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« le: mardi 17 avril 2012, 17:41:49 »
Le Japon voilà bien un pays dans lequel Arkady n’aurait jamais pensé remettre les pieds. La dernière fois qu’il s’y était trouvé, il avait affronté un ancien ennemi et avait œuvré pour une organisation criminelle qui désirait l’élimination de ce dernier. Mauvais souvenir, que celui-ci, non seulement il n’était pas parvenu à éliminer cet ennemi, un mutant répondant au nom de Wolverine, mais une fois de plus ce dernier l’avait presque humilié.
Mais cette histoire remontait à loin et depuis Arkady avait changé de vie. Disons qu’il n’était plus un mercenaire, un tueur, il était devenu son propre patron et celui d’autres. Pour en arriver à ce stade, Arkady avait connu plusieurs échecs et fait quelques séjours dans divers prisons. Mais toutes ces expériences lui avaient permis d’acquérir les connaissances nécessaires à son nouveau statut, celui de chef d’une organisation criminelle. Bien sur cette dernière, n’avait pas la grandeur de celles pour lesquelles il avait travaillé, mais elle lui permettait d’avoir une vie plus que tranquille. Ceci combiné au fait qu’il était parvenu à maitriser son pouvoir, Arkady pouvait profiter de sa nouvelle vie.
Mais pourquoi le Japon, il aurait pensé réussir dans sa chère patrie, la Russie, mais le destin ou une volonté divine en avait voulu autrement et c’était au Japon qu’il avait pu commencer cette nouvelle vie.
Il cachait ses occupations criminelles derrière la façade d’une société tout à fait légale et rentable. Mais ce qui enrichissait Arkady était le trafic d’armes et de drogues, voir le trafic d’humains. Mais cette dernière activité ne représentait qu’une infime part des bénéfices qu’il faisait. Grace à ces derniers Arkady avait pu s’acheter un appartement luxueux et majestueux. Ce dernier était un immense loft de près de 250 mètres carrés. Il était composé d’un immense salon d’où on pouvait voir la ville au travers une baie vitrée prenant tout le mur. Celle-ci pouvait s’ouvrir et permettre l’accès à un balcon sur lequel une piscine avait été aménagée.
Le salon était la pièce centrale de cet appartement et avait été décoré avec gout et on y trouvait tout le confort que les technologies de pointes pouvaient offrir. Outre la porte d’entrée on pouvait compter d’eux autres passages et un escalier aux marches transparentes conduisant à l’étage. Les deux passages conduisaient, l’un vers la cuisine et la salle à manger, quand à l’autre il débouchait sur un couloir. Ce dernier permettait de rejoindre un salon-bibliothèque et une chambre d’ami.
Il fallait prendre le magnifique escalier afin d’atteindre la partie que se réservait le maitre des lieux. A l’étage se trouvait non seulement la chambre d’Arkady, mais aussi son bureau d’où il traitait certaines de ses affaires et dans lequel se trouvaient un coffre-fort mêlant habilement des sécurités électroniques de pointe et la robustesse des premiers coffres forts. Pour accéder à ce bureau il fallait traverser la chambre d’Arkady ou passer par la verrière qui servait de toit pour ces deux pièces. On trouvait aussi à l’étage, une salle de gym et un petit salon privatif.
Arkady avait fait installer un système de sécurité des plus perfectionné avec détecteurs de pressions, détecteurs de mouvements indépendant dans chaque pièce, détecteurs thermiques et enfin un faisceau de lasers. Si certains système de surveillances étaient visibles, d’autres l’étaient moins et certains avaient été camouflés dans la décoration pour les rendre non repérables. Ce système n’était en rien relié à un quelconque service de sécurité, mais au téléphone portable du mutant. Si quelqu’un pénétrait dans l’appartement alors que le système était activé, Arkady en était instantanément informé.
Ce soit là Arkady s’était rendu à un spectacle, mais ne le trouvant pas à son gout avait décidé de rentrer chez lui plus tôt que prévu. La jeune femme qui l’accompagnait n’avait en rien amélioré la qualité de cette soirée et Arkady l’avait congédiait avant de rentrer chez lui. Il aurait bien aimé la baiser, mais ses jacasseries incessantes avaient eu raison de sa libido. Ce ne fut qu’en arrivant devant la porte de son appartement que son téléphone l’informa qu’il avait un visiteur non prévu. Ce dernier était doué, vu qu’il était parvenu à neutraliser la plupart des systèmes, même ceux camouflés. Mais c’était la neutralisation de ces derniers qui allait le perdre.
Arkady sentit une colère noire et froide grandir en lui et un sourire des plus mauvais apparut alors sur son visage. Cette soirée avait été des plus frustrantes, mais il allait pouvoir s’amuser tout compte fait. Il ouvrit délicatement la porte d’entrée, qui obtempéra sans bruit. Alors qu’il pénétrait dans le salon, il libéra ses tentacules, prêt à attraper celui qui avait osé violer sa demeure. La pièce n’était éclairée que par l’astre lunaire n’offrant pas à Arkady une vision des plus claires. Mais la luminosité ambiante lui permit d’apercevoir la silhouette de celle qui avait pénétré dans son domaine. Cette vision réveilla la libido endormit du russe, qui fit claquer tel un fouet l’une de ses tentacules, après tout un peu de violence en entrée permettrait de savourer le plat de résistance et de se mettre en appétit.