Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Jahoza

Pages: [1] 2
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One Shot / Re : Un nouveau monde [Pv]
« le: lundi 20 juillet 2015, 21:04:16 »
Il fermait les yeux, comme absorbé dans un élan de désir immuable ! Son esprit trop faible n'avait aucun contrôle sur cette douce forme de magie, sur cet espèce d'aphrodisiaque que son corps ingérait alors qu'il dévorait avec passion la poitrine de son amante. Son bassin continuait inlassablement à se frotter en rythme, si bien que la grosseur entre ses jambes devient rapidement à l'étroit dans son jean. Il n'y prêta pourtant que peu attention, obnubilé par le plaisir de son partenaire. Ses lèvres se glissèrent avec le même appétit sur le ventre de la belle succube... Ses mains l'accompagnèrent, caressant ses hanches avant de se perdre sur ses jambes interminables.

Il déplaça donc son buste puissant, dans un mélange de fougue et de douceur, avant de venir caler ses larges épaules entres les cuisses de la belle. Il rehaussa un regarde manipulé vers l'ensorceleuse avant de glisser ses lèvres entres ses jambes... glissant délicatement la culotte de celle ci sur le côté afin de laisser sa langue atteindre son intimité.
Il n'y glissa que le bout de la langue, timide caresse annonçant le meilleur à venir. Puis ses lèvres se posèrent dessus, déposant un doux baisé qui devient langoureux, glissant la coquine contre son bouton de chair.

Sa main encore libre alla chercher celle de Caliptyka et la serra, entremêlant ses doigts dans les siens, comme pour être sur qu'elle ne le quitte pas en cet instant d'extase. La bête hypnotiser par des pouvoirs qui lui dépassaient. Elle lui aurait demander de courir, il aurait simplement répondu "A quelle vitesse mademoiselle ?"
Il faut dire que rare était ceux capable de résisté au charme d'une succube...

2
One Shot / Re : Un nouveau monde [Pv]
« le: jeudi 16 juillet 2015, 19:35:32 »
Raph' venait de se collé une hallucination sévère ! La jolie demoiselle avait perdu ses ailes et la queue de lézard ou un truc du style... il cligna des yeux fortement, les plissant ensuite avant de cogner son crâne.
Sa main moite tremblait et le pistolet frémissait dans un cliquetis inquiétant. Il eut du temps à réagir, comme en train de combattre sa propre hallucination. Mais voilà qu'elle souleva lentement son haut, laissant une poitrine généreuse et bien ronde retomber. Elle avait l'air ferme et rebondit, surtout que l'animal s'étirait comme un félin en se rapprochant sensuellement de lui.
L'homme ne resta pas insensible à ce jolie tableau, mais seul son corps s'émoustilla, faisant rapidement dresser son membre sous son pantalon. Pour son esprit, il était toujours entre réalité et méga hallucination, sans trop savoir quoi penser.

Elle colla son corps au sien, glissant ses mains sur ses abdos pour lui ôter son T-Shirt. Le jeune homme se laissa faire, un peu perplexe, complètement paumé, mais profondément excité. Anormalement excité d'ailleurs... Peu à peu son esprit devient plus claire, comme si il se réveilla d'un long rêve bien chelou. Comme si il se réveillait avec une incroyable trique et une envie vraiment bizarre de se vider les couilles.
Il ne sut trop que dire, que faire, se laissant faire... levant juste les bras docilement pour qu'elle mette son torse à nue et que sa poitrine se colle à lui...

- Ouesh... pu... enfin ouesh ! Avec une bonne grosse pipe, jt'aurais laisser tranquille ! Mais... enfin putain. T'es bonne mademoiselle...

Il laissa tomber son arme, sans s'en soucier ! Son regard envoûté se posa sur le regard de la jeune créature qu'il ne soupçonnait pas d'être venu d'un autre monde. Ses mains empoignèrent fermement celle ci avant de la faire pivoter et basculer sur le lit. Il se campa au dessus d'elle, ses poings fermement enfoncés dans le matelas et les muscles bandés.
Son regard se bloqua sur sa poitrine qu'il harcela de baiser, tantôt fougueux, tantôt dévorant mais toujours avec cette appétit démesuré.
Il glissa ensuite son bassin entre les jambes de la belle avant de se frotter comme un animal.
Son souffle s'accéléra et son coeur frappait lourdement dans sa poitrine.

3
One Shot / Re : Un nouveau monde [Pv]
« le: mercredi 01 juillet 2015, 22:04:16 »
Y a deux catégories d'enculés... ceux qui dérouille un mec pour 100 balles, et ceux qui vont chez le mec, le dérouiller pour 100 balles. Raph' était de cette deuxième catégorie.

Au milieu du salon, un mec pas trop élégant ! Le genre un peu insipide, en boxer et marcel blanc jaunissant. Les chaussettes remontées jusque mi-mollet et le crâne complètement défoncé. Une batte fracassée négligemment jeté sur le dos du macchabée. Lui même jeté sur la petite table basse de ce salon miteux. Un bien pauvre spectacle, malheureux en affaire était celui qui cherchait à négocier avec Raph'
Pour sortir et écouler sa dope, le bougre en chiait. Fraichement sortie de prison il devait se tenir à carreaux et l'argent rentrait plus lentement malgré les nombreuses demandent. Par ailleurs c'était pas trop son truc. C'était juste pour se refaire une santé, mettre une peu de côté pour les futurs coups dur... y en avait toujours.

Pour l'heure il avait refait la gueule de ce fils de putain. Essayer de le rouler, lui ? Quelle mauvaise idée...
Confortablement installé dans le lit de sa victime, il s'en roulait un petit, juste histoire de calmer un peu ses nerfs et de mélanger ça à la coke qu'il avait déjà dans le nez. C'était d'ailleurs sur une coup de tête qu'il avait prit son vieux vanne pour rouler jusque chez lui. Mais le malheureux n'avait pas son argent. le mélange de colère plus drogue n'avait pas aider à contenir ses coups, surtout que l'imbécile avait chercher à se défendre avec une batte. Rapidement retourner contre son propriétaire, elle s'était brisé après le énième coup sur sa tête.

- Putain d'enfoirée...

Il ferma les yeux avec cette pensée, bras croisé derrière sa tête, la respiration lourde et le spliff au bec.
C'était il assoupi ou avait il juste divagué au point de ne pas se rendre compte de ce qui se passait. Une faille déchire l'espace de la petite chambre et une créature humanoïde apparut.
Raph' ouvrit les yeux sans trop comprendre ce qui se passait. Il fut surpris de voir un ange, un ange aux ailes d'écailles et avec une queue de lézard. Il hurla de surprise, sursautant et roulant du lit avant de sortir le flingue disproportionné qu'il avait à la ceinture.
Il se redressa à la hâte en crachant son stick sur le côté et braqua la créature...

- Wouho Wouho ! On va direct se calmer... p'tain t'es quoi ? t'es qui ? Une copine barjo de ce gros tas de merde... comment t'es entrée ? Vas y répond !

Il fit timidement un pas en avant. Secouant la tête et frottant ses yeux avec énergie du revers de sa manche... il devait être complètement défoncé et en plein délire pour voir une petite bonasse avec des ailes de dragons... Mais pas question de flipper ! L'autre jour il va rouler sur un mec avec une tête de poney. Pourquoi pas cribler de balle ce genre d'ange bizarre.
Le truc devant lui parlait, pas comme le poney qui faisait que couiner bizarrement. C'était peut être juste un petit pétage de plomb de son cerveau, ou un costume. Le mec dans le salon était ce genre de geek chelou qui se tapait des pornos dessin animé japonais bizarre. Peut être qu'il s'agissait d'une amie venue lui faire une surprise ? Elle avait une petite voix, délicate, pas trop timide, pas trop inquiète. Et Raph' bloqua sur la question qu'elle lui posa...

- Euuuh.. dans l'appart de l'autre crevé... wouha... putain jsuis défoncé !

4
Une bien étonnante magie que celle de disparaître pour réapparaître de l'autre côté de la porte. Il n'avait rien vu de cela, comprenant à peine le procédé. Lui même était capable de se téléporter, mais il devait voir où il allait. Et il s'agissait plus d'un mouvement infiniment rapide pour être capté par les yeux d'un homme. Peut être que ce voile le faisait passer d'un état à un autre, ou d'une dimension à une autre. Quoi qu'il en soit, le Djin se montra patient jusqu'à ce qu'on lui ouvre la porte. Sabre au fourreau, il entra respectueusement. Se tenant droit sur le pallier de la porte pour s'incliner d'un geste théâtral devant l'ange et le démon.
Une scène quelques peu farfelue... en plusieurs millénaires d’existences, les rares combats d'avatar auquel il avait pu assister n'étaient pas aussi faire play.
Lorsque son pied franchi le seuil, il fut parcouru d'une magie assez intense. L'air était électrique et les combattants semblaient user d'une magie particulièrement puissantes. Le djin étant fait de cette essence, il était particulièrement sensible aux émanations de magie, elles laissaient dans l'air comme une traînée de poussière dorée. 

Il s'approcha d'avantage, sa main gauche le long du corps pour finir par se reposer sur son fourreau. Et sa main droite se balançait doucement au rythme de son pas... arrivé devant ceux-ci il les observa rapidement.

- Je suis Jahoza, rare représentant du peuple des Djins ! Pardonnez moi d'interrompre votre duel mais j'aurais besoin de votre aide... mes frères !

Il hésita pour ce dernier mots. Etaient ils tous frère ? Ou compagnon ? Ou autre chose... il se racla donc la gorge, pour étouffer cette éventuelle maladresse.

- Mon peuple s'est vu asservi il y a de cela des millénaires !
Je ne me sais pas seul. D'autre tel que moi doivent toujours être en vie. Toujours au-pris par un tortionnaire et utiliser à des fins malveillants... Comprenez qu'il est de mon devoir de les libérer de cette infâme condition. Pourriez vous m'assistez ? L'un de vous n'aurait il pas entendu histoire similaire à la mienne ?

5
Cette gargouille avait un comportement que le Djin interprétait comme de l'impolitesse... et ce petit tour de passe passe avait presque l'art d'énerver le nouveau libéré, faisant preuve d'humilité et de dévotion, annonçant vouloir remettre son bras et sa puissance au service de Nyx.
Il fronça les sourcils sous son kala et se saisi de l'entendre dans son dos. Il retourna un visage désabusé mais constata qu'il n'y avait personne.
Il ne dit rien, pensant qu'il était peut être de coutume de jouer ainsi, et la gargouille n'était qu'un disciple, elle ne représentait pas Nyx à lui seul. La raison reprit donc le dessus sur l'humeur assez irritable du Djin qui restait malgré sa sagesse, un être au sang chaud et très fier de ce qu'il était. Ainsi donc, lorsqu'il offrait son bras, il se narguait d'honoré la personne qu'il déciderait de servir.

Le gardien reprit donc la suite de la conversation, invitant le Djin à s’installer à ses côtés. Il se redressa et marcha vers la table. Son étrange breuvage réapparu et Jahoza ne se priva pas d'en boire à grosse gorgé.

- Ainsi donc... je ne dois pas me présenter comme un disciple, et je pourrais exécuter la justice de mon peuple.

Il termina son infâme breuvage qui était un nectar chez les siens. Il réfléchit un instant, cherchant à évaluer plus justement sa nouvelle situation encore bouillante en lui.
Libérer son peuple était une noble tâche mais relevait presque de l'impossible... comment savoir où dans le monde, ses frères et sœur Djin étaient retenus prisonnier.
Il haussa un sourcil et se gratta le menton...

- Mmmmh... Pourrais-je demander assistance de Nyx afin de localiser les membres de mon peuple ? Où serait ce l'engager dans une certaine forme de conflit ? Qu'en penses tu ?

6
Le Djin resta droit comme un "i", observant calmement la grosse gargouille en hauteur. Il réfléchit longuement, quittant une entité autoritaire pour retomber dans une autre. Mais il avait été libérer par cette déesse, quelque part il lui devait quelque chose. Par ailleurs, avoir quelques crédos à respecter le rassurerait forcément. Des siècles de servitude pour se retrouver si brutalement libre, sans autre but que de vivre... mais comment faisait on ?
Voilà une question qu'il avait souvent caresser avec envie sans pouvoir y répondre aujourd'hui.

Son esprit s'échauffa... il était libre ! Il aimait cela, cette énergie qui dansait entre ses mains. Sa musculature sans entrave magique, son esprit sans contrainte psychique. Une sensation de toute puissance et de fragilité régnait en lui. Comme une dualité propre aux esprits renaissants.
Mais il était Djin, rapidement cette confusion s'estomperait... le bougre était d'ailleurs en train d’effleurer une idée folle. Il était esclave, mais avant il avait été membre d'un peuple ancestrale et noble. Ils avaient été plusieurs à être capturer, et encore aujourd'hui, comme lui, d'autre devaient souffrir de cette condition. Les libérer ! Il lui fallait les libérer tous, il avait été gardien lui aussi dans des temps anciens. Gardien de la liberté de son peuple, gardien de leur survie, de leur grandeur... Voilà ce que signifierait vivre probablement !? Vivre pour ce qu'on juge juste et bon, libre de se soumettre ou pas a une doctrine, a un idéal.

Il s’inclina d'un coup, genoux au sol main et front également au sol. Nyx était bonne, une déesse aussi sage que juste. Il lui devait sa liberté et probablement la liberté futur de son peuple.
Ca, il ne pourrait pas l'oublier ! Jamais !

- Nyx... pourra me compter parmi ses adeptes ! Mais je m’emploierais à libérer les miens, si cela ne va pas à l'encontre de ses préceptes.

Il redressa la tête pour observa le gardien et la gargouille, mais resta à genoux.

- Et si tel est le cas... je me verrais contraint de libérer les miens avant d'accordé mon bras à votre cause. Comprenez que je ne peux oublier d'où je viens et le premier serment de gardien que j'ai fait il y a des siècles. J'espère que Nyx le comprendra...

7
Le ton changeait du tout au tout. Elle l'incitait, a grand coup de pied et d’insinuation, à sortir de leur relation Docteur - Patient. Le cadre changeait, son ton changeait et l'image que le mexicain avait en tête changea aussi. Ses jambes croisées n'étaient plus une posture professionnelle mais celle d'une femme qui sait comment aguicher un homme. Son petit ton sérieux et minaudé n'avait pas le charme d'une belle jeune femme de métier, mais la chaleur insoutenable d'un objet de convoitise. La belle en usait, la belle le tentait... en lui faisant cet aveux, un déclic c'était enclenché assez naturellement.
Il avait prit une pause décontracté, et heureusement, car le membre de l'ex taulard gonfla assez rapidement. Sur excité par une perspective encore à cheval entre rêve et réalité folle.
Moc l'observa de haut en bas, son regard le trahissait, s'affolant, comme un gréviste de la faim à qui on présentait tout un banquet de ce dont il rêvait. Et que le pauvre dans sa folie, ne savait pas par où commencé.

Elle était taquine, elle était joueuse... il aimait cela ! Bien plus à l'aise dans ce registre ou le gamin de rue qu'il était avait plus de carte en main. Avec cette petite tchatche de bad boys qui, si elle était bien dosé, pouvait faire des ravages.
Il avait rapidement fini en prison, mais dans ce milieu on était précoce niveau relation sexuelle. Surtout quand on comprenant rapidement qu’absolument tout pouvait s'acheter. Quoi qu'il en soit, il était là. Lui et son passé de criminel, lui et son passé d’abstinence, lui et son expérience un peu sauvage de la rue.

Ses yeux le trahissaient, mais son corps lui était un marbre, un bloc inébranlable. Sa posture était resté forte, bien campé dans son canapé, il recroisa les bras... conscient que petit à petit son excitation se verrait malgré la pose stratégique qu'il avait prit.
Un léger sourire glissa sur son visage, un visage qui en disait long. Le visage du loup qui voyait venir l'agneau pas si innocent que cela.

- Mexico, chiquita !

Et voilà, on va lâcher la sauce... voir en faire de trop. Il a envie d'elle, et comme un oiseau de parade il allait gonfler son torse et chantonné. Comme il l'avait apprit, sur les trottoirs de Mexico.

- Mais crois pas que c'était bien... c'est une poubelle géante ! Je suis Beaucoup mieux ici maintenant que j'y pense...

Il se penche vers elle, dévoilant l'ampleur de sa carrure. Ses larges avants bras repose sur ses cuisses écartés, voilant encore une peu son intimité bandé à l'extrême.

- Seul regret, la mauvaise bière ! Sans vouloir t'offenser hein... et puis le saké tiède, je suis pas trop fan. Tu t'es déjà fait un shot de Tequilla ?
J'ai pas encore trop eut l'occasion de sortir donc je sais pas trop... Mais dé que je sais, je te ferais goûté ça. Comme ça tu sauras vraiment d'où je viens...


Une grosse goute se profila sur le bout de son nez après avoir dévalé tout son front ! C'est que la température avait rapidement augmenté. Et puis les chemises beaucoup trop serré ce n'était pas l'idéal.

- Putain fait chaud... on pourra pas ouvrir la fenêtre ?

8
Un ordre, unique, simple et pourtant si complexe ! Un ordre pour en dissipé des millions d'autres. Un ordre pour le contraindre à ne plus jamais être esclave de ceux-ci. Un ordre de vie, d'espoir et de liberté.
Les forces s'opposèrent entre elle ! La malédiction ancestrale, la magie pur de Jahoza et la conscience du Djin s'ébranlèrent. Son Kala frémissait nerveusement tandis que l'eau se mit à bouillir. Celle-ci fuma avant d'éclabousser bruyamment... modifié ! Libre de ses mouvements, libre dans sa puissance... le corps de Jahoza se forma dans l'eau, sous son Kala étincelant d'un blanc éclatant. Des picotements engourdirent le bout de ses doigts. Ils se sentaient libérer d'une fatigue éternelle, ils se sentaient comme alléger du plus lourd des fardeaux.

Sa main s'extirpa de l'eau, il serra le poing ! Librement, en Djin souverain et conquérant.
Une renaissance... c'était ce qui s'approchait le plus de ce qu'éprouvait Jahoza en ce moment. L'ordre était simple, et seul le bon sens et la bonté d'une déesse fût capable, en des siècles et des siècles de servitude à prononcer se mot unique mais qui impliquait tant de chose. Tout paru plus simple, tout paru plus beau et plus radieux.
Alors que quelques heures plus tôt il s'extirpait de cette bassine d'une façon lente et amorphe, cette fois ci il put se permettre d'en jaillir violemment. Sa pose était gracieuse et fluide alors qu'il traversait les airs pour retomber sur le sol du temple. Il amorti sa chute en faisant une roulade, et termina son mouvement débout.
Sa main avait au même instant dégainé son katana et il porta une attaque horizontal, tranchant le vide. Ses jambes étaient puissantes, ses chevilles souples... Son poignet était ferme, son bras décidé.
Le cœur de Jahoza battait à une vitesse incroyable alors qu'il souriait sous son masque. Ses yeux d'or brillèrent d'une lueur chaude et vive. Il chercha du regard à capter se regard salvateur, chercher à remercier la déesse.

Avec une rapidité déconcertant il rengaina son sabre de façon traditionnel, comme après avoir vaincu un adversaire. Puis il s'inclina humblement et répliqua, la voix encore tremblante...

- Je... vivrai ! Merci !

Son corps était sous pression, comme un volcan trop longtemps bouchonné qui s'apprêtait à exploser. Il peina d'ailleurs à se calmer, un milliard de question lui venait en tête, et un milliard de désir se bousculait également dans son esprit fraichement empreint de liberté.

- Je... merci... Nyx est sage ! Loué soit sa grandeur... Que dois je faire à présent ?

Voilà que libre, la première question du Djin était de savoir ce qu'il fallait faire. Un vieux tique de sa vie passé... et une réel volonté d'être formé au culte de Nyx, sa libératrice.
Doucement, l'idée et la volonté de libérer les siens se forma... et ce grâce à cette intervention divine.

9
A cette instant précis elle venait d'ouvrir une nouvelle porte. Comme ses rares fois (ou tout du moins dans son cas) où ça mordait au bout du fil.
Il n'avait jamais été très doué pour la drague, évoluant des un milieu où il était parfois plus facile et plus rentable de recourir au service de professionnelle que de se mettre en quête d'une partenaire pour la nuit.
D'ailleurs, il avait entamé sa peine de prison assez jeune et une fois enfermé, c'est pas comme si il avait pu s’exercer. Et être entouré de violeur, de racaille ou de voyou ne l'avait pas aidé à amélioré son tact féminin. Heureusement, il avait pour lui d'être un homme assez intelligent, acceptant de se remettre en question et avec le recul nécessaire pour savoir que l'imagine qu'on lui avait donné des femmes étaient fausses.

Rapidement, il en avait voulu au violeur qui lui racontait qu'a la fin, leur victime ne se débattait plus parce qu'elle kiffait ça. Ce genre de discours avait trouvé un écho sinistre dans son cœur et il évolua à contre sens. Sans pour autant être un chevalier servant, il estimait la femme et le rapport qu'il entretenait avec elle.
Mais aujourd'hui, son esprit s'échauffait. La voilà devant lui, frétillante, les yeux brillants avec ce je ne sais quoi qui attirait son regard. Sur les traits fins de son visage, ses petites lèvres qui se mordillaient et son regard plein d'étincelles.

Voilà son esprit qui vagabondait, entrainant la jolie Psy du sofa à son bureau... le vidant du revers de l'avant bras avant de faire claquer son petit cul qu'il devinait bien ferme sous cette robe. Elle enlacerait ses bras autour de lui, lui rappelant à quel point il était beau, fort et musclé.

Puis, elle vient troublé ses divagations qui avait tôt fait de gorgé de sang certaine partie de son corps. Un début d'érection très malvenue dans un pantalon de costume excessivement serrer. Qu'elle douce horreur cette situation...

J'aime bien ! Qui ça... le personnage, le nom, la gueule de papier mâché ? Un mélange entre excitation et timidité l'attrapa. Son dos se mit à frémir, il n'osait y croire. Oh si l'occasion se présenterait il tenterait volontiers sa chance, mais sans croire à ce "j'aime bien"

- Ouais... Mexique ! J'ai fais beaucoup de vilaine chose la bas... et je sais pas trop comment j'ai atterri ici ! Surement toujours la même merde.

Il savait parfaitement comment il était arrivé ici, mais il fallait absolument pas gâcher ce bon moment. Aussi il décida d'embrayer. Passer peut être à une vitesse supérieur, pour se prendre le mur plus vite, ou la prendre tout court.

- C'est ça que je te trouve si belle ! Non pas que les femmes de se pays sont laide, mais pas à mon goût... ça doit être ma nostalgie du continent américain héhé. Ton père est de où ?

Il s'installa plus confortablement. Pour masqué la trahison dans son pantalon, mais aussi pour paraitre décontracté, faisant rouler ses muscles sous sa chemise. Impossible que ça marche, elle allait le prendre pour un animal sauvage tout juste familiarisé avec la civilisation. Comme une créature exotique elle devait être curieuse, rien de plus...

10
Cette posture assise lui tirait dans le bas du dos, alors que ses épaules semblaient sur le point de faire péter les coutures de son veston. Cela avait tendance à l'agacer... aussi, décida-t-il brusquement de se relever pour ôter le problème. Ne faisant preuve de douceur ou de précaution, laissant sa chemise blanche apparaître. Il se réinstalla, regardant sur sa droite un endroit adéquat pour son veston, tout en continuant de regarder la psy du coin de l’œil, un léger sourire apparaissait. Dans le milieu, on lui avait apprit : Le veston plié sur ta droite, avec ton flingue en dessous ! T'ira toujours plus vite qu'un holster. Un triste souvenir d'une vie en décalage avec celle que la psy lui renvoyait. Mais c'était tout ce qu'il avait... et si son veston aurait été autre part, cela l'aurait mit mal à l'aise. Là au moins, il rentrait dans un cadre à peu près normal.

Il se recentra vers Dylan, appuyant ses avant bras contre ses genoux. Son visage était un peu en dessous de celui de la psy ainsi posté, et il devait relever les yeux si il ne voulait pas tomber sur sa poitrine.
Il allait répondre à ses questions quand la psy croisa les jambes. Rehaussant l'espace d'une seconde sa robe, avant de laisser le bruit doux et appétissant de la peau nue et lisse qui se frotte mutuellement. Un frisson aurait fait claquer les vertèbres de sa colonne vertébrale si c'était possible, tant la décharge en sensation lui parlait.
Il était arrivé avec l'arrière pensée de tout les mecs qui rêvent d'une situation à la "Film porno" ou on se met à culbuter un peu tout le monde sans raison. Seulement là... ça commençait à se tourner autour un peu plus concrètement. Pire que tout, vu sa posture en contre bas de son visage, il ne pu que remarquer son petit pincement des lèvres. Laissant une trace blanche contrastant avec de pulpeuses lèvres de couleur vive. Il se mit à avoir envie de les mordiller pour la psy...

Mais il prenait du retard sur la conversation qui commençait à s’effilocher et à perdre de son sens... d'ailleurs il était plutôt pour qu'elle perdre son sens premier.

- Je... heum ouais ouais !

Éclaircissement de voix, le ton se durcit !

- Ouais mais bien sûr qu'on s'entendant bien. Elle... se tapait... sortait avec des dealeurs... pour avoir de la cam... et ça me plaisait pas trop mais bon. A part ça tout vas bien.

Il lui sourit par la suite, cherchant à rester plonger dans le regard de la psy. Mais le coin de ses yeux lorgnaient de temps à autre sur sa poitrine...

- Vous savez... c'est toujours dur quand un proche part en prison ! J'étais son grand frère quoi...

Et le sourire ne disparaissait plus ! Un peu comme si son corps parlait d'autre chose alors que le thème était un peu triste. Il frotta ses mains avec un peu trop de force, étirant sa peau sèche... Puis il passa une main dans sa barbe et frotta avec force son menton. Son esprit se mettaient clairement à divaguer, il se voyait déjà un peu trop loin dans la relation qu'il entretenait avec cette psy. C'était la sortie de prison essaya-t-il de se convaincre... voilà pourquoi il s'imaginait que... et que doucement, sans pouvoir y faire quoi que ce soit, des picotements horriblement bon se glissait dans le bas de son ventre.

Putain Moc déconne pas...

- Je peux toujours vous appelez Dylan ?

Oula... génial ! Gros sens de la réparti Moc...

11
Il était sûrement usé et sa technique de drague vraiment trop lourde était complètement à côté de la plaque. Mais une chose était sûre, il savait reconnaître le changement de comportement d’une personne … et sans savoir y mettre de mot, il constata avec un mélange d’excitation et de curiosité que Dylan n’était pas insensible à ce qu’il disait.
Peut être juste mal à l’aise, peut-être plus que ça… surement plus que ça ! Il fallait se faire un peu plaisir dans la vie, et l’égo de Moc ne s’en porterait que mieux.
Le voilà donc persuadé d’être un don juan charmeur….

Il l’observa plus attentivement. Pas de mari hein ? Elle était jeune… les enfants c’était normal, mais pas de gars pour remplir les devoirs conjugaux ?
Ou alors peut être que sa question ressortissant d’un passé qu’il n’avait pas vu évolué. Il était arrivé relativement jeune en prison et ses parents latinos ne concevaient rien d’autre que le mariage. Mais peut-être avait-elle juste un amant plein de fric et propre comme y faut.
L’image d’un apollon jeune, avec un costume sur mesure apparu dans l’esprit de Moc. Il la chassa aussitôt… elle avait dit pas de mari, point à la ligne. Il lui sourit donc, commença malgré lui à apprécier ce petit échange, et ce même si il ne l’avouerait jamais.

Le sofa, quelle bonne idée… il se releva, appuyant ses mains sur les accoudoirs du siège, faisant grincé son veston au niveau des épaules et du haut du dos.
Un jour cette merde de contrefaçon trop serré craquerait et il aurait l’air con, attendant, c’est tous ce qu’il pouvait espérer avoir.
Le mexicain se redressa donc, campé sur ses deux pieds, mesurant encore une fois leur différence de taille. Elle était toujours aussi petite que lorsqu’elle lui avait ouvert la porte. Sa petite robe bleu était toujours aussi mignonne et son petit regard minaudé avait pris un sens plus profonde. Une forme d’intérêt, dépassant le stade du fantasme crépita dans sa cage thoracique. S’écoulant lentement dans le bas de son ventre et irrigant une certaine partie qu’il n’utilisait qu’à grand mouvement de main. Il attendit, ne pouvant se permettre de ne pas la laisser passer devant…

Ses yeux analysèrent la forme de ses hanches, large comme il le fallait. Une vraie femme… aux formes délicieuses. Il ne put cependant apprécier son petit cul à sa juste valeur, la petite robe était légère et ses cuisses la faisaient tressauter, ne lui laissant qu’une vague idée de leur forme.
Le poids de son regard auraient déjà dû écraser la pauvre psy qui lui tournait heureusement le dos, il ne chercha donc pas une seule seconde à être discret. Raclant doucement le fond de sa gorge…
Il finit par s’installer sur le fauteuil et lui sur le sofa. Mais il ne s’y allongea pas, restant assit, coudes sur les genoux, à observer calmement Dylan.

- Mes vieux sont morts… et ma sœur, je préfèrerais ne pas savoir ! Vu la merde dans laquelle je l’ai laissé. Je n’ai pas eu une seule nouvelle de toute ma peine, et impossible de retrouver sa trace pour le moment.

Toute était faux et ce nouveau sujet était comme une douche froide, ramenant son esprit divaguant à la sombre réalité.
Il savait où se trouvait sa sœur, mais n’osait pas encore l’affronter. De peur de la trouver en couple avec un de ces dealeurs minables qu’il avait pu être un jour. Et encore, ça c’était dans le meilleur des cas… Honte, à cet instant, il avait réellement honte de lui. Mais ne laissa rien paraître, se contentant de sourire à sa psy.

- Sinon j’ai deux trois cousins… des oncles, enfin ce genre de truc ! Les grandes familles latines quoi… héhé vous voyez le genre ?

12
Le djin observait cette nouvelle créature débouler… ce temple n’était qu’une fanfare et à l’incohérence la plus totale. Il n’était pas certain de réellement comprendre toute l’étendue de la puissance avec laquelle il traitait.
Visiblement, à en croire ce nouveau démon, il en savait bien plus sur lui qu’il en était raisonnable, comprenant l’essence de ce qu’il était. En effet, son masque… son Kala, était la prison de son âme, de sa puissance et de sa liberté. Il ne pouvait s’en séparer sans être observé en lui, redevenant cette âme esclave dormante, attendant qu’un nouveau maître accomplisse le rituel pour lui soumettre un ordre. Ordre qu’il n’avait en aucun cas pu esquiver… et ce malgré ses nombreux essaie.

Il se redressa donc et quitta son siège, ennuyé de cet interrogatoire et de ne pas comprendre ! Avoir effleuré cette vérité le perturbait au plus au moins. Lui qui avait toujours couru après la liberté comme un chien surexcité, à présent qu’il entrevoyait la possibilité de l’avoir il ne savait pas comment réagir. S’il devait s’en réjouir ou s’en inquiéter.
Il se rapprocha donc du gardien et de la gargouille non loin de lui, mais sans aucune intention hostile. Sa démarche était certes un peu teintée de son impatience mais rien de plus. Ses yeux dorés se plongèrent dans ceux de son interlocuteur et il se plaça droit comme un « i » non loin de lui.

- Je suis un Djin ! Une créature depuis longtemps oublié et contraint à l’esclavage… mais on m’appelle Jahoza comme tu dois également le savoir ! Fier guerrier, qui a lutté et lutte toujours pour la liberté des miens…

Il toisa du regard l’être devant lui… probablement plus fort, sensiblement aussi rapide et agile que lui. Mais cela ne l’effrayait pas.

- Je suis actuellement, esclave de Suliman… et tant que personne n’aurait pris mon Kala pour accomplir le rituel qui m’invoque, je resterais son serviteur. Et ni toi ni moi n’y pouvons rien. Espérons que ta déesse est véritablement aussi puissante que son gardien le dit…

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Ses deux doigts continuaient de masser sensiblement sa tempe. Il cherchait à se calmer et à reprendre le dessus sur la conversation. Mais ce n'était visiblement pas aisé. Alors qu'il pensait gagner le set, l'observant étouffer à moitié alors qu'elle buvait une gorgé d'eau. Elle s'était trouvé une excuse pour toujours réorienté la conversation.
C'est vrai qu'en dehors du porno qu'il matait contre des clopes, ses contacts sociale avec la gente féminine avait été fort limité. G.I Boyz serait déjà en train de se faire attraper le gourdin avec une punch line pareil... mais il était conditionné par un scénario en carton lui, alors que Moc était dans la réalité, avec une personne doué d'un minimum de jugeote.
Et ce n'était pas ce pourquoi il était venu, même si l'idée ne lui déplaisait pas.
Son petit sourire, cet air très sérieux et ses petites lunettes qu'elle réajustait bien trop souvent. Elle se montra d'ailleurs pas totalement réfractaire à cette petite pointe de charme.

Cela l'amusa, il ne se retient pas de sourire et l'observa un long moment sans rien dire. La forme de ses paulettes lui donnait un petit air de félin et les traits très fin de son visage n'était pas sans lui plaire.
Il se massa avec plus d'insistance la tempe avant de se réinstaller dans son fauteuil, s'enfonçant dans son siège. Ses bras se recroisèrent, et il insista un peu plus sur ses biceps, les forçant légèrement.

- Mmmmh... je... euh quoi ? Le social ? Mouais... bof bof vous savez ! Ex-taulard ça fait peur... j'avais suivi un programme de réinsertion à la con en prison. Mais arrivé ici, personne à voulu de moi... je fais rien pour l'instant. Je traine juste avec les autres mexicains qui partent en camion pour faire les jardins...

Il ne pouvait s'empêcher de poser ses yeux sur le corps de Dylan, peinant à la regarder dans les yeux ! Insistant ? Pas tellement, mais galvanisé par le léger espoir que son charme opérait encore.
Se disant que si il pouvait entretenir un rapport plus taquin avec elle, les choses se passeraient mieux. Et elle serait probablement plus clémente dans son rapport final...

C'était ça aussi sortir de prison ! Un fourbe mélange entre son intérêt personnel et une timide sincérité quand à ce qu'on pouvait ressentir.
Un renard, dans la peau d'un homme brisé par l'enfer de la détention !

- Et vous... votre insertion dans la société ? Elle se passe bien ? Vous êtes marié, des enfants ?

Retourner ses questions l'amusait, et était un bon moyen d'obtenir une série d'information assez intéressante.

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Moc l'observa, amusé, intéressé. Il venait de toucher quelques choses... tuer des gens ça faisait toujours son effet. On pouvait pardonner a un braqueur, un voleur, peut être même un dealer. En ce disant qu'il était pauvre, misérable ou juste con. Mais les tueurs montaient un cran au dessus, ils étaient con et dangereux. Prenant soudainement une ampleur terrifiante, une aura inquiétante et lourde. Les mots de la psy était, calculé avec plus d'attention que nécessaire.
Avait elle peur ? Elle le ménageait ? Qu'elle connerie...

Ensuite, son calme revient, elle refusa poliment la perche qu'elle lui avait tendu. Un sujet plus simple qu'il lui avait proposé pour quelle ne se sente pas obligé d'enchaîner avec cette histoire de meurtre. Ça mettait bien souvent mal à l'aise.
Cependant, la petite femme avait plus de cran qu'il ne le pensait, elle ré-attaqua.

Pensez-vous que ce meurtre serait la cause des trafiques de drogues dans lesquelles vous étiez impliqués ?

Mais putain, elle était complètement naïve ou quoi ? Ses yeux se froncèrent et s'animèrent d'une soudaine rage... cette question, il s'était interdit d'y répondre depuis quinze ans, aussi un sentiment de profonde injustice le saisissait dé qu'on le lui rappelait. Surtout que la réponse était parfaitement claire : Bien sur que oui, c'en était la cause !

- Bien sûr que non... c'est l'alcool, je vous l'ai dis que je recommençais à boire. J'étais bourré, on m'a énervé et ça mal fini... une histoire de femme ! Voyez le genre...

Des flashs se heurtaient dans sa tête... une sulfureuse créature au dessus de lui, la crinière blond doré et et des lèvres rouges, rouge sanguin. Cette couleur l'obsède, prend le dessus et tâche à présent cette minable chambre d'hôtel où il c'était fait avoir lui et cette pauvre prostitué. Un piège, parfaitement, c'était un piège.
Comment expliquer qu'une armée de flic avait défoncé sa porte quelques heures à peine après sont réveil, alors qu'un cocktail surpuissant d'alcool et d'une drogue quelconque commençait seulement à se dissipé. Les éléments lui revenaient malgré lui en mémoire.

Il ouvrit ensuite les bras pour se masser la tempe. Toujours en observant Dylan, le regard relativement neutre et calme. Comme un joueur de poker, qui glisse l'air de rien ses doigts sur une tempe frémissante d'angoisse.

- Donc voilà, vous en savez assez je pense. Pour sûr que tremper avec ce genre d'histoires, ça vous conditionne à passer la limite plus vite. Donc la cause du meurtre, pas indirectement... mais sans ça, j'aurais peut être jamais été en prison. Sans le trafic je veux dire...

Il lui sourit d'avantage, un sourire un peu froid ! Entre celui qu'on se force à faire et celui qui indique qu'on veut jouer... esquiver le sérieux de la conversation. Exprimer qu'en fait, on s'en fou vraiment de ce qui ressortira de cet entretien.

- Voilà pourquoi je suis ici avec vous... et vous ? Vous avez fait quoi de mal pour mériter d'être ici avec moi ? Et moi encore j'ai de la chance, je dois être franchement moins comestible que vous !

"Ouch... bien envoyé vieux débris" pensa-t-il immédiatement.

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Imperceptible petite demoiselle... il en avait croisé des gens, il avait fréquemment dû apprendre très rapidement avec qui il avait affaire. Question de survit.
Les gens stables, avec du sang froid, les tueurs sans pitié, les petits branleurs et les chef. Tout ce petit monde avait son code, sa gestuelle, des signes qui ne trompaient pas. On les apprenaient ou on crevait. Et parfois crevé c'était joué la pute pour un groupe plus balèze que toi, tout ça parce que ce groupe, était moins méchant qu'un autre...

Il respira intensément, quel abrutis il était, bien sur qu'il ne parviendrait pas à la cerner. C'était une femme normale, dans une vie normale, loin de la folie générale qui saisissait les gens comme lui. Il se gratta le menton et l'observa calmement, elle prenait note, note de quoi ? "Sale gueule... ne sait pas tisser de relation social et montre une facette agressive de sa personnalité" ouais, logique !
Quinze putain d'année, enfermé alors qu'on se sait innocent. Pas de tout, mais d'une grosse partie, une affaire sombre... presque mélodramatique si il était de ceux qui se roule en boule pour pleurer sur leur sort.

Aussi, la question curieuse de la psy ne l'étonna pas, il fallait remettre les choses en place ! Elle avait peut être pas tout lu et tout les détails de l'affaire ne le concernait peut être pas.

- Mmh... des histoires classiques ! Tellement cliché que quand j'en parle on se croirait dans une sale film hollywoodien.

Il s'installa plus confortablement mais garda les bras croisés dans son bête costume contre fait un peu trop petit...

- Trafique de drogue... j'étais... une sorte d'homme de main en freelance... des dettes à payer, j'ai fais de mauvaises choses ! Et puis meurtre. Rien qui vous aidera à bien dormir.

Il soupira, tout ne c'était pas exactement passé comme ça ! Refusant de franchir certaine limite, on lui avait mit certain meurtre sur le dos. Le genre crapuleux... viol plus décapitation d'une fille qui l'avait accosté dans un bar. Ramené à l’hôtel alors qu'il était ivre. Une nuit torride avec un réveil aux enfers. Puis des flics partout.
Mais qui allait croire se pauvre Moc, rongé par l'alcool et dans le trafique de drogue jusqu'au cou. Et les gros bonnets pour qui il travaillait avait bien fait leur boulot... et dans tout ce bordel intégral, un flic lui avait refiler un petit mot doux de ses patrons "Si tu balances, en plus de finir comme pute, on crève ta sœur"
Il avait donc été emprisonner, à devoir fermer sa gueule alors qu'il savait être innocent.
Mais pas de tout bien entendu.

Il aurait aimé le dire, enfin l'avouer ! Expliquer qu'il avait pas tuer cette pute qu'on avait retrouver sans tête dans son lit. Mais sa sœur, toujours sa sœur... et ce crime organisé ! On savait quand on y entrait, on savait pas comment on en sortirait. Mort, ou terrer dans un trou à attendre la mort.
Il souriait cependant, il avait fait de son fardeau un quotidien, et cette psy allait au moins l'aider à rester dehors, loin de la prison.

- Ah ouais... du coup, je me suis remis à boire, pour compenser l'absence d'encadrement ! Et ça réveil des souvenirs... héhé c'est grave docteur ?

Il était bien décidé à faire tourner la discussion dans le sens qu'il voulait. Ne souhaitant pas être surpris par cette petite psy tout à fait angélique. C'est qu'on ne s'en méfierait pas.


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