Place publique / Re : N'oublie pas ton caddie ! [PV Zord]
« le: dimanche 16 mars 2014, 21:02:08 »_Dis-moi, Zord... ma voix tressautait ridiculement à cause de la démarche lourde de mon propriétaire qui ne prenait pas vraiment la peine de faire attention à moi, comment pourrais-je bien dire à Ryûk que mes... « grosses couilles velues » vont glisser dans sa gorge jusqu'à ses poumons quand, justement, je n'ai pas de couilles ? Et puis, je ne vois pas bien ce que l'histoire du dard vient faire là, mon Sauveur, après tout, j'ai beau avoir une taille fine, je n'en suis pas pour autant une guêpe ou une abeille. D'ailleurs il y a une polémique visant à départager ces insectes pourvus de dards comme étant des femelles et ceux, sans, comme étant des mâles ; mais enfin ce serait grotesque, non ? Puisque l'un ou l'autre en aurait de toutes façons besoin pour se défendre...
Enfin quoi qu'il en soit, je ne peux pas non plus dire à Ryûk « Lécheur de cul » - ce qui, au demeurant, n'est tout de même guère aimable – puisque je n'ai, encore une fois, aucune preuve du fait qu'il s'adonne à de telles pratiques... Desquelles je ne verrais pas bien l'utilité de toutes façons.
Qu'en dis-tu, mh... ?
Mais Zord ne me répondit pas. Mon Roi des Rois avait l'air préoccupé par la saillie et je trouvais cette attention des plus charmantes : entre ma danse et la position dans laquelle il m'avait installé en me balançant ainsi, par-dessus son épaule, avait rendu mon corps plutôt douloureux et le massage – ou la saillie, donc – qu'il me promettait depuis le début ne faisait que me réjouir au plus haut point.
_Oui, mon doux Roi, allons faire cette saillie...
Mais alors que nous semblions nous diriger vers la forêt pour enfin sortir de cette horrible ville, mon porteur bien-aimé changea brusquement de direction, me secouant comme un vulgaire sac.
_Mais... Mais où vas-tu mon doux époux... ? Je croyais que nous devions sor... waaah !
Le cri était sorti tout seul alors que Zord m'avait retourné, cuisses reposant sur son épaule, visage face à son entrejambe qui, visiblement, dissimulait une torche que je me pris méchamment dans l'oeil.
_Mais aïeuh ! Bon sang Zord, puis-je savoir ce que..
_Soulage moi, Seïna-au-corps-baisable. Ainsi, lorsque ma douleur sera dissipée, nous pourrons nous rendre plus vite au lieu de la saillie. ET PRESSE TOI, PAR LES COUILLES DE CROM !
Je restais interdite un moment. Le soulager... ? De ? De quoi ? Il avait mal ? Mais euh... Qu'étais-je censée faire... ?
Ayant cette étrange torche sous le nez, je me décidais à soulever son pagne pour voir exactement ce que c'était : peut-être avait-il une crampe, d'où la douleur... ?
Ce que je vis... une sorte de serpent rose sans yeux apparents, à la tête plus foncée que le reste du corps, tête fendue et qui laissait sortir un mince et maigre filet d'un liquide visqueux : certainement sa bouche. Son corps semblait sortir du corps même de Zord, ce qui me donna un frisson dans le dos.
Courageusement et avec un grand cri, j'assénais un coup de poing violent dans la tête. Sous le choc, Zord me laissa tomber à terre alors qu'il poussait un grognement indistinct. Mais je ne laisserais pas cette bête faire ! N'écoutant que mon courage, je sautais sur Zord, m'asseyant quasiment sur son visage et saisissant à pleines mains cet horrible serpent sur lequel je tirais afin de l'extirper du corps de mon Sauveur.
_Lâche... mooon... ZOOOOOOOOOOORD !!