Hasard ou destin (PV réservé)

Vajra avait quitté Hardos, le fait d'avoir été avec lui l'avait fait oublier que Terra  n'est jamais loin avec ses esclavagistes. Une nuit où la lune était pleine, elle se promena dans ce parc qu'elle aimait et traversa un portail. Le changement de lieu l'étonna, mais ne la fit pas paniquer car elle reconnue les lumières de la ville de Nexus. Elle eut juste le temps de voir une ombre, sentir une légère piqûre puis se fut le vide.

La terranide se réveilla et vit un endroit qui lui parut familier, un entrepôt où l'on gardait les esclave à vendre. Elle avait déjà visité un entrepôt avec son ancien maître, la terranide remarqua qu'elle avait été mise dans la grande cage des pièces rares. Les autres esclaves dormaient, un des marchands s'approcha.

-La vente débute t-elle bientôt ?

Cela surprit le marchand, d'habitude les esclaves demandaient à fuir ou autre chose du genre. Il regarda la terranide démon, elle semblait docile, trop docile à son goût. Il l'a fit sortir en se tenant sur ses gardes, mais Vajra se laissa faire. Elle pourra enfin trouver un maître. Le marchant lui mit une pierre autour du cou et fit signe à une femme.

-Tu t'occupe de cela, elle me fiche la frousse.

La femme ricana bruyamment.

-Mon pauvre tu n'as jamais vu d'esclave docile ? Dit-moi ma jolie as-tu déjà été vendu ?

-Non madame, mais j'ai servit un maître pendant cinq année sans faillir.

-Tu était donc une servante, bien, pourrais-tu retourner dans la cage ? Je te trouverait des habits plus...adapté, plus tard.

Le marchand n'en crut pas ses yeux, la terranide rentra toute seule dans la cage. Il ronchonna et partit à l'autre bout de l'entrepôt.

Vajra attendit et un léger bruit parvint à ses oreilles faisant tressauter celle-ci.   


 

 

C’était décidé.

Ce jour serait à marquer d’une pierre blanche ! Le démon se décida enfin qu’il était temps pour lui d’avoir une personne subordonnée à ses côtés. Non pas qu’il se sentait seul, mais il avait besoin de quelqu’un pour effectuer quelques basses besognes à sa place, et oui optionnellement pour lui tenir compagnie. Il savait presque déjà ce qu’il voulait : une fille, à l’apparence frêle, et jeune. Jeune, car pour le prince démoniaque jeunesse = douceur. Il ne l’avouerait jamais mais c’était quelque chose qui lui manquait. Cette décision de se dégotter une petite servante n’avait pas été prise du jour au lendemain au contraire, c’était quelque chose qui avait été mûrement réfléchit.

Le meilleur endroit pour se trouver quelqu’un de qualifié ? Bah, le marché aux esclaves, pardi ! Qaalëm ne voulait pas faire de secret, ainsi donc il revêtit sa forme sabbatique de démon, rien à fichtre des autorités locales. Il était habillé assez discrètement : il portait un pantalon de cuir noir surmonté de bottes de la même matière lui arrivant aux genoux et le tout accompagné d’un t-shirt noir aux manches trois-quarts avec des gants eux aussi noir. Pour cacher ses cornes, Qaalëm opta pour une cape dont la couleur n’est pas étonnante : noire, aussi noire que la nuit. Déguisé comme une ombre dans la nuit, il était très peu visible dans cet accoutrement.

Le jour ne s’était pas encore levé. Parfait.

Il atteint le bâtiment où les cages des esclaves se trouvaient avant de se faire vendre. Sans aucune difficulté il s’y introduit, usant de sa magie pour briser les serrures en trop. Il leva la tête, voyant que d’autres personnes se trouvaient ici. Sûrement les responsables des lieux.

Alors que le démon marchait d’allée en allée, certains esclaves se jetèrent aux barreaux de leur cage, tendant un bras hors de celle-ci comme ultime signe d’espoir.

- Sauvez-nous monsieur, je vous en pris… ! Fut le discours le plus récurrent.

Malheureusement pour eux, c’était Qaalëm qui choisissait son « esclave », et ce n’étaient pas eux qui choisissaient leur maître. Ainsi il refroidit leur pulsion de liberté par un regard glacial, définissant aucune pitié.

Puis après quelques minutes, le démon s’arrêta brusquement en fit quelques pas en arrière, se tournant vers la cage à sa droite. Il tapota un barreau de son index afin d’attirer discrètement l’attention de la jeune fille résidant dedans.

- Dis-moi ton nom, gamine.

Le ton qu’il employa était dur mais aucunement menaçant.

- Tu n’es pas humaine, pas vrai ? Tu es une… - le regard du démon s’arrêta sur les attributs animaux de la jeune fille- terranide, c’est ça ? Avec un soupçon de gênes démoniaque ?

Qaalëm avait senti ce dernier détail. Le flair de démon... impitoyable à ce sujet. Pendant tout ce temps il restait solennel, sérieux. Mais il ne voulait pas paraître effrayant, ce n'était pas vraiment le bon moment.

Pourquoi s'était-il arrêté ici ? Il n'en savait pas trop. Qaalëm avait un bon pressentiment par rapport à cette fille dont le seul avenir concevable pour elle était celui d'esclave.

Quelqu'un était rentré dans l’entrepôt, le côté animale de Vajra lui indiquait que c'était une personne avec un forte présence. Elle entendit des esclaves implorer son aide, puis il eut comme une onde glaciale qui n’affecta pas Vajra, son ancien maître avait déjà émit cette sorte d'onde.

Un homme habillé de noir apparut peu de temps après, il était vêtu de noir, qui passa devant elle pour finalement revenir vers la cage où elle était, bien que la terranide avait sentit cela elle attendit un signe pour le regarder.

- Dis-moi ton nom, gamine.

Le ton était ferme, ce qui indiqua à l'esclave que cet homme était quelqu'un sure de lui. Vajra regarda celui-ci, un regard doux et polit, ce qui montrait une certaine éducation.

-Mon nom est Vajra monsieur. Répondit-elle avec beaucoup de respect en hochant la tête ce qui était très respectueux.

- Tu n’es pas humaine, pas vrai ? Tu es une…terranide, c’est ça ? Avec un soupçon de gênes démoniaque ?

Cette personne avait certaines qualités apprécié par Vajra, il n'hésitait pas dire ce qui l'intriguait.

-En effet je suis une terranide/démon, mais je ne peux vous dire d'où je tiens cela Monsieur.

Le femme en charge de Vajra s'aperçu de l'intrus, mais ne jugea pas nécessaire de prévenir ses collègues.

-Cette esclave vous intéresse cher client ? 

L'humaine ne se doutait pas un seul instant de l'origine du client, tout ce qu'elle voyait c'était la possibilité de vendre la terranide qui n'allait certainement pas se vendre car trop docile.

-Elle est très docile, bien dressé et à déjà servit de nombreux nobles, c'est un produit de premier choix. Je peux vous la mettre de côté si elle vous intéresse

On aurait crut entendre un vendeur qui avait le produit qu'il fallait acheter tant il était extraordinaire. Comment allait réagir le client là était la question. 

La terranide n’hésita pas une seconde avant de répondre à Qaalëm. Au moins, elle avait le doux avantage de lui éviter de lui faire perdre son temps. Il pensa quelques instants qu’elle devait avoir été formée à être une bonne servante, manifestement. Tant mieux, cela lui ferait encore moins perdre du temps. Même si par sa nature démoniaque il était quelqu’un qui ne comptait plus les années, il restait assez impatient de nature sur le plan matériel (s’il considère les esclaves comme des objets, ce qui est sans doute le cas).

L’origine des gênes de démons de sa future servante lui important peu. Il voulait juste une affirmation afin de ne pas faire le mauvais choix, et peut-être aussi pour tester sa confiance et sa bonne foi. Pour l’instant les choses allaient on ne peu mieux et pour cause : Qaalëm était très satisfait de son choix et elle n’échouait pas à son « test préliminaire » si on peut appeler ça ainsi. Bien, on parlerait de ça dehors, son choix était fait, mais…

Une femme vint interrompre ses plans. De plus le prince démoniaque n’avait aucune raison à fichtre ici. Il était quasi-certain que cette dame venait le chasser de ces lieux, mais non au contraire : elle venait lui vanter les propriétés de cette esclave semblablement aux vendeurs d’électroménager d’émissions télés bidons. Assez surpris, il faut le dire, Qaalëm resta infaillible face à cet élément imprévu. Il ne baissa même pas sa capuche afin de se découvrir, le minimum de politesse. On ne voyait à peine la forme de son visage mais on pouvait deviner deux rubis se dessinant sous ce voile noir d’ombre.

- En effet, je suis intéressé. Il est rare de voir une marchandise d’aussi bonne qualité de nos jours.

Le démon ne montra même pas son entrain à s’accaparer de cette jeune fille.

- Mais ainsi enfermée je ne peux pas me rendre compte de toutes ses propriétés. Et si vous voulez bien me renseigner, à propos de toutes ses capacités…

Ceci maintenant dit, il attendit que la femme finsse son petit discours avant d’ajouter avec empressement :

- À défaut de me la réserver, pourrais-je m’en approprier tout de suite ?

Direct. Comme toujours.

- En effet, je suis intéressé. Il est rare de voir une marchandise d’aussi bonne qualité de nos jours.

"Gagné" avait pensé la marchande, même si rien ne montrait cela, il fallait maintenant en tirer un bon prix pour rendre malade ces hommes qui la sous-estimait. Et oui elle n'était pas aussi innocente qu'elle laissait paraître.

- Mais ainsi enfermée je ne peux pas me rendre compte de toutes ses propriétés. Et si vous voulez bien me renseigner, à propos de toutes ses capacités…

Aîe, elle avait été prise de court, mais à tout problème il y a sa solution, et dans le cas présent c'était l'esclave lui-même., elle connaissait son nom c'était déjà ça

-Je dois avouer que je ne connais pas tout les détails et puis une démnstration faut mieux qu'un discours. Dis-moi ma petite Vajra, pourrais-tu révéler tes pouvoirs ?

La  femme fit un geste et la pierre fut inactive. Folie aurait pensé certains, mais la femme avait un atout si la terranide faisait des siennes.

-Je peux faire apparaître un artéfact me permettant de mieux utiliser la magie. Mais je peux pratiquer sans, seulement cela est plus instable.

Un long bâton métallique noir ébène se terminant par une croix où pendait une sorte de lanterne de diamant apparut. Dans la lanterne dansait doucement un globe de foudre.

-J'ai aussi des pouvoir démoniaques.

Ses petite aile de démons devinrent plus imposantes et sa queue de chat se changea en queue de démon. Cet attribut se divisa en plusieurs queues prenant divers formes.

-Ceux sont mes pouvoirs.

La marchande fit un geste et tout disparût, il ne fallait pas trop laisser de liberté à la terranide aussi utile soit-elle.

- À défaut de me la réserver, pourrais-je m’en approprier tout de suite ?

La marchande ne put résister et jeta un regard vers ses collègues masculins avec un petit sourire qu'elle cacha bien vite. Mais cela avait été visible.

-Cela pourrait être possible, qu'avez-vous à proposer ? Il s'agit d'une pièce rare, peut-être même unique, vous comprendrez qu'elle n'ai pas donné.

Il fallait voir ce que le client avait sur lui pour en tirer un maximum et écraser ses collègues avec cette vente.

Avec un calme exemplaire, Qaalëm regarda la terranide démone s’exécuter dès qu’on lui donna l’ordre de le faire. A priori c’était une esclave assez récente puisque la marchande n’en savait pas long au sujet d’elle non plus. Comme ça, ils découvraient le tout en même temps. Le démon ne comprit pas non plus comment cette dame avait déjà autant confiance en lui et il fut assez surpris de sa capacité à avaler les mensonges comme des petits pains. Le plus impressionnant quand même fut l’instant où elle laissa Vajra utiliser ses pouvoirs. Si elle n’avait pas été aussi docile, tout ça aurait pu tourner à la catastrophe…

Revenons aux diverses aptitudes de la nouvelle acquisition de Qaalëm. Celui-ci fut intrigué par l’artefact de Vajra qui, faut avouer, avait une forme tout à fait singulière. Il sourit. Elle était pleine de ressources et il hésita à faire d’elle une potentielle apprentie. On verra bien comment les choses s’organiseront. Le démon s’approcha un peu plus de sa future servante, l’étudiant sous toutes les coutures. Elle fit finalement disparaître ses attributs démoniaques et il se tourna vers la vendeuse qui semblait bien satisfaite d’avoir trouvé un acheteur potentiel.

- Je vois, je vois. Répondit-il, seulement, en faisant mine de chercher sa bourse dans la poche de son pantalon avant de redresser brusquement la tête. Dite-moi, je peux y jeter un dernier coup d’œil ?

Qaalëm s’approcha encore une fois de Vajra, marchant lentement autour de celle-ci pour l’examiner encore une fois. Il s’arrêta une fois qu’il se trouva dans son dos, hors de vue de la terranide. Il leva derechef la tête, cette fois-ci vers le plafond.

- Quelque chose cloche ici… Là ! Quelqu’un ! Cria le démon en pointant du doigt le fond de l’entrepôt.

Quelle belle feinte, tout à fait banale mais réussie, puisque la vendeuse leva la tête dans la direction indiquée par son client. Aussitôt qu’elle eut levé la tête, le démon usa de sa magie du vent pour éteindre toutes les bougies présentes dans ces lieux, plongeant l’entrepôt dans une nouvelle nuit. Ni une ni deux, il glissa un bras sous les genoux de Vajra pour la faire tomber dans ses bras et d’un bond il sauta au dessus de la cage, se mettant de suite hors de portée de la femme. Le démon bondit de cage en cage jusqu’à ce qu’il retrouve la sortie de derrière d’où s’échappaient les premiers rayons du soleil.

- Il est parti par là ! Rugit une voix derrière eux, accompagnée de nombreux bruis de pas hâtifs.

Ses opposants le rattrapant, Qaalëm claqua des doigts, ce qui eut pour effet de mettre feu à l’un des hommes derrière eux. Il profita de cette dernière feinte pour les conduire hors de ces lieux. La course fut effrénée mais lorsque le démon jugea qu’ils étaient en sécurité, il reposa Vajra à terre un peu brutalement. Ils se trouvaient maintenant au fond d’une ruelle sombre et isolée, loin des yeux et des oreilles de tous. Qaalëm releva enfin sa capuche, dévoilant son visage fin et ses yeux couleur rubis, ses cheveux d’ébènes coiffés en bataille et surtout ses cornes.

- Bien, bien. Il est enfin temps pour ton nouveau maître de se présenter. Je suis Samæl Haagenti Qaalëm, Chancelier des Enfers, Prince Démoniaque. Annonça-t-il solennellement devant Vajra, la regardant de ce regard froid et supérieur. Il croisa les bras et ajouta : Tu es à présent ma servante, ma propriété, que cela te plaise ou non, il faudra t’y accoutumer. Néanmoins, si tu ne veux pas te plier à ma volonté… je pourrais t’offrir cette rédemption que vous autres appelez la Mort… Qu’en dis-tu ? Souhaites-tu me servir à tout jamais ou bien veux-tu mourir de ma main ?

Qaalëm ne laissait pas vraiment le choix à sa nouvelle servante. Après tout, contrairement aux apparences, il était certain d’être tombé sur la personne qu’il fallait. Il allait certes un peu vite, mais cela ne faisait que retranscrire sa hâte. Alors qu’il attendait la réponse de Vajra, on eut dit qu’une flamme écarlate dansait dans son regard inspirant le respect.

-Dite-moi, je peux y jeter un dernier coup d’œil ?

-Bien sur, regardez autant que vous voulez.

Que les humains sont stupides quand l’appât du gain est fort, cela allait se vérifier.

-Quelque chose cloche ici… Là ! Quelqu’un !

La marchande regarda pour voir si ce n'était pas un des ses gros porcs de concurrents et se fit avoir en beauté. Il eut le hurlement du vent, puis les ténèbres s’installèrent faute de bougies pour éclairer. Un homme ayant vu la scène hurla.

- Il est parti par là !

La femme n'étant pas stupide ne suivi pas les poursuivants, heureusement car l'un d'eux fut transformé en torche humaine.

Vajra se laissait transporté, son acquéreur la fit chuté au sol une fois à bonne distance.

- Bien, bien. Il est enfin temps pour ton nouveau maître de se présenter. Je suis Samæl Haagenti Qaalëm, Chancelier des Enfers, Prince Démoniaque.

La terranide hocha de la tête pour montrer qu'elle avait comprit le rang de celui qui serait son maître.

-Tu es à présent ma servante, ma propriété, que cela te plaise ou non, il faudra t’y accoutumer. Néanmoins, si tu ne veux pas te plier à ma volonté… je pourrais t’offrir cette rédemption que vous autres appelez la Mort… Qu’en dis-tu ? Souhaites-tu me servir à tout jamais ou bien veux-tu mourir de ma main ?

Vajra se releva et fit une révérence presque impeccable car elle était heureuse d'avoir enfin trouver un maître.

-Je serais votre servante jusqu'à ce que la faucheuse vienne ravir mon âme ou que vous m'ordonnez de partir, Maître. Si le maître veut que je meure, je mourrais sur le champs. Si le maître veux que je combatte ses paires, il en sera ainsi. Tous ce que le maître voudra, je ferais de mon mieux pour l'exaucer.

Le ton et les paroles employés montrait un respect très fort, une volonté de servir forte et une bonne expérience. Elle resta à faire sa révérence jusqu'à que son maître lui ordonne de se relever. Vajra servirait un Prince démoniaque.

Qaalëm était tombé sur ce qu'il appellerait une perle rare. Cette hybride s'était déjà soumise à son autorité dès le premier contact qu'ils eurent, comme si c'était écrit dans son destin qu'un jour elle lui appartiendrait de manière quasi-définitive. Au moins cela lui faisait gagner encore beaucoup de temps, puisqu'il n'aurait sans doute pas besoin de lui inculquer le respect qu'elle doit envers son maître, elle connaissait déjà tout ça. Le démon sourit quand Vajra accepta sa proposition un peu forcée. Quand il voulait quelque chose, il l'avait. Aucune discutions n'étaient possibles à ce sujet.

- Relève-toi. Dit-il finalement à sa servante après un long silence. Maintenant, je vais te faire visiter ta nouvelle demeure, Vajra.

Bien qu'elle était son « esclave », le Prince Démoniaque l'appelait par son nom. Le nom « esclave » n'était réservé qu'à ces putains qu'il soumettait un soir ou une vie dans un cadre purement sexuel. Ici Vajra serait bien plus que ça. Bien des soirs elle servirait de pantin dans le lit de son maître et d'autres soirs elle irait faire le sale boulot de recherche aux renseignements, entre autre. Mais le démon ferait d'elle la meilleure des servantes qui puisse exister aux Enfers.

L'homme vint alors se placer dans le dos de Vajra et l'enlaça fortement pour éviter qu'elle ne bouge de trop. Tout devint noir autours d'eux et leur vision se brouilla. Le sol se déroba sous leur pied et c'était comme s'ils faisaient une chute vertigineuse à une vitesse impressionnante. Cette sensation devait être sûrement désagréable, ce qui renforça le fait que ce voyage aux Enfers durait une éternité, bien qu'en réalité il ne durait que quelques secondes. Finalement leur pied touchèrent un sol de pierre rouge et le « paysage » s'éclaircit enfin.

Ils se trouvaient maintenant dans le salon du Prince Démoniaque, dans lequel on pouvait voir quatre sorties marquées par de lourdes portes style médiéval, une sur chaque mur (l'une menant à une salle de bain, la seconde à la chambre de Qaalëm, la troisième à une salle d'archives/bibliothèques et enfin la sortie). Taillés à même dans la pierre rouge des Enfers, les murs et le plafond en voûte étaient couvert de voiles noirs pas totalement opaque, on pouvait donc y voir la pierre en-dessous. La pièce était relativement grande et peu meublée : contre les murs se trouvaient des banquettes munies de coussins rouges (oui, Qaalëm aime le rouge !) ainsi que de quelques commodes ou armoires. Au milieu, rien. Seulement un tapis brodé à couleur dominante rouge avec quelques motifs noirs.

- Te voilà ici comme chez toi, mon enfant. Fit le démon en montrant la pièce de la main. Débarrasse-toi de tes haillons et prend ces habits. Va donc te débarbouiller de toutes ces saloperies terranes, la salle de bain se trouve ici. Sa main lui indiqua la pièce se trouva à sa gauche.

Bien que Qaalëm ait un caractère à soumettre et à humilier, il ne fallait pas oublier qu'il était l'un des plus grands Démons des Enfers. Cela va de soi qu'il devait traiter un minimum correctement ses servants, ou au moins leur offrir un statut convenable. Cependant il n'esquissait pas même un sourire.

Le démon tandis ses mains à Vajra, paumes tournées vers le plafond. Quelques vêtements correctement pliés apparurent dans celles-ci.

- Quand tu auras finis, reviens me voir. Dit Qaalëm une fois qu'elle prit les vêtements.

Et quand sa servante ferma la porte de la salle de bain, le démon s'en alla dans ses appartements et se débarrassa de ses vêtements superflus : il enleva d'abord sa cape puis son haut, exhibant son torse magnifiquement bien sculpté sur cette peau « chair grisée ». Il garda néanmoins son pantalon en cuir. Qaalëm se redirigea vers le salon et fit apparaître au milieu de la pièce, sur le tapis, un énorme fauteuil en bois noir asserti de coussins rouges, presque semblable à un trône. Il s'y assit, et il croisa les jambes, laissant ses doigts pianoter sur les accoudoirs.

Le démon prit son temps, cela rendit l'instant encore plus solennel. Il lui ordonna de se relever.

-Maintenant, je vais te faire visiter ta nouvelle demeure, Vajra.

Ne connaissant pas la dureté de l'esclavage elle ignorait l'honneur qui lui été fait. Mais malgré cela elle savait qu'il y avait du respect à son égard, ce qui n'était pas rien aussi cela la motivait d'avantage à servir au mieux son nouveau maître. Les démons étaient en réalité très proche des humains contrairement à ce que disait l'Ordre Immaculé.

Maître Qaalëm se glissa dans son dos et l'enlaça avec force, la terranide ne fit rien, mais fut un peu surprise par le transport. Ce n'était certes pas très agréable, mais son propriétaire en avait décidé ainsi. Il présenta sa demeure à la terranide comme si elle était une invitée, d'une certaine façon elle l'était.
Vajra regarda autour d'elle une fois arrivé, son maître la couleur rouge Vajra n'aimait pas trop cette couleur cela lui rappelait un de ses défauts, mais elle ne dit rien. Par contre les motifs sombre du tapis étaient fins, très recherchés et il y avait des voiles sombres, ce qui avait un effet apaisant car elle aimait le nuit. Sans doute à cause de son côté chat et démon.

-Débarrasse-toi de tes haillons et prend ces habits. Va donc te débarbouiller de toutes ces saloperies terranes, la salle de bain se trouve ici.

Le prince indiqua l'une des grandes portes de la main, un geste fluide, sans la moindre hésitation ou tout autre chose pouvant trahir une quelconque intention. Il méritait bien son statut.
Le démon fit apparaître des vêtements  d'un genre qu'elle ne connaissait pas, mais elle estimait qu'elle était en Enfers ou dans les environs et que les règles n'étaient pas forcément les mêmes. Elle remercia le prince et alla dans la salle de bain.

La salle en question était superbe, c'était richement décoré sans paraître surchargé, la baignoire, si on pouvait appeler ça ainsi tant elle était grande, avait de fines décorations étrangement apaisantes. L'eau chaude était acheminé par un petit système permettant de déverser une grande quantité en peu de temps et sortait d'une jarre porté par une sirène.

Elle prit le temps d'ôter ses vêtements sur le carrelage et se laissa glisser dans l'eau. Que c'était bon un bain chaud, elle regarda autour de la baignoire, il y avait toutes sorte de savons, l'eau pouvait être parfumé de multiple senteurs différentes. Vajra préféra choisir des parfums doux et relativement discret, si cela ne plaisait pas au maître elle essayerait autre chose. Une fois bien propre elle sortit du bain et se sécha en usa d'un peu de magie pour ses petites ailes et ses attributs félin. Elle garda néanmoins précieusement la clochette car c'était un cadeau précieux, elle usa de nouveau de magie pour mettre ce présent en sécurité.

Elle enfila la tenue que la maître lui avait donné, certaines pièces n'avaient pas été aisée à mettre, mais elle s'était débrouillé. En se regardant dans le miroir cela faisait un peu étrange, son côté démon et félin était largement mit en avant et le haut semblait donner un peu plus de volume à sa modeste poitrine.

La terranide se rendit là où le maître l'avait laissé, seulement il avait oublié de mentionné où il était allé, heureusement une porte était légèrement entrouverte, de qui aida grande la nouvelle servante, qui était un peu nerveuse. Cela était tout à fait normal vu qu'elle n'avait connue qu'un seul maître auparavant. La servante toqua la porte et entra.

Au centre de la pièce, la maître trônait sur un élégant fauteuil, il avait réellement l'air d'un conquérant, on ressentait qu'il avait une grande puissance et une grande influence. Elle salua celui-ci avec déférence, mais restait quand même un peu nerveuse et espérait que cela ne se voyait pas trop.

-Veuillez excuser l'attente maître. Que puis-je faire pour vous ?

Des idées lui traversait l'esprit, car elle avait discuté de temps en temps avec d'autres esclaves à l'époque où elle était avec son ancien maître, mais il fallait toujours que le maître demande.   

Un petit bruit sourd sonnait à intervalles régulières. C'était un tic de Qaalëm de jouer de la sorte avec les accoudoirs, pianotant dessus avec une telle régularité qu'on pouvait croire que c'était sa manière de chronométré le temps. Néanmoins c'était beaucoup plus simple que ça : ce n'était qu'un simple tic que même le moins évolué des humains pourrait adopter, mais pas avec autant de prestance et de classe, il faut l'avouer. Le démon leva les yeux au plafond. Qu'allait-il donc faire, songea-t-il. Par quoi commencer... On verra bien. On verra bien l'état de sa recrue fraîchement admise aux portes des enfers.

Après un bon moment de détente mérité, la terranide revint voir son maître. Qaalëm esquissa un sourire à son arrivée, le premier depuis leur rencontre. Voir Vajra ainsi vêtue le faisait sourire, cela lui rappelait la terrible réalité : il avait enfin accompli son but, pour le moment. Comme déjà dit, quand il veut quelque chose, il l'obtient, peu importe le temps (qui n'est pas une réelle contrainte quand on est quasi-immortel) et la difficulté.

- L'attente n'est pas une gêne, à moins que je t'ordonne du contraire.

Le Prince Démoniaque était du genre patient quand ses attentes n'étaient pas de l'ordre sexuel. C'est une sagesse que l'éternité nous enseigne toujours un peu plus au fil des siècles. Aux Enfers, il règne un espace temps différent de celui de Terre ou Terra. Une créature mortelle aux Enfers prendrait un an alors que si elle était à la surface, elle en prendrait dix, quinze, voir vingt, le démon ne savait pas vraiment combien, cela devait dépendre de la race sans doute.

- Maintenant, je veux m'assurer de ta fidélité, bien qu'un pressentiment me dit que ce ne sera pas la peine. Néanmoins je voudrais être sûr de tes intentions et de tes motivations. Attention, ça risque de piquer un peu...

Qaalëm claqua des doigts. Des bracelets blancs vifs apparurent aux poignets et aux chevilles de Vajra, la couleur blanche étant celle du métal chauffé à blanc. Il mit une dizaine de seconde à se refroidir pour atteindre une température supportable. On pouvait enfin observé des bracelets argentés sculpté d’entrelacs, d'arabesques et de runes anciennes.

- Je te présente une des inventions les plus pratiques des Enfers : le Kolara. Ce sont des bracelets assez spéciaux, comme tu peux dores et déjà le remarqué, car ils nous lient l'un à l'autre, enfin... Surtout toi envers moi. Ils permettent beaucoup de choses. D'une, ils me permettent de canaliser ton énergie. En d'autre terme, c'est moi qui décidera de la quantité d'énergie magique que tu porteras en toi. Je pourrais la limiter totalement pour éviter que tu ne fasses de dégât ou au contraire je pourrais te donner de l'énergie supplémentaire venant de mes propres réserves, afin d'augmenter considérablement tes pouvoirs. De deux, ils me permettent de savoir où tu es. De trois, ils servent aussi à ce que tu ne me trahisses pas. À chaque désobéissance j'en serais signalé et par le biais du Kolara je pourrais te donner une punition en fonction de tes actes. Il y a d'autres fonctions mais cela n'est pas vraiment utile pour le moment, il y en a d'ailleurs que je ne connais pas.

Voilà enfin sa servante pleinement liée à lui.

- Voilà. Dit calmement Qaalëm, étirant de nouveau un sourire. Maintenant, passons aux choses intéressantes.

Par « choses intéressantes », en connaissant ce démon dépravé, on peut facilement se douter de quoi il pouvait s'agir...

- As-tu eu des expériences sexuelles avant ? Demanda-t-il directement, sans aucune gêne, tout en fixant Vajra.

- L'attente n'est pas une gêne, à moins que je t'ordonne du contraire.

Cela rassura la terranide, elle s'était de nombreuse fois réprimandé par les autres nobles à cause de cela. Les démons semblaient plus patient, mais ce qu'elle ne savait pas c'était la marque de l'esclave en enfers et elle allait bientôt la connaitre.

- Maintenant, je veux m'assurer de ta fidélité, bien qu'un pressentiment me dit que ce ne sera pas la peine. Néanmoins je voudrais être sûr de tes intentions et de tes motivations. Attention, ça risque de piquer un peu...

La douleur l'obligea à mettre genoux à terre, elle fit tout pour retenir un cri de douleur, hélas elle ne put s'empêcher de gémir, elle avait déjà sentit la chaleur d'un fer très près de son visage et cel n'était rien comparé à cela. Heureusement les bracelets aux poignets et aux chevilles refroidirent vite, si la douleur continuait un peu le résultat était très joli. Vajra prit le temps d'observer ces oeuvres d'art pendant que le maître expliquait ce que c'était.

- Je te présente une des inventions les plus pratiques des Enfers : le Kolara. Ce sont des bracelets assez spéciaux, comme tu peux dores et déjà le remarqué, car ils nous lient l'un à l'autre, enfin... Surtout toi envers moi. Ils permettent beaucoup de choses. D'une, ils me permettent de canaliser ton énergie. En d'autre terme, c'est moi qui décidera de la quantité d'énergie magique que tu porteras en toi. Je pourrais la limiter totalement pour éviter que tu ne fasses de dégât ou au contraire je pourrais te donner de l'énergie supplémentaire venant de mes propres réserves, afin d'augmenter considérablement tes pouvoirs. De deux, ils me permettent de savoir où tu es. De trois, ils servent aussi à ce que tu ne me trahisses pas. À chaque désobéissance j'en serais signalé et par le biais du Kolara je pourrais te donner une punition en fonction de tes actes. Il y a d'autres fonctions mais cela n'est pas vraiment utile pour le moment, il y en a d'ailleurs que je ne connais pas.

Vajra écouta attentivement, ainsi le maître pouvait lui donner du pouvoir comme lui en retirer, pas de lourdes chaines, c'était mieux que sur Terra.

- Voilà.Maintenant, passons aux choses intéressantes.

Venant d'un démon la terranide se doutait un peu de ce qui était sous-entendu, mais même venant d'un maître autre que celui qu'elle avait servit pendant tant d'année. Ils avaient tous les mêmes pensées.

- As-tu eu des expériences sexuelles avant ?

Vajra baissa un peu la tête, elle avait certe perdu sa virginité mais de façon brutale, un très mauvais souvenir. En réalité si elle avait changer sa virginité n'était pas revenue. Et violer une terranide était si banale sur Terra, ce n'était que des esclaves.

-Une mauvaise expérience de viole maître, par des ivrognes, sinon je n'en ai pas eu d'autre, mon maître était fidèle à sa femme.

On aurait du mal à croit qu'elle avait du sang de démon dans les veines. Elle avait réussit à surmonter la peine d'avoir perdu son ancien maître.

-Je suis donc particulièrement inexpérimenté, cela est l'un des mes défauts maître et je m'en excuse.

Se caressant le menton de l'index et du pouce, le démon écoutait les paroles de sa servante avec intention. Ainsi donc elle avait été brutalisée, et ce qu'une seule fois. Vajra elle-même avouait qu'elle était inexpérimentée, et par le lien qui unissait la servante au maître, elle ne pouvait mentir, elle n'en avait aucun moyen. Soit. Qaalëm ferait alors de son mieux pour l'éduquer, alors. Cela allait être fort amusant, pensa-t-il. Il avait l'habitude des jeunes femmes un peu débauchées un minimum expérimentée, cela allait lui changer un peu ses habitudes. Mais le démon pensait qu'il ne devait pas trop être brutal avec Vajra pour lui inculquer l'art du sexe. Pourquoi ? Un viol laisse des traces et des réticences, il avait bien peur que ça soit le cas. Même si la terranide démone se plierait à ses moindres ordres, elle ne serait pas forcément vraiment consentante et si ça se trouve, elle n'éprouverait aucun plaisir. Or, un démon de son rang ne pouvait pas accepter que sa partenaire, que ce soit celle d'un soir ou sa servante, ne ressente rien dans son lit. Même s'il n'est pas vraiment question de mérité, il n'en aurait aucun.

- Alors ce sera le premier défaut que nous allons corriger, donc. Suit-moi.

Qaalëm se leva et se dirigea vers la grande porte se trouvant en face de lui, menant sur ses appartements un peu plus intimes. Une fois que Vajra entra dans la pièce, la porte se referma d'elle-même, en faisait un bruit lourd. La pièce était plus petite que le salon, mais elle était pareillement décorée : le sol rouge, fait de pierre, était néanmoins plus doux comme si une légère moquette le couvrait ; les murs étaient aussi couverts de voiles noirs tamisant la lumière naturelle s'échappant de  la roche des Enfers. Le lit du Prince Démoniaque était presque dix fois trop grands pour lui ; c'était un sommier à même le sol, couvert d'un matelas moelleux à souhait ; les draps et les coussins sont noirs, brodés ici et là et quelques motifs argentés.

- Avance jusqu'au lit. Ordonna Qaalëm calmement, sans vraiment d'autorité dans la voix.

Une fois que Vajra s'était déplacée, il ajouta :

- Rien ne vaut l'apprentissage sur le tas. Chaque soir tu passeras par cette pièce afin que nous réglons peu à peu ce défaut. Saches que je n'abuserais pas de toi comme ces soudards, cela n'est dans l'intérêt de personne.

Le démon voulait quand même la mettre un peu en confiance, afin que les choses se passent bien. Néanmoins, il ne faudra pas l'en juger responsable si quelques expériences seront douloureuses. Ceci dit, il s'approcha lentement de sa servante et lui saisit le menton de son index et de son pouce de la main gauche, afin qu'elle lève légèrement la tête vers lui. Qaalëm joint ses lèvres aux siennes sans grande tendresse mais sans brutalité non plus. Sa main droite, quand à elle, s'était saisie du bras de sa servante afin qu'elle ne bouge pas. La langue du démon se fraya un chemin à travers ses lèvres afin d'aller chercher sa consœur, l’entraînant dans un rythme marqué et langoureux à la foix.

Après cette longue embrassade, une fois qu'il la jugea satisfaisante, le démon avança de manière à faire reculer Vajra assez loin pour qu'elle tombe sur le matelas de son lit. Il se glissa sur elle, leur corps presque collés l'un l'autre. Les mains du démon se posèrent sur sa taille, descendant jusqu'à ses hanches en caressant le corps de la terranide. Il baisa d'abord sa joue, et Qaalëm s'attaqua ensuite à son cou, le mordillant, le marquant de succion. Ses mains remontèrent jusqu'à la menue poitrine de sa partenaire, alors qu'il faisait disparaître le haut grâce à sa magie. De ses grandes mains grisâtres il commença d'abord à caresser ses seins de manière tendre, évitant de trop la stimuler pour le moment. Finalement ses doigts se glissèrent sur ses tétons, les caressant lentement d'abord pour les rendre un peu plus apparents. Le démon se mit à jouer avec, avec un peu plus d'insistances, les pinçant doucement sans douleur et les caressant. Puis sa bouche s'attaqua à son sein gauche, sa langue reptilienne venant chatouiller le téton qui commençait à pointer. Il commença à le sucer, le tétant entre deux coups de langues, alors que son autre main flattait encore son autre sein.

C'était certes une leçon d'apprentissage pour Vajra, mais Qaalëm voulait aussi y trouver son intérêt. Quel plaisir c'était de jouer avec le corps d'une jeune fille... Blanc, si pur... Il ne regrettait aucune son choix. Il se régalait de la peau douce de sa servante, légèrement parfumée. Ainsi pour la récompenser de ces atouts, il lui accordait du plaisir.

… Détend-toi... fit-il à Vajra, mentalement, par le biais du Kolara. Cela te plaît-il ? Veux-tu en avoir davantage ? Alors ne retient pas tes gémissements...

Qaalëm n'attendait pas de réelle réponse. Juste un signe qu'elle avait compris.

- Alors ce sera le premier défaut que nous allons corriger, donc. Suit-moi.

Vajra devint anxieuse, mais les ordres du maître était absolus, il se leva et ouvrit une grande porte vers une pièce d'où émanait une ambiance que Vajra ne put identifier, son instinct n'arrivait pas à retranscrire en mots, mais étrangement son anxiété s'estompa. La salle était plus petite en taille, mais avait une atmosphère agréable. Le sol lui paraissait plus doux, s'étant rapidement habitué, le rouge ne la gênait pas, la douce lumière qui émanait de tout les murs créait une douce sensation de relaxation.

- Avance jusqu'au lit.

Ce qu'elle fit doucement, elle se retourna ensuite vers le maître, elle espérait qu'il soit doux avec elle.

- Rien ne vaut l'apprentissage sur le tas. Chaque soir tu passeras par cette pièce afin que nous réglons peu à peu ce défaut. Saches que je n'abuserais pas de toi comme ces soudards, cela n'est dans l'intérêt de personne.

Qaalëm approcha doucement d'elle, lui fit lever la tête en soulevant doucement son menton et l'embrassa. Les ivrognes ne s'était pas donné cette peine, c'était un peu étrange pour elle, mais elle se laissa faire. Si dans un premier temps cela était bizarre cela devint agréable, elle ferma les yeux un instant. Son cœur battait plus vite, elle se sentait mieux, son côté animal aidait grandement car n'étant pas totalement humaine il y avait certaines chose qui ne la perturbait pas. Sa queue de chat se balançait doucement ce qui montrait qu'elle se laissait aller à l'embrassade que lui accordait son maître. La sensation qu'elle ressentait était douce, agréable.

Qaalëm s'avança et Vajra finit par basculer en arrière, elle eut brièvement peur car on peut être dévoué, mais ne pas accorder toute sa confiance. Mais le matelas étais très moelleux et les draps noir étaient doux, la terranide pensait que cela devait être de la soie, elle se sentait en sécurité. Le maître commençait à la caresser, lui donnant des baiser sur la joue, descendant lentement vers son cou. Ce que faisait son maître au niveau du cou excitaient la terranide, à cela s'ajoutait les caresses qu'il donnait à sa poitrine. Elle avait un peu de mal à comprendre ce qu'il lui arrivait, sa respiration était plus forte, une sorte de chaleur envahissait son corps de même qu'un désir d'en vouloir plus, Vajra chercha à retenir cela. Mais son corps trahissait son plaisir, sa poitrine réagissait très bien au jeu du démon, Vajra entendit la voix du maître.

… Détend-toi...Cela te plaît-il ? Veux-tu en avoir davantage ? Alors ne retient pas tes gémissements...

Elle n'avait d'autre choix que de se laisser aller, des petits gémissements sortaient de la bouche de la terranide qui referma ses bras autour de la tête du maitre pour l'inviter à continuer, sa queue de chat s'enroula autour du torse de Qaalëm. Le fait de s'être détendu rendit les choses agréable pour Vajra. Inévitablement son intimité était humide et de temps en temps le démon pouvait entendre comme des miaulements.

Le démon n'avait pas encore jouer avec sa queue de chat, qu'elle pouvait changer en queue de démon, et elle était très sensible,cela pouvait exciter d'avantage la terranide qui commençait à ne plus pouvoir penser, si ce n'est avoir encore plus de plaisir. C'était comme un doux poison, cela coulait en elle sans qu'elle puisse l'arrêter.

Le démon sourit intérieurement en entendant les doux gémissements de sa servante. Cela le forçait à insister encore un peu sur sa poitrine, la parcourant de baiser, de coup de langue accompagné parfois de début de suçons. Il s'attaqua au sein droit de son partenaire, l'assénant des mêmes caresses que son jumeau qu'il flattait toujours de ses doigts agiles. Sa servante continuait toujours de soupirer de plaisir sous son touché expert. Qaalëm suçota une dernière fois le téton droit avant de relever la tête de sa poitrine. Il laissa glisser ses lèvres sur sa peau fraîche, le long de son ventre, parcourant son chemin de petits baisers. Ses mains glissèrent de concert, jusqu'à ce qu'il atteint ses hanches.

Arrivé à ce stade, le Prince Démoniaque se débarrassa de la jupe, gardant néanmoins le sous-vêtement manifestement humide. Enfin il put afficher son sourire satisfait. Maintenant, il allait s'atteler au plaisir de Vajra plus sérieusement. Il leva d'abord un doigt, caressant sa fente dans toute sa longueur à travers le sous-vêtement humide de son nectar tabou, encore en petite quantité. Finalement Qaalëm se débarrassa de sa dernière barrière de pudicité, maintenant face au sexe de sa servante. Il commença d'abord par mordiller l'intérieur de ses cuisses, lentement, tout en remontant légèrement à ses lèvres qu'il ne touchait pas encore, se contentant de mordiller très légèrement et de lécher de temps en temps. Le démon recula un peu la tête en commença une chose qu'il appréciait grandement faire. Sa langue reptilienne pouvait s'allonger jusqu'à environ une vingtaine de centimètre. Ainsi, du bout de sa langue fourchue, il commença à tâter ses chairs un peu plus intimes, titillant ses lèvres et parfois l'entrée de son antre, tandis que son pouce caressait de manière circulaire son clitoris, du bout de l'épiderme. Il voulait que les choses n'aillent pas trop vite, histoire de profiter un peu.

Qaalëm, ayant maintenant bien avancé dans la quête du plaisir, commença à lécher avec un peu plus  d'ardeur le sexe de sa partenaire pour y récupérer son nectar, tout en gardant son pouce sur son bouton de chair rosée. Il commença donc à faire pénétrer sa langue dans son vagin, léchant ses parois intérieures comme nul autre ne peut le faire. Le démon y logea la totalité de sa langue, la faisant bouger au sein de ses parois pour y collecter ce jus qu'il appréciait tant. Sans doute que cela devait chatouiller, mais cette sensation devait être unique. Une fois que le jeune homme s'était assez abreuvé de ce doux liquide, il recula un peu la tête pour enfin faire sortir sa langue de son antre, mais il combla ce vide par son index et son majeur droit qui commencèrent à aller et venir dans le sexe de Vajra. Sa langue maintenant s'attelait à son clitoris, qu'elle entourait comme un serpent s'enroule autours de sa proie. Du bout fourchu de sa langue il le titillait légèrement, alors que serrait et desserrait l'enroulement de son langue autours de son petit bouton. Les mouvements de sa langue suivaient les mouvements de ses doigts recouverts de mouille.

Plus Vajra gémissait de plaisir, plus cela incitait Qaalëm à augmenter le rythme. Sa main de libre alla s'aventurer dans le bas du dos de sa partenaire maintenant légèrement cambrée. Il commença à caresser la base de sa queue féline avec insistance, tout en continuant à jouer avec son sexe de diverses manières. Enfin il commença à la prendre dans sa main, la caressant jusqu'où la longueur de son bras le permettait. Ainsi, la stimulant de trois manières différentes, le démon voulait faire connaître l'extase à sa servante, qui ne voyait que son apprentissage commencer. L'entendre gémir, encore et encore, le rendait encore plus avide de sexe. Son pantalon de cuir était déformé d'une assez grande bosse. Mais pour l'instant il voulait faire venir sa partenaire, ensuite il allait lui apprendre quelques trucs pour satisfaire les hommes, en espérant que la petite démonstration qu'il venait de lui faire lui apprendrait quelques petites choses à savoir chez les femmes.

Les caresses donnés par le démon fit grandir cette chaleur qui était en elle, c'était étrange, mais pas désagréable. Son maître laissa de côté sa poitrine pour descendre petit à petit vers son intimité, inévitablement, elle eut un peu peur, le souvenir du viole était encore présent. Qaalëm se contenta, au début, de caresser sa fente à travers le tissu, elle se sentait en sécurité tout en éprouvant du plaisir. Ses soupirs devinrent des gémissements, elle en avait un peu honte, ce qui la fit rougir. Lors que sa culotte fut enlevé elle pensa que le maître aller la pénétré, mais il fit autre chose, des mordillements sur le côté intérieur de ses cuisses. Étant déjà excité par le traitement donné par son maître, cela était bon,mais en même cela lui donnait envie que le maître s'occupe de son entrejambe. Ce qu'il fit peu de temps après, lui arrachant des gémissements.

Elle ressentait des choses qu'elle n'avait pas connus jusque là, cela était tout nouveau pourtant ses émotions n'étaient pas négatives, au contraire, tous ce plaisir était si bon pour elle qui n'avait pas vraiment d'expérience. La quantité de cyprine avait bien augmenté à cause du talent du maître ou plutôt grâce à son talent. Elle sentit alors quelque chose la pénétrer et, un peu par peur, voulut regarder, c'était sa langue. Au début le démon avait mit l'équivalent d'une langue humaine, la terranide ne remarqua pas tout de suite que sa langue alla plus profondément en elle. Mais cela la fit miauler de plaisir, ses mains serrèrent les draps, penchant sa tête en arrière, le démon continua jusqu'à ce qu'il fut satisfait.Vajra tremblait, son corps dominé par le plaisir, mais les chose n'allaient pas s'arrêter ainsi car la maître retira sa langue pour mettre deux doigts dans sa chatte tout en s'amusant à titiller son clitoris avec sa langue démoniaque.

Plus Vajra prenait de plaisir, plus Qaalëm lui en donnait, la terranide commençait à transpirer, son corps était en feu, son dos se cambra un peu, sa cyprine coulait à flot. Le maître finit par touché son attribut félin, plus précisément sa queue, ce qui décupla le plaisir et par la même occasion ses gémissements. les attributs animaux des terranide sont leurs plus grands point faible car ils sont très sensibles.

Lorsqu'il se mit à caresser cet appendice cela produisit comme des décharges de plaisir qui fit crier Vajra car elle était vraiment sensible et exciter, elle sentait que quelque chose allait se produire et cela ne tarda pas. Vajra se cambra sous cette déferlante de plaisir et un flot de cyprine sortie de son antre, la terranide se sentait bien, s'y bien qu'elle en oublia tout ce qui était autour d'elle un moment. 

Elle ignorait qu'une femme pouvait jouir plusieurs fois, mais elle découvrit que même si elle avait eut un orgasme, son corps restait très sensible, si le maître voulait jouer il continuerait, sinon il ferait autre chose, même si pour l'instant Vajra était bien. Elle désirait en apprendre plus et cela la motivais encore plus pour les prochains cours.