Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Salomée

Pages: [1]
1
Archives / Petit Hommage
« le: jeudi 20 novembre 2014, 16:22:47 »
Ce topic  pour but de rassembler tous les suce-boules de ce forum <3

Avant toute chose, j'aimerais re-préciser que je suis sur ce forum depuis 2008, donc que j'ai bien le droit de faire ce que je vais faire : mettre mes mains dans le cul du passé!  ;D J'peux, c'est légitime OKAY. Non, j'ai pas eu l'autorisation de Law, il me bannera cruellement et supprimera ce poste, alors dépêchez-vous de faire des Printscreen.


Mais assez parlez de moi  :-*

En remerciement à Law, notre nouvel dictat, emper, les mauvaises langues diront Führ..., Admin - oui Admin, c'est bien. J'ai concocté cette timeline. Pour ceux qui ne le connaissent pas vraiment, comme moi (lol) et ceux qui veulent se rappeler, enfin bref.

C'est un hommage d'accord.

Si vous avez des bons souvenirs avec Law à partager aussi, n'hésitez pas. Mais je vous préviens : pas de shitty stuff here. Si t'es pas ami avec l'anglais, vas sucer Lyan, ca te rendra bilingue. On ne prend que le meilleur, parce qu'il nous donne que le meilleur.

Et en 300 pages d'Archives, soit un peu plus de 4000 messages, j'ai pas vu beaucoup de mauvais!


2010 : L'année bébé!


Première fiche - Bébé Law

Message d'intérêt public : CELUI OU CELLE qui me trouvera de quelle joueuse parle Law dans dans sa présentation : Je lui envoie une photo de mes seins.

Mon premier message dans l'HP


J'essaie de m'intégrer

Intégration réussie! Je me porte au secours de la veuve et de l'orphelin

J'opte pour le bon côté de la Force

Appel à Partenaires, saison 2

J'essaie encore et toujours de m'intégrer

Je me cherche des partenaires, saison 3

Mon premier chef-d'oeuvre

Et mon premier Noë

2011 : Pas de titre.

Et une nouvelle année commence avec vous

 SOS Partenaire, saison 4

Voulez-vous RP avec moi, Saison 5

On commence à se demander s'il ne me bouffe pas tous les candidats à chaque fois!

Siegfried en conception

2012 : Général Terreur

Mon ascension vers la gloire

Ma consécration avec ma meilleure keupine Enora

Ma première valawdation

Mon deuxième chef-d'oeuvre:

Partenaire où es-tu, saison 6
Je me disais bien que ça manquait!

Parce que BON en deux ans, j'ai pas fait que flooder

Mon fantasme inavoué :

Parce qu'il m'arrive de faire mon taff :

Et là
Ah encore là

Partenaire en détresse saison.....j'ai arrêté de compter
Putai, Law tu en as fait QUOI des autres?

Toujours au secours de la veuve et de l'orphelin


2013 : Ca devient sérieux

Une année de plus
(Et même moi, ça me soulage, j'arrive au bout de tout ce condensé de flood, RP glauque, sexe, taff ignoble <3)

Tentative voilée

--> A partir de là, c'est grave.

Mon troisième chef-d'oeuvre

Mais pourquoiiiiii?
NON MAIS, sans déconner : pourquoiiiiiii?
Un autre RP bien, lisez!
Bon stop maintenant!
Oui j'avoue que je suis une pure grosse pute en faisant cette compile <3

Je travaille encore et toujours :
Faut bien justifier le développement de sa carrière d'admin!

Franchement, lisez ça à vos risques et périls.

Animation et Investissement sur le forum, au meilleur de ma forme

Tenez donc, la recherche de partenaire, ça nous manquait

Petite consécration notoire

Encore truc chelou pour piéger des partenaires

Mon quatrième nowel avec vous les zamis

2014 : Fin du Monde

Je fais aussi encore des RPs

Qu'un poste pour 2014, j'avoue c'est la fatigue de la fin, le bâclage de la dernière ligne droite! 4000+messages c'est beaucoup!


On a pas encore eu droit à la saison 647 d'Appel à Partenaires RP, que se passe-t-il donc?


Pépé Law, un nouveau règne toussa


Félicitations Law! Long may you reign!
J'en profiterai également pour remercier tous les modos, anciens & nouveaux! Vous avez fait et faîtes du bon boulot! On vous aime



2
Vous nous quittez déjà ? / Si vous voulez voir du cul, cliquez.
« le: mardi 26 août 2014, 16:38:20 »
Ecoutez, je me gave de chocolat depuis 5 minutes pour arriver à écrire "l'inécrivable".

J'ai potentiellement réussi à décrocher un petit remplacement de 15 jours en lycée. Dans une matière qui ne rigole pas. La rentrée étant dans moins d'une semaine et bien....je dois mettre mon temps à préparer mes futures leçons. (Ca tombe pas du ciel.)

Durant un petit mois donc, je serai encore plus lente à répondre que ces derniers temps (où je cherchais activement du travail).

Y'en a qui vont me dire...oui Salomée mais pourquoi euh tu ais pas faire tes leçons par des petits chinois? Ben parce qu'en Chine, on parle pas latin. Et ben voilà!

Je ne dis pas que je ne répondrai pas. Mais il va falloir être on ne peut plus patient!


Pax.

3
Les alentours de la ville / Conjuration [PV]
« le: mardi 22 juillet 2014, 16:55:00 »
Forteresse abandonnée, landes dévastées, Terra.

   Assises autour d'un copieux dîner, Salomée, Fiona et Rose mangeaient en silence. Le son des couverts s'entrechoquant résonnait en écho dans l'immense salle de réception aux tapisseries déchirées. Rose avait cuisiné du poisson – fait assez rare pour être noté, car elle considérait qu'un repas maigre par semaine suffirait à les maintenir en excellente forme. Les lubies de la vieillarde ne souffraient d'aucune limite.

« Et si nous nous décidions à récupérer le Malum. » lança Fiona en repoussant sèchement son assiette. Agée d'une quarantaine d'années, elle en paraissait dix de moins et conservait une beauté pâle rehaussée par la blondeur de sa courte chevelure.

« Que dis-tu ma fille ? Le Malum est sur Terre, quelque part. Serait-ce bien prudent ? Depuis la chasse qu'on mena contre nous là-bas, je rechigne à y envoyer les nôtres. » répliqua Rose alors qu'elle servait généreusement une louche de sauce froide à Salomée.

« Nous pourrions y envoyer la plus puissante d'entre nous. » minauda la toute blonde, clignant des yeux en direction de la jeune sorcière. « Sans parler qu'il serait temps de refonder notre communauté sur Terre. Toby n'attend que notre retour après tout. Et il m'a confié qu'il y avait un homme parfait....pour nous aider à récupérer le Malum. »

   Salomée savait peu de chose sur ledit Malum. Nonobstant qu'elle venait d'être agacée par les palabres de Fiona, ses connaissances sur l'artefact du Mal s'avéraient bien limitées. Il paraissait que leurs sœurs terriennes auraient tenté, voilà trois siècles, d'apporter le règne de la Bête pour s'arroger le pouvoir aux Amériques. Souhaitant semer mort et désolation, elles seraient entrées en possession du fameux Malum : la condition sine qua non qu'exigeait cette sordide ambition. Les puritains avaient hélas tôt fait de les vaincre, traquant sans relâche et faisant preuve d'une témérité exemplaire. Beaucoup d'entre elles avaient terminé leur existence pendue ou noyée. Rose en connaissait davantage, elle avait vécu à Salem et en était la seule rescapée.

   Autre fait qui éveillait la méfiance de l'ensorceleuse : Toby. Il gardait les portes maudites. Rose l'avait invoqué afin de posséder d'innocentes âmes et de marquer au sein de leur demeure d'obscurs passages entre la Terre et Terra. Il n'avait aucune apparence connue, mais bénéficiait d'une force et d'une noirceur d'esprit sans égale. Un vif échange entre Fiona et la matriarche l'arracha de ses pensées incertaines :

« Le descendant de John Alden. Toby l'a retrouvé. Il loue une chambre en ce moment même dans une pension ayant appartenu à....enfin, tu sais. » insista sinistrement Fiona. « Il s'appellerait James Howlett. Envoyons Salomée. La porte est encore ouverte là-bas.»

   Rose cessa immédiatement de protester. John Alden était le principal protagoniste du fiasco de Salem. Il avait chassé et mis à mort bon nombre de maléficiennes. Éradiquer ce qu'il restait de son sang, même le plus lointain, tout en recouvrant le Malum: voilà une offre qu'elle ne pouvait pas refuser.

« Autre chose. » poursuivit-elle « Salomée pourrait rester un moment sur Terre pour refonder une communauté. Après tout, quand Terra aura été bouffée par les armées des uns et des autres, où nous réfugierions-nous ? »

La cause semblait acquise.    

   La concernée n'eut pas voix au chapitre. On lui imposa de se plier au rituel dit « Du Passage ». Une fois le repas terminé, elles étaient montées dans sa chambre. L'une avait tracé un triangle au sol à l'aide d'un large pinceau trempé dans du sang de chèvre. L'autre avait préparé des cierges pourpres à l'extrémité des trois branches. La cadette, silencieuse et amère, se chargeait de placer sur le pictogramme un grand miroir noir : allégorie d'une porte abyssale sans destination pour le moment. Bien sûr, elle tenta de protester, d'amener le débat en espérant qu'elles reverraient ce plan bancal. Tout au long de la cérémonie, placée au bout du symbole, elle tremblait d'impuissance mais prononçait les paroles rituelles avec obédience.

   Un vent glacial traversait les ruines de la forteresse, hurlant sa puissance, soulevant les larges tentures aux fenêtres et les chevelures féminines. L'ambiance lugubre demeura pendant qu'à l'unisson, elles invoquaient un maléfice ancestral. Un grognement rauque parvint à l'oreille de Salomée. Toby était parmi elles et rôdait sournoisement. Son souffle froid parcourait sa nuque blanche. Sous les yeux indifférents de ses pairs, la sorcière fut projetée au centre, sur la glace opaque que son corps brisa en milliers de morceaux.


Auberge d'Aokigahara, 15km de Seikusu, Japon.


   Elle échoua en pleine nuit d'un placard de cuisine à la pension d'Aokigahara, à l'écart de la fourmilière qu'était Seikusu. C'était une petite exploitation familiale dont la clef se remettait de génération en génération. Le drame avait frappé l'établissement lorsqu'un triste événement – d'aucun dirait de possession, avait mis fin aux jours de l'unique héritière. Aujourd'hui, un couple d'américains avaient racheté le commerce mais la porte maudite demeurait.

Un cuistot s'émerveilla de l'apparition soudaine, cillant à plusieurs reprise pour être certain qu'il ne rêvait pas cette demoiselle émergée vivement d'un cagibi en courte nuisette blanche.

« Ahm...Madame ? Vous...vous ne pouvez pas être ici, c'est réservé aux employés. » prévint-il en bredouillant.

« Je suis navrée, » feignit-elle dans un sourire désolé, l'air angélique. « Je...je me suis perdue. Pourriez-vous me ramener à ma chambre ? »

Béat, l'employé s'exécuta rapidement. Il escorta la belle devant une chambre quelconque, choisie au hasard par la sorcière. Après s’être débarrassée du cuisinier, elle déverrouilla la porte d'un simple tour de télékinésie et s'engouffra à l'intérieur. La nuit avait entamé son cycle éphémère et elle s'étendit sur le lit, les yeux rivés au plafond. Bien qu'elle ne le connaissait pas, ni ne l'avait rencontré, Salomée songeait à celui que l'on nommait James Howlett. Ses paupières se fermèrent progressivement tandis qu'elle sondait l'auberge et ses occupants. Son corps léger se souleva bientôt à plusieurs dizaines de centimètres au-dessus de sa couche et elle se cambra soudainement, l’œil  averti et grand ouvert.

« James... » soupira-t-elle avec délicatesse.

Il devait dormir après une errance particulièrement éreintante. Lui, l'homme qu'elle présageait sans foyer ni attaches : le destin jeté en pâture sur les routes. En parfaite enchanteresse, elle communia leur rêve à l'aide du Concilium, traversant les pensées du mutant endormi. Ils étaient deux, au milieu d'une forêt, allongés au sein des feuillages d'automne. Salomée le chevauchait indécemment en murmurant son nom entre les baisers qu'elle lui offrait généreusement. Puis le songe devint torride, dévêtant cette inconnue à la sombre chevelure et au regard de cristal. Durant cet ébat onirique, elle le griffa au torse. Une blessure légère qu'il retrouverait le lendemain à son réveil, marquant sa chair à vif. Sa mémoire gardera les bribes essentielles de ses rêves violés par l'intrusion de la charmante sorcière.

   Au petit matin, vêtue d'un peignoir de soie rouge offert à la clientèle, elle se rendit à la salle où étaient servis les petits déjeuners. La taille élégamment cintrée par une ceinture en velours, Salomée s'installa à une table disponible : la seule à vraie dire. Les jambes croisées, le dos droit, elle scrutait les hôtes de cette pension qui savouraient un réveil précoce. Si James Howlett était présent, ou se présenterait éventuellement, il saurait la reconnaître sans encombre : l'esprit encore frappé de son image.

4
L'Enfer / Foedus [PV Stephen Connor]
« le: vendredi 04 juillet 2014, 11:28:01 »
Le Descendum est un pouvoir très redouté par les sorcières elles-mêmes. Beaucoup le craignent et s'y refusent. Car une fois que l'on descend aux Enfers, le risque de disparaître pour l'éternité est trop grand. Cependant, Salomée est rompue à l'exercice qu'elle pratique depuis sa tendre enfance.

Le rituel s'avère très simple.
Dans une grande salle, au sein des appartements du dieu Vivec chez qui elle loge désormais une majeure partie du temps, la belle a disposé plusieurs cierges obscurs. Elle avait fait quérir préalablement une chèvre à sacrifier au milieu d'un pentagramme complexe tracé avec de la cendre. Ensuite, deux préposés avaient apporté son lit au-dessus du cadavre de l'animal immolé.

Lorsqu'elle s'étend au milieu des drapés de soie, la sorcière ferme les yeux et ses lèvres sensuelles articulent sombrement :

« Spiritu duce, in me est. Deduc me in tenebris vita ad extremum, ut salutaret inferi »

Son corps est soudainement soulevé, en suspension au-dessus de la couche.
La transe a débuté, et sa descente également.

Ici, dans la plus haute tour de Vivec, elle n'est plus qu'un corps inanimé. En réalité, le sortilège vient de la transmuter aux Enfers, où elle apparaîtra corps et âme. S'il se révèle qu'elle y soit blessée, elle en ressentira la douleur sur l'autre plan, mais sans la plaie.


Pour sa nouvelle visite en Enfer, la demoiselle opte pour une tenue gracieuse : une robe fourreau aux manches longues dont la partie supérieure est façonné d'un taffetas transparent. Le décolleté en V plongeant est recouvert de ce tissu indocile, et puisqu'elle ne porte aucun corsage, la liberté de ses courbes se réaffirme sous le satin léger.

« Oh, la Louve est de retour, la louuuve ! » répand une voix difforme dans les ténèbres. « Sauras-tu repartir cette fois-ci. Beaucoup ici te veulent....vengeance... »

Elle continue sa route, peu touchée par la tirade troublante. Mais le plaisantin la suit, quelques griffes se perdent dans l'immense chevelure de la sorcière : un nez crochu hume la senteur de sa crinière noire.

« Tu pues l'humaine ! La chair fraîche ! » halète le démon, ne retenant plus l'excitation générée par ses nombreuses faims. « Dis, dis signe un contrat avec moi....laisse-moi posséder ton joli corps....dans tous les sens du terme, dis ! »

Elle s'arrête, furieuse. Et d'une pensée, structurée par son pouvoir de télékinésie, elle envoie le malandrin cogner contre une paroi. Il grogne de douleur.

« Garde ta place, imbécile. Apporte-moi une lanterne et dis-moi dans quelle partie de l'Enfer sommes-nous ? » Sa voix est impérieuse bien que sensuelle. Sans doute bénie par une fée à sa naissance, elle ne saurait déformer sa voix ou bien la hausser plus que de raison. C'est à la fois une malédiction et un bienfait car son autorité en pâtit mais ses charmes n'en sont que plus renforcés.

La créature démoniaque revient de son choc en trottant. C'est un démon très mineur, un vagabond, qui se nourrit des restes laissés par les aînés. Toutefois, il a un nez que les autres n'ont pas. Ainsi, il aura repéré l'arrivée de l'intruse avant tous. Son corps est frêle, squelettique, nain et disproportionné comparé aux deux larges ailes plantées dans son dos. Somme toute, il est très laid mais très utile. Conciliant, il lui tend une lanterne en fer forgée au centre de laquelle reluit une orbe verdâtre qui illumine les alentours.

« Je sais que tu allais revenir, je sais ! Mon nez il a senti ! Le nez de Svur ne ment jamais ! Et je vais te dire où tu es.....tu es dans...LA MERDE ! »

Il éclate de rire, un ricanement sinistre qui secoue son petit gabarit entier.

« HAHAHAHAHA ! »

Alors qu'il remarque Salomée poursuivre son chemin, il se hâte de la rattraper, penaud :

« Mais...mais...c'est vrai. Tu n'es pas tombée sur le bon numéro cette fois-ci, la Louve. Tu es....dans le domaine Oriental....oh oui, oui ! Dans le pan oriental....ah ouais ! Ca rigole plus. »

Ce démon l'emmerde sérieusement, mais elle doit le supporter. C'est son seul guide pour le moment. Pan oriental ? Jamais entendu parler. Pour Salomée, l'Enfer est encore un lieu abstrait où le Diable partage en réalité son règne avec tant d'autres créatures. On ne sait plus vraiment qui fait quoi, qui dirige qui. Aussi, elle joue de ce flou permanent pour passer au nez et à la barbe des démons. Ses pouvoirs fonctionnent ici, et elle n'a jamais hésité à s'en servir malgré un ou deux échecs qui avaient, un jour, failli la réduire en poussière.

« Je vais te mener au Donjon, tu seras en sécurité là-bas, niark niark. Ici, dans les allées infernales....il n'est pas bon de traîner. » souffle-t-il, impatient, en se léchant les babines.

« Très bien, mène-moi. Si je suis satisfaite, tu seras récompensé. »

Et lanterne brandie, seule véritable arme face à la perdition dans les ténèbres, Salomée presse le pas et suit l'étrange énergumène.


Un temps plus tard, après avoir traversé les dédales infernaux, échappés à la méfiance de plusieurs démons, le couple arrive au Donjon. Aucun démon-soldat ne veille les portes immenses, gravées de symboles occultes. Salomée présume que ce n'est pas une si bonne nouvelle que ça. Elle préfère ce qui est visible à ce qui est caché, mais devra composer avec cette tension de l'invisible. Même Svur garde le silence. En sentant son aura démoniaque, l'entrée s'ouvre et ils pénètrent dans la salle du trône. Le trône de qui ?


« Du Grand Duc... » répond son guide comme s'il lisait ses pensées.

Une longue allée bardée de colonnes historiées, sans doute de la roche brute – matériau solide que les rixtes de démons ne risquent pas d'endommager. Leurs pieds foulent un tapis pourpre, souillé de poussière et de décombres. Tout au bout de ce chemin, un trône érigé sur une estrade de....Salomée ne distingue pas bien, elle s'approche avant de découvrir : de cadavres frais. Svur ricanne ;

« Dès qu'ils pourrissent, hop, on change ! T'es en Enfer ici, chérie. Y'a que des démons ET des morts, arf arf ! »

Les marches pour atteindre le siège ducale sont façonnées d'os et elle grimpe, retenant élégamment une partie de sa robe pour ne pas s'empêtrer dedans.

« HEY ! Tu fais quoi l'humaine ? » s'indigne Svur, la queue caudale entre les jambes, horrifié.

« Vois-tu d'autres sièges ici ? Je suis une dame, la galanterie voudrait que je ne patiente pas debout. » raille-t-elle en prenant place sur le trône de roche, beaucoup trop grand pour elle. Bien droite, l'allure toujours impérieuse, elle darde de ses yeux clairs le démon plus bas, amusée.

« Aurais-tu peur Svur ? Pourtant, la seule chose que tu dois craindre est ma colère. Tiens, rends-toi utile et trouve-moi une couronne. »

« Que...QUOI ?! » s'étouffe-t-il.

« Et une belle. Un diadème de Grande Duchesse ferait l'affaire » se moque-t-elle à nouveau en dressant ses grandes mirettes azurées pour admirer le plafond ombré. La salle possède de belles proportions. Il serait possible d'y accueillir une armée – réduite certes, mais une armée tout de même. Elle remarque à sa droite un escalier sinistre qui doit mener aux étages supérieurs de ce « charmant » bâtiment.

« Déconne pas, l'humaine...si le Grand Duc voit ça.... »

« Mais le Grand Duc n'est pas là, par conséquent, il ne peut pas voir et même s'il l'était, je compte sur toi pour lui arracher les yeux. Aveugle non plus, il ne verrait pas. »

Elle se mord la lèvre inférieure, complaisante. Désormais, ses iris s'éclaircissent davantage et brillent d'un éclat surnaturel, prouvant sans doute son origine métissée. Svur glapit, terrifié.

« Je vais me faire tuer.... » gémit-il avant de prendre la fuite on ne sait où, ce qui contrarie énormément la belle. Quelle lâche vermine, pense-t-elle, en s'accoudant d'un côté du trône. L'absence de démons l'enchante et la contrarie à la fois. Sont-ils tous à leur pause déjeuner ? L'Enfer est si vaste qu'il est tout à fait probable que de temps à autre des endroits soient délaissés un moment. Et Salomée comprend que si aucun garde ne veille les portes, c'est que ce soi-disant Grand Duc ne doit pas passer beaucoup de temps dans son Donjon.

« Tant pis, j'en profiterai seule. » soupire-t-elle.

5
Les terres sauvages / La Prise [PV Le Diablotin]
« le: mercredi 25 juin 2014, 11:04:17 »
Perchée sur un étalon à la robe immaculée, Salomée traverse les ruines d'un village terranide. Et loin dans son sillage, les croassements incongrus d'une charogne qui espère encore trouver de quoi combler son appétit morbide. Pour sa part, la jeune sorcière présente un masque d'indifférence à toute cette misère. Parfois, au détour d'une maison ébranlée un ou deux gamins accourent témérairement vers elle, mains tendues pour mendier : un bout de pain, une pièce....mais la nourriture est préférable à l'argent puisqu'ici, les commerces ont connu la même fin tragique. D'ailleurs, les marchands ont délaissé cette route maudite qui traverse ce hameau ruiné. Elle décompte dix gamins, parmi eux trois ou quatre filles, plus maigres que les garçons et sans doute plus maladives.

Pleine de compassion, au souvenir de ses petites années à elle, la brune se montre clémente et offre l'obole en silence sous les grands yeux admirateurs de ces orphelins. Toutefois, elle ne se fait guère d'illusion, tôt ou tard, les esclavagistes seraient assez impétueux pour parcourir ce chemin et faucheraient ces chairs infantiles comme on moissonne les premiers blés.

« Merci M'dame ! Z'êtes toujours bien généreuse quand vous passez ici ! » s'écrie l'aîné avant d'entraîner les autres dans une course effrénée qui les ramènera dans leur taudis délabré.

Bientôt, ce n'est plus que le claquement régulier des sabots de son destrier que l'on perçoit timidement.  Prenant l'habitude de monter en amazone, elle maîtrise d'une main ferme la direction de l'animal à l'aide de brides en cuir de qualité. De temps à autre, la bête renâcle, piaffe et fait preuve de mauvaise foi, mais quelques mots soupirés en langue des morts au creux de son oreille suffisent à la charmer. Les longs cheveux noirs de la dame battent au rythme du vent tiède de ces contrées et dévoilent les traits de son minois blême, aussi fins que de la porcelaine. Ses épaules sont dénudées, mais son décolleté est recouvert d'un taffetas sombre et transparent à l'instar de ses bras menus. Tout le reste de son corps a été drapé d'une soie légère brodée d'argent et cintrée à la taille par un corsage baleiné.

A l'orée du village détruit apparaît un ruisseau qui scintille sous le soleil. Salomée décide de faire une halte. Voilà des jours qu'elle chevauche depuis son départ des landes dévastées, et Agamemnon – son cheval, a besoin de repos, car tous les sortilèges du monde n'arriveraient guère à lui conférer une vigueur éternelle. Avec souplesse, elle quitte la scelle pour atterrir au sol.

« Prends du repos, Agamemnon, » ordonne-t-elle d'une voix terriblement mélodieuse, propres à celles des sirènes et des enchanteresses. « Nous devons atteindre Nexus, dans deux jours au plus tard. Nous irons au galop pour respecter ces délais.»

Elle espère ensuite se rafraîchir dans la rivière claire lorsqu'un bruit irrite son oreille. L'étalon s'empresse de hennir, également soumis à ce bruit étrange dans une région habituellement si calme. Bientôt des voix rustres, mâles parviennent avec clarté dans le dos de la sorcière.

« Finalement, on rentrera pas les mains vides les gars ! C'est pas grave si on a tué tous ces petiots, ils étaient trop faibles de toute manière ! »

Salomée sert les poings.

« Ouais, celle-là, si tu veux mon avis on pourrait bien en tirer un prix à Ashnard. Ils aiment bien ça les brunes ! »

D'après ces voix et les bruits de pas, Salomée peut dénombrer quatre hommes et un attelage. Nul besoin, en revanche, d'avoir des compétences de rôdeur pour comprendre qu'il s'agit de marchands d'esclaves – du moins, de mercenaires à  leur solde. Les pires. Ceux qui attrapent tout et font le tri ensuite, et pour qui tout ce qui bouge mérite d'être capturé.

Avant même qu'elle n'ait le temps d'espérer préparer un charme pour les contraindre, on lui agrippe les bras et une main empoigne fermement sa crinière soyeuse la faisant feuler de colère.

« T'es qui hein ? » ricane grossièrement l'un de ses agresseurs tout près de son oreille. Il empeste l'alcool. « De toute manière on s'en fout ! »

Devant elle surgit le quatrième larron. Il n'est pas laid, sans doute le plus intelligent. Leur regard se croisent, le sien clair comme de l'eau roche et celui du marchand mordoré à l'éclat vicieux. Il lui offre un sourire rogue tandis qu'il la détaille avec soin. Et ses attentions semblent davantage éprises par cette poitrine étouffée dans un tissu léger que sa respiration saccadée soulève avec indécence.

« C'est vrai qu'elle est bandante, » déclare-t-il « A mon avis, on peut en faire une pute de luxe, t'en pense quoi ? Tu connaissais pas un mac' quelque part à Ashnard ? »

« Lâchez-moi ! » exige-t-elle, furieuse, en se débattant.

Tous la dépassent aisément d'une tête, voire une et demi pour les plus grands. Mais le brun ténébreux en face d'elle lui paraît être le plus dangereux des quatre, celui dont il fallait se débarrasser en premier pour effrayer tous les autres. Elle doit gagner du temps, nécessaire pour recouvrir ses esprits, faire appel à sa concentration et propager ses maléfices. Du temps. Car lorsqu'ils lui mettront ce fameux collier en argent, sa magie sombre sera de facto réprimée. Et c'est pratique courante chez les esclavagistes les plus chevronnés de barder le cou des femmes de ce précieux collet. Mesure préventive, disent-ils, au cas où, l'une d'elle serait une sorcière ou une autre créature. Salomée espère également, qu'à défaut de ne pas avoir ce temps, ils ne soient que des amateurs et lui réservent du simple fer comme chaîne. 

Un coup violent est soudainement porté à sa figure. Elle sent sa lèvre inférieure se fendre sous l'impact et goûte à son propre sang, révoltée.

« Ferme-là, ou tu en auras une autre ! »

« T'es fou ! Arrête de l'abîmer ! » intervient le chef de la bande. « Ou bien tu paies, connard. »

« Toi ! Tu ne me dis pas ce que je dois faire ! »

Encore un peu sonnée par le choc, Salomée tente de rassembler ses forces.

6
Le coin du chalant / [Informations RP] Salomée
« le: mardi 24 juin 2014, 16:51:58 »
Biographie

La Louve Blanche

Disponibilité RP : Au cas par cas, à négocier via MP.




Aventures

Les RP's apparaissent par ordre chronologique. Sauf avis contraire.

La Prise avec Le Diablotin.

La Louve et l'Agneau avec Vehk

Foedus avec Stephen Connor

Le Glas du Démon avec Armée Infernale de Mal

Coup de Chance avec Vaehl

Conjuration avec James Howlett

Troublante coïncidence avec Catalina Taylor


One-Shot

The Crashers avec Sentinel Prime dans le rôle de Saul Loggia.


Relations.

A Venir.

7
Prélude / La Louve Blanche - Salomée [Valimutée]
« le: mardi 24 juin 2014, 12:16:01 »
Nom/Prenom/Surnom : Salomée - La louve Blanche

Âge : Indéterminée, en paraît physiquement 25.

Sexe : Féminin

Race : Créature - Sorcière

Orientation sexuelle: Hétérosexuelle

Description physique : Petite brune à la peau laiteuse. Ses lèvres sont toujours fardées d'un rouge provocant et ses cils rehaussés d'un noir profond. Sa longue chevelure est semblable à un fleuve ténébreux et met en valeur sa chute de reins. Concernant son regard, il est clair comme le saphir, et ses yeux sont grands surplombant un petit nez retroussé. Quant aux courbes, si elles sont présentes, elles gardent des proportions tout à fait louables. Une poitrine rebondie et ferme, mais de taille lambda, des cuisses galbées, une croupe ronde et des hanches prononcées. Elle porte habituellement des robes de luxueuses factures, dans les tons sombres, qui mettent en valeur sa gorge, et sa taille. Evidemment, elle demeure un tantinet révoltée par sa petit taille bien qu'elle ne soit pas naine, elle culmine bien en-deçà du mètre 70, ce qui a pour effet d'accentuer ses formes. Il y a toujours une parure pour valoriser son cou, dont le talisman trouve généralement refuge entre ses seins.

Caractère : Indépendant et surtout solitaire, cette louve n'apprécie pas les chaînes. Généralement en retrait, elle apprécie le travail bien fait et ne compte pas les heures passées à effectuer une tâche ce qui souligne sa détermination. Fatale, elle n'ignore aucun moyen d'atteindre ses objectifs et frôle souvent l'arrogance avec ses interlocuteurs. Pourtant loin d'être une princesse, ce caractère fort dissimule quelques faiblesses, comme la peur et l'impatience : deux défauts caractériels certains chez elle. Enfin, elle est reconnue pour être téméraire. Tantôt altruiste, tantôt égoïste, elle décide du sort des individus au cas par cas. Car derrière toute sa couche d'obscurité se cache peut-être encore une femme humaine.
Concernant ses goûts, Salomée n'est pas très compliquée : elle apprécie ce qui se paie cher malgré l'environnement froid et sobre dans lequel elle évolue. Il n'est pas rare de la voir négocier des bijoux, ou bien des marchandises coûteuses tant son goût pour le luxe est avéré et démontre chez elle une fierté bien placée.

Histoire :  

Personne ne connaît véritablement l'Histoire de la louve blanche. Plusieurs légendes courent à son sujet. Et si elle en a le nom, rien est blanc sur son pelage souillé de sang.

Les principales rumeurs s'accordent toutes à dire que Salomée serait le fruit d'une union interdite entre une E.S.p.er et un démon. Selon les versions le démon serait un monstre, un vampire, peu importe en réalité. Ce double-aspect lui aurait conféré le statut racial de créature ainsi que des pouvoirs noirs.

Sa mère l'aurait d'abord élevée, dans la honte et la rancoeur, au sein des bas-fonds de Nexus. Mais rapidement, le couple mère-fille est montré du doigt. La petite Salomée qui grandit avec les enfants miséreux du quartier commence à attirer le regard. Par sa beaué brute et dérangeante, mais également par les phénomènes étranges dont elle est le centre. Beaucoup de ses camarades de jeu rentrent chez eux en pleurs, affirmant à leurs parents avoir vu une bête immonde et sombre qui suit la fillette partout, dans son ombre.

La génitrice aura beau nié et se défaire des premières accusations, Salomée est bientôt victime de l'acharnement des enfants - si méchants à cet âge, qui la surnomment bien vite "sorcière". Lorsqu'une épidémie frappe, c'est toujours elle qui s'en sort le mieux. Quand un incendie se déclare, sa maisonnette est miraculeusement épargnée par les flammes dont l'appétit aura dévoré toutes celles alentours. Parfois, pire, on entend cette pauvre fille parler dans un langage inconnu, ou écrire des signes étranges sur les murs.

Vers l'âge de ses douze ans, ces événements s'intensifient et la mère a de plus en plus de mal à nier que le tout est relié à sa progéniture. L'Ordre s'en mêle, appelé par les habitants les plus pieux. Un exorcisme particulièrement éprouvant sera pratiqué sur la mère ET la fille. La première, déjà acculée par les malheurs de la vie, ne survivra pas au rite, emportée par la souffrance des dernières tortures. Concernant l'enfant, un beau jour, on ne l'aurait plus entendu pleurer dans sa cellule de confinement. Elle a tout bonnement disparu. Les soupçons de sorcellerie la concernant sont donc confirmés par ce fait inexplicable.

Après sa fuite, Salomée aurait trouvé refuge dans le seule territoire où les créatures comme elle peuvent survivre : les landes dévastées. Une fois son errance à travers le plan de Terra, vivant en de vols, et de mendicité, elle atterrit dans cette région peu accueillante où les monstres s'entredévorent. Elle sera recueillie par l'un d'entre eux : une louve géante et noire qui la guide jusqu'à un lieu haut perché dans la montagne : une forteresse abandonnée, jadis habitée et fondée par des humanoïdes. Ici, protégée par la louve et développant son art maléfique, Salomée a pu grandir se nourrissant de viande rapportée par la chasse de sa "mère" et surtout ruminant une vengeance noire contre l'Ordre.

Avec les années, et l'assurance d'être une sorcière accomplie, Salomée commence à faire ses premières victimes : quitte de temps à autre les landes dévastées pour se rendre sur les chemins, se disant marchande, proposant mille et uns sortilèges, damnant les âmes et créant le mythe qui se cache derrière la louve blanche : solitaire et mortelle, aux objectifs non définis.

Situation de départ : Vierge.

Autres :

Descensum : Capacité à se projeter spirituellement et physiquement en Enfer et d'en revenir avant d'y rester bloqué.

Concilium : Capacité à altérer et suggérer les pensées qu'une personne. Cette dernière peut résister en fonction du tempérament de son caractère.

Transmutation : L'habilité à aller instantanément d'un endroit à un autre sans bouger de l'endroit d'origine.

Télékinésie: Le pouvoir de mouvoir les objets par l'esprit.

Vitalum Vitalis : Le pouvoir d'apporter de transmettre la vie à une autre personne.

Pyrokinésie : L'habilité à contrôler et à provoquer le feu grâce à l'esprit

Plus divers rituels reliés à l'invocation des démons, aux décoctions magiques etc. Le tout bien évidemment toujours nuancé et composé d'une faille.

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