Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Masaru Orange

Pages: [1] 2 3 ... 8
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L'ambiance était calme, le temps agréable, la douceur du printemps bien entamé qui caresse le visage. Le paysage magnifique et calme à perte de vue apaisait juste à le regarder, c'est comme si le temps était suspendu sur ce balcon. Après des heures de trajet dans un calme relatif, Masaru se sentait bien à cet instant, détendu. La femme à ses côtés semblait sur la même longueur d'onde que lui : pas de tatemae, pas de politesse superfétatoire.

« Ah c'est sûr que niveau budget, l'école sait se donner les moyens de ses ambitions... Si on m'avait dit qu'à peine arrivé dans le lycée on m'enverrait en semi-vacances aux frais de la princesse, je ne l'aurai pas cru... »

L'air un peu contemplatif à profiter du paysage, Masaru se tourna vers sa collègue.

« Je pense aussi qu'on risque de découvrir d'autres facettes des étudiants durant ces quelques jours, Deanna-san... Du peu que j'ai cru percevoir depuis deux mois, j'ai cru comprendre que le lycée était un peu particulier, ça risque de pas être triste ! » lâcha Masaru avec un petit sourire amusé. Il avait compris assez vite qu'il n'était pas à Louis-le-Grand, ce grand lycée bourgeois traditionnel du centre parisien bien que certains aspects étaient communs aux deux établissements. Dans les deux cas l'exigence académique était stricte, dans les deux cas les étudiants venaient globalement de bonnes familles, dans les deux cas il n'y avait pas de problème de vandalisme ni de délinquance. En revanche, à sa connaissance, on surprenait assez rarement des groupes d'étudiants en plein instant intime en plein milieu des salles du lycée parisien.

Masaru tourna les talons en même temps que Deanna et rentra dans le couloir après que cette dernière eut attrapé sa valise à la volée. Le couloir était immense bien qu'il n'y avait qu'une poignée de chambres.

« Je crois bien que tu as également une chambre oui, mais ça reste à confirmer, dit Masaru avec un sourire en coin, je pense que ça aurait fait mauvais genre si on t'avait mise en coloc' avec des étudiants... De mémoire, tu as la chambre à la gauche de la mienne. Ce sont même plus des suites que des chambres vue la taille. On pourrait y rentrer à trois ou quatre sans aucun problème. Si tu as le même modèle que la mienne, tu as un petit onsen privatif et un lit en maxi-king size à l'européenne. Je ne sais pas si toutes tes sorties se sont déroulées dans un tel luxe mais si c'est le cas, je peux t'assurer que je vais être plus souvent volontaire pour encadrer ! »

Le bruit des roulettes de la valise de Deanna sur la moquette rouge était doux et agréable à l'oreille. Ils parcoururent les quelques dizaines de mètres jusqu'à arriver au pas de la chambre sa collègue.

« T'as prévu de faire un truc cet après-midi ? Les autres collègues restent dans le coin pour corriger des copies ou faire leurs affaires du peu que j'ai compris ; personnellement je pense faire un tour dans le coin d'ici un quart d'heure le temps de sortir proprement mes affaires, tu veux venir ? Je ne connais pas cette préfecture, dans les brochures situées dans le hall de l'accueil on peut voir qu'il y a pas mal de trucs sympas autour de l’hôtel. »

Masaru avait les mains dans les poches, comme à son habitude et attendait la réponse de sa collègue en sortant le badge de sa chambre.

2
Suite à son arrivée impromptue, quelques remous se propagèrent dans la salle de classe. Voir un enseignant en dehors du cadre strictement académique pouvait surprendre, a fortiori eu égard au tempérament et au caractère de Masaru. Il ne tint pas rigueur des murmures plus ou moins marqués de l'audience et s'installa sur une chaise en bois non loin derrière les jumelles. Il entendit du coin de l'oreille la discussion qui s'orientait dans une discussion peu amène dans la bouche de deux adolescentes, esquissa un sourire pincé et accorda machinalement sa guitare. Il répéta une ou deux gammes avant d'intervenir dans la discussion sans détacher son regard de ses frettes.

«On est tous un jour un débutant, te biles pas pour ton niveau, on n'est pas dans un orchestre philharmonique, Masaru se mit à accélérer ses mouvements le long du manche avant de reprendre, si tu regardes autour de toi, tu verras qu'on n'est pas là pour la performance mais juste pour le plaisir de jouer, donc te prends pas trop la tête, vous avez assez des cours pour ça. »

Les étudiants étaient maintenant habitués à son ton direct sans équivoque possible. Ca en choquait certains tandis que d'autres appréciaient qu'on leur parle sans détour. Pas de tatemae pour Masaru, pour ce qui était de son discours, il était bien français. Déjà dans les salles de profs en France on le considérait comme une grande gueule, autant dire qu'au pays du non-dit et de la discrétion Masaru détonnait.

Un bruit de porte qui se ferme fit lever les yeux de Masaru de sa guitare. La charmante Megumi-san venait d'arriver et Masaru n'avait pu continuer à arborer son ton indifférent.

«Ah tiens Megumi-san, ou plutôt devrais-je dire sensei ici d'ailleurs, comment vas-tu ? Je vois que ton club a un certain succès... »

Megumi eut un petit sourire, ne releva pas, puis parcourut un peu la salle de ses beaux yeux verts, puis revint à la discussion.

«Bonjour Masaru-san. Oui on est un peu plus nombreux que l'année dernière, une vingtaine de ce que j'ai cru voir. Tu as même ramené ta guitare personnelle, la voilà enfin la fameuse dont tu m'avais parlé ! Tu comptes venir régulièrement ? »

Masaru fit glisser ses doigts sans y prêter attention sur sa guitare avant de répondre.

«Pourquoi pas tiens ? Ca va dépendre de mes corrections de copie mais ça me ferait plaisir de m'y remettre, je n'ai pas pu y jouer pendant un long moment. Ca va également dépendre du style des morceaux à préparer, je joue pour le plaisir d'habitude... »

«Pour les morceaux je n'impose rien, je vois comment concilier les désirs de chacun et chacune. Assez naturellement les chansons et morceaux joués vont dépendre de la nature de l'orchestre mais au pire, un thème, ça s'adapte. Je vois qu'on a une violoniste apparemment ? »

Megumi-san s'était tournée vers Laura avec un petit sourire rassurant.

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Masaru était arrivé depuis quelques semaines à Seikusu maintenant. Sa réputation d'enseignant à la fois dur mais juste avait fait tâche d'encre aussi bien auprès de ses élèves qu'auprès de ses collègues. Il enseignait à la française, si on peut dire ainsi. Dans les cours de Masaru : pas de chichi, pas de marque de politesse exagérée. Tout le monde au diapason autour de son mot d'ordre "Vous avez tous un niveau navrant, quoi que vous en pensiez, que vous ayez de bonnes ou de mauvaises notes, seuls ceux qui voudront travailler s'en sortiront". Ce leitmotiv assez sévère révélait une réalité palpable pour Masaru. On ne s'en sort dans les études supérieures qu'au prix de sacrifices et on ne peut distinguer que deux catégories d'étudiants qui vont jusqu'au bout : ceux qui sont brillants et qui bossent, et ceux qui bossent. Et Masaru insistait sur le fait qu'il n'y avait pas de troisième catégorie, tant et si bien que les lycéens reconnaissaient à Masaru son soin de tirer les moins bons étudiants vers le haut, reconnaissant leur travail, mais ils reconnaissaient aussi sa sévérité envers les comportements inappropriés, notamment au niveau du harcèlement scolaire. Mais la vie des étudiants japonais ne se limite pas aux études, et heureusement.

Ah, la vie lycéenne au Japon. Ses uniformes, la rigueur des étudiants, le test Senta, beaucoup d'images d’Épinal peuplent l'imaginaire des gens. Parmi ces nombreuses facettes de l'identité estudiantine nippone, on retrouve les fameux clubs d'activités qui ont lieu après les cours. Masaru ayant grandi en France, voir ses étudiants motivés à s'impliquer corps et âme dans des clubs de littérature, de calligraphie, de sport et autre lui arrachait un sourire. Dans l'encart approprié situé dans le hall principal du lycée trônait une affiche publicitaire pour le club de musique du lycée. Cela remis au goût du jour appétence de Masaru pour la musique et en particulier pour la guitare dont il avait joué pendant des années. Quelques jours passèrent et finalement Masaru acheta une guitare folk et sauta le pas, il vint au club de musique. La présence des enseignants n'était pas commune mais bien évidemment non interdite, tant et si bien que Masaru franchit le pas de la porte du club de musique dans sa tenue professionnelle habituelle : un blazer noir et le pantalon assorti, une chemise blanche et son étui à guitare à la main. De sa voix forte il imposa sa présence à tout le monde, il faut bien dire que Masaru aimait qu'on le regarde.

« Bonjour à tous. J'imagine que Megumi-sensei n'est pas encore arrivée ? De mémoire le club ne commence que dans une dizaine de minutes. »

Il passa son regard brièvement sur les étudiants de la salle, il en connaissait certains mais avait du mal à remettre un nom sur chacun des lycéens présents. Masaru posa son étui à guitare sur une table située dans un coin et en sortit sa très belle guitare au bois foncé et à l'allure noble.

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Préfecture de Mie


Afin de profiter des vacances de Printemps, le lycée de Seikusu avait organisé un voyage scolaire avec toutes les classes de 3e grade (notre Terminale). Plusieurs choix avaient été formulés par la direction, mais un ancien partenariat entre la ville de Seikusu et une ville jumelée dans la préfecture de Mie, Kameyama, avait été réactivé. Ces quelques coups de fil entre les deux mairies avaient permis au lycée d'obtenir des prix avantageux pour la réservation des Ryokan pour la semaine. Au programme des étudiants : visites et activités diverses le matin, en ville ou en campagne, et temps libre l'après-midi.

De nombreux professeurs s'étaient proposés afin d'encadrer le voyage scolaire. La totalité de la partie administrative était déjà gérée en amont et il ne fallait plus "que" gérer les étudiants une fois sur place. Bien qu'arrivé à peine quelques semaines avant le départ, Masaru avait été positionné directement par la hiérarchie dans l'encadrement des étudiants. Son bagoût, sa nature de hâfu et son bagage universitaire notable lui avaient donné une excellente image aussi bien auprès des responsables divers qu'auprès de la plupart des lycéens. Masaru, au moment du départ, avait déjà commencé à apercevoir des choses étranges qui n'arrivent pas dans des lycées, mais il s'était cantonné à une explication simple pour justifier le comportement "audacieux" de certains de ses étudiants : c'est l'arrivée du printemps qui provoque la floraison des hormones de chacun.

Masaru n'avait généralement pas besoin de beaucoup hausser la voix pour être écouté de la part des lycéens : il avait du coffre, une voix grave et une capacité à rentrer brutalement dans l'ego des réfractaires. Heureusement, les lycéens de Seikusu n'étaient pas des tyrans et ses cours se passaient globalement bien.

Pour le voyage, Masaru était accompagné d'autres employés du lycée : deux autres professeurs (de biologie et de calligraphie, tous deux proches de la retraite) et deux surveillants, un quinqua qui a voulu profiter de la sortie pour avoir des vacances payées par les frais de la princesse et une certaine Deanna Campbell. Masaru ne connaissait Deanna que de vue, ils s'étaient déjà croisés et échangés quelques politesses mais rien de plus.

Nous étions le lundi matin. Masaru avait mis ses vêtements habituels ce matin là. Le réveil avait été difficile mais il avait, tant bien que mal, enfilé son jean sombre, sa veste noire et sa chemise blanche pour tenir son rang de sensei. Tous les lycéens attendaient devant la cour extérieure tandis que Masaru faisait l'appel en compagnie des autres employés du lycée pour répartir la masse dans les cinq cars (un par responsable) affrétés pour l'occasion. Bien que l'heure eut été matinale, l'excitation de partir en voyage scolaire était palpable dans les rangs. Après quelques péripéties d'inscription incomplète et autres lourdeurs administratives dont seul le Japon a le secret, la délégation était enfin partie sur les coups de huit heures.

Après quelques heures de trajet, la délégation était enfin arrivée au ryokan située dans la campagne japonaise, à flanc de montagne. D'immenses arbres se dressaient partout et les brochures annonçaient des onsens un peu plus loin, à quelques minutes de marche. L'auberge, somptueuse, était suffisamment grande pour accueillir tout le monde. Les professeurs et autres encadrants bénéficiaient de chambres particulières au dernier étage qui leur était réservé. Les étudiants avaient le reste du ryokan pour eux.

Un petit escalier de secours était situé au bout du couloir de "l'étage des profs". Deanna s'y était posée pour fumer sa cigarette. Masaru avait installé sa chambre rapidement (en jetant son sac de voyage sur le lit), était sorti et avait aperçu Deanna sur le balconnet blanc. Les mains dans les poches il poussa doucement la porte, se tint droit en regardant le paysage magnifique au sein de la nature japonaise, et engagea la conversation.

« On a quand même de la chance d'avoir des vacances pareilles... Ca arrive souvent que le lycée organise des excursions de ce type ? »

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Le coin du chalant / Re : Un prof vient d'arriver à Seikusu!
« le: lundi 23 mai 2022, 19:33:05 »
Hello !

J'ai rajouté quelques idées de trames ! :)
Pour le moment je préfèrerai privilégier du RP social (qui pourrait déboucher sur + dans un seconde temps je ne suis pas fermé à l'idée du moment que c'est bien amené ;) ), et si possible dans un milieu plus ou moins scolaire.

Je suis bien sûr ouvert à vos propositions qui sortiraient de ce cadre, assez spécifique j'en conviens, et mes MP vous sont ouverts !

Bien à vous,

Masaru

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Le coin du chalant / Re : Quelques notes sur un piano - Shizuko
« le: mardi 17 mai 2022, 18:46:29 »
Bienvenue sur ces quelques lignes !

Hello !
Je souhaitais te dire que j'aime beaucoup ton personnage. Penses-tu qu'il serait possible de faire un RP avec Masaru ? Je n'ai pas d'idée de trame précise en tête pour le moment.

Des rps sans finir tous nus m’intéressent de même toujours [...]

Je suis sur la même longueur d'onde pour le coup, pas obligé (du tout) de finir tout nu si le contexte ne s'y prête pas !

Si ça t'intéresse, tiens moi au courant, que ce soit ici ou par MP :)

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Rebienvenue et mille excuses pour ce retard  :(
Un plaisir de revoir des anciennes têtes revenir  :D

Tu es validé de nouveau o/ A toi les RPs !

Pas de soucis, merci pour la revalidation et c'est un plaisir de revenir également :)

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Le coin du chalant / Re : De quoi occuper mes journées
« le: dimanche 15 mai 2022, 17:23:48 »
Hello !

J'ai lu la fiche de ton personnage et j'apprécierai de faire interagir Automne avec Masaru, est-ce que la trame 1 dans ce cadre (ou un dérivé de cette trame) serait envisageable selon toi ? :)

9
Merci pour la réalisation !

Merci à toi Koya  ;)

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J'ai édité quelques passages marginaux mais la trame reste semblable.
J'ai changé le titre du topic en "à re-valider" en attendant confirmation des modos :)

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Bonjour à tous,

Je souhaitais me remettre au RP mais ce personnage date un peu et je souhaiterai le mettre à jour sur pas mal de points.

Est-ce possible de juste éditer ma fiche, ou bien dois-je reproposer un personnage de 0 ?
Si c'est cette dernière hypothèse que je dois retenir, comment puis-je reset ce compte ?

Merci d'avance pour vos réponses !

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Centre-ville de Seikusu / Re : La main dans le sac [PV Masaru]
« le: vendredi 28 août 2015, 23:54:30 »
Après tous ces évènements tragiques qui parurent s'enchainer sans les laisser respirer, ni elle ni lui, vint un moment de silence. Pas un silence qui laissait sous-entendre qu'une discussion lourde de sens et de confessions allait arriver, mais un silence véritablement vide. Il lui caressa les mains lorsqu'elle les plaça sur les siennes, et partagea ce petit regard, empli de mélancolie et de complicité. Un éclair lui traversa son esprit, et il se demanda comment une aussi jolie femme pouvait être seule, sans attache ni personne ne l'attendant chez elle. Masaru esquissa un petit sourire, afin de lui souhaiter la bienvenue dans son non-modeste appartement. Il se retint d'être plus expansif, car cela aurait été particulièrement hors de propos dans des circonstances pareilles.

Elle bondit d'un coup du canapé, comme pour rompre avec ce qui venait d'arriver et pour essayer de passer à autre chose. Et elle avait bien raison. L'instinct de Masaru lui disait la même chose, qu'il ne fallait pas rester dans une espèce de torpeur post-traumatique, mais qu'il fallait aller de l'avant. Il n'avait envie de rien, absolument de rien. Ni de manger, ni de jouer, ni de bosser, ni de rien. Il avait simplement envie de contempler au final, de se baigner dans une atmosphère qui le changerait d'endroit, pour quitter cette tour afin d'être transporté ailleurs, là où la vue serait simplement belle.

Personne n'a jamais eu besoin qu'on lui définisse ce qu'est le Beau, en tant que sensation. On ne trouve pas tous le beau au même endroit, de la même façon ni de la même manière, mais on sait tous ce que c'est. Sans jamais qu'on ait eu à le définir, on est tous d'accord sur ce que c'est. A la manière de l'Amour, ce sont ces valeurs qui sont universelles. Et Masaru avait envie de toucher à quelque chose d'aérien et non de terrien. Il avait besoin de ça. Une vue, un son, quoique ce soit. Le temps était trop clair et le coucher de soleil trop lointain pour qu'il puisse admirer le crépuscule ou bien même les étoiles. Une jolie rousse à l'accent russe serait son paysage, et cela lui allait parfaitement au final.

Il ne lui répondit pas tout de suite, il prit quelques secondes pour revenir du fin fond de ses pensées alors qu'il la fixait, debout à gesticuler et à s'agiter. Ses esprits revinrent d'un coup et il se leva tout doucement, pour quitter aussi ces instants pénibles dans un geste qui, pour lui, avait beaucoup de signification.

-Oui tu as raison je pense aussi. Il montra la cuisine d'un coup d'oeil, avant de reprendre. Tu peux te servir à volonté, tout ce qui est à moi est à toi, alors si tu as envie de quelque chose fais toi plaisir. dit-il doucement, reprenant ce qui était pour certains de la galanterie, et pour d'autres de l'hospitalité, comme une bouée le ramenant à la normalité. Enfin ce qui en restait.

Masaru montra la porte tout droit derrière le canapé sur lequel ils étaient assis et continua. Là tu as la salle de bains, qui fait aussi WC. Si t'as envie ou besoin de prendre une douche hésites pas. T'as des serviettes et des gants de toilette sous le lavabo. J'ai des brosses à dents neuves dans un des tiroirs aussi du coup, donc fais comme chez toi. fit-il en souriant en coin, se disant que le fait d'avoir fait des stocks de provisions d'à-peu-près tout il y a deux jours allait servir, et pas seulement satisfaire son côté maniaque.

Cette porte-ci, c'est ma chambre, y a rien de passionnant dedans mais si tu veux jeter un coup d'oeil, à ta guise, fit-il enfin.

Ah et pour répondre à ta question, pour les feuilles, sers-toi sur ma pile de brouillons sur mon bureau, tu trouveras des stylos qui traineront. Et j'ai que des "vieilles" consoles sinon, mais elles marchent toutes bien et sont branchées. Les jeux sont dans le tiroir de la table basse.

Effectivement, on pouvait voir des consoles anciennes générations bien ordonnées dans le meuble-télévision. Une Atari 2600 qu'il a récupéré à sa mère, une Nintendo 64 et enfin une Gamecube, toutes avec deux manettes. Il les avait emmenées plus par nostalgie que par passion, en fait il y jouait très peu, sauf quand une lubie le traversait. Il ressortait d'une période The Legend of Zelda: The Wind Waker et on pouvait le voir à la jaquette du jeu posée sur le dessus de la console, ainsi qu'à la manette étant un peu sortie, contrairement aux autres posées de manière parfaitement parallèle et rangée, son côté Monk, sans doute.

Il saisit sa guitare et commença quelques arpèges qu'il pouvait jouer sans avoir à trop réfléchir. Il voulait simplement changer un peu l'atmosphère et profiter de ce dont on peut encore profiter quand on a l'impression d'avoir perdu un bout de son humanité.

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Les alentours de la ville / Re : Recrutement [Masaru Orange]
« le: mercredi 22 juillet 2015, 23:15:08 »
A la réponse de Carol, Masaru ne pu s'empêcher de penser qu'il ne parlait pas de puissance physique, mais d'anormalité, d’utilité au final sur ledit champ d'honneur. Il ne se sentait pas aussi spécial que ses éventuels illustres futurs collègues, il ne se voyait que comme un simple prof comme il y en a des millions de par le monde. Avec peut-être un petit plus qui ferait sa particularité certes, mais rien de plus. Il ne voulait en fait surtout pas s'exposer pour rien, vendre la peau de l'ours en somme. On ne sait pas encore s'il a vraiment un don ou simplement un goût malsain pour l'adrénaline. Et c'était pour ça qu'il était là, pour répondre à une question que tout le monde s'est posé, a fortiori ceux qui se perdent en chemin, la question de l'identité.

Il laissa la première remarque pour sourire à la seconde avant d'y répondre tout-de-go.

-A vrai dire j'ai pas vraiment de problèmes avec les excentriques... Ca fait partie du personnage Stark, et je sais pas pourquoi ça me fascine un peu. Et puis mine de rien le réacteur ARC est un bijou pour avoir un peu bossé dessus. Mais après ces Docteurs Pym et Richards doivent être intéressants aussi je n'en doute pas. rajouta t-il, avant de s'interrompre l'air béat devant l'ascenseur qui venait se devenir transparent.

Il ne put répondre qu'un timide Effectivement... Impressionnant, soufflé par l'ampleur de ce dans quoi ils s'engouffraient tous les deux. Il connaissait depuis longtemps l'ampleur internationale du SHIELD, et de leurs moyens quasi-illimités, mais c'était bien la première fois qu'il était confronté à quelque chose de pareil. Il s'agrippa néanmoins par réflexe à une des barres de l'ascenseur, à vrai dire on peut comprendre qu'en ayant les pieds dans le vide sans qu'on l'ait prévenu au préalable il ait un peu peur. Si on rajoute à ça son vertige chronique, on ne pourra d'ailleurs que s'étonner qu'il ne panique pas plus. En fait Masaru était plus émerveillé par tout ce qu'il allait sans doute vivre dans l'heure à venir pour avoir peur, et il avait suffisamment confiance dans l'établissement dans lequel il était pour se dire qu'on lui voulait du mal. Il éprouvait une confiance totale et aveugle pour le SHIELD ainsi que ses représentants, premièrement parce qu'il se disait qu'on ne lui voulait pas de mal, et ensuite parce qu'il a vu ses héros défendre la Terre mais aussi les couleurs de cette institution sur tous les écrans de la planète il n'y a pas si longtemps de ça.

Alors qu'ils s'engouffraient dans la trappe qui s'ouvrait, il ne put s'empêcher d'essayer de satisfaire sa curiosité, même s'il n'espérait pas plus que ça avoir une réponse. Peut-être que la surprise ferait partie intégrante du test, des tests à venir.

-Comment ça va se passer là dedans en fait? dit-il, une pointe de stress dans la voix. Il avait confiance en l'établissement dans lequel il était, mais pas plus que ça en lui. En tout cas pas dans des domaines dont il ne se savait pas vraiment capable de faire ses preuves.

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Centre-ville de Seikusu / Re : La main dans le sac [PV Masaru]
« le: mercredi 22 juillet 2015, 11:19:40 »
Masaru resta silencieux, à se demander si lui aussi il avait des capacités paranormales. Il n'y avait jamais pensé, et ne s'était jamais senti anormal, tout du moins pas à ce point là. C'était la première fois qu'il avait été confronté d'aussi près à la mort et il n'arrivait pas à discerner le paranormal de ce qui est simplement exceptionnel et circonstanciel. Après tout il avait déjà entendu l'histoire d'une femme qui, voyant son fils renversé et sous une voiture, avait réussi à soulever on-ne-sait-comment ladite voiture pour sauver sa progéniture. On ne connait pas vraiment les limites du corps humain, et au delà des considérations philosophiques que cela pouvait entrainer, il ne savait pas qui il était au final.

Outre cette réflexion interne, il ne put s'empêcher se sourire un peu gêné au compliment de Joana. Formidable? Il n'avait au final jamais réussi à réagir "comme il fallait" aux compliments, ne sachant s'il fallait les accepter ou les nier par modestie, qu'elle fut fausse ou non. Il se contenta se lui répondre par un petit sourire gêné et un regard un peu mélancolique. Même s'il se disait qu'il avait effectivement réussi à sauver plusieurs personnes, Jo' et lui y compris, il ne put faire taire ce coin du crâne qui lui rappelaient la désormais non-existence de ceux qui n'avaient pas eu leur chance.

-J'aurai pu en sauver plus si j'avais réussi à penser à tout ça plus tôt... ne put-il s'empêcher de rajouter, maladroitement mais très sincèrement. Mais j'imagine que c'est comme ça, et que c'est ça le fameux syndrome du survivant dont parlent les gens après les attaques terroristes... De la même manière que les gens qui ont connaissance du syndrome de Stockholm ont moins de risques d'en être atteints, les personnes qui connaissent l'existence du syndrome du survivant sont moins enclins à le ressentir. Même si la culpabilité ne partira jamais vraiment ces personnes arriveront plus facilement à vivre avec.

Il marqua un temps de pause, sans rien dire. A se dire que voilà, oui c'était arrivé. Que oui, il s'en voulait terriblement de ne pas avoir réussi à agir plus vite, et que ces visages, ces cadavres, le hanteront toute sa vie. Des flashs revenaient périodiquement dans sa mémoire en repensant à tout ça, mais il essayait de prendre sur lui. Parler de tout ça avec Jo' lui avaient permis de faire une espèce de catharsis, comme lorsqu'en parlant d'un évènement douloureux on le démystifie et on apprend à faire avec. Il se rassura en regardant ses objets du quotidien, sa télé, sa guitare, son échiquier et ses bouquins de physique incompréhensibles pour le commun des mortels, et difficilement compréhensibles même pour lui au final.

-Tu m'avais dit que tu voyageais, et que tu t'étais installée temporairement dans le coin, fit-il en changeant subitement de sujet, répondant à une interrogation complètement autre qui lui traversa l'esprit, si jamais tu vis à l'hôtel ou dans un camping ou que sais-je encore, si t'as envie de passer quelques jours à l'appart', hésite vraiment pas tu sais. Ca me ferait même plaisir que tu restes en fait, rajouta t-il timidement. Son côté chevaleresque sans doute qui reprenait le dessus. Il se disait qu'en restant en sa compagnie ils pourraient s'aider l'un l'autre.

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Blabla / Re : LoL, The LGJ Side
« le: mercredi 22 juillet 2015, 10:36:54 »
La folie des skins ;p

Juste pour dire que je suis passé à plein temps sur HotS (le MOBA de Blizzard) et ai donc délaissé LoL pour le moment.

C'est plus facile, moins prise de tête, facile de prise en main et l'ambiance y est sensiblement meilleure, à bon entendeur :p

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