Dès que le chien fut parti, Anaé se dirigea vers un petit bosquet et, sans un mot ni sans un bruit, s'appuya contre un arbre derrière un buisson, à l'abri des regards, avec pour seuls témoins la verdure et le ciel moutonneux. Elle commença par laisser glisser ses doigts sur son soutien-gorge, suivant du bout des doigts les contours légèrement rembourrés pour sentir la douceur de sa peau. Ses tétons, de plus en plus durs, formaient de petites pointes à travers le tissu, comme s'ils tentaient de percer les bonnets, et Anaé ne tarda pas à en libérer un de sa prison. Son sein gauche, libéré, tendait glorieusement vers le ciel, et elle le massa tendrement en soupirant, jouant de la sensibilité de son aréole. Elle ne faisait qu'attiser son propre désir, glissa un doigt dans sa bouche et le ressortit luisant pour en badigeonner son téton qui sembla se durcir de plaisir.
Lentement, son autre main s'avança jusqu'à son ventre, lissa son nombril, joua avec les contours de son slip. C'était comme un jeu de séduction envers elle-même, elle s'offrait au désir sans succomber, mais savait que, tôt ou tard, elle cèderait à l'envie de glisser sa main dans son slip, ne serait-ce que pour savoir à quel point elle était trempée, à quel point son jus intime s'était répandu dans ses sous-vêtements. Elle passa sa main sur son slip, le plaquant sur ses lèvres intimes, frôlant son clitoris, et elle s'arqua sous cette infime caresse. Elle était complètement trempée, à bout, elle ne voulait plus que ses doigts, à défaut d'autre chose qu'elle n'aurait pu invoquer, sa timidité et sa morale l'en empêchant. Elle lissa son slip et l'appuya entre ses lèvres intimes, étendant sans le savoir la tâche de cyprine qui maculait désormais la culotte. Puis, elle céda, elle perdit face à elle-même, et glissa la main dans sa culotte, écartant un peu les cuisses.
Un bruit humide accueillit la première glissade de ses doigts entre ses lèvres intimes, son abricot déversant son jus à son passage. Son clitoris s'était dressé à la rencontre des caresses et lui envoya des ondes de plaisir à chaque contact. Un doigt, puis deux doigts écartèrent son intimité, ouvrant le passage vers son jardin secret, grotte insondable et poisseuse, et Anaé se mit à gémir. Lentement, son poignet prit un rythme plus soutenu, alors qu'elle revoyait son rêve : la puissance du sexe en elle, l'odeur sauvage, la sensation d'être prise comme une chienne, le mélange de honte et de plaisir, de douleur et de perversité. Elle lécha son sein gauche, goûtant au sel de sa peau mêlé à l'odeur de la salive du chien, et sa main entre ses cuisses accéléra. Des gouttes de cyprine sautaient dans sa culotte et coulaient sur le haut de ses cuisses...
Et puis, elle sentit la chaleur sur sa culotte, sur son sexe. Ses yeux percevaient difficilement le monde réel, mais elle distingua le chien logeant sa tête entre ses cuisses et léchant sa culotte. Elle voulut lui dire de partir, mais se contenta de laisser échapper un gémissement. C'était sale, condamnable, mais les mouvements d'Anaé s'interrompirent pas. Puis, la langue chaude du chien se glissa dans le tissu, lapant directement ses chairs secrètes et goûtant son jus intime. Anaé dut se faire violence pour ne pas jouir sur le coup.
La chaleur sur son sexe débordant disparut lorsque le chien vint s'allonger à côté d'elle, montrant de ses pattes écartées son sexe généreux, rouge et soudain très tentant. Il la prenait pour une chienne, et Anaé eut un mouvement de recul, sans pour autant faire sortir sa main de sa culotte. Elle hésita, et finit par retirer sa main poisseuse de son slip trempé. Il la prenait pour une chienne... Elle tomba à genoux devant lui, le regard braqué sur ce sexe grossissant. Elle sentait l'odeur de la bête, elle voulait la bête, elle voulait être sa femelle... Anaé tendit au chien sa main poisseuse, puis plongea à la rencontre du sexe rouge. Elle l'engloutit avec voracité.