Le quartier de la Toussaint / Comme un arrière-goût d'Ambroisie dans la bouche... [PV Ambroise Tenshi]
« le: mercredi 09 mai 2012, 18:45:31 »Celui qui venait de s'exprimer ainsi était un type mal rasé, au regard torve, dont le ratelier s'ornait de plusieurs dents sales ; il était vêtu d'un jeans noir, d'un blouson noir et de santiags noires (probablement volées). Il était accompagné de plusieurs de ses congénères, quatre types à l'allure aussi peu recommandable que possible.
Sinon quoi ?...
Celui qui venait de répondre ainsi était un beau jeune homme de belle taille, à la chevelure bleue, vêtu d'un complet anthracite, d'une chemise blanche ; il fumait sa cigarette d'un air tranquille et n'avait pas l'air le moins du monde effrayé par la bande de loubards, la faune habituelle du Quartier de la Toussaint de Seikusu.
- Sinon on te surine ! dit celui qui avait l'air d'être le chef, sortant un couteau à cran d'arrêt.
- Ah ?... fit tranquillement l'homme, regardant d'un air tranquille l'arme comme s'il s'agissait d'un jouet. Une aura dorée l'enveloppa et instantanément les cinq gaillards poussèrent un "oh !" d'exclamation ; ils n'eurent pas le temps d'en dire davantage : derrière eux l'espace sembla se déformer et ils furent instantanément aspirés par un vortex dimensionnel, poussant de véritables hurlements de terreur.
L'homme referma la faille dimensionnelle qu'il avait crée et reprit tranquillement sa route, comme si de rien n'était, sifflotant un air. Il avait veillé à ce que les voyous ne fussent pas précipités dans les tourments d'une dimension étrange, où les lois de l'espace et du temps étaient différentes de cet univers mais tout simplement dans un coin reculé du Japon où ils atterriraient lourdement. Bien entendu, rien ne garantissait que le passage en lui-même ne fut pas effrayant...
Saga continua sa petite promenade dans les rues du secteur le plus mal famé de Seikusu. Il était tard et le soleil n'allait pas tarder à se coucher. Ordinairement les gens ordinaires, quand ils se retrouvaient dans cet endroit, se pressaient de rentrer chez eux, mais lui marchait toujours de son pas tranquille...