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Messages - Azmeth/ Tokmeth

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Les contrées du Chaos / Re : Acte I - Le corps du pecheur
« le: mardi 15 juillet 2014, 22:42:48 »
Pierre était un homme brave, expérimenté. Habille dans l'art de se battre, de se débrouiller et de survivre en milieu hostile. Ce n'était d'ailleurs pas la première fois qu'il chassait plus gros que lui, se souvenant fièrement des nombreux ours qu'il avait traqué et défait avec quelque compagnon de chasse.
Mais aujourd'hui la situation était toutes autres, son groupe était loin d'avoir la même expérience, et cette prétendue prêtresse le laissait perplexe. Elle était vêtu de façon provocante, tout juste bonne à rendre dingue les deux frangins ivrognes. Ceux ci ne devaient les avoir accompagnés que dans la sinistre et honteuse idée se se la faire derrière un arbre à l’abri du regard des autres. Et ils n'en sauraient pas à leur premier coup. Pierre n'avait pas de preuve mais il les soupçonnait d'avoir dû abuser de la petit Emy retrouvé égorgé un sombre matin il y a quelque année de cela.
Pour combler le tout, cette équipe de bras cassé comptait Zell. Le fils prodige du comptable s'était porté volontaire pour cette mission. Le jeune homme savait à peine tenir correctement son arme... encore moins maintenant qu'il gardait une torche dans l'autre main.
Et détail important, ils n'étaient pas venu abattre un ours... mais une engeance bien plus terrible et maléfique. Pierre obéi donc, tendant la corde de son arc et visant les ténèbres sans fond.

Si les quatre hommes n'étaient pas sensible à sa présence, la prêtresse avait ce petit quelque chose qui la mettait visiblement en alerte. Elle le ressentait rôder autour d'eux, invisible à la conscience des hommes. Il ne faisait pas de bruit, il n'était pas fait de matière, comme un spectre restant près d'eux, s'assurant qu'il emprunte la bonne direction. Ne rebrousse pas chemin ou ne cherche à fuir. De toute façon, il les en empêcherait.

Leur marche fut encore un peu longue... ils avançaient en formation serrer, dans cette humidité ambiante et cette épouvantable odeur qui remontait peu à peu des entrailles dans lesquelles ils s'engageaient. Zell manqua plusieurs fois de rebrousser chemin, mais Galarn bien moins conciliant ou pédagogique que la prêtresse ou que Pierre le ramenait dans le rang sans douceur.

- Allez gamin ! Fait pas ta chochotte...

Ils arrivèrent finalement au devant d'une grotte. Ils purent le constater en penchant leur torche vers l'avent pour constaté que le plafond était soudainement plus haut et les murs plus loin. La torche n'éclairait pas assez fort que pour définir la taille de la cavité mais elle semblait visiblement immense. Le sol humide était recouvert d'un liquide assez visqueux, puant et collant.
Était prit dedans une série d'ossement, de crâne ou de dépouille en décomposition avec des lambeaux de vêtement. Ils semblaient comme enroulé dans un cocon de ce liquide, fermement collé au sol.

- Putain... ça pue la mort cette merde. Moi je marche pas la dedans... c'est maléfique, ça craint.

Déclara nerveusement Olaf qui était le porteur de la seconde torche. Galarn dans son dos le poussa vers l'avant, ricanant lourdement.
Zell en profita pour faire quelque pas en arrière, il semblait être sur le point de craquer et de s'enfuir. Pierre qu'en as lui était resté assez stoïque, observant avec méfiance l'intérieur de la grotte dont il ne voyait pas grand chose.

- Nous devrions avancé en ligne dans une même direction afin de ne point ce perdre... être prudent, et séparé de quelques mètres. Qu'en pensez vous sœur Kamori ?

Pierre observait durement Kamori, attendant de voir sa réaction.
Malgré sa sagesse, il ne pouvait le nié, cette prêtresse avait un physique à vous rendre fous. Aussi, comme tout les autres, il eut grande peine à ne la regarder seulement que dans les yeux.

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Les contrées du Chaos / Re : Acte I - Le corps du soumis
« le: lundi 14 juillet 2014, 13:20:57 »
C'était plus une boucherie qu'un combat ! Les membres visqueux enserrant leur victime de toute part, étouffant les plus combatifs jusqu'à dislocation de leur corps, rependant leur sang chaud et poisseux sur les mus du couloir. Azmeth se félicitait du travail accompli, et l'horreur qu'ils laisseraient derrière eux condamnerait la ville à une futur vie d'horreur et d'angoisse. Leur permettant d'agir plus simplement pour la suite...
Mais les tentacules de Tokmeth s'agitèrent, il venait de se heurter à une forme de résistance. Un mélange de peur et d'excitation émana de lui, le rendait plus dangereux qu'à son habitude... L'aîné devait une nouvelle fois intervenir.

La porte n'avait pas tenu bien longtemps, comme toutes les autres d'ailleurs. De fin tentacules étaient venu se glisser entre le chambranle et la porte, une légère pression avait fait sauter les gonds, et la porte de bois épais était tombée d'elle même. Des tentacules épais, noir et visqueux c'étaient alors introduit en masse dans la petite chambre de l'auberge.
Jusqu'ici tout allait bien, les deux jeunes terranides seraient bientôt esclave de leur sombre dessein. Mais l'une d'entre elle avait un fort potentiel magique, disposant à leur égale d'une série de tentacule à fourrure. Azmeth, se tenant droit comme un "i" dans leur dos, observant avec intérêt Leonna qui usait de ses queues comme d'un bouclier aussi dur que l'acier.
C'était intéressant, une tactique efficace qui stoppa littéralement l'attaque du cadet...

Tokmeth observa son frère, situé dans son dos... leur deux silhouettes étaient resté en plein milieu du couloir, usant de leur tentacule à distance. Azmeth releva une main, et les tentacules dans la chambre de Leonna se relevèrent, comme des oiseaux de proie prêt à fondre sur leur cible. Mais la défense de la terranide était imparable.
Le bras d'Azmeth se rabaissa et les tentacules de son frère se plantèrent juste devant la kistune. D'autre se plantèrent sur ses côtés, et d'autre encore dans son dos... les tentacules bougèrent quelques instant et le plancher de la chambre s’effondra. Un bon équilibre valait souvent mieux que n'importe qu'elle des protections. Le plus solide des châteaux ne valait rien si il était construit sur une fondation bancale et facilement destructible.

Leonna tomba donc dans l'écurie, poussé par toujours plus de membre noirâtre et visqueux. Azmeth sourit et se pencha par le trou pour observer la délicieuse créature en kimono trop petit, s'étendre dans la paille. La fennec était bien moins doué que sa compagne et ses épées tranchantes ne purent se défaire des tentacules qui arrivaient toujours en masse, finissant par acculé leur cible sous le nombre pour la noyé dans une vague visqueuse et gluante.

L'écurie était bondée de chevaux qui se cabrait et hennissait de terreur... quelques hommes moins courageux et plus chanceux étaient en train d'essayer de les monter, cherchant à fuir ce mal et cette horreur qui s'abattait sur eux.
Mais ce trou provenant du plafond était une nouvelle porte d'entrée pour les tentacules de Tokmeth, qui glissèrent lentement dans la pièce. Tel des serpents sinueux et grouillant.

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Les contrées du Chaos / Acte I - Le corps du soumis
« le: lundi 14 juillet 2014, 02:17:33 »

Auberge endormie au très fond d'une ville modeste... nous ne lui donnerons pas de nom, par ailleurs, Azmeth n'en avait cure.
Auberge endormie, pleine à craquer, de voyageur aux origines divers et varié, mêlant les races, les convictions et les motivations. Un lieu propice au repos, à l'apaisement et aux rencontres de toutes sortes.

L'espace était agréable, voir idyllique. Une délicieuse petite place en pavé ancien munie d'une fontaine centrale à l'aspect florale. Kitch à souhait...
L'auberge était en "L" avec une écurie à côté de la large porte d'entrée... porte d'entrée qui donnait immédiatement sur la grand salle, pleine de table et de tonneau. Accueillant les voyageurs et les habitués du quartier. Un gigantesque cheminée offrait chaleur et réconfort tandis que les murs remplis de trophée prenait une teinte légèrement lugubre. Étonnant contraste qui était rapidement oublié avec quelques verres d'hydromel, d’hypocras ou de bière.
Le point fort de cette battisse était sans nul doute sa proximité et son accès très intuitif avec la porte nord de la ville. Se trouvant naturellement sur le chemin des gens qui ne connaissait pas bien cette petite ville.

Une ville dérisoire, pathétique et complètement en dehors de la réalité brutale du monde. Ses remparts étaient hauts, mais sa garde mal entraînée... indiscipliné. Trop confortablement installé dans la difficulté d'accès à la ville perché dans les montagnes et sa proximité avec Ashnard dont elle dépendait. Empêchant la moindre invasion sans une réaction violente des Ashnardiens.
Deux êtres un minimum doué et puissant n'aurait donc aucun mal à pénétrer dans l'enceinte pour soumettre leur malveillant dessein.
La preuve en fut lorsque le garde à moitié endormi de la porte ne constata que trop tard de la présence d'une haute silhouette encapuchonné sur le corps de garde. Il n'eut même pas le temps de réagir qu'un tentacule était venu se plonger profondément dans sa gorge, traversant entièreté de son œsophage pour atteindre des organes internes qu'il perfora avec la même vivacité.
Ainsi s'acheva la vie indiscipliné et molle de Tristan, jeune garde de la ville âgé de 25 ans... son corps fut balancé à l'extérieur de la ville, s'écrasant au pied des remparts. La première et unique maigre ligne de défense venait d'être percée par deux êtres ne se souciant ni de l'enjeu géopolitique, ni des alliances, ni de la réel force en présence dans la ville. Bien trop sur d'eux ou inconscient, comme un prédateur sur de lui pénétrant dans un poulailler.

Tokmeth était en tête, aux yeux de tous... Azmeth le suivait, invisible à la conscience de l'homme. Le duo était aussi silencieux que la brise du vent, leur pas semblaient flottés, effleurant à peine le pavage des rues de la ville. Leur silhouette décharnée, longue et filiforme faisaient un contraste terrible sous la lueur blafard de quelques lampadaires. Ressemblant d'avantage à des cadavres ambulants qu'a des voyageurs cachés sous un manteau à capuche usée et sale de boue et d'autre fluide indescriptible.

Il était tard, extrêmement tard... les derniers poivrots de la taverne s'étaient endormis et seul l'aubergiste et sa fille étaient encore debout. L'une finissait d'essuyer les dernier cruchons de vin, tandis que l'autre remettait les chaises en places.

- Une sacrée nuit que voilà... n'est ce pas papa ?

La jeune fille était agréable à regarder, une petite rousse adorable avec de belle tache de rousseur sur les pommettes. Elle frottait énergiquement la dernière chope en terre cuite et la posa au côté des autres.
Une fois fait, elle empoigna le balais et se dirigeait dans le fond de la pièce pour commencer progressivement à balayer le sol, ramenant peu à peu la poussière jusque devant la grande porte.
Son père, qui n'avait pas répondu, se dirigeait d'un pas las et fatigué vers la lourde porte d'entrée qu'il avait verrouillé une vingtaine de minute plus tôt.
Il grommelait dans sa barbe, se plaignant encore et toujours du manque de respect de sa clientèle qui mettait toujours le boxons. Et qu'en plus de se coucher tard, leur foutait toujours une heure de rangement et de nettoyage dans la gueule.
Sans trop savoir pourquoi, le vieille homme grommelant ouvrit la lourde porte en tournant la clé dans la serrure, il ouvrir doucement la porte mais sa fille se mit à hurler... Sursautant, il délaissa la porte pour s'empresser d'aller voir ce qu'il se passait. Un peu trop protecteur, il avait tant vu des alcoolos collé une main maladroite aux fesses de sa petite chérie qu'il n'hésitait plus jamais à accourir voir les causes de ses cries ou de ses haussements de voix. Dans ce cas ci il ne s’agissait que d'un rat.

De l'autre côté de cette porte ce tenait Tokmeth, droit comme un "i", anormalement calme et patient, attendant visiblement qu'on vienne lui ouvrir.
Il tomba nez à nez avec l'aubergiste qui ne le remarqua même pas. Dans le dos de l'aubergiste se tenait Azmeth, droit comme un "i" également... les deux frères se regardèrent un instant. Tokmeth agissait, Azmeth préparait, il en avait toujours été ainsi... son frère aîné, qui marchait avec lui il y a quelque seconde, était à présent avec l'aubergiste. Accompagnant ses moindres déplacement depuis des jours, lui chuchotant pendant la nuit des mots sales et pervers. Des mots de terreur et d'angoisse... le comportement de celui ci avait été fort altéré et sa mauvaise humeur l'avait poussée à refuser de plus en plus de monde. Les grands hommes fort notamment. Au première abord aventurier, avec de l’expérience du combat et une gueule de macho solide et castagneur. Lui qui était si protecteur se devait de protéger sa fille, et cette préoccupation observabilité anormalement depuis quelque jour.

Sa fille était d'un naturel peureux, surtout ses derniers temps... Azmeth, qui se trouvant calmement a ses côtés depuis quelques jours, lui avait chuchoter des mots mauvais, des mots dégradants et humiliants. Une profonde perte de confiance et angoisse permanente c'était emparée peu à peu d'elle... elle était à fleure e peau.

- Roh... excuse moi papa, je suis à fleure de peau ces temps ci ! Je dors assez mal, ça doit être ça, la fatigue.

En effet, en plus de la désagréable sensation d'être observer durant la nuit... la jeune femme entendait assez régulièrement un bruit de cognement lent et régulier. Comme si quelqu'un cognait lentement sa tête contre le mur. Elle se réveillait en sueur et scrutait d'instinct les différents murs en bois de sa petite chambre, ne sachant distinguer le rêve du vraie.

- Ce n'est pas grave, va te coucher, je vais fermer la porte et finir de ranger.

- Mais, tu l'as déjà fait papa !

- Hahaha, tu es vraiment tête en l'air... heureusement que tu ne te charges pas de vérifier que les potes soient fermées.

Tout deux se retournèrent pour constater que la porte était grande ouverte... Tokmeth avait eut tout le temps pour rentrer, se déplaçant sans crainte au milieu de la pièce. Se glissant avec une chance improbable sous les yeux des deux humains. Dans le dos de l'aubergiste, seule sa fille aurait pu le voir. Mais lorsque la silhouette passa dans la pièce, l'un des tentacules d'Azmeth poussa doucement la tête de la jeune fille pour attirer son regard sur la clé entre les mains de son père. Azmeth, invisible à la conscience des hommes, n'avait pas d'emprise physique sur eux. Aussi le contact de la tentacule passa inaperçu, mais la tête de l'humaine c'était tout de même soumise à cette ordre.

La jeune femme ne cherchait pas plus loin, sans doute avait elle rêver. Elle décida de ne plus attendre et de se diriger vers sa chambre, bien décidé à chasser ces mauvaises idées qui lui embrumaient le cerveau et de chasser se frisson dans son dos.
Arrivé dans sa chambre, elle ferma soigneusement la porte à clé... se rappelant la raillerie de son père.
Rapidement elle ôta ses vêtements pour en glisser d'autre, plus léger. Une robe de nuit assez sobre et courte, qu'elle ne se permettait de porter que dans sa chambre, sur ordre de son père qui était devenu anormalement plus stricte sur sa fille, ne laissant plus aucun homme beau et fort l'approcher, les chassant presque systématiquement de son auberge. Du coup il ne restait quasi que des femmes, des vieillards ou des gens grassouillet qui séjournaient ici.
Elle s'allongea ensuite sous sa couverture et s’assoupit très rapidement, espérant ne plus entendre... le bruit... qui venait de recommencer alors même qu'elle priait pour ne pas l'entendre. Mais cette fois ci le bruit était plus fort, et elle était belle et bien sur qu'il ne s’agissait pas d'un rêve. Elle repoussa sa couverture d'un coup et ouvrit les yeux partagé par la colère et une sensation désagréable.

Son regard n'eut même pas à scruter la pièce, car la vision d'horreur à laquelle elle était soumise lui sauta aux yeux.
Pieds au plafonds, elle aperçu Azmeth. Sa cape ne semblait pas être soumise au loi de la gravité et de fins tentacules se glissaient de sous son manteau pour former comme une toile d’araignée sur le plafond. Et de cette toile, l'un des tentacules se balançait mollement de gauche à droite... maintenant fermement une silhouette qu'elle reconnu immédiatement : Son père. Le regard bouffi et bleu, en début de décomposition évident. Quelques jours tout au plus.
Elle voulu hurler mais les yeux de son père s'ouvrirent pour absorber ceux de sa fille. Elle venait de croiser le regard d'Azmeth... celui-ci projeta dans son esprit une série de flashback. La jeune femme pu s'apercevoir des jours plutôt, dans sa vie quotidienne suivit d'Azmeth que ni elle ni personne n'avait remarqué. Il marchait lentement a sa suite, la suivant partout. Elle pu s'apercevoir en train de dormir dans sa chambre... son père pendu comme aujourd'hui, se balançant doucement de gauche à droite, heurtant de façon régulière le mur de sa chambre... provoquant ce bruit qui la tirait de son sommeil depuis des jours.
Une vision d'horreur... son esprit était entre les mains d'Azmeth à présent, il était à ses côtés, il l'avait toujours été. Un tentacule c'était enroulé autour de sa bouche alors qu'elle voyait les images projetés dans son esprit. Mais le tentacule se défit lentement, lui laissant l'occasion de poussé un crie strident et épouvantable, proche de l'irréelle. Le crie fut si long, que nul n'aurait pu l'ignorer... dans les chambres de l'auberge on se réveilla. Celle-ci étaient disposé sur deux étages, et les hommes s'y trouvant sortirent dans le couloir pour voir ce qu'il se passait.

Les malheureux se trouvant au première étage tombèrent nez à nez avec Tokmeth... sa cape était soulevé par des dizaines et des dizaines de tentacules assez épais, entortillé les uns dans les autres et remuants comme des serpents vifs et sinuant. Un bruit répugnant de membre visqueux qui grouillait inondait a présent le couloir.
Certain des hommes se renfermèrent immédiatement dans leur chambre, d'autre se mirent à courir et rare étaient ceux qui empoignèrent une dague ou une épée pour faire face. Mais leur sort furent le même à tous. Une nuée de tentacule glissant sur le sol et les murs convergèrent jusque dans le fond du couloir, comme un millier de serpent noir et visqueux, laissant une traînée gluante à leur suite. Les malheureux qui se défendirent furent rapidement neutralisé, écrasé sous des membres puissants qui s'enroulaient vivement autour de leur tête et de leur bras. Les sots qui c'étaient mit à courir pour atteindre l'escalier menant au second étage furent rattraper et également noyer sous la masse noirâtre et visqueuse. Les naïfs enfermés dans leur chambre furent déloger, apercevant des dizaines de tentacules transpercer la porte de leur chambre pour se saisir d'eux avec la même vivacité et puissance.

Ce fut rapide, ce fut bruyant... les cris d'horreur et d'épouvante résonnait dans le première étage, finissant de réveiller les dormeurs dans les chambres d'au dessus...

Azmeth aimait jouer... le corps des damnées et des pécheurs allaient bientôt alimenté leur nouvelle cache. Ils auraient pu agir avec plus de discrétion et moins d'effort. Leur puissance le leur permettaient... mais Azmeth aimait tellement jouer... Et Tokmeth avait besoin de pratique.

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Les contrées du Chaos / Re : Acte I - Le corps du damnée
« le: dimanche 13 juillet 2014, 16:26:29 »
Tokmeth obéi, s'arrêtant donc de traîner les cadavres au sol. Sa silhouette encapuchonnée se retourna lentement, se plaçant face Pakap qui n'avait cesser d'avancer.
La brume au sol, formait un tapis quasiment opaque, et on ne pouvait que deviner des tentacules qui ci glissaient. Les cadavres hissés ne formaient que des ombres qui gesticulaient mollement sous cette brume, laissant de tant à autre un bras ou une jambe émergé dans la lumière.

Le visage de Tokmeth était voilé par sa capuche, son regard inexistant, mais on pouvait très clairement comprendre qu'il observa l'arrivé furibond et quelque peu présomptueuse du jeune homme.
Sous cette fameuse brume les tentacules s'écartèrent sous le pas furieux de Pakap, lui cédant un passage sûr et sans encombre, n'entravant nullement sa marche.
Il serait fâcheux que l'humain se doute de quoi que ce soit ou ne comprenne ce vers quoi il se dirigeait. Un piège assez grossier en sois, mais plutôt efficace dans sa conception...
L'être tentaculaire souleva quelque cadavre retenu entre ses membres, les mettant bien en vu de Pakap. Il les secoua comme on secouerait un os face à un chien. Un souffle lugubre et sinistre retenti avant qu'il ne les lance dans sa direction. Stupide aurait il été de croire que cette attaque ne parvienne à atteindre sa cible. Mais l'idée n'était pas là, en effet, il espérait juste qu'il avait affaire a un adversaire un tant soit peu compétant... et que celui ci esquiverait intelligemment, prenant ses pied dans un de ses tentacules tendu en embuscade.

Alors qu'on pouvait croire qu'il était le premier à porter l'attaque, Azmeth en hauteur s'amusa de voir son frère chercher à déloger l'humain pour le pousser à tomber lui même dans ses filets.
Une tactique souvent utiliser du duo, pousser leur proie à aller là ils pourront sans saisir sans peine.
L'ainé ne pouvait que guetter, analysant, observant le combat du haut des arbres. Espérant voir son frère bien se débrouiller, luis qui était plus jeune, plus fougueux, moins expérimenté...
Son souffle trahissait sa présence alors que sa silhouette restait imperceptible par l’œil d'un homme. Glissant lentement d'arbre en arbre... 

50
Prélude / Re : Mystère et tentacule [Valawdés]
« le: vendredi 11 juillet 2014, 22:31:49 »
Un grand double merci dans ce cas ! :)

Et heureux que je ne suis pas le seul à trouver la petite musique appropriée :D

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Les contrées du Chaos / Acte I - Le corps du pecheur
« le: vendredi 11 juillet 2014, 12:44:51 »
C’était un homme bien portant, avec la quarantaine, les cheveux grisonnants et une tonsure ridicule sur le haut du crâne. Il s’appelait Juarez, maire d’un village sans importance, dans une région sans importance dont personne ne se souciait.
Personne ou presque, car la délicieuse et plantureuse créature de foi envoyée à leur secoure affirmait vouloir les aider, sortant définitivement le village de son fatalisme déprimant.
La venue d’une personne comme elle était un signe des cieux, galvanisant la petite centaine d’âme encore envie. Petite centaine d’âme qui c’était réuni sur la place du village pour saluer le départ salvateur de la prêtresse Kamori… 

Le maire de la ville, rondouillard et encore plus suant que d’habitude, serra de sa main moite celle de Kamori. Son regard était assez inquiet, mais pas pour ce que l’on pourrait croire. En effet, le pauvre homme luttait avec lui-même pour ne pas dévorer du regard l’opulente poitrine comprimé dans cette combinaison indécente. D’ailleurs son accoutrement en faisait jaser beaucoup, excitant les autres… mais comment ne pas acclamer ce cadeau des cieux qui se narguait de pouvoir défaire le mal caché dans la grotte.
Juarez était donc là, à combattre ses instincts les plus bas aux yeux et aux vues d’une centaine de ses concitoyens qui ne manquerait pas de lui faire remarquer cette bévue. Il se contenta donc de sourire de toutes ses dents.

- Au nom du village de Heavens, je suis fier de vous serrer la main dame Kamori ! Vous êtes un ange tombé des cieux pour nous sauver. Sachez que vous serez toujours la bienvenu ici et que nous vous offrirons nourriture et logis aussi souvent que vous le souhaiterez.

Il s’écarta légèrement, faisant place à une toute petite troupe d’homme de tout âge. Trop vieux ou trop jeunes, mais tous paré d’armure grotesque faite de cuir et d’acier. Et équipé d’arme rudimentaire, émoussé ou mal entretenu.

- Nous ne disposons pas de réel milice, mais ses hommes assurent en général notre sécurité… ils n’ont cependant pas votre expérience ! Aussi nous serions honoré que vous les guidiez dans votre tâche… ils vous assisteront du mieux qu’ils peuvent.

Ils s’inclinèrent, la foule en délire hurla de sa plus grosse voix. Acclamant et applaudissant cette valeureuse combattante et leur fier guerrier qui partait en guerre contre le mal dans la grotte.

______________________________________________________________________________
Et quelle grotte…


Creusée dans la montagne, à plus de trois heures de marche du village… elle avait hanté leur nuit, leur songe et leur croyance, plongeant les environs dans une nuit sans fin.
On racontait que lorsque le jour déclinait, les ombres prenaient vie, jaillissant de cette grotte pour en absorber les voyageurs ou les promeneurs perdu sur les sentiers alentours. Empêchant quiconque de quitter le village sereinement. Les émissaires envoyé au seigneur du fief étaient parti il y a des mois sans jamais revenir… les enfants téméraires jouant encore dans la forêt le soir tombé avaient disparus sans laisser de trace, et le bétail n’osait s’éloigner des chaumières… meuglant et gémissant des nuits entières, terrorisé par on ne sait quoi.

Devant cette grotte, une aura malveillante saisi d’effroi et de frisson les protagonistes. Les valeureux gardes accompagnant la prêtresse n’avaient plus rien de valeureux… le plus jeune d’entre eux tremblait comme une feuille, tandis que le plus vieux fermait les yeux avec conviction, implorant on ne sait qu’elle force divine.

Devant cette grotte, la végétation agonissait, prenant une teinte noire et un aspect fané. Les oiseaux ne chantaient plus, les bruissements de la forêt étaient absents et toute l’énergie vitale des environs semblait être absorbée par ce vortex noir, qu’était l’entrée de la grotte.
Sur son seuil, ont pu apercevoir  une ombre, une silhouette à l’aspect cauchemardesque… puis, en un clignement d’yeux, la silhouette disparue. Mais l’effroi venait de saisir la petite troupe qui recula d’un pas…

- Que les cieux nous viennent en aide !

L’intérieur de la grotte est assez banal en comparaison de l’impression une fois devant. Et assez lumineux comparée à ce que l’on aurait pu croire… Et il s’agit plus d’un immense couloir dont on ne verra le bout que d’une grotte.
En se retournant, la troupe constatera de l’importante entrée de lumière qui éclaire jusqu’à une vingtaine de mètres dans l’antre… comme si de l’extérieur, un voile maléfique faisait obstruction pour forcer les gens à rentrer pour en découvrir l’intérieur.

Seulement quatre d’entre eux avaient eu la bravoure d’accompagner dame Kamori, tous les autres avaient fuis. Trop couard pour oser même envisager d’affronter cette épouvantable engeance…
Parmi eux restait Zell un jeune homme au trait fin, cadet de la bande et d’un naturel timide, ne parlant pas trop, laissant cela à ses ainés. Devant lui marchaient Olaf et Galarn deux frères tanneurs de cuir ivrogne et bagarreur qui aimaient jouer des gros bras quand il le fallait. Jusque-là ils étaient resté discret, préférant ne pas se frotter à se mal et rester à boire dans leur coin… mais l’arrivé de la prêtresse avaient réveillé un engouement étonnant et probablement rempli de mauvaise intention. Et enfin, au plus proche de la prêtresse marchait Pierre, un chasseur expérimenté, plus adroit tireur du village et ancien membre de l’armée du seigneur de ce fief. C’était un homme calme et sage, assez patient qui savait faire preuve de sang-froid.

A cet instant, quoi qu’eut été leur motivation, ils n’en menèrent pas large. Marchant très proche des uns des autres… cherchant un peu de réconfort dans cette grotte à l’atmosphère extrêmement lourde et humide. Un courant d’air allait et venait, comme si la bouche des enfers respirait alors qu’elle était en train de les avaler doucement.

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Les contrées du Chaos / Acte I - Le corps du damnée
« le: jeudi 10 juillet 2014, 20:57:39 »
Une forêt appropriée sans doute, bien qu'aucun des deux frères n'ait ce qu'il faut où il faut pour en desceller le charme. Ombre mouvante dans un lieu de brume et de ténèbres, la forêt est vieille. Remplie de culte et de croyance, ou la folie des hommes se confond avec une réalité bien sombre.
C'est en ce lieu, qu'était construit un cimetière assez banal à l'histoire tout aussi banale. Ancienne propriété d'un riche duc, son château fut assailli, mise à sac et le déclin s'abattit sur ses sujets. Et c'est assez naturellement que le cimetière battit à quelques lieux de là, tomba dans l'oublie, se confondant rapidement avec le lugubre de la forêt.
Un épais tapis de brume dansait entre les tombes et le lierre reprenait doucement ses droits, effaçant progressivement les derniers vestiges écrit relatant d'une civilisation passé.


Une silhouette assez finie, assez haute et dont on ne pouvait reconnaître que les épaules et la tête, était penchée sur une stèle. Sous la brume, un balais macabre avait lieu... des dizaines d'épaisses tentacules noirâtres et visqueuses grouillaient en tout sens, caché par l'épais brouillard. Celle ci avançaient à tâtons, s'arrêtant devant une tombe pour plonger dans la terre, et ainsi de suite.
Tokmeth était plus grand que son frère, il était le premier message du Sombre, visible par le conscient de l'homme.
Azmeth lui était légèrement plus petit, mais légèrement plus large aussi. Sa silhouette était mieux dessinée mais invisible pour tous, échappant à la conception humaine. il se tenait derrière son frère entre mêlant ses tentacules dans les siens pour effectuer le même travail...

Inlassablement ils déterraient les cadavres, les ramenant lentement jusqu'à eux pour les noyés sous leur corps, là ou le plus de tentacule grouillaient. Cette exhumation était lente, extrêmement lente et silencieuse. L'odeur pourrissante de la décomposition planait dans l'air  mais le spectacle avait comme quelque chose de figé. Comme une photo ou un tableau inquiétant, sans aucune précipitation.

Azmeth se retourna brusquement, son frère l'imita. Les tentacules de l'ainé convergèrent sur un côté, pour ensuite soulevé en un coup la silhouette encapuchonnée qui resta droite comme un "i" se laissant hisser lentement et par a coup par ses dizaines de membres noirs et visqueux. Il répéta se mouvement plusieurs fois, pivotant sur lui même, scrutant les ténèbres de la forêt.
Celui ci se déplaça assez rapidement mais encore sans bruit, arrivant devant un arbre avant d'y grimper brusquement. Il se perdit entre les branches griffues pour ne plus apparaître au yeux de son frère.
Tokmeth resta sur place, continuant son travail inlassablement.
Le cimetière était grand, comptant une grosse centaine de tombe qu'il fallait déterrer minutieusement, parfois plusieurs fois, car les corps en décomposition se disloquaient et les tentacules devaient faire plusieurs trajets.

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Le coin du chalant / Re : Trames visqueuses !
« le: mercredi 09 juillet 2014, 22:17:45 »
;D Nhihéhéhé parfait parfait !

Mais 'tention, j'ai une protection anti-gros bill hein :o tu es prévenu.
On en discute en Mp :D

(Je ne te vise pas du tout, si tu es un double compte je ne te reconnais pas. Donc ne le prend pas mal)

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Le coin du chalant / Trames visqueuses !
« le: mercredi 09 juillet 2014, 22:11:32 »
Bonsoir,
Je ne viens pas proposer mais faire une demande ! En effet, j'essaie de mettre une série d'intrigue en place avec plusieurs étapes bien distincte et un plan d'action de la part de mon duo tentaculaire.

Du coup, pour ma première trame, mon couple de frangin va lentement* se déplacer vers un temple, un château disposant d'une salle de trésor susceptible de contenir un artefact puissant dont ils chercheraient à s’emparer par tout les moyens.
Pour une question de fun, l'endroit devrait être un minimum gardé... que ce soit par un/ une pauvre innocente (pas de différence de sexe pour le hentai) ou par une lourde milice (j'aime le combat :3)
Alors par contre, pas de rp social (ça m'a jamais réussi) excepté certaines entité supérieur et maléfique capable de maîtrisé mon duo.

* Quand je dis lentement, ça sous entend qu'en chemin ils peuvent rencontrer une série de jeune victime ou de pourfendeur cherchant à se faire un bouquet de tentacule ! :p

Ps : Faut pas vraiment avoir peur de moi non plus... je suis pas si méchant que ça hein ! Juste très affectueux.



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L'Art / Re : In The Hall Of The Snake King.
« le: mercredi 09 juillet 2014, 21:54:03 »
Moi j'en ai pas besoin... je fais mes supers signatures moi même !

(Fouettez moi, je le mérite... c'est merdique !)

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Prélude / Re : Mystère et tentacule [Law]
« le: mercredi 09 juillet 2014, 20:20:00 »
;D Merci à vous !
Et plus particulièrement à Law qui m'épargne vachement sur la correction (genre y a qu'une faute à relever)

Plein de caresse avec mes tentacules !

________

Cthulhu <3 tu nous avais tellement manqué ! Je suis ton plus grand fan !


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Prélude / Mystère et tentacule [Valawdés]
« le: mercredi 09 juillet 2014, 19:18:09 »

La tablette faisait la taille d’un ipad, mais son épaisseur importante rendait l’objet excessivement lourd et peu maniable. Aussi, elle avait été posée sur une couverture elle-même étendue sur le sable.
 Nikalodéos observait avec intérêt et fascination l’objet. La moiteur de son front était justifiée, et ses collègues étaient à peu près dans le même état que lui. Quelle découverte extraordinaire, d’une valeur inestimable, cela ne faisait aucun doute.
Tout au long de leur progression, les explorateurs n’avaient cessé d’être surpris par la richesse des lieux. Cette vieille pyramide oubliée avait été découverte un peu par hasard. Au fin fond d’un désert qui ne connaissait jusqu’alors aucune civilisation. Une grande première, un nouveau peuple à découvrir peut être. Et une renommée sans égal pour ceux qui en descelleraient les premiers secrets.
En la contemplant, le groupe avait déjà constaté que l’architecture était atypique. Un mélange de style, évoquant vaguement les bâtisses maya mais également les pyramides égyptiennes durant l’âge d’or des pharaons.

L’entrée était protégée par une épaisse porte de bois et de fer, évoquant plutôt la précision et le style européen. On y devinait des formes et des courbes très occidentale… encore un étonnement pour Nikalodéos qui c’était précipité dans ses larges couloirs.
Les murs furent le coup de grâce, un mélange d’écriture, mélangeant des hiéroglyphes et des pictogrammes de dizaines de culture existantes. La fascination céda vite sa place à un profond engouement proche de la démence pour ses hommes de science et d’histoire qui n’en revenait pas. Leur marche dura des jours, arpentant dans crainte le dédale extraordinaire de la pyramide qui s’enfonçait profondément dans le sol.

Les fouilles prirent rapidement de l’ampleur et ce fut bientôt une centaine d’ouvriers qui furent engagé pour creuser autour de la pyramide encore en parti submergé par le sable. D’autres travaillaient à l’intérieur, recensant, photographiant et déchiffrant tout ce qui se trouvait sur les murs. La tâche était titanesque, et une folie incompréhensible faisait irruption lorsque les différents protagonistes comparèrent leurs notes pour constater des similitudes frappantes. Avec leur mot, chaque langage semblait raconter la même chose… énonçant certain axe commun, certaines idées, certains personnages. Deux d’entre eux était particulièrement récurrent : Akmeth et Tokmeth, les frères démons ou dieux selon la langue qui en parlait.

Doucement, l’histoire se mit en place et les heures de déchiffrages communes réussirent à créer un ensemble compréhensible et cohérent. C’était une ligne du temps, prolongé par les dialectes suivants, et ainsi de suite. Chacun racontait la façon dont ils vécurent un évènement sans traduction connu, on le nomma « L’expérience ». Cette « expérience » était un ensemble d’épreuve, de malheur et de dévotion. Chaque témoignage était empli d’une ferveur proche du fanatisme, parlant d’une douleur méritée, d’une rédemption. Visiblement les soit disant dieux/démons Akmeth et Tokmeth était des espèces de messager divin. Se glissant parmi les hommes pour éprouver ou soumettre leur foi, la traduction de ce paragraphe était encore à éclaircir, car plusieurs dialectes se contredisaient, mettant en doute le sens réel de l’intervention des deux frères.
Tantôt bourreau, tantôt ange, mais dans tous les cas… extrêmement puissants. On parlait souvent de destructions des êtres impies, ou de torture, car la mort n’était pas mentionnée. Mais plutôt la prélevassions de l’âme, ce qui avait un sens nettement plus profond dans certaine culture, ou la mort n’empêchait pas à l’âme de s’élever.

La suite du récit changea de tout au tout… les peuples semblaient remettre en question ces entités divines ! On parla de guerre, de bouclier et de lance. Les chercheurs trouvèrent même un texte en ce qui semblait être du latin grossier, celui-ci parlait de croisade contre le mal. Les dieux étaient donc devenus démons ? Ou maléfique en tout cas.
On évoqua de violent combat, de nombreux mort, des siècles de guerre pour arriver à un autre évènement sans traduction connu. Nikalodéos nomma ce mot par « la garde » car il était question de gardien, offert par des dieux vengeurs pour garder prisonniers Akmeth et Tokmeth dans cette prison de pierre.
Cette construction était donc une prison, bâtit avec le savoir de culture d’époque différente et de continent différente, dans un lieu improbable à la vie humaine. Tout cela n’avait pas de sens mais les traductions étaient formelles…

Nikalodéos était donc là, à genoux dans le sable, penché au-dessus de la tablette. LA tablette, racontant avec précision ce qu’était que « la Garde ». Deux golems, représentés avec une précision inégalée pour des gens ne disposant pas d’une technologie avancée, chargé de protéger ces lieux à tout jamais. Mais la tablette évoquait aussi des gardiens traîtres, qui garderaient les démons des cieux, mais pas ceux des hommes.
L’homme devenu hirsute se caressa doucement la barbe, répétant doucement cette phrase.

- Les démons des cieux… mais pas ceux des hommes ! Qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire…

- Niko !?

C’était son surnom, utilisé principalement par Chi Hô Tyung, un chinois avec quelques difficultés dans la prononciation occidentale. Le petit asiatique était recouvert de sable mais cela ne semblait le déranger, on aurait dit qu’il c’était baigné dedans. Il était tout sourire et visiblement très excité !

- Niko, nous avons besoin de vous ! Venez vite !

L’homme abandonna sa tablette et emboita le pas de Chi Hô. L’asiatique le mena avec précipitation dans une salle qu’il était en train de déblayer du sable depuis maintenant une semaine. A présent qu’il était arrivé au niveau du sol, ils pouvaient distinctement voir une petite estrade avec en son centre, un miroir étincelant …
La pièce était sombre, l’atmosphère était lourde. La main de Nikalodéos fut attiré par le chinois qui le traina jusqu’au miroir. Le barbue ricana devant tant d’entrain et se laissa mollement faire.

- Hahaha doucement Chi Hô... Ça doit vraiment être une découverte extrao…

Il cessa de parler alors qu’il était devant le miroir, subitement hypnotisé par son reflet. La teinte de ses yeux étaient doré, presque ocre… vive, dansante, chaleureuse !
Le froid de l’acier se glissa sous sa gorge et lui sectionna la moitié du cou. La douleur fut vive et intense, mais bref… il tomba raid sur le miroir qu’il contemplait une seconde avant. Le sang fut comme absorbé et une fumée noire se glissa dans la plaie du cadavre de Nikalodéos. La fumée sembla être complètement rentrée et la plaie se referma.

Akmeth se tenait au plafond, tête à l’envers, mais sa cape ne semblait pas soumise à la loi de la gravité. Ses tentacules c’étaient éparpillées dans la pièce, glissant jusqu’au différent humain qui se tenait debout. Chaque tentacule était un lien mental avec ceux qu’il touchait. Akmath était invisible aux regards des hommes…
La dépouille fut saisi de spasme, la fumée noire se répandit autour d’elle pour la voiler aux yeux du monde. Et lorsqu’elle réapparu, elle était comme son ainé. Silhouette sombre encapuchonnée et portant un talisman à effigie de serpent. Tokmeth était de retour lui aussi…
Akmeth retomba au sol et libéra les esclaves de ses tentacules qui s’écroulèrent, mort…. Tous deux avancèrent sans dire le moindre mot vers la porte…

Dans les journées le lendemain, un titre racoleur : La malédiction de la cité oubliée frappe durement une centaine d’explorateur !

Tremble Monde, tremble ! Ils sont revenus…

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L’histoire s’arrête ainsi volontairement. La suite se découvrira d’elle-même. Si la modération n’accepte pas, je modifierais cela bien entendu. Merci à vous !

Akmeth & Tokmeth

Vous ne les connaissez pas, ou très peu… leur apparence est au premier abord humanoïde.
Silhouette sombre et haute… dépourvu de bras ou de jambe ! Un capuchon sans visage respirant fortement, rependant un souffle aussi froid que poisseux.
Lorsqu’ils le veulent, de long et épais tentacule se glisse de sous leur manteau. Comme une toile d’araignée se rependant lentement autour d’eux. Leur longueur est variable et chacun de ses membres semblent se mouvoir indépendamment des autres.
A ce que l’on sait, ils ne parlent pas, ou peu, ou dans un dialecte incompréhensible. A ce que l’on sait, ils ne mangent pas, ne boivent pas, ne dorment pas… ils errent, inlassablement, sans but visible. Massacrant, torturant, violant ceux qu’ils croisent, et ce, toujours sans raison apparente.
Je serais avare en information supplémentaire, toujours dans cette même idée. Coup de bluff marketing ou longue intrigue en perspective, à vous de voir, mais les deux gardiens promettent d’être intéressant.

__________________Hrp_____________________
Soyez indulgent, j'ai fais l'image de la tablette moi même (enfin le montage)
Et ne voyez pas une paresse de ma part, j'espère réellement développer quelque chose à partir du mystère qui plane sur ces deux personnages.


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