Le monde fou de Fenrir(PV:Sofia Maédra)

Nexus... Cette ville était comme à l'accoutumée toujours aussi bizarre et tordu avec tous ces humains qui me regardaient bizarrement. Le pire c'était les femelles à cause de ma musculature, elle n'hésitait pas à me charmer ouvertement et elle m'ennuyait. Bien sur, je ne disais pas non au sexe mais chez moi c'était quelque chose d'assez éphémère et de rien bien important. Enfin si c'était même très important puisque cela prouver qu'on souhaitait se marier avec la femme qu'on aimait mais les humains utilisait leur partie génitale pour tout autre chose tel que le plaisir et cela je ne le comprenait pas. Que l'on veuille utiliser le sexe comme un marché était une idée encore pire. La perversité de ces humains atteignaient un seuil énorme.

Cela faisait deux heures que j'essayais d'obtenir des informations sur mon père et toujours rien. Ma quête devrait elle durer jusqu'à l'infinie? La longévité des furrys nous permettait de vivre environ deux ans année terriennes mais est ce que cela serait suffisant?

Tiens quelque chose frappe mon oeil, je me baladais dans une ruelle sombre perdue dans mes pensées et je vois maintenant du vert. Mon oeil me jouerai t'il un tour? Du vert dans Nexus.... La nature était aussi présente dans Nexus? C'était une bonne idée. Je me précipite, heureux d'avoir trouver un coin de paradis dans cette ville maudite. Tiens donc, c'est étrange derrière moi, il n'ya plus la ville mais encore de la nature. La présence des humains est plus forte par ici. On me montre du doigt et on se moque de moi. Leurs enfants se mettent à pleurer en me voyant. Mais que? On me jette des pierres? Ouh , c'est trop je vais faire un carnage. Enfin, de compte non ils sont trop nombreux une centaine et je n'arriverai jamais à m'en défaire.

Fuir me semblait être la bonne solution. Trouver un coin tranquille. Heureusement mes pattes de Furry me permettent de me déplacer trois fois plus vite qu'un humain. Donc j'arrive très rapidement à l'aide mon endurance et de mon odorat à trouver un coin sans humain. Je vais attendre quelques temps qu'ils me laissent tranquille. C'est la première fois qu'ils réagissent avec autant de vivacité. Je suis assez surpris.

Un juteux contrat, voila ce qu’aime la terranide.  Et cette fois elle était servit,  celui-ci avait beau se passer sur la terre, elle n’avait pas son mot à dire.  On la payait grassement pour tuer, et c’était ce qu’elle faisait sans état d’âme et sans remords.   C’était dans sa nature,   elle ne tuait pas par plaisir bien sur mais dans cette vie seule les puissants peuvent survivre et les faibles meurs.  Or sa cible venait de mourir, assassinée par une  kitsune.  Elle ne prenait même pas la peine de se cacher,  personne  ne se douterait qu’une extra terrestre tuait des gens… Donc, elle était tranquille. 

Son travail étant fini, elle profita du temps qu’il lui restait pour faire un petit tour en ville.  La terre avait un avantage sur terra, les fringues y étaient bien plus intéressant,  plus travaillée que sur nexus.  Enfin c’était son avis.  Et c’était pour cela qu’elle aimait  cette planète.  Certes, motivation égoïste, mais elle ne s’en préoccupait pas vraiment.

Donc, après avoir fait les boutiques, dans  son traditionnel déguisement, constitué d’un chapeau floral couvrant ses longues et belles oreilles de terranides, et d’une  longue robe de couleur pourpre, couleur qui au passage s’assortissait bien avec son vernis, la jeune créature était partie faire un petit tour au parc histoire de prendre un peu l’air.  Elle ne détestait pas les humains, mais dans ce monde, il était un petit peut trop présent à son gout.   

Ce fut la qu’elle le fit.  Un terranide de type furry, il devait être totalement fou pour sortir comme cela.  Ici, c’était tout simplement signer son arrêt de mort. Sans comptait, que s’il venait à se faire prendre, la population  commencerait à faire une chasse aux monstres, et elle finirait sans doute  elle aussi brulée ou disséquée dans un laboratoire. Ce qu’elle voulait absolument éviter.

 Elle se lança donc a sa poursuite,  se servant de ce qu’elle savait.  C'est-à-dire du déplacement rapide et furtif, il ne fut donc pas très compliqué pour elle de le retrouver  ce qui était assez facile puisqu’il laissait de nombreuses traces.  Ainsi elle le trouva dans un petit bosquet,  un endroit au calme généralement.   Il était temps que cette créature apprenne à se faire plus discrète.
Elle se dirigea vers lui, tranquillement, prenant  au passage bien soin d’observer la bête.  C’est un terranide de type furry, assez bien proportionné et battit.    Mais dans ses yeux, il n’y avait qu’une seule chose qui se lisait,  la peur.  Il semblait plus être perdu qu’autre chose.  Ce qui semblait a vrai dire logique.  Un furry n’a pas sa place sur terre, ou alors, il faut mieux se faire discret. 

Lorsque elle fut prête de lui, elle enleva son chapeau. Laissant visible ses deux oreilles de térranide. Elle était comme lui,  elle n’appartenait pas a se monde.   Elle se rapprocha doucement, ne disant rien… laissant ses doigts courir sur  le  torse de la créature.  Avant de lui attraper l’oreille et de la lui tirrer violement, obligeant  la créature a se mettre en soumission devant elle.  Elle  ne savait pas son niveau d’intelligence, et elle se comportait comme s’il n’était pas  plus évolué qu’un chiot.


-Qu’est ce que tu fais la ?  Tu es décidé a mourir ou quoi ?   On ne t’a jamais appris que les furry n’ont pas leurs places sur cette planète ?

  Elle parlait avec l’accent du nexus.  Preuve qu’elle venait bien de là bas. 

-Bien, dit moi ton nom si tu comprends ce que je dis. Et dépêche  toi. 

Toujours planqué j'épie le moindre mouvement  de ses satanées humains. Ils ne viennent pas par ici je suis tranquille pour l'instant. Comment vais je faire pour revenir chez moi? Je suis totalement perdue.... Quand tout à coup une odeur se rapproche de moi ... Qu'est ce que... Une terranide.. L'odeur d'une terranide. Je suis sauvé! Je ne savais pas qu'il y en avait l'odeur humaine est tellement porche toutefois je me méfie. On ne sait jamais.

Ma semblable débarque habillé comme une humaine puis elle enlève son chapeau. Je remarque qu'elle possède deu yeux couleurs grenats et des oreilles de terranide. Un peu rassuré, je ne bouge toujours pas attendant qu'elle agisse. Elle touche mon torse. Est ce une preuve de soumission à mon égard? Oh, non! Elle m'attrape l'oreille et réussit à me faire mettre à genoux avec force titanesque. Bon en temps normal, je ne saurais pas tomber mais j'étais un désorienté. Attrapant le bras de la terranide, je la force à me lâcher et lui dit:

Je m'appelle Fenrir, femelle. Je suis dans la cité de Nexus et bien que les terranides et les furrys sont mal acceptés. Ils ne doivent pas se laisser faire par ces satanées humains. Avec une force pareille, tu dois tuer souvent des humains n'est ce pas? Ceux qui tuent des humains sont mes amis.

La terranide possédait une grande force de caractère, je le ressentais. Elle aussi s'était entraîné autant que moi. Décidément, la vie n'était pas tende avec les terranides et les furrys.

La jeune femme  écouta doucement ses explications… Ainsi, il se croyait encore sur nexus.  C’était déjà plus compréhensible, il ne savait même pas qu’il était sur la Terre.  Bon, et bien  il y aurait du travail à faire.  Beaucoup de travail pour lui expliquer que de un , il n’était pas sur nexus, mais a  Seikusu,  et de deux que ici, les terranides ne sont pas accepté, et que pire que cela, ils ne sont pas sensés exister.  Il faudrait donc lui expliquer tout cela.  Ce qui s’annonçait très complexe.   

Le fait qu’il saisit le bras de la terranide semblait démontrer une certaine intelligence,   une bête sauvage ou un furrys proche de l’animale aurait voulu la mordre sans doute s’il était dominant, ou alors  il se serait soumis.   Cette impression fut d’ailleurs  confirmée lorsque le furry prit la parole. Ainsi, il était intelligent,  ce fut pour cela que la jeune femme  le lâcha.  Sinon, malgré le fait qu’il soit musclé elle se serait contentée de lui couper les tendons.  Ce qui lui aurait causé une vive douleur, et une incapacité à bouger la main.  Elle prit donc la parole se  reculant de quelques pas. 

-Bien , écoute moi bien mon loulou.  J’ai un nom,  c’est Sofia.  Et ici c’est moi qui mène la dance.   Tu n’est pas sur nexus.  Tu es sur une planète appelée la Terre,  un monde plus évolué que Nexus.   Tu as dut te retrouver ici par un portail a mon avis. Même si je ne vois pas comment un gros bêta comme toi a fait pour un  trouver un. Enfin, qu’importe.

Elle s’arrêta, consciente que cette remarque était méchante pour le furry, mais elle s’en moquait, il ne pouvait rien contre elle.  Car contrairement a lui, elle connaissait les lieux, et elle était armée.


-   Ce  monde a ses règles.  Et ici, les terranides comme nous ne sont pas sensés exister donc, je te conseille de ne pas te faire trop voyant.  Toutefois…  Je vais être sympathique.  Je te servirais de guide en échange d’un payement, et je t’aiderais à te fondre dans la masse…   Tu as donc le choix, soit tu  acceptes,  soit tu refuse.

Toutefois, la jeune hybride le savait, il accepterait, seul  ses chances de survie était proche du néant.   Ainsi,  elle se servait de sa misère pour pouvoir en tirer un avantage,  mais déjà elle lui laissait une  chance,  d’habitude elle l’aurait laissé se débrouiller seul.


-Dépêche toi, je n’ai pas toute ma journée.

Elle commença a s’en allait.  Ne laissant que peut de temps au furry  pour pouvoir faire son choix. Tout était déjà prévu. Elle avait l’habitude de se servir des gens, c’était fortement palpable.    Mais d’un autre coté avait il le choix ?

La terranide m'apprend son nom Sofia. Elle a le ton hautain et froid avec moi. Mais le reste me décoiffe elle m'apprend qu'il existe un autre monde ou l'engeance humaine est la seule à régner. Quel catastrophe! Aucun furry n'existe dans ce monde. Elle propose aussi de me guider en échange d'un paiement mais je n'ai pas d'argent moi! Comment je peux accepter. Quoi? Elle part... Il faut que je dise oui, je veux sortir de ce cauchemar.

Je...J'accepte... Mais sachez que je n'ai pas d'argent et que je paierai manuellement ce que je vous dois.

Je me joint à la terranide qui partait attendant qu'elle m'apprenne des choses pour survivre. Et je songe que tout cela était rondement menée un peu trop même. Elle savait qu’en partant j'allais accepter.

De toute manière, je n'ai pas le choix.. Et vous la saviez dès le début je me trompe? Vous êtes bien maligne plus qu'il n'y parait... Alors par quoi commençons nous? Je ne demande qu'à rentrer chez moi, c'est tout.

Je me demandais ce que la terranide m'enseignerai mais si j'avais tout compris il suffisait de rejoindre un de ces portail pour rentrer chez moi et  serai rentré dans l'ordre. J'espérais seulement que la terranide ne prévoyait pas de me faire payer sexuellement. Je n'aurais le choix si c'était le cas, hélas....

Voila que je devenais ce que je détestais le plus un esclave à la botte de quelqu'un malgré qu'elle soit terrnaide ne m'epêchait pas que je mettais fait avoir sur toute la ligne.

La jeune femme eut un grand sourire,  comme elle s’y attendait il était venu, l’implorant presque de l’attendre.  Et bien sur il n’avait pas de monnaie, à vrai dire la kitsune  le savait.  Il n’avait aucun vêtement ou presque  il était donc impossible qu’il ait une quelconque bourse.  Elle savait donc que le furry la payerai plus tard, ou   travaillerait pour elle le temps de rembourser sa dette.
Elle écouta attentive les complaintes du furry,  bien sur  qu’elle profiter de sa situation. Comme elle l’avait toujours fait.  C’était d’ailleurs une chose naturelle chez elle, car indispensable si l’on voulait survivre  car ce que l’on pense de vous, au final ne nourri pas son terranide.  Par contre,  la manipulation oui. Surtout lorsque l’on joue avec des gens qui ont de l’honneur, et un égo sur dimensionné. 

-Et bien, comment te dire cela. Oui, je savais que tu ne pourrais pas refuser mon offre et que tu dirais oui, quelques soit les conditions que j’impose.  Pour ta dette,  nous en parlerons plus tard.  Toutefois,  si cela peut  te rassurer, je pense que ce sera plus un service.  Par exemple, de l’aide lorsque j’en aurais besoin…  Un grand  Furry comme toi, doit être capable de pouvoir faire de petits travaux non ?

La jeune femme jubilait,  décidément, elle réussissait toujours a tirer partie de la situation, et ce quelque soit celle-ci.  Toutefois, il allait falloir  régler quelques problèmes.  Enfin, déjà il fallait rassurer cette grande peluche, avant de pouvoir réfléchir a un plan d’action efficace.

-Je sais que tu veux rentrer chez toi.  Mais un portail, cela ne se commande pas. Il va falloir attendre l’apparition d’un d’entre eux avant que tu puisses rentrer a nexus… Et encore… Hum, la première chose, c’est trouver un endroit plus accueillant, car ici, tu va finir par attirer l’attention. Or, ce n’est pas ce que nous recherchons.  Bien,   tu ne passeras sans doute pas inaperçu…  Voyons voir…

La jeune femme se mordit les lèvres, traduisant une intense réflexion.  Il devait être au environ de dix sept ou dix huit heures… Bientôt le parc serait fermé, et les rues moins pleine.  Il fallait agir a ce moment la…

-Bien, j’ai une idée pour  te faire sortir sans trop de problème de ce parc. Mais,  il va falloir attendre.  Nous allons rester ici pendant environs une petite heure ou deux jusqu'à ce que  qu’il n’y ait plus personne.  Vu que le parc ferme a une heure précise.     Profite s’en pour te reposer. Moi, il faut que je réfléchisse a quelques petits détails.

Effectivement, il restait encore l’itinéraire à définir.  La jeune kitsune avait une idée. Le mieux était de passer par les petites ruelles,  espérant ainsi éviter la trop grosse fréquentation des grosses artères…

Je prend note de ce que m'explique la jeune terranide. Bon, elle tente de me rassurer et cela fonctionne. J'ai à nouveau les idées claires. Elle me dit de me reposer que je ne risque plus rien tant que je suis avec elle. Et qu'il fallait attendre le prochain portail. Bon, se reposer une petite heure pourquoi pas? Je m'assis à côté d'un arbre et patiente quelques temps. Puis je m'exprime à propos de la terranide:

-Et si on parlait de ce fameux service? Quel genre de service? Je n'ai pas bien saisis avez vous besoin de moi pour un meurtre ou pour autre chose?

Le temps s'écoulait pendant que j'essayais d'assimiler les éléments que m'avaient donner la terranide. J'essayais de ne pas la déranger dans sa tâche titanesque. Je m'occupais en songeant au fait que si je m'en sortais je remercierais ma bienfaitrice comme il se doit, quoi qu'elle me demande.

-C'est bon vous avez finie? On peut y aller? Je ne supporterai pas cet endroit plus longtemps toutes ses odeurs me perturbent, seul la votre me permet de ne pas paniquer. Je me sens prêt à l'action en tout cas.

Oui, j'était prêt c'était le cas. J'attendais seulement une réponse de la part de la terranide pour agir et elle ne tarderai pas à coup sur. Il y avait quelque chose d’étrange dans cette terranide, je ne savais pas ce que c’était mais on sentait qu’elle avit l’habitude du commandement quoi qu’elle me proposerai comme service, j’étais sur que j’userai de mes muscles.

-Donc je parie que l’on vas pas foncer dans le tas et tuer tout ce qui bouge, si?

Cette idée était assez jouissif. Tuer des humains d’un autre monde que je ne verrais jamais cela pourrait être amusant. Un sourire s’afficha sur mon visage.

La jeune femme soupira doucement,   il ne pouvait pas la laisser travailler tranquille, non il fallait qu’il se montre impatient, elle ne put s’empêcher de penser que si un jour, il devait servir a quelques choses, ce serait dans le travail de force… pas dans l’assassinat ou l’espionnage.
Elle réfléchissait aussi au moyen de lui faire payer sa dette.   Le temps s’écoulait sans doute trop lentement au gout de la terranide qui n’avait qu’une seule envie, rentrée chez elle, même en compagnie de cette étrange créature. C’était d’ailleurs le programme.  Bien, tout était prêt…

Une heure venait de s’écouler,  et  les paroles du furry aussi, la réponse a celles-ci… Une claque.  Une violente claque, qui  allait s’en doute causer une jolie marque de couleur rouge.   Une idée de massacre,  mais bien sur. Et pourquoi pas  un panneau : Nous sommes ici, venait nous rechercher, on veut se faire disséquer…  Elle soupira doucement avant de lui répondre.

-Oui, on va y aller. Toutefois, écoute-moi bien. Le but est qu’on sorte sans se faire repérer,  pas de ramener la télévision locale, l’armée… Et le reste…  Bon aller vins avec moi, et ne t’écarte pas d’un mètre, je veux rentrée chez moi en vie.


Elle remit doucement son chapeau sur sa tête avant de réfléchir à un camouflage pour ce géant. Elle avait une idée.    Elle s’absenta quelques instants, donnant l’ordre au furry de ne bouger sous aucun prétexte.  Elle revint finalement avec un grand imperméable. Qu’elle  réussit à mettre non sans mal a l’hybride. Effectivement, il avait beau être trop petit pour lui, elle s’en fichait, car  ce vétement avait un avantage : cela réduisait la pilosité visible de la créature, ainsi de loin il passait pour quelqu’un d’a peu prêt normale, hormis  un mauvais gout vestimentaire flagrant.  Elle lui fit finalement signe de  s’avancer. Il était temps de sortir de ce parc. Ce qui ne posa en réalité pas de problème. Quelques minutes plus tard, ils étaient dehors.  La jeune femme passa devant un magasin d’electroménagé et de télévision.  Elle ne voulu cependant pas faire de halte,   sinon elle risquait de perdre du temps. Elle s’arrêta quelques instants dans une petite ruelle déserte histoire que son  futur serviteur se reprenne son souffle. Elle avait réfléchi a cette histoire de payement et semblait enfin avoir une idée acceptable.

-Bien, puisque tu ne semble pas vraiment être doué pour tout ceux qui est l’infiltration et l’assassinat. Je vais donc sans doute me servir de toute lorsque j’en aurais besoin.  Tu peux voir cela comme une dette.

Effectivement, c’était sans doute la meilleur des choses à faire.  Il pourrait aussi tenter d’acheter celle-ci.  Mais il devrait sans doute se procurer de l’argent pour cela. Donc, comment faire.

Une heure plus tard et une claque passée. On peut dire que cette terranide sait ce qu'elle veut. On va enfin partir. Sofia m'explique que l'on ne peut pas se balader comme je suis dans la rue et me trouve un vêtement qui me permet de me cacher des regards humains. Mais pouah! Cela empeste l'humain à plein nez. Il faut que je me concentre sur l'odeur de Sofia si je ne veux pas devenir fou.

Pendant que l'on marche, je ressens les odeurs humaines. J'ai envie d'en tuer le plus possible mais j'ai décidé de faire confiance à Sofia quand elle me dit qu'il ne faut pas faire cela si je compte rentrer chez moi un jour. Ah! Sofia nous fait faire une pause. J'avoue que j'en avais bien besoin. Au fond de cette ruelle, on ne risque plus grand chose. Elle profite de ce moment pour m'expliquer un peu mieux cette dette.

-Très bien, je vois. Et je vous l'ai dit j'accepte quoi que vous me demandiez une dette et une dette. Avez vous perçue l'existence d'un portail qui serai apparue?

Je ne comprenais pas vraiment comment on pouvait ressentir cela. Cette chose n'avait pas d'odeur après tout. Mais bon, la terranide savait ce qu'elle faisait. Je l'espérais fortement en tout cas. Cette accoutrement ridicule commençait à me gêner et je serais ravie de m'en débarrasser une fois ce monde de fou quitté.

-Vous êtes assez extraordinaire, vous le savez? Je n'avais jamais rencontré une terranide avec une tel force de caractère.

La jeune  hybride semblait disons perplexe, comme s’il était possible de sentir un portail. Non, elle n’avait pas ses capacités.  Mais  il était possible de deviner quand un portail apparaitrait avec un peu de jugeote, et beaucoup de chance. Car les portails obéissaient à un phénomène cyclique. Ainsi,  dans peu de temps elle serait capable de le reconduire chez lui. Mais elle préférait gardait cette information pour elle.  Le furry était trop pressé, et si elle  ne voulait  se retrouver avec un gamin impatient, c’était  pour elle impensable.  Ou alors, elle réglerait le problème de manière simple et définitive,  un coup de couteau au niveau de la jugulaire.  Bien que finalement, elle n’avait pas vraiment envie de se  salir les mains encore plus. Elle prit une grande inspiration avant de lui dire, d’une voix neutre.

-Les portails ne se commandent pas et je suis incapable de savoir avec précision quand  sera celui qui vous reconduira chez vous.  C’est donc pour cela que je vous conduis chez moi.   La bas  nous serrons tranquille pour réfléchir plus calmement à cette histoire.   

La jeune femme resta stoïque lorsqu’il lui fit un compliment,  elle s’en moquait totalement de son avis. Vu ce qu’elle avait vécut, il était normale qu’elle est cette force de caractère,  c’était d’ailleurs cela qui lui avait permit de survivre tout ce temps. Le fait que sans celui-ci, elle ne serait devenue soit qu’une esclave, soit qu’une  fille de joie.

-   Quand tu es née dans les bas fonds du nexus et que  depuis toutes jeunes tu dois te battre pour survivre, tu n’as pas le choix. Soit tu es fort. Soit tu meurs.  Je ne pense pas être morte, alors oui j’ai une force de caractère  impressionnante.

Le ton était dur, tranchant même mais c’était  Sofia,  un iceberg dans toute sa splendeur.  Et encore, la elle était même plutôt sympathique.

-Bon, nous avons perdu assez de temps.  En route.


Ainsi, la jeune créature le prit par le poignet avant de le conduire sur les routes menant vers son apparemment,   il serait ainsi bien plus facile de le cacher la bas.  Du moins, pensait elle.

Sofia m'explique que les portails apparaissent à plusieurs endroits et qu'ils n'ai pas possible de déterminer comment ils apparaissent. Je prend note de l'information. Elle m'explique aussi un pan de sa vie. Décidément, les humains en faisaient voir de toutes les couleurs au terranide. Pour toutes les douleurs qu'ils infligeaient au terranide, les humains allaient payer un jour. Sofia aurait put avoir une meilleure vie s'il n'existait pas.

Mais leur du départ était présent et il fallait partir. J'acquiesça d'un mouvement de la tête et suivit la terranide. Elle m'amena dans un dédale de couloir de ruelle et de rue tentant de me faire éviter les humains du mieux possible. On arriva toutefois à son appartement au bout de  20 minutes environ. Elle me fait pénétrer à l'intérieur.

-C'est jolie chez toi. Donc on attend l'arrivée d'un portail ici c'est ça?

Je n'osais pas à me mettre à l'aise dans l'appartement de la terranide. Ne voulant pas trop chercher dans les effets personnels de la terranide. J'avais compris que c'était ce qu'on l'on appelait chez moi une terranide dominante. Une de celle qui prenait les décisions et décidé à ta place ainsi je ne voulais pas la brusquer dans sa tâche.

Le comportement du furry  était totalement passif,   il ne recherchait même pas a  en savoir plus sur les raisons qui l’empêchaient de rentrée chez lui,  bha d’un autre coté cela ne regardait que lui. Après tout, elle n’était ni sa mère, ni sa nounou.  Il avait d’ailleurs dépassait l’âge pour cela. Elle ne lui ferrait donc aucun cadeau.  En revanche, s’il avait  entre cinq ou six année de moins, elle se serait montré bien plus  sympathique, et peut être  même maternelle. 
Elle l’avait déjà démontré,   qu’avec des enfants elle pouvait être clémente. Mais ce grand cornichon sur patte ne lui donnait qu’une envie, c’était de le laissé a son sort.  Heureusement pour lui qu’elle menait toujours ses contrats à termes et surtout que c’était dans ses intérêts de ne pas le laissé ici. 

Tien, voila déjà la porte de son apparemment.   C’était rapide finalement, comme quoi,  le temps passait plus vite lorsqu’elle était dans ses pensées, ce n’était d’ailleurs  pas une mauvaise chose. 
Elle  ouvrit la porte au grand cornichon avant de le pousser dans son appartement. 
Celui-ci était constitué de cinq pièces,   une chambre, une pièce de séjours servant aussi de cuisine,  une  salle de bain,  un petit dressing, et  enfin un placard.   Le loyer était proportionnel à la taille de l’appartement, c'est-à-dire élevé. Mais cela ne posait pas vraiment de problème, les contrats de la terranides lui rapportant le plus souvent  des sommes importantes en liquide.  Elle soupira doucement remarquant que le furry ne faisait pas un geste, attendant l’ordre pour s’assoir.  Elle avait vraiment l’impression qu’elle se trouvait devant un chien, ce qui l’exaspérait au plus au point.

-Bon, allez assit toi un peu, tu ne va pas attendre la fin de la journée pour poser tes fesses sur le canapé non ?  Tu es quoi ?  un chien chien, ou bien un furry…   Décidément, j’ai vraiment l’impression que tu es mou mon ami.


Elle  était  caustique, mais elle voulait voir s’il se rebellerait un peu. Elle n’aimait pas les gens faibles, non loin de la. Car pour elle seul les forts pouvaient espérer survivre.  Si ce furry ne se réveillerait pas vite, elle s’occuperait de lui. 

-   Bien, laisse-moi travailler maintenant.  Tu es ici comme chez toi, alors ne compte pas sur moi pour te dire ce que tu dois ou ne pas faire. Sur ceux, je vais voir quand ton prochain portail devrait être créer. Laisse-moi du temps.

La jeune femme partie rechercher une petite feuille de papier, un calendrier, et une calculatrice.  Réfléchissant, et calculant sans une très grande précision certes quand apparaitrait le futur portail.

Mou? Moi qui peut aller jusqu'à 100 km/h en courant. Moi qui peut propulser un humain à plus de 20 mètres de ma position. Moi qui connait 156 façon de tuer un humain. Cette terranide devait être folle pour penser que j'étais mou. Si je n'avais pas bouger de son appartement c'était par pur politesse du domicile. On ne s'incrustait jamais chez un étranger, elle qui est terranide devait le savoir.

-Je ne suis pas mou. J'attendais par pur politesse à ton égard et pour ne pas faire une gaffe chez toi. Maintenant que tu m'as dis que je pouvais faire ce que bon me semble, je suis enfin libre de mes obligations. Le fait que j'ai une dette envers toi m'empêche aussi des choses que je ferais en temps normale.

Ouais en temps normale, je lui aurai filé une bonne trogne pour lui montrer que je n'étais pas mou mais là j'était un peu restreint dans mes choix. Elle part travailler à l'élaboration d'une apparition d'un nouveau portail.

Pendant ce temps je visite l'appartement et signale à mon hôtesse que je vais prendre une douche car j'ne ai bien besoin avec toute ses péripéties. J'enlève mon pagne et rentre dans le petit rectangle de la douche. Je ne sais pas comment ça marche. Je tournes les petits boutons qu'ils a devant moi et reçoit de l'eau. Un peu surpris j'émit un jappement. Puis commença à me mouiller. Des petits récipients contiennent du "shampoing". Qu'est ce que c'est que ça? Je lis sur la notice qu'il faut s'étaler ça sur le corp et la tête alors je m'exécute et commence à me rincer.

Sofia en était arrivée à la conclusion suivante : ce terranide était mou, et en plus il était lâche.  Lâche car il trouvait des excuses pour  justifier son manque d’initiative.  I Elle l’avait d’ailleurs bien analysé, il avait une force prodigieuse, mais ses gestes était trop lent et surtout bien trop prévisible,  dans un  match normal, il ne pourrait la toucher  sauf en utilisant la ruse ou une autre technique de bluff, mais  il était bien trop honnête pour utiliser ce genre de méthode contrairement a elle.

Elle réfléchissait, c’était une bonne chose qu’il se douche, le coté fauve,  ca va bien cinq minute, mais l’odeur de la foret non cela ne lui convenait pas, elle était de la ville.  Une urbaine certes particulière, mais une urbaine quand même.  Par contre, le terranide aurait sans doute une mauvaise surprise.   Effectivement,  son shampoing était parfumé à la rose, ce qui le changerait sans doute de ses habitudes. Enfin, elle devait enfin se concentrer, elle avait des calculs à faire, et ce n’était pas aussi simple que cela.
Elle en était arrivé a la conclusion suivante :  Il y avait cinquante pour cent de chance que le prochain portail  soit en direction de terra.  Trente pour cent en direction de thekos, et le reste…  bha il ne valait mieux pas imaginez.   
Bon, il était grand temps de voir ce grand gaillard pour lui  dire qu’elle avait enfin trouver le moyen de le renvoyer chez lui, mais il devrait sans doute être patient.   Le portail était prévu pour le lendemain  soir. 

Elle pénétra dans  la salle de bain ne se préoccupant même pas de l’état de nudité avancé du furry.   Lui annonçant qu’elle avait enfin trouvé le moyen de rentrer chez lui, et le matant au passage. 

-bien, tu as de la chance, je pense savoir quand apparaitra le prochain portail pour terra. Mais,  je te prévins, il y a des risques pour que tu attérit autre part.

Le shampoing sentait la rose. C'était une merveilleuse invention moi qui adorait les fleurs pouvoir sentir cette odeur sur moi était tout simplement merveilleux. Je m'extasier devant cela. Pour une fois que les humains inventaient quelque chose d'utile.

Sofia débarqua à ce moment. Je voyais que ces yeux grenats me scrutaient de partout. Cela ne me gênaient pas j'avais l'habitude. Pour une fois que je pouvais un tant soit peu l'impressionner. Elle m'apprend au passage qu'elle sait quand le prochain portail apparaitra et quand je pourrais renter chez moi. Comme d'habitude, elle disait les choses à moitié.

-Pour quand est il prévu? Du moment que j'apparais sur Terra j'arriverais à retrouver mon chemin. Et puis le deal c'est que je rentre sur Terra en échange de quoi j'ai cette fameuse dette. Donc si je rentre ailleurs la part du marché n'est pas respectée. Mais je vous aiderai quand même, pour votre bonté d'âme du moins. Car vous avez l'air de vous en fichez mais tu est gentille au fond et pas méchante c'est juste que tu as eut une vie de galère, je me trompe? Tous les terranides on ressentit ça moi même je suis à la recherche de mon père en levée par les esclavagistes. Mais il existe un havre de paix dans les landes dévastées, tu devrais y faire un tour un jour. Moi, je ne peux que rarement y retourner ma quête est loin d'être terminer mais il est bon de savoir qu'on a un point de ralliement dans lequel se rattacher.

Je regardais la terranide est me demander si mon discours l'avait ému ou non et ne profita pour remettre mon pagne attendant une réaction mais je commençait à la connaitre et quand quelque chose la gênée, elle se mettait à me frapper à chaque fois.