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Leçons particulières (Yukio Onoki)

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Yamagashi Hitomi

Créature

Leçons particulières (Yukio Onoki)

vendredi 08 juin 2012, 23:26:20

C'est triste à dire mais le travail : c'est le mieux pour se changer les idées. Enfin, quand le travail ne me pousse pas dans les bras de jeunes et beaux garçons. Parce que c'est justement ça, les idées que je veux me changer. Et c'est pas de la tarte, mais alors pas du tout ! Un peu de rigueur, ma petite Hitomi ! Tu te referas pas une virginité, mais tu peux au moins garder un peu d'exclusivité pour Kyle. Physique-sentiment... Abstinence forcée. Non : galipettes endiablées ! Et aériennes, c'est pas rien ! Ne pas se focaliser sur le négatif : penser positif ! Déjà que ça m'aide pas de vivre sous le même toit qu'un macho charmeur comme Gabriel, autant que j'évite de m'en rajouter.

Kanam... Kudo-kun m'a servi de leçon : depuis j'évite autant que possible de me retrouver seule dans une pièce avec homme. Le reste du temps je m'enfuis sans demander mon reste. Ça n'a pas fait que des heureux, d'autant que pas mal d'heures de soutien scolaire ont sauté. Et encore Gabriel, qui n'a pas l'air content du silence radio qui est revenu entre nous, même si cette fois je ne lui fais pas la gueule. Ça l'embêter autant que les autres de pas savoir qui est mon amoureux.

En tous cas j'ai encore de quoi m'occuper quand mon super-mec est en vadrouille. Avec les femmes j'ai beaucoup moins de mal à me contrôler, donc j'ai pu maintenir quelques cours particuliers. Les places qui se libéraient m'ont même permis d'accueillir une élève de plus. Onoki Yukio. Je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de discuter avec elle, ce qui est dommage mais normal vu nos statuts respectifs. Onoki-chan est un ovni de plus dans ce lycée. Riche, mignonne à croquer, réservée et gentille, donc une cible de choix pour les mauvaises langues. Et pour avoir connu ça à cause de mes racines irlandaises, je trouve qu'elle le gère très bien.

Chez les professeurs ça ne fait pas des romans : papa et maman ont le bras long. Donc on est gentiment priés d'être tout miel avec distinguée demoiselle. Et c'est le cas vu qu'elle ne nous donne pas motif à autre chose. Je me souviens encore de la tête du proviseur quand je lui ai dit que j'hésiterai pas à la saquer autant qu'une autre. Mais c'est déjà loin tout ça, et ça ne reviendra pas. Onoki-chan est tellement gentille et serviable qu'elle a bien voulu prendre ses cours à domicile... Mon domicile, pour me faciliter la vie.

Normalement Gabriel devrait encore courir après des troupeaux de sales types jusqu'à dix heures du soir. Donc j'aurai largement le temps faire mon petit cours d'Anglais et d'avancer mon boulot de la semaine avant son retour. Il ne manque plus qu'Onoki-chan. On devait se retrouver devant le lycée après ses cours. Même si j'ai choisi mon tailleurs gris, donc terne pour attirer un peu moins de regards, je ne vais pas passer inaperçu au milieu des élèves qui sortent. Les jolies robes et les beaux cheveux d'Onoki-chan ne sont pas discrets non plus. On devrait avoir du mal à se rater.

Yukio Onoki

Humain(e)

Re : Leçons particulières (Yukio Onoki)

Réponse 1 samedi 09 juin 2012, 00:30:51

Aujourd'hui comportait un événement un peu particulier. J'avais rendez-vous avec Yamagashi-sensei pour une séance de cours particuliers d'anglais. En effet, en ce moment, mes notes avaient chuté en anglais, ce qui ne me convenait pas. Je ne briguais pas le poste de tête de classe, mais j'avais besoin de bonnes notes pour continuer à vivre à l'écart de la vie mouvementée de mes parents. C'était la condition sine qua non. Cela ne me plaisait pas vraiment, puisque je m'étais attirée pas mal d'inimitié dans les premiers jours de mon arrivée dans ce lycée. Même si aujourd'hui, c'était du passé.

La sonnerie annonçant la fin des cours retendit dans le bâtiment. J'étais sensée retrouver Yamagashi-sensei devant le lycée, à la sortie des cours. Je récupérais donc rapidement mes affaires, et m'excusant auprès de mes amies, je filais à la grille. Je ne voulais pas faire attendre mon professeur, c'était déjà aimable de sa part de me prendre en cours particuliers. Surtout que pour des raisons de simplicité, il avait été fixé que le cours se déroule au domicile de Yamagashi-sensei. Mais quand même, elle me faisait l'honneur de me recevoir...

Je me mêlais au flot des étudiants sortant du lycée, guettant Yamagashi-sensei, quand je l'aperçu au coin de la grille. Il faut dire que l'on pouvait difficilement la louper du regard, en raison de l'éclatante chevelure rousse qu'elle avait. D'ailleurs, si on ne s'était jamais vraiment vu et parlé auparavant, j'avais mémorisé son nom et son apparence d'après ses cheveux. Elle était vêtue d'un tailleur gris qui lui donnait un air autoritaire. Je savais qu'elle était une personne charmante, mais qu'elle pouvait aussi se montrer très sévère si on dépassait les limites qu'elle fixait.


" Yamagashi-sensei ! Bonjour, et désolée pour cette attente. "

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Leçons particulières (Yukio Onoki)

Réponse 2 samedi 09 juin 2012, 19:16:27

Le grand lâcher de lycéens quotidien est toujours aussi dense et chaotique. Mais je ne tarde pas à remarquer des cheveux très clairs et un ruban noir qui nagent à travers la masse. En émergeant face à moi, Onoki-chan me laisse à peine le temps de lui sourire.

" Yamagashi-sensei ! Bonjour, et désolée pour cette attente.
- Bonjour. Ne t'excuse pas, je viens juste d'arriver. "

Ou du moins je n'avais pas de cours à assurer. Sans plus attendre je l'invite à me suivre, et il ne nous faut pas longtemps pour laisser la foule, les bus et leur vacarme derrière nous.

" En fait c'est moi qui doit m'excuser de te faire venir chez moi. Et merci encore. "

D'autant qu'elle doit avoir l'habitude d'un tout autre cadre que mon appartement. Un cadre qui ne se trouve pas à trois étages du sol. J'espère que l'appartement est toujours présentable, parce que depuis que je lui ai annoncé que je suis casée Gabriel multiplie les trouvaille pour me rappeler à son bon souvenir. Il laisse traîner un peu plus de bazar qu'avant, ou il part et revient sans prévenir, seul ou accompagné. Hier soir il n'était pas seul, et j'ai eu du mal à fermer l'œil.

Ça fait partie des choses sur lesquelles ont était d'accords dès le début, et je dois bien avouer que leur petit concert privé m'a bien aidé à gérer la tension du moment. Quitte à ne pas les déranger, j'en ai profité dans mon coin. Il faudra quand même qu'on en reparle. En attendant j'espère que Yukio ne va pas être trop mal à l'aise en découvrant mon petit nid de fonctionnaire. Je n'ai pas à me plaindre, mais je connais les standards de logement des quartiers aisés. On doit pouvoir empiler plusieurs fois mon appartement dans son manoir, je m'en doute même si je n'y suis jamais allé. Je ne suis pas jalouse, seulement un peu gênée.

D'ailleurs autant la prévenir, qu'elle ne soit pas trop choquée si elle voit les caleçons de Gabriel en train de sécher sur le balcon.

" Je dois te dire que je n'habite pas seule. Mon colocataire ne sera pas là, mais ne t'étonne pas si tu vois des vêtements d'homme. "

Quelques rues, une petite grimpette, et la porte de l'appartement s'ouvre sur le couloir. Deux porte à droite, la chambre vide et celle de Gabriel. par habitude je ne fais pas attention au fait qu'elle soit entrouvert. Le long du mur de gauche, une seule porte qui donne sur la salle de bain. Au fond se trouve le grand espace, pris à gauche par la cuisine ouverte, et à droite par le living. La pièce a beau être grande, elle est rognée par les étagères de dvd, de disques et bouquins. Aussi par le canapé, juste à côté de la porte de ma chambre, qui fait face à la télé et tout le bazar qui va avec. Au fond, les grandes fenêtres et la porte vitrée donnent sur l'étroit balcon qui longe l'appartement et dessert les trois chambres.

Je lâche un soupir d'agacement, aussi court que possible pour ne pas mettre mon élève mal à l'aise.

" Gabriel... Excuse-moi, Onoki-chan. Installe-toi, je suis à toi tout de suite. "

Je vais ramasser le "full aux canettes de bières vides par les tasses à café" qui traine sur la table basse. Et je file m'en débarrasser dans l'évier de la cuisine. Au moins l'appartement est présentable, ce qui est une habitude plutôt récente. Puis je rejoins la jeune femme sur le canapé pour fouiller dans ma serviette de cours.

" On va démarrer par un petit texte. Un peu difficile mais je l'ai choisi pour ça, donc ne t'inquiètes pas et n'hésite pas à t'arrêter si tu bloques. "

Yukio Onoki

Humain(e)

Re : Leçons particulières (Yukio Onoki)

Réponse 3 dimanche 10 juin 2012, 02:30:57

" Yamagashi-sensei, ne vous excusez pas pour si peu. Si cela vous rend service, ça me fait plaisir. "

Et oui, j'étais le genre de fille serviable et aimable, toujours prête à aider mon prochain. Dans l'ensemble, cela ne m'avais pas trop mal réussi.
Je suivais ma professeur, pendant qu'elle me montrait le chemin de son logement. Il y avait quelque-chose, dans son attitude, qui laissait à penser que quelque-chose la gênait. Mais du diable si je savais quoi. Finalement, elle m'annonça qu'elle était en collocation, avec un homme. En toute franchise, je ne fus nullement surprise, je m'attendais presque plutôt à la savoir en couple. Après tout, Yamagashi-sensei était une jolie jeune femme, elle ne devait pas manquer de prétendants.


" Oh, je n'aurais été étonnée de toutes façons. "

Finalement, nous atteignîmes l'appartement de Yamagashi. Elle m'ouvrit la porte, et je pus découvrir son cadre de vie. Le vestibule donnait sur une grande pièce de vie, qui englobait une partie cuisine-salle à manger, et de l'autre coté un salon, comprenant plusieurs étagères, ainsi qu'un sofa et une télévision. Alors que je me déchausse, je peux observer à ma gauche une orte donnant sur une salle de bain correctement équipée, alors qu'à ma droite se trouve deux chambres, l'une visiblement inoccupée, l'autre devant être celle du colocataire de Yamagashi-sensei, à en juger par la paire de caleçons trainant sur le lit.

Parlant de ma professeur, elle m'indiqua où m'installer, pendant qu'elle partit ranger quelques affaires qui trainaient, à savoir des reliquats de consommations. Pendant ce temps, j'allais m'assoir surle sofa, posant mon sac à mon coté. J'en profitais pour observer un peu les étagères, par curiosité. L'une d'entre elle contenait nombre de DVDs, mais le rose me monta au joues lorsque je lus certains titres relativement... explicites. Yamagashi-sensei avait ce genre de passe-temps ? Non, impossible. Il devait s'agir de son colocataire, je voyais mal une professeur aussi droite que Yamagassi-sensei visionner ce genre de films.

Elle me rejoignit justement, ce qui sonna le début du cours. Elle me sortit un texte de sa sacoche, en me donnant ses consignes. En élève studieuse, je m'attaqua directement au texte. Le début ne me donna pas de problèmes, mais les difficultés ne tardèrent pas à se montrer.


" Excusez-moi, Yamagashi-sensei, mais j'ai toujours un peu de mal avec le sens les mots actually, ici, et evntually, à cet endroit.... "

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Leçons particulières (Yukio Onoki)

Réponse 4 dimanche 10 juin 2012, 05:29:09

Fidèle à sa réputation, du moins celle que je voulais bien croire, Onoki-chan est un crème. Et une élève studieuse qui mériterait de meilleures notes pour sa seule attitude. Elle m'a l'air un peu tendue, juste un tout petit peu. Je mets ça sur le compte de la situation. Être invitée chez une de ses enseignantes doit bien la stresser un peu, c'est compréhensible. Le mur de convenances qui nous sépare est bien plus épais que ceux de cet appartement.

Je la laisse démarrer sa lecture et en profite pour m'installer plus confortablement dans le canapé. Je sens un truc qui frotte contre le tissu de ma jupe. Quelque chose de vraiment léger, à peine perceptible... Qui traîne entre les coussins du canapé, forcément. Sur quoi je vais encore tomber ? Un emballage de chips ? Un vieux pansement ? Au moins c'est pas une balle de neuf millimètre. Oui, je connais, comme quoi les mecs laissent vraiment tout traîner. Je profite que mon élève est absorbée par son exercice pour aller chercher l'élément perturbateur du bout des doigts.

Je me fige, le souffle coupé. Non ! Non, non, non et re-non ! Et encore re-non derrière ! Ce n'est quand même pas ce que je crois que c'est ? Pourtant plus mes doigts tâtent le petit objet mou plus l'évidence est flagrante. Ce truc... est un... préservatif. Il est encore emballé -et tant mieux pour un certain maladroit !- mais c'est un préservatif qui traîne entre les coussin du canapé. Canapé sur lequel je suis en train de faire un cours de rattrapage !

Je respire, je me calme et je pousse le petit objet honteux bien au fond du canapé. Je l'enterre, mais quand je vais l'exhumer ça va faire mal.

" Excusez-moi, Yamagashi-sensei, mais j'ai toujours un peu de mal avec le sens les mots actually, ici, et eventually, à cet endroit....
- Ha, je vois... "

Grand sourire, tout va bien. Vu où elle est assise Onoki-chan ne peut pas avoir remarquer ce détail accablant. Elle serait sans doute choquée, et un petit exercice d'Anglais ne l'aurait pas calmée si facilement.

" Ça arrive souvent avec ces deux mots. Actually souligne quelque chose de marquant. L'idée c'est d'apporter de la précision, ou d'en demander. Actually c'est ce qui s'est vraiment passé. Ça peut se traduire de différentes façons, donc le mot est facilement mal employé. Et le sens peut se recouper avec eventually. Eventually : c'est une finalité... Tu vas voir. "

Je me penche sur la feuille pour lire les mots qu'elle a pointé du doigt, avec l'intention évidente de lui traduire les phrases entières pour expliquer.

" Donc là : Actually I didn't feel like... staying alone... at home... What the..? "

Je lui ai pris la feuille des mains en me penchant dessus d'un air anxieux, ma voix a baissé pour ne plus être qu'un murmure concentré, presque machinal. Et pour cause : ce n'est pas le texte que j'avais prévu. Mais alors qu'est-ce que...

" Ho crap... "

Non ! Autant de fois que tout à l'heure, voire même plus ! C'est une nouvelle érotique que j'avais commencé à écrire pour passer le temps. J'ai du la glisser dans le mauvais tas de feuille en rangeant mes cours. Peu importe, ça n'a rien à voir avec ce que je fais lire à mes élèves. Heureusement qu'Onoki-chan s'est arrêtée à eventually : les trois phrases qui suivent ne sont pas bien compliquées, et après ça devient limpide quand on connaît le nom de certaines parties du corps humain.

Pourvu qu'elle n'ait pas trop cherché à lire entre les lignes. Ça parle de solitude, de longues nuits chaudes, de jeux de mains, d'une femme troublante, d'une mystérieuse et obsédante invitation... J'espère que je ne tremblote pas trop en fuyant du regard la jeune femme pour fourrer la feuille dans ma serviette en cuir.

" Désolée ! Ha ha ! Je me suis trompée de texte. "

Le rire nerveux, manquait plus que ça. En plus je dois être en train de rougir. La feuille dépasse encore de ma serviette quand je sens mon téléphone portable qui vibre. L'appartement va prendre feu tout de suite ou j'aurais une seconde pour souffler ? C'est peut-être important, mais sinon je laisse sonner. Je dois vite retrouver le bon texte pour le donner à Onoki-chan, qu'elle n'ait pas trop le temps de se demander... Kyle ! C'est Kyle qui m'appelle. Ho non ! C'est Kyle ! Je peux pas lui coller un râteau téléphonique, déjà qu'on se voit pas beaucoup. Et si ça se trouve c'est pour me dire qu'il est libre ce soir !

" Je... Excuse-moi, Onoki-chan. Il faut que je décroche. J'en ai pour une toute petite minute. "

Je bondis du canapé, direction le balcon. Et trop contente d'échapper à la panique, je n'essaie pas cacher que quand je parle à cet homme là, je suis pas plus mâture qu'une lycéenne. Ce qui risque de faire durer cette toute petite minute un bon quart d'heure.

" Hi, Sweet Pea !... Hooon ! I miss you too... "

Yukio Onoki

Humain(e)

Re : Leçons particulières (Yukio Onoki)

Réponse 5 dimanche 10 juin 2012, 18:57:36

Yamagashi-sensei commença à répondre à ma question, puis elle récupéra le texte pour me faire une traduction de ce que je ne comprenais pas. Mais rapidement, son air prit une teinte soucieuse, pendant qu'elle murmurait quelque-chose d’inaudible. Soudainement, elle eut une exclamation, et se mit à ranger la feuille de manière fébrile. Je la regardais faire, interrogative, quand elle m'expliqua qu'elle s'était trompée de texte. J'allais répondre que ce n'était pas grave, quand je fus coupée par un bruit de vibration. C'était son portable. Décidément, rien n'allait droit dans ce cours ! Je ne pus retenir un petit rire quand Yamagashi-sensei s'excusa de devoir prendre l'appel.

" Je vous en prie. Si c'est important... "

Je profitais de son absence pour me réinstaller confortablement sur le sofa. Les minutes passaient, et Yamagashi-sensei ne revenait toujours pas. Je laissais mon regard dévier dans la pièce, quand il tomba sur le texte dépassant encore de sa sacoche. La curiosité l'emportant, je le saisis. Après tout, j'étais ici pour faire de l'anglais, autant le pratiquer, même si le texte n'était pas celui prévu. D'ailleurs, je ne voyais pas en quoi celui-ci n'était pas le bon. Sans doute une histoire de difficulté...

Je fus forcée de revoir mon jugement. Après avoir avancé ma lecture, je compris mieux l'air paniqué de Yamagashi-sensei. Si je ne comprenais pas toujours tout les détails, j'avais une idée assez précise du sujet : il s'agissait d'une nouvelle érotique ! Qu'est-ce que ma professeur pouvait bien faire avec un tel texte dans son sac ? Son air strict et droit ne collait tout simplement pas avec cette nouvelle. Que fallait-il en conclure ?
Je secouais la tête, et voulus reposer le texte. Pourtant, je n'en fis rien. Pire, je continuais de le lire. Les scènes étaient données avec forces précisions, si bien que des symptômes physiologiques révélateurs de mon excitation se pointèrent : rougeur aux joues, respiration lourde, chaleur au bas ventre...

Une fois la lecture finie, je reposais la feuille sur la table, l'esprit chamboulé. Je ne parvenais pas à aligner deux pensées cohérentes, tant dans ma tête défilaient des images un peu trop explicites à mon gout. Je me souvins alors voir vu la salle de bain à mon arrivée. Me passer de l'eau sur le visage m'aiderait surement à me calmer. Je m'y rendis donc, ouvrais le robinet, et passant mes mains sous le jet, m'aspergea plusieurs fois la figure. Je m'essuyais dans une serviette, mais dus me rendre à l'évidence : je n'étais pas d'avantage calmée. Mon bas-ventre me picotait, c'en était presque douloureux. Je savais ce que mon corps voulait, mais je ne m'imaginais pas faire une chose pareille chez ma professeur.

Mais mon corps agissait indépendamment de ma volonté. Ainsi, ma main descendit le long de mon ventre pour venir appuyer sur mon intimité, au travers de ma jupe. Un frisson me parcouru des pieds à la tête, et je sus que je ne pourrais m'arrêter. Je continuais à me tâter ainsi plusieurs fois, avant d'en vouloir plus. Je soulevais donc ma robe, pour venir caresser ma fente à même ma culotte. Je la sentis s'humidifier, et eus une pensée coupable pour Lucie, qui passait de longues heures à tenter de récupérer mes ensembles de lingerie fine ainsi abimés. Elle était d'ailleurs la seule du manoir à être au courant de mon secret.
Puis une vague de tremblements me ramena à la réalité. Mon doigt glissait sur ma fente, me procurant des sensations de plaisir. Ma respiration devenait saccadée, et fait je haletais. Dans le même temps, je glissais le long du mur, pour finir par me retrouver assise sur le carrelage, les cuisses écartées. Incapable de me retenir, ma main se glissa directement dans ma culotte, pour enfoncer deux doigts directement dans mon vagin. Je gémis sous la sensation. J'espérais que Yamagashi-sensei en aurait encore pour un certain temps...
« Modifié: dimanche 10 juin 2012, 19:37:36 par Yukio Onoki »

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Leçons particulières (Yukio Onoki)

Réponse 6 dimanche 10 juin 2012, 21:21:12

Pas de Kyle ce soir, je suis triste. Alors forcément je ne lâche pas le téléphone et on enchaîne les banalités juste pour profiter encore un peu de la voix de l'autre. Et comme je l'ai dit je ne suis pas plus mâture qu'une lycéenne dans ces cas-là, ce qui donne à nos banalités un tour des plus niais.

" Ring off... No, you ring off... I'm not, you... Ok, one... Two... Riiiing off !... "

Rien qu'à m'entendre j'ai honte de moi. Une vraie gamine. C'est pas un cours de rattrapage que je suis en train de faire, c'est un scène de soap gnangnan. Mais Onoki-chan a de quoi s'occuper. La dernière fois que je me suis retournée pour voir elle était en train lire le texte que je lui ai... Minute : je ne lui ai rien donné avant de me lever. Alors qu'est-ce qu'elle était en train de lire ? Je me retourne pour découvrir le salon désert et une feuille un peu froissée sur la table.

" Ho crap ! "

Je raccroche machinalement en lançant ma main libre vers la porte-fenêtre. Puis ma main revient avec le poing serré alors que je supplie mon téléphone du regard.

" No ! Crap ! "

Quelle conne ! Je viens de raccrocher au nez de Kyle ! Mais pas le temps de le rappeler, surtout si c'est pour y repasser quatre heures. Onoki-chan a disparu ! En rentrant je vois que ses affaires sont toujours là, et que c'est ma nouvelle érotique qui traîne sur la table. l'appartement veut vraiment pas s'enflammer ? C'est le moment, il devrait en profiter. Non ? Ok. Onoki-chan ne doit pas être bien loin. Elle ne l'ai pas, en fait. En arrivant devant le couloir je n'ai pas besoin de l'appeler pour voir que la lumière de la salle de bain est allumée. Je laisse de bon cœur s'envoler un soupir de soulagement.

Et mon soupir est repris par un petit gémissement, qui s'échappe du couloir. Et je crois reconnaître le ton de ce petit chant qui se répète, en fait c'est surtout la répétition que je reconnais. Mais je ne peux même pas me convaincre qu'il y ait une chance que ce soit ça. J'hésite bien à appeler. Si je me trompes elle a peut-être glissé dans la salle de bain et elle s'est fait mal. Elle ne peut quand même pas être en train de faire ce que je crois qu'elle fait. Quoique si elle a lu ma nouvelle... Moi aussi j'ai fait ce que je crois qu'elle fait, quand je l'écrivait. On a besoin d'une seule main pour taper sur un clavier, même si ça fait pas mal de faute de frappe quand l'autre main...

Je m'égares. En ce moment je ne pense qu'à ça de toutes façons, sans doute le sevrage brutal que j'essaie de m'imposer. Je m'approche juste un peu et si elle a l'air d'aller bien je repars. Mais quand même, l'idée qu'Onoki-chan est peut-être en train de... Je devrais déjà l'avoir appelée en faisant semblant de ne me douter de rien. Parce que même si c'est le cas je ne vais pas infliger à une si gentille fille la honte d'avoir été découverte.

J'approche tout doucement de la porte entrouverte, et Onoki-chan est effectivement en train de faire ce que je croyais qu'elle faisait. Je sens que je rougie de honte, je ne devrais pas l'espionner comme ça. Mais elle est tellement mignonne, et elle prend beaucoup de plaisir. Trop pour remarquer que je la dévore le régale qu'elle est pour les yeux. Ses cuisses fine et pâles écartés sur fond de sa robe noir, sa main qui remue dans sa culotte mouillée. Mais surtout ses joues bien rougie et l'expression presque douloureuse de son visage, démentie par ses petits gémissements.

Je ne peux pas résister une seconde de plus. La main qui tient encore mon portable vient s'appuyer contre le mur, et l'autre file se glisser dans ma jupe. Je me mords la lèvre, comme pour me rappeler que je dois être encore plus discrète qu'elle. Rien qu'à sentir mes autres lèvres gonflées par l'excitation, à travers ma culotte encore un peu humide, j'expédie vite cette formalité. Et j'écarte vite mon sous-vêtement pour faire glisser un doigt le long de ma petite fente. Je recommence déjà à mouiller.

Avec un tel spectacle ce n'est pas étonnant, et le rôle de la voyeuse n'est pas pour me refroidir. Si ça se trouve elle aussi va me surprendre, d'autant que je ne suis pas très attentive. Je ne peux pas me retenir de fermer les yeux pour guetter ses soupirs, ses petits gémissements, et les petits bruits étouffés par sa culotte. C'est tellement bon que j'en ai vite les jambes qui tremblent, comme mes doigts qui s'agitent en moi-même. Je commence à m'imaginer affalée au pied du mur à côté d'elle, et dans ce petit fantasme ce n'est plus ma main qui me touche.

Mon cœur s'emballe à cette idée. La chaleur devient infernale, j'étouffe dans mes vêtements, je commence à transpirer. La belle Onoki-chan et moi, en train de nous masturber mutuellement. Heureusement que je me mords la lèvre pour me retenir de gémir, parce que je commence à me sentir partir. Je glisse, je... Tombe ?

" Kyaaah ! "

Je fais claquer la porte en m'étalant ridiculement de tout mon long en travers de la salle de bain, pour me retrouver avec la tête entre les pieds d'Onoki-chan. Je suis toute rouge et essoufflée, une main dans ma jupe. Je relève les yeux vers elle. Je n'ai jamais été aussi gênée de ma vie.

" Ho... Crap... "

Yukio Onoki

Humain(e)

Re : Leçons particulières (Yukio Onoki)

Réponse 7 dimanche 10 juin 2012, 21:51:09

Mes doigts s'activaient dans mon intimité, qui devenait de plus en plus mouillée. Le plaisir avait emporté la honte et la gêne, et je me masturbais désormais franchement. Ma culotte était complétement trempée, elle serait sans doute irrécupérable. Mon nectar coulait de ma fente, se répandant sur mes doigts, ma main, glissait le long de mon aine pour former une petite flaque sur le carrelage. Mon autre main, pour ne pas rester inactive, était remontée et je me caressais le sein avec, pinçant mon téton quand je le sentis poindre au travers du tissu. Je sentais que j'allais bientôt atteindre l'orgasme libérateur, lorsque la porte de la salle de bain s'ouvrit violemment, lassant passer le corps de Yamagashi-sensei qui s'affala tout du long, sa tête à mes pieds.

Un ange passa. Yamagashi-sensei me regardait, et je lui rendait son regard. Puis la réalité de la situation me rattrapa. Je venais d'être prise sur le fait en train de me masturber. Pire, mon enseignante devait m'avoir observée depuis quelque temps en train de me prodiguer du plaisir.


" Ah... A-Aah... KYYAAAAAAAAAAAAAAAHH !! "

Je resserrais mes cuisses, pendant que mes mains montaient me couvrir le visage. Qu'avais-je fait ? Qu'est-ce que Yamagashi-sensei devait penser de moi maintenant ? J'étais morte de honte. Les larmes me montèrent aux yeux, et un sanglot me prit la gorge.

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Leçons particulières (Yukio Onoki)

Réponse 8 dimanche 10 juin 2012, 22:29:03

Dans le genre epic fail je crois que je viens de péter mon propre record, là. Et je me sens d'autant plus mal qu'Onoki-chan pousse un cri effrayé avant de se recroqueviller comme une pomme de pain. La pauvre fille catastrophée est déjà en pleurs quand j'arrive enfin à extirper ma main de ma jupe. j'aurais la relever au lieu de... Mais qu'est-ce que je pense là ? J'aurais surtout du la laisser tranquille au lieu de jouer les voyeuses ! Et je me retrouve à genoux sans savoir où me mettre ni quoi faire pour la soulager de ses sanglots.

Je devrais sans doute quitter le pays. Une élève qui se fait prendre en flagrant délit de masturbation c'est considéré comme grave. Alors la prof qui la matait en faisant pareil c'est combien de barreaux plus haut sur l'échelle ? C'est la crise dans ma tête. Je me sens tellement conne ! Il faut que je fasse quelque chose pour arranger ça, ou au moins limiter un peu la casse. Après tout c'est juste une lycéenne, une gamine qui vient de se faire prendre la main dans le... qui vient de faire une bêtise et qui en fait une montagne.

Vu son éducation ça risque de ne pas arranger les choses, mais je ne vois rien d'autre à faire. Je me traîne jusqu'à elle pour la prendre dans mes bras et poser ma tête contre la sienne. Je chuchote à son oreille pour essayer de la rassurer, ou plutôt je la supplie.

" Ne pleure pas Onoki-chan... Je suis désolée... Je n'aurais pas dû te regarder... "

C'est ma faute, pas la sienne. En fait je suis indéfendable sur ce coup. Elle n'aurait pas du se masturber dans ma salle de bain, ça c'est clair. Mais sans le vouloir je l'y ai quand même bien poussée en lui mettant ce texte entre les mains. Et cette erreur n'est que le premier de mes méfaits. Je continue de la bercer doucement contre moi, de lui murmurer des paroles qui se veulent rassurantes. En espérant que ça suffira à la calmer, au moins assez pour qu'on mette à plat cette petite catastrophe...

Mais de l'avoir là, contre moi, en train de pleurer, ça commence à me rendre triste. Si ça continue je vais m'y mettre aussi.

Yukio Onoki

Humain(e)

Re : Leçons particulières (Yukio Onoki)

Réponse 9 dimanche 10 juin 2012, 23:33:00

Alors que je pleurais, recroquevillée sur moi-même, Yamagashi-sensei vint me prendre dans ses bras. Je sentis sa tête s'appuyer contre la mienne, tout comme je l'entendais me murmurer des paroles destinées à me réconforter. Je me devais d'avouer que j'étais un peu sous le choc d'avoir été découverte en train de me masturber par mon enseignante. Après, j'avais peu être réagit de manière un peu excessive, c'était vrai aussi. Mais j'étais coupable aussi, quoiqu'elle dise. De deux choses : d'être allée fouiller dans ses affaires, et de m'être masturber dans sa salle de bain. Je calmais un peu mes pleurs, pour pouvoir parler correctement.

" Non, c'est ma faute, Yamagashi-sensei... Je n'aurais pas du me... enfin... faire "ça" ici... Je n'aurais jamais du le faire tout court d'ailleurs... "

Je sèche mes dernières larmes. Je suis calme, désormais. Pourtant, Je ne rompt pas le contact avec Yamagashi-sensei. En toute franchise, j'apprécie beaucoup être dans ses bras de la sorte. Cela me rappelle des bon moments passés avec mes parents. Ma mère en particulier. Mais je ne veux pas lui avouer. À la place, j'oriente la discussion sur le premier sujet qui me vient à l'esprit.

" Yamagashi-sensei... Cette nouvelle, c'est vous qui l'avez écrite ? "

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Leçons particulières (Yukio Onoki)

Réponse 10 lundi 11 juin 2012, 00:01:00

Ho crap... Cette fois je pense seulement. La pauvre, je l'ai traumatisée du sexe, ou au moins des plaisirs solitaires. Et sur le coup je ne sais vraiment pas quoi répondre. Je ne vais quand même pas l'encourager. Elle a beau se calmer elle reste blottie contre moi comme un oisillon tombé de son nid.

" Yamagashi-sensei... Cette nouvelle, c'est vous qui l'avez écrite ? "

Je me disais aussi que j'aurais pas volé trois tonnes de briques en pleine figure. J'hésite, ou plutôt je panique un petit moment avant de répondre. Je tremble en baladant un regard inquiet autour de moi. Comme si la baignoire allait me souffler une réponse. Je ne peux ni fuir ni me cacher. À mon tour de mourir de honte.

" Je... Oui, c'est moi. "

Je ne supporte plus d'avoir les main sur elle tellement j'ai honte. Je m'écarte un peu d'elle, à genoux la tête baissée. Je devrais même me prosterner.

" Pardon de t'avoir laissé voir ça, Onoki-chan... C'est de ma faute si... "

Je lève une main vers mon front en me retenant de me frapper.

" Qu'est-ce que tu dois penser de moi... "

Yukio Onoki

Humain(e)

Re : Leçons particulières (Yukio Onoki)

Réponse 11 lundi 11 juin 2012, 00:41:48

Ah, ma question embarrasse Yamagashi-sensei. Ce n'était pourtant pas mon intention. Mais je suppose qu'après une telle scène, sa réaction est normale, si je puis dire. Elle m'avoue que c'est bien elle, avant de rompre le contact, ce qui m'occasionne une petite déception. Elle se met alors à s'excuser platement. Sa gêne me fait poindre un peu de culpabilité. Je ne voulais pas la blesser, vraiment. Je m'approche de ma professeur, pour lui prendre sa main, et lui relever la tête.

" Je ne voulais pas vous mettre dans l'embarras... Je voulais juste savoir, comme cette nouvelle était très bien écrite... Vous avez du talent, Yamagashi-sensei. "

Aïe, mais qu'est-ce que je raconte ? D'un coté, mon enseignante va croire que je la prends pour une virtuose de l'érotisme, et de l'autre, penser à cette nouvelle refait réagir mon corps ! Holalala, rien ne va plus... Un peu paniquée, j'essaie de corriger le tir.

" Euh, ce que je voulais dire par là, c'est que indépendamment du style,vous savez retransmettre les émotions de vos personnages... Enfin, non, mais le lecteur a un lien d'empathie... Euh, oui, non, ce n'est pas ça, mais... kyaaah ! "

Emportée dans mon élan pour remonter le moral de Yamagashi-sensei, j'en oublie que je me tenais accroupie, et non à genoux. Je perds donc l'équilibre, et tombe en avant, sur mon enseignante. Nous nous retrouvons allongées l'une sur l'autre, nos visages à une pincée de centimètres l'un de l'autre. Rougissante, je lâche dans un souffle :

" Sensei... "

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Leçons particulières (Yukio Onoki)

Réponse 12 lundi 11 juin 2012, 01:59:25

Elle me complimente. Est-ce que c'est seulement une tentative maladroite pour me remonter le moral ? Ou est-ce qu'elle le pense vraiment ? Ça n'arrangerait pas l'embarras de la situation, et c'est la dernière personne qui devrait me donner son avis sur un texte de ce genre. Mais ça me ferait quand même plaisir. Je suis prof, et s'il y a bien une chose pour laquelle ce métier est ingrat c'est pour ça. Quel lycéen reste après la classe pour vous dire que votre cours d'Anglais était bien mené ? On cherche nos félicitations dans l'attention des élèves et dans leurs progrès, parce qu'il n'y a personne pour nous les donner.

La réponse que je lis sur son visage, et que sa voix nerveuse semble confirmer, me fait lever un petit sourire reconnaissant. Pas grave, j'ai l'habitude, mais c'était quand même gentil d'essayer. Je détourne les yeux un instant comme pour chasser ces pensées. Soudain elle cris à nouveau, et me tombe dessus avant que j'ai le temps de comprendre ce qui se passe. Par réflexe un de mes bras file dans son dos pour la retenir. Nous finissons toutes les deux par terre. Enfin, moi par terre, sur le dos, et elle sur moi...

" Sensei... "

Les lèvres entrouvertes, je me sens démunie sous ses grands yeux d'or. Son visage rougit, suspendu à deux doigts du mien, comme une pêche qui n'attend que d'être cueillie. Elle est tellement belle, tellement près. Déjà ma tête commence à lentement quitter le sol. J'ai à peine assez de souffle pour soupirer.

" Onoki-chan... "

Je devrais me cogner le crâne à fendre le carrelage pour faire passer ce désir, mais il me tient. Et quand mes lèvres rencontrent enfin les siennes c'est elle qui me retient, peut-être malgré elle. Le bras que j'ai passé autour d'elle pour la protéger presse tendrement son corps contre le mien. je ferme les yeux, chassant des larmes de honte qui n'auraient pas tardé à couler d'elle-même. Le poing de ma main libre se serre à en faire trembler mon bras.

Nos lèvres finissent par se séparer et je laisse ma tête retomber comme une pierre. La petite plainte que je lâche est due au remord plus qu'à la douleur. Cette fois ce n'était pas un maladresse. J'ai profité de la situation, je n'en ai été que trop heureuse, et je le suis encore du goût qu'ont laissé ses lèvres sur les miennes. Maintenant je n'ose même pas rouvrir les yeux pour affronter son regard.

" Pardon, Onoki-chan... Pardon. "

Yukio Onoki

Humain(e)

Re : Leçons particulières (Yukio Onoki)

Réponse 13 lundi 11 juin 2012, 15:19:14

Aah, Yamagashi-sensei est tellement proche... Je sens son bras qui me tient tout contre son corps chaud. Je ne sais pas si c'est la nouvelle, ma masturbation, le fait qu'elle m'ait surprise, ou un mélange de tout ça, mais je me sens toute chose. Ma professeur soulève sa tête, murmurant mon nom. Son bras ressert son emprise, son visage se rapproche... Et je goute les lèvres de Yamagashi-sensei.
Ses lèvres sont douces, elles ont le gout d'un fruit rare et précieux, doux et sucré. Quand le contact est rompu, le gout reste imprimé sur mes lèvres, et je ne peux me retenir d'y passer ma langue. J'en veux plus. Mais Yamagashi-sensei n'est pas de cet avis.


" Pardon, Onoki-chan... Pardon. "

Pourquoi s'excuser ? C'était parfait pourtant. Puis je réalise qu'elle s'imagine m'avoir forcé la main, et que j'ai détesté ça. Et même si c'est un peu vrai pour la première partie, j'ai beaucoup aimé, au final. Mais elle ne peut pas le savoir à l'avance.

" C'est bon, Yamagashi-sensei... C'est bon. "

Comme elle a les yeux fermés, elle ne eut pas voir ce que je m’apprête à faire. Mais elle peut sentir ma main remonter son dos pour venir la prendre par l'arrière de l'épaule, mon autre main venir se lover dans sa main à elle. Je suis toute tremblante de ce que je vais faire, mon cœur bat à tout rompre, mais j'en ressens le désir impérieux. Finalement, mon visage s'abaisse, et mes lèvres peuvent enfin gouter à nouveau ce fruit unique, la bouche de Yamagashi-sensei.

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Leçons particulières (Yukio Onoki)

Réponse 14 lundi 11 juin 2012, 19:07:31

Non c'est pas bon, pas bon du tout. Je suis sûre qu'elle essaie encore de... de me... m'enlacer ? Le temps de réaliser ce qu'elle est en train de faire, mes lèvres s'entrouvrent d'elles-mêmes en sentant son souffle. Puis elles accueillent les siennes. C'est bon. C'est vraiment bon. La main que j'ai dans son dos remonte se glisser sous ses doux cheveux pour venir caresser sa nuque. Cette fois c'est elle qui demande, alors j'ose répondre en passant ma langue entre ses lèvres.

Sentir Onoki-chan toute tremblante contre moi fait ressurgir mon fantasme disparu il y a une minute à peine. Mais il reste encore lointain, tenu à l'écart par le délice de ce baiser. Je les doigts entre ceux de la main qu'elle m'a offerte, et mon autre main redescend dans son dos. Je nous ai interrompues en pleine course, ai-je tort de penser qu'elle m'invite à repartir ensemble ? Je ne crois pas.

Je me résous à abandonner sa main pour me redresser, la soutenant comme le ferait un homme jusqu'à ce que nous soyons toutes deux assises. Je suis tellement excitée, de m'être touchée, mais aussi de l'avoir vu faire et senti franchir d'elle-même la barrière pour me rejoindre. Je ne peux pas me retenir de poser ma main sur sa cuisse pour la caresser.

" Merci, Onoki-chan... Laisse-moi me faire pardonner... de t'avoir interrompue. "

Je remonte dans son pour soutenir à nouveau sa nuque alors je dévore son cou de tendre baisers. ma main se glisse sous sa rboe pour remonter l'intérieur de sa cuisse, vers sa culotte détrempée.


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