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Le Syndrome V [Melodie]

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Félicia Hardy

Humain(e)

Le Syndrome V [Melodie]

mardi 12 juin 2012, 03:38:55

LE SYNDROME V

Plan

Tome I – A Story of Violence (p.1 - p.?)

L’agréable ville de Seikusu fait face à de biens curieux évènements : une nouvelle drogue ravage les profondeurs de la ville, provoquant une hausse sensible de voies de faits et d’actes de violence, tandis que des supers-vilains débarquent dans la cité, commettant des ravages sur leur passage. Le point commun entre les délinquants et les super-délinquants : de violents maux de têtes. Pendant ce temps, l’une des plus solides familles yakuzas de la ville a mis une forte récompense sur la capture d’une ancienne flic partiellement amnésique. Quels liens unissent ainsi Melodie et Félicia Hardy ?

Tome II – ? (p.? - p.?)





TOME I
A Story Of Violence

*Amen. Et cum spiritu tuam.*

Dans l’immense appartement de Félicia, cette dernière, yeux clos, se brossait lentement les dos, écoutant les échos de l’album qu’elle venait de recevoir.  Depuis deux heures, elle écoutait l’album en boucle en déambulant dans son glorieux penthouse sur les hauteurs de Seikusu. Un album français sorti en 2008, par un groupe qu’elle appréciait bien, et qui mélangeait plusieurs genres : chants grégoriens, classique, rock... Un digne représentant de la musique new age, transgenre. Il ne pouvait naturellement s’agir que d’Era, et, alors qu’elle se brossait les dents, la reprise de Bach filait dans ses oreilles : Ritus Pacis, dont la musique était construite sur un dialogue entre un Pape et le chœur. Pour le coup, Félicia en avait sauté le téléfilm du soir, tant la musique l’avait absorbé.

Depuis ses récents déboires, la Chatte Noire avait plutôt bien remonté la pente. Même si elle devait toujours verser des pensions alimentaires à son ex’, Flash Thompson, elle avait réussi à récupérer suffisamment d’argent pour que la banque lui accorde un important prêt afin d’emménager dans un appartement dans les hauteurs. Un énorme appartement, avec un grand salon, plusieurs chambres, une luxueuse salle de bains, et tout un équipement high-tech et futuriste qui lui donnait presque l’impression d’être dans un roman de Dick. Une grande baie vitrée donnait sur une petite terrasse, et, depuis sa position, elle pouvait voir l’immensité de la ville. Le paysage changeait plutôt bien, puisqu’elle n’avait désormais plus vue sur les rails du métro aérien, mais sur des gratte-ciel lumineux.

Ses dents propres, Félicia continua sa marche à travers l’appartement. Elle observa une nouvelle fois la ville au loin, en profitant pour caresser l’un de ses nombreux chats, qui s’était lascivement allongé sur son canapé en cuir. La richesse avait toujours été quelque chose qui attirait Félicia. La femme n’avait aucune gêne à prétendre aimer le luxe. Qui donc préférait vivre dans un studio moisi et décrépi, quand on avait l’occasion de vivre dans un luxueux appartement ? Sûrement pas elle ! Elle continua à écouter la musique, se rendant lentement dans son bureau. Près de son ordinateur, allumé, elle vit que l’écran de son téléphone portable était allumé. Elle s’en empara, et consulta le SMS...

...Et manqua se décomposer en le lisant. Elle dut d’ailleurs le relire plusieurs fois, pour bien se persuader qu’elle ne rêvait pas. Fronçant les sourcils, elle se mordilla les lèvres, secouant sa tête, faisant voleter ses longs cheveux encore légèrement trompés par la longue douche qu’elle avait pris. Le message émanait de l’un de ses collègues de travail, un professeur de mathématiques, Cauvigny, qui n’en ratait généralement pas une pour essayer de flirter avec elle :

« Tu as vu les infos’ ? Le Rhino est en ville ! Ce truc de malade ! On se croirait à New York !

Dis-moi que tu es bien chez toi !
»

Le Rhino... Parlait-on bien du même Rhino ? Le géant gris ? Aleksei Sytsevich ? Ce mastodonte qui avait réussi à vaincre Hulk ? Un monstre de guerre qui pouvait soulever 150 tonnes, et dont les coups de poings équivalaient à 300 kilos de TNT. Aux dernières nouvelles, le Rhino était incarcéré à Ryker’s Island, une prison américaine de haute sécurité, après avoir été grièvement blessé par le Punisher. Qu’est-ce qu’il foutait à Félicia ?

Coupant la musique, Félicia se rendit dans le salon, et alluma sa télé à écran plasma, mettant les infos’ nationales. Elle vit un petit bandeau en contrebas, très encourageant :

« LE RHINO FRAPPE SEIKUSU ! »

On voyait des images d’une journaliste japonaise hurler dans son micro :

« Le Rhino continue à tout ravager sur son passage. C’est incroyable ! On se croirait dans un film à sensations américain ! Il a arrêté avec ses bras une voiture de police lancée à toute allure, et l’a balancé sur un hélicoptère de police !! L’armée a envoyé des chars d’assauts et des hélicoptères pour tenter de neutraliser le Rhino, qui commet des ravages au cœur de la ville !! »

Une image montrait le Rhino. Massif, le super-vilain avait l’air particulièrement hargneux, complètement fou furieux. Mais qu’est-ce que ça voulait dire ? Aux dernières nouvelles, le Rhino n’avait plus cette agressivité qui l’avait pendant si longtemps caractérisé. Depuis qu’il avait tué un gardien par erreur dans une banque, et manqué être tué par le Punisher, il était devenu raisonnable. Félicia avait même réussi à le calmer en lui parlant à Central Park. Et qu’est-ce qu’il fichait à Seikusu ?!

La Chatte Noire éteignit la télé, et enfila sa tenue, sortant rapidement de son appartement, convergeant vers les souterrains de l’immeuble, y cherchant sa moto. Elle irait bien plus vite qu’avec sa Lamborgini ainsi. La police ne pourrait pas stopper le Rhino, et l’armée n’aurait d’autres choix que d’essayer de le tuer. Mieux valait que la Chatte Noire intervienne.

Sortant des souterrains, elle fila à tombeau ouvert vers le centre-ville. Fort heureusement, elle était déjà dans le centre-ville. En chemin, elle vit les façades pulvérisées, les bus renversés, les explosions du béton. Le centre de la ville ressemblait à un champ de bataille, et elle ne pouvait que se sermonner, en voyant une voiture renversée, de sa lenteur à réagir. Maudit soit Era !
« Modifié: mardi 12 juin 2012, 03:49:16 par Félicia Hardy »

DC d’Alice Korvander.

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Melodie

Humain(e)

Re : Le Syndrome V [Melodie]

Réponse 1 mardi 12 juin 2012, 07:44:06

Les New-Yorkais étaient habitués à ce que leur jolie ville se transforme en champ de bataille du jour au lendemain. On pouvait se lever de bon matin, venir chercher ses croissants et son pain frais à la boulangerie, si celle-ci était encore intacte, et repartir chez soit déguster son petit-déjeuner tout en laissant les supers régler leurs différents entre eux. Il n’y aurait plus qu’à reconstruire… Encore… En attendant la prochaine tempête.

Mais lorsque un super-vilain typiquement New-yorkais se retrouvait au Japon pour semer la panique, la situation était tout autre. Cela n’avait rien avoir avec les tsunamis et tremblement de terre du pays, non. C’était quelque chose de plus terrible, violent et dévastateur. Les questions que l’on se posaient alors étaient : Mais où sont Spider-Man et les autres super-héros ? Allaient-ils s’intéresser à la pauvre petite  ville ravager de de Seikusu lorsque celle-ci ne faisait pas partie des Etats-Unis d’Amérique ?


« Ici Akisada Akimoto qui vous parle en direct de Seikusu ! Les rues se vident rapidement de leurs occupants et les voitures s’entassent en masse le long des routes ! Personne n’est à l’abri nul part et je vous avoue moi-même me demander ce que je fais encore ici ! Le rhino continue de faire des ravages sans qu’il ne soit possible de l’arrêter pour le moment ! Nous avons perdu toute trace de lui mais nous l’entendons errer, tout proche, détruisant et broyant tout ce qui lui tombe sous la main sans réels objectifs ! Le rhino est tout simplement enragé et l’armée ne devrait pas tarder à… »           

Le présentateur dont les cheveux frisaient la calvitie se tut lorsque une ombre grandissante se mit à l’englober doucement, lui et son cameram. La seconde d’après, une gros camion s’écrasait lourdement sur une série de deux voitures, tandis que les sirènes vibraient dans l’air. Le reporter, vaincu par la peur, poussa un hurlement aigu et jeta son micro à terre avant de s’enfuir, accompagné du cameraman qui, lui, refusait de détruire des images inédites de l’attaque.     

Depuis les hauteurs d’un des plus grands bâtiments de Seikusu, un groupe d’hommes en costume noir et cravate rouge n’avaient rien perdu de ce qu’il se passait en contrebas. Au travers une fumée noire et les flammes ardentes de véhicules en feu, ils parvenaient à distinguer clairement l’ombre massive d’une bête énorme. Un rugissement terrifiant, au milieu du vacarme urbain, vibra dans l’air. Equipé de leurs jumelles, ils purent distinctement apercevoir la plupart des vitrines encore intactes exploser en mille éclats transparents et coupant. Ce rhino avait une force prodigieuse… pire encore maintenant qu’il s’attaquait à tout et à n’importe quoi sans se soucier des détails.

— Le mouchard est toujours en place ? demanda l’un des deux hommes en lunettes noires.

Le second se frotta le nez puis s’empara d’un petit écran plat posé à ses côtés. Appuyant sur un bouton, il fit apparaître une représentation schématisée de Seikusu, ce dédalle chaotique de rues et de couloirs serpentins.

— Oui, elle n’a pas quitté le parking sous le quartier de la Toussaint.

Sur ces mots, l’homme à l’écran désigna un petit point rouge clignotant sous lequel s’affichait le prénom Melodie. Le rhino, quand à lui, était un carré énorme qui bougeait à une vitesse extraordinaire. Soudain, un vrombissement terrible les assourdit tandis qu’un hélicoptère de combat passait juste au-dessus de leur tête. L’homme aux jumelles se pourlécha les lèvres, épaté par la situation.

— On pourra leur dire que les résultats sont au-dessus des espérances. Un peu trop même. Les sujets ne font aucune distinction entre amis et ennemis et pourraient éventuellement être amenés à se retourner contre leurs alliés.

— Il manque le stabilisateur.


L’homme aux jumelles se tourna vers son compagnon qui fixait intensivement l’écran, tandis que le bruit d’une explosion retentissait en bas, soulevant une colonne sombre de fumée.

— Tu crois qu’on pourra réellement le faire sauter en cas de soucis ?

— Oui, il n’y a pas de soucis. Il faut juste espérer que le monstre ne traverse pas le bitume et tombe malencontreusement dans le parking souterrain.


Un problème inquiétant, car le rhino se trouvait dangereusement de la proche de la cible. Il n’y avait plus qu’à espérer que la diversion soit suffisamment efficace pour que les flics et l’armée s’intéressent pas d’un groupe d’individus étranges kidnappant et emmenant une jeune femme de leur fourgon.

Dans le vacarme du chaos, tandis que la silhouette titanesque du rhino se dressait au travers un barrage de flammes, on ne pu entendre qu’avec peine le bruit d’une moto qui se rapprochait du champ de bataille.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : Le Syndrome V [Melodie]

Réponse 2 mercredi 13 juin 2012, 03:34:40

La moto filait à toute allure dans un paysage de désolation urbaine. Difficile de croire qu’un seul homme pouvait être responsable de ce massacre, mais le Rhino, après tout, était un homme qui avait été soumis, comme Bruce Banner, à des radiations gamma. La seule différence notable entre Hulk et le Rhino tenait au fait que le Rhino ne perdait pas son sang froid comme Hulk, et n’était pas sujet à des transformations et à des sautes d’humeurs sous le coup de la colère. Mais, si le Rhino était énervé, on pouvait voir en lui un deuxième Hulk. Il y avait donc de quoi largement paniquer, car le Rhino avait justement l’air furax.

*Qu’est-ce qui a pu t’arriver, Aleksei ? Ce n’est pas ton style...*

Tout en roulant, Félicia se rappelait leur dernière rencontre. L’Amérique sortait alors difficilement de la guerre civile entre les super-héros, guerre civile qui avait débouché sur une scission entre eux, aboutissant à la mort de Captain America (provisoire, naturellement), dont l’origine était une loi votée en toute urgence qui ordonnait aux super-héros de se recenser, afin que leur identité soit connue et divulguée. Spider-Man, qui travaillait alors pour le compte d’Iron Man, avait révélé son identité au public, avant de changer de camp, quand il avait constaté que le gouvernement n’était pas aussi honnête que ce qu’il croyait. Tout s’était ensuite aggravé pour lui. Ses ennemis avaient juré de le tuer, les tueurs du Caïd avaient mortellement blessé sa tante. Félicia avait été là pour le soutenir, et Spider-Man avait fini par affronter le Rhino. Un Rhino passablement énervé, qui avait manqué tuer Peter. Mary Jane était alors venue pour demander à Félicia son aide contre le Rhino.

*Le Puma était avec moi, cette fois... Il devait me soutenir, mais je suis toute seule, désormais... Et j’avais réussi à raisonner Alekseï. Putain, je m’étais même confiée à lui ! Aleksei, tu n’es pas un sauvage... Qu’est-ce qui t’a pris ?!*

Le boulevard sur lequel elle roulait était dévastée, et elle vit que l’un des piliers de soutènement du métro aérien avait souffert. Évitant les carcasses de voitures, elle se rapprochait du bruit, entendant des hurlements de sirènes, voyant des hélicoptères dans le ciel. Sur les trottoirs, les gens parlaient entre eux, ou fuyaient, inquiets, terrorisés. La Chatte Noire passa par une ruelle, et vit, au fond, des policiers en tenue de commandos tirer avec des fusils à pompes et des mitraillettes sur un ennemi qui avait l’air massif.

« Rien ne l’arrête !
 -  Repliez-vous ! »

Elle entendait des sirènes, et arrêta sa moto près d’une poubelle. Abandonnant son casque, elle se débarrassa rapidement de la moto, lançant un bref :

« Blocage des circuits. »

Cet appel enclencha une série de *BEEEP BEEEEP* sur la moto, qui se verrouilla toute seule. Le progrès, c’est quelque chose de fascinant. La Chatte Noire n’avait néanmoins guère le temps d’y songer. A quelques mètres, le Rhino était en train de jouer avec les voitures. S’aventurant prudemment, Félicia vit alors la silhouette massive et grisâtre du Rhino débarquer. Il poussa un rugissement de rage, qi fit grincer des dents la Chatte Noire, tandis que les policiers se reculaient en lui tirant inutilement dessus. Un agent de police sortit un lance-grenades, et la largua vers le Rhino.

« Non !! » hurla inutilement Félicia.

L’une des lourdes mains du Rhino  se referma sur la grenade, étouffant en partie l’explosion. La déflagration repoussa tout de même le Rhino, dont la tête heurta le mur, ses espèces de cornes laissant des saillies dans la paroi. Le souffle renversa également la Chatte Noire, qui tomba les fesses par terre. De la fumée s’échappait de la main du Rhino, mais la grenade ne l’avait même pas endommagé. Elle s’était contentée de le brûler légèrement, et le sballes continuaient à pleuvoir sur son corps, les douilles se fracassant sur le sol. Félicia se releva, regardant le Rhino.

« Aleksei ! hurla-t-elle. Mais qu’est-ce que tu fous ?! »

Le Rhino ne dévalisait pas les banques. Il se contentait de tout fracasser sur son passage. Ce dernier nota la présence de Félicia, et poussa un grondement, avant de lever ses deux poings, et de les abattre dans la ruelle.

*Merde !*

Les coups d’Aleksei ne l’atteindraient pas directement, mais l’onde de choc, elle, risquait de faire du dégât. Sans plus attendre, la Chatte Noire bondit en l’air, et les poings du Rhino pulvérisèrent le sol, en faisant trembler les murs. Des crevasses se formèrent, et l violente onde de choc fit tout trembler. En l’air, la Chatte Noire en évita une bonne partie, et avait bondi vers le Rhino. Tendant ses jambes en avant, elle le frappa à la tête, le faisant du coup reculer, et s’agrippa à ses cornes, s’en servant pour bondir par-dessus lui, débarquant au milieu de la rue, sur la carcasse retournée d’une voiture de police. A gauche, la police tentait vainement de maintenir un cordon de sécurité.

Depuis sa position, Félicia ne prit pas gare aux badauds, et aux remarques des flics l’appelant à venir rapidement se mettre à l’abri. Un hélicoptère englobait le Rhino d’un projecteur blanc. Aleksei poussa soudain un nouveau cri, et porta ses mains à sa tête.

« Mal... J’ai si mal !! »

De quoi parlait-il ? Les policiers ouvrirent à nouveau le feu, et Félicia vit alors, dans le ciel, la silhouette d’un hélicoptère Apache. L’armée. Les mitrailleuses de l’Apache étaient néanmoins d’un bien plus gros calibre que ceux des policiers.

« Vous êtes en état d’arrestation !
 -  Non... Noooon... » gémissait Alekei, visiblement en proie à une grosse douleur interne.

Il poussa un nouveau cri, et frappa violemment contre le mur, provoquant des vibrations. L’hélicoptère ouvrit alors le feu avec ses puissantes armes, et les balles frappèrent de plein fouet le Rhino. Si elles ne parvinrent pas à percer son armure, elles le firent néanmoins suffisamment souffrir pour qu’il se mette à courir rapidement. Ses pas faisaient trembler le sol. Il avait une marche rapide, et Félicia s’élança à sa poursuite, indifférente aux cris et aux appels des flics. L’hélicoptère ne faisait qu’énerver encore plus le Rhino, et, si les autorités ne connaissaient pas aussi bien Aleksei qu’elle, Félicia savait qu’il y avait quelque chose d’anormal. De simples migraines ne pouvaient pas conduire Aleksei à dévaster la ville, il y avait forcément autre chose.

Se mettant à courir, le Rhino se rapprochait d’un grand parking jouxtant un centre commercial. Le parking s’étalait sur tout un petit immeuble, avec des niveaux souterrains, et l’hélicoptère continuait à ouvrir le feu. Ses tirs puissants provoquaient de petits cratères dans le sol à chaque impact, faisant voler de la poussière.

DC d’Alice Korvander.

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