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Messages - Venom

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Les alentours de la ville / Re : La vengeance en marche [Pv Félicia]
« le: dimanche 01 avril 2012, 16:28:03 »
La réponse de Félicia fut comme une gifle cinglante qu’elle lui infligeait et, un instant, par dépit et colère, il crut qu’il allait la déchiqueter. La rage bouillonnait dans son sang noir et il se mit à trembler de tout son être.
Serrant les poings il écoutait sans faire de vague Félicia, luttant intérieurement avec lui-même plutôt que de déverser cette avalanche de haine sur Félicia.
Plus elle dérivait de la conversation pour lui apprendre des détails inutiles sur sa vie et celle de Flash, moins il était possible pour lui de se tenir. Croyant qu’il allait exploser il délaissa son étreinte et s’accouda sur le rebord de la fenêtre en regardant les alentours dans la nuit, la tension fluctuant grâce à cela.

Au fur et à mesure qu’elle lui parlait et répondait à sa litanie de mensonges, il sentait la main irrépressible du destin le serrer. Le prenant dans un étau, les mailles du filet se resserrant autour de lui lorsqu’elle lui dit ouvertement qu’elle savait qu’il mentait.
Visiblement il n’était pas assez bon acteur pour que Félicia le croie sur cette partie-là de son histoire, c’était pourtant une étape capitale pour retrouver le tisseur et il ne pouvait passer à côté.

Intérieurement, il était en feu. Si la haine et l’excitation d’être dos au mur se mêlait dans un nectar divin qu’il ne pouvait pas refreiner. Au fond de lui Venom avait toujours été une bête, dominé par ses émotions. Néanmoins depuis sa dernière incarcération quelque chose avait changé, ses passions et son code de l’honneur se disputait sans cesse mais en cultivant cette haine, il avait réveillé quelque chose caché dans les tréfonds de son âme noire.
La haine tel un feu ravageur brûlait tout son être et détruisait peu à peu ses repères et les codes qu’il s’était imposé. Son « ça » crevait le plafond alors que son « surmoi » et ses valeurs étaient peu à peu  balayés.
Avant il agissait toujours sous le coup de ses passions et de son « code d’éthique », d’ailleurs il ne s’en était jamais caché. Combien de fois avait-il stoppé une poursuite avec le tisseur pour venir en aide à une personne qu’il considérait comme innocente ?
Il avait d’ailleurs au début de son existence, lorsqu’il traquait Peter avec acharnement, refusé de s’en prendre à May Parker car cela allait contre ses principes, de même il n’avait jamais révélé la vraie identité de Spiderman alors qu’il aurait pu le détruire de cette manière.

Pourtant désormais il se sentait capable du pire, il pouvait défier sa nature et ses principes. Sa haine n’aurait désormais plus de fin que lorsqu’elle l’aurait consumée lui et tout ce qui l’entourait. Il n’avait plus d’autre choix que d’embrasser les flammes ou s’y voir dépérir.
Il n’y pensait pas mais cette situation amenait à un paradoxe. Cette haine pour l’araignée était ce qui le maintenait en vie, c’est elle qui lui permettait d’avancer. Sans cette haine, sans ce feu infernal, sa vie n’avait plus de sens. Alors que ferait-il une fois qu’il aurait détruit l’araignée ?

Secouant la tête il regardait Félicia avec un sourire en coin. Tout ceci prenait trop de temps et il ne se retiendrait pas assez longtemps pour pouvoir faire illusion.

*Finalement peu importe le plan, on préfère largement laisser libre court à nos désirs. Cela passera un message à Spiderman et avec un peu de chance cela la « motivera » à nous dire où il est*

« Tu as raison. Je peux te dire la vérité Félicia mais je ne pense pas qu’elle te plaira. Je suis même sûr qu’elle te fera souffrir plus que tu ne l’aurais imaginé. »

Il avait abandonné sa voix haletante pour une voix posée mais presque excitée, appuyant le mot « souffrir » déraisonnablement. Il se rapprocha doucement d’elle et lui mit une main sur l’épaule et la fixa d’un regard à la fois froid et avide.

« Tu veux la vérité ? Est-ce que tu la supporteras ?  … Tu m’as dit de ne pas vivre dans le déni alors tu ne m’en voudras pas de t’ouvrir les yeux… »

L’excitation brillait dans ses yeux fou et bandant ses muscles il resserra son étreinte sur l’épaule de Félicia avant de lui décoché un direct dans le ventre avec son autre poing l’envoyant valser contre le mur.

Durant ce laps de temps au combien rapide, son corps était redevenu ce qu’il avait toujours été. Une masse noire avait surgis des profondeurs de son être, le recouvrant et le remodelant pour former la créature qu’on appelle Venom.
Une forme noire et visqueuse surplombée de deux tâches blanches qui coulait au niveau de sa tête formait le corps de la créature, celle-ci arborant une gueule garnit de crocs et aux gencives rouges sang, sa longue langue tel un serpent rose se promenant sur ses gencives avec frénétisme et envie. C'était un démon.

« Maintenant finis de rire, dis-nous ce que tu sssssais sur l’endroit où se trouve Spiderman avant qu’on ne t’écrase sur le mur pour décorer ton appartement miteux. »

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Les alentours de la ville / Re : La vengeance en marche [Pv Félicia]
« le: dimanche 01 avril 2012, 00:01:25 »
Dans une autre situation il aurait sans doute approuvé le comportement de Félicia, cependant dans le cadre de la mission qu’il s’imposait il aurait souhaité un peu plus de compassion de sa part avec le pauvre Flash. Soit il l’avait vraiment fait souffrir, soit son degré d’empathie était proche du néant. L’exacte qualité qui fait les bons criminels et psychopathes.

Ecoutant la chaine de reproche masquée que lui débitait la chatte noir, notamment sur l’alcoolisme et l’absence présumée de compassion de Flash il eut un instant de pitié envers le vrai Flash.

Que pouvait il bien faire avec cette furie ?

Reprenant ses esprits malgré les mouvements et les remarques de Félicia il ne détecta rien de suspect au niveau de son comportement, du moins rien de visible. Preuve était qu’il devait avoir un comportement proche du Flash original.

Finalement, comme il s’y attendait elle lui demanda pourquoi il était venu ici. C’était le moment clé où tout pouvait basculer, au gré de la discussion il n’ignorait plus que Flash et elle n’était plus en bon terme et la raison qui l’avait amené ici devait donc être capitale. 

Néanmoins sa rapidité d’esprit et les différents indices qu’il avait pu glaner en ce laps de temps allait peut être sauvé sa couverture. Ainsi prenant un plus sûr de lui et revigoré il se leva et s’appliquant à jouer la comédie en agitant les bras et en haletant il débita le discours qui devait lui dévoiler le repère de Spiderman.

« Venom. C’est Venom... Il s’est évadé il y a peu de la Voute et est venu me trouver alors que je rentrais. Je n’ai jamais eu aussi peur de toute ma vie ce type est un monstre… il m’a secoué et un moment j’ai cru qu’il allait me tuer pour le plaisir. »

Prenant de nouveau un air estomaqué et dégouté il alla se servir un verre d’eau à la cuisine. Buvant un peu avant de reprendre sa litanie de mensonges.

« Il voulait savoir où se trouvait Spidey, je lui ai dit que je n’en savais rien mais il était comme dingue. Il m’a emmené dans une ruelle et à démoli un junkie pour me prouver qu’il ne plaisantait pas, mais comment aurais-je pu lui dire quelque chose que j’ignore ! La seule chose qui m’a sauvé à cet instant c’est quand un reportage sur Spidey est passé le montrant ici, au Japon. »

Secouant la tête il reposa son verre  et regarda le sol, l’air abattu, son discours devait aller de pair avec son attitude s’il voulait la convaincre.

« A partir de là je n’avais plus vraiment le choix, j’ai feins d’être malade et j’ai pris le premier billet pour le Japon. Je devais te prévenir toi, Spidey et les autres vengeurs qui pouvaient se trouver ici. Venom était dingue mais là dire qu’il est enragé serait un mot faible. Je n’imagine pas ce qu’il pourrait faire s’il te tombait dessus ou sur Spidey… »

Avec cette petite scène de cinéma digne du Parrain, qui passait actuellement sur la télé de Félicia, il avait planté les germes de la destruction de son rival. La question était : Allaient-ils mûrir ?

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Les alentours de la ville / Re : La vengeance en marche [Pv Félicia]
« le: samedi 31 mars 2012, 16:40:28 »
Sans répondre ni  sourciller « Flash » entra dans l’appartement de Félicia, laissant ses questions en suspensions. Questions auxquels il aurait été bien incapable de répondre de toute façon.
Gene ? Felicity ? Mais c’était qui celles-là ?
Alors qu’elle lui tournait le dos en fermant la porte il observa brièvement l’appartement de Félicia, il était vraiment miteux. Comment une voleuse avec des supers pouvoirs pouvait se contenter de quelque chose d’aussi minable ?
Venom lui-même n’était pas spécialement attiré par le luxe mais la même pour lui ce lieu était invivable. D’autant qu’il lui manquait l’élément essentiel de son mode de vie : Des appareils de musculations.

Rapidement il en déduisit que Félicia vivait seule. C’était déjà un bon point de ne pas se dire qu’une éventuelle autre personne risque de débarquer pour faire capoter votre plan.
Prenant un air triste il prit une chaise et se laissa tomber dessus, se prenant la tête entre les mains et en secouant la tête.

« Ce…ce n’est pas possible que cela soit réellement arrivée…  Tout ce qui s’est passé ces derniers jours, c’est irréel … »

Relevant la tête il la regarda droit dans les yeux une larme feinte à l’œil. N’ayant aucune idée de ce qu’était la vie de Flash et de Félicia il devait absolument jouer une personne estomaquée, ne pouvant dire un mot et étant sous le choc.
Pour lui Gene et Felicity avait autant de chance d’être des êtres humains que des chats vu comment Félicia vouait un culte à ces animaux, il ne pouvait pas prendre le risque d’être suspecté si tôt en commettant une erreur qu’il pouvait éviter.
Néanmoins rester sur la défensive  avec une larme à l’œil était une situation qui lui plaisait autant que de prendre un bain d’acide, cela n’avait jamais été dans son comportement et bientôt  « Flash » le choqué allait devenir Flash le révolter.
Restant sur sa chaise mais continuant à la regarder il s’aperçu d’un autre détail qui le ravi, elle portait toujours son costume en sa présence. A moins d’avoir le QI d’un sachet de thé il était évident que Flash connaissant donc l’alter ego de Félicia et qu’ils devaient être plutôt intime.

*Avantage à Venom dans le premier set.*

Songea-t-il avec un sourire amusé qu’il eu le plus grand mal à refreiné.

« C’est tout le crédit que tu m’accordes n’est-ce pas Félicia ? Un ivrogne qui n’est bon qu’à dépenser l’argent qu’il gagne au jeu… ? Même si je ne suis bon qu’à ramener des problèmes selon toi j’ai moi aussi des choses qui comptes pour moi et qui me font évoluer… »

Merde.  A vouloir trop jouer dans la niaiserie sentimentale il allait bien trop loin et parlait beaucoup plus qu’il n’aurait dû. Flash était un crétin, comment aurait-il pu ne serait-ce que comprendre la phrase qu’il venait de sortir.
Il se mordit la langue en baissant la tête, il devait jouer mieux que ça s’il voulait vraiment connaitre la position du tisseur. 
Le regard plaqué au sol il arborait un sourire malsain tant qu’il ne pouvait être surpris, de loin on aurait pu croire qu’il était soumis et choqué mais de plus près il était comme un fauve attendant de bondir sur sa proie et feignant la faiblesse.

*On ne doit pas perdre notre objectif de vu, la faire parler. Qu’elle nous dise où est Spider.*

« Cela va sans doute te réjouir car ça va te donner raison mais si je suis ici c’est que j’ai besoin de ton aide… »

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Les alentours de la ville / Re : La vengeance en marche [Pv Félicia]
« le: samedi 31 mars 2012, 00:01:42 »
Suivant la jeune femme en prenant grand soin de se dissimuler dans les ombres de cette nuit sans lune, il jubilait du tour qu’il allait lui jouer.
Le coup était excellent et parfois le revers portait plus que le direct, en utilisant la ruse plutôt que la force brutale il allait pouvoir jouir en toute impunité de ses actes quel qu’il soit. Ceux-ci retombant sur la pauvre connaissance dont il aura choisis de prendre l’apparence.

Au fur et à mesure de sa filature il fut plusieurs fois surpris par certains mouvements de tête de la jeune femme et, un instant, il se crut fait. Félicia avait semblait-il un sixième sens qui le stupéfia, il avait l’impression que la réussite de sa filature n’était dû qu’a un coup de chance.
Le fait d’utiliser le métro aérien lui permit de souffler un peu, son trajet étant ainsi plus facilement prévisible. Un moment d’ailleurs au vue de la distance parcourue sur le métro il fut heureux qu’elle décide de l’emprunter. La fin de la poursuite se fit plutôt aisément, visiblement pressée de rentrer chez elle, Félicia semblait avoir baissée sa garde.
Repérant le bâtiment, il la laissa prendre un peu d’avance et s’installer chez elle.

* Maintenant on va pouvoir passer à l’étape suivante… on aurait jamais imaginé que cela puisse être aussi amusant de faire ça. Presque aussi excitant que la fois où l’on a faillis noyer Mary Jane.*

Venom hésita un long moment. Il n’en voulait pas spécialement à Félicia mais celle-ci n’était pas non plus une innocente dans le sens où il l’entendait, d’autant plus qu’elle entretenait des liens avec Spiderman. Il devait prendre une apparence qui lui inspirerait la confiance, mais surtout d’une personne susceptible de savoir qu’elle était ici.

*Prendre l’apparence de Peter pour briser la relation de confiance qui les unies est tentant, avec ça on pourrait même briser Spider mais… On a aucun moyen de savoir si elle sait que Peter est Spider et de plus on est venu pour trouver Spider, le reste c’est du bonus. Non… on préfère largement démolir le tisseur plutôt qu’elle.*

Dans ces conditions il n’y avait plus qu’une seule personne que Venom pouvait incarner : Flash Thompson  l’ex-mari de Félicia. Dans les souvenirs qu’il puisait chez le symbiote, Flash était un lourdaud assez imbu de lui-même n’ayant un réel amour que pour lui-même.
Prendre son apparence allait être facile mais jouer son attitude allait être déjà plus complexe mais il était trop tard pour avoir des doutes.

Se faufilant tel une ombre dans l’immeuble par le toit il descendit jusqu’à l’étage où se situait l’appartement de Félicia en utilisant l’escalier de service.  Prenant l’apparence de Flash il se rendit compte à quel point les souvenirs du symbiote était périmé. Il ne savait presque rien de la relation qui unissait maintenant Flash à Félicia, il ne savait pas non plus si Flash avait changé, était-il aussi au courant de la double identité de Félicia ?
Un sourire se dessina sur son visage, à la fois farouche et sadique, balayant toutes les questions qu’il pouvait avoir. Il était Venom, ce n’était pas son genre de s’embarrasser avec de telles sottises. Il obtiendrait ce qu’il voudrait, d’une manière ou d’une autre.
Prenant une attitude choquée et une apparence négligée, il se mit à tambouriner à la porte de Félicia en haletant.

«  Félicia ! S’il te plait ouvre moi, c’est Flash… j’ai…j’ai besoin de te parler. S’il te plait ouvre moi…je sais qu’il est tard mais c’est vraiment important. »

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Les alentours de la ville / [FINI] La vengeance en marche [Pv Félicia]
« le: vendredi 30 mars 2012, 20:11:47 »
Résumé des épisodes précédents :

Quelques mois plus tôt, un combat épique se déroulait sur les toits des buildings de New York. Venom était opposé à son meilleur rival, Spiderman pour un n-ième combat dantesque entre « Homme-Araignée ».



L’avantage était à Venom et tout laissait croire qu’il allait cette fois pouvoir en finir avec Spiderman. Alors qu’il s’apprêtait à lui assener le coup de grâce celui-ci fut stopper dans son élan par Iron-man apparaissant comme par miracle. Sauvant le tisseur grâce à un générateur d’onde sonique spécialement efficace contre les symbiotes créer avec l’aide du leader des F.F. à savoir Red Richards ils purent ainsi mettre fin à la menace que représentait Venom et l’enfermer dans la prison galactique pour super vilains, la voute.
Mais un jour Venom s’échappa…


Les évènements suivant se déroulent peu après l’évasion de Venom de la prison galactique nommée « La Voute ».  

Virevoltant et bondissant sur les buildings de Seikusu, une flamme ardente de haine dans les yeux, Venom ne songeait qu’a une seule chose : Se venger.

Depuis son incarcération il avait ressassé les évènements qui l’avait conduit jusqu’au fin fond du trou pourris où il croupissait encore il y a quelques temps. Jour après jour il avait cultivé sa haine.
D’une petite flamme il en avait fait un véritable brasier qui lui donnait une force incomparable et implacable.
Devenant de plus en plus résistant aux ondes soniques qu’utilisaient les savants pour le « Sonner » et faire sur lui de nombreux test, il puisait sa force dans cette haine infinie qu’il vouait au tisseur. Ceci jusqu’au moment où il sa condition fit qu’il fut presque insensible aux ondes soniques employer contre lui.
Après son évasion il ne prit même pas la peine de dissimuler ses traces ni ses intentions d’aller au Japon. Il avait en effet entendu quelques heures avant de s’échapper que Spiderman s’y était rendu pour secourir des blessés.
Ce nom, c’était la goutte qui faisait déborder le vase, c’était tourner la clé de la libération pour Venom. Ce feu brûlant qu’il avait cultivé le submergea et démolissant les murs il éventra les gardes, le regard encore horrifiés de ceux-ci le fixant lorsqu’ils se rendirent compte que les ondes soniques ne le sonnaient pas. Pour lui c’était comme le souvenir d’un met raffiné dont on tente de ne pas oublier le goût.



Arriver à Seikusu, un peu comme un gosse qu’on lâche dans une fête foraine, il avait parcouru la ville de fond en comble. Parcourant les toits de la ville à la vitesse d’un avion de ligne pour se lancer dans une ultime confrontation avec son rival de toujours, ultime combat qui se solderait par la mort brutale d’un des deux combattants. C’était du moins la façon dont il avait imaginé les choses, une naïveté presque enfantine de penser qu’il trouverait Spiderman aussi facilement dans une région aussi vaste et peupler.
Cette zone n’égalait pas la ville de New York mais elle lui était totalement inconnue et sans point de repère il pouvait tourner aisément en rond durant un moment.
La nuit tombait, épuisé et frustré il lâcha un cri rauque et gutturale vers le ciel symbole de son désespoir. Depuis son évasion il avait suivis chaque trace, chaque petit indice jusqu’aux sensations de son symbiote qui parfois semblait repérer le tisseur à chaque coin de rue, il semblait devenir fou.
Au sommet d’un building il serra les points et démoli une manche à air, c’était terriblement facile et mou. La soulevant il la balança de toutes ses forces dans les airs pour se calmer.
Respirant telle une bête il tenta de reprendre ses esprits avant d’aller plus loin. Un « Bong » se fit entendre, il n’y prit pas attention songeant au crash probable de la manche à air sur le sol ou l’un des toits alentours. Pourtant ce bruit se répéta plusieurs fois, c’était un bruit sourd et étouffé.

Intrigué il se pencha sur le rebord du building pour voir que, quelques étages plus bas dans l’immeuble d’en face, se déroulait un casse. Il serait sans doute retourné chasser Spiderman s’il n’avait pas reconnu  en la cambrioleuse une ancienne partenaire de celui-ci, à savoir Félicia Hardy alias la chatte noire.

 

La symbiote ayant partagé un moment le même corps que Spider, Venom savait tout ce qu’il fallait savoir sur Felicia, du moins tout ce qui l’intéressait pour retrouver Spider.
Si elle était là ce ne pouvait être une simple coïncidence avec le fait que le tisseur y était aussi, il y avait forcément un lien. Elle pouvait, non elle devait savoir où celui-ci se trouvait.

Arborant un sourire vainqueur le premier réflexe de Venom fut de sauter en direction du building pour mettre la main au collet de Félicia et lui faire cracher toutes les infos qu’elle pouvait connaitre sur l’emplacement de sa cible ou le moyen de la contacter.
Bien sûr elle aurait besoin d’une petite « motivation » pour se mettre à parler et elle subirait une petite correction bien méritée qui permettrait à Venom de se défouler.
Il allait entrer par la même fenêtre que la voleuse, d’une manière bien moins élégante certes puisqu’il allait briser la fenêtre, mais au dernier moment il se ravisa et se laissa tomber un peu plus bas pour atterrir sur une fenêtre en contrebas.
Il venait d’avoir une bien meilleure idée.

« Pour être efficace il faut savoir cacher ses intentions » Machiavel

C’était ce qu’il allait faire avec Felicia lors de sa recherche du tisseur. Grâce à son don de polymorphe et les connaissances du symbiote adopter ce type d’approche serait sans doute plus payant que de tacher ce bureau avec son sang. (Même s’il en avait foutrement envie depuis le temps qu’il avait passé à chercher l’araignée )
D’autant que si cette méthode ne marchait pas il pouvait toujours  réaliser le plan initialement prévu.
Ainsi tapis dans l’ombre il attendait que sorte Félicia pour la suivre jusqu’à chez elle et ainsi pouvoir poursuivre son plan.

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Les alentours de la ville / Re : Descente dans l'entrepot 407 [pv Shinu]
« le: mercredi 01 février 2012, 00:02:38 »
-   Hrp : Désolé pour l’attente. -

Bondissant hors des ombres qui le camouflaient, il sauta sur la jeune femme avec une rapidité inhumaine qui trahissait sa nature monstrueuse.
N’hésitant pas à y mettre tout son poids pour la déséquilibrer et la faire tomber pour atteindre son objectif qui était la prise de celle qui l’avait touché.
Un bruit de tir se fit entendre pendant leur chute mêlée,  dommage pour elle puisqu’elle n’avait réussi qu’à tirer dans le vide. L’intervention du « monstre » l’ayant privée d’une fin rapide et sans douleur, le temps qu’elle appuie sur la gâchette il était déjà sur elle.
Parmi tous les humains qu’il avait éventrés ce soir-là elle était la seule à avoir réussi à le toucher et cela l’irritait. Comment une humaine pouvait-elle prétendre le tuer ? C’était inacceptable, inadmissible.  C’était comme si un rat souhaitait chasser un lion.
Lui épargnant une paralysie sévère, il n’atterrit pleinement sur elle. La privant de connaitre sans doute la sensation de se faire bondir dessus par une panthère ou un autre animal du même gabarit.
Néanmoins il s’arrangea pour finir au-dessus d’elle à la fin du « saut », la désarmant en envoyant son pistolet et ses autres éventuelles armes au loin.

« Finalement je pense que tu avais tort…j’aurais le plaisir de t’entendre hurler lorsque je te démembrerais… »

Haletant et transpirant il regardait autour de lui en proie à une fièvre sanguinaire, bouillonnant il ne se rendit pas compte qu’il l’avait agrippé et la secouait à la manière d’une personne atteinte de Parkinson.
Finissant par relâcher son étreinte il se leva et se dirigea vers l’un des soldats qu’il avait massacré quelques instants plus tôt. Sans aucune forme d’humanité il se mit à boire le sang qui dégoulinait de sa carcasse, arrachant ses membres un à un et les pressants pour faire jouer les artères et satisfaire sa soif.

« Le sang,…ne suffit pas...»

Empoignant un des membres du soldat il se mit à croquer dedans à pleine dents, le sang désormais giclait sur le torse de ce monstre qui luisait grâce à l’éclat de l’astre lunaire lui donnant un aspect plus qu’irréel. Le bruit de la mastication et des morceaux de viande qu’il arrachait produisait un bruit étrangement métallique
Passant sa langue sur les contours de ses gencives aux allures encore plus sanguinaire que d’habitude pour apaiser la créature qui sommeillait en lui. Il lâcha après cela un cri rauque et guttural venu d’une autre planète.

Oubliant la carcasse méconnaissable du soldat, il se redirigea vers Shunï qui le regardait partiellement inconsciente.

37
Secouant la tête d’un air las, il mit sa main libre sur les taches blanches qui lui servaient d’yeux.
La remontant au niveau du toit de l’immeuble, il la balança sans ménagement sur le toit non sans l’avoir gratifié d’un regard noir. S’adressant ensuite plus à soi-même qu’à elle, il lança tout haut.


« Je hais les fous, ils réagissent trop bizarrement. »

Après avoir commenté ainsi l’attitude face au vide de l’arlequine, il alla chercher lentement le sac contenant le butin sans se soucier d’elle. Entrouvrant le sac il eut un regard triste et fit hocher sa tête d’avant en arrière pendant une bonne minute sans se préoccuper du spectacle préoccupant qu’il offrait ainsi à sa complice.
S’arrêtant brusquement et sortant de sa transe il se dirigea à nouveau vers le bord du building en compagnie de son précieux butin, cette fois il courait et se préparait à sauter vers l’immeuble le plus proche pour disparaitre dans la nature.
Il allait sauter lorsqu’il s’arrêta si brusquement qu’il en fut déséquilibré et faillit presque tomber, une idée venait de lui traverser l’esprit.
Plongeant une main dans son sac, il en sortit une bague plutôt précieuse. Un diamant était sertit sur un anneau d’or fin, il l’observa sous toute les coutures avant d’hocher la tête en signe d’approbation. Se retournant vers Harley, il arbora un sourire fier. Il la siffla et lui montra la bague de loin avant de la lancer sur elle, comme un gosse lancerait une balle de baseball.
Se fichant pas mal du résultat, il se retourna vers le vide et refit la même opération mais cette fois il lançait les bijoux un par un dans le vide. Tentant de coiffer les passants de collier et bijoux de valeur. Prenant à chaque fois son temps pour viser il disséminait les bijoux comme on lance des grains aux pigeons. Déjà il pouvait voir des masses se former là où les bijoux avaient été lancés. 


« L’argent, les bijoux, l’or…je m’en fiche. Je m’en fiche. Cela…ne…compte pas. Cela ne peut pas compter dans mon monde. La seule chose qui compte c’est…de… - Un morceau de sa phrase fut happée par les vents - vivant… »

C’était maintenant avec une frénésie non dissimulée qu’il lançait les bijoux, le sac se vidant à vue d’œil. On aurait dit qu’il se pressait de se libérer de son butin comme s’il représentait des soucis qu’il voulait disséminer aux quatre vents.
 

38
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: vendredi 09 décembre 2011, 19:37:10 »
* Passe en coup de vent et lit le débat pour se détendre de ses cours, ça change au moins.*

- Alors Antoine, vous êtes orphelin, nain, homosexuel, travesti et bien sûr drogué. Est ce que c'est facile à vivre au quotidien?

...

( cf les inconnus (: )

19h37

* Retourne bosser ( un peu ) *

39
Vous nous quittez déjà ? / Concours (:
« le: jeudi 01 décembre 2011, 17:43:54 »
Ayant mes concours dans peu de temps, je me dois de mettre toutes les chances de mon côté en révisant un maximum. Pour cela hélas je dois laisser, pour quelques temps, les rp's.

Cela fait déjà une semaine que je n'ai rien Pondu, disons que pendant encore environ une autre semaine je ne ferais rien et je reviendrais surement a mi temps par la suite. ( Anniv, les fêtes toussa )

40
Comme il s’y attendait, la suite du combat se fit plus tranquille. La Sith tenant à peine debout lançait des attaques de plus en plus désordonnées et impuissantes, et au final, facilement contrables.
Dès lors qu’elle n’avait plus la force de lancer des éclairs ou restreindre sa respiration, elle n’était plus de taille mais elle tentait malgré tout de lui balancer quelques coups maladroits avec ses sabres lasers. En vain. Elle n’avait réussi qu’à se mettre au corps à corps avec lui, ce qui vu son état physique n’était pas la meilleure idée qu’elle aurait pu avoir.

La débarrassant de ses sabres lasers d’un revers il sentit la jeune femme s’accrocher désespérément à lui. On ne savait jamais ce que réservaient ces mégères qui se battaient toujours bec et ongle jusqu’au bout, ainsi relevant son pied il lui donna un coup dans le ventre pour l’envoyer rouler par terre dos au sol.
Il ne fut convaincu de la défaite de la jeune femme uniquement lorsqu’il commença à tripoter ses sabres lasers, sans aucun doute elle aurait si elle avait dû, réagir à ce moment-là. Mais toujours rien, elle semblait à moitié sonnée et restait clouée au sol. Tant mieux, on allait éviter une perte de temps inutile.

S’avançant vers elle il la regardait au sol gémir, il ne savait si c’était de douleur ou de rage. Par pur sadisme il lui donna un coup de pied dans les côtes, puis mit son pied au niveau de son ventre avant de s’agenouiller vers elle un sourire horrible aux lèvres.
Lui arrachant brusquement sa cape et son capuchon, il lâcha un sifflement admirateur, décidément cette garce était plutôt bien proportionnée.

Il continua en lui arrachant le reste de ses vêtements pour ne lui laisser que sa tunique qui cachait le haut de son corps. Là encore il siffla, vraiment jolie si l’on exceptait ce regard haineux qui n’arrêtait pas de vous fustiger. Elle était peut être battu mais au fond d’elle demeurait une parcelle de combattivité et ce fut cela qu’il désirait briser.

« Tu nous fais un bien méchant sourire… je te promets que ça va bientôt changer en un encore pire… »

Pendant qu’il disait cela il avait laissé trainer sa main entre les cuisses de la jeune Sith, le contact entre sa peau visqueuse et l’intérieur des cuisses de celle-ci sembla la raviver un peu.
Dans le doute, il plaça son horrible main au niveau de son cou, il ne tenait pas à ce qu’elle se débatte de trop mais il voulait entendre ses gémissements.
Il prenait un malin plaisir à, avançant vers l’intimité de la jeune Sith avec un doigt, prendre son temps et faire durer l’appréhension de celle-ci quant à ce qui allait se produire
.
« On est sûre que vu ton caractère tu dois encore être… »

Il ne finit pas sa phrase et d’un geste brusque et violent enfonça deux doigts en elle, l’excitation malsaine que la douleur et la surprise procurait à la jeune se transmettant en lui au centuple et se lisait sur leurs visages.
Tournant et retournant ses doigts en elle, il la voyait tenter de se dégager et se cambrer tout en pouvant lire ce qu’il considérait comme de la haine et de la peur sur le visage de la Sith.

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Ah la la la. Harley. Mais qu’est ce qui avait pu passer par la tête d’Harley en faisant ça ? C’était à se demander si elle ne cherchait pas à se retrouver entre quatre planches de sapins.
Franchement, a-t-on seulement l’idée d’agiter un foulard rouge sous le nez d’un taureau déjà en colère ? C’était ce que faisait Harley en ce moment voir même pire.

Venom vit littéralement rouge, jusque-là il avait été sympa avec elle (Oui pour lui il avait même été très gentil.), mais là c’était trop. Plus qu’il ne pouvait en supporter.
Empoignant le costume de l’arlequin, il la secoua comme un prunier, la forçant à lâcher le sac qui répandit son contenu par terre avant de la jeter sans ménagement au sol.


« Dans quelques minutes tu te maudiras en te demandant pourquoi tu n’es pas partie avec le collier. »

Sa voix n’avait plus rien de drôle, d’amical ou d’affable. C’était une voix qui n’exprimait aucun sentiment, pas même l’amusement caractéristique de Venom.

S’approchant d’elle il lui donna un coup de pied dans le ventre en mesurant sa force, il ne tenait pas à la tuer mais lui faire comprendre qu’ici le maitre c’était lui.
Alors qu’elle était toujours au sol, il s’approcha d’elle et ne se gêna pas pour se mettre à quatre pattes au-dessus d’elle. Ouvrant un petit peu sa combinaison en tirant sur la fermeture éclair, il la laissa imaginer le pire, sa bave dégoulinant sur la peau de la jeune fille.

Sans ménagement, il s’assit sur elle si bien qu’elle ne pouvait plus se soustraire à son agresseur.
Ouvrant un peu plus la combinaison et le décolleté de la jeune Harley, il retira le pistolet de celle-ci et le jeta au loin
.
 
« Tout à l’heure j’ai dit que j’aimais bien ton costume, tu vas comprendre bientôt pourquoi. Mais avant… »

D’un geste brusque il se releva. La prenant par le pied il la tira vers le bord du building et la fit passer par-dessus le rebord, la tête dans le vide.

Il avait plus cela par instinct qu’en suivant un plan précis, en effet Harley était tellement inconsciente qu’il n’avait aucune idée de l’effet que ce genre de divertissement pouvait avoir sur elle.
Allait-elle être effrayée ? Prendre son pied ? Vomir ? Il n’en avait aucune idée.

 
« Alors regarde comme c’est jolie vu d’ici… »

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Venom affichait toujours un large sourire, ce combat avait pour lui dépasser le stade de l’amusement et l’excitait au plus haut point.  C’était toujours comme ça, plus la cible résistait, plus il sentait le besoin de l’écraser et lui montrer sa supériorité.

 La défaite n’en était que plus amère si on s’était bien battu auparavant et que l’on avait cru pouvoir gagner.

Des éclairs sortaient d’il ne savait où et tentait de le transpercer, semblable à de la foudre.
Couplé à l’étranglement de tout à l’heure cela aurait pu certainement le mettre à terre, mais maintenant qu’il pouvait respirer cela ne lui posait pas ce problème.

C’était douloureux mais il avait toujours été de ceux qui prenaient du plaisir dans la douleur.

« On dirait que Mme est surprise ? Tu pensais que ton attaque allait nous mettre à terre ? Tsss… »

Désormais il jubilait. Tout n’était plus qu’une question d’endurance, il ne savait pas comment elle pouvait faire pleuvoir ces éclairs mais vu comment elle était épuisée une chose était sûre : Elle n’allait pas pouvoir le faire très longtemps.

Quand il l’avait trouvé elle était déjà mal en point, mais depuis son état n’avait cessé de se détériorer. Sa posture de combat, la technique d’étranglement, le salto, sans compter la blessure minime qu’elle lui avait infligé et maintenant ça ?

 Elle en tenait une couche c’était certains, mais au final même la plus puissante guerrière doit s’incliner devant la fatigue.
Nul n’échappe à cette loi.

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Les alentours de la ville / Re : Descente dans l'entrepot 407 [pv Shinu]
« le: mercredi 23 novembre 2011, 00:03:14 »
La réponse du capitaine lui fit l’effet d’une gifle cinglante. Semblable à une main géante qui s’abattant sur sa joue, il sentit presque ce coup pourtant inexistant.
Le visage apeuré qu’il arborait comme un pavillon il y a quelques instants laissait place à une moue contrarié. Non, pas contrarié. Venom était en réalité vexé de ce qui venait de se produire et maintenant il en voulait personnellement au capitaine.

D’un mouvement d’humeur il se défit de l’étreinte des soldats qui l’empoignaient, les laissant stupéfaits. L’expression de son visage avait encore changé. Maintenant il fixait d’un regard ardent le capitaine de l’escouade, celui-ci lui rendant un regard dur et froid et empoigna son fusil d’assaut. 

« C’est un mauvais calcul mon pote. Ta cervelle aura recouvert les murs avant que tu n’aies pu me toucher. »

Au fur et à mesure qu’il prononçait ces mots, sa voix mua. Les notes douces et sucrées des premiers instants se changeaient en sons rauques et gutturaux qui n’admettaient aucunes répliques possibles.
Sa métamorphose se prolongea jusqu’à son corps, sa peau semblait se craqueler et se déchirer comme si elle était trop petite pour lui jusqu’à laisser émerger une apparence d’un noir d’encre.
Lâchant un hurlement bestial autant dédié à la mise en scène qu’a son envie, il bondit sur les hommes présents. Eventrant, lacérant, déchirant et mutilant tout ce qui était à sa portée.

Maintenant ceux-ci faisaient presque autant de bruit que lui, presque.
Des bruits de joies et de douleurs, de jouissance et de peur se mêlaient dans un ballet diabolique.

Un long gémissement plaintif se fit entendre et mit fin à ces cris. C’était enfin finis, mais pour combien de temps ?

Laissant le corps du capitaine sur lequel il s’était acharné plus que de raison et même de déraison, il le jeta au loin sans le moindre respect pour le capitaine qu’il fut. Ses deux acolytes gisant sans vie à côté de Venom.

Celui-ci désormais ne cherchait plus à se cacher, ce combat l’avait emplit d’une soif de sang et d’une fureur sanguinaire. Il allait nettoyer cet entrepôt à sa manière. Pièce par pièce, couloir par couloir, mètre par mètre il allait leur faire ressentir la peur.

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Maintenant Venom était vraiment de très mauvaise humeur. Est-il utile de préciser que, quand il est comme ça ce n’est bon signe pour personne ?
Il lâcha Harley et l’envoya bouler au loin, désormais il se fichait pas mal de ce qu’elle pouvait faire.
Bondissant en direction de l’employé qui avait déclenché l’alarme il le bourra de coup de poing, et le rouait de coup de pied, encore et encore comme un punchingball.
Il se fichait pas mal que celui-ci souffre, il voulait se passer les nerfs. Globalement ce fut vite le cas, cependant à ce moment-là l’employé était déjà mort depuis plusieurs minutes.
Si le premier coup dans l’estomac lui avait perforé la rate, ce fut le coup de poing au crâne qui l’avait fait tomber dans les pommes. Au moins il n’aurait pas senti sa mort venir.
Haletant il exhiba un sourire macabre.


« J’avais dit que j’aplatirais le premier qui ferait n’importe quoi… Je tiens toujours mes promesses. »

Laissant le cadavre à côté des autres personnes tremblantes il écoutait la litanie de l’arlequin.
C’était vexant à dire mais elle avait raison, il allait falloir faire un choix quant à savoir si on devait partir ou pas.
Au départ il n’avait fait ce casse que pour s’amuser et mettre un peu d’animation, rien de plus.
Il n’avait donc aucune raison de rester plus longtemps ici, cependant il avait trouvé quelque chose d’inattendu ici qui l’amusait et s’il partait il risquait de ne plus remettre la main dessus.

« On va y aller, tous les deux. D’un parce que t’a un jolie costume et aussi entre autre, un détail hein, t’a les bijoux. ..  » S’adressant à elle

« En tout cas cette bijouterie était vraiment super, le personnel est un peu insubordonnée mais les bijoux sont vraiment jolie. Nous allons y aller maintenant, je vous dis donc à une prochaine fois ! » S’adressant aux otages

S’élançant dans la bijouterie en direction de la sortie, il prit Harley par la taille pour l’emmener avec lui hors de la bijouterie sur les toits. Avec quelques bonds et quelques coups de toiles ils étaients déjà sur l’un des toits adjacents avant même que les flics n’aient pu arriver sur les lieux du cambriolage et meurtre.
 
Trimballer Harley n’était néanmoins pas de tout repos, c’était pour lui une plume mais elle gigotait tellement que plus d’une fois il eut envie de la lâcher. Seul le sac qu’elle tenait et ses formes firent qu’il ne le fit pas, un soupir pesant à chaque fois qu’il renonçait à le faire.

Cela faisait maintenant plusieurs minutes qu’ils allaient de building en building et visiblement aucunes forces de polices ou aucun super héros n’était à leurs trousses.
Il s’arrêta donc sur un building et posa son encombrant paquet qu’était Harley, avant de la délester du sac de bijoux.


« Et maintenant au revoir Miss peinture ! Je travaille toujours seul, mais comme tu m’as amusé je vais tout de même te donner un petit quelque chose. »

Il lui lança une vague babiole, un collier en diamant d’après ce qu’il avait pu en voir qui de toute façon serait invendable. Il lui fit signe de dégager désormais.

« Aller file maintenant,  sinon je pourrais me montrer moins gentil et te sauter dessus. »

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Venom lâcha un grognement satisfait. Elle pouvait encore faire de tel saut ? Parfait ! Excellent ! Cela allait beaucoup l’amuser, ce serait bien plus drôle si elle lutait.
S’il avait pu l’avoir dès le premier coup la chasse aurait perdu de sa valeur et de son intérêt, se redressant il la regarda en passant sa langue sur ses gencives encore rouge sang du dernier carnage.

D’un coup il se sentit suffoquer. Comme si une main invisible l’étreignait et le forçait à moduler sa respiration, c’était comme si on limitait la quantité d’air qu’il pouvait respirer, c’était très désagréable et pendant un instant il mit un genou à terre et une main sur sa poitrine pour reprendre doucement sa respiration.

Cette lutte devenait décidément de plus en plus drôle à chaque coup, même s’il était désormais incapable d’utiliser à pleine puissance son agilité et sa force qui dépendait intrinsèquement de l’air qu’il pouvait emmagasiné il lui restait quelques tours dans son sac.

Sans dire un mot, un comble pour Venom qui adorait raillé ses adversaires, il essaya malgré la pression de prendre le plus d’air possible avant de se redresser.

D’un geste, un seul, il visa les jambes de sa sombre adversaire avec sa toile avant de tirer de tout ce qu’il lui restait de force pour la forcer à stopper sa canalisation en la faisant tomber. En si tout se passait bien en la ramenant à côté de lui.

« On commence juste ma chère… »



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