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Messages - Jane Watson

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un monde parallèle [Pv : Jane Watson]
« le: mardi 19 avril 2016, 12:53:28 »
Elle n’aurait jamais cru qu’un type capable de voyager dans le temps puisse se montrer… Si docile. En un sens, c’était un peu effrayant. Jane était en train de soumettre quelqu’un qui aurait pu l’envoyer à l’époque du paléolithique, et, pour autant, elle ne sentait pas vraiment la peur de cette idée. Au contraire, plus elle dominait James, et plus elle ressentait une furieuse excitation, se caractérisant par de multiples frissons qui circulaient le long de son corps. Elle était là, au-dessus de lui, le cravachant, et répandant tout un tas d’idées perverses, comme si le sexe devenait son refuge, un échappatoire après son aventure démentielle au pays de Jeanne d’Arc. Le sexe… Et la domination. Des exutoires très efficaces.

Suite à son ordre, James ne se fit pas attendre, et se redressa, venant nicher sa tête entre ses cuisses, léchant sa belle culotte en latex. C’était une culotte faite pour le sadomasochisme et le fétichisme, ce qui signifiait qu’il y avait une discrète fermeture Éclair permettant d’ouvrir la culotte. Autant dire que Jane se faisait souvent plaisir. Elle sentit la langue de James glisser sur le tissu, à l’emplacement de son intimité, sa langue filant en partie sur la fermeture, faisant soupirer l’apprentie-sorcière.

« Haaaa… Hhhmmmm… !! »

Jane soupirait, les joues rougies par le plaisir. Sa main caressa ses cheveux, se crispant dessus, tandis que l’homme continuait à lécher, de haut en bas. Elle sentait son nez remuant contre sa culotte, s’enfonçant dessus, et Jane se mettait donc à soupirer, remplissant la pièce de ses couinements. Jambes écartées, elle était en train de mouiller sur place. James avait visiblement l’air d’aimer ça, mais finit malgré tout par rompre les léchouilles, en lui faisant… Une proposition plus poussée.

Jane baissa alors la tête, et quelques secondes passèrent… Puis elle poussa l’homme, et le renversa, l’envoyant s’étaler sur le sol.

« Are you kidding me ? » lâcha-t-elle alors.

Elle releva sa fermeture Éclair, puis se dressa au-dessus de l’homme.

« T’as une queue, et tu me proposes ta langue ?! »

Elle se retenait de le fouetter à nouveau ! Il était bien difficile de jongler avec Jane, mais, suite à cela, elle s’abaissa alors sur l’homme, posant une main sur son sexe pour le maintenir… Et s’empala sur lui, en poussant un long cri de plaisir, qui résonna jusqu’aux douces oreilles de Nell. Ce faisant, James commença à se dandiner sur l’homme, d’avant en arrière, de haut en bas, soupirant et couinant en sentant ce gros sexe labourer son bassin, s’enfoncer dedans pour la faire gémir.

« Ooooohhh… Hhhhmmmmm… !! »

Voilà tout ce que Jane aimait !

Du bon vieux cul à l’ancienne… Avec du latex ! Que demande le peuple ?

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un monde parallèle [Pv : Jane Watson]
« le: samedi 16 avril 2016, 13:10:35 »
Jane regarda donc James se masturber. Après les ordres qu’elle venait de donner, il aurait été bien naïf de se retenir. Elle ne voyait aucun problème à le fouetter un peu, ne serait-ce que pour sa passion pour les culottes. Rien que ça, en effet, ça justifiait amplement des coups de fouet ! Jane n’était pas une femme à prendre à la légère, comme James l’avait constaté, et, en conséquence, l’homme accéléra son rythme de masturbation. Bras croisés et jambes écartées, Jane le regardait agir silencieusement, sans rien dire. Difficile de savoir à quoi elle pensait en voyant sa culotte se tortiller sur la queue de l’homme. James soupirait, tout en demandant si Nell ne risquait pas de venir... Ce qui n’amena, là encore, à aucune réponse de la part de Jane, qui, de toute manière, n’était pas dupe.

*Tu aimerais bien qu’elle vienne, hein ? Tu aimerais qu’elle franchisse cette porte, et qu’on joue toutes les deux avec toi, peut-être même qu’on se fasse l’amour sous tes yeux...*

Jane ne s’était jamais considérée comme une sainte femme, car il est vrai qu’elle entretenait, avec sa sœur, une relation incestueuse. Entre elles, le sexe n’était pas un tabou, mais, ce qu’elle avait constaté à Seikusu, c’est que ce n’était pas non plus un tabou pour la plupart des habitants. Mishima, sous les apparences d’un lycée respectable, n’était rien de plus qu’un baisodrome géant. Creepy, en un sens, mais Jane pensait que son attirance progressive pour le latex résultait surtout de sa fréquentation de Mishima.

Devant elle, James finit donc par jouir. Sa culotte se souleva légèrement, et Jane le regarda faire. James s’excusa, et Jane grogna, puis, du bout de sa cravache, écarta la culotte. Le sexe de James était maculé de traces de sperme, tout comme sa culotte.

« Désolé, vraiment ? Vu comment tu as joui, tu as l’air tout, sauf désolé... Tu pensais à quoi en te branlant, hein ? À moi en train de te fouetter ? À moi en train de coucher avec ma sœur ? L’une à gauche de toi, l’autre à droite, en train de t’embrasser, de te caresser ? Don’t dare to lie to me ! »

Et paf, la cravache siffla à nouveau, à côté du sexe de l’homme. Se sentant inspirée, Jane se redressa alors, et se retrouva debout sur le lit.

« Tu aimes les culottes, hein ? Lèche la mienne ! Allez ! »

En disant ça, elle désignait naturellement sa culotte en latex. Elle était ainsi là, dressée au-dessus de lui, jambes écartés, à droite et à gauche de l’homme, le dominant totalement par sa prestance, une main sur les hanches, l’autre tenant toujours la cravache.

Serait-il possible que Nell vienne ? Qui sait... Peut-être qu’à force de ne pas voir les deux zigotos venir pour le petit-déjeuner, elle finirait par se poser des questions. Et puis, James était un rouquin, et elle aimait bien les rouquins...

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un monde parallèle [Pv : Jane Watson]
« le: jeudi 14 avril 2016, 12:51:45 »
Jane n’avait honnêtement pas forcément l’habitude de porter du latex. Elle aimait bien en porter, attention, mais elle ne le faisait pas systématiquement. Nell n’était pas une grande fan, préférant nettement les tenues plus courtes, comme les bikinis. La voir se promener en bikini dans l’appartement n’était donc pas surprenant. Elle considérait que, chez soi, on s’habillait comme on voulait. On pouvait au moins remercier le Ciel qu’elle n’ait pas encore basculé dans le naturisme pur et dur. Jane, elle, avait une sorte de fantasme secret, de péché mignon, pour des tenues en cuir ou en latex, plus complètes, plus sensuelles. Elle, elle considérait que les vêtements ne devaient pas juste servir à dissimuler les parties sensibles du corps pour égayer la frustration. Jane, en réalité, estimait qu’il y avait, avec les vêtements, une dimension sensuelle qui allait au-delà du sexe pur : l’érotisme. Alors, oui, elle aimait ça…

Là, avec James, elle ne savait pas trop dans quoi elle se lançait. En toute objectivité, l’homme était un pervers. Mais elle, elle n’était guère mieux. Quand on avait dans son placard un ensemble de catsuits, de vibromasseurs, et d’autres trucs, on ne pouvait pas se permettre d’être hypocrite. Face à elle, James n’en menait pas large, et entreprit de recouvrir son sexe de la fine culotte de Jane, pour se masturber avec. Penaud, il y allait lentement, comme s’il se demandait s’il était en train de rêver, ou si tout ça était bien réel.

Nerveusement, l’homme finit par lui demander ce qu’elle en pensait, si le spectacle qu’elle voyait lui convenait. Jane se contenta d’hausser les épaules.

« On dirait un papy qui secoue sa queue pour aller pisser. »

Voilà qui était dit ! Toujours aussi acerbe dans ses commentaires, Jane avait les bras croisés, et se déplaça un peu, faisant claquer ses talons sur le sol, puis sa cravache se déplaça alors, et caressa la joue de James, glissant lentement sur sa peau, avant de se retirer, et de venir le tapoter tout doucement.

« Soit tu te branles vraiment, soit tu fais rien… Peut-être que tu as besoin d’un petit coup de cravache pour t’aider à faire circuler le sang, hm ? »

Et, vu le ton employé, Jane n’aurait rien contre le fait de le cravacher à nouveau…

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un monde parallèle [Pv : Jane Watson]
« le: mercredi 13 avril 2016, 12:55:54 »
L’homme lui avoua être désolé de ses bêtises. Jane aurait presque pu le croire, si elle ne sentait pas, contre ses fesses, une superbe érection. Ah, les hommes ! Les comprendre était tellement plus facile que comprendre des nanas… En grande partie parce que, quand ils étaient excités, leur corps les trahissait de manière assez claire, alors que, pour une femme… C’était un brin plus subtil et délicat à voir. Mais là, impossible de mentir, depuis que Jane s’était mise à califourchon sur lui, en menaçant de le fouetter, l’érection de James s’était accrue. En se redressant, elle l’entendit donc dire qu’il était désolé, et fronça lentement les sourcils, tout en déplaçant un peu son corps vers l’arrière, ce qui amena ses fesses à heurter sa queue. Jane se déplaça alors, de haut en bas, frottant ses fesses sur cette partie du corps de l’homme.

« Ah, vraiment ? « demanda-t-elle alors, un brin sceptique.

James n’osait pas la regarder, et Jane se racla alors la gorge.

« Regarde-moi ! Tu crois que je sens pas ta queue, peut-être ? Tu voudrais me faire croire que tu es désolé, alors que tu bandes comme un taureau ?! Do you think I’m a jerk, you moron ?! »

L’américain revenait à l’assaut, avec cet accent californien qui faisait fureur dans les sitcoms américaines. Jane se redressa alors, et retourna sur le sol, puis regarda James, bras croisés. Difficile de voir encore en lui ce voyageur temporel qui avait l’air si sûr de lui en allant à l’époque de Jeanne d’Arc. Il ressemblait juste à un garçon surpris, et qui avait visiblement une furieuse envie de se faire fouetter le cul.

« Retourne-toi ! Couche-toi contre le lit ! Allez ! »

Elle parlait sur ce ton autoritaire qui amusait toujours Nell. Contrairement à Jane, sa grande sœur n’avait pas cet autoritarisme inné, et était, en un sens, beaucoup plus « cool ». Mais, chez Jane, il y avait une forte arrogance, qui se traduisait notamment par un goût prononcé pour la domination. Elle attendit donc que James se retourne, couché sur le dos, et se déplaça ensuite, ouvrant son placard.

« Si tu te retournes pas, tu dégages par la fenêtre ! » le menaça-t-elle alors.

Plaisantait-elle ? Avec Jane, on était toujours en droit d’en douter. Elle ouvrit néanmoins son placard, débouchant sur son petit trésor personnel : ses catsuits, ses sex toys… Il y avait de tout pour rendre une Jane heureuse ici ! Elle entreprit donc de prendre quelques affaires, referma le placard, et se dissimula derrière un paravent, juste au cas où James aurait la mauvaise idée de se retourner malgré tout.

« Fous-toi à poil, sale pervers ! ordonna-t-elle alors, tout en s’habillant.

Elle enfila ses affaires, puis sortit alors du paravent.

Dans sa main gantée gauche, elle tenait sa culotte.

Dans sa main gantée droite, une cravache.

Ses talons claquaient le sol, et, dans l’ensemble, elle avait opté pour une tenue noire très sensuelle, tenue qui faisait très dominatrice sexy. Jane respirait lentement, et balança alors sa culotte, qui se posa sur le sexe de l’homme. Jambes écartées et bras croisés, elle commenta alors :

« Okay, little pig. C’est ce que tu voulais, alors… Tu vas te masturber avec ma culotte… Right now ! »

Et, comme pour montrer qu’elle ne plaisantait pas, sa cravache fusa, et claqua le bout du sexe de l’homme.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un monde parallèle [Pv : Jane Watson]
« le: mardi 12 avril 2016, 22:08:44 »
*Ce mec... Il est incroyable !*

Alors que James avait été surpris en train de vouloir lui piquer une culotte pour faire on ne sait quelle saloperie avec, quand Jane avait annoncé faire une photo’ d’elle à poil, il l’avait visiblement pris au sérieux, le désir semblant effacer sa timidité. Jane, pour le coup, était franchement surprise. Tomber sur un time-traveler, et voir ensuite que, dans la foulée, il était un pervers... Il n’y avait qu’au Japon qu’on pouvait voir ça !

Restant sur le sujet sexuel, il avisa les posters, et lui posa ensuite une question sur ses préférences sexuelles, avant de revenir sur le latex.

Interloquée, Jane le regardait, et finit par croiser les bras en penchant la tête sur le côté.

« Well... Tu rebondis vite, au moins, toi ! »

Heureusement que Jane n’était pas du genre timide ! En même temps, étudier au lycée Mishima vous aidait énormément à lutter contre toute forme de timidité.

« Mais ouais, ça m’arrive de porter ce genre de trucs... Tu sais ce que j’en fais avec ? »

Elle se pencha vers lui, et le poussa de la main, l’étalant sur le lit, puis, de manière sensuelle, et visiblement très étonnante, elle se mit à califourchon sur lui, posant ses mains sur son torse.

« Je joue avec de petits pervers comme toi... Des gens qui trouvent amusants de se branler dans la culotte des filles puis de le leur rendre, et fantasment à l’idée que les filles marchent avec des culottes salies par eux... Des petits cochons qu’il faut... Punir ! »

Jane pinça alors les deux tétons de l’homme en disant ça, puis se redressa alors.

« Tu m’as fait voyager dans le temps, à l’époque des bouseux, alors, si tu ne veux pas que je te fouette le cul, tu as intérêt à ne pas me lancer sur le sujet du cuir et du latex ! »

Car, en ce moment, Jane se sentait bien capable de fouetter cet impudent !

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un monde parallèle [Pv : Jane Watson]
« le: lundi 11 avril 2016, 07:26:59 »
Ouais, impossible de ne pas avoir en tête l’image de ce distributeur de vieilles culottes usagées en voyant James. Confus, ce dernier devint tout penaud, comme un jeune garçon pris en faute devant sa mère, et lui sortit une histoire à dormir debout, avant de lui dire qu’il avait effectivement vu cette culotte, et avait choisi de la prendre. Jane, troublée, contempla le tas d’où la culotte venait, puis regarda à nouveau James. Il l’avait pris dans une bannette comprenant son linge sale. Autant dire que cette culotte n’était pas de toute première fraîcheur, elle avait recueilli des dépôts d’urine, quelques poils pubiens... Bref, elle était bonne pour être nettoyée, alors, elle se demanda ce que James pouvait bien faire avec... Et, en imaginant l’homme en train de la lécher, à la recherche de ses poils pubiens... Uuugghhh !!

*Beurk ! ‘Manquerait plus qu’il me dise que les culottes des lycéennes du 21ème siècle sont des objets de collection dans le futur, tiens !*

Elle essaya de se forcer à rester calme, et à ne pas défaillir sur place. Il lui expliqua que la voir nue avait réveillé quelque chose en lui, et elle haussa les sourcils, poings sur les hanches.

« Tu sais, tous les mecs qui bandent en voyant une nana veulent pas piquer leurs culottes. Et moi qui me croyait bizarre parce que j’aime porter du latex et du cuir... »

Jane avait même plusieurs combinaisons, et ils n’étaient pas loin du panier à linge. Ils étaient dans sa penderie, de véritables catsuits ou tenues de dominatrice, ou encore des trucs plus classiques : la tenue d’infirmière, de policière sexy... Jane tendit alors la main vers l’homme, attendant qu’il luir ende sa culotte.

« Cool... Je te filerais une photo de moi à poil, si ça peut t’aider à bander, mais... Pas touche à mes culottes ! »

Si James regardait dans les coins, maintenant, il pourrait aussi voir ce qu’il n’avait peut-être pas eu le temps d’apercevoir... À savoir, sur la porte, un poster très érotique.

Quelque chose de très évocateur sur les goûts de Jane.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un monde parallèle [Pv : Jane Watson]
« le: jeudi 07 avril 2016, 01:24:29 »
 
Jane et Nell étaient deux sœurs très proches, ce qui faisait qu’elles se disputaient fréquemment. Jamais rien de bien méchant, c’était juste une manière de se montrer leur affection mutuelle. Nell partit donc, laissant Jane seule avec le voyageur dans le temps, qui s’accapara son ordinateur portable. Elle vit ensuite l’homme pianoter vers un musée de Jeanne d’Arc, tout en lui expliquant que, désormais, il comptait s’installer à Seikusu, très certainement au lycée Mishima. Jane l’écoutait sans rien dire, ne sachant pas trop où il voulait en venir… Puis l’homme lui montra, ensuite, une photographie sur le site, montrant un tableau où on voyait une sorte de créature angélique repoussant des soldats, avec, en image de fond, le bucher de Jeanne d’Arc.

*Wut ?*

The fuckin’ hell is that ? Jane clignait des yeux à plusieurs reprises, et, quand James l’incita à aller lire la description de la gravure, elle le fit, s’installant sur le fauteuil. On parlait d’une sorte d’ange qui serait apparue la nuit, comme pour protéger Jeanne d’Arc, en indiquant aux gardes anglais surveillant le bûcher qu’ils étaient en train d’attaquer une sainte, une idole divine.

*Du délire…*

Elle, une idole divine ? Un Ange venu des Cieux ? Et puis quoi encore ? Bullshit ! Elle clignait des yeux en voyant les informations défiler sur son écran, puis se retourna vers James. Ce dernier lui demanda alors de lui montrer ses talents en matière de magie, et, alors qu’elle se retournait vers lui, toujours assise, elle commença à lui répondre, avant de réaliser que quelque chose dépassait de la poche de son pantalon.

« Et bien, je ne sais pas comment faire, parce que… Hum… ? »

Il y eut un léger blanc, et elle fronça les sourcils en voyant ce bout de ficelle blanche.

« WHAT ??!! » s’exclama-t-elle alors.

Sa main se saisit de la culotte, et elle tira dessus en se redressant, son fauteuil filant en arrière. Médusée, elle s’était redressée, tenant cette culotte dans sa main, la faisant pendouiller le long de ses doigts.

« The fuckin’ fuck is that ?! »

Abasourdie, elle regardait la culotte… Sa culotte, puis fixa James.

« Mais… T’es taré ou quoi ? Tu piques mes culottes ?! You pervert !! »

Jane repensait à ces fantasmes japonais sur les culottes, et à ce distributeur de culottes qu’elle avait aperçu, une fois. Les filles y déposaient de vieilles culottes usagées, afin que des Japonais puissent les acheter. Elle avait toujours cru à une sorte de blague de très mauvais goût, une blague typiquement japonaise…

Jusqu’à maintenant.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un monde parallèle [Pv : Jane Watson]
« le: dimanche 03 avril 2016, 16:34:33 »
Dans la douche, Jane était confuse, et finit par en sortir. Trempée, elle s’enroula dans une serviette. James avait proposé d’aller chercher son ancêtre dans le passé, celui qui était mer au Japon. C’était... Weird. Too weird for her, en réalité. La Californienne n’avait aucune envie de jouer à ces trucs qu’elle avait vu dans les films: l’effet-papillon, des trucs comme ça. Et puis, ça impliquait de replonger dans le passé, et ça... Absolutely no way ! Plus jamais elle ne voyagerait dans le temps ! De fait, la jeune femme avait encore du mal à convaincre qu’elle n’avait pas rêvé. Elle avait visiblement fait preuve de pouvoirs magiques, mais... Fuck ! Elle était confuse.

« Jaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaane... !! »

Jane, qui était en train de se coiffer, fronça les sourcils, en croyant entendre la voix de sa sœur. Elle coupa le sèche-cheveux, et ouvrit la porte.

« Euh... Ouais ?
 -  Tu peux venir, s’il-te-plaît ? »

Fuck ! À coup sûr, elle avait trouvé ce grand corniaud de James ! Évidemment ! Après tout, ce n’était pas comme si Jane, en se levant le matin, ne voyait pas Nell avec ses amants ou amantes du soir en train de prendre le petit-déjeuner. Jane soupira donc.

« J’arrive ! »

Elle se dépêcha d’enfiler ses sous-vêtements, puis son jean, et sa chemise blanche, puis retourna rapidement dans sa chambre. Et, comme elle s’y attendait, Nell était là, dans ses sous-vêtements sexy, et James, penaud, était assis sur le lit.

« Et bien ?
 -  Et bien... Quoi ? »

Nell roula des yeux, comme si elle était surprise.

« C’est qui, ce type ?
 -  Ah... Ben... C’est James.
 -  Ah ouais ?
 -  Yep.
 -  Et... À part son nom, c’est quoi ?
 -  Un type qui voyage dans le temps. »

Nell cligna des yeux à plusieurs reprises, puis haussa les épaules.

« Oh, whatever ! But, for God’s sake, please keep me advised next time, sugar, I don’t want to be seen naked in front of... Whatever is this dude ! »

Nell aussi revenait parfois à sa langue naturelle, et Jane soupira encore.

« Yeah, you’re right, honey ! It’s what I see like... Hmmm... Every two days, at least ? »

La grande sœur grommela encore.

« Fuck you, Jane !
 -  Yeah, I love you too ! »

Nell partit alors, tournant les talons, et Jane se retrouva face à James.

« Bon... »

Elle soupira à nouveau.

« C’était Nell, ma sœur. Et je ne sais pas quoi faire de toi, pour le coup... »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un monde parallèle [Pv : Jane Watson]
« le: vendredi 01 avril 2016, 12:59:12 »
Tout cela, c’était... Fuck ! Jane avait l’impression de planer totalement, de délirer, d’être dans un monde, complètement out. Elle enfila des sous-vêtements, pendant que James, toujours empêtré dans le lit, résumait ce qui s’était passé. Jane ne comprit pas trop son histoire avec le musée de Jeanna d’Arc. D’après lui, elle... Elle avait modifié le cours de l’Histoire ?

*Wut ? Mais de quoi y me parle ? Quelle magie ?!*

Elle le regarda, surprise, avant de se dire qu’il devait s’agir d’une sorte d’humour. De fait, Jane n’avait aucun souvenir, non plus, des pouvoirs magiques latents qu’elle avait manifesté. Tout était voilé, nimbé dans une brume épaisse dont elle n’arrivait guère à voir quoi que ce soit. James termina en disant que, selon la machine, ils étaient toujours en 1298. Jane se contenta d’hausser les épaules.

« Tu comptes sur moi pour réparer ta machine infernale ? Ce que je sais, c’est que je ne veux plus que tu utilises ce truc sur moi ! »

Oh ça non ! Les voyages dans le temps, ah, quelle blague ! Elle n’était pas Marty McFly, elle, elle aimait bien l’époque actuelle. Et, s’il y avait effectivement des questions auxquelles elle n’avait pas de réponses, elle n’avait pas spécialement envie de creuser davantage. Le fait de se dire qu’elle avait voyagé dans le passé était déjà assez flippant comme ça. Elle récupéra d’autres affaires dans un placard, et les tint dans le creux de sa main : une chemise blanche, et un jean.

« Bon ! Pendant que tu répares ton engin infernal, je vais aller me doucher. Je... J’ai besoin de faire le point sur tout ça. »

Jane fila dans la salle de bains, et enclencha rapidement la douche. Elle possédait une belle douche à l’italienne, et elle se plaqua contre le mur, yeux clos, en sentant l’eau ruisseler sur elle. Dans sa tête, elle revoyait James lui parler de ses pouvoirs magiques. Mais c’était absurde, elle était à peine capable de faire soulever une bougie ! Pour autant, elle le voyait mal plaisanter... Surtout dans un moment pareil. Et puis, de manière générale, il n’avait pas vraiment l’air d’aimer les blagues.

*Fuck ! Fuck ! Fuck ! Mais qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce que j’ai bien pu faire ?*

Ses derniers souvenirs en tête ? Elle se revoyait dans la ruelle, et... Et voilà tout.

Confuse, Jane finit par sortir de la douche.

Pendant ce temps, dans l’appartement, des bruits de pas se firent entendre dans le couloir, se rapprochant de la chambre de Jane... Et la porte s’ouvrit alors, laissant passer, non pas Jane, mais sa sœur, Nell Watson, en maillot de bain deux pièces.

« Hey, Jane, je... Ha ! »

Nell bondit sur place en voyant James.

« Putain, vous êtes qui, vous ?! »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un monde parallèle [Pv : Jane Watson]
« le: mercredi 30 mars 2016, 02:15:38 »
Qu’est-ce que ce fuckin’ bad trip ? Jane planait totalement, l’esprit dans le cirage, ce qui fit qu’elle ne sentit pas, tout de suite, l’érection de l’homme. Au lieu de ça, son esprit essayait encore de recoller les morceaux, de comprendre pourquoi elle était là, nue, dans son lit, en compagnie de ce mec, alors que, avant, elle était… Hum… Où était-elle, justement ? Redressée sur le lit, la couverture ne dissimulait pas la vue de ses seins, et elle se concentrait, essayant de retrouver ce qui avait bien pu lui arriver. Elle se souvenait de sa rencontre avec James, du goûter, puis du voyage dans le passé… Aussi incroyable que ce soit… Et, ensuite, elle se réveillait. Là ?

*Non, il manque un épisode, il me manque une étape…*

C’est là, à ce moment, qu’elle le sentit. Elle se retourna alors, faisant face à James, et vit que ce dernier avait une belle érection, ce qui l’amena à perdre tous ses moyens. Il tenta de dissimuler son érection, ce qui eut pour effet de la rendre encore plus visible, et, devant ses explications pâteuses, Jane soupira.

« Non, on n’a pas baisé. Maintenant, détends-toi, j’ai déjà vu des queues tendues. Si on avait baisé, ta queue serait plate. »

De cela, elle n’était pas sûre du tout, mais… Non, elle se souviendrait sûrement avoir couché avec cet homme. Ou, en tout cas, elle aurait une impression différente que maintenant. Après le sexe, elle se sentait heureuse, épanouie, tout son corps détendu. Mais là, Jane ne ressentait rien de tout ça, seulement une impression diffuse et latente de peur et… Et de froid. Elle pouvait encore apercevoir les reflets estompés et flous d’un mystérieux homme en noir, mais cette vision ne lui disait rien, ne signifiait rien pour elle. L’image disparut ainsi rapidement.

Elle se retourna vers James, puis s’extirpa ensuite du lit. Ses vêtements étaient là, éparpillés sur le sol, et elle les enfila rapidement.

« J’ai toujours super faim quand j’ai baisé… Et là, j’ai rien, donc… On a rien fait. Nothing ! »

Le dire en anglais, ça avait toujours plus de poids. Jane ne comprenait pas trop ce qu’elle faisait là, mais il était maintenant trop tard pour faire marche arrière.

« Fuck… Ça doit être ce voyage dans le temps, ça m’a retourné l’esprit… »

Elle était en sous-vêtements, et soupira encore.

« T’es vraiment ça, hein ? Un mec qui voyage dans le temps… Shit »

Dans quelle galère est-ce qu’elle venait encore de s’embarquer ?

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un monde parallèle [Pv : Jane Watson]
« le: jeudi 24 mars 2016, 12:51:48 »
« <Tuez-les ! Massacrez ces chiens, ces hérétiques, ces rats !> »

Jane avait l’impression d’avoir plongé tout droit dans un film hollywoodien, un blockbuster médiéval qui serait après une guerre. Elle ignorait où elle était, quand elle était, ce qu’elle faisait là, et ses narines étaient agressées par d’agressives odeurs, notamment celle, globale et généralisée, de la mort et de la dévastation. Ses cours d’Histoire lui semblaient bien éloignés alors qu’elle voyait, le long des rues, les portes des maisons être arrachées. Des femmes hurlaient, des enfants pleuraient, on jetait au sol les civils, avant de les exécuter sommairement, par des hommes en armure au visage cruel. Des cavaliers remontaient le long des grandes rues, abattant les civils, jetant des torches enflammées sur les chaumières des maisons. Des prêtres tenant des croix priaient dans des grandes places, vénérant Dieu et les Saints de leur bénédiction contre les forces impies.

Et, au milieu de tout ça, une foule dense et compacte avançait, hurlant, montant sur place un immense bûcher, leurs jambes baignant dans le sang. Jane voyait des cadavres partout, massacrés, décapités, torturés, leurs os réduits en bouillie, leurs muscles déchirés, le sang coulant de leurs multiples plaies. On les volait, on les pillait, à la recherche des prétendues hosties volées.

Jane s’avançait lentement, n’y comprenant plus rien, son esprit comme déconnecté. Est-ce qu’elle faisait un bad trip ? Est-ce que tout cela, toute cette folie, n’était qu’un songe, un rêve issu de son imagination folle ? Comment les évènements avaient-ils pu dégénérer ainsi ? Qu’est-ce qu’elle faisait là ? Elle avançait lentement, quand son pied s’enfonça dans quelque chose de flasques… baissant la tête, elle sentit un haut-le-cœur la traverser en voyant que son pied s’était enfoncé dans une tête, écrabouillant un cerveau. Avec sa nervosité et cette obscurité ambiante, elle n’avait pas vu qu’elle venait de marcher sur un cadavre.

*Oh… Mon Dieu…*

Quelle horreur ! Jane sentit quelque chose remonter en elle, et se mit à vomir sur le sol… Un sol rempli de viscères, de tripes, de corps massacres, et de flaques de sang. Spectacle nauséabond et terrible de chairs putréfiées. Elle s’avança vers la rue, avant d’entendre la clameur de la foule remonter. Elle ne comprenait rien à ce qu’ils disaient, mais ça n’avait pas l’air très sympathique.

« <Brûlez-les !>
 -  <Mort à ces sales Juifs, ces hérétiques !>
 -  <Haro à ces bâtards de voleurs !>
 -  <Sire Rintfleisch a dit qu’il fallait massacrer ces enfants de putain !> »

Très prudemment, Jane choisit de se reculer, faisant marche arrière. Une sorte de fièvre s’emparait d’elle, et elle sentit les larmes venir, avant d’entendre des bruits de pas se rapprocher. Éberluée, elle vit alors James se rapprocher. Le visage de Jane était Sali, noirci, et l’homme posa ses mains sur ses épaules, en lui arguant qu’il était temps de retourner chez eux.

« OÙ SOMMES-NOUS ?!! »

C’est à cet instant que des bruits de pas supplémentaires se firent entendre dans le dos de James… Et s’exprima, non pas en vieil allemand, mais dans une langue connue !

« Des visiteurs… Venus d’ailleurs. Je ne suis pas surpris que tu aies choisi ce moment pour venir, Jane Watson… »

Jane cligna des yeux en voyant la silhouette s’approcher. Un homme massif, portant une armure avec une croix rouge chrétienne sur le torse, et une sorte de long manteau noir recouvrant son corps.

« Q-Q-Quoi ?! Qui… Qui êtes-vous?
 -  Moi ? Un modeste boucher… Sire Rintfleisch, pour vous servir, mais… Vous n’êtes pas là pour moi. Vous voyez le temps comme une ligne droite allant d’un obscur point A vers un indéfinissable point B, mais le temps… Le temps n’est pas une ligne droite. Il est une corde, et je ne peux pas te laisser créer trop de nœuds, ma chère Jane. »

Jane n’y comprenait plus rien, mais, d’un autre côté, et c’était là encore plus étrange, elle avait l’impression, en son for intérieur, de connaître cet homme.

« Tes pouvoirs sont très élevés, comme je m’y attendais… Mais il est encore trop tôt. Pour le bien de tout le monde, il vaut mieux que vous oubliez tout de cette rencontre.
 -  QUI ES-TU ?!! »

L’homme se mit à sourire.

« Quelqu’un qui a combattu une Déesse pendant des siècles afin de la sceller, et de lui faire oublier la mémoire… Ta Déesse, Jane. Je n’avais pas prévu que tu rencontrerais un voyageur temporel, mais… Ça ne fait rien, je peux arranger ça. »

Les mains de l’homme se mirent alors à luire, tout comme ses yeux, et une magie terrifiante émana alors de lui. Une magie qui surclassait totalement Jane, et le décor autour d’eux se transforma, devenant une sorte de long couloir blanc, dans lequel des « fenêtres » apparaissaient, montrant, ici et là, des choses et d’autres.

« Nous nous reverrons en temps et en heure… Leland Gaunt. Retiens bien ce nom. Maintenant… Bon réveil ! »

Aveuglante et hypnotique, la lumière blanche les recouvrit totalement, Jane et James…

…Puis Jane se réveilla alors, hirsute, dans son lit, en sueur.

*Ow… Quel rêve !*

 Elle se massa la tête, en essayant de se rappeler de quoi il s’agissait, exactement… Mais, déjà, le rêve s’évanouissait. Et elle prit alors conscience qu’elle était nue, et qu’il y avait quelqu’un d’autre, également nu, dans le lit. Elle tourna la tête… Et écarquilla les yeux en voyant James, qui dormait contre elle.

« WHAT ?! »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un monde parallèle [Pv : Jane Watson]
« le: mardi 22 mars 2016, 07:42:02 »
Évidemment que c’était un canular ! Qu’est-ce que ça aurait pu être d’autre ? Jane se refusait à croire au voyage dans le temps, et elle s’attendait même à ce que l’homme rigole, lui donne une tape sur l’épaule, en lui disant que c’était une blague, un sketch pour une quelconque émission télévisée japonaise à la con. Le principe, ma petite dame, comme vous l’voyez, c’est pas compliqué, on vous fait croire n’importe quoi, et on regarde jusqu’où ça va. C’était débile, mais la télé’, par définition, était débile, car pensée pour la majorité de la population. Jane s’y attendait avec une certitude absolue, et, au lieu de ça... L’appartement disparut, tout s’évanouit, et une sorte de voile blanc recouvrit le corps de Jane, qui se retrouva ensuite en pleine rue.

*HEIN ?!*

L’homme lui expliqua qu’ils étaient en 1431, à Rouen, en France.

« Q-Quoi ?! »

Ouais... Là, OKAY, c’était flippant ! Jane se mit à regarder nerveusement tout autour d’elle, n’écoutant même plus ce que l’homme disait. Est-ce qu’elle faisait un trip’ ? Est-ce que James avait drogué son chocolat chaud ? Elle regarda autour d’elle, tapota le mur d’une maison face à elle, puis se tapota les joues, les pinça, en essayant de se dire qu’elle rêvait, que tout cela était une vision de son esprit, mais l’image restait. La ville, l’obscurité, les reflets de lumières dans les torches.

*Non, non, non, non, non, non, je rêve, là... Putain, ouais, je rêve ! Non, non, non, non...*

La panique s’empara d’elle, la faisant ventiler. Elle tremblait sur place, sentant la claustrophobie l’envahir, ce qui l’amena à reculer, les yeux révulsés. James dut peut-être noter son état de panique, mais il était trop tard. La magie, en réalité, était une force étroitement liée aux sentiments, et, quand Jane pensait être une sorcière, elle ne se trompait pas. Alors que l’homme semblait se rapprocher, elle se mit à hurler.

« NE ME TOUCHE PAS ! »

Et...

*POUF !*

Une sorte de bulle bleue explosa autour de Jane, et, quelques instants après, elle avait disparu.

La femme se retrouva ensuite sur une sorte de place centrale, débarquant sur un bûcher, surprenant les gardes qui se trouvaient autour, avec, en vue, une église.

« Que... ?
 -  <Qui est-ce ?> s’exclama un garde en vieil anglais.
 -  <Elle vient saboter le bûcher ! Sûrement une hérétique de la Pucelle !>
 -  Mais c’est quoi ce bordel ? »

Médusée, Jane contempla ses mains, tandis qu’un garde la saisit rudement au bras. Jane hurla en vain, et fut jetée au sol, atterrissant dans une flaque de boue. Les gardes se mirent à rire, et, tandis qu’elle tentait de se relever, un coup la frappa dans le dos.

« <Elle a l’air de se plaire dans la glaise !> » commenta un homme en riant.

On la souleva alors... Et Jane hurla alors, et une onde de choc résonna autour d’elle, renversant les gardes, mettant fin à leurs rires, les soulevant comme des fétus de paille. Jane se retourna alors, tandis que les soldats hurlaient.

« <Sorcière ! Sorcière !>
 -  <Tuez-là vite avant qu’elle nous change en cochon !> »

Jane pleurait sans trop comprendre, et un arbalétrier la visa, puis tira. Jane ferma les yeux, et le temps se figea autour d’elle, une bulle temporelle s’échappant tout autour d’elle. Elle sentit son hurlement mourir, puis, en rouvrant les yeux, vit que toute la scène était figée. Flottant en l’air, comme en suspension, le carreau flottait dans les airs, tandis que tous les hommes étaient figés dans la même expression de surprise. Le garde qui était encore étalé dans la boule, les serviteurs médusés qui hurlaient et priaient...

*Mais c’est quoi ce bordel ?*

La bulle sembla alors se craqueler, et Jane disparut à nouveau.

Pour atterrir dans une cité médiévale enflammée.

Elle avait débarqué en 1298, dans le Saint-Empire romain germanique...

Lors du pogrom juif de Rintfleisch.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un monde parallèle [Pv : Jane Watson]
« le: jeudi 17 mars 2016, 01:11:19 »
Pour le coup, même en cherchant bien, Google ne comprenait aucune information sur John H. Watson, et ce parce que, quelques siècles après, Sir Arthur Conan Doyle avait eu la bonne idée de nommer ainsi le célèbre acolyte de Sherlock Holmes. Toutefois, même sans ça, Jane ne voyait pas pourquoi l’Histoire aurait retenu le nom de ce navigateur. Il figurait dans les archives privées des Watson, surtout dans des mémoires, mais, de ce que Jane avait lu, « Lord » John n’était pas quelqu’un de très efficace. Au début du 17ème siècle, les Stuart avaient pris le pouvoir en Angleterre, et John n’était pas dans leurs bonnes grâces. C’était un seigneur pauvre, suite à des disettes, qui avait entrepris de se reconstruire en Virginie, dans les récentes colonies anglaises en faisant du commerce de peaux de castors. De ce que Jane avait cru comprendre, il avait surtout été un exilé, fuyant le courroux de la Couronne après avoir participé à la Conspiration des poudres, un complot catholique dans lequel John avait rejoint le mauvais côté. En Virginie, bien loin des guerres de religion, il avait mené des expéditions de trappeur pour revendre les peaux un peu partout dans le monde, mais sans grand succès. John avait fini par devenir capitaine de la Compagnie virginienne de Plymouth, puis par acquérir un navire, mais il était surtout connu pour ses tendances à l’alcoolisme, au jeu, et à la prostitution.

S’il avait permis d’implanter les Watson aux États-Unis, John Hector Watson n’avait néanmoins pas été le meilleur Watson de la famille. Il n’y avait donc aucune raison que l’Histoire se remémore de lui. Jane ne savait pas pourquoi il avait décidé de quitter la Virginie pour rejoindre le Japon, elle supposait que c’était lié à la magie, mais, sur ce point, elle manquait d’informations. Et elle doutait que James puisse répondre à ses questions.

L’homme, acculé, comprit qu’il allait devoir lâcher quelques billes à son tour, et, après quelques hésitations, lui expliqua qu’il n’était pas magicien, mais une sorte de Doc Brown, voyageant dans le temps, visiblement sans DeLorean volante… Ainsi que dans les dimensions, en mode « Sliders ». L’homme avait l’air sérieux, ce qui amenait Jane à se demander s’il l’était vraiment, ou s’il se payait sa poire… Et, dans le cas où, effectivement, l’homme serait sérieux, alors il fallait admettre que son histoire était ahurissante.

*Est-ce que je suis tombée sur un dingue ?*

Tout portait à le croire. Elle avait parlé de la magie, un phénomène surnaturel, et il semblait logique, presque de bonne guerre que, en retour à cette affirmation, on se moque gentiment d’elle, en sortant une histoire invraisemblable de voyage dans le temps et dans les dimensions.

« Hmmm… »

Soupçonneuse, elle le regardait en fronçant les sourcils.

« Well… J’hésite entre rire aux éclats en me disant que tu te moques de moi, ou… Non, en fait, je ne vois que ça à l’esprit. Tu voudrais me faire croire que tu voyages dans le temps ? Et dans les dimensions ? T’es quoi, exactement ? Un genre de Dr. Who ? Est-ce que tout ça est un gros canular ? Où sont les caméras cachées ? Je dois m’attendre à trouver ma tête sur le Net, avec un sous-titre qui dira : ‘‘Regardez comme elle est conne, la Long-Nez, on lui fait croire n’importe quoi !’’ »

Oui, pour le coup, Jane avait du mal à encaisser l’idée que ce type en face d’elle soit ce qu’il prétende être. Autant Jane pouvait admettre la magie, autant ça…

Ça lui semblait impensable.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un monde parallèle [Pv : Jane Watson]
« le: dimanche 13 mars 2016, 09:08:48 »
Jane était une femme très têtue. Quand elle s’était mis quelque chose en tête, il fallait avoir bien du courage pour la dissuader de continuer. Elle s’était promise de résoudre le mystère de Seikusu, de découvrir quels étaient ses pouvoirs magiques, et elle comptait bien réussir ça. James, le mystérieux James, sembla, lui, être tout d’un coup très emballé par les révélations en série de Jane sur son passé, et, de manière assez bredouillante, exprima son enthousiasme, en indiquant vouloir collaborer avec elle.

*Pourquoi cet emballement d’un coup ? C’est… Weird.*

Qu’est-ce que cet homme lui cachait ? Elle se demandait toujours ce que James était vraiment, car, honnêtement, il n’avait pas vraiment la carrure d’un magicien. Jane l’avait bien vue lui tomber sous le nez, mais elle se demandait si elle avait vraiment vu de la magie, ou… Ou autre chose. Une petite moue traversa ses lèvres à l’idée, tout d’un coup, de l’inviter réellement chez elle… Même si son « chez elle » était en réalité un « chez Nell », vu que c’était elle qui avait signé le bail, et qui payait le loyer. Cependant… Et bien, il était clair que Jane piétinait dans son enquête depuis maintenant des semaines, voire des mois. En fait, depuis qu’elle avait débarqué à Seikusu, elle n’avait pas progressé d’un iota ! Alors, peut-être que James pourrait lui fournir l’aide providentielle dont elle avait besoin ? Dans le cas contraire, et bien, au moins Jane pouvait se dire qu’elle avait essayé. Qui ne tente rien n’a rien, et elle devait bien se renseigner un peu.

Elle hocha donc la tête.

« Okay ! Allons-y, alors ! »

Rejoindre son appartement ne fut plus très long, et elle fila dedans. C’était un sympathique duplex avec un grand salon central, et Nell n’était pas là, étant toujours à l’université.

« Tu veux boire quelque chose ? » demanda Jane en se dirigeant vers la cuisine.

Elle attrapa la baguette de pain qu’elle avait acheté au déjeuner, puis alla vers le salon, et s’assit face à la table, où elle commença à découper le pain, avec du beurre. Entre-temps, elle prépara du chocolat chaud, histoire de se faire un sympathique goûter. Pour l’heure, la femme n’avait pas encore l’intention de mentionner le grimoire, mais elle comptait avancer quelques cartes.

« Bon, alors… »

Elle trempa son morceau dans le chocolat, et mordit dedans, laissant ainsi planer quelques seconds, avant de reprendre :

« Historiquement, les premières relations commerciales entre le Japon et Albion ont commencé au tout-début du 17ème siècle, ont duré environ un demi-siècle, puis se sont gelées quand le Japon est entré dans la période du sakoku. »

Par « sakoku », on désignait une période historique du Japon qui fut instauré par Iemitsu Tokuwaga, en 1641, avant d’être officiellement terminé en 1853, soit plus de deux siècles après, sous l’influence des États-Unis, par le biais du commodore Matthew Perry.

« Mon ancêtre, Lord John H. Watson, a fait partie des premiers navigateurs anglais, mais… C’est compliqué. En 1613, le premier comptoir commercial anglais a ouvert au Japon, à Hirado. Il a duré dix ans, mais, pendant ces dix ans, on ne dénombre officiellement que quatre navires qui ont fait le voyage de l’Angleterre à Hirado. Hirado a été fermé en 1623 lors d’un massacre, et je pense que mon ancêtre avait cherché à rejoindre ce comptoir commercial. Je sais qu’il était un négociant qui travaillait pour la Compagnie des Indes Orientales, et qu’il était proche de John Saris, le premier commerçant anglais à avoir négocié avec les Japonais. Mais, après ça… Son navire ne compte pas comme faisant partie des navires ayant commercé avec le comptoir commercial d’Hirado, car il a échoué en mer. »

Jane se tut un peu, avant de poursuivre :

« Les colons d’Hirado ont retrouvé les débris du navire, qui s’est échoué. Hirado est une petite île près de l’île de Kyūshū, mais il y a de nombreux récifs. Ce qui est troublant, c’est que le voyage de John ne figurait pas dans les registres officiels de la Compagnie, mais son navire a bien échoué. J’ai trouvé les registres des Anglais d’Hirado, qui disaient avoir secouru de nombreux colons. Ils n’ont cependant jamais retrouvé le corps de mon aïeul, qui a été déclaré mort en mer. »

Jane se tut ensuite pendant quelques secondes, avant de reprendre :

« Maintenant, à ton tour… Si notre collaboration doit être réciproque, à toi de me dire ce que tu sais. »

C’était donnant-donnant, tout simplement.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un monde parallèle [Pv : Jane Watson]
« le: mercredi 09 mars 2016, 22:39:39 »
Jane était, pour le malheur, une femme intelligente. C’était un trait commun chez les Watson. Ils n’avaient pas fait fortune pour rien, et, pour le dire simplement, Jane, comme Nell, avaient hérité de l’intelligence familiale. Une intelligence qui n’était pas forcément perceptible au premier coup d’œil, car les deux femmes étaient… Atypiques. Nell était une sorte de nymphomane en puissance, mais, au-delà de ses prouesses sexuelles, elle était une excellente bilingue, et qui était promise à un bel avenir. Jane, elle, était très orgueilleuse, très arrogante, mais également, à sa manière, une jeune fille douée. Elle était insupportable, mais elle s’en sortait plutôt bien en cours. Concrètement, elle essayait de cerner James, convaincue que ce dernier, soit lui mentait, soit ne lui disait pas tout.

Ses questions semblaient faire mouche, car l’Irlandais, à supposer qu’il soit vraiment d’Irlande, bafouilla un peu, avant de finir par lui expliquer qu’il était venu parce qu’il avait ressenti de grandes perturbations magiques. Sur le coup, elle sentit qu’il était sincère, et que c’était véritablement là le but de sa mission. Bras croisés, elle resta silencieuse pendant quelques secondes, sourcils froncés, comme si elle jaugeait ce que l’homme venait de lui dire.

Puis une moue finit par éclairer ses lèvres, et elle hocha la tête, avant de reprendre sa marche :

« I see »

Une réponse sibylline, qu’elle compléta toutefois bien rapidement, en ayant conscience que, pour en savoir plus, elle allait peut-être devoir, à son tour, donner quelques billes. Les Anglo-Saxons étaient les rois de la négoce, et ce qui se passait, en ce moment, n’était rien d’autre qu’une négociation :

« Moi et ma sœur sommes venues au Japon, et plus particulièrement à Seikusu, parce que, quand mes pouvoirs magiques ont commencé à se révéler, j’ai trouvé un vieux grimoire appartenant à la famille. Un grimoire magique, crut-elle bon de préciser. Et ce grimoire comprenait une carte du monde des lignes magiques, en expliquant que, selon qu’on soit proche d’une ligne ou pas, la magie était plus ou moins forte. Stonehenge, Salem, l’Île de Pâques… Tous ces endroits font l’objet de croisement de lignes, mais c’est à Seikusu que les lignes se concentrent le plus. »

Elle aurait pu s’arrêter là, mais la petite fouineuse crut bon de poursuivre :

« J’ai découvert que l’un de mes ancêtres avait entrepris une expédition vers Seikusu, sous prétexte d’établir des relations commerciales, mais, et j’en suis sûre, en réalité pour en savoir plus sur ce nœud central. Cependant… Son navire a échoué lors d’une tempête. »

Elle haussa les épaules.

« C’est con, hein ? Pas la peine de répondre, simple question rhétorique. »

Jane soupira de nouveau.

« Mais je percerai le mystère de Seikusu… Je m’en suis fait le serment ! »

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