Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Binôme de choc

Pages: [1] 2
1
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 12 avril 2014, 20:25:09 »
Nous on aime bien l'idée de Marcus.

12h12

...

Ouai ouai ouai... que dire, finalement ?

2
Bertrand rigole, intérieurement. Proposer sa main à la nana pur l'aider à monter ? Sébastien ? Sérieux ? Évidemment, il se fait rembarrer. Et puis il genre c'est rien, il remet sa main dans sa poche, l'air de s'en foutre. Quel acteur formidable.

"Bien sûr, pourquoi ?" demande le colosse avec l'air le plus candide qui soit. "Le moteur est en dessous, vous viendez ?"

De la main, il fait signe aux deux autres de le suivre et s'engouffre dans la cabine. De là, une petite trappe permet de se faufiler dans une minuscule salle des machines où il est impossible de se tenir debout. L'endroit serait vachement sombre si Bertrand ne s'était pas muni d'une lampe portative (à qui on ne peut pas attribuer le qualificatif "de poche", vu sa taille).

"On est un peu à l'étroit... tu devrais rester rester dehors, Seb !"


Je vous épargne les autocongratulations internes que se lance monsieur-muscle, se sentant soudain l'âme d'un Machiavel. Son frère-ennemi, à l'extérieur, s'y attendait un peu. Il croise les bras et se laisse tomber sur la chaise du pilote, avec une petite moue amusée.

"Allez, je vous laisse jouer aux taupes."

A l'intérieur, Bertrand pointe déjà le lieux du crime avec sa lampe. Il a desserrés les boulons qu'il s'était lui même chargé de remettre en place la dernière fois. Et puis peut-être deux trois autres, en plus. Il s'agit de rester crédible.

3
Merde, comment sait-elle ? S'il y quelque chose qui déstabilise notre séducteur, c'est bien les filles intelligentes. On peut jamais savoir comment ça va réagir, ces machines. Les cruches sont bien plus faciles à attraper, de son point de vue. On voit assez vite à quelle catégorie elles appartiennent, et en fonction de ça, on laisse tomber (y'a des poulettes qui ne se laisseront jamais convaincre, de toute manière), ou on applique un rythme et une méthode appropriés à la catégorie sus-nommée.

Et c'est ce qui fait toute la beauté de la drague : l'automatisation. Dire que certains mecs croient dur comme fer qu'il existe approximativement 2 milliards de femmes différentes sur cette planète. Sébastien sait, lui, qu'en France, il en existe une dizaine. Dix sortes, dont quatre seulement sont baisables. Quatre modèles de cibles potentielles, ce qui donne un algorithme de séduction à quatre variantes. C'est beau, quelque part. Le modèle mériterait d'être encore épuré un peu pour avoir l'élégance d'une formule mathématique, mais la moustache de Nietzsche ne s'est pas faite en un jour.

Bon, mais le problème, dans tout ça, c'est les cinglées. Pas les filles mal dans leur peau (qui ont leur propre catégorie), ou celles qui sont exubérantes pour se donner un genre. Nan celles qu'on peine à analyser. Celles dont on arrive pas à prévoir les réactions. Elles ne semblent correspondre vraiment à aucune des quatre catégories (et pourtant elles sont baisables). Quand on tombe sur ce genre de filles, c'est la fin de la tranquillité, on peut en être sûr. On se retrouve pris dans des joutes verbales incertaines, on essaie des trucs incohérents, on sait pas trop ce qu'on fait. Il faut improviser, l'issue est incertaine. Bertrand dit que CA, c'est de la séduction, c'est plus élevé que de la drague à la chaîne sur des nanas interchangeables. Ce à quoi le blond réplique que non, c'est juste la preuve que le modèle n'est pas assez affiné.

Bref, la petite Aya, elle fait chier. Elle ne régit pas comme une fille normale.

"Je marque des points ?" lance-t-il, accompagnant la question d'un sourire indispensable.

Il se détourne et amorce tranquillement la marche en direction du bateau, les mains dans les poches, la demoiselle à son côté. Quelques secondes de silence lui suffisent à se reprendre. Il ne fat aps prendre le problème de travers. Elle est intelligente, certes, mais sa dernière parole suffit à la catégoriser. De toute évidence, Aya appartient au type 4 : les sacro-saintes dévergondées. Les plus savoureuses. "Grils just wanna have fun". Elle est un peu bizarre, et fichtrement perspicace, mais au final, tout ce qu'elle veut, c'est s'amuser. Il est con de s'être laissé déstabiliser par le franc-parler de cette gamine. C'est une joueuse effrontée, tout simplement.

"C'est vrai... ça sera vite réglé, en plus... si tu veux rendre la chose moins ennuyeuse, tu peux t'amuser à lui diagnostiquer n'importe quoi, à son moteur [ndlr : Sébastien est un enculé]. Ah bah tiens, on y est !"

Le matelot, sur son bateau, leur fait signe. En vrai, il doit être vénère d'avoir attendu, mais là il n'en montre rien. Il les attends, appuyé sur la rambarde du pont. Putain, il a trop de classe. Le blondinet zyeute les deux bras aux muscles saillants qui reposent nonchalamment sur la barrière en fer, non sans une certaine jalousie. Si il avait été une femme, il aurait choisit Bertrand.

"Vous avez aussi changé les roues de la voiture ou quoi ?" qu'il balance l'air de rien.

Sébastien se contente de se marrer, sans répondre, et traverse d'une large enjambée l'espace qui sépare le quai du pont. Il se retourne et tend la main à la mécano, histoire de l'aider si besoin est, parce qu'elle est plus petite que lui, et il ne voudrait pas qu'elle tombe. Galanterie oblige. (Bon d'accord, personne n'y croit. Évidemment qu'il veut juste établir un contact physique, et que tous les prétextes sont bons).


4
"Oui."

Réponse suivie d'un sourire, comme il se doit. Ça n'est pas la première fois qu'une fille l'accuse frontalement d'être un dragueur. Dans ces cas là, la réponse est toujours à peu près la même.

"Enfin, moi je le suis. Bertrand... je sais pas, tu lui demanderas, si tu veux."

Ne jamais perdre son sourire, c'est la règle. Ne jamais avoir l'air coupable, toujours avoir l'air assuré. Ne jamais s'excuser de rien. Non seulement, c'est ce qui marche le mieux quand il s'agit de faire ouvrir les cuisses à une donzelle, mais en plus on y prend goût. Quoi de meilleur que de dépasser les bornes ? Chaque fois qu'il brise une règle de savoir-vivre, une de ces règles jamais explicitement formulées mais respectées quasi-unanimement par le commun de mortels, il jouit un peu, intérieurement, il se sent puissant. Sébastien vous pisse tous à la raie, mais avec le sourire, sachez le.

"D'ailleurs, je ne suis pas dragueur en semaine, en principe. Mais pour toi j'ai décidé de faire une exception, parce que je fantasme grave sur les tenues de mécano."

Il lance un petit regard intéressé, d'une demie seconde, aux vêtements de son interlocutrice, pour appuyer ses dires, accompagnant le tout d'une moue ironique. Comme à chaque fois qu'il est obligé de se déclarer explicitement comme prétendant à la dame qu'il convoite, une petite pointe de nervosité vient le chatouiller. il se sent sur le point de flancher, de montrer des signes de timidité, de doute, que sais-je encore ? Il met ses mains dans les poches et décrit calmement un cercle avec sa tête, comme s'il s'étirait les cervicales, le temps de se reprendre.

"Bon, en tout cas... on devrait peut-être y aller. Parce qu'en vilain dragueur que je suis, j'ai voulu profiter du côté romantique du coin pour te séduire... mais il va finir par s'impatienter, notre ami le marin !"

5
C'est bien engagé, en fin de compte. Elle le cherche, la petite. Le gaillard lui sourit en coin. Et quand elle s'approche, il ne bouge pas d'un pouce ; reculer, et puis quoi encore ? C'est elle qui vient le provoquer, il ne va pas se mettre à fuir. Si elle aime la proximité, il va lui en donner.

"Pourquoi, je t'ennuie ? Il ne devrait pas prendre trop longtemps... Ah, et tu peux me tutoyer. Maintenant que j'ai commencé à être familier, le mal est fait..."

Il pose ses deux mains sur ses épaules et la repousse doucement à une distance un peu plus conventionnelle, sans oublier de la dévisager d'un air calme et amusé.

"... et puis, à deux centimètres de mon menton, ça n'est plus la peine de prendre de gants, je t'assure."

Il la relâche et laisse ses mains retomber. Tel un gentleman, il garde son regard bien droit, sur le visage de la jeune fille. Pas question de baisser encore les yeux, sinon il ne va plus pouvoir redresser... Et puis finalement, comme il trouve trop con de l'avoir éloignée alors qu'elle était venue d'elle-même si proche de lui, il avance un peu à son tour, d'une manière à peine perceptible, tandis qu'il reprend la parole :

"Je m'appelle Sébastien. Et tant qu'on y est, puisque Bertrand ne va pas tarder, si jamais tu as quelque chose à faire avant qu'on soit en sa présence... profites en."

Cette conversation n'a aucun sens, se fait-il la remarque à lui-même. C'est eux qui sont censés aller au bateau, ils devaient d'ailleurs déjà être en route, selon le plan initial. Mais bon, vu comme la situation évolue, il préfère pousser l'avantage, ce fourbe de blondinet.

6
N...g..aah...ff..ff ..;

gn h..d....g..aah.. ..; gn h..d...

B..g...ghââââ... *°;,,#◘♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥


...

Oui oui, Sébastien, c'est dur, je sais. Mais reste concentré. Je sais bien, c'est de sa faute, elle t'allume, là... mais FOCUS bordel. C'est pas encore gagné. Mais tu peux y arriver. Si elle joue à ça, c'est qu'il y a moyen d'en tirer quelque chose.

Hm ? Quoi ? Pardon, je conseillais mon champion. Tais toi, lecteur imaginaire, et laisse moi faire ! Il est un peu dans les nuages en ce moment le pauvre, il vient de regarder le corps d'Aya une seconde de trop. Elle est bien roulée quand même, pour sa défense. Mais il récupère vite, c'est un dur. Regardez, il cligne des yeux. Brave garçon. Aller Seb, attaque !

" Ah ouai... c'est un chouette cadeau, haha ! Moi j'ai eu un ordinateur portable pour ma majorité... remarque, c'est moins volumineux, mais c'était aussi un coup de pouce pour ma future carrière, vu que maintenant je suis chercheur en informatique."


Il agite la main, comme s'il voulait passer vite sur le sujet. Genre, parler de lui ça l'intéresserait pas trop. Alors que bon, quand même, il l'a un peu fait exprès, le bougre, de placer son statut professionnel qui claque dans la conversation. C'est pas ce que t'as fait de plus imaginatif, pour draguer, hein blondinet ? Mais dis donc, vu qu'elle est en train d'agiter ses nichons devant toi, tu penses pas qu'il serait plus judicieux de passer à une conversation plus frivole ? Parce que que c'est bien de se faire briller comme la lune en hiver, mais elle va se faire chier la petite... ça se voit qu'elle a envie de se dévergonder, bon sang ! Donnes lui envie de batifoler ! Génères du fun ! Sois léger, joueur, sensuel !...

"En tout cas, c'est cool de croiser une personne qui se passionne pour ce qu'elle fait... je veux dire, c'est dommage tous ces gens qui se lèvent le matin pour aller faire un boulot qu'ils détestent."

... qu'est-ce que tu ne comprends pas dans le mot "léger" ?...

"En tout cas, j'espère que t'es aussi passionnée dans tous les aspects de ta vie..."

Oui mais nan, là t'abuses, c'est p't'être une peu... oh. C'est une demi molle que je vois là, à travers mes lunettes d'omniscience narrative ? Arh. DURE la vie (haha elle était facile).

Bon.

Je te pardonne Sébastien. Tu as fait ce que tu as pu.


7
( Ndlr : Ce message contient un passage qui joue sur le vouvoiement/tutoiement. Donc on va faire comme si ça correspondait aux marques de respect en japonais, que votre serviteur ne connais pas bien, et puis qu'on utilise pas depuis le début. )

" Okay, on va attendre un peu alors, c'est ça ? "

Ça n'est pas l'idée que Sébastien avait en tête à vrai dire. Il pensait qu'ils se mettraient directement à marcher vers le bateau... mais après tout un brin de causette sur place était toujours une avance bonne à prendre sur son rival.

"Oh, on a un peu de temps, oui, c'est pas comme si Bertrand était un rapide."

Il achève sa phrase d'un petit rire léger. Bon, reste à improviser une conversation. Heureusement, elle semble d'humeur à bavarder et elle fait preuve d'un minimum de curiosité. Il répond de l'air détaché de celui qui ne tire aucune fierté mal placée de son statut social ( alors qu'en fait si ) :

"Ouai, en fait je suis français, et Bertrand aussi. Je suis venu au japon parce qu'une équipe de chercheurs basée à Seikusu me voulait avec eux... "
parce que je suis extrêmement doué..."parce que le sujet de ma thèse, en France, était compatible avec le domaine dans lequel ils travaillent. Je suis chercheur dans l'informatique, en fait. "

Et vlan. Chercheur en informatique, pour une passionnée de mécanique, ça devrait le faire, niveau prestige. Et Français en plus. Reste plus qu'à espérer qu'elle soit imprégnée du cliché du french lover. En tout cas, notre dragueur préféré ne s'arrête pas à ces spéculations en espérant qu'elles lui fassent tomber sa proie dans les bras. Il enchaine directement, comme si de rien n'était, sur le sujet qui intéresse toutes les femmes : elles-même.

" Moi ce que je me demandais depuis tout à l'heure, c'est comment tu... euh vous... haha bref. C'est rare de voir une femme s'intéresser autant à la mécanique. Et encore plus d'avoir son propre atelier aussi jeune. "


Il s'efforce de ne pas baisser les yeux vers le ventre de la femelle. Et c'est dur, vraiment. Mais il ne veut pas trop laisser transparaitre son intérêt. Pour l'instant. Il s'autorise néanmoins à lui lâcher un sourire, maintenant. Pas un large sourire franc et prédateur à la Bertrand, un simple petit sourire de bonne humeur.

8
Bertrand et Sébastien, simultanément, lèvent le pouce d'un air enjoué pour lancer la même réplique :

"Ça marche !"

A croire qu'ils commencent à déteindre l'un sur l'autre... après avoir fait la même moue agacée, ils se penchent simultanément sur le moteur pour le soulever et l'amener à la voiture de Bertrand : chargeage de coffre, Bertrand au volant, Sébastien sur le siège passager, contact, manœuvre, attente de la demoiselle dans sa camionnette. Et c'est parti pour faire le trajet inverse jusqu'au port de Seikusu.

Une petite engueulade dans la voiture pour savoir qui va aller saboter le navire et qui va rester avec la minette en attendant : au final, le blond sort de sa manche un gage non écopé par le brun, infligé lors d'une partie de Soul Calibur, et la brute doit plier. Et voilà comment une mauvaise connaissance des enchainements de Voldo peut, de fil en aiguille, vous faire échouer dans vos tentatives de séduction. Travaillez vos combos. Et revenons-en à nos moutons.

Le parking du port est par chance relativement vide, et le duo trouve vite deux places libres où leur voiture et la camionnette peuvent se garer côte à côte. Bertrand sort directement et s'élance en trottinant dans la direction de son bateau. Victorieux, le truand adresse quant à lui un léger sourire à la mécanicienne qui vient de quitter son véhicule :

"Il est parti ôter la bâche du bateau... vous voulez que je vous aide à porter votre matos ?"


Il a les cartes en mains désormais, et ce pour quelques minutes. Le soleil brille, sans être assommant, et le vent marin vient rafraichir les marcheurs. Tout ça est très bon. Le climat printanier, rien de mieux pour mettre les donzelles dans de bonnes dispositions. La conversation n'a pas encore débutée que notre (anti)héros se sent déjà sur la bonne pente.

9
Pas de réaction. Chiotte. Bertrand est vraiment deg... c'est mal barré. D'habitude, on lui rend quand même ses sourires, au moins par politesse. Là, il a l'impression qu'elle l'ignore volontairement. Elle pourrait lui faire un doigt d'honneur qu'il ne serait pas plus choqué. Bon.

Sébastien quand à lui est plutôt content : pour l'instant son concurrent se vautre et lui sert à la fois de bouclier et de cobaye. Bien bien bien...

"En fait"
commence Bertrand, "les symptômes sont pas vraiment alarmants. Le bateau fonctionne comme il faut... seulement il fait un bruit vraiment inquiétant. Quand on est dans la cabine, ça résonne à mort... on a été voir ce qui clochait mais on a pas trouvé. C'est p't'être mieux, vu comment j'ai arrangé le moteur hors-bord..."

Il ponctue sa phrase d'un rire d'auto-dérision, adressant un regard amusé à son interlocutrice. Il la déridera, ça n'est qu'une question de temps, bordel.

"Hm, si vous avez du temps, pourquoi pas... on peut vous amener au port en voiture et vous redéposer ici, si besoin est. Et vous nous dites ce que vous en pensez. Ça vous va ?"


Tout en parlant, il fait déjà tournoyer ses clef de voiture autour de son index. Sébastien, lui, a calculé rapidement comment allaient se dérouler les opérations : par politesse, la demoiselle monterait devant. Lui se retrouverait derrière, isolé ; pas très bon. Bertrand, lui, pourrait discuter plus aisément. Enfin, pour ce qu'il arrive à obtenir de sa cible, pour l'instant... ensuite il faudrait saboter le navire. Trouver une excuse pour que Bertrand prenne de l'avance et desserre le boulon. En tout cas, Sébastien et la mécano seraient seuls pendant ce temps là. Très très bien... le blond sort les mains de ses poches ; il allait falloir redéplacer le moteur.

10
Prélude / Re : Kendra Parks, Femme de tous les temps
« le: mercredi 25 septembre 2013, 15:37:31 »
Intéressant. L'idée de mettre des résumés, j’entends.

( Welcome biatch ! )

11
"Très pro, la demoiselle. Elle ne prête attention ni à la petite provocation, ni au sourire de Bertrand. Il doit être un peu deg", se dit Sébastien en se grattant le menton pensivement. Il la regarde s'affairer avec ses outils. C'est fascinant de voir comment les abdominaux de la travailleuse apparaissent par moment, alors qu'elle se déplace ou se penche sur le moteur et fait sauter des boulons. De quelle manière son ventre lisse chance subtilement de courbure à chaque mouvement. Coup d’œil à son acolyte : lui aussi à remis les mains dans ses poches, un peu dépité de n'avoir eu aucune réaction de la part de la jeune fille. "Peut être qu'elle est lesbienne ?" se dit le colosse, "après tout elle est mécano..." . Allez Bertrand, on t'a connu plus combatif ! Persévère, le narrateur te l'ordonne !

Ni l'un ni l'autre ne décroche un mot pendant que la jeune fille trifouille les rouages de l'engin, et c'est peu être judicieux : elle a l'air concentrée, jouer au boulet en racontant des âneries pendant qu'elle bosse n'est peut être pas le meilleur moyen de s'attirer ses faveurs. Profitant qu'elle a le nez dans sa besogne, les deux gaillards échangent une suite de regards et de mimiques furtives, dont je me propose de vous faire le résumé de la traduction ( ou la traduction du résumé ) :

" Alors Beber, t'attaques ?
- Ouai.
- Ok, moi aussi !
- Quoi ?! Putain !
- Elle est trop... WOW !
- Je sais, connard ! "


Conclusion : c'est la guerre. Ou plutôt la course. Une course sans règle précise, où les deux participants peuvent se saboter l'un l'autre. La guerre quoi. Les deux mâles cogitent d'autant plus fortement maintenant que les hostilités sont déclarées.

Finalement la mécanicienne achève son ouvrage et lance la machine : le moteur vrombit et l'hélice se met à tourner, fringante comme au premier jour. Eh ben... dire que Bertrand avait passé des heures à bidouiller... Le blond se fend d'un sourire amical :

"Wow, je pensais pas que ça serait si rapide... c'est à vous tout ça ?"


Tout en parlant, il désigne l'endroit du nez, balayant la pièce et ses outils. Au pire, sous entendre qu'elle semble avoir la carrure pour être propriétaire de son propre garage ne devrait pas la vexer, même s'il se trompe...

"Vous sauriez jeter un œil à un bateau de plus grande ampleur ? Parce que, Bertrand, le moteur de ton rafiot fait vraiment des sons bizarres..."


Bertrand se tourne vers son concurrent, haussant un sourcil. C'est vrai, le moteur faisait un bruit étrange à une époque, mais le problème est réglé depuis un moment. Il s'agissait simplement d'un boulon mal vissé qui laissait vibrer... deux bidules en fer l'un contre l'autre. Toujours est-il que si Sébastien en parle, ça ne doit pas être innocent... l'enflure, il a l'intention de saboter lui même le navire ! Mais après tout, le prétexte est bien trouvé. Autant aller dans son sens, ils ne vont de toute façon pas se chamailler devant leur cible...

Concluant tacitement un pacte germano-soviétique avec son adversaire, Bertrand sort son porte-feuilles d'où il tire approximativement la somme demandée.

"Ouai, c'est pas faux que le bruit est pas normal... quoi qu'il en soit, je vous paie déjà pour ça ! Merci, je pensais pas que ça serait réglé aussi vite."


Il lui adresse encore un sourire en lui tendant son dû, espérant cette fois une réaction plus chaleureuse. Un éternel optimiste, le Bertrand.

12
Le duo écarquille les yeux avec une coordination parfaite. Panique dans leurs têtes. C'est une nana qui vient de débouler... et quelle nana ! Sous la combinaison déformée par les mouvements de la mécano, on devine la forme de jambes et de hanches parfaitement balancées. Son habit de travail est ouvert, laissant apparaitre un ventre nu et une poitrine rebondie, à peine couverte par un débardeur qu'on pourrait qualifier de minimaliste. Putain c'est une blague ? Ni l'un ni l'autre n'a la moindre idée de la raison pour laquelle elle laisse son nombril à l'air libre mais, dans ce contexte, c'est diablement sensuel et inattendu. Sur le visage de la jeune fille - quelle âge a-t-elle ? Elle est majeure au moins ? Par pitié faites qu'elle soit majeure ! - aucune trace de gêne. Elle a même un air sérieux et professionnel qui les ramène à la réalité. Surtout Bertrand, qui doit exposer son problème à la gamine.

Son entrainement intensif à la drague décomplexée lui permet de ne pas perdre son aplomb. Il lui sourit ( une sorte de réflexe, lorsqu'il croise le regard d'une femme qui lui plait ) puis désigne la bête au sol d'une main nonchalante.

"Bonjour ! Ben disons que... mon moteur hors-bord est tombé en panne pour une raison inconnue, et j'ai donc ouvert le bidule pour voir ce qui déconnais. J'y connais pas grand chose donc au final j'ai tout démonté mais j'ai rien trouvé, et... y'a trois bidules là", explique-t-il en plongeant la main dans sa poche pour exhiber les trophées dans sa paume, "j'ai aucune idée de où ils allaient."

Son japonais est encore approximatif, et son accent français est clairement identifiable. Dans un coin de sa tête, il remercie l'inventeur du mot "bidule" qui lui a sauvé la mise à plusieurs reprises depuis leur arrivée à Seikusu.

Le blond, lui, se contente d'essayer de ne pas rire, un rictus amusé sur les lèvres. Le culot de son pote a quelque chose d'assez fou. Les cons ça ose tout comme on dit... et même si Bertrand n'est pas con, Sébastien trouve qu'il en a parfaitement l'air. Pour l'instant il ne dit rien, et se contente de faire le point dans sa tête : ils viennent de tomber sur une fille, alors qu'ils s'attendaient plutôt à un vieux moustachu... ce qui l'étonne surtout, c'est l'âge de la demoiselle. Elle est un peu jeune pour être propriétaire d'un endroit pareil. Peut-être est-elle apprentie ou stagiaire, mais elle a l'air drôlement assuré... dans tous les cas, impossible de la cerner au premier coup d’œil. Il ne doute pas que monsieur muscles, lui, est déjà sous le charme et qu'il va partir à l'attaque à sa manière. Autant lui laisser tâter un peu le terrain avant de parler.

Pour ce qui est d'attirer cette demoiselle dans ses filets, il a peu d'espoir. Elle est en train de bosser, et ils sont sûrement déjà en train de passer pour deux glands. Mais qui ne tente rien n'a rien.

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Les alentours de la ville / La bonnasse, la brute et le truard [ Aya Chitsuki ]
« le: dimanche 01 septembre 2013, 21:59:27 »
En entrant dans l'atelier, c'est le choc : les deux potes se croiraient tombés par erreur dans un film de science fiction. Un film projeté en 3D sur 360 degrés. Avec des bruits et des odeurs en prime. Une machine qui crachote, une qui ronronne, une qui bourdonne, une autre qui laisse échapper une fumée blanche à l'aspect peu rassurant. A défaut de se sentir dans un endroit propre et accueillant, on peut au moins se dire qu'on aura affaire à un vrai mécano. Un fou du boulon qui touche à tout et qui répare n'importe quoi. Donc un moteur de hors-bord, ça devrait pas poser de problème au bonhomme - même un moteur en panne qu'on aurait intégralement démonté puis remonté à l'arrache.

Enfin, c'est ce que les deux potes pensent chacun de leur côté, alors qu'ils déposent le moteur en question sur le sol en regardant autour d'eux. C'est le pied cet endroit. Pour Sébastien, c'est l'imaginaire qui s'incruste dans le réel, c'est du folklore SF, de la poésie pour les sens. Pour Bertrand c'est pareil, mais il ne saurait l'exprimer dans un langage aussi fleuri. Dire qu'ils sont venus ici par hasard, parce que c'est l'endroit le plus proche dans lequel ils pensaient pouvoir faire réparer un propulseur de bateau...

En passant, vous savez pourquoi certains plombiers préfèrent les clientes aux clients ( un indice : ça n'a rien à voir avec les mauvais scénarios de porno ) ? C'est parce que les hommes se sentent obligés de bidouiller des trucs par eux même avant de s'avouer vaincus, et lorsqu'ils se décident, la queue entre les jambes, à enfin appeler un professionnel, bien souvent ils n'ont fait qu'empirer la situation. Et bien sûr, comme Bertrand est plus "mâle" que n'importe qui... lorsque son moteur est tombé en panne, il a décidé qu'il allait essayer de le réparer seul. Pour sa défense, s'il n'a pas réussi à localiser la raison de la panne lors de la dissection, la reconstruction de l'engin fut presque un sans-faute. Le "presque" consistant en trois pièces, actuellement au fond de sa poche, alors qu'elles auraient du se trouver quelque part dans la machine.

Sébastien, lui, est là jute pour aider à porter le défunt moteur, et pour se marrer un coup quand Bertrand exposera son problème. Pour l'occasion il s'est habillé de la même manière que son pote ; jean, t-shirt noir. Un combo simple et qui le met pas exceptionnellement en valeur. De toute manière c'est pas comme s'il avait l'intention de draguer un garagiste. Aujourd'hui c'est détente et rigolade.

Enfin, tout ça c'est bien beau, mais y'aurait pas un mécano pour les aider par hasard ? Bertrand, de sa douce voix de ténor nourri à la bière, se décide à appeler le premier :

"EH Y'A QUELQU'UN ?!"

14
Salut, j'veux RP ( ça c'est de l'esprit de synthèse hein ? ).

Je vous propose donc les deux gaillards là : Bertrand et Sébastien, ensemble ou séparément, pour jouer.

Type de RP : On peut faire un peu de tout, du moment que la trame de base est marrante. Le but sera en tout cas pas de faire du hentai à tout prix ( mais comme ces deux là cherchent sans arrêt à niquer ben on sait jamais ).

Qualité de post : Peu importe, soyez pas timide. Juste un(e?) orthographe qui pique pas trop les yeux et des réponses d'une relative régularité ( personnellement je répondrais surement dans les deux ou trois jours, ou dans la seconde si j'ai la pêche, mais vous êtes pas obligés d'être aussi rapide. Avoir en moyenne une réponse par semaine peut m'aller aussi ).

Trame : Faut voir au cas par cas, en fonction de votre personnage et des idées qui vous traversent a tête, mais si je peux vous donner des pistes... :
- Sébastien et Bertrand se baladent beaucoup dans divers endroits dans le but de pécho diverses nanas.
- Sébastien est du genre à réagir assez vite et à se lancer dans des débats passionnés, voir des bagarres non moins passionnées
- Toute femme est une proie potentielle
- Bertrand a un putain de voilier. Aiiight !

15
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 22 août 2013, 02:39:45 »
C'est une bonne chose que le cercle vicieux de la haine s'arrête.

Peace les enfants.

( En vrai on vient juste pour dire qu'on a la classe avec notre nouvelle signature qui transpire le bon goût )

12h12

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