Tokori en plein nettoyage. [réservé à Ken]

[Ambiance : http://www.youtube.com/user/HDSounDI#p/u/9/dy97crgR_w0 ]


- Tu as compris comment on utilisait ce produit, Tokori ?

- Oui madame.

- Bon dans ce cas je peux te laisser te charger de cette salle, je vais m’occuper de celle tout au fond à droite, la salle de chimie, si tu as le moindre souci n’hésite pas à venir me voir.

- D’accord.

Cela faisait bientôt deux jours que Tokori travaillait en tant qu’agent  d’entretien, les horaires étant assez flexibles du fait que les effectifs de classes étaient assez grands et donc il y avait souvent une salle de vide, prête à être nettoyée de fond en comble.

Au début ce ne fut pas facile pour le jeune homme, en effet il n’utilisait pas les même produit à la maison, ce qui rendait la tâche un peu plus difficile, il se rendit vite compte que les lycées pour fille qu’il avait côtoyé jusqu’à maintenant étaient plus propre, il apprit très vite tous les endroits à vérifier, quel produit utiliser sur telle surface, les possibles réaction chimique qui peuvent se produire et surtout, bien aérer la pièce car les produits d’entretien c’est efficace mais ce que ça sent .

Tokori commença donc par ouvrir les fenêtres, refermer la porte pour ne pas être déranger et surtout ne pas avoir de contact visuel avec les élèves masculins qui peuvent errer pour sécher les cours. Un fois ceci fait il commença par prendre une tige en fer, pour quoi faire ? Tout simplement retirer les chewing-gums que les élèves se plaisent à dissimuler au lieu d’aller tout simplement le jeter à la poubelle. Cette tâche accomplit, il commença par faire la poussière sur les tables, n’hésitant pas à pencher son dos et frôler la surface de la table, il pouvait faire ça car il n’y avait personne, en tout cas il n’avait entendu personne entrer, une fois ceci fait, il entreprit de faire les carreaux.

En temps normal les personnes se chargeant de l’entretient portent une blouse blanche, mais pour Kotori il y eut une exception, du fait qu’il n’était pas bien grand et que la directrice lui avait fait grâce de porter une blouse pour femme.
 
Ainsi il portait  sa tenue normale, un pull rose à col roulé et manches longue commençant  en dessous des épaules et s’arrêtant au-dessus des hanches, par-dessous se trouvait une tenue surprenante englobant le cou où se trouvait un collier couleur argent avec un cœur en son centre, le tenue noire partant sous la forme de deux grande bande noire et recouvrant vraisemblablement une partie de sa poitrine, finissant sous la forme d’une espèce de short de cycliste assez moulant s’arrêtant en dessous des fesses, ses jambes portant  de longue bottine  avec des bout de tissue retenue par des ficelles et qui fait office de collant.

Il se pencha pour prendre un produit qui se trouvait au fond du chariot, ne sachant pas qu’il allait avoir une surprise  par la suite.

En effet, la main de Tokori rencontra une forme étrange en se posant au fond du chariot, une forme qui se mit d'ailleurs a bouger. Etait ce un gros mulot ? Non, ce n'était pas assez poilu et puis au fond du chariot de nétoyage ne serait pas un endroit adéquat pour y trouver une souris, qui y serait morte depuis longtemps a cause des produits chimiques et puis c'était plutôt lisse, non...C'était...Un genoux. Tout a fait un genoux un genoux remuant, et en y cherchant un peu d'ailleurs ce genoux appartenait a tout un corps, qui se trouvait là, sous les bouteilles de détergeants et les balais...Un genoux appartenant a une jeune personne. En vidant le baquet, Tokori pouvait alors voir qu'il s'y trouvait une jeune fille, en unforme d'écolière, elle portait une marinière et une jupe courte, et on lui avait scotché les poignets dans le dos ainsi que les pieds entre eux, celle ci avait des cheveux blonds et une peau pale typique des étrangers, ainsi que de grands yeux bleux, ses cheveux étaient coupés a la garçonne et réhaussés par une barette, la jeune fille n'avait pas de poitrine et se débattait comme elle le pouvait pour se sortir de là mais elle était plutôt bien attachée.

Que s'était il passé une heure plus tôt...

Ken sortait du gymnase après une défaite écrasante de l'équipe qui avait du le prendre avec elle en éducation physique, malgré que ses professeurs nottaient ses efforts constants, l'americain était sans cesse écrasé par ses collègues japonais qui se foutaient bien de sa gueule, étant donné qu'il était l'étranger, il était sensé être le plus fort, mais en tout cas...C'était tout le contraire, et il était sans cesse persécuté par ses camarade de classe pour ça...Et d'ailleurs, aujourd'hui, était un jour comme les autres, il avait du essuyer le regard méprisant de tous les autres élèves, attendre que ceux ci aient fini avec la douche commune pour finalement s'y risquer, pudique de nature.

Alors qu'il avait fini de se doucher il avait trouvé son casier ouvert et ses affaire ainsi que ses serviettes disparues, le tout remplacé par un uniforme féminin a sa taille, laissé ici en "bonne blague" par des camarades de classe. Ken rougit. Ca faisait des années...Et voilà que ça le rattrapait...Il essayait d'oublier mais ça revenait au galop...Ce qui s'était passé en chine...

Ce ne serait pas pour longtemps...Le temps de rejoindre son dortoir...Il enfila la petite culotte accompagnée de la jupe et du haut, puis les chaussettes et chaussures avant de se donner un air féminin. Si personne ne lui posait de questions tout irait bien...

Mais alors qu'il sortait des dortoirs il fut acceuilli par des éclats de rires, quelques étudiants étaient restés en arrière pour voir si il allait effectivement sortir dans ces vetements, Ken se sentit le rouge monter aux joues et il essaya de frapper le plus proche qui le fit s'écraser au sol, il sentit alors des mains le saisir et le baillonner avec du scotcht avant de l'abandonner, dans un chariot de nétoyage et de le recouvrir de produits ménagers et de quitter les cours...Peut être demain serait il encore là...mais c'était sans compter le concour de Tokori...

Et voilà Ken qui lançait un regard mi implorant mi défiant a Tokori, il était ravagé par la honte, mais il voulait aussi qu'elle le détache...mais a première vue il n'avait pas l'air d'un homme.

Tokori était en train de fouiller le chariot, cherchant le produit nécessaire pour faire les vitres, quand un mouvement le fit sursauter, se demandant si ce n'était pas encore un de ses rongeur attirés par les produits en pensant que c'est de la nourriture, mais très vite il fut démontré que c'était trop gros pour être un rat.

Le jeune travesti se mit à retirer les bacs de produit un par un avec précaution, au cas où il s'agissait d'une blague de très mauvais goût, c'est alors que Tokori put voir clairement ce qui était caché au fond, il ne put retenir un pas en arrière.

* Je fais quoi, c'est une fille ou un homme déguisé ?*

Pour Tokori le choix était mitigé, si c'était un homme il allait avoir très peur, mais si c'est une fille alors il ne pouvait pas la laisser ainsi. Le travesti se mit à regarder Ken avec des yeux apeurés, devait-il ou non l'aider, aider cette personne dont il ne pouvait pas trop savoir le sexe au premier coup d'œil, tout en sachant qu'il était impossible pour lui de regarder sous la jupe, cela ne se faisait pat et si c'était un homme la distance les séparant seraient très faible, engendrant le réflexe de le frapper.

Il mit bien une minute à se décider, Ken devait sans doute se demander si Tokori ne s'était pas enfui, mais très vite son minois réapparut et  il se mit à se pencher pour saisir le scotch des mains de Ken, seulement en se  penchant de trop, il finit par tomber dans le chariot, le pauvre Ken devait avoir moyennement apprécié cela, même si Tokori n'était pas bien lourd, du fait qu'il surveille sa ligne et mange peu en vérité. Le travesti se releva rapidement et retira le scotch des mains et des pieds, avant de finir par celui sur la bouche, il tira d'un coup sec, de cette manière Ken aura certes mal, mais cela sera moins douloureux que s'il  avait retiré avec lenteur.

Avant que Ken ne puisse dire quoi que ce soit, il sorti du chariot et prit quelques pas de distance, au cas où cette personne serait un garçon, il n'avait pas voulu en savoir plus quand il était tombé sur Ken. Restait à savoir comment allait réagir Ken face à tout ça.

Ken fut rapidement libéré de son emprise grâce a l'aide inatendue d'une fille qui faisait le menage...Il se releva comme il le put, manqua de glisser sur un détergeant avant de s'écraser au fond du bac tandis qu'il lui retirait le scotch sur sa bouche. Il cria a cause de la vigueur avec laquelle il l'avait fait et son cri fut assez aigu pour passer pour androgyne, c'était soit un garçon très féminin, soit une fille très masculine. Ken se releva comme il le pouvait et sortit du chariot pour glisser par terre respirant avec mal. Contrairement a Tokori qui avait la phobie des hommes, Ken avait la phobie des femmes depuis l'experience qu'il avait eu en chine, il n'aimait pas se trouver avec des filles, il avait tout le temps peur que celles ci allaient l'agresser sexuellement...Il se posa contre le mur et regarda Tokori avec un air a la fois mi géné mi appeuré. En tout cas...Une chose était sure, ils n'allaient pas aller l'un vers l'autre.

Le coeur de Ken se calma petit a petit...Elle l'avait aidé, il n'avait pas de raison de s'attarder mais il ne savais pourquoi...Il y avais quelque chose dans cette fille qui lui était sympathique, qui lui rappellait lui...Il se serait enfui en courrant normalement, mais là le garçon devait répondre quelque chose...Tout de même

"M...Merci de m'avoir sorti de là...Fille."

Fit il, sa voix était encore celle d'un gamin, aussi pouvait elle facilement passer pour androgyne, il l'avait appellé comme ça car il ne connaissait pas son nom...Mais il restait loin d'elle par prudence, le visage rouge...

"C...Comment tu t'appelle?"

Comme tout gaijin au japon, Ken avait des manières plutôt grossières pour ce qui était des formules de politesses, mais il était également un garçon qui s'emportait plutôt facilement il ne lui était pas rare d'être un peu bourru...Mais là ou ils étaient tous les deux d'accord c'était que pour le moment : Ils devaient se tenir a distance l'un de l'autre.

Et ça marchait plutôt bien