Nom/Prenom/Surnom : Le nom des Farley à toujours été étroitement mêlé aux sales histoires. Elle se prénomme Helena Minerva Bellatrix Farley. Nul n'a cru bon, jusqu'à ce jour, de lui associer un quelquonque surnom affectif ou diminutif. Cela lui convient assez bien, elle n'est pas un être très froid mais aime garder ses distances avec les autres représentants de la race humaine.
Age : 20 ans...ou dix-neuf, ça dépend de notre situation dans l'année.
Sexe : Cela se remarque aux premiers coup d'oeil, elle est une femme, une fille, une femelle. Ses accoutrements ne trahissent pas toujours une féminité éblouhissante mais il faudrait être aveugle pour ne pas s'en rendre compte.
Race : Humain. What else ?
Orientation sexuelle: Bisexuelle, les femmes sont parfois plus douces et agréable que leurs opposés. Elle reste indécise sur ses préférences.
Description physique (RPG):
Autour de nous, le paysage sous-terrain. Il était très tôt, les gens partaient au travail. Je ne sais pas pourquoi mais c'est sur elle que je concentrais mon attention, sur ce personnage illustre qui paraissait tout juste découvrir la manière de valider un ticket de métro. Je venais ici tout les jours, pour rejoindre mon lycée, je connaissais bien le lieu. Mais cette fille m'était singulièrement inconnue. Elle semblait avoir mon âge, dix-sept ans.
Plutôt mince, grande, elle avait jeté sur ses épaules une veste grise, ressérer à la taille par une ceinture. Malgré la belle saison, elle n'arborait aucun vêtements légers, un jean, un chemisier noir et une paire de baskets usées. Les hanches élargies comme le sont celles des femmes accomplies, sa poitrine se dessinait sous son haut. Il y a plus généreux mais c'était fort convenable. Les premiers boutons de sa chemise étant ouvert, on pouvait lorgner un petit décolleté. Sa peau était très pâle, comme quelqu'un qui n'a pas mit les pieds dehors depuis des lustres. Un grain de beauté était visible dans son cou.
Ses cheveux teints d'une couleur rougeâtre étaient coupés assez courts, à la garçonne, en mèches désordonnées. Son visage était ovale, elle ne ressemblait pas à une brochure de mode. Son front haut, balayé par une frange incertaine, surmontait deux yeux bruns et vitreux, cernés. Elle semblait paisible et détendue, à regarder dans le vide comme lorsqu'on réflechit. Je devinais un trait de crayon noir sous la paupière inférieure qui rendait son regard plus dur. Un instant, elle dût deviner mes yeux sur elle puisqu'elle tourna la tête, nos regard se croisèrent, je me détournais vivement. Je ne m'attendais pas à quelque chose en particuliers, mais à la seconde où nous nous somme mutuellement regardé, je vis dans ses prunelle quelque chose qui m'était inconnu. Elle paraissait s'étonner de ma présence. Puis, sans insister, -qu'y avait-il d'étrange à être vu ?- l'objet de mon attention détourna la tête, les sourcils arcés pour revenir à une expression neutre. Sa bouche était écorchée, le bas de sa joue comportait une cicatrice et elle portait un bleu sur le haut de la nuque.
Devant nous, le métro arriva dans un bruit strident, une petite marée humaine en sortie, une autre y entra, dont elle et moi. Elle avait refermé ses doigts sur la barre de fer poisseuse. Les portes se refermèrent, j'étais dans son dos. Sa main gauche était fermée en poing au creux duquel se cachait une pièce de 1 livre sterling. Je pouvait parfaitement reluquer ce qu'elle avait dans les poches : un briquet, un paquet de cigarette, un jeu de carte (?), des clefs et un porte-feuille. J'attendis qu'un mouvement du métro me le permette pour me rapprocher d'elle, son odeur m'emplie les narines, je pouvais la toucher et je glissais ma main dans sa poche droite, repliait les doigts très doucement et en extirpait le porte-feuille pour le glisser dans mon propre blouson. Elle portait un parfum pour femme assez reconnu et très agressif. Ses jambes étaient longues, cette jeune fille m'intriguait, elle semblait avoir du mal à tenir debout.
-Excusez moi...
Sa voix était suave, traînante et lasse. Je reçu un leger coup de coude dans l'estomac, elle tentait de se frayer un chemin vers une place assise. Les bras croisés sur sa poitrine, elle appuya sa tête contre la vitre et ferma les yeux.
***
Helena porte plusieurs trace de coups qu'elle se serait elle même affligé. Un tatouage sur le reins gauche représentant le symbole de pique dans les jeux de carte. Elle porte quelques défaults épidermique comme tout le monde.
Caractère : Aux yeux de la clinique où elle a passé une grande partie de son adolescence, Helena Farley est une enfant traumatisée qui ne fait plus la différence entre ce qui est bien et ce qui est mal. Elle supporte agréablement bien la solitude -prétextant que le silence est toujours plus agréable à écouter que les bavasseries de ses semblables. Arrogante et à l'humour teinté de cynisme, elle considère l'humanité toute entière comme un défilé de pourriture. Pessimiste, elle paraît ne jamais varier son expression. Elle fut maintes fois sujet à des crises de folies furieuses (en fait, le nom scientifique de ses agitations lui est inconnu) mais désormais les rêgle à l'aide d'une seringue.
Helena n'aime pas prendre le contrôle des choses, elle réfléchit beaucoup mais préfère faire son chemin tout seule. Même dans les bras d'un, ou d'une, amant, elle préfèrera se laisser manipuler, son manque d'expérimentation n'y ai pas pour tout. Elle aime les personnes qui sont en mesure de prendre les devants à sa place. Même si parfois elle peut se comporter de manière déstabilisante. Après tout, elle reste un personnage censé être interné. Pourtant elle n'est pas folle, non. Elle peut se tenir merveilleusement bien, être tout ce qu'il y a de plus rationnel. Un peu longue à la détente, ce n'est pas une créature adorable mais elle peut parfaitement vivre en compagnie des autres hommes.
Philosophe, calculatrice, elle s'interresse à peu de chose et n'a que très peu de passion.
Elle offrirait sa chair sans la moindre conviction paraît-il.
Histoire :
-Tu as pris tes cachets ce matin ?
-Mmh...
-Tends moi ton bras, tu as besoin de vitamine.
Jamais encore Helena Farley n'avait envisagé la vie à l'extérieur de la clinique. Elle y était chez-elle. Cette chambre vide était son antre, tout les jours elle se levait à 8 heure 30, mangeait à 12 heure, se promenait dans le parc en début d'après midi et passait le reste de la journée entre quatre murs. Elle faisait partie des pensionnaires qu'on surveillait, on ne la laissait pas se promener librement dans les couloirs comme d'autre. Chaque soir, l'infirmier venait lui apporter ses médicaments, cachets et seringue obligatoire. Cette existence ne lui plaisait ni ne la répugnait. Dans sa tête, tout était bordelique.
Lorsque l'assistant medical introduit le produit dans sa veine, elle commença à ricanner.
Né d'un père mercenaire en Afrique de l'Est, Clarence Farley, et d'une mère institutrice, Ginny Mc Dowell, Helena vit le jour en automne, dans une maternité à Londres.
A sa naissance, elle était un parfait chérubin. Les abscences de son père fréquentes ne l'ont jamais troublé, toujours heureuse de le retrouver lorsqu'il était en congé, jamais plaintive lorsqu'il s'en allait. La vie était sans histoire, une enfance normale et paisible. Ginny s'occupait de tout et avait refait sa vie, supportant très mal les abscence de l'homme de sa vie, elle retrouva le plaisir de la vie de couple avec une autre personne.
A quinze ans, Helena eu son premier petit ami, Nathan. Il avait trois ans de plus qu'elle, fier de sa majorité. Dans ses bras, elle était une gamine, c'est étonnant qu'il se soit si longtemps contenter de lui tenir la main et de l'embrasser avec retenue. Des deux, il semblait pourtant être celui qui appréciait le plus la compagnie de l'autre. Nathan vivait avec des amis de son frère. C'était un garçon franc et hautain, un étudiant doué, un ami très étrange.
Assise sur le canapé de cuir de l'appartement, Helena regardait Nathan, lui regardait la télé. Soudainement, il tourna la tête et sourit, ce à quoi elle répondit en étirant timidement les lèvres. Il l'attira près de lui. Comme d'habitude. Assise sur ses genoux, elle sentait la main de son compagnon se glisser sous son tee-shirt. Nathan était plus vieux, c'était tout à son honneur de vouloir aller un peu plus loin avec une fille. Elle savait éperdument qu'il n'était pas puceau, c'était impossible. Tandis ce qu'elle se laissait faire, lui prenait du terrain. Elle ôta ses vêtements les plus encombrants, ne conservant que cette chemise et le laissa faire, après tout, ce n'était qu'un jeu. Il l'allongea sur le canapé et lui écarta les cuisses, doucement.
-J'suis une gamine...
-Je sais.
Il ne retira même pas sa main de la poitrine d'Helena, lorsqu'elle ressentit une douleur fulgurante dans le bas ventre, elle poussa un cri étouffé. Il la serra plus fort contre lui pour la rassurer. Douce entrée en matière, elle sentit qu'on déboutonnait son haut mais toute sa concentration allait sur cette douleur vive. La langue de Nathan lui parcourait quelques endroit précis du corps, elle replia doucement les jambes sans resserer les cuisses pour autant. C'était bien, très douloureux mais bien. Parce que c'était avec Nathan. Elle ne ressentatit aucun plaisir pourtant, il semblait s'amuser bien plus qu'elle, lui.
Alors pourquoi a-t-elle saisi ce presse papier sur la table ? Quelle force à guidée son bras pour venir fracasser l'objet sur le crâne de son amant alors que la partie commençait tout juste ? Sans hurler, se dégageant de l'emprise ensanglanté du garçon, elle alla laver son corps meurtri dans la salle de bain de l'appartement et se rhabilla, l'affaire prit deux heure.
Exténuée, elle prit la porte. La centaine d'empreintes qu'elle avait laissé permirent à la justice de retrouver très vite sa trace. On l'arrêta, on l'interrogea mais elle ne dit rien, seul dans sa cellule, elle jouait avec un maudit petit paquet de carte. Lorsqu'on lui parlait, elle levait les yeux et ricannait, seule. L'expertise révéla qu'un établissement pour les malades mentaux était encore le seul endroit digne de la recevoir. Il y avait eu un declic entre l'acte sexuel et l'acte du meurtre. Comme si elle avait subitement perdue la raison.
Avec les mois, elle recommença à parler et on recommença à l'interroger. Elle passa en Cour d'Assise et fu condamné à la perpétuité. Son avocat fit appel, elle subit la même peine. Deuxième appel, on revérifia les dossiers du greffier et constata que le jugement comportait une erreur dans le discours d'entrée du juge.
Helena Farley fut libérer sur cette erreur. C'est la loi.
Situation de départ : Helena se souvient parfaitement de la nuit où elle à mit fin au jour de celui qui l'a dépucellé. Elle ne craint plus rien sur ce plan là, même si elle ne voit certainement pas l'acte sexuel comme un plaisir, loin de là.
Autres : Helena n'a aucune faculté surnaturelle. Son esprit dérangé suffit.
Comment avez vous connu le forum: Du bouche à oreille avec Ellane Wels.
Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Mmh...ma foi je pourrais toujours faire un peu de pub sur mes autres forums.
(Padonnez moi pour l'histoire, je voulais pas un truc spectaculaire...mais j'ai toujours été nulle quand il sagit de raconter ma vie)
