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« le: samedi 19 décembre 2009, 10:47:09 »
Il faisait nuit, c'était une nuit comme Kyoto le connaissait, seulement cette nuit la lune était rouge, de la couleur du sang qui allait couler sous peu sur les dalles froide du quartier de la Toussain. Une nuit calme silencieuse, étrangement silencieuse dont un crie perça ce moment de paix, devenant un moment de peur, de doute pour sa propre vie.
Une personne courrait, haletant, craignant pour sa vie, fuyant un danger jusque là invisible, mais qui allait s'abattre sur lui sans la moindre pitié, un danger qui l'amènera aux portes de l'Enfer, un danger qui lui ferra comprendre que prendre une vie possède un prix similaire à celui que l'on a apposé sur sa victime.
Un son de vent tranché passa et la jeune femme se vit perdre ces jambe, alors que dans un sombre ruelle on pouvait entendre une berceuse morbide qui allait décrire le supplice de la demoiselle.
Je suis venue te chercher, de tes jambes je t'ai retirée.
As-tu peur ? Es-tu effrayée ? De voir le visage ensanglanté
De la fille que tu as tuée et qui va maintenant t'emmener.
L'humaine était terrorisée et tenta de fuir en rampant, mais une faux se plant deux mètre plus loin, ayant sectionner les bras au dessus des coudes. La voix se rapprochait.
Maintenant que tu ne peut bouger, je vais m'amuser.
Vais-je t'ouvrir par le ventre ou simplement te désosser ?
Tu vas connaître la douleur que la fille a subit. Es-tu heureuse ?
L'humaine se mit à crier d'une voix suppliante.
- Aidez moi !!! Quelqu'un veut me tuer !!! Au secours !!!
Elle n'eut pas le temps de dire autre chose, qu'un pied enfonça sa tête dans la boue, la joue droite contre terre, poussant des gémissements de peur. Elle frémit davantage en voyant le couteau, qu'elle connaissait et se mit à crier.
- Mathilde ?! Tu es vivante, s'il te plait ne me fait pas de mal, je n'ai rien fait, je n'avais pas le choix !!
Comme toute réponse la suite de la berceuse continua à être chantonnée.
La victime se mit à pleurer devant l'esprit de la morte.
D'un geste vif elle entailla le bide, pour sortir les boyaux.
Sent-tu donc la lame froide te pénétrer et te lacérer ?
La demoiselle se trouva dos au sol et le couteau s'enfonça entre les poumons et entailla vers le bas jusqu'aux hanches, non sans que la victime ne crie de douleur et Mathilde plongea sa main dans l'abdomen ouverte pour en ressortir les intestins et coupèrent chaque extrémité avant de le réduire à l'état de purée, la demoiselle qui était charcutée convulsait, mais la shinigami n'en avait pas finit, elle lança un sort de conservation, permettant à sa victime de vivre un peu plus longtemps, pour son plus grand malheur.
Quand elle eut finit avec les boyaux, elle réfléchit.
Va-t-elle violer ou continuer de vider la femme ?
Elle réfléchit en commençant à retirer les os de la demoiselle.
Mathilde prit les côtes et les brisèrent un par un, libérant ainsi un passage pour accéder aux poumons et au cœur. L'esprit de la mort en eut marre de cette femme approcha sa tête des organes qu'elle venait de mettre à nu, elle lécha avec sadisme les poumons et le cœur, puis elle arracha ce dernier avec les dents, tuant dans d'horrible convulsion la demoiselle et Mathilde se fit gicler le visage du sang chaud de la femme qui mourut deux minutes plus tard. La shinigami ne savait pas qu'elle avait été vue par un témoin.
La shinigami avait un visage souriant, s'amusant à faire preuve de cannibalisme sur le corps raide mort de la lycéenne qui s'appelait Julia. La victime avait finit sa vie le visage figée de terreur, un filet de bave et de sang coulant à ces lèvres.