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Sujets - Aëlya

Pages: [1]
1
[Il ne s'agit que d'un contexte qui eut être utiliser à différents degrés selon vos envies
MP aussi si mon personnage vous intéresse mais non cette trame]



Résumé du personnage



Aëlya fuit les soldats de son frère, duc, qui veut écarter Aëlya du trône, un trône dont elle n'a jamais voulu. Elle fuit ainsi de contrées en contrées.

Elle est courageuse, aventurière, mais aussi naïve et... maladroite... au grand bonheur de ceux qui savent regarder au bon moment, notamment avec son kimono pour ce nouveau monde. Avec cet ample vêtement, il vaut mieux éviter de trop se baisser...



Trame



Alors que les mercenaires du duc l'ont retrouvé à Grandville, Aëlya a dû fuir encore plus loin, dans une contrée lointaine, très lointaine de Terra : le Nippon.



Autre civilisation, autre tenue pour Aëlya



Alors que le capitaine du navire la débarque dans un petit village de pêcheur, Aëlya pense enfin être en sécurité, loin du royaume et de ceux qui la traquent. Mais c'est dans un royaume en guerre qu'elle arrive.

Le shogun est mort, ne laissant derrière lui aucun héritier. Les daimyos, ces seigneurs de guerre sanguinaire, lèvent leurs armées pour conquérir le trône.






On murmure aussi que parmi les daimyos, l'un d'eux pratiquent de la magie noire, que les morts rejoignent son armée. On parle aussi d'une invasion d'étranges créatures, des gobelins et des orcs, pourchassés de Terra, mais aussi de créatures plus ténébreuses, telles que des loups-garous...



A vous de jouer


C'est dans ce contexte que vous aussi vous retrouvez ou étiez déjà au Nippon.

Vous pouvez être un mercenaire cherchant l'or des pillages et prêt à rallier un des seigneurs de guerre, un aventurier qui cherche à faire fortune en ces périodes troublées où les quêtes sont nombreuses, un daimyo ou même un seigneur étranger qui cherche à conquérir le trône...

Aëlya est une femme jeune et séduisante, qui pensait pouvoir poursuivre sa vie dans la tranquillité et la sérénité, mais le destin lui joue des tours...



Serez-vous un Allié ou un Ennemi ?
Survivrez-vous dans ce nouveau monde ?



Particularités :

- Pas de contrainte sur le déroulement de l'histoire (social, echi, eroge, etc.) TOUT est POSSIBLE

- contrainte sur la longueur des réponses : éviter de faire trop court

- Contrainte absolue : Faites vous plaisir ! Après tout, on est là pour s'amuser !

2
Dans cette foule monstrueuse, tous les regards étaient tournés vers le gobelin qui présentait, debout sur une haute estrade, les dernières nouveautés industrielles de son entreprise ; il y avait là des fusées qui, accrochées dans le dos qui permettait à tout homme ou humanoïde de moins de cent kilos de se propulser dans les airs, un gant métallique qui servait de grappin, des jambes artificielles pour gobelin qu’ils peuvent diriger et ainsi faire des pas plus grands que ceux d’un homme ou cette épée rétractable qui pouvait faire la taille d’un poignard lorsqu’elle n’était pas activée. Aucun regard n’était cependant tourné vers l’élégante silhouette qui se tenait légèrement en retrait, peu intéressée par les présentations du gobelin. Vêtue d’un long manteau, la capuche baissée sur son visage, personne n’observait la jeune femme, alors que, si quelqu’un prêtait attention, il aurait vu là l’une des plus belles créatures que Terra pouvait compter, mais aussi l’une des personnes les plus recherchées, et c’était bien là l’intention d’Aëlya.

Arrivée tôt le matin, Aëlya avait pu entrer à Grandville alors qu’il faisait nuit encore, passant sans problème les contrôles que la garde effectuait car se déroulait, depuis quelques jours déjà, la plus grande foire aux inventions de tout le royaume qui rassemblait des milliers de personne. Après avoir quitté Dagan, Aëlya s’était dirigée à Grandville, où un mage, soutien des rebelles de sa contrée d’origine, qui s’opposent à son frère, le nouveau seigneur, devait lui fournir un apprentissage rudimentaire en magie mais, surtout, créer un portail afin qu’elle puisse aller dans des régions suffisamment reculer pour que personne ne la traque.

Ses aventures lors de son exil, entre la traque de Scott Helden pour lui mettre la main dessus et la trahison à Dagan d’un des banquiers, la confiance qu’Aëlya pouvait avoir pour le genre humain venait grandement d’être remis en question. Ainsi, elle avait voyagé anonymement, de différentes façons, entre carrioles et navires volants, un voyage de près d’une semaine qui lui avait permis de mettre à jour son grimoire de cartographie. Peu avant d’arriver à Grandville, la jeune femme s’était acheté cette cape à capuche qui faisait office de manteau, recouvrant le corset et le bustier habituels avec lesquels elle se vêtissait, ayant laissé sa robe à l’auberge du Dragon d’or de Dagan. Un moindre mal puisque, ainsi vêtue, elle avait tout loisir de courir ou sauter, sans être entravée, ce qui présentait un avantage lorsque votre tête était mise à prix.

Seul problème, Aëlya n’avait aucune idée de qui était son soutien, ni où il pouvait se trouver dans cette ville qui, comme son nom l’indiquait, était une des plus vastes de Terra. Construite sur une falaise, on comptait des milliers d’habitations ou bâtiments de toutes sortes. C’était aussi un des plus grands ports de tout Terra pour ce qui était des navires volants ; on comptait des centaines de passagers quotidien. Aussi, Aëlya attendait, guettant le moindre indice qui pourrait lui permettre de trouver ce mage. Après tout, c’était lui le magicien, il finirait bien par lui mettre la main dessus.

Se laissant aller à ses pensées, Aëlya s’éloigna de cette foule. De nombreux étalages et estrades avaient été construits en bas des falaises pour permettre à tous les inventeurs de présenter leurs produits. Certains utiles, beaucoup illusoires, ainsi il n’était pas rare d’entendre des explosions surgir d’une des ruelles, de voir des médecins et infirmiers courir à travers Grandville pour soigner au plus vite grands brûlés et mutilés dont les expériences avaient lamentablement échoué. D’autant plus que cette ville brillait aussi pour sa pauvreté. Le seigneur de Grandville était un être puissant et totalement corrompu, si bien que la ville regorgeait de gamins des rues et de voleurs qui guettaient l’étranger imprudent qui s’éloignerait dans une rue sombre ou laisserait trop visibles une bourse pleine d’or. Dans ce cas, il était certain qu’en à peine quelques minutes l’imprudent s’en retrouverait délesté. Des patrouilles, nombreuses, de miliciens veillaient au grain, mais bien qu’ils soient plusieurs milliers, d’hommes, orcs, trolls ou robots, les voleurs de cette ville étaient encore plus nombreux. Et cette foire était aussi un paradis pour les escrocs. Aëlya avait entendu parler d’un gnome qui présentait une soi-disante armoire de téléportation, alors qu’une trappe avait été installée sous l’armoire et le pauvre cobaye volontaire se retrouvait, plutôt que téléporté, dans une cave, entouré d’hommes qui l’assommaient et lui faisaient les poches avant de l’abandonner dans une rue, plus loin.

Aëlya, en parcourant les échoppes du regard, considérait qu’elle aurait pu présenter ses constructions. Lorsqu’elle était au château de son père, elle aimait retaper de vieilles machines et robots, mais tout cela appartenait au passé. La douce chaleur de son foyer, les passions qu’elle y avait laissé… Aëlya vagabondait au gré de ses pensées lorsqu’un violent choc la fit tomber à terre, dans la boue. Sonnée, la jeune femme eut le temps de voir le géant qui l’avait bousculer continuer son chemin sans prêter attention à la personne qui l’avait bousculé.

Alors qu’Aëlya se relevait, les côtes endolories, personne ne vint l’aider alors qu’elle se trouvait sur une place bondée et que les regards la dévisageaient comme si elle était en tort. Les hautes bottes en cuir souple qu’elle portait avaient pu préserver ses jambes de la boue, mais non ses cuisses nues. Elle ramassa son manteau, lui aussi recouvert de boue, qu’elle avait perdu dans le choc. Avant de le remettre, Aëlya prit les pans de son manteau pour enlever la boue sur ses cuisses. Certes, elle était à visage découvert, mais elle n’en prit pas compte, elle avait bien vu les regards l’ignorer plutôt que de lui venir en aide.

Alors qu’elle terminait de se nettoyer, elle sentit une forte poigne l’agripper et la pousser vers le sol. Cette fois, les regards se tournaient vers elle, et toujours pas pour l’aider mais bien pour se réjouir du malheur d’Aëlya car, et c’est bien connu, le bonheur des uns fait le malheur des autres et qu’il s’agisse des exposants, des badauds ou des vigiles qui observaient la scène depuis les caméras qui les transmettaient en direct c'est une centaine de paire d’yeux observait Aëlya  car, alors que la jeune femme tentait d’enlever la boue de ses jambes, un gamin n’avait pas perdu d’idées en observant Aëlya. Estan s’était approché d’elle alors qu’elle était de dos. Charretier, c’était un gamin solide, aux avants-bras puissants, si bien qu’il avait agripper suffisamment fort le bustier d’Aëlya, le tirant vers le bas. Ainsi, avant même qu'elle ne sente le vent frais souffler sur sa poitrine désormais nue, son bustier ouvert et les lacets distendus, tout le monde observait ce réjouissant spectacle.

La jeune femme prit néanmoins rapidement conscience de la situation, arracha son manteau du sol et se précipita dans les rues à l’écart pour se remettre de cette scène. Elle qui souhaitait passer inaperçue, cela avait durer bien peu de temps…

3
[Note : l'introduction résumé ses aventures précédentes. Elle pourra être modifié selon la fin du post précédent, le Chapitre 1 : La Forêt Noire]

En entrant dans Dagan, Aëlya n'eut pu s'empêcher de pousser un soupir de contentement. Enfin, elle venait de quitter les terres sous le contrôle du royaume de Zelba. Un royaume qui semblait, ces derniers temps, être tout voué à sa capture pour être l'héritière directe du duché des Hautes-Frontières, selon les coutumes ancestrales. Ce qui déplaît, évidemment, à son frère cadet, Egar, ainsi qu'au royaume qui ordonne une coutume unifiée pour toutes les contrées sous leur joug. Ainsi, pour éviter de prolonger un massacre pour un trône dont elle n'avait aucune envie, Aëlya s'était retrouvée sur les routes, en exil et pourchassée. Son seul appui, son maître d'armes, avait été tué peu de temps après qu'elle et lui aient pénétrés dans les forêts du Nord.

S'en était suivi de longues et éprouvantes aventures, traquées par Scott Helden, des gobelins, escortées un temps par des prêtres fanatiques, un nain et un mercenaire orc, ligotée à un arbre, un duel avec un espèce de semi-dieu... Le trajet pris du temps mais elle pu enfin quitter la forêt et le royaume de Zelba, prendre un navire qui la mena jusqu'aux Cités Libres et, plus précisément, à Dagan. Le choix de cette ville n'était pas dû au hasard puisque c'était là que se trouvait la Banque de Fer et cela depuis des siècles. Ils avaient les dettes de royaumes et empires de par delà le monde, finançant des guerres et des constructions. C'est aussi eux qui conservent l'or des noblesses, dont l'argent d'Aëlya.

Cependant, si l'entrée dans Dagan n'avait pas posé de problèmes, seulement des fouilles et son nom inscrit sur un registre. Un faux nom, évidemment, car si ce n'est pas sous la juridiction de Zelba, rien n'empêche un chasseur de primes ou quiconque souhaitant une récompense alléchante de mille écus d'or pour sa capture, morte ou vive, de la retrouver et de la traîner jusqu'aux pieds de son frère. Aëlya n'avait cependant rien trouver avant d'entrer pour se couvrir qu'un haut-de-forme, niché dans le navire qui l'avait transporté jusqu'à Dagan. De plus, hormis son bustier, elle avait perdu la robe verte attachée à sa ceinture et ouverte sur le devant lorsqu'elle avait été attaquée par des gobelins, et elle avait dû débourser le reste de sa bien maigre fortune pour en acquérir une autre, dans un port où ils s'étaient arrêtés pour se ressourcer. Une robe semblable, même si de moindre qualité cela ne sautait pas aux yeux et cela suffisait à faire la différence entre une femme de mauvaise vertue et une noble femme. « Les critères de la moralité..., songeait-elle en ne pouvant s'empêcher de songer à l'absurdité de ces convenances. Un habit est un habit, peu importe ce qu'en dit le regard des hommes. »

Mais Aëlya devait s'y plier. Elle craignait la rencontre avec ces banquiers. Tout d'abord, il était fort probable que son accès à ses comptes lui soit interdit depuis la Guerre Civile des Hautes-Frontières, son frère n'aurait sûrement pas manqué de le faire, tout dépendait si les banquiers avaient déjà eu cet ordre, et s'ils l'avaient acceptés. Ensuite, quelle preuve avait-elle de son identité et, tant est qu'ils la croient, comment réagiraient-ils ? Mais ces questions, si elle se l'était posée de nombreuses fois, quitte à en perdre le sommeil, n'avaient finalement que peu d'intérêts, elle n'avait pas le choix. Quantité d'or l'attendait derrière ses portes, sinon, elle ne disposait plus de rien, sa bourse était vide. Et s'ils refusaient, alors elle se débrouillerait autrement ; un travail quelque part dans la ville, dans une taverne peut-être. Un cambriolage, elle y avait bien songé dans des rêveries amusantes, mais ô combien irréalistes. Seul un fou ou un ignorant oserait commettre l'impossible.

Une bousculade la fit quitter ses songes. Un petit homme trapu, vêtus d'une cape et d'un capuchon malgré la chaleur, et aux mains baladeuses avides d'or et de diamant. À peine eut-elle le temps d’entrapercevoir sa silhouette qu'il s'était déjà fondu dans la foule. « Manque de chance pour toi, pensa Aëlya, même un couteau sous la gorge je ne pourrais pas sortir une seule pièce d'écu. »

Elle s'éloigna cependant dans une ruelle, s'écartant de la foule, pour ouvrir son sac et en vérifier le contenu. Même s'il y avait bien peu de choses, ce serait dommage qu'on lui vole ce peu là. Heureusement, tout était à sa place : son grimoire où elle dessinait des cartes des contrées traversées, elle avait notamment représenté la Forêt Noire ainsi que la mer Azur traversée ensuite à bord du navire ; un deuxième grimoire, cette fois-ci pour les créatures rencontrées, elle avait notamment fait des croquis des gobelins et orcs qui s'étaient attaqués à elle, et de la flore, en particulier ces baies nuxus, dont elle avait appris le pouvoir étourdissant malgré elle ; quelques unes de ces baies, asséchées mais toujours fonctionnelles ; des cartouches et son pistolet nain à Double-coup, une pétoire très utile, notamment pour trouer les gobelins.

- 'Lors donzelle, on s'égare ?

De l'autre côté de la rue, deux créatures qui s'avérèrent finalement être deux hommes, tous deux certainement frères et l'un de leurs parents semblaient avoir été un troll, que cela soit à cause de leur musculature ou de l'odeur nauséabonde qui, malgré la distance, paraissait déjà empestée toute la rue.

Sans trembler, calme, elle tendit sur eux son pistolet.

- Je peux tirer deux coups, un chacun. Et je suis plutôt adroite au tir. Vous voulez vérifier ?

Elle les menaçait sans crainte. Après tout, ces deux voleurs étaient bien peu de choses comparés aux créatures de la Forêt Noire. Ils restèrent tous deux sans bouger, conscients de leur échec alors qu'ils pensaient s'attaquer à une proie faible, mais trop orgueilleux pour faire un geste semblable à une fuite. Alors ils l'observèrent s'éloigner, son sac à la main, le pistolet toujours pointé sur eux dans l'autre, et se fondre à nouveau dans la foule.

« Les abrutis, pensa-t-elle. » Elle avait oublié de charger son pistolet. Mais ce coup de bluff ne la sauverait pas deux fois et elle s'empressa d'y insérer deux cartouches. La ville avait ses dangers propres, différents de ceux de la forêt, mais tout aussi coriaces et mortels, elle n'en doutait pas et ne voulait plus se laisser surprendre.

Aëlya fendit à nouveau des foules. Toute cette agitation si particulière aux grandes villes, elle l'avait oublié durant sa fuite dans la forêt puis sur la mer, désormais tous ces parfums et ces images nourrissaient ses souvenirs et faisaient monter en elle une vague de nostalgie pour sa vie passée. Un marché avait lieu sur une immense cour, de l'autre côté de celle-ci un immense et imposant bâtiment, à l'architecture à la fois brute et noble. Une trentaine de gardes était postée à l'entrée et autour du mur, brisant l'agitation du marché comme un cordon.

Elle traversa le marché, sensible aux regards qui se portaient sur elle, inquiète qu'un quelconque individu aux ambitions malsaines ne comprenne son identité. Autour d'elles, des vendeurs d'épices, des bouchers, des danseurs, des ménestrels et cracheurs de feu. De son pas léger, elle arriva devant les gardes qui se tenaient sur les marches menant à la gigantesque porte de fer.

« C'est partit... » Elle respira un bon coup, alors que son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine. Tout allait se jouer dans quelques instants, elle laissait son destin sous l'épée du hasard.

4
Les terres sauvages / Chapitre 1 : La Forêt Noire [Scott Helden]
« le: vendredi 06 janvier 2017, 17:18:33 »
Tout se ressemblait dans la forêt noire, les arbres, les embranchements, les sentiers empruntés par des animaux et quelle créature inconnue et qu'on ne pouvait décemment pas appeler chemin.

Cela faisait des jours et des nuits qu'Aëlya errait dans cette forêt, depuis que des orcs l'avaient attaqué, elle et son maître d'armes. Elle se souvient encore de sa main, moite et tremblante, qu'elle tenait pendant qu'il expirait, lui demandant d'être prudente. Et il était mort. Pour elle. Alors qu'elle n'avait rien pu faire, les seuls sorts qu'elle avait sut lancer était trop faible pour réparer les tissus endommagés en profondeur, causés par un violent coup de hache. Cette idée lui donna la nausée, Aëlya ne pouvait s'empêcher de repenser au ventre d'Ugo, son maître d'armes, d'où se déversaient ses entrailles. Même la nuit elle pouvait encore entendre ses cris, et ses excuses pour n'avoir pas sut la protéger jusqu'au bout. Alors que c'est elle qui se sentait responsable de sa mort, un fardeau dont elle n'arrivait pas à se décharger...

Elle avait perdu sa monture également lors de cette embuscade. Le même sort que pour le maître d'armes, un coup de hache. Sauf que, de la part d'un orc, cela n'a rien d'une caresse et cela avait presque décapité son cheval. Ses assaillants n'étaient que trois mais il les avaient eu pas surprise. Son maître d'armes eut la rapidité d'esprit d'en descendre un avant d'être mortellement touché, puis d'éliminer le deuxième elle ne sut comment. Quant à elle, un coup du pistolet à double-coup eut raison de son adversaire alors qu'il venait de la faire tomber de sa monture.

Et depuis, elle marchait, se fiant aux derniers conseils de son maître d'armes : se tenir loin du fleuve où pullulaient brigands et marchands d'esclaves, et se méfier des chemins trop bien dessinés, car trop parcourus et, dans cette forêt, rares étaient les bonnes rencontres, surtout quand on s'appelait Aëlya Peyr'dragon et que son frère cherchait à vous trouver morte ou vive. Alors Aëlya se montrait prudente au possible.

Du moins les premiers jours. Car elle n'avait pu emporter que quelques provisions avec elles et n'avait pour seule tenue que son long corset et sa courte robe. Robe qu'elle avait dû détachée pour deux raisons. D'une part car elle n'aurait fait que la ralentir maintenant qu'elle devait avancer à pieds, s'accrochant dans les épines et ronces qui semblaient couvrir la forêt. D'autre part à cause de la chaleur éprouvante de jour, dans les forêts noires.  À tel point qu'elle avait dû délier certains des lacets qui rattachaient son corset, découvrant de façon affolante sa gorge. « Au diable les bonnes mœurs, s'était-elle écriée. » Et puis, elle faisait néanmoins attention à ne pas trop en montrer, même si un prêtre de la religion elfique aurait crier au scandale et l'aurait traité de tous les noms. Elle se prit à rire en pensant que, sur ce point, prêtres de l'antique et de la nouvelle religion auraient finis par s'entendre. Penser à sa contrée, même de cette façon, la rendit nostalgique et elle référa y couper court. D'autant qu'elle avait encore de nombreux problèmes à affronter.

Et, le premier, la faim et la soif. Car elle n'avait rien pour chasser, et que connaissait-elle des baies et fruits de cette contrée ? Bien peu de choses, même si elle prenait attention à prendre des notes et à faire des croquis de ceux qu'elle trouvait et avait été contrainte d'avaler. Mais l'eau se raréfiait et c'était un autre problème. Les rivières étaient sales, l'eau stagnante, et c'était le meilleur moyen de tomber malade. Alors, cette nuit, elle profita de l'obscurité provoquée par les lourds nuages, pour se créer un chemin jusqu'au fleuve. Elle avait pris soin de le localiser et de l'utiliser comme repère afin de ne pas s'égarer. Ainsi, dès que les bruits nocturnes commencèrent, tels que le hululement des chouettes, et les derniers rayons du soleil disparus, elle se dirigea vers le fleuve. Les lacets de son corset cette fois plus fortement resserrés et sa robe sur les épaules à cause du froid qui gagnait la forêt noire dès la nuit tombée.

Lorsqu'elle entendit le fleuve, elle avança d'un pas beaucoup plus mesurée, attentive à ne pas écraser une branche ou des feuilles mortes. Ambition difficile par cette nuit noire. Mais, arrivée aux fleuves, elle s'accorda une pause bénéfique. L'épuisement l'écrasait et la faim la tenaillait, alors que dire de la soif ? Elle attendit d'abord quelques minutes, attentives au moindre bruit. Rien, que le fleuve. Alors elle s'accorda quelques gorgées vivifiantes. Puis Aëlya ouvrit son sac, à la recherche de victuailles, son ventre criait famine et elle craignait de s'évanouir si elle ne mangeait pas rapidement. Il ne lui restait que d'étranges baies violettes et inconnues. Elle les huma et, comme elle ne sentit rien de terrible, pris le risque de les avaler, toute prudence écartée par sa faim.

« Quelle idiote... », murmura-t-elle. Cette baie est appellée Nuxus, et est caractérisée par les maux de tête, rapidement suivit d'une perte de conscience pour quelques heures. À cela, Aëlya en fut pleinement sujette et elle n'eut le temps que de se cacher derrière un buisson qui bordait le fleuve, avant de s'évanouir.

Lorsqu'elle revint à elle, elle entendait des voix. Des injonctions. Elle leva doucement la tête, profitant de l'obscurité toujours profonde, la même que celle dans laquelle elle s'était évanouie. Cela n'avait pas dû durer plus de quelques heures mais elle sentait ses membres lourds et hagards. Elle vit, soudain, une vingtaine de gobelins et leurs barques, de l'autre côté du fleuve. Ils s'étaient également arrêtés pour la nuit. Au même moment, la lune jaillit des nuages et le hurlement d'un loup se répandit, du côté de sa rive. Non, pas un loup, un loup-garou. Elle se cacha à nouveau derrière le buisson, évitant que celui-ci ne dessine sa silhouette.

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Alors que les mercenaires du duc l'ont retrouvé à Grandville, Aëlya a dû fuir encore plus loin, dans une contrée lointaine, très lointaine de Terra : le Nippon.


Autre civilisation, autre tenue pour Aëlya


Alors que le capitaine du navire la débarque dans un petit village de pêcheur, Aëlya pense enfin être en sécurité, loin du royaume et de ceux qui la traquent. Mais c'est dans un royaume en guerre qu'elle arrive.

Le shogun est mort, ne laissant derrière lui aucun héritier. Les daimyos, ces seigneurs de guerre sanguinaire, lèvent leurs armées pour conquérir le trône.




On murmure aussi que parmi les daimyos, l'un d'eux pratiquent de la magie noire, que les morts rejoignent son armée. On parle aussi d'une invasion d'étranges créatures, des gobelins et des orcs, pourchassés de Terra, mais aussi de créatures plus ténébreuses, telles que des loups-garous...

Trame


C'est dans ce contexte que vous aussi vous retrouvez ou étiez déjà au Nippon.

Vous pouvez être un mercenaire cherchant l'or des pillages et prêt à rallier un des seigneurs de guerre, un aventurier qui cherche à faire fortune en ces périodes troublées où les quêtes sont nombreuses, un daimyo ou même un seigneur étranger qui cherche à conquérir le trône...

Aëlya est une femme jeune et séduisante, qui pensait pouvoir poursuivre sa vie dans la tranquillité et la sérénité, mais le destin lui joue des tours...

Serez-vous un Allié ou un Ennemi ?
Que vous réserve ce nouveau continent ?

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Prélude / Cartographe, apprentie magicienne et duchesse déchue [Valipunchée !]
« le: vendredi 06 janvier 2017, 14:59:12 »
Identité : Aëlya Peyr'Dragon, fille du duc Azgar Peyr'Dragon l'Agenouillé
Âge : 20 ans.
Sexe :  féminin.
Race : Humaine
Sexualité : Inconnue pour l'instant

Physique

C'est une jeune femme élégante, tant en apparence que dans sa manière d'être puisqu'elle est la fille du Duc des Hautes-Frontières, au nord.  Elle a ainsi côtoyé la noblesse du royaume et a eu des précepteurs pour lui enseigner les us et coutumes ; en découle un maintien droit et une délicatesse dans les gestes. Ce n'est pas le seul enseignement auquel elle a eu droit, il y a eu la danse, le chant, l'équitation et, fait rare pour une femme issue de la noblesse, le maniement des armes depuis l'âge de ses treize ans. De fait, Aëlya est une femme agile, souple, endurante et à la voix douce et mélodieuse.

Aëlya est grande pour les femmes mais reste plus petite que les hommes. Elle a de longs cheveux bruns, de très belles lèvres, un petit nez et des yeux mauves, qui témoignent d'une grande magie en elle.

Depuis qu'elle a quitté le duché, elle a quitté toutes les lourdes robes et leurs froufrous pour des tenues qui permettent bien plus d'agilités, vêtue à la mode du nord ; soit une robe courte, apparente à un long corset, des manches courtes et une robe ajoutée par-dessus, maintenue à la ceinture et ouverte par le devant.

Cette tenue légère ne lui permet pas de cacher de lourdes armes mais cependant d'y dissimuler de petites dagues. De plus, elle porte un sac dans lequel elle range ses cartes et livres, ainsi qu'un pistolet des nains du Nord à double coups.



Caractère

Aëlya se caractérise principalement par sa curiosité, mêlée à sa quête de savoir. Paradoxalement, cela entraîne également un de ses principaux défauts qui est l'imprudence. Par ailleurs, ayant vécu presque toute sa vie dans un cocon où elle était protégée, mise naturellement sur un piédestal et où des valets et servants répondaient à chacun de ses besoins, elle en a conservé une certaine naïveté du monde et des gens, ayant pour premier sentiment que personne ne lui voudra de mal ou chercherait à la tromper. Cette naïveté est beaucoup plus nuancée depuis le décès de son père et la prise de pouvoir par son frère, Egar.

Malgré cette naïveté naturelle de par sa naissance, c'est une personne très débrouillarde et très manuelle, et cela concerne différentes compétences : la mécanique, dont elle use en amatrice cependant, le maniement des armes et l'art de la cartographie et de l'étude des créatures qu'elle a apprise seule ou presque, ainsi que de la magie.


Histoire

Aëlya est la fille aînée du duc des Hautes-Frontières, Azgar Peyr'Dragon l'Agenouillé. Il porte ce surnom d' « Agenouillé » car, à l'âge de vingt ans, il plia l'échine devant le Royaume de Zebal, perdant ainsi l'indépendance du petit royaume des Hautes-Frontières qui devint un duché et perdit, de fait, ses traditions : le droit d'aînesse pour le trône, peu importe son sexe, et la religion ancestrale qui est une religion elfique.

Cette même année où il se mit à genoux devant le roi Ural de Zebal, il eut son premier enfant, Kroga, qui mourut à l'âge de sept ans, dans un accident. Il eut ensuite Aëlya, puis Egar, le cadet. La mère d'Aëlya mourut lorsqu'elle était encore enfant et le roi Azgar se remaria et, de ce mariage, eut Egar.

Durant son enfance, Aëlya fut peu à peu mise à l'écart par sa belle-mère, jusqu'à sa mort lorsque Aëlya eut seize ans. Cependant, elle était très aimée par son père qui lui accorda de nombreux précepteurs et notamment une magicienne, ce qui était alors interdit pour le royaume de Zebal mais qui fut une révélation pour Aëlya. C'est avec cette magicienne qu'elle prit goût à la connaissance, et lui vint ainsi cette passion pour la cartographie, l'étude des créatures et des plantes.

À partir du moment du décès de sa belle-mère, son père en profita pour se rapprocher d'elle, laissant même entendre et montrer qu'il la choisirait elle plutôt que son frère pour l'accession au duché, peu importe les volontés du royaume. De plus, il renoua avec l'antique religion elfique que son peuple, pour une grande majorité, avait continuée d'adopter.

Toutefois, Aëlya était peu intéressée par la prise de pouvoir et avait davantage des rêves d'évasions et d'explorations. Mais son frère, Egar, voyait le trône s'éloigner de lui.

Leur père, Azgar Peyr'Dragon l'Agenouillé, mourut lorsqu'Aëlya eut vingt ans et Egar dix-sept ans. S'ensuivit alors une terrible guerre civile. La religion elfique voulait voir Aëlya sur le trône, espérant de même plus d'indépendance pour le duché. Quant à Egar, il eut l'appui de l'armée de Peyr'Dragon et le soutien militaire de Zebal. Après quelques affrontements sanglants et des massacres de civils dans les villes, Aëlya décida de s'échapper, un soir, abdiquant en faveur de son frère.

Egar prit le pouvoir et, au bout d'un mois sanglant, rétablit l'ordre dans Hautes-Frontières. Aëlya avait disparu mais elle pouvait encore compter sur de nombreux appuis dans Peyr'Dragon, consolidés par les exactions de son frère et des soldats du royaume. C'est pourquoi, en dépit de son abdiction, Egar cherche toujours à obtenir la tête de sa demi-sœur  et envoya ses guerriers d'élites à la poursuite.

Et c'est ainsi que nous retrouvons Aëlya, duchesse et héritière du trône de Peyr'Dragon, en fuite et seule, dans les forêts du Nord, qui jouxtent Peyr'dragon et des royaumes et empires isolés au nord et à l'ouest de Zelba, poursuivit par les meutes de son frère. Elle a été aidé dans sa fuite, notamment par Orul, le maître d'armes, mais il fut tué dans les forêts du Nord lors d'une embuscade tenue par les orcs, à laquelle seule Aëlya réchappa. Elle est désormais sans monture et avec pour seule carte celle, incomplète, qu'elle dessine.


Autre

Sorts : un sort de base de feu, qui fait peu de dégâts, plus utile pour allumer un feu que faire rôtir un ennemi, et un sort de soin pour des blessures légères.

Armes : une dague en acier valyrien, un pistolet à double-coup qui ne peut, comme son nom l'indique, ne tirer que deux coups avant d'être rechargé.

Tenue : une robe courte, un corset long.

Sac : dix pièces d'or, un livre dans lequelle elle dessine ses cartes, un autre dans lequel elle répertorie créatures et plantes qu'elle à rencontrée et découvertes.

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