L'auberge du Coucher de Lune / Re : Juste rétribution[PV]
« le: mardi 11 mai 2010, 22:38:02 »« Monsieur Don, je suis désolée, mais je ne connais pas le nom de mes dresseurs, ils utilisent des pseudonymes en permanence, pas sûre qu'ils se souviennent eux-même de leur nominatif. Quand à l'endroit où ils m'ont dressé, je serai heureuse de vous l'indiquer, mais je ne pense pas que leur caravane y campera de nouveau avant une demie douzaine d'années. »
La jeune femme eut un petit sourire candide et qui, dans le fond, l'était vraiment, il ne pouvait pas savoir et elle n'avait pas l'intention de se moquer d'une personne possédant assez de matériel pour faire avouer à un rocher sa passion pour la sculpture ! - Se rendait elle seulement compte que ce sourire, après un tel discourt, ne semblait rien moins qu'innocente et rien plus que méprisant ? Surement pas.
La jeune esclave observa avec attention les divers instrument qu'il possédait, elle n'en avait jamais vu aucun, ses propres dresseurs préféraient ce qu'ils appelaient « la bonne vielle méthode » les instruments trop compliqués avait une moindre efficacité car, une grande part de l'art de la torture venait du fait que celui qui la subissait se rendent compte des dégât subis par son corps, s'approchant lentement de l'irréparable. Mais, vus les formes tarabiscotés de tout cet attirail, elle ne doutait pas des douleurs que ces objets pouvaient engendrer dans des mains expertes... comme celles de Don.
Ce dernier revenait d'ailleurs, armé d'une simple lame. Elle faillit rigoler à sa réplique, malgré la froideur du métal sur sa peau. Avec un grand sourire elle lui répondit:
« Mais que croyez-vous que je sois ? Ai-je l'air d'une prise de guerre ? Ne soyez pas idiot, j'ai été dressée depuis toute petite, vos méthodes n'ont été utilisées sur moi que sur la fin. On m'a capturée alors que j'avais assez d'année pour les compter sur les doigts d'une main. Vous pensiez être le seul à transgresser la loi ? Sinon, je ne sais rien de vos exploits, je sais de qui je suis l'esclave, et c'est Monsieur Cyphre. »
Il glissa le couteau le long de sa poitrine puis dans son short, glissa la lame contre sa peau il trancha le vêtement qui tomba par terre, dévoilant une fine culotte de lin blanc. L'humiliation ne prenait pas sur elle, mais la jeune femme n'était en rien insensible au sentiment d'insécurité, elle se retrouvait attachée , demie nue, devant un homme armé et animé de mauvaises intentions... pas mal comme situation.
Cherry lui répondit tout de même d'une vois ferme, le regard dur.
« Je ne peux pas vous résister, je suis attachée, faible, vous êtes armé, fort. La seule chose que je me contenterais de faire, c'est de ne pas vous céder. »