Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Yamagashi Hitomi

Pages: 1 [2]
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" Mais puisque je vous dit que je l'ai acheté ! "

Journée de merde ! Ça commence avec les cours, ou plutôt les contrôles que je vais devoir corriger pour trois classes d'un coup. Je décide de passer vite-fait au centre commercial, et il faut qu'on m'accuse de vol ! En plus je suis venue directement du lycée, donc en tailleur. Et ce gorille me tire par le bras comme si j'étais une criminelle.

" Vous pouvez pas aller moins vite ? Je suis pas en rangers, moi ! "

Cause toujours ! Si je m'écoutai je lui enverrais un bon coup de genoux dans les noix. Et après c'est moi qui le traînerais pour qu'il voit ce que ça fait ! Mais ça n'arrangerait sans doute pas mon cas. Ce type ne veut même pas écouter ce que j'ai à dire. C'est pourtant pas compliqué, et il s'agit seulement d'un livre de poche. Il pouvait pas gentiment me demander de le suivre, non ! Il préfère me trimballer à travers toute la galerie commerciale, devant une foule de clients qui profitent bien du spectacle. Si ça se trouve certains de mes élèves sont en train de voir ça, ou de filmer avec leur téléphone.

" Y'en a marre ! "

Je freine des quatre fers, tirant d'un coup sec pour m'arracher à l'emprise du vigile. Il se retourne immédiatement pour essayer de m'attraper. Mais je gueule un bon coup. Je suis pas la seule que tout le monde regarde.

" Vous allez me dire tout de suite où vous m'emmenez ! Et si vous me touchez encore : je vous colle un procès au cul ! "

Ça a l'air de le calmer un peu, ou au moins il se force. Je suis sans doute pas la seule à vivre une journée pourrie.

" Bureaux de la direction. Si vous voulez bien... "

Quand même ! Je déteste m'énerver mais je sens que ça pourrait venir vite. J'espère que son directeur sera un peu plus réceptif. En tous cas je suis le gorille à travers la galerie, puis dans les couloir. Voleuse, moi ! On m'a déjà pas mal insulté dans ma vie, surtout des femmes. Bêcheuse, allumeuse, salope, traînée... Ce que j'ai le plus mal pris c'est la fois où on m'a traitée de "voleuse de mec". Puis c'est le mec en question qui a mal pris que je lui retourne un belle baffe devant ses copains. Mais "voleuse" tout seul, ça non ! Je trouve ça beaucoup plus blessant que tout le reste. Je compte bien avoir de plates excuses avant de partir. Et je prête à tellement gonfler le directeur qu'il mettra ce gorille à la porte !

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Les alentours de la ville / Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy] FINI ^^
« le: vendredi 16 mars 2012, 12:57:21 »
" - Le responsable de l'usine se veux rassurant, déclarant que "c'est qu'une petite fuite de rien du tout, il suffit juste de trouver des serpillières qui fondront pas." Les autorités locales restent pourtant en alerte, l'eau de la nappe phréatique ayant viré au vert... "Coup de filet à Seikusu" : les services de police ont lancé une vaste opération visant à briser l'emprise du clan Yakuza Kojima sur la ville. Une vague d'arrestations et de perquisitions sans précédent pour des résultats jugés "satisfaisants" par le Ministère de l'Intérieur. Soixante dix-huit suspects interpelés, et une saisie de drogue, d'armes et de marchandises illégales s'élevant à présent à trois milliards et demi de dollars. Écoutons la déclaration du capitaine Kaneda Iroshi, capitaine de la brigade Anti-Gang :
- Aujourd'hui les forces de police japonaises ont prouvé leur efficacité de la meilleure façon possible. Grâce à une coopération exemplaire de la Police Judiciaire, de la Brigade de Répression du Banditisme, de la Brigade Financière, du Service des Douanes et de la Brigade Anti-Gang, en relations constante avec des agences étrangères et internationales, nous avons porté un coup décisif au crime organisé. Je peux déjà vous annoncer que cinq autres pays, dont les État-Unis et la Chine, sont arrivés a des résultats équivalents sur leur propre sol.
- Fort de ses bons résultats le capitaine Kaneda et ses hommes seraient déjà en train de préparer d'autres opérations de grande envergure. Mais ils auront déjà fort à faire pour ce qu'on qualifie déjà de "procès de la décennie" dans les milieux judiciaires... "

Saleté de télé. D'accord, tomber une famille yakuza en une nuit c'est vraiment pas à la portée de tout le monde. Qui j'ai vu soupirer à trois mètres de ce capitaine Kaneda ? Dans le mille : Gabriel. Déjà que quand on est dans la même pièce on se regarde en chiens de faïence, il va devenir invivable après ça. Il faut dire que notre première journée et la soirée qui a suivi ont été tellement foireuse. Je crois qu'il est déjà en train de se chercher un nouvel appart'. Je vais encore devoir me serrer la ceinture pour payer le loyer. Mais ça vaut mieux que l'ambiance pourrie qu'on se tape. Au moins on se crie pas dessus, c'est toujours ça.

Enfin ! J'ai autre choses à penser. Je me lève du canapé, rajuste mon tailleur et attrape ma serviette de cours. C'est reparti pour une journée a essayer de mettre un peu de plomb dans la crâne d'une armée de lycéens excités, in English. En plus je fais pas cours à Mélinda aujourd'hui, ceinture sur les sucreries. En sortant du bâtiment j'espère que je vais trouver quelqu'un pour me défouler un peu. J'en peux plus de toute cette tension à l'appartement. Mais m'écraser devant lui, d'une manière ou d'une autre : pas question.

***

Il fait chaud aujourd'hui, pourtant tout le monde est cagoulé dans la camionnette. le chauffeur a d'ailleurs l'air nerveux.

- T'es sûr que c'est pas chaud, Johnny ? Avec tout ce qui se passe en ce moment...
- Tu veux rejoindre les Kojima en taule ? T'en fais pas, ça va rouler. Je me suis jamais planté.

Le passager est aussi nonchalant qu'un cancre devant un exercice de math. Les deux surveillent la rue jusqu'à voir apparaître une jeune femme rousse, vêtue d'un tailleur.

- Là voilà.
- T'es sûr ?
- Attention : tu deviens chiant.

Le chauffeur lâche un sifflement admiratif.

- Il se fait vraiment pas chier, le salaud.
- Tant mieux, on va équilibrer... Allez, fonce !

La camionnette démarre en trombe. Les trois hommes derrière savent bien ce que ça signifie. Quand le véhicule vient piler au bord du trottoir la jeune femme est trop surprise pour se défendre. Le passager retourné sur son siège les regarde attraper leur proie et la tirer dans la camionnette, avec un coup de taser pour la sonner. Il tape contre le siège, signal que le chauffeur attendait pour repartir.

- Mollo, les garçons. Faudrait pas qu'elle fasse un arrêt cardiaque. Fouillez-là.

Les trois hommes obéissent, avec zèle.

- Qu'est-ce qu'on a dit, les garçons ? Pas touche : c'est du business. Et à mon avis elle cache pas ses papiers sous sa jupe.
- Ouais mais... Un porte-jartelle ? Pour aller à l'école ?
- La salooooope !
- Trouvé !

Le troisième sort la carte d'identité de la serviette en cuir avec laquelle la jeune femme a essayé de le frapper.

- Yamagashi Hitomi, c'est elle ?
- Ouais. attachez-la, bâillonnez-là et bandez-lui les yeux... Et arrêtez de la peloter !

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Les alentours de la ville / [FINI] Dans le luxe et la luxure (Mélinda Warren)
« le: mardi 28 février 2012, 20:01:57 »
Mélinda m'a vraiment impressionné depuis notre rencontre tumultueuse. Elle s'est vraiment tenue à carreau à tous les cours. Enfin, tous mes cours. Je ferme délibérément les yeux sur le reste. Pourquoi être trop gourmande ? Elle ne perturbe pas mon travail, et comme promis je vais lui accorder une récompense dont elle ne sera pas seule à profiter. Je suis toute excitée, un peu paniquée aussi. Après la classe elle a filé comme une flèche. À peine si elle m'a dit qu'elle m'invitait chez elle ce soir. Mais chez elle, je n'y suis jamais allé. Je sais qu'elle habite sur les hauteurs de la ville, et un manoir d'après ce qu'elle m'a dit elle-même.

C'est la cata, Hitomi ! T'as rien à te mettre ! Me voilà bien. J'espère qu'elle ne sera pas trop regardante sur l'emballage de sa récompense. Mais une fille comme elle, passer sur les apparence : je n'y crois pas trop. Le soleil commence à descendre par la fenêtre et j'ai vidé mon armoire sur mon lit. En fin de compte je suis très excitée et affreusement paniquée. Je ne vais tout de même pas y aller en tailleur ? D'un côté je suis toujours sa prof, et ça fait partie du jeu. De l'autre ça me paraît trop facile. Au moins j'ai choisi mes dessous. Sur ce point je pense bien lui plaire. Une paire de bas, un shorty lacé sur l'avant et un soutien-gorge qui met bien en valeur mes avantages. Le tout noir et violet sombre, qui contraste bien avec ma peau et mes cheveux.

Mais je mets quoi par-dessus ? Je ne vais quand même pas y aller en jeans. Surtout pas en jeans ! Qu'est-ce qui me passe encore par la tête. c'est la cinquième fois que je repasse tout en revue ma garde-robe. Soudain j'entends l'interphone sonner. Je n'attend personne. Mélinda ? Je vais décrocher.

" Oui ?
- Mlle Yamagashi ?
- C'est moi.
- Bonsoir, c'est le taxi.
- Le tax... Oui, bien sûr ! J'arrive dans une minute ! "

Je raccroches, coupant le chauffeur au milieu d'une phrase à propos de son compteur qui tourne. Je retourne dans ma chambre et... Et zut. Va pour le tailleur, je ferais mieux une prochaine fois. En fouillant sur mon lit je finis par trouver un petit ensemble jupe-chemisier-veste qui pourrait aller. En fait je ne le mets quasiment jamais, celui-là. Pas assez strict pour les cours, et trop tailleur pour la détente. La jupe tombe juste au-dessus de mes genoux, la veste est légère et confortable. Le tout dans un bleu nuit très sombre, pour contraster avec le chemisier clair en-dessous.

Une fois habillée je jette un regard au miroir le temps d'attacher mes cheveux. Ça devrait aller. Ça a intérêt à aller. Pourvu que ça aille ! Je file au taxi, qui file vers vers les hauteurs de la ville. Le chauffeur n'est pas un bavard, mais je sais très bien qu'il ne surveille pas la route quand il regarde dans le rétroviseur. je ne prend même pas la peine de relever. Rince-toi l'œil, mon pauvre, ce soir je suis pour quelqu'un d'autre. Sur la route je me perd un moment par la fenêtre. La route qui remonte au-dessus du parc offre un point de vue magnifique. Une grande étendue noire au pied de la colline, cernée plus loin par les lumières de la ville.

Finalement la voiture passe un grand portail. Une cour de gravier cernée de plantes donne sur une grande bâtisse qui n'a rien de japonais. Un manoir à l'européenne, qui rappelle ces grandes bâtisses des films se déroulant au 19ième. Magnifique. Ça, c'est une première pour moi. Je m'attendais à une grande maison, mais Mélinda n'a pas exagéré en parlant de son manoir. Elle était même au-dessous de la vérité pour une fois. Finalement le taxi s'arrête.

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Vous nous quittez déjà ? / Loin des yeux...
« le: samedi 18 février 2012, 12:21:14 »
Je ne quitte pas LGJ, mais ma petite crève a soudain évolué en méchante grippe. J'ai passé la nuit à me déchirer la gorge et je suis dans un état lamentable T_T (je peux à peine parler).

Donc je m'excuse auprès de mes partenaires Rp, dans les jours qui viennent je serais sans doute trop défaite pour donner des réponses potables.

Mais dès que j'irais mieux je rattraperais mon retard.

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Le quartier de la Toussaint / L'ombre du Dahlia [Voodoo]
« le: jeudi 16 février 2012, 22:37:53 »
Priscilla... Je crois qu'elle s'appelle Priscilla. Elle me hante. Chaque fois que je ferme les yeux je la revois. De grands yeux turquoise, de longs cheveux bruns, un corps de rêve à la peau douce et hâlée. Presque trop belle pour être vraie, et c'est bien pour ça que je doute. Je n'ai d'elle que des souvenirs tellement troubles que je ne sais plus d'où il viennent. Ont-ils surgit d'un rêve ou d'un cauchemar ? Elle m'obsède depuis des jours, je ne veux que la retrouver. Pourtant j'ai peur de la revoir, je ne sais plus pourquoi. Quelque chose m'a effrayé chez elle.

Pourtant elle ne m'a pas fait de mal, du moins je ne crois pas. Et il a bien fallu quelqu'un pour me griffonner ce numéro de téléphone. J'aurais pu simplement l'appeler et lui fixer rendez-vous, mais je ne l'ai pas fait. Pas encore. Je voulais d'abord la voir, être sûre que je ne l'avait pas rêvée. Et encore une fois j'ai tout fait de travers.

De la brume je n'ai pu sortir que des bribes d'images, des fragments de sensations. Un quartier mal famé, une fleur en néons. Le "Dahlia Noir", le nom tristement célèbre d'un vieux crime resté mystérieux. Comme un avertissement que je n'aurais pas du écarter en cherchant à retrouver cette femme. Bien sûr il ne pouvait y avoir qu'un endroit pour ce club de strip-tease : le Quartier de la Toussaint. L'endroit où il ne faut pas s'aventurer quand on est une femme seule. Encore moins quand on est aussi perturbée que je l'étais en arrivant.

Je ne suis pas plus tranquille maintenant, tassée contre un mur au coin d'une ruelle. Je plaque mon téléphone contre mon oreille, comme si ça pouvait la faire décrocher plus vite. Qui d'autre pouvais-je bien appeler ? Ou quelle autre chance aurais-je eu de l'appeler ? Je ne peux me retenir de l'implorer, mais je fais ce que je peux pour garder ma voix basse.

- Allez, répond... Décroche, bordel... Dépêche-toi...

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Les alentours de la ville / Rencard improvisé (Ulrique Chevalier)
« le: lundi 13 février 2012, 03:50:13 »
Je ne panique pas. Tout va bien. Petit rappel des faits : d'abord mon ordinateur plante au lycée. Je fais déplacé ce dépanneur informatique pour une panne apparemment du à trois tonnes de poussières dans la machine. Je le fait venir pour jouer les femmes de ménage en somme. Mais ce jeune homme est tellement impressionnant que je me retrouve avec le niveau de connexion synaptique d'une paire de cuisses de grenouilles dans un restaurant français. Il est mignon, très musclé et très très grand. Puis je me couvre du ridicule, surtout en le draguant avec autant de finesse qu'un éléphant qui fait du breakdance dans un magasin de porcelaine.

Et malgré tout il me propose d'aller boire un verre... Où je veux. Sauf que je n'ai aucune idée de l'endroit où je pourrais l'emmener. J'ai beau me creuser la tête en sortant avec lui du lycée je ne vois pas. Il faut absolument que je passe à l'appartement pour me changer. En tailleur dans ce quartier étudiant je vais faire tâche. Sans compter que je n'ai pas fait fort dans mes habits de prof, je dois me libérer de ça si je veux être à la hauteur. Mais je ne peux pas l'inviter chez moi aussi vite.

Finalement je pioche le premier bar étudiant venu. Mon cavalier improvisé est européen après tout, ça devrait lui suffire. les cours sont finis depuis une demi-heure. La plupart des lycéens ont eu le temps de planifier leur soirée et sont rentrés se préparer. Je n'ai donc aucun mal à nous trouver une table libre. Une jeune femme rousse en tailleur et une montagne de muscles, nous attirons tous les regards. Trop tard pour reculer, je l'abandonne sur sa chaise.

Je suis couverte de poussière. Je vais passer chez moi me changer. C'est à côté, je suis de retour dans dix minutes. Commandez-moi une bière.

J'aurais peut-être du viser sans alcool pour commencer ? De toutes façons c'est fait. Je sors du bar d'un pas enjoué et continue jusqu'à dépasser la devanture. Puis je taille la route aussi vite que me le permettent mes chaussures. Les talons ça craint, même quand ils sont pas hauts. Heureusement j'habite à côté : à trois rues de là ! Tant pis, j'enlève mes chaussures pour courir sur le bitume. Finalement c'est pas mieux. Quand je finis par entrer dans mon immeuble mes bas sont irrémédiablement fichus.

J'ouvre la porte de mon appartement pour être accueilli par mon évier plein de vaisselle sale.

Ho non !

Si je le ramène j'arrive à le ramener à la maison je vais passer pour quoi ? Je balance mon sac à travers le living et prend les clés dans ma bouche pour être sûr de ne pas les oublier. j'ouvre un placard et j'y balance les assiettes, casseroles et couverts sales. Il y a de la casse, pas grave. je claque la porte du placard et...

Ho non ! Non !


De la soupe de nouilles vieille de trois jours sur mon tailleur ! Pourvu que le chemisier soit... Foutu aussi, la poisse ! Je file droit vers ma chambre, collant un grand coup de pied à mon sac pour le faire glisser sous le lit. Même tarif pour mon tailleur dont je manque d'arracher les boutons. J'ouvre grand mon armoire pour voir dans le miroir à l'intérieur de la porte que...

Ho non ! Non ! Non !

Même mon soutien-gorge a été touché. C'est décidé : j'arrête la soupe de nouilles... Et je fais la vaisselle. mais en attendant de mettre ces bonnes résolution en pratique je vire mes bas que je fourre sous le lit, idem pour mon soutien-gorge tâché. Je fais un rapide tour de ma garde-robe et...

Non-non-non-non !

Entre ma lingerie et mes tailleurs je n'ai qu'un jeans et le débardeur blanc que je met pour aller courir. Tant pis, au moins ça ira avec les baskets... Et ça met en valeur mes avantages, il va être content. J'enfile tout ça, avec un soutien-gorge propre, puis je file vers la porte. Je sors, je verrouille et je fourre les clés dans ma poche pour réaliser que.

Ho non ! Merde !

Je rouvre et file à nouveau dans la chambre plonge sous mon lit pour attraper mon sac et y prendre mon porte-feuille. Il est bien assez plat pour rentrer dans ma poche arrière. Cette fois plus question de faire demi-tour. Je donne un tour de clé à la porte, descend les escalier quatre à quatre et débouche dans la rue. Vive les baskets, je met trois fois moins temps au retour qu'à l'allée. Je m'arrête devant la vitrine de la boutique voisine. Quelques passage de doigts dans mes cheveux pour mettre un peut d'ordre là-dedans, une grande inspiration pour calmer mon souffle. Allez, Hitomi ! T'es à tomber, c'est dans la poche.

J'entre tranquillement dans le bar comme si de rien n'était et rejoins mon jeune colosse.

Je n'ai pas été trop longue ?


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Les alentours de la ville / Depuis le temps... (Aoki Kou)
« le: mercredi 08 février 2012, 18:57:45 »
Je commence vraiment à me faire à cette ville. Au début ma fac me manquait, et mes anciens colocataires. Bien sûr, ce qu'on faisait au lit me manque. Et ce qu'on faisait sur le canapé, sur la table du salon, celle de cuisine, dans la douche... Mais ce qui me manque le plus c'est simplement de les voir. Je ne suis pas douée pour vivre seule. Je n'ai aucun ami dans cette ville, du moins aucun avec qui je puisse vraiment discuter. Je ne côtoie que des élèves ou des collègues. La plupart sont d'ailleurs un peu bizarre, et je ne parle pas de la vitesse à laquelle ils me déshabillent.

Sur le plan du quotidien, le point le plus positif de la semaine s'est présenté il y a une petite demi-heure : j'ai acheté un lave-vaisselle ! Et on va me le livrer en plus ! En gros il ne me manque plus qu'une quinzaine de chats et je serais une vieille fille. Le pathétique de ma situation ne m'échappe pas. la preuve : je ne passe pas mes soirées à vider des pots de crème glacée devant ma télé. En fait je les passe à corriger des copies et préparer des cours. Enfin, je suis encore jeune et belle, je n'ai pas à me plaindre.

Tous mes anciens amis me manquent quand même. D'ailleurs j'aperçois une jeune femme qui me rappelle Kou-chan. Aoki Kou. Penser à elle me fait sourire. Elle était si mignonne. Sérieuse aussi, je lui ai donné des cours d'anglais pendant presque un an. À la fin elle parlait presque aussi bien que moi. Si elle avait su à l'époque ce que je faisais de mes soirées. Je partageais déjà l'appartement avec deux filles voraces et un beau mec. Ils étaient presque jaloux de la "petite" avec qui je passais du temps sans eux.

Il ne s'est jamais rien passé entre Aoki et moi, du moins rien qui dépasse la simple amitié. Je ne l'ai pas vraiment regretté, mais je me suis souvent demandé si les choses auraient pu aller plus loin. Je ne la reverrais sans doute jamais. Cette femme lui ressemble seulement un peu... Un peu plus que ce que je croyais... Elle lui ressemble beaucoup en fait. Elle a les mêmes yeux... Et le même grain de beauté... Plus je m'approche plus elle lui ressemble. Avec quelques années de plus, qui lui ont réussi.

" Kou-chan ? "

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L'un dans l'autre ma première semaine de cours ne s'est pas trop mal déroulée. Finalement j'ai eu raison de me mettre vite au travail. Plus qu'à rentrer les notes de mes nouveaux élèves dans le réseau du lycée, et j'aurais le week-end pour moi. Si je me dépêche je pourrais même sortir ce soir, les derniers cours ne son pas terminés, le soleil n'est pas tout à fait couché. Je jette un coup d'œil par la fenêtre... ou peut-être un film et un verre de vin ?

Je reprend mon petit archivage. J'en ai qui pourraient donner des leçons à des anglophones, d'autres qui croient encore que la phrase "Hasta la vista, baby !" est elle-même anglophone. J'imagine que c'est pareil partout. Idem pour les regards. Mon tailleur intéresse plus les garçons que mon tableau noir. Sans compter que...

"Mes yeux sont plus haut."

J'en ai attrapé six avec ce petit classique, dont deux en une seule et même heure. Il n'y a pas si longtemps j'étais à leur place, et je n'avais pas non plus les yeux dans la poche. Toujours est-il que le niveau général est correct, au moins. Conscience professionnelle, mais surtout moins de boulot en rattrapage.

J'arrive bientôt à la fin de l'avant-dernière classe. À chaque nom j'essaie de faire revenir un visage. ce sont surtout les regards qui viennent. Ceux que j'ai surpris, du coin de l'œil. Ceux que j'ai poussé à la fuite, ou laissé se balader. Ils me rassurent. je suis passée de l'autre côté de la barrière, dans une ville inconnue. Mais je n'ai pas tout perdu.

Finalement je pense ce soir sera bien film et vin. Il est plus que temps que je prenne un peu soin de moi-même. Encore quelques noms et je clique pour sauvegarder la liste. L'ordinateur ne réagit pas. Ça fait bien deux heures que je suis dessus, le système d'exploitation n'est pas franchement une bête de concours... j'en profite pour pour ranger les feuilles inutiles dans mon sac. Quand je relève les yeux, je pousse un cri d'horreur.

L'écran est devenu tout bleu ! Avec des trucs en jargon de geek écris en en gris ! Deux heures que je suis dessus ! Même si je dois pas tout recommencer, je vais être obligée de revenir demain matin ! Ça veut dire que je vais devoir me lever !

- Non, non non... Saleté de machine... Tu peux pas me faire ça !


La sale bête émet un signal sonore aigu et s'éteint soudain d'elle-même. Je dois rêver ! Même le matériel bizute la petite nouvelle ! je rallume le poste pour tomber sur un écran, noir cette fois. Il y a des options, mais avec ma veine je vais provoquer une véritable catastrophe. Que'est-ce que je fais ? Je me tire ni vue ni connue ? la tentation est grande mais ce ne serait pas correct. Et planter un ordi dès la première semaine ne serait pas du plus bel effet.

Avec un soupir énervé je me rejoins le bureau pour passer un coup de fil.

- Le secrétariat ? J'ai un petit problème en salle d'informatique...

24
Le quartier de la Toussaint / Le parfum du dahlia (PV Voodoo) (fini)
« le: mercredi 11 janvier 2012, 17:34:31 »
Je ne suis pas à Seikusu depuis longtemps, mais j'aime bien cette ville. Du moins je l'aimais encore en début d'après-midi, quand je suis sortie faire un tour. Maintenant je ne sais plus si je l'aime car je ne sais plus si je m'y trouve. Hitomi, espèce d'idiote ! J'aurais du écouter la voix de la flemme et aller marcher au parc. Au lieu de ça j'erre dans les rues depuis bientôt deux heures. J'ai trouvé deux arrêts de bus. Le premier était taggé de haut en bas, le second complètement explosé. Les noms des rues ne me disent rien.

- Où tu t'es encore paumée, Hitomi ?

C'est bien la question. Depuis une demi-heure je tourne dans un quartier qui ne me dit rien qui vaille. On se croirait dans un film de gang des années 80. J'ai bien pensé à appeler quelqu'un à l'aide, mais le seul numéro que j'ai dans mon portable est celui du lycée. S'il était ouvert j'y serais. Les gens que je croise dans la rue me font froid dans le dos, surtout ceux qui me fixent avec insistance... et ceux qui me suivent de loin.

On m'a prévenu que la ville avait un quartier très mal famé. Je commence à me dire que j'ai gagné le gros lot d'un concours de circonstances tragiques. Mon Irlande me manque beaucoup depuis quelques minutes. Ma maison à deux pas de la côte, ma cheminée et les tisanes de ma maman. Calme-toi, Hitomi ! Ouvre les yeux ! Il y a forcément un moyen de sortir de là.

Je tourne au coin d'une rue et découvre un grand bâtiment. Le "Dahlia Noir", un club de strip-tease. Deux hommes bien bâtis montent la garde devant. Des videurs. C'est bon pour moi, ça. Ils me passent en revue d'un air suspicieux comme j'avance vers eux. Je m'efforce de sourire sans trop trembler.

- Bonjour messieurs. Voilà, j'ai un petit soucis. Je visitais la ville et je crois bien que...


Soudain l'un des gorilles fait un pas en avant qui l'amène à côté de moi. Je me retourne pour voir un homme qui passe dans la rue. Il sourit au videur en écartant les mains... Puis me fait signe.

- Vous devriez pas traîner dans le coin toute seule, mademoiselle.
- Ça : j'en doute pas. Mais je pense que je me suis égarée. Pourriez-vous m'indiquer le chemin du lycée ?

Ils me dévisagent, visiblement gênés.

- À pied vous en avez pour une bonne heure de marche.

Et l'aller m'en a pris trois. Heureusement la vie moderne à ses avantages.

- Vous avez une station de métro un peu plus loin. La Ligne B descend vers le lycée. Mais je vous conseille de vous dépêcher, ça craint le soir.
- Merci beaucoup, à tous les deux ! Vous me sauvez la vie !

Ils n'ont pas l'air convaincus, et je ne le suis plus en me retournant. À chaque bout de la rue m'attend un petit groupe de jeunes gens. Ils ne se cachent même pas pour me fixer. Réfléchit, Hitomi ! Je vais quand même pas me jeter dans la gueule du loup. Je ne peux pas non plus rester là. Au bout du compte il ne me reste qu'une seule solution.

- L'entrée, c'est combien ?

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One Shot / Silversand Valley : White Gloves Willy's Gold. (Shikyotsume)
« le: mardi 10 janvier 2012, 21:10:23 »
Le concept est simple. J'attends le premier ou la première qui voudra affronter le grand méchant, mettre la main sur le pactole et emballer la fille...

Intro :

" Pour sûr, j'te dit ! crache le poivrot assis au bar. C'est Willy en personne qui me l'a montré ! Et j'avais encore mes deux yeux à l'époque ! "

Le vieil homme aux traits ponctue son récit d'un gros glaviot noir droit dans le crachoir. Ses cheveux son grisonnants, filasses, coupés par le lacet de cuir qui couvre son orbite droit d'une pièce de fer. Il colle parfaitement dans le tableau, aussi poussiéreux que la grand rue de cette petite ville paumée. Son visage est aussi tiré que du vieux cuir, desséché par l'alcool et le vent. Au premier whisky il parlait du temps qu'il fait, au second il est passé aux potins du coin. On dit que les ennuis apparaissent au troisième verre, il en est au cinquième. Si le barman est seul à répondre à son histoire, le silence qui règne dans le saloon est assez éloquent. Sur la frontière de l'Ouest Sauvage, toute parole trouve une oreille.

" Un chariot plein d'dollars en or ! renchérit le vieux.
- Et pourquoi White Gloves Willy t'aurait montré son magot ? soupire le barman en essuyant un verre.
- Parce que j'faisais partie d'sa bande, tiens ! En c'temps-là t'aurais pas osé m'parler comme ça !
- De toutes façons ça fait six ans que Willy s'est fait descendre par Patt Hendrix. Tes dollars : ils sont loin de Silversand Valley.
- Tu parles ! C'était un malin, le vieux Willy ! Il a changé le magot d'place tellement d'fois que personne sait où il est ! T'inquiète pas, j'ai cherché ! White Hands Billy m'avait pas viré, j'y serais encore !
- T'as essayé de piquer le magot de son père, vieux pochetron. Et t'as du bol. Tu sais pourquoi on l'appelle White Hands Billy ? Dans l'histoire c'est pas ses mains qui sont blanches. "

Loin de là. White Glove Willy avait du son surnom à ses gants blancs, sa réputation à tous les hommes qu'il avait tués en affaire ou en duel. Une légende montée au fil des cavalcades, des braquages de banque, des détournements de diligence et des attaques de trains. Silversand Valley était devenu son royaume au fil du temps. Bien des années plus tard son fils White Hands Billy, de son vrai nom William White Jr, avait forgé sa propre légende. Une épopée bien plus violente, plus sauvage. Dans les cas que le père réglait en duel, le fils fond avec sa bande. Il coupe les mains de ses ennemis et les cloue aux portes de leurs propres maisons... ou celles de leurs familles. La Silversand Valley lui appartient.

Les marshalls les plus endurcis et les bandits les plus impitoyables évitent cette région. L'argent qui sort des mines, le bois coupé dans les concessions, les primes des gibiers de potence, les profits du jeu, de la boisson et de la chair : tout ne tombe que sur son ordre, et directement dans sa poche. Un homme à craindre pour qui tient à sa vie.

" J'sais bien ! glapie le vieux.
- De toutes façons il a sans doute récupéré l'or de son paternel depuis longtemps.
- Ça se saurait, ça ! Si White Hands Billy avait su où son vieux planquait le magot : il l'aurait descendu lui-même !
- Alors il est où, ton trésor ? À tous les coups il existe pas, Willy a tout flambé.
- Moi j'dis qu'il attend encore quelque part. Peut-être bien dans les montagnes, ou la forêt ! Près de la réserve indienne. Il s'entendait bien avec les sauvages, ce vieux coyote. Et c'était bien l'seul ! Ha ! "

Silversand Valley. Une ville en proie à la terreur, prise à la gorge par les trophées peints de White Hands Billy. Un petit bout d'enfer encaissé dans les montagnes, à deux pas d'une tribu de Peaux Rouges, gouverné par le Diable en personne et occupé par ses démons armées de leurs six coups. Une région sans lois ni justice, sans espoir. Et perdu quelque part, un chariot plein de dollars en or. Il n'en faut pas plus à certains pour se lever et quitter le saloon d'un air songeur.

Rp :

D'après la légende, les premiers colons arrivés ici aurait trouvé une petite rivière. le long de cette rivière, ils se seraient arrêtés sur une petite plage. Et dans le sable de cette plage, ils auraient découvert de petites paillettes d'argent. La Silversand Valley n'avait pas cherché son nom plus loin. Aujourd'hui s'est une petite ville en pleine expansion. J'émerge à peine de la forêt sur mon cheval que je connais déjà l'endroit. Je n'y ai jamais mis les pieds, bien sûr, mais des villes comme ça j'en ai vues. Un refuge pour les bande de cow-boys en cavale, proposant toutes les distractions propre à garder le chemin de la perdition. Whisky, jeu, prostituées et armes à feu : le carré d'as pour ceux qui misent leur âme.

Je ne tarde pas à entrer en ville. Mon cheval gris va au pas, tranquillement. Je m'attire les regards de ceux que je croise. Des gants de cuir, un long cache-poussière, un vieux bandana autour du coup et un chapeau à larges bords sur la tête. Sans mes cascades rousses et ma poitrine, on me prendrait pour un homme. Le genre d'homme à éviter, comme en témoigne le revolver à ma ceinture et la carabine à ma selle. Je remonte la Grand Rue, dépasse le saloon, l'hôtel-casino, l'épicerie et tout le reste, direction le corral. Une fois là je donne deux dollars au maigrichon barbu chargé de l'endroit. Un pour le cheval, un pour ses affaires. Je part ensuite en direction de l'hôtel avec mes sacoches à l'épaule.

Ici ce sont clairement les hommes qui font la loi. Ce qu'il y a de bien avec ce genre d'homme, c'est qu'avec une paire de seins on en fait ce qu'on veut. Un bon point pour moi. Aucun de ces idiots n'a été capable de mettre la main sur l'or de White Gloves Willy. Si je n'y arrive pas non plus, j'aurais au moins le leur, ou je ne m'appelle plus Dana Young...


26
La cloche retentit dans les couloirs. Je me lève derrière mon bureau alors que les élèves quittent leurs places. Chacun pose un copie devant moi.
" Bonne journée, à demain. "

La plupart répondent, mon sourire a peut-être perdu de son charme. La classe se vide dans le flot qui circule dans le couloir. Je reste debout à sourire à la porte ouverte. Quand finalement le calme revient, je me laisse tomber sur ma chaise avec un gros soupire. Trois heures de cours et je suis déjà à plat. Je savais que ce serait dur mais à ce point ! Je baisse les yeux sur la pile de copie, et pense que le double attend déjà dans ma serviette. En tout près de quatre-vingt évaluation, et autant de nom à recoller sur des visages.

La plupart des garçons, même certaines filles, ont passé leur temps à me dévorer des yeux. Ou peut-être que je me fais des idées. Qu'est-ce qui m'a prise en ce matin ? Mes dessous m'ont moins donné confiance que mise mal à l'aise. Est-ce que quelqu'un a remarqué quelque chose ? Était-ce pour ça qu'ils me regardaient ? De toutes façons il est trop tard pour faire machine arrière.

Au moins j'ai une heure de libre, et juste avant celle du repas. Je pourrais sortir déjeuner, à l'air libre. En y réfléchissant je ne serais pas seule. Si je dois m'inquiéter du regard de tous ceux qui croisent mon chemin, la digestion ne sera pas sereine. Je baisse à nouveaux les yeux vers le tas de copies. Pourquoi pas ? Après tout plus vite je m'y met plus vite j'en finie. Je décompresserai mieux à la maison.

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Prélude / Du nouveau en salle des profs ! (Val)
« le: mardi 03 janvier 2012, 01:39:56 »
Nom/Prenom/Surnom : Hitomi Dana Yamagashi.

Age : 26 ans

Sexe : féminin

Race : humaine (terre)

Orientation sexuelle : bisexuelle.

Description physique :
Hitomi est une plantureuse jeune femme d’un mètre soixante-dix. Ses cheveux sont longs, généralement tressés ou en queue de cheval. Elle tient leur couleur rousse de sa mère, ainsi que le bleu de ses yeux. Son visage est arrondi, moucheté de tâches de rousseur. Au lycée Hitomi préfère une apparence stricte, en général des tailleurs aux couleurs fades, le gris en tête de liste. Elles les accompagnent de jupes qui tombent jusqu’aux genoux, ou de pantalons. Mais sous ces tenues sévères elle aime porter de la lingerie fine. En dehors du travail elle s’habille selon l’humeur et la saison, autant que possible de façon à mettre son corps et sa généreuse poitrine en valeur.

Caractère :
Ayant grandi dans deux milieux très différents, Hitomi est devenue une véritable équilibriste. Elle sépare sa vie en sphères aux frontières bien établies. Dans sa sphère professionnelle elle tente de concilier un bon contact et une distance respectueuse, autant avec ses élèves que ses confrères. Elle n’hésite pas à se faire froide et distante au moindre signe dépassant cette limite. Cependant elle n’hésite pas non plus à jouer avec ces mêmes limites. Sorti des cours et de ses devoirs de professeur, Hitomi n’est pas moins canaille que ses élèves. Elle aime sortir s’amuser et faire des rencontres. Ayant un parent à chaque bout de la planète, et une ribambelle de connaissances entre les deux, Hitomi vit selon le dicton : « loin des yeux, loin du cœur ». Les aventures d’un soir ou les relations plus ou moins régulières sont loin de la rebuter. Mais bien qu’ayant connu des périodes d’intense activité sexuelle, Hitomi n’a jamais cherché à en faire un art. Elle préfère profiter de l’instant que de prévoir.

Histoire :
Jeune étudiante en art, la mère d’Hitomi est loin de son Irlande natale quand elle rencontre son père, stagiaire dans un cabinet comptable de Tokyo. Ils vivent ensemble deux ans quand la jeune femme réalise qu’elle est enceinte. Malgré la pression de leurs familles respectives, ils décident de ne pas se marier. Peu après la naissance d’Hitomi, sa mère l’emmène en Irlande. Les deux parents resteront en bons termes, ne manquant pas une occasion de se revoir. À l’âge de six ans, Hitomi part vivre avec son père au Japon. Elle y restera jusqu’à ses dix-sept ans, puis passera un an aux États-Unis grâce à un programme d’échange. Elle reviendra ensuite au Japon pour entrer en faculté et commencer ses études de langue.

Elle emménage avec trois autres jeunes femmes qui deviendront ses meilleures amies. Mais elles changeront sa vie d’autres manières. L’Automne de ses dix-neuf ans, Hitomi passe ses vacances en Irlande. Et un après-midi pluvieux, elle réalise que Liam, l’ami d’enfance qu’elle voyait encore comme le gamin qui la suivait dans ses bêtises, est devenu un homme. Elle rentre donc troublée de ses vacances. Quelques mois plus tard la situation prend un tour surprenant. Yukio, l’un de ses colocataires, lui avoue qu’elle est en réalité un jeune homme.

Yukio se travesti depuis son entrée à la faculté pour rester auprès de Sakura, avec qui il est en couple depuis le lycée. Seulement le père de Sakura ne veut pas entendre parler du jeune homme, d’où le stratagème. Après bientôt deux ans de vie commune, Hitomi découvre ses meilleures amies sous un nouveau jour. Un terrible compte-à-rebours s’enclenche : le père de Sakura doit venir dîner. Yukio craint d’être découvert. Prise de court, Hitomi convainc le couple de révéler son secret à la quatrième locataire : la tempétueuse Makiko. Cette dernière réagit de quelques prises de karaté avant de laisser Sakura plaider la défense de son amant.

Quand arrive enfin la visite du père de Sakura, le repas se passe pour le mieux. Mais l’invité sort en révélant qu’il connaît le secret de Yukio. Plutôt que d’interdire à sa fille de le revoir, il fait part de la pitié qu’il éprouve pour le jeune homme. Sakura décide de le suivre, Yukio quitte l’appartement en larmes.

Quelques jours plus tard Hitomi et Makiko retrouvent Yukio au repaire d’une bande de délinquants. Le jeune homme porte toujours des vêtements de filles, et a décidé de rester une fille au milieu de ces garçons-là. Les deux jeunes femmes l’embarquent de force et le ramène à l’appartement. Commence alors un long parcours du combattant. Poussé par Makiko et soutenu par Hitomi, Yukio apprend à faire sortir le mâle pour reconquérir Sakura, et affronter son père. C’est à l’occasion de ces entraînements qu’Hitomi découvre les clubs de sports que fréquente Makiko chaque semaine… et ses exercices intensifs avec certains autres membres.

Prise dans ce flot de sentiments frustrés, de détermination mise à l’épreuve et de fatigue, Hitomi se laisse tenter par Mr Harper, son jeune et très correct professeur d’Anglais. Malgré une attirance mutuelle, ce dernier la repousse de peur de perdre son emploi. Ce revers lui rappelle à quel point l’Irlande et surtout Liam lui manquent. Heureusement elle est vite et très chaleureusement réconfortée par Makiko. Puis par Yukio, plus distant, dont la confiance grandit un peu plus chaque jour. Entre les arts martiaux et les entraînements de sa colocataire, le jeune homme se métamorphose.

Les jours s’écoulent, et bientôt la nouvelle tombe. D’ici moins d’une semaine Sakura quittera la ville avec son père. La veille au soir Hitomi et Makiko sortent avec Yukio. Le trio tombe sur les délinquants qui avaient recueilli Yukio, et qui se considèrent abandonnés par lui et défié par ses deux amies. Il décide de régler l’affaire en duel avec le chef de la bande. Ce dernier s’avère trop fort, mais épargne Yukio. Hitomi et Makiko le ramènent à l’appartement et s’occupent de lui. Ils passent la nuit à trois. Le lendemain Yukio part pour l’hôtel où logent Sakura et son père. Ce dernier lui accorde finalement sa chance. Les dernières semaines de cours passent tranquillement. Hitomi et Makiko ne manquent plus une réunion des clubs de sports, ni une occasion de sortir avec les bad boys dont l’apparition pour confronter Yukio n’était qu’un stratagème. Et pour finir l’année en beauté, elle parvient à charmer Mr harper dès le lendemain de la fin des cours.

Mais bientôt Hitomi regagne l’Irlande, où elle hésite à s’ouvrir à Liam. Quand elle finit par lui avouer ce qu’elle ressent, elle ne peut s’empêcher d’avouer à quel point elle mène une vie dissolue au Japon. Le jeune homme semble d’abord avoir du mal à l’accepter, mais revient quelques jours plus tard. Liam lui-même a connu quelques aventures de son côté, et en poursuit certaine. Il décide donc de tenter le coup et voir simplement ce qui adviendra.

Quelques années mouvementées plus tard, Hitomi rejoint le lycée Mishima pour y donner des cours d’anglais.


Situation de départ : quelques expériences

Autres :
- Hitomi n’est pas une grande fan des sextoys.
- Suivant l’humeur elle pourra se laisser dominer, ou au contraire se défendre.
-Hitomi a suivi quatre ans de cours d’art martiaux à son arrivée au Japon. Elle a ensuite repris avec Makiko, puis continuée de son côté.


Comment avez vous connu le forum:
Multi-compte.

Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels:
Non, désolé.

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