Si la Lapine avait été un peu moins joueuse, elle aurait sans doute dit la vérité à Empowered. Elle lui aurait expliqué qu’elle n’avait agi que dans des intentions purement nobles, afin de rétablir une sorte d’équité. Elle aurait théoriquement du le faire, mais la Lapine, en réalité, faisait assez rarement ce qu’elle devait faire. Elle laissait ce soin à Jaina. Elle ne dirait rien à Empowered, simplement pour mieux la torturer, afin qu’elle ait l’impression de s’abandonner entre les mains d’une criminelle (ce que, de toute façon, elle était quand même), une femme qui avait attaqué une innocente bijouterie pour un quelconque forfait. Elle trouvait ça plus excitant. Son fouet claqua donc, comme pour mieux inciter la belle petite blonde, dans sa tenue moulante, à agir. Empowered s’avança lentement, très lentement, et sa langue vint glisser sur sa culotte. La Lapine glissa l’une de ses mains gantées pour lui caresser les cheveux, esquissant, sur ses lèvres, un sourire victorieux.
Oh, elle se doutait bien que la jeune femme ne faisait pas ça de bonté de cœur, et qu’elle était forcée, mais c’était précisément ce que White Rabbit voulait développer. Ça l’excitait encore plus, et elle sentit tout le manque d’engouement dans les agissements d’Empowered... Ainsi qu’une sorte de désir naissant, qu’elle avait cru percevoir. La super-héroïne continua à embrasser, délicatement, le bout de vêtement qui s’offrait à elle, avant de commencer à le lécher. Elle avait alors tout de la belle petite chienne, avec White Rabbit qui lui caressait la tête, comme pour la féliciter de son accomplissement, comme pour lui prouver qu’elle était une belle bête, docile, agréable, et soumise. Sa langue glissait sur sa culotte, à l’emplacement de son sexe, et, plus le temps passait, plus la jeune blonde était motivée, rapide, et s’activait.
« Hum... C’est très bien, ma petite chérie. Très, très bien. Tu es une belle petite pute. »
Proférer des insultes faisait partie des armes que la Lapine était susceptible de déployer en couchant avec d’autres personnes. Parfois, il fallait forcer les gens pour qu’ils se laissent aller, et les jurons, clairement, y contribuaient. Cependant, avec cette belle blonde, il y avait autre chose qui semblait marcher... Et, comme pour agir dans le prolongement de ce que la Lapine pensait, le fouet se mit à claquer à nouveau. Il heurta la fesse gauche de la femme, puis la droite, revenant en arrière, amorçant ensuite un arc de cercle replié, le bout du fouet atteignant la manche, avant de se déployer d’un coup. En fendant l’air, le fouet laissa s’échapper un son, comme s’il déchirait l’air, et claqua à nouveau en heurtant la peau d’Empowered, envoyant dans tout son être une onde de douleur qui la traversa, et qui fit frissonner la Lapine.
Un sourire amusé éclaira ses lèvres, et, alors qu’Empowered n’avait guère d’autres choix que de continuer à lécher, White Rabbit commençait lentement à mouiller, sa culotte s’humidifiant progressivement, sous les coups de langue de la femme. L’une de ses mains restait en appui sur sa nuque, et l’autre frottait ses joues, glissant sur sa peau. Le fouet, lui, fut doublé par un second fouet, et les deux s’abattirent sur le cul de la blonde, en alternance, claquant chacune de ses fesses, comme pour l’encourager, et, surtout, l’habituer à ça : obtenir le plaisir par la voie de la douleur, l’humilier, la dégrader, la souiller, faire d’elle une véritable traînée.
« Ton cul est fait pour se faire fouetter... Comme toutes les salopes dignes de ce nom. La manière dont tu me lèches... Huhu, on croirait que tu as fait ça toute ta vie. »
La Lapine finit par s’abaisser, et posa chacune de ses mains sur les deux joues de la femme, croisant ainsi son regard. Elle lui sourit, et alla tendrement l’embrasser sur les lèvres, sans vraiment daigner lui laisser le temps de réagir. Leurs lèvres se pressèrent tendrement, et la langue de la Lapine fila dans la bouche de sa partenaire, la titillant, la caressant, jouant avec elle. Elle prolongea le baiser en soupirant, gémissant légèrement... Et les fouets s’abattirent à nouveau, provoquant cet irrésistible claquement.
White Rabbit rompit ensuite le baiser, et s’écarta un peu. Elle offrit la vue de son dos à la femme, observant la ville, sur el rebord. La laisse magique immobilisait toujours la jeune femme à hauteur de son cou, avant de lentement commencer à s’effriter.
« Reste à quatre pattes. »
Les fouets disparurent également, et la Lapine se retourna. Elle avait une main posée sur la hanche.
« Je sais où aller, toi et moi. »
Elle se téléporta alors, et arriva sur le dos d’Empowered, s’asseyant dessus, comme si la jeune femme était un cheval, et elle posa ses mains sur sa nuque, glissant sur sa peau chaude.
« Un endroit qui plaira à la petite chienne que tu es. »
White Rabbit l’éperonna alors, et claqua des doigts. Des ombres semblèrent alors les envelopper, et, quelques instants après, les deux femmes quittèrent le toit du gratte-ciel pour se retrouver dans une pièce sombre, où il faisait légèrement plus chaud. La pièce était cependant assez fraîche, et de l’écho semblait résonner, trahissant un faible mobilier. Il y baignait une obscurité forte. La Lapine libéra le dos de la femme, et frappa dans ses mains.
Comme par enchantement, des bougies s’allumèrent dans les coins, permettant ainsi de voir une antre sadomasochiste. Chaînes suspendues au plafond, chevalet, croix, roues, fouets, cravaches, gag balls suspendus à des reposoirs, vibromasseurs, ceintures de chasteté, chat à neuf queues... Il y avait tout un assortiment. Les murs étaient froids, noirs, nus, et White Rabbit se mit à marcher, avant de s’asseoir sur le rebord d’un grand lit rouge, avec des couvertures en soie, et des sangles. Elle croisa élégamment les jambes.
« Voici notre nouveau terrain de jeu, esclave. Celui où je vais te soumettre. Lèche-moi les pieds, maintenant, chienne. »