Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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L'ombre du Dahlia [Voodoo]

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Yamagashi Hitomi

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L'ombre du Dahlia [Voodoo]

jeudi 16 février 2012, 22:37:53

Priscilla... Je crois qu'elle s'appelle Priscilla. Elle me hante. Chaque fois que je ferme les yeux je la revois. De grands yeux turquoise, de longs cheveux bruns, un corps de rêve à la peau douce et hâlée. Presque trop belle pour être vraie, et c'est bien pour ça que je doute. Je n'ai d'elle que des souvenirs tellement troubles que je ne sais plus d'où il viennent. Ont-ils surgit d'un rêve ou d'un cauchemar ? Elle m'obsède depuis des jours, je ne veux que la retrouver. Pourtant j'ai peur de la revoir, je ne sais plus pourquoi. Quelque chose m'a effrayé chez elle.

Pourtant elle ne m'a pas fait de mal, du moins je ne crois pas. Et il a bien fallu quelqu'un pour me griffonner ce numéro de téléphone. J'aurais pu simplement l'appeler et lui fixer rendez-vous, mais je ne l'ai pas fait. Pas encore. Je voulais d'abord la voir, être sûre que je ne l'avait pas rêvée. Et encore une fois j'ai tout fait de travers.

De la brume je n'ai pu sortir que des bribes d'images, des fragments de sensations. Un quartier mal famé, une fleur en néons. Le "Dahlia Noir", le nom tristement célèbre d'un vieux crime resté mystérieux. Comme un avertissement que je n'aurais pas du écarter en cherchant à retrouver cette femme. Bien sûr il ne pouvait y avoir qu'un endroit pour ce club de strip-tease : le Quartier de la Toussaint. L'endroit où il ne faut pas s'aventurer quand on est une femme seule. Encore moins quand on est aussi perturbée que je l'étais en arrivant.

Je ne suis pas plus tranquille maintenant, tassée contre un mur au coin d'une ruelle. Je plaque mon téléphone contre mon oreille, comme si ça pouvait la faire décrocher plus vite. Qui d'autre pouvais-je bien appeler ? Ou quelle autre chance aurais-je eu de l'appeler ? Je ne peux me retenir de l'implorer, mais je fais ce que je peux pour garder ma voix basse.

- Allez, répond... Décroche, bordel... Dépêche-toi...

Voodoo

E.S.P.er

Re : L'ombre du Dahlia [Voodoo]

Réponse 1 lundi 20 février 2012, 10:52:07

Voodoo était en train de régler son compte à  l'un des membres d'un groupe de délinquants qui avait eu la très mauvaise idée de s'en prendre à la jeune femme ; un craquement sinistre retentit dans la nuit : elle venait de briser la nuque de son adversaire. Elle relâcha le corps par terre et regarda aux alentours. Plus personne d'autre. Les six cadavres de ses "agresseurs" gisaient au sol.

Elle soupira : c'était vraiment trop facile ! Dès la seconde où ces gaillards s'étaient dirigés vers elle dans l'intention manifeste de la violer, de la dépouiller et de l'égorger (pas forcément dans cet ordre là), ils venaient déjà de signer leur arrêt de mort.

La plupart des humais n'ont vraiment aucun instinct...

Si ces crétins en avaient eu, ils seraient restés bien sagement dans leur cachette, à attendre une autre proie. D'un autre côté, Voodoo avait fait exprès de se balader toute seule dans le quartier : elle attirait les malfaisants puis se débarrassaient d'eux. Elle le faisait pour le sport mais également pour que ses consœurs du Dahlia Noir puissent rentrer chez elle en toute sécurité.
Car cela faisait plusieurs semaines que les agressions dans le Quartier de la Toussaint avaient considérablement diminué : la mutante "nettoyait" de temps en temps la rue de la faune qui l'habitait et chez les voyous la rumeur d'un tueur assoiffé de sang décimant leurs rangs, à la nuit tombée, s'était vite répandue. Bien entendu, ils étaient loin d'imaginer que le tueur en question était une belle femme à la peau brune...

Alors qu'elle était en train de cacher les corps dans une usine désaffectée - elle n'aimait pas laisser traîner des cadavres sur la voie publique, ça faisait désordre... - son téléphone portable sonna.

Allo ?

Le spectacle avait quelque chose d’irréel : éclairée par les rayons d'une lune à son premier quartier, la superbe mutante était en train de répondre à un appel téléphonique alors que tout autour d'elle étaient couchés six voyous raides morts...
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Yamagashi Hitomi

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Re : L'ombre du Dahlia [Voodoo]

Réponse 2 samedi 25 février 2012, 13:46:29

- Allo ?
- Elle est là !

Je ne prend pas le temps de laisser échapper un juron avant de partir en courant. Ça commence à faire un moment que ces types me donnent la chasse, et plus je leur échappe pire ce sera. Il a bien fallu ça pour me pousser à appeler. Le métro, six mecs qu'elle envoie bouler comme des pantins : j'espère que ça je ne l'ai pas rêvé. En attendant je ne sais pas combien j'en ai aux fesses. Je sais seulement que s'ils me rattrape la nuit sera très longue. Il paraît que dans ce quartier chaque coin de rue cache son lot de dangers. À la vitesse où je coure je dois avoir de la chance de ne pas voir surgir plus de monde.

- Priscilla !... Je suis... Je sais pas où j'suis !... Au secours !

Hors de question de garder le portable à l'oreille. Je balance les bras au rythme de ma course, lançant un mot ou deux quand l'appareil arrive à hauteur de mon visage. Dans mon dos j'entends mes poursuivants qui gagnent du terrain. Leurs pas et leurs voix sont de plus en plus proches. Ils rient comme une meute de hyènes, comme si ils m'avaient déjà mis le grappin dessus. Plus je coure plus j'ai peur que tout soit inutile. Est-ce que je peux vraiment compter sur cette mystérieuse femme pour surgir de nulle part et voler à mon secours ?

Mon cerveau tourne aussi vite qu'il le peut, cherchant des solution. mes jambes et ma gorge me brûlent, je ne vais plus tenir la cadence bien longtemps. Il me faut un endroit où me cacher... Et pourquoi pas un point de repère pour Priscilla ? je ne vois rien devant moi qui puisse servir d'abri, ou même d'indication claire. Au détour d'une rue je trouve enfin ce qu'il faut.

- Une... Une usine !... Je vais vers... Une usine !

Je garde le, reste de mon souffle. Derrière moi ça ricane. Je ne pense pas qu'il y ait des masses d'usines dans le quartier. Mais d'un autre côté je suis en train de fuir vers l'endroit le plus désert des environs. Droit dans la gueule du loup.


Voodoo

E.S.P.er

Re : L'ombre du Dahlia [Voodoo]

Réponse 3 dimanche 11 mars 2012, 09:51:48

Elle entendit un "elle est là !" lointain. Une voix masculine. Puis des bruits de pas précipités, de plus en plus rapides, accompagnés d'un halètement ; d'autres bruits de pas ayant le même rythme, mais plus faibles. On eût dit une personne en train de courir afin d'échapper à d'autres personnes.

Intriguée, la mutante laissa son portable contre son oreille, essayant de suivre le cours des évènements qui se passaient à l'autre bout.

- Priscilla !... Je suis... Je sais pas où j'suis !... Au secours !

Cette voix ! Elle la reconnut tout de suite : c'était celle d'Hitomi, la professeur qu'elle avait rencontré il y a une bonne semaine et avec qui elle avait une aventure sexuelle. Avant de partir, elle lui avait laissé son numéro de portable, au cas où la jolie aurait eu envie de la revoir.
Mais elle ne l'avait pas fait. De toute manière, Voodoo, en plus de son boulot, avait été un peu occupée durant ce laps de temps : elle s'était introduite de nuit dans une base militaire, avait revu la douce Saeko, s'était lié d'amitié avec un réparateur de PC...

En tout cas, il semblerait qu'Hitomi était en mauvaise posture ; un groupe de gugusses devaient être à sa poursuite et ce n'étaient pas pour lui conter fleurette... Les bruits de pas des lascars se rapprochaient petit à petit et leurs cris également ; les cris de bêtes sauvages qui, ayant enfin trouvé une proie, la talonnent, se régalant à l'avance du festin qu'ils allaient faire...

Où es-tu ?

Il ne faisait aucun doute qu'elle se trouvait dans le Quartier de la Toussaint : c'était le seul endroit de la ville où il n'était pas bon pour une jeune fille mignonne, donc comme Hitomi, par exemple, de se promener nuitamment, sous peine de se voir pourchassé par une meute de mâles en rut. D'ailleurs, qu'est ce qu'elle foutait là, la petite professeur ?!

- Une... Une usine !... Je vais vers... Une usine !

Super comme indication ! Des usines désaffectées, il y en avait plein dans ce coin paumé ! C'est alors qu'elle entendit, faiblement, des bruits de cavalcade et des ricanements de hyène qui venaient non pas de l'autre bout de la ligne mais d'une dizaine de mètres de l'endroit où elle se trouvait en ce moment même.

Ok, à tout de suite !

Elle raccrocha et grimpa sur le toit de l'usine, avec une agilité que lui envierait un chimpanzé. Grâce à sa vision nocturne, elle put voir au loin, sur sa gauche, en contrebas, une petite silhouette qui se dirigeait vers le bâtiment, suivie par d'autres qui beuglaient. Elle laissa Hitomi, qu'elle venait de reconnaître, passer à sa hauteur puis, sauta de son perchoir pour s'abattre sur le groupe de délinquants.

Avec la vitesse de la chute, le poids de son corps, le choc fut tellement violent que deux d'entre eux moururent sur le coup ! Les autres n'eurent pas le temps de revenir de leur surprise que la jeune femme sauta derrière l'un des gaillards et lui brisa la nuque ; elle passa à un autre à qui elle balança un coup de pied de circulaire d'une telle force sur le sommet du crâne que son talon s'enfonça de quelques centimètres dans l'os. Les deux derniers ne demandèrent pas leur reste et s'enfuirent comme des dératés, dans la direction opposée, loin de cette "chose" qui avait mis à mal quatre de leurs potes en un rien de temps.

Tout cela s'était passé en cinq secondes et ce dans la pénombre si bien qu'un observateur extérieur n'aurait pas vraiment su dire ce qui venait de se produite. Voodoo émergea de l'ombre et alla vers Hitomi, lui souriant :

Ça va ?
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Yamagashi Hitomi

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Re : L'ombre du Dahlia [Voodoo]

Réponse 4 dimanche 11 mars 2012, 15:05:56

- C'est ça ! Appelle des copines !

Ils rigoleront moins quand elle sera là. Elle arrive tout de suite, mais ça veut tout dire et rien dire. J'hésite à donner tout ce que j'ai alors que j'ai encore de l'avance. Si je me retrouve bloquée ou si l'un d'entre eux me rattrape je serais seule pour me défendre. J'espère que Priscilla n'aura pas de mal à me trouver. En attendant j'arrive dans l'ombre de l'énorme bâtiment. Pas le temps de réfléchir, je dévie vers la droite pour me jeter contre la première porte venue. Elle s'ouvre. Le temps de retrouver mon équilibre je file dans une immense salle. Pas d'éclairage, la seule lumière vient des très hautes fenêtres, brisées pour la plupart. Il y a des escaliers et des passerelle métalliques qui courent dans tous les sens, du sol au plafond. Ça doit bien représenter six étages, et de vieilles machines sont encore piégées dans fatras.

Je ne peux plus me contenter de fuir en ligne droite. Vu comme mes pas résonnent ils auront du mal à me repérer au son. S'ils me perdent de vue dans cet labyrinthe j'aurais peut-être une chance. Je pourrais au moins gagner du temps, et si Priscilla arrive je pense qu'elle ne fera pas de détails. Mais alors que je me lance vers un escalier je trébuche sur quelque chose de gros, et mou. Heureusement que mon corps et mon esprit sont en mode survie, j'ai le réflexe de lancer mon bras droit du côté opposé, déviant ma chute pour la finir en roulant sur le côté. Qu'est-ce que c'est que ce truc ? Un sac de gravats, ou de poussière.

J'allume à nouveau mon portable pour éclairer l'objet mystérieux et...

- Merde...

Un corps, et encore tiède. Je reste figée une seconde, un frisson de panique remonte le longe de mon dos comme la foudre. Casse-toi, Hitomi ! Je m'écarte à reculons du cadavre, mais je distingue déjà d'autres silhouettes gisant au sol. La panique me prend. Soudain j'entends les bruits d'un combat, un cri ou deux et des pas qui s'enfuient. Je ne sais pas qui ou qu'est-ce qui a tué ces gens, mais c'est encore là. je n'ai plus à m'en faire pour ceux qui me poursuivait, mais qu'est-ce qui va me tomber dessus maintenant ? Je suis paralysée, je respire à fond pourtant je manque d'air. Des pas, encore, mais qui approchent. Il ou elle revient dans la fosse commune pour s'occuper de moi. Et vu la vitesse où mes agresseurs ont détalé, je doute que la fuite soit une option.

Une silhouette vient se découper dans l'encadrement de la porte. Elle est grande, gracieuse. C'est une femme, au corps athlétique et longs cheveux, sombres. Je n'ose pas bouger alors qu'elle approche, ses pas résonnant dans l'immense pièce. Mais bizarrement je sens la terreur qui reflue, comme si mon instinct s'apaisait. Seule ma raison se tient encore en alerte, et elle ne tarde pas à douter. Je connais cette démarche, ces formes. Mais je n'arrive pas vraiment à me rappeler sur le coup.

- Ça va ?

Mon esprit est soudain traversé d'échos qui se répercutent. Je connais cette voix, elle m'a déjà dit les mêmes mots. Je l'entends et je me souviens. Les images et les sons tombent comme la grêle. Le club où je suis réfugiée après m'être perdue.

" Euh bonjour, puis-je vous aider ? "

Cette femme, à la fois distante et étrangement rassurante, d'une beauté à tomber à la renverse.

" Moi c'est Priscilla "


Le métro, et ces hommes qu'elle a envoyé au tapis sans même transpirer.

" Quelle soirée ! Ça va sinon ? "

Le retour chez moi, sa danse, puis... Puis nous avons plus parlé pendant un moment, mais la panique ensuite, en réalisant qu'elle n'était pas humaine. Et la tendresse avec laquelle elle m'a traitée ensuite.

" N'aie pas peur de moi. "

Cette elle, et je n'ai pas peur d'elle. Je me relève d'un bond pour me ruer dans sa direction. Les cadavres ne comptent déjà plus. En arrivant à sa portée je passe mes bras sous les siens, pour me serrer contre elle avec un soupir de soulagement. C'est fini, je suis en sécurité maintenant. Il ne peut plus rien m'arriver.

- Merci, Priscilla.

Elle ne s'attendait peut-être pas à ça après la façon dont avait tourné notre première soirée. Mais si j'ai voulu la revoir ce n'était pas que par curiosité, c'était aussi pour me rattraper. Et finalement c'est encore elle qui a du rattraper mon imprudence. Je reste blottie contre elle. Quelques larmes perlent aux coin de mes yeux mais elles n'ont rien de triste. Je suis contente de l'avoir retrouvée, et qu'elle m'ait retrouvée à temps. Tout était réel, si incroyable que ça ait paru sur le coup.

- Désolée... Je voulais retourner au Dalhia Noir mais... Je voulais te voir... Pour être sûre que je n'avais pas rêvé.

Voodoo

E.S.P.er

Re : L'ombre du Dahlia [Voodoo]

Réponse 5 dimanche 25 mars 2012, 20:25:42

Voodoo avait à peine demandé à Hitomi comment ça allait que cette dernière se jeta dans ses bras ! Surprise par cette réaction, la mutante resta pendant une seconde les bras ballants puis elle enlaça le corps chaud de la rouquine. Elle entendit quelques sanglots timides et elle se dit qu'elle avait dû avoir sacrément peur et maintenant que le danger était passé, la pression se relâchait, ouvrant le passage aux larmes.

La danseuse lui caressa le dos et les cheveux avec douceur, savourant le contact de ce corps chaud contre le sien. Elle pouvait sentir la pointe de ses seins, enveloppées dans le tissu du soutien-gorge et de la chemise, contre les siens. Une bouffée de désir la submergea et elle n'eut alors qu'une seule envie : s'accoupler avec elle...

- Désolée... Je voulais retourner au Dalhia Noir mais... Je voulais te voir... Pour être sûre que je n'avais pas rêvé.
- Tu voulais me revoir ? Oh, mais c'est charmant ça ! Naturellement, tu as rencontré en chemin ces charmants autochtones...Bah ! Finalement, tu m'as retrouvé mais pas là où tu le pensais !

Elle rit. Elle vit par-dessus l'épaule d'Hitomi les cadavres de ceux qu'elle avait tué il y a de cela deux bonnes heures et elle décida qu'il était temps d'entrainer sa compagne ailleurs avant qu'elle ne se pose des questions...

- Viens, ne restons pas ici ! On va chez moi, je t'invite.

Et elles sortirent. La mutante passa son bras autour de la taille de l'humaine, exerçant une légère pression qui avait quelque chose de possessif. Elles se dirigèrent en silence vers le métro et prirent, au bout de quelques minutes d'attente, une rame. Il n'y avait personne à cette heure-ci, elles avaient donc la voiture pour elles toutes seules. Elles s'assirent et Voodoo dit à sa compagne :

- Tu te demandes si la dernière fois était un rêve ou pas ? Eh bien, je vais être franche : ce qui s'est passé cette nuit là n'était pas le fruit de ton imagination...
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Yamagashi Hitomi

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Re : L'ombre du Dahlia [Voodoo]

Réponse 6 mercredi 28 mars 2012, 02:32:49

Alors que nous marchons vers le métro des milliers de questions me brûlent les lèvres. Chez elle. Je vais bientôt découvre où elle vit. Bien sûr j'ai déjà connu des êtres étranges, et il m'ont invités chez eux. Mélinda dans son manoir, Ulrique dans son grand appartement. Mais avec Priscilla je nage dans l'inconnu. À quoi peut ressembler la tanière dune femme, ou d'une créature aussi mystérieuse et redoutable ? Je ne sais vraiment pas. Ça peut être un appartement de banlieue des plus banals, un terrier aménagé dans les égouts, ou même une soucoupe volante camouflée quelque part en ville. Et à ces détails s'ajoutent une foule d'autres avec autant d'idées.

Ce n'était pas la première fois que je rencontrait une femme que je trouvais à tomber, mais c'est bien la première qui m'a fait perdre la tête à ce point. Mais comment ? Pourquoi ? S'en est-elle seulement rendu compte sur l'instant ? J'ai l'impression d'être dans un romans de science-fiction. J'ai déjà vu la part sombre de cette histoire, ses côtés morbides et angoissants. Mais je suis tellement excitée à l'idée d'en découvrir plus. Parce qu'il y a forcément plus. Priscilla n'est pas un monstre, ou elle c 'est qu'elle me tend un piège. Après m'avoir protégée, soignée et sagement bordée la dernière fois ça n'aurait pas de sens.

Le métro. Cette fois nous sommes toutes seules dans la rame. Une armée de loubards pourrait entrer à la prochaine station que je n'aurais pas peur. Avec elle il n'y aurait pas de raison. je l'ai vu à l'œuvre, ou plutôt je n'ai pas eu le temps de la voir avant de découvrir le résultat.

- Tu te demandes si la dernière fois était un rêve ou pas ? Eh bien, je vais être franche : ce qui s'est passé cette nuit là n'était pas le fruit de ton imagination...

Je baisse la tête avec un sourire gêné. Je dois aussi être en train de rougir. Ce qui s'est passé cette nuit-là était une première, le raconter en est une autre. À qui aurais-je pour en parler ? Entre deux cours, quand mes collègues en salle des profs me demandaient si j'allais bien, je me voyais mal répondre : " je me suis perdu dans le Quartier de la Toussaint et j'ai rencontré une strip-teaseuse qui a étalé six mecs en deux secondes avant de me faire jouir comme une folle. Et quand je me suis rendu compte qu'elle avait une bite j'ai complètement paniqué alors elle m'a mise au lit et elle s'est tirée." À choisir j'aurais enfilé ma camisole de force toute seule comme une grande. Ce n'est pas parce que c'est vrai que ce n'est pas complètement dingue, même dans cette ville.

- Je... Honnêtement j'ai encore du mal à m'y retrouver. C'était tellement...

J'aurais du tourner sept fois ma langue dans ma bouche. C'était bizarre, carrément bizarre, et flippant. Mais ce n'est vraiment pas le genre de mots que j'ai envie d'employer. Avant d'être flippant c'était aussi tellement bon, et après tellement doux. Je ne vois pas mots qui pourrait décrire cette soirée en dents de scie. Est-ce que ça venait seulement de moi, d'ailleurs ? La journée avait été riche en émotions, mais pas au point de me faire perdre tous mes repères comme je m'en souviens. Je sens encore mon cœur qui cogne dans ma poitrine et ma tête qui tourne. Je n'avais jamais autant paniqué de ma vie, j'étais à deux doigts de tomber dans les pommes. Pourtant quelques jours plus tard, Mélinda m'a fait le même coup et j'ai foncé tête baissée.

Je fixe mon étrange compagne en essayant trouver mes mots. Mais l'avoir sous les yeux ne m'aide pas. Après la course-poursuite et nos retrouvailles, ce que je veux le plus c'est me blottir contre elle comme une gamine qui sort d'un vilain cauchemar. Je passe dix bonnes seconde à ouvrir la bouche pour la refermer sans rien dire. Et quand je me décide enfin à parler ce n'est pas vraiment mieux.

- Qu'est-ce que... Qu'est-ce qui s'est passé, cette nuit-là ?... Je veux dire : je sais e qui s'est passé. Mais je... Je n'arrive pas à comprendre.

Et je ne suis pas sûre qu'elle comprenne ce que j'essaie de dire.


Voodoo

E.S.P.er

Re : L'ombre du Dahlia [Voodoo]

Réponse 7 lundi 09 avril 2012, 14:08:16

Voodoo n'avait nullement besoin de se servir de ses pouvoirs de télépathe pour savoir qu'Hitomi était troublée. Troublée par la seule présence de la mutante à ses côtés, troublée par son physique qui était des plus aguicheurs, troublée par ce qui s'était passé la dernière fois qu'elles s'étaient vues.

- Qu'est-ce que... Qu'est-ce qui s'est passé, cette nuit-là ?... Je veux dire : je sais e qui s'est passé. Mais je... Je n'arrive pas à comprendre.
- Il n'y a rien à comprendre ma jolie : j'avais envie de toi et je t'ai fait l'amour, c'est aussi simple que cela !

Et sans en ajouter davantage, elle l'embrassa sur les lèvres, avec fougue, sa langue s'insinuant dans sa bouche, caressant la sienne. Contrairement à la dernière fois, la mutante n'inocula pas en elle une drogue destinée à faire perdre pied avec la réalité : elle voulait que la rousse soit consciente, pleinement consciente, des évènements qui allaient suivre...

Elles arrivèrent enfin à la bonne station et descendirent. Tout était calme : pas de loubard tramant quelque complot de viol, pas de junkie tentant de les agresser pour leur soutirer un peu de blé, pas de créature échappée d'un laboratoire high-tech, pas d'invasion alien...

L'endroit où vivait Voodoo n'était pas une espèce d'antre jonchée de détritus et de restes de repas à même le sol, ni un squat avec un canapé fatigué et un lit rudimentaire, ni une grotte sombre et humide avec des cadavres d'animaux ou encore un coin sombre situé dans les égouts de Seikusu mais un appartement tout ce qu'il y avait de plus banal, le genre d'appartement que l'on voyait en plusieurs millions d'exemplaires à travers l'archipel japonais.

Elle ouvrit la porte et s'effaça pour laisser entrer son invitée. L'intérieur était des plus ordinaires : un vestibule, un salon avec un grand canapé et un grand téléviseur écran-plat (Voodoo aimait les grandes lucarnes), une cuisine dont l'évier était rempli de vaisselle sale (Voodoo n'aimait pas trop faire la vaisselle), une chambre avec un grand lit et une salle de bains. Dans un coin du salon se trouvait un bureau avec un ordinateur dernier cri qui était en mode "veille". L'ensemble était plus ou moins propre mais un peu en désordre (Voodoo n'aimait pas trop faire le ménage ; en gros, elle était une femme moderne, si tant est que cela voulait dire quelque chose).

Installe-toi, mets-toi à l'aise. Tu veux boire quelque chose ou...

Elle laissa sa phrase en suspens laissant à la jolie rousse deviner ce qui viendrait après ce petit "ou" très significatif.
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Yamagashi Hitomi

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Re : L'ombre du Dahlia [Voodoo]

Réponse 8 mardi 10 avril 2012, 23:45:35

Dit comme ça c'est vrai que c'est simple. Et avec un baiser en prime ça se passe de précisions. Elle me voulait alors elle m'a pris, comme elle est en train de le faire dans ce métro. Elle est aussi belle que dans mes souvenirs, et elle embrasse encore mieux. Il faut bien la sonnerie annonçant l'entrée en gare pour m'arracher à ce baiser. J'ai la tête qui tourne, mais dans le bon sens cette fois. Il ne faut pas longtemps pour arriver chez elle. Un appartement tout à fait banal. Après tout c'est logique. La montagne de vaisselle sale dans l'évier me rappelle le soir où je l'ai invitée chez moi. Ça me fait sourire.

Une pièce de plus au puzzle qu'elle représente. Belle, entreprenante, mortelle, strip-teaseuse. Assez bordélique pour être célibataire, mais je ne pense pas qu'elle soit souvent seule dans ce grand lit. Ce soir elle y sera avec moi, et il ne faudra pas longtemps. En attendant je me retiens de sortir une platitude pour meubler le silence. Une de ces phrases bateau qui viennent quand on découvre la maison de quelqu'un, du genre "c'est coquet", ou "t'es pas une fée du logis". Je ne pense pas qu'elle m'ait invitée chez elle pour faire l'état des lieux. De mon côté si je voulais une réponse je l'ai eue. Elle est aussi réelle que le pied formidable qu'elle m'a fait prendre, et que la panique qui a suivi. Aujourd'hui, après tout ce que j'ai vécu, il pourrait lui pousser des cornes que je ne finirais pas dans cet état.

- Installe-toi, mets-toi à l'aise. Tu veux boire quelque chose ou...

Ou ? La soirée a déjà été riche en émotions. Je ne suis pas passée loin du viol collectif, et je n'y ai échappé qu'en trébuchant sur des cadavres avant de suivre celle qui les a tués. Objectivement je dirais qu'un petit whisky serait le minimum pour encaisser et digérer tout ça. Subjectivement je suis déjà en train de rejoindre Voodoo pour poser mes mains sur ses hanches et plonger dans ses grands yeux bleus. Comment mieux le dire qu'avec ses mots ?

" J'ai envie de toi. Fait-moi l'amour. "

C'est aussi simple que cela. Et avec un baiser ça se passe de précisions...


Voodoo

E.S.P.er

Re : L'ombre du Dahlia [Voodoo]

Réponse 9 dimanche 22 avril 2012, 17:21:54

" J'ai envie de toi. Fais-moi l'amour."

Telle fut la réponse d'Hitomi à la proposition de boisson de Voodoo, assortie d'un doux baiser sur les lèvres. Il n'en fallut pas plus pour la mutante qui se mit à embrasser fougueusement la rouquine, la serrant dans ses bras, ses mains s'attardant sur ses fesses rebondies.

Quand leurs lèvres se séparèrent, Voodoo souleva sa partenaire et l'entraina vers sa chambre ; elle la posa sur le lit et commença à se déshabiller  : elle enleva d'abord le haut puis le jeta sur Hitomi, dévoilant sa belle paire de seins lourds, emprisonnés dans un soutien-gorge blanc qui prit le même chemin. Puis elle se débarrassa de ses souliers, de son bermuda en jeans et de sa culotte.

Elle était maintenant complètement nue face à la professeur. Elle se concentra et en quelques secondes un pénis de belle taille poussa entre ses cuisses fuselées, accompagné d'une paire de testicules en proportion.

Voodoo allait se jeter sur Hitomi pour lui arracher ses vêtements et lui faire l'amour comme une bête séance tenante quand elle se ravisa : elle n'avait pas envie d'aller trop vite et encore moins de brutaliser sa si charmante partenaire qui avait pris pas mal de risques pour la retrouver. Oui, la danseuse commençait à changer, manifestant d'étranges sentiments qu'elle n'aurait jamais développés auparavant... Le fait de fréquenter des humains, avait-il, finalement, agi au niveau de son subconscient ou était-ce tout simplement parce qu'elle aimait Hitomi, à sa façon, et qu'elle la considérait en quelque sorte comme une proie "spéciale" ?

Par ailleurs, elle avait envie d'expérimenter quelques "nouveautés" qu'elle avait jusqu'ici passé à la trappe : elle rapprocha son membre en érection de la rousse et lui fit un petit sourire carnassier. Elle n'avait pas besoin de lui dire ce qu'elle attendait d'elle ; ses gestes étaient suffisamment éloquents...
« Modifié: dimanche 22 avril 2012, 17:35:52 par Voodoo »
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Yamagashi Hitomi

Créature

Re : L'ombre du Dahlia [Voodoo]

Réponse 10 dimanche 22 avril 2012, 18:59:19

Alors ça c'est vraiment quelque chose que j'adore. je frissonne quand un homme me soulève du sol pour aller me déposer délicatement sur le lit. Mais quand c'est une femme qui le fait, avec autant d'aisance et pourtant beaucoup moins de muscles, je fonds littéralement. Elle m'allonge sur le lit et reste de bout pour se déshabiller. Je commence à peine à tirer son mon T-shirt que je m'arrête. Elle est tellement belle, presque trop pour être vraie, plus encore que dans mes souvenirs.

Ça fait très longtemps que je n'ai pas été complexée par mon physique, en fait depuis que j'ai réalisé qu'il faisait beaucoup d'envieuses. Mais là je suis jalouse, et c'est rare. Sa poitrine est énorme, en tous cas plus grosse que la mienne, mais ça ne jure pas avec ses proportions. sa chute de reins est à faire saigner du nez tous les lycéens qui bavent déjà devant moi. Cette femme est parfaite, une œuvre d'art que le sexe masculin qu'elle déploie rend délicieusement surréaliste. Et elle est toute à moi cette nuit.

Elle s'approche, son membre tendu vers moi. Tant pis pour mes habits, ou tant mieux ? Je ne pense pas que les enlever plus tard plombera la soirée. Je me redresse et m'assied au bord du lit, nez à nez avec son sexe appétissant. Et je sourie soudain, une demi-seconde de flottement dans ce tableau déjà torride. Ça vient de me revenir : c'est ce sexe qui m'a tant choquée la dernière fois. J'ai eu tellement d'occasions de m'y faire depuis, grâce à ma petite vampire d'amour. Désolée Mélinda mais tu n'as rien à faire dans ma tête en ce moment.

Je prend tendrement le pieux de Voodoo dans une main timide. C'est qu'il faut à nouveau faire connaissance, et j'ai peur de n'avoir pas fait bonne impression la dernière fois. Je caresse cette chair brûlante et lève les yeux vers le visage mon amante. Cette fois tout sera différent, elle doit déjà le savoir mais je veux qu'elle le voit dans mon regard. Puis je baisse la tête.

D'abord un baiser, du bout des lèvres sur le bout de son gland. Il a un petit goût de cyprine qui me fait déjà tourner la tête. Puis je le caresse d'un généreux passage de la langue avant de l'engloutir. Un délice ! La douceur avec laquelle j'ai démarrer laisse bientôt place à une fougue affamée. Je dévore son membre des lèvres et de la langue, je le recouvre de ma salive et me gave de sa chaleur. Mes mains courent sur les hanches de Voodoo, vont palper sans retenue ses fesses pour rythmer ses aller et venues dans ma bouche. J'espère qu'elle prend autant plaisir à subir que j'en ai à agir... Et je sais qu'il y en aura bien plus pour nous deux avant l'aube.

Voodoo

E.S.P.er

Re : L'ombre du Dahlia [Voodoo]

Réponse 11 dimanche 22 avril 2012, 22:25:36

Hitomi avait compris le message non-verbal de Voodoo : elle se saisit délicatement de son membre turgescent puis, après lui avoir jeté un regard coquin et mutin, déposa un petit baiser sur l'embout ; la danseuse sentit une agréable sensation lui chatouiller tout le corps.

Puis la prof l'enfourna dans sa bouche et se mit à l'aspirer, le sucer, le couvrir de sa salive, faisant des mouvements de va-et-vient qui augmentèrent le désir de Voodoo qui se mit à pousser des cris de plaisir, des gémissements d'extase, des râles animaux qui semblaient vouloir dire à sa partenaire : "t'arrêtes pas, t'arrêtes pas !..."

Hitomi, tout en continuant à pomper vigoureusement le lourd pénis, agrippa ses fesses, plantant profondément ses doigts dans sa chair ferme ; Voodoo posa ses mains sur la tête de la professeur, plongeant ses doigts dans sa belle chevelure rousse.

Vu ses talents, Voodoo se dit que c'eût été vraiment dommage de se priver d'une telle expertise dans le domaine de la pipe, elle qui n'avait connu jusqu'ici que des étreintes peu raffinées, animales (mais tout de même intenses) ; ce soir là, elle découvrait de nouvelles sensations, de nouvelles manières de faire l'amour.

Elle sentit que le moment où ses bourses allaient exploser n'était pas loin...
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Yamagashi Hitomi

Créature

Re : L'ombre du Dahlia [Voodoo]

Réponse 12 lundi 23 avril 2012, 00:49:58

Je me régale vraiment, mais quelque chose me trouble encore plus que ma grosse friandise. Et il en faut beaucoup pour me distraire de ce genre de choses. Priscilla semble aimer plus que je ne m'y attendais. Elle frémit, elle tremble presque. Elle crie le plaisir que je lui donne, sans vouloir se retenir. Ou sans pouvoir ? Non ! Ce n'est quand même pas la première fois que... Pourtant il n'y a qu'avec des puceaux que j'ai connu ce genre de réaction. Et malheureusement pour elle, les premières fois me mettent toujours dans tous mes états. Je les prends comme un défi : si je suis la première je veux être inoubliable.

Et ça commence tout de suite. Je réfrène ma gourmandise pour rendre mes mouvements plus langoureux. Je reviens à un rythme plus doux pour ne pas la faire jouir trop vite. J'ai du mal à croire que personne n'a encore goûter sa belle queue comme je le fais, mais dans le doute autant la rendre folle. Je ramène une main devant, et l'amène sous mon menton. Je l'avance ensuite, remuant doucement les doigts pour trouver ses bourses. Une zone sensible s'il en est, mais qu'on néglige trop souvent. Cela dit il faut beaucoup de délicatesse pour manipuler ces petits joyaux de chair. Un sursaut, un geste un peu maladroit, et le frisson devient douleur. Mais je m'y connais assez pour éviter ce genre de mésaventures.

Un autre exercice délicat, mais de style. Je lève les yeux vers elle, ramenant ma tête en arrière jusqu'à faire sortir presque entièrement son sexe. Je ne le retient que sur la langue, offrant à mon incroyable amante le spectacle de son gland au seuil de ma bouche grande ouverte. Puis je reviens, gardant les yeux levés vers son visage excité. Je sens qu'elle ne va plus tarder et... Ce serait le moment de lui dire que ça ne me gêne pas qu'elle jouisse dans ma bouche, ou qu'un jet de sperme vienne se répandre sur mon visage. Mais cela vaut-il bien la peine de la déranger ? Je ne suis pas sûre qu'elle s'en soucie pour l'instant, en tout cas je fais tout pour qu'elle oublie ce qui n'est pas pur plaisir.

Encore quelques allées et venues, quelques pression de la langue, et elle est à point. Elle ne frissonne plus : elle tremble comme un volcan prêt à exploser. J'abandonne ses testicules pour éviter de gâcher l'instant par une maladresse, et j'empoigne la base de son membre. La dernière ligne droite en sprint, comme aux jeux olympiques. Après toutes mes tendres et délicates attentions je laisse mon appétit reprendre le dessus. de ma main posée sur sa hanche, je guide son bassin pour donner encore plus d'amplitude aux va et vient. Je la suce avec encore plus d'ardeur qu'avant, et la branle de surcroît. Il suffit d'une poignée de secondes.

Soudain elle laisse exploser le plaisir. La décharge de semence se répand dans ma bouche et je libère son membre pour recevoir la fin du jet sur le visage. Ma main ralentit en un instant, passant d'un rythme soutenu à des mouvement plus tendre, puis finalement presque paresseux. Le temps de prendre une inspiration mes lèvres sont de retour pour nettoyer son gland des dernières gouttes qu'il a à m'offrir. Merci. Une fois son engin bien propre j'y dépose un dernier petit baiser, comme une récompense pour sa petite escapade. Puis je me penche en arrière, m'appuyant des deux mains sur le lit. Ô miracle ! Pas une goutte sur mon T-shirt. Je suis vraiment douée, et comme je n'ai pas joui j'ai bien le droit de me flatter l'ego.

Mais le plus important reste cette femme, ou du moins cette créature trop parfaite pour être humaine, qui se tient devant moi. Je lève les yeux, et mon sourire barré d'un trait de sperme.

" On dirait qu'on est deux à découvrir des choses l'une sur l'autre. "

Voodoo

E.S.P.er

Re : L'ombre du Dahlia [Voodoo]

Réponse 13 mercredi 25 avril 2012, 19:33:01

Le silence de la chambre était seulement troublé par les gémissements de Voodoo et par les bruits de succion produits par la bouche d'Hitomi qui prodiguait ses soins particuliers au membre de la mutante.

La rouquine était une virtuose, une experte : ses doigts fins malaxaient les bourses, sa langue tournicotait autour de son pénis aussi dur que du bois, englouti par sa bouche savoureuse ; à un moment donné, elle s'était mise à rejeter la tête en arrière, gardant cette position quelques secondes, le bout de sa langue posé sur son gland écarlate, et avait levé les yeux vers Voodoo. Cette dernière avait senti son corps, son cœur, son esprit chavirer devant cette vision qui avait quelque chose de béatifique et le temps avait eu l'air de suspendre son vol.

Puis la prof revint à la charge. Le tempo s'accélérait de plus en plus, la tête de sa partenaire bougeait tellement vite que sa chevelure rousse, sous la lumière de la petite lampe, ressemblait à une flamme qui virevoltait en une danse effrénée et sauvage, une sarabande infernale... Puis, dans une prodigieuse décharge, Voodoo sentit sa substance s'arracher d'elle-même et elle poussa un véritable rugissement bestial de plaisir.
Un éclair blanc passa dans sa tête tandis qu'un premier jet de sperme, fort généreux, emplit la bouche d'Hitomi. Le second, tout aussi conséquent, prit l'inonda. Le troisième aspergea le visage de sa partenaire qui avait sorti le membre de son orifice...

" On dirait qu'on est deux à découvrir des choses l'une sur l'autre. "

Dit-elle après avoir proprement nettoyé le prodigieux engin avec sa langue. Voodoo ne dit rien, se contentant de regarder avec une sorte de tendresse le visage d'Hitomi recouvert de sa propre semence ; elle se pencha, la souleva, la coucha sur le lit puis l'embrassa avec fougue, léchant le sperme qui maculait ses lèvres : c'était le sien et cela ne la gênait nullement.

Elle eut envie de la pénétrer mais elle se retint : elle avait envie de lui rendre, en quelque sorte, la pareille : elle commença à enlever délicatement le T-shirt, veillant à ce qu'il n'entre pas en contact avec le visage. Une fois fait, elle admira à loisir le beau soutien-gorge d'Hitomi qui renfermait sa superbe poitrine ; elle était, certes, moins volumineuse que la sienne, mais elle était suffisante pour combler les fantasmes de tout mâle normalement constitué.

Elle rabattit les bretelles et commença à déposer des petits baisers sur la peau tendre de ses seins ; elle fit subir à sa langue une petite transformation : elle la rendit râpeuse, comme celle des chats. Elle décrivit de grands cercles avec, se rapprochant petit à petit du centre.
Quand elle arriva à destination, elle se mit à sucer les tétons, les lécher avec application et les pincer légèrement entre ses doigts...
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Yamagashi Hitomi

Créature

Re : L'ombre du Dahlia [Voodoo]

Réponse 14 jeudi 26 avril 2012, 23:58:01

Rien qu'à son regard je sais qu'elle a adoré, et qu'elle m'adore aussi en toute logique. Elle se penche pour passer ses bras autour de moi, et me pose à nouveau sur le lit. puis elle s'étend sur moi pour m'embrasser, et quel baiser ! Je me sens déjà possédée, comme la dernière fois qu'elle m'a prise, la première. Mais tout est plus clair qu'alors. Je ne sais pas ce qui m'avait fait perdre la tête mais ce soir j'ai tous mes esprits. Et j'espère vite les perdre entre ses bras. Elle fait tout pour. Je ferme les yeux pour la laisser passer sa langue sur mon visage. Je crois bien que ça on ne me l'a jamais fait. Un frisson remonte le long de mon dos avant de redescendre dans tout mon corps. Le geste en lui-même me touche moins que l'attention.

Puis je me redresse et lève les bras alors qu'elle me débarrasse de mon T-shirt avec mille précautions. Puis je revient en arrière, presque allongée, dressée sur les coudes. Priscilla dévore des yeux ma poitrine quelques instants. Mon désir n'a rien à envier à celui que je lis dans ses yeux. Et maintenant que j'y pense, il va vite falloir que je vire mon jeans. Ma culotte commence être mouillée, et je n'arrive plus à garder les cuisses serrées sans ressentir un vide. Elle passe les mains sur mes épaules pour en chasser les bretelles de mon soutien-gorge, que je me dépêche de dégrafer pour le laisser glisser.

Et je profite. Les douces lèvres de Priscilla commencent à explorer ma poitrine. Mon souffle se fait un peu plus profond alors que je soupire d'aise. J'en profite même pour me décaler sur un seul coude, et lancer une main à l'assaut de mon jeans. Autant gagner du temps, et de toutes façons un pantalon aussi serré est loin d'être confortable dans cette position.

" Ouh ! "

Sa langue m'a surprise. J'en frissonne, et je ne peut pas m'empêcher d'en rire un peu. Elle chatouille, elle grattouille, comme celle d'un chat. C'est délicieusement excitant. Je déboutonne mon jeans et tire juste un peu sur la braguette avant d'écarter ma main. Je vais plonger mes doigts dans les cascades brunes pour caresser la tête de mon amante. Mais soupires se changent peu à peu en faibles gémissements. Je les retiens en me mordillant la lèvre inférieure quand la douce et enivrante créature atteint mes tétons déjà érigés par l'excitation. Je les sens résister aux passages de sa langue, pointer entre ses doigts, et fondre sous ses lèvres.

Je presse doucement sa tête contre ma poitrine pour qu'elle la suive alors que je m'allonge. Mes deux mains libres je peux enfin partir explorer son corps nu, du moins ce qui se trouve à portée de bras. La peau soyeuse de ses épaules, de son dos. Qu'est-ce qu'elle est douce ! Et chaude aussi. J'espère qu'une fois rassasiée elle me laisser me blottir contre elle pour m'endormir. Mais avant ça il va falloir se fatiguer l'une l'autre, même s'épuiser si j'en ai la force.

Sur un petit gémissement alangui je me cambre pour mieux lui offrir ma poitrine. Mais mains glissent sur sa peau pour passer sous elle. Même à l'aveuglette je n'ai aucun mal à trouver ce que je chercher. Mes mains viennent soupeser ses seins, en éprouver tendrement la lourdeur et la fermeté. Cette femme est vraiment trop parfaite pour être humaine, mais je ne lui en demande surtout pas tant. J'abaisse les mains jusqu'à ne plus sentir que ses tétons qui pointent contre mes paumes ouvertes. Je les caresse, les fait glisser jusqu'à se que mes doigts soient enfin à portée.

" Haaaaa... Priscilla... "

Je frémit de plus en plus, comme si le reste de mon corps se plaignait des attentions dont seule ma poitrine profite. Il y a de quoi être jaloux. Je me demande si elle ressent la même chose alors que je joue tendrement avec ses tétons. Je les pince doucement, les tire un peu ou les écrase gentiment contre les magnifiques orbes de chair tendre. Et la chaleur monte. L'air devient lourd, brûlant et étouffant... Et cette langue incroyable. J'ose à peine désirer la sentir ailleurs, à un endroit bien précis. Je n'ose même pas demander, mais rien que d'y penser tout mon corps frémit et ondule. Je remue le bassin, doucement pour ne pas perturber nos attouchements. Difficile de faire descendre un jeans sans trop remuer. Idiote que je suis, j'aurais du me déshabiller en même temps qu'elle.


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