Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Le parfum du dahlia (PV Voodoo) (fini)

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Yamagashi Hitomi

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Le parfum du dahlia (PV Voodoo) (fini)

mercredi 11 janvier 2012, 17:34:31

Je ne suis pas à Seikusu depuis longtemps, mais j'aime bien cette ville. Du moins je l'aimais encore en début d'après-midi, quand je suis sortie faire un tour. Maintenant je ne sais plus si je l'aime car je ne sais plus si je m'y trouve. Hitomi, espèce d'idiote ! J'aurais du écouter la voix de la flemme et aller marcher au parc. Au lieu de ça j'erre dans les rues depuis bientôt deux heures. J'ai trouvé deux arrêts de bus. Le premier était taggé de haut en bas, le second complètement explosé. Les noms des rues ne me disent rien.

- Où tu t'es encore paumée, Hitomi ?

C'est bien la question. Depuis une demi-heure je tourne dans un quartier qui ne me dit rien qui vaille. On se croirait dans un film de gang des années 80. J'ai bien pensé à appeler quelqu'un à l'aide, mais le seul numéro que j'ai dans mon portable est celui du lycée. S'il était ouvert j'y serais. Les gens que je croise dans la rue me font froid dans le dos, surtout ceux qui me fixent avec insistance... et ceux qui me suivent de loin.

On m'a prévenu que la ville avait un quartier très mal famé. Je commence à me dire que j'ai gagné le gros lot d'un concours de circonstances tragiques. Mon Irlande me manque beaucoup depuis quelques minutes. Ma maison à deux pas de la côte, ma cheminée et les tisanes de ma maman. Calme-toi, Hitomi ! Ouvre les yeux ! Il y a forcément un moyen de sortir de là.

Je tourne au coin d'une rue et découvre un grand bâtiment. Le "Dahlia Noir", un club de strip-tease. Deux hommes bien bâtis montent la garde devant. Des videurs. C'est bon pour moi, ça. Ils me passent en revue d'un air suspicieux comme j'avance vers eux. Je m'efforce de sourire sans trop trembler.

- Bonjour messieurs. Voilà, j'ai un petit soucis. Je visitais la ville et je crois bien que...


Soudain l'un des gorilles fait un pas en avant qui l'amène à côté de moi. Je me retourne pour voir un homme qui passe dans la rue. Il sourit au videur en écartant les mains... Puis me fait signe.

- Vous devriez pas traîner dans le coin toute seule, mademoiselle.
- Ça : j'en doute pas. Mais je pense que je me suis égarée. Pourriez-vous m'indiquer le chemin du lycée ?

Ils me dévisagent, visiblement gênés.

- À pied vous en avez pour une bonne heure de marche.

Et l'aller m'en a pris trois. Heureusement la vie moderne à ses avantages.

- Vous avez une station de métro un peu plus loin. La Ligne B descend vers le lycée. Mais je vous conseille de vous dépêcher, ça craint le soir.
- Merci beaucoup, à tous les deux ! Vous me sauvez la vie !

Ils n'ont pas l'air convaincus, et je ne le suis plus en me retournant. À chaque bout de la rue m'attend un petit groupe de jeunes gens. Ils ne se cachent même pas pour me fixer. Réfléchit, Hitomi ! Je vais quand même pas me jeter dans la gueule du loup. Je ne peux pas non plus rester là. Au bout du compte il ne me reste qu'une seule solution.

- L'entrée, c'est combien ?
« Modifié: lundi 30 janvier 2012, 19:25:57 par Yamagashi-sensei »

Voodoo

E.S.P.er

Re : Le parfum du dahlia (PV Voodoo)

Réponse 1 mercredi 11 janvier 2012, 18:43:54

==> In Slaughter Natives - Transcendental Carnation

"Qui est elle ? D'où vient-elle ? Quels secrets cache-t-elle ? Êtes-vous prêts messieurs ? Car voici pourquoi vous êtes ici ! Voici celle que vous êtes venus voir ce soir ! Le Dahlia Noir a l'honneur et la fierté de vous présenter la superbe VOODOOOOOOO !!"

Debout sur l'une des grandes tables de l'établissement, éclairée par les projecteurs, Voodoo commençait son show. Tout autour d'elle étaient assis les clients qui la dévoraient littéralement du regard. Et il y avait de quoi. Elle portait sa tenue de scène : de longs gants, des cuissardes, un string et un soutien-gorge, le tout en latex violet. C'était surtout le soutien-gorge qui attirait l'attention : il peinait à contenir les seins opulents de Voodoo, ces derniers menaçants de jaillir à tout instant de leur prison de latex.

"Vous n'avez jamais rien d'aussi beau avant de la voir ce soir n'est-ce pas messieurs ? Regardez la autant que vous voulez mais ne posez pas vos pattes sur elle. C'est la règle !"

Vodoo sourit, se disant que le DJ devrait un peu varier son texte : il disait la même chose tous les soirs ! Elle commença à se trémousser, faisant chauffer la table avant de se mettre à quatre pattes et de passer devant chaque client, leur offrant son regard aguicheur qui semblait être adressé à chacun d'entre eux... Bien vite, des billets de 1, 5, voire 10 $ (l'établissement acceptait la monnaie américaine ; par ailleurs il n'y avait aucun billet japonais en-dessous de 1000 yens) furent glissés sur les minces bandes de latex prévues à cet effet. Certains se cassaient moins la tête et mettaient carrément les billets sur la table.

Les regards concupiscents que lui lançaient les hommes quand elle exécutait l'un de ses séances d'effeuillage ne la gênaient pas (sinon elle n'aurait pas fait ce métier !) ; à vrai dire, elle ressentait un certain trouble, une certaine délectation à s'offrir ainsi aux mâles : elle sentait leur désir monter en eux, leur sang affluer dans leurs parties intimes, gonflant leur pénis et elle pouvait flairer alors leur odeur de sperme qui venait souiller leurs sous-vêtements.

Elle enleva délicatement, avec une lenteur calculée ses longs gants, fit quelques pas de danse autour de la perche qui se trouvait au centre de la table. Puis vint le moment crucial : passant ses bras derrière elle, elle dégrafa son soutien-gorge puis rabattit lentement les bretelles. Elle maintint la pièce de lingerie contre ses seins tout en continuant à déambuler devant les mâles avant de la balancer au hasard dans la salle, dévoilant ainsi ses appas opulents devant les yeux émerveillés de la clientèle qui poussèrent de véritables hurlements de joie ; d'autres, plus discrets, se contentèrent d'applaudir vigoureusement.

Une fois le show terminé, elle gagna le fond de la table, descendit un petit escalier et sortit de la salle en franchissant un lourd rideau de velours rouge...
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Yamagashi Hitomi

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Re : Le parfum du dahlia (PV Voodoo)

Réponse 2 mercredi 11 janvier 2012, 19:57:57

1500 yens d'entrée, c'est pas se moucher du coude en ces temps de récession. D'un autre côté, ça ou ce qui m'attend dans la rue... Enfin, j'entre dans le club. Malgré la lumière tamisée je me sens déjà plus en sécurité. Alors que j'avance vers le bar on annonce une nouvelle danseuse. Et quelle danseuse ! Je m'arrête net en la voyant. De grands yeux turquoise et un corps de rêve, avec une poitrine à faire rougir d'envie n'importe quelle femme. Moi la première, car je ne peux m'empêcher de baisser les yeux vers mon décolleté pour faire la comparaison.

Cette Voodoo joue de ses avantages avec une aisance impressionnante. Elle défile devant les clients avec grâce et déhanché, leur présente son string comme pour se le faire enlever. Tous ces hommes échauffés, comment fait-elle pour garder autant d'assurance ? Je ne pourrais pas, du moins pas devant un tel nombre d'inconnus.

J'arrive finalement au comptoir. La serveuse me dévisage d'un air surpris.

- Oui ? J'veux dire... Vous... Qu'est-ce que je vous sers, ma belle ?
- Une bière et un grand verre d'eau, s'il vous plaît.
- Ça marche.

Je tourne à nouveau vers la salle. Une dizaine d'hommes sont installée au pied de la grande table où la danseuse se trémousse. Une quinzaine sont dispersés dans la salle. Je suis seule au comptoir. Mon regard est irrésistiblement happé par Voodoo qui se défait de ses gants. Elle est belle, indiscutablement, et gracieuse. Mais pourquoi me met-elle dans cet état ? J'ai l'impression de revenir à l'époque où je n'osais pas regarder les autres filles. La voix de la barmaid m'arrache au spectacle.

- 350, ma jolie.

J'allonge la monnaie et descend à la suite quatre gorgées de bière. Des heures que je marche, sans compter la panique que j'ai eu dehors.

- Hé bin ! Ça c'est de la descente !

- Soif.

Et je repars pour deux pauvres gorgées qui vident mon verre. La barmaid fait un signe de tête en direction de la scène.

- Vous êtes venue pour la voir ?

- Non, je me suis perdue. Je connais pas encore bien la ville. et même si je savais comment rentrer chez moi, je crois qu'il me faudrait un char d'assaut pour garder ma culotte.
- Ça, le Quartier de la Toussaint, c'est pas une réunion d'enfants de cœur. C'est pas compliqué : avec les filles on se déplace à dix minimum. Et on a chacune au moins un taser ou une bombe au poivre.
- Sérieux ?
- On a organisé le planning de façons à toujours partir ou arriver en groupes.

La serveuse jette un regard alentour et se penche sur moi.

- Suivez-moi.

Elle quitte le comptoir pour me guider vers une grande porte noire qu'elle ouvre avec un passe. Nous débouchons au coin d'un couloir.
 
- Je vais pas vous laisser toute seule, avec certains de nos clients vous seriez pas plus en sécurité que dehors. Là-bas c'est les coulisses. tassez-vous dans un coin, je viendrais vous chercher quand j'aurais fini mon service.
- Merci.
- C'est rien. J'y retourne sinon je vais avoir des problèmes.

Elle passe à nouveau la porte, me laissant seule. N'ayant rien d'autre à faire je remonte le couloir. Soudain je me fige comme un épais rideau rouge s'ouvre, laissant entrer Voodoo encore plus dénudées qu'elle l'était sur scène.
« Modifié: mercredi 11 janvier 2012, 20:12:02 par Yamagashi-sensei »

Voodoo

E.S.P.er

Re : Le parfum du dahlia (PV Voodoo)

Réponse 3 mercredi 11 janvier 2012, 22:38:43

Après avoir franchi le rideau, Voodoo tomba nez à nez avec une femme qui ne portait pas la tenue des employées du Dahlia Noir. Un peu moins grande qu'elle, elle avait une belle chevelure rousse et de beaux yeux bleus. Tout comme Voodoo, elle n'était pas du coin ; pas la peine d'avoir fait Harvard pour le remarquer. Elle portait une tenue légère et décontractée - jeans, baskets, T-shirt - sous le tissu de ce dernier, on pouvait deviner une poitrine ronde et ferme.

- Euh bonjour, puis-je vous aider ? Vous cherchez le patron pour un entretien d'embauche ?

Dans l'esprit de Voodoo, c'était l'explication la plus logique et la plus plausible de la présence de cette belle demoiselle en ces lieux : généralement, les femmes qui venaient au club étaient des lesbiennes qui voulaient se rincer l’œil ; il y avait quand même quelques exceptions : la mutante se souvint qu'une dessinatrice de mangas était passée une fois afin de faire quelques croquis de l'endroit et du personnel.

Mais la serveuse qui avait amené Hitomi dans les coulisses et qui revenait en coup de vent, ayant entendu la question de Voodoo, l'informa :

- C'est bon Pris (c'était le diminutif de Priscilla, le nom d'emprunt de la danseuse), cette dame s'est paumée dans le quartier et elle est venue se réfugier ici.

Puis elle repartit aussitôt qu'elle était venue.

- Hum d'accord... C'est vrai que si on connait pas le coin on peut vite se perdre et la nuit tombée, ça devient un vrai coupe-gorge. Venez avec moi : mon service est fini et je vais vous raccompagner chez vous ; mais auparavant je vais me changer.

Et elle l'entraîna vers une grande loge où d'autres strip-teaseuses étaient en train de se maquiller, de mettre leur tenue de travail ou encore de fumer tranquillement une cigarette entre deux shows. Elles étaient jeunes, toutes plus jolies les unes que les autres ; il y avait surtout des japonaises mais on pouvait apercevoir deux blondes - elles venaient de Russie - et une Noire.

Les visages se tournèrent vers Voodoo et Hitomi ; cette dernière souleva quelques regards interrogateurs :

- C'est qui elle ? Une nouvelle ?
- Chouette une rousse ! Ça manquait !
- Elle est mimi tout plein !
- Vous emballez pas : elle s'est juste perdue dans le quartier et elle n'a pas trouvé d'autre endroit où se cacher, rapport aux malfaisants. Je vais lui servir d'escorte.
- T'es malade ou quoi ?! Vous n'êtes que deux : vous allez être violées dix fois !
- On voit bien que tu viens à peine d'arriver : je connais bien Pris et elle est capable d'étaler cinq gugusses en quelques secondes ! Pas vrai Pris ?

Pour toute réponse, l'intéressée émit un "honhon" qui pouvait passer pour un murmure d'approbation tout en se rhabillant : elle mit un soutien-gorge et une culotte, enfila un jeans et un T-shirt, sur lequel était marqué "Voodoo" en toutes lettres et passa à ses pieds une paire de baskets. Puis elle se dirigea vers Hitomi :

- Je suis prête ! On y va ?
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Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Le parfum du dahlia (PV Voodoo)

Réponse 4 mercredi 11 janvier 2012, 22:59:34

Visiblement cette Voodoo, ou Pris', est d'un naturel calme. Je n'ai pas eu à ouvrir la bouche, qu'elle a pris les choses en main. Enn entrant dans la grande loge je ne peux m'empêcher de rougir. Toutes ces jeunes femmes si légèrement vêtues qui se pressent autour de moi, et qui me complimente. Une oasis de beauté et de gentillesse dans ce quartier sans lois.

- T'es malade ou quoi ?! Vous n'êtes que deux, vous allez vous faire violer dix fois !

Tout a coup j'ai comme une envie d'aller parler au patron, ne serait-ce que pour gagner un peu de temps et une escorte plus nombreuse. Une écolière à la jupe trop courte a beau dire que Voodoo sait se défendre, je ne suis pas complètement rassurée. D'autant que la route est longue. Je m'éloigne du groupe pour rejoindre ma protectrice. Cette femme est une pure beauté. Bien que consciente de mes propres avantages, je doute de tenir la comparaison. Mais depuis mon arrivée c'est ce que je pense de la plupart des femmes que j'ai croisées. Nouvelle vie, nouvelle ville.Une fois de plus je dois faire mes preuves, auprès de moi-même plus que des autres.

- Je suis prête ! On y va ?
- Je...

Je ne sais plus ce que je voulais dire. Je reste un instant la bouche entrouverte sur des mots qui ne se décident pas à venir. La spontanéité de Voodoo m'a littéralement coupé tous mes moyens. Et la perspective de me retrouver seule avec elle dehors, à la merci du premier gang venu, n'est pas pour me rassurer.

- Je n'habite pas la porte à côté. Je ne voudrais vous déranger.



Voodoo

E.S.P.er

Re : Le parfum du dahlia (PV Voodoo)

Réponse 5 jeudi 12 janvier 2012, 12:02:51

Voodoo sentit l'hésitation dans l'attitude de la jolie rousse : même accompagnée, l'idée de se balader dans le quartier de la Toussaint, en pleine nuit, ne l'enchantait pas des masses et on pouvait la comprendre. Bien sûr, avec Voodoo elle ne risquait rien puisqu'elle était une mutante capable de terrasser cinq humains en quelques secondes mais l'autre n'était pas censée le savoir.

- Je n'habite pas la porte à côté. Je ne voudrais pas vous déranger.
- Bah ! Moi non plus, j'habite pas la porte à côté et puis ça ne me dérange pas spécialement... Bon allez, on y va.

Elle dit au revoir aux autres filles et les deux femmes se dirigèrent vers la sortie, c'est à dire l'entrée des artistes. Durant le court trajet, Voodoo eut une petite idée pour mettre fin aux réticences d'Hitomi. Juste avant d'ouvrir la porte, elle se tourna vers elle et lui dit :

- Je vais partir en éclaireur pour voir si la voie est libre. Attendez-moi ici.

Elle sortit, fit le tour du Dahlia Noir et s'engagea dans une des rues. Comme elle s'en doutait un peu, une bande de racailles était en embuscade, attendant qu'un pauvre quidam non loin d'eux pour le dépouiller. Ils sortirent de l'ombre, ils étaient cinq, Voodo sourit : cela allait être du gâteau. Elle esquiva le coup de poing du premier tout en passant derrière lui et lui brisa la nuque ; le second, armé d'un tonfa, fut désarmé et la mutante lui porta un coup avec son arme sur le crâne tellement violent qu'il le fractura ; les deux suivants, elle leur écrasa le larynx en même temps, avec ses deux mains ; le dernier ne demanda pas son reste et s'enfuit en courant comme un dératé.
Voodoo jeta les quatre corps par-dessus le mur d'un terrain vague. Elle avait veillé à ne pas répandre le sang, non pas que sa vue la dégoûtât, mais tout simplement pour éviter de s'en retrouver couverte ce qui aurait amené Hitomi à poser des questions embarrassantes (et accessoirement pour ne pas tâcher ses vêtements)...

Elle revint à la porte. Sa "mission de reconnaissance" avait à peine duré cinq minutes.

- C'est bon, la voie est libre.

Elles sortirent toutes les deux et s'engagèrent dans la rue que Voodoo avait "nettoyée". Au bout d'un moment, la mutante demanda à sa compagne :

- Au fait, vous vous appelez comment ? Moi c'est Priscilla, Pris pour les intimes. Mais vous pouvez m'appeler Voodoo si vous voulez, ça ne me dérange pas.
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Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Le parfum du dahlia (PV Voodoo)

Réponse 6 jeudi 12 janvier 2012, 14:45:27

La nuit est en train de tomber, si vite qu'on se croirait dans un vieux film d'horreur. Et Voodoo ne revient pas. Je fixe une grille de métal de l'autre côté de la rue, à travers la porte toujours entrouverte. L'allumage automatique des lampadaires ne m'apporte aucun réconfort. Entre les cônes de lumières vives s'étendent de profondes ténèbres. Et Voodoo, où est-elle ? Dans l'ombre ou dans la lumière ? Après tout elle est partie seule.

Je prends une grande inspiration et sort dans la rue pour guetter le retour de son escorte. Tremblante, le souffle court, je prends pied sur le trottoir.

*CLAC !*

Je me fige un instant, pétrifiée par une frisson qui remonte dans mon dos. En me retournant je découvre la porte du club, fermée.

- Non !

Je me jette sur la poignée mais elle refuse de tourner.

- Non ! Non ! Non !

Je volte de nouveau, dos à la porte. Panique pas, Hitomi ! Respire !

- C'est bon, la voie est libre.

Si je n'est pas sursauté en hurlant, c'est que j'ai eu trop peur pour ça. Enfin, ma protectrice est de retour, et apparemment intacte, aussi sexy qu'inébranlable. Pour un peu je l'embrasserai. Dans ces rues où tout me colle une trouille d'enfer, c'est ma Buffy tueuse de monstre, ma Xena, celle qui va sortir mes petites fesses de là saines et sauves. C'est ma...

-Priscilla ? C'est joli. C'est.. pas du coin... En même temps, Dana non plus... Mais c'est que mon deuxième prénom... En fait c'était le nom de ma grand-mère maternelle... Je suis irlandaise du côté de ma mère et japonaise de celui de mon père... En fait mon nom complet c'est Hitomi Dana Yamagashi-O'Farell...

Mais qu'est-ce que je raconte ? Je raconte ma vie. Trop de stress et je deviens la pire des pipelettes. Je ne sais pas si ça intéresse Priscilla ou si elle veut répondre, mais je n'arrive pas à la laisser en placer une.

- Mes parents m'appellent Dana, et tous les gens que je connais en Irlande... Mon père aussi mais pas devant ça famille... Même si il a jamais épousé ma mère c'est lui le chef de famille. Alors pour tout le côté japonais, je suis japonaise par défaut... Même si quand ils m'ont rencontré ils ont cru que j'étais une gamine rebelle qui se teignait les cheveux... J'avais déjà sept ans, faut dire...

Ferme-la, Hitomi ! Sinon c'est pas une bande de loubards qui va me trucider dans une ruelle : c'est Priscilla qui en aura marre que je lui casse les oreilles.

- Enfin ça fait bientôt vingt ans que je vis au Japon, donc je suis au moins aussi japonaise qu'irlandaise... Et sinon on va où ? Je veux dire : j'habite près du lycée de Seikusu. On marche ou on prend le métro ?

Stop ! C'est bon, j'ai posé une question, à elle de répondre. Garde la bouche fermée, Hitomi ! Si je continue c'est peut-être pas Priscilla qui va me cogner : c'est moi qui vais me fracasser la tête contre un mur pour échapper à mon comportement pathétique.



Voodoo

E.S.P.er

Re : Le parfum du dahlia (PV Voodoo)

Réponse 7 jeudi 12 janvier 2012, 18:25:59

La jolie rousse répondit à la question de Voodoo et cette dernière regretta de la lui avoir posée : sa compagne devint un véritable moulin à paroles ! Tout au long de sa tirade, la mutante marmonna des "hum... hum..." qui pouvaient tout aussi bien être des murmures d'approbation, donnant ainsi l'impression qu'elle écoutait, que la manifestation d'un profond ennui... Au bout d'un moment elle mit fin brutalement à la diarrhée verbale :

- Ok ! Donc votre prénom c'est Hitomi !

C'était ça ou elle la faisait taire une bonne fois pour toutes en lui arrachant la langue ou encore en la laissant toute seule dans ce quartier mal famé, à la merci de toute une bande de malfaisants qui se seraient un peu "amusés" avec elle. Fort heureusement pour Hitomi, Voodoo, si elle avait tendance à ne pas faire de sentiment et à éliminer de manière définitive tout personne qui la gênait (et il ne fallait pas grand chose pour la gêner) avait quand même une qualité, celle de respecter la parole donnée : elle s'était engagée à ramener Hitomi chez elle saine et sauve et elle tiendrait sa promesse jusqu'au bout.
Cette éthique pourrait sembler étrange chez une créature agissant plus à l'instinct qu'à la raison, dépourvue de code moral et tuant sans l'ombre d'un remords mais il faut savoir qu'à la base Voodoo avait été créée pour devenir un super-soldat et les qualités essentielles d'un militaire sont l'obéissance aux ordres et la loyauté ; et même si elles n'étaient pas particulièrement prononcées (le Projet Voodoo a été interrompu au beau milieu du processus de conditionnement), il y en avait quand même un chouïa.

Par ailleurs, même si elle ne le montrait pas, elle commençait à éprouver une certaine sympathie pour sa compagne ; c'était peut être pourquoi elle lui avait proposé de manière spontanée son aide.

- Enfin ça fait bientôt vingt ans que je vis au Japon, donc je suis au moins aussi japonaise qu'irlandaise... Et sinon on va où ? Je veux dire : j'habite près du lycée de Seikusu. On marche ou on prend le métro ?

La question fit sortir la mutante de sa semi-rêverie :

- Hum, on va prendre le métro : d'ici jusqu'au lycée il y a une trotte et j'ai pas envie de me taper tout le trajet à pied. Je suis vannée...

Elle n'en donnait pas particulièrement l'impression : Voodoo n'avait besoin que de dormir quatre heures par jour. Un autre "cadeau" du programme.
Les deux femmes entrèrent dans la station, passèrent les tourniquets et se dirigèrent vers le quai. La prochaine rame n'arriverait que dans cinq minutes, ce qui leur laisserait encore un peu de temps à bavarder.

- C'est quoi vos hobbies ?
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Yamagashi Hitomi

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Re : Le parfum du dahlia (PV Voodoo)

Réponse 8 jeudi 12 janvier 2012, 19:33:51

Le métro. Le videur l'a dit mot pour mot : "ça craint". Mais après tout ma compagne doit avoir l'habitude du coin, et maintenant que j'en suis là je n'ai plus le choix. La station semble déserte, mais certainement pas rassurante. L'air y est frais, chargé de l'odeur métallique des rails et de celle du détergent pour carrelage. Les néons grésillants inondent le quai de leur lumière froide. Cinq minutes pour la prochaine rame.

- C'est quoi vos hobbies ?

Après s'être laisser embêter par ma parlotte compulsive, elle doit m'imaginer comme la pire commère du salon de thé du coin. L'image me fait sourire. Mes hobbies ? La question est un peu épineuse en cela qu'ils dépendent de l'endroit. N'étant pas en ville depuis longtemps je n'ai pas encore fait le tri. Il y en a bien quelques uns que je ne compte pas abandonner.

- Le sport. Je fais un peu de self-defense depuis la fac. Mais c'est plus pour me maintenir en forme. Je ne me suis battue qu'une fois. Sinon je bouquine un peu de fantasy, un vice que m'a transmis un ami d'Irlande. En ce moment, pas grand-chose d'autres...

Je fixe Voodoo du coin de l'œil, tentant de ne pas sourire à la bêtise que je m'apprête à dire.

- ... À part les clubs de strip-tease et les quartiers glauques, bien sûr.

Voodoo

E.S.P.er

Re : Le parfum du dahlia (PV Voodoo)

Réponse 9 jeudi 12 janvier 2012, 20:16:14

- Le sport. Je fais un peu de self-défense depuis la fac. Mais c'est plus pour me maintenir en forme. Je ne me suis battue qu'une fois. Sinon je bouquine un peu de fantasy, un vice que m'a transmis un ami d'Irlande. En ce moment, pas grand-chose d'autres [...] À part les clubs de strip-tease et les quartiers glauques, bien sûr.

Voodoo hocha la tête et sourit à son interlocutrice, ne relevant pas sa dernière remarque :

- Moi aussi j'aime bien lire. Comme vous, un peu de fantasy et des romans historiques ; de toute manière je ne suis pas une grande lectrice. Je préfère regarder la télévision ou me balader. L'avantage de mon métier est qu'il ne me prend pas trop de temps...

Elle n'en dit pas davantage : le métro arriva. Elles franchirent les portes automatiques et s'installèrent tranquillement. La rame était complètement vide et ce n'était pas le choix qui manquait au niveau place. Assise en face d'Hitomi, elle lui demanda :

- Dites-moi, ça vous prend souvent de vous balader de nuit dans le Quartier de la Toussaint ? Je sais bien que vous vous êtes perdue mais en général, les personnes "biens", comme vous, s'y rendent dans un but précis : certaines viennent s'encanailler, comme celles qui vont au Dahlia Noir, d'autres y vont pour acheter de la came ou recruter des hommes de main...

Sa question était des plus indiscrètes mais Voodoo n'était pas du genre à faire dans la dentelle et les convenances sociales n'étaient pas son fort. Elle s'empressa néanmoins de rectifier le tir :

- Rassurez-vous, vous n'êtes pas obligée de me répondre : à chacun ses petits secrets n'est-ce pas ? Mais au fait, vous étiez déjà là quand j'ai commencé mon show ou vous êtes arrivée après ?

Elle avait posé cette question avec un petit sourire malicieux. La rame arriva à la station suivante et les portes s'ouvrirent...
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Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Le parfum du dahlia (PV Voodoo)

Réponse 10 jeudi 12 janvier 2012, 20:51:17

- Dites-moi, ça vous prend souvent de vous balader de nuit dans le Quartier de la Toussaint ? Je sais bien que vous vous êtes perdue mais en général, les personnes "biens", comme vous, s'y rendent dans un but précis : certaines viennent s'encanailler, comme celles qui vont au Dahlia Noir, d'autres y vont pour acheter de la came ou recruter des hommes de main...

Je baisse un regard gêné sur mes genoux.

- Je suis arrivé très récemment mais j'ai entendu parler du Quartier de la Toussaint. Si j'avais su que j'y entrais j'aurais fait demi-tour. Et j'ai tourné dans tellement de rue aujourd'hui que je ne sais même pas comment je suis arrivée là. Je préfère ne pas imaginer ce qui me serait arrivé sans vous ou vos amies du Dahlia noir... Je n'aurais jamais du m'aventurer aussi loin dans la ville toute seule.


Cet aveu me coûte. Je sens le poids de la honte s'abattre sur mes épaules. Elle doit me prendre pour la dernière des écervelées... Ou peut-être pas. Je relève les yeux quand elle me demande si je l'ai vue sur scène. Je rougis, je le sens à la chaleur qui envahit mon visage.

- Je...

Soudain la rame s'immobilise. Un signal sonore marque l'ouverture des portes. Mon visage s'effondre littéralement en voyant entrer six jeunes hommes. Ils sont bruyants, excités, une vrai meute de hyènes en vadrouille. Le temps de consulter ma compagne du regard, les portes se referment. La fuite n'est plus permise. Nous sommes toutes les deux piégées avec eux, et eux avec nous bien que ça n'ait pas l'air de les gêner. Ils ne tardent pas à nous rejoindre. je serre les jambes, les mains sur mes cuisses, et évite au maximum leurs regards. mais quand l'un d'entre eux s'affale à côté de moi je sais que ça ne suffira pas.

- Alors-alors, les filles ? On rentre déjà à la maison ou on est sorties s'amuser ?
- Hé ! Mais j'la connais, elle ! C'est la nouvelle prof d'anglais du bahut !
- Sans déconner ? Une prof de langue ? Vous faites les cours particuliers, sensei ?

Disant cela le jeune homme passe le bras derrière mes épaules pour faire descendre sa main sur ma poitrine. Je me lève d'un bond mais un autre gars m'attrape par la taille. je sens son souffle sur mon oreille.

- Vous affolez pas comme ça, sensei. On veut surtout pas vous faire de mal.

Il passe sa langue sur mon cou, me faisant trembler de peur et de dégoût. Je ne me suis battue qu'une fois dans ma vie : j'ai donné deux coups de pieds avant de partir en courant. Cette fois je ne peux pas fuir, et Voodoo semble se laisser encercler. Malgré la peur qui me tient je plonge ma main droite dans ma poche. Quand elle en jaillit, mes doigts sont emprisonnés dans le mousqueton qui me sert de porte-clés. Un conseil que m'a donné un copain de fac. Je me retourne vivement, donnant de l'élan à mon poing ferré qui envoie le jeune homme s'effondrer sur une rangée de siège. mais il se relève bien vite. J'espère que Voodoo est vraiment capable de se défendre face à cinq agresseurs, car je ne suis pas sûre de m'en sortir avec le sixième.


Voodoo

E.S.P.er

Re : Le parfum du dahlia (PV Voodoo)

Réponse 11 vendredi 13 janvier 2012, 00:12:56

Donc Hitomi s'était bel et bien égarée dans le Quartier de la Toussaint. Voodoo ne remit pas en cause ses dires car elle disait la vérité et la mutante le sentait. Elle n'avait pas vraiment besoin de lire dans ses pensées car certains signes physiques ne trompaient pas : battements accélérés du cœur, débit rapide et ainsi de suite. De toute manière, qu'elle mentait ou non, Voodoo s'en foutait : chacun était libre de vivre sa vie comme il l'entendait et ce n'était pas elle qui allait empêcher les autres de faire ce qu'ils voulaient. La vie était déjà bien assez chiante comme ça sans qu'il soit besoin d'en rajouter.

- Ça n'a pas vraiment d'importance en fait...

Quand la mutante lui posa la seconde question, Hitomi se mit à rougir et commença une ébauche de réponse quand le métro s'arrêta à une station et que six hommes entrèrent dans la rame : ils étaient jeunes, bruyants et avaient des mines patibulaires (mais presque). Quand ils virent les deux jeunes femmes ils vinrent à leur hauteur et s'assirent à côté d'elles avec des regards qui en disaient long...

Voodoo demeurait imperturbable : ils se prenaient pour des durs mais ce soir c'était le chasseur qui allait devenir le chassé... Hitomi, en revanche, était terrifiée : son visage était décomposé et elle serrait les jambes. Cela ne s'améliora pas quand l'un des gugusses lui fit une "cour" empressée ; comble de malchance, un autre reconnut en elle la professeur d'anglais du lycée et à partir de là, ça tourna au vinaigre pour Hitomi qui dut subir une "fouille à corps" dans les règles de l'art...

Pendant ce temps là, la mutante était encerclée par les cinq autres gaillards :

- T'as vu les nichons qu'elle se trimballe ?!
- Purée, j'en ai jamais vu d'aussi gros !

L'un d'entre eux, celui qui avait l'air d'être le chef avança une main fébrile vers la poitrine de la jeune femme, quand cette dernière le foudroya du regard en disant d'une voix glaciale :

- Ne fais pas ça, sinon...
- Sinon quoi ?

Il fut un peu décontenancé par l'attitude calme et décontractée de Voodoo : la plupart du temps quand une fille se faisait agresser, elle hurlait, se débattait, suppliait... Mais pas elle. Cependant son hésitation ne dura qu'un instant et il posa avidement sa main sur le sein gauche de la mutante, savourant sa douce rondeur à travers le tissu du T-shirt. Cette sensation agréable ne dura qu'une fraction de seconde : Voodoo se saisit de cette main et la broya impitoyablement, un craquement sinistre résonna dans l'air suivi d'un hurlement de douleur qui retentit dans toute la rame.

- SINON, ÇA  !

Sa voix n'était plus qu'on grondement, pareil à celui d'un fauve. Tandis que le chef se traînait lamentablement au sol, tenant sa main brisée en poussant des petits cris de fillette entrecoupés de sanglots, Voodoo passa à l'attaque : elle souleva de terre celui qui se trouvait le plus à sa droite, comme s'il ne pesait rien, et le balança sur ses congénères ; trois reçurent le projectile et ils allèrent tous s'écrouler deux mètres plus loin, au fond de la rame, heurtant durement qui un poteau, qui un siège. Il en restait un dernier qui balança son poing sur elle : Voodoo le stoppa net et lui balança un coup de pied dans les parties, lui ouvrant ainsi la possibilité d'embrasser une carrière de castrat...

Elle se tourna vers Hitomi qui était occupée avec le sixième gaillard : elle avait bien réussi à lui asséner un coup mais il était revenu à la charge. Quand il vit comment Voodoo s'était débarrassée de ses agresseurs, il devint pâle et essaya d'échapper à cette furie ambulante. Peine perdue. La mutante l'empoigna par le col et projeta sa tête contre la vitre de la rame qui vola en éclat. La tête ne valait guère mieux...

Le métro s'arrêta à la station suivante. Fort heureusement, personne ne monta cette fois-ci. Voodoo prit sa compagne par le bras :

- Venez, on va changer de voiture : celle-ci est trop mal fréquentée !

Elles sortirent rapidement et se dirigèrent deux voitures plus loin. Là aussi il n'y avait personne. Voodoo s'assit et dit :

- Quelle soirée ! Ça va sinon ? L'autre naze vous a rien fait de mal ?
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Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Le parfum du dahlia (PV Voodoo)

Réponse 12 vendredi 13 janvier 2012, 00:50:03

Un homme hurle de douleur dans mon dos. Je me retourne pour apercevoir Voodoo, seulement l'apercevoir. Elle se déplace à une vitesse incroyable, et joue de ses adversaires comme un gamin de ses petits soldats. Mais l'instinct l'emporte sur la surprise et j'en reviens au sixième. Il se relève, il me fixe d'un regard noir, il avance vers moi. Soudain une ombre me dépasse. En un éclair Voodoo est sur lui. Elle l'empoigne et l'envoie se fracasse la tête contre la vitre.

- Qu'est-ce que...

Mon murmure paniqué ne va pas plus loin. Je suis pétrifiée d'horreur alors que la sublime, et soudain inquiétante strip-teaseuse se retourne vers moi. le métro arrive à une nouvelle station. Elle dit quelque chose, en me regardant. Je ne comprend pas, je n'entends plus qu'un vacarme sourd qui emplit mon esprit. Je ne réalise même pas qu'elle avance avant de me sentir tirée par le bras. Je me laisse emporter puis relâcher dans un autre wagon. La rame repart.

- Quelle soirée ! Ça va sinon ? L'autre naze vous a rien fait de mal ?

La réalité me revient soudain en pleine face, aussi brutale que le coup que j'ai donné. Mon cœur bat à tout rompre, je n'ai plus de souffle. Je sens les dernières répliques de la décharge d'adrénaline courir le long de mes muscles. Je laisse peu à peu monter un sourire, puis un rire essoufflé avant de m'effondrer à la première place venue.

- Non, je vais bien.

Maintenant elle pourra se vanter auprès de ses copines d'être passée à un contre six. Même si j'ai quand même joué un petit rôle. J'ai envoyé un gars au tapis d'un seul coup ! Bon, il s'est relevé, mais tout de même.

Voodoo

E.S.P.er

Re : Le parfum du dahlia (PV Voodoo)

Réponse 13 vendredi 13 janvier 2012, 19:06:35

Hitomi était encore secouée par la rencontre avec les loubards mais elle tenait le coup. Pour sa part, Voodoo était complètement relax, comme si l'évènement n'avait jamais eu lieu, comme si elle avait décidé de changer de voiture, juste pour le plaisir.

Pfff, seulement six types, c'est vraiment trop facile...

Et encore, sa compagne s'était "occupée" du sixième tandis qu'elle réglait leur compte aux cinq autres. Mais bon, ils auraient pu être à dix que cela n'aurait pas changé grand chose pour la mutante. Par ailleurs il était heureux, pour les voyous, qu'Hitomi fut avec elle à ce moment là car si Voodoo avait été seule, elle n'aurait eu aucun scrupule à les transformer en kebab ; bon d'accord, le chef devra apprendre à utiliser son autre main, un autre aura la voix d'un membre des Bee Gees et celui qui s'était attaqué à la jolie rousse et qui a fait une rencontre fracassante avec la vitre du métro verra certainement son QI réduit à 13 mais en un sens, ils pouvaient s'estimer heureux...

La jeune femme était quand même un peu inquiète : Hitomi se posera certainement des questions sur elle et ses capacités physiques plus qu'impressionnantes mais la mutante avait remarqué que la majorité des humains avait tendance à rationaliser les évènements les plus extraordinaires dont ils ont été témoins ; cela était sans doute dû à l'esprit cartésien qui avait cours dans les sociétés occidentales.

Le reste du voyage se passa sans trop d'incidents et les deux femmes descendirent à la station qui se trouvait non loin du lycée de Seikusu. Une fois sorties de la gare, Voodoo demanda :

- Vous voulez que je vous accompagne jusqu'à votre porte ou ça ira ?
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Mes paroles (Turquoise)
Mes pensées (Indigo)

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Le parfum du dahlia (PV Voodoo)

Réponse 14 vendredi 13 janvier 2012, 20:45:57

J'ai envoyé un gars au tapis d'un seul coup ! Si mes élèves l'apprennent, ils y repenseront à deux fois avant de reluquer ma poitrine. Je ne suis pas certaine que c'est ce que je veux. En tous cas ma petite fierté s'est regonflée d'un coup. À chaque station je surveille par les vitres de la rame. tremblez, vilains ! Hitomi est de sortie ! Et elle est pas toute seule ! D'ailleurs l'efficacité de ma compagne d'infortune me laisse perplexe. une de mes amies de la fac, fondue de sports de combat, a un jour envoyé trois gars voltiger à travers une pièce. Le moins costaud était deux fois plus lourd qu'elle, le plus baraqué a fini sur les fesses à trois mètres.

Mais le peu que j'ai vu dans ce métro était complètement différent. Une telle aisance, une telle violence. Et un tel calme ensuite. Moins de d'une heure plus tôt Voodoo n'était encore qu'une étrangère pour moi. Maintenant c'est une énigme, un mystère enivrant et obsédant, attirant et inquiétant. Nous quittons bientôt la rame, puis la station de métro à deux pas du lycée.

- Vous voulez que je vous accompagne jusqu'à votre porte ou ça ira ?

À dix minutes de chez moi, dans ces rues peuplées d'étudiants fêtards, je ne pense pas risquer grand-chose. D'un autre côté je ne veux pas me séparer d'elle, pas déjà. Après tout ce qu'elle a fait pour moi je ne peux pas la laisser partir avec un simple "merci". Quand à percer le mystère, malgré la curiosité je ne compte pas lui faire l'affront d'un interrogatoire. Sans compter que demain matin je dois être au garde à vous avec mes élèves.

- Ça devrait aller. Mais après tous les ennuis que je vous ai causés, j'aimerais au moins vous offrir à boire. Mon appartement est tout près.

Au coin de la rue, deuxième étage. On s'y est mis à quatre pour monter le canapé et le matelas, et ces deux étages nous en ont fait voir de toutes les couleurs. je ne fait qui penser. Remettre le moulin à parole en route ferait sans doute fuir la jeune femme.



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