Ville-Etat de Nexus / Le dragon qui tue le chevalier pour sauver la princesse [Armand]
« le: vendredi 03 mai 2013, 22:20:42 »Contrairement à ce que l'on pourrait penser, Trimali ne connait pas l'oppression de l'Ordre, ni les guerres de territoires, en tant que pseudo-quartier général des croisades de l'Ordre, Ashnard ne se risquerait pas à attaquer cette petite ville.
Chaque année, depuis plus d'un demi-siècle, les habitants de la ville célèbre une fête religieuse en brûlant vif un vampire, celui-ci sera capturé par des chevaliers ou chasseurs qui recevront une généreuse récompense. Cette festivité est en hommage à un paladin qui aurait combattu et tuer un vampire millénaire qui harcelait la ville jadis, cette soirée est assez célèbre auprès des croyants, bien que toute l'histoire ne soit qu'un tissu de mensonges de l'Ordre, comme d'habitude.
Dans ma soif de sang, j'avais omis que le jour de cette célébration était demain. Me trouvant dans la région, je n'allais pas tarder à rencontrer des chevaliers et autres chasseurs de vampires.
Il n'était pas rare que les fanatiques religieux confondent une pauvre vieille femme isolée à une sorcière, alors vous imaginez, une femme comme moi, seule en forêt, éclairer par la seule lueur de la lune, au cou d'un jeune homme sans vie.
Deux hommes m'avaient surpris en plein diner, un chevalier en armure et un chasseur. Je m'étais mis en tête qu'il serait facile de m'en débarrasser, mais avant même que je n'ai le temps de me lever, un filet tomba des arbres et me prit dans ses mailles en une fraction de seconde. Un alliage en métal, je ne pourrais pas m'en débarrasser avec mes crocs ou mes griffes, de plus, la douleur des brûlures que m'infligeait le filet démontrait qu'il avait été béni avant.
« Alors salope, comment tu trouve notre filet ?! »
Plus je me débattais, plus le filet se resserrait sur moi, me faisant crier de douleur sous l'intensité des brûlures. Les deux hommes en armure sous leurs longs manteaux à capuche noires, se rapprochèrent de moi pour sceller le filet, afin d'être certain que je ne puisse plus m'échapper.
« Si je sors..Aaah.. je vous arracherais la tête.. »
Cela les amusaient, mes deux bourreaux semblaient prendre plaisir à me voir souffrir, je ne pouvais pas leur reprocher ce pécher que nous avions en commun, mais cela n'en faisaient pas moins des saloperies de fanatiques. J'essayais tant bien que mal d'en saisir un au bras ou à la jambe pour le leurs arracher, mais ils étaient trop loin. Ils répondirent quand même à ma tentative par de grands coups de pied.
« Jamais tu sortiras de ce filet tant qu'on sera vivant, petite pute ! »
Tout en continuant à me battre, ils ricanaient de façon saccader. Je n'allais pas les laisser continuer, mais impossible de bouger, ces sales cafards n'avaient pas à me toucher. Malgré la situation, je pouvais sentir qu'une autre personne observait la scène..