Une nouvelle vie... Une nouvelle maitresse... ( PV: Sofia )

(Suite de http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=7011.0)

Aloysia avait décidé d'abandonner sa liberté pour l'instant. Elle savait que même s'il arrivait à s'enfuir, elle ne saurait pas vivre seul dans cette grande ville qui fourmillait de gens plus malhonnête les uns que les autres. Elle était jeune, belle... En clair une proie facile et convoitée.

Aloysia suivait docilement sa nouvelle maitresse. Mais avant de partir la kitsune avait mis les point sur les i. Elle s'appelait Sofia Maédra et elle ne serait pas violente avec elle. C'était déjà ça... Aloysia avait répondu avec un petit sourire suite à la question de la jeune femme.

" Oui j'ai compris...maitresse."

Elle avait eue un petit peu de mal à prononcé le dernier mot car il était durs pour elle d'accepter que quelqu'un soit au-dessus d'elle. La suite fut rire la princesse. Non, elle n'avait jamais touché d'éponge et de balai... Dans son château, des femmes étaient payé pour ça et Aloysia n'était vraiment pas attirer pas les taches ménagères.  Mais elle répondit tout de même.

" Je ferais de mon mieux... Enfin du moment que je ne fais pas ça toute la journée !"

C'est vrai, Aloysia ne de voyait pas nettoyé pendant toute une journée... Puis elles étaient partit... Elle étaient maintenant dans la ville et sa maitresse la guidait dans des rues plus étroites. Elle était vraiment curieuse de voir à quoi la demeure de cette femme ressemblait. Était-elle riche...grâce à son travail ? Avait-elle d'autres esclaves ? Toutes ces questions allait bientôt être résolue...

Elle avait vraiment du cran, cette princesse,  le fait de dire à Sofia qu’elle ne voudrait pas le faire toute la journée signifiait que malgré sa condition,  elle se permettait de choisir ce qu’elle voulait faire ou non.  Autant dire qu’avec un maitre normal,  elle se serait prit une violente claque, et  aurait fini sa nuit dans un cachot sale et répugnant.  La kitsune elle, se contenta de sourire,   elle était décidément bien   pétillante cette jeune demoiselle,  cela lui faisait plaisir.  Enfin…

La kitsune gardait sa servante à l’œil durant tout le trajet,  et il fallait le dire, les regards pervers  destinés a sa protéger ne manquaient pas,  mais il fallait croire que la présence de la kitsune empêchait ceux-ci d’aller plus loin.  Oui, même si l’on ne la connait pas,  elle dégage une espèce d’aura qui fait que les  gens savent d’instinct qu’il ne fallait mieux ne pas s’approcher d’elle.  Bien,  la demeure ne devrait plus être loin.   A la voila.
Elle fait donc entrer sa nouvelle esclave dans la demeure.  Il s’agit d’une petite maison individuelle de Nexus,  une petite maison assez simple, sans trop de fioriture,  toutefois, elle est relativement propre, et agréable,  la pièce de séjour est lumineuse,  assez grande, et  la décoration est assez sobre pour plaire à tout le monde.  La kitsune sourit tranquillement avant de lui dire.

-   Tu ne t’attendais pas à un château j’espère.  Je peux déjà m’estimer  heureuse d’être dans une maison avec toute les commodités de Terra… Bien que pour tout dire, je préfère largement la Terre,  nous sommes bien en retard de ce coté là, crois moi.   Enfin,  donc  je te présente ton nouveau chez toi.

Maintenant, il restait à voir la réaction de la jeune femme,  même si la kitsune avait déjà, une petite idée de ce qu’elle allait lui faire faire.  La première des choses, ce serait lui faire prendre un bon bain. Car cette petite demoiselle en avait bien besoin.  Cela devait  faire quelques jours déjà qu’elle n’avait pas put se laver,  donc un bon décrassage ne serait  pas du luxe.

-Je suppose que tu n’as pas du prendre de douche ou de bain depuis pas mal de temps.  Je te propose donc de monter au premier,  tu y trouvera de quoi faire ta toilette,  moi, je t’attendrais ici.

Aloysia rentra dans la demeure de la kitsune. La maison était en effet plus petite que le château où elle habitait mais elle était chaleureuse et paraissait confortable. Elle savait qu'elle vivrait ici pendant un moment mais cela ne lui déplaisait pas. Elle hocha la tête losrsue la jeune femme évoqua la Terre. Sa mère lui avait mainte fois parler de cette planète et il vrai qu'elle regrettait quelques fois de vivre sur Terra. Sa mère avait souhaité lui faire visiter sa planète d'origine mais elle n'en avait pas eue l'occasion... Car sa fille avait été enlevé. Aloysia ressassait ses pensés mais elle sourit aimablement à sa nouvelle maitresse.

" C'est très joli chez vous."

La kitsune lui proposa de prendre une douche et un grand sourire éclaira le visage de la jeune princesse. Elle n'avait qu'une envie aller se doucher ! Se sentir propre et présentable.

" Merci beaucoup. J'attendais ça depuis très longtemps et je ne supporte pas de ne pas me sentir propre. Par contre... Je n'ai pas de vêtement de rechange et la robe...n'est plus très propre..."

Aloysia espérait que sa maitresse ne lui demanderait pas de se promener nue comme un ver pour l'unique raison qu'elle était une esclave. Mais elle ne pouvait vraiment pas remettre sa robe était en très abimé en bas, car très longue...

Le fait que la jeune femme  soit heureuse de prendre une douche ne la surpris même pas,  elle était vraiment un princesse,  ce genre de  comportement n’avait donc rien d’étonnant.     Elle n’avait d’ailleurs sans doute pas d’autre préoccupation que son look lorsqu’elle était encore au pouvoir.  Chose qui la changerait   puisque désormais ce serait elle qui avec l’aide de sa maitresse s’occuperait du ménage, de la cuisine, et de tout le reste.   Autant dire que son domaine de compétences allait rapidement s’agrandir.

Elle sourit doucement en écoutant les paroles de la jeune femme,  décidément, elle n’aurait pas tenue trois minutes dans la rue, si elle ne l’avait pas suivit,  remarquait, elle était assez intelligente pour le comprendre, et donc pour l’instant  elle restait avec elle, même si Sofia avait des doutes sur son allégeance.   Elle se contenta de lui répondre.
 
-Tu trouveras un dressing avec quelques uns de mes kimono à l’étage ainsi qu’un peu de lingerie, tu porteras cela en attendant que  je trouve des vêtements à ta taille.
 

Quand elle parlait de lingerie,  la kitsune voulait dire de la lingerie fine,  le genre d’ensemble hors de prix et surtout porté pour les grandes occasions.   Mais d’un autre coté, c’était la seule chose que portait la jeune  femme.  Elle se devait de toujours être présentable, tout simplement parce  que son corps fait partit de son métier,  oui,  lorsqu’elle tue, elle fait en  sorte  que  ceux qui  iront rejoindre  les enfers meurent en ayant un peu de plaisir…   Ce n’est pas par charité, mais parce qu’elle savait qu’ainsi, elle ne risquait rien… Enfin,  pour l’instant elle  se baigne cette jolie demoiselle.

Aloysia se précipita au premier étage et finit pat trouver la salle de bain après quelques recherche. Elle se déshabilla prestement pendant que la baignoire se remplissait. Elle s'assit dedans et ferma les yeux de contentement. Enfin un bon bain... Elle prit un savon et se savonna entièrement jusqu'à sa peau soit débarrasser de toutes traces des derniers jours. Elle fit ensuite un shampooing et démêla ses cheveux qui en avait bien besoin grâce à un peigne. Puis elle sortit de l'eau et s'essuya rapidement. Elle noua sa serviette au niveau de la poitrine et chercha de quoi s'épiler. Après s'être débarrasser de tous les poils qui avait eu le malheur d'apparaitre sur son corps.

Elle sortit ensuite rapidement de la salle de bain et courut presque jusqu'à la chambre de Sofia pour prendre une tenue dans son dressing. Elle ne voulait surtout pas qu'on la voit dans cette tenue indécente pour une princesse. Elle choisit une tunique bleu ciel et prit des sous-vêtement noir assez sexy. Lingerie qu'Aloysia n'aurait jamais porté en temps normal. Le tissus était de très bonne qualité et heureusement sa maitresse et elle était proportionné à peu près pareil. Elle retourna à pas de loups dans la salle de bain et enfila le tout.

 Elle redescendit propre et fraiche, les cheveux soyeux. Elle se sentait beaucoup mieux. Elle retrouva la jeune femme et n'oublie pas ses bonnes manières.

" Merci beaucoup de m'avoir prêté votre salle de bain."

Elle sourit aimablement, appréciant vraiment la générosité de la kitsune. Elle ne savait pas combien de temps elle resterait avec cette femme mais cela lui faisait du bien de ne plus être sans arrêt sur ses gardes et de se demander de ce que serait fait demain.

La kitsune pendant ce temps  avait préparé deux tasses de thé. Elle dégustait la sienne lorsque la jeune femme était de retour,  et elle était d’ailleurs bien mieux ainsi coiffé et habillé.  Hum,  a l’époque ou elle était encore une princesse, elle avait sans doute en faire tourner des têtes, mais de toute façon, même maintenant elle était bien mignonne cette petite esclave.

Sofia lui fit un signe de la tête, l’invitant à s’assoir. Elle voulait un peu discuter avec elle, histoire de lui apprendre ce qu’était la vie.  Elle se contenta donc d’attendre que celle-ci  lui obéisse, s’asseyant sur une des chaises qui trainaient par la.

-Contente de savoir que tu apprécies ce genre de commodité, tu sais que beaucoup de personne ici n’ont pas accès à cela. Enfin bref,  oui tu es quand même plus présentable comme cela.  Je suis sur que  tu as dut en faire tourner des têtes n’est ce pas ?  Oui, tu devais avoir  un nombre de prétendant long comme le bras hein  et peu être quelques prétendantes non ?

Elle avait un petit sourire, le but  était d’enquiquiner un peu la jeune esclave,  oui sa maitresse  tentait  de la déstabiliser un peu. Mais c’était vraiment histoire de  casser les pieds. Après tout,  elle avait quand même le droit de vie et de mort sur elle.  Alors même si elle ne comptait absolument pas en arriver là, elle voulait quand  même jouer un peu. Et puis cela lui permettrait d’en savoir un  peu plus sur le passé de la jeune femme.  Avec cela, elle pourrait savoir si elle était toujours aussi vierge qu’une feuille, et surtout si elle avait eut quelqu’un dans sa vie…

Aloysia s'assit et prit la tasse qui lui était réservé. Elle but quelques gorgés tout en écoutant la kitsune lui parler. Elle sourit et ses joues rosisses, légèrement dû à l'évocation de ses potentiel prétendant. Alors qu'elle avalait une gorgé de thé, elle manqua de s'étouffer suite à la dernière phrase de la jeune femme. Elle toussa pendant quelques secondes avant de pouvoir retrouver une respiration normale. Elle avait dû mal entendre, ce n'était pas possible autrement. Elle ne pouvait pas envisager que des femmes étaient intéresser par...elle. Une relation entre deux femmes étaient contraire à la nature.

Elle avait le regard plonger dans sa tasse de thé, ne sachant que répondre. Elle n'avait jamais envisagé qu'une femme pouvait être amoureuse d'une autre. Elle avait toujours été attirer que par les hommes et la haute bourgeoisie fonctionnait selon des normes et des règles respecté et appliqué par tous. L'hétérosexualité était une de ces normes. Jamais elle n'avait entendu ce genre d'histoire. Aloysia releva la tête et plongea son regard dans les yeux couleur rubis de la femme qui l'avait sauvée.

" Il est vrai que j'ai eu beaucoup de chance de tomber sur vous et je ne pourrais jamais assez vous remercier. Je...j'ai eu beaucoup de demande en mariage mais...disons que je n'ai pas eu le choix du fiancé. Tout cela s'est compliqué quand j'ai rencontré son frère lors d'un bal. Nous nous sommes embrassé, rien de plus mais je ne savais pas qui il était. Mon fiancé, que je ne connaissais pas encore car je ne l'avais jamais vu, nous a surpris alors que son frère venait de me révéler son identité... J'avais donc compris que celui qui nous avait ensuite séparé était mon futur époux. Son air froid et hautain me donna des frissons. Je savais que je ne pourrais jamais aimé une personne qui m'avait ensuite traité de catin. Cela est ma seule expérience des hommes, qui n'est pas la meilleur. Quand aux...aux prétendantes...je ne comprend pas de quoi vous voulez parler..."

Aloysia avait reposer sa tasse les mains tremblantes, les joues rouges de gêne. Elle ne comprenait pas que sa maitresse lui parle de ce genre de relation... A moins qu'elle envisage de... Aloysia rougit un peu plus, si c'est possible, aux images qui s'imposait à elle. Elle ne savait pas non plus pourquoi elle lui avait raconté autant sur elle mais elle avait besoin de se livrer et cette jeune femme avait l'air de réellement s'intéresser à elle.

La voir s’étouffer comme cela lorsqu’elle lui dit qu’elle avait sans doute eut des amantes lui tira un grand rire,  ainsi elle était aussi naïve que cela ?  Pourtant généralement la royauté avait tendance à transformer les princesses en de véritables petites perverses… Etrange,  enfin, il était peut être temps de lui expliqué les réalités de la vie à cette pauvre enfant.

Elle s’avança tranquilement vers elle, balançant doucement des hanches pour se donner un air de femme fatale, ce qu’elle était d’ailleurs, dans le sens premier du terme.  Et lui caressa doucement le visage.

-   Tu sais gamine,  il n’existe pas dans ce monde que des relations hétéro,  le plaisir entre homme ou entre femme uniquement est d’ailleurs fréquent.  Surtout chez les bourgeois,  alors oui, officiellement  ils sont mariés et donc Hétéro, mais je ne calcule plus le nombre de baron ou de baronne qui demande à leurs esclaves de s’occuper d’eux.  Enfin bref, c’est une autre histoire.  Mais concernant ta peine de cœur,  cela ne m’étonne pas.  La plus part des nobles sont comme cela.  D’ailleurs, tu as eut de la chance d’être fiancé à un homme de ton âge. La majorité des rois sont vieux et sénile, mais cela ne les empêches pas de profiter de jeune et jolie vierge.  Enfin,  je vins de réaliser que je ne connais toujours pas ton nom ?

Elle était franche, c’était sans doute l’une des caractéristiques principales de la kitsune,  quand elle avait quelque chose à dire, et qu’elle pouvait le faire, elle le faisait sans problème.
Elle se contenta de sourire avant de terminer par une petite réplique  assassine.

-D’ailleurs, cela ne te ferrais pas de mal, je pense, de gouter à la douceur des caresses d’une femme,  après tout, tu me semble un peu mal à l’aise sur ce domaine.  Enfin,  tu as eut au moins la chance de connaitre, le temps d’un soir, l’amour.  Beaucoup d’entre nous ne connaitrons jamais l’amour, et pire, sont obligés de vendre leurs corps pour le plus souvent rien de plus qu’un peu de pain…

Aloysia vit Sofia s'approcher d'elle d'une manière...sensuelle. Aloysia fut très surprise quand elle lui toucha le visage car elle n'était pas habitué à avoir autant de familiarité avec une personne qu'elle connaissait à peine. Aloysia était très tactile aussi mais pas avec les inconnus. Mais elle savait aussi que sa maitresse avait le droit de tout lui faire et Aloysia ne pourrait rien dire. La réponse de la jeune maitresse la surpris. Alors ainsi les bourgeois avait des aventures extra-conjugales... Aloysia n'avait pas été élevé ainsi. Elle devait être une parfaite épouse pour son maris...et donc fidèle. Aloysia répondit elle aussi franchement à sa nouvelle maitresse.

" Je suis la princesse Aloysia Weber. Il est vrai que j'ai eue de Lachance comparé à ma cousine qui avait deux ans de moins que moi. Nous étions très très proche et...

Aloysia n'allait pas plus loin, se rendant compte de quelques choses. Sa cousine et elle avait été très proche après le mariage de celle-ci...vraiment très proche... Aloysia la voyait comme une petite sœur mais maintenant que Sofia lui avait ouvert les yeux, sa cousine avait sans doute eue des sentiments pour elle. Plusieurs faits le prouvait mais Aloysia n'avait rien compris. Aloysia rougit et tritura ses mains quand sa maitresse lui dit qu'il faudrait qu'elle est une relation avec une autre femme... Elle était de moins en moins à l'aise en présence de la jeune femme qui avait sans doute des idées derrière la tête. La jeune princesse répondit tout de même même si ses joues la brulaient et qu'une douce chaleur s'était installé dans son bas ventre.

" Je suis au courant de ces femmes qui vendent leurs corps et il vrai que j'ai eue beaucoup de chance de naitre dans un château. Je dois vous paraitre vraiment détestable. Une petite princesse qui a une vie de château alors que d'autre trime au détriment de leur vie. Pour ce qui est de...enfin...gouter à...je ne crois pas que...que ce soit très...moral."

Aloysia ne savait plus où se mettre tellement elle était mal â l'aise. Elle baissa donc la tête pour que ses cheveux cache ses joues enflammées.

La kitsune eut un léger sourire, à l’entendre, on dirait qu’elle s’attendait à être battue dans les secondes qui suivait. Ce n’était pourtant pas son genre, elle lui avait dit, alors pourquoi était sans cesse comme cela.  C’était vraiment étrange,  enfin, en attendant elle avait un jolie prénom cette petite princesse.  Aloysia… Ce n’était pas commun,  un prénom de princesse quoi..  Par contre son petit mélodrame sur les personnes détestables, cela, c’était quand même assez comique,  non… Elle, elle était une personne détestable,  elle prenait la vie des gens, se moquant des familles, des amis… 
Alors bon son petit numéro, cela faisait bien rire la kitsune. Enfin, elle se contenta de la regarder prendre une teinte de tomate, avant de lui dire d’une fois un peu plus sérieuse.

-Arrête un peu ton mélodrame, si tu pense être une personne détestable pour cela, alors je n’ai qu’une seule chose à te dire, tu te plante ma grande.  Et une autre chose, ne crois pas que je vais abuser de toi.  C’est justement parce que je sais ce que c’est que de devoir donner son corps alors que tu ne le souhaite pas que je ne le ferrais pas.   Tout ce que je veux que tu comprennes, c’est  que tu as eut de la chance jusqu’à présent, alors remercie ta bonne étoile.

Car tout pouvait changer du jour au lendemain,  le métier qu’exerçait la kitsune était dangereux, alors oui, elle savait qu’un jour, elle n’en reviendrait peut être pas. Alors oui,  qu’elle prie sa bonne étoile, on ne savait jamais de quoi le lendemain était fait.

LA kistune s’assit quelques temps, avant de reprendre une gorgée de thé, se demandant comment une princesse pouvait ignorer ce genre de chose,  Bha, elle aurait encore le temps d’apprendre cette gamine. Après tout,  elle pourrait même lui donner un petit coup de pouce, tôt ou tard, mais une fois qu’elle serait prête.

Aloysia allait répliquer dès la première phrase de la kitsune. Elle n'aimait pas qu'on la remette en place ainsi sans arrêt. Elle n'était pas habitué à cela. Elle ouvrit la bouche pour dire ce qu'elle pensait mais la refferma aussi sec. La jeune femme qu'elle avait en face d'elle savait ce qu'était de devoir donner son corps... Aloysia ne dit rien se contentait d'écouter la neko et d'hocher la tête. La jeune princesse se détendit perceptiblement lorsque sa maitresse lui dit qu'elle n'allait rien tentée. Elle reprit elle aussi une gorgée du thé et sourit timidement à sa maitresse. C'est vrai qu'elle avait de la chance d'être tomber sur cette femme qui ne lui souhaitait que du bien...enfin, pour l'instant en tout cas. Car elle changerais peut être d'avis par la suite en se rendant compte qu'Aloysia n'avait pas toujours un caractère facile... Mais pour l'intant, elle se sentait bien et de bonne humeur donc elle était remplis de bonne volonté.

- Le thé était très bon... Mais je ne sais pas pour vous mais moi j'ai faim. Je propose de préparer le dinner pour ce soir et vous pourrez...juger de ma qualité de cuisinière.


Aloysia avait vraiment envie d'essayer de préparer le diner...seule. Elle voulait essayer de faire enfin quelque chose, d'être utile... Quant à savoir si ce qu'elle compte préparer sera bon...

Sofia se contentait de l’observer,   appréciant le fait que la jeune femme sache rester à sa place, même si elle avait envie de  répliquer.  Elle était une petite princesse bien élevée mais au fond d’elle, la  kitsune pouvait voir une bête sauvage endormie, et c’était sans doute pour cela qu’elle l’avait choisie.  Parce que elle-même, elle était plus proche de la bête que de l’humain.  Effectivement, elle avait de jolis habits, elle était toujours propre et bien parfumée mais au fond, elle obéissait à la loi du plus fort. Cette loi qui dit que seul les plus  forts peuvent survivre.   Enfin, c’était son avis. Et elle ne comptait pas sur d’autre force qu’elle-même. Elle était seule,  elle l’avait toujours était.  Et cette jeune demoiselle ne  changerait sans doute pas le bilan de cette triste addition. 
Le fait que la jeune demoiselle veuille se lancer dans la cuisine  était sympathique de sa part, sa maitresse hocha donc la tête, se disant que cela ne pouvait pas être pire que ce que elle, elle cuisinait.  Il fallait dire que sur cela, la jeune hybride  n’avait jamais était douée dans ce domaine, mais lorsque on nait dans la rue, on ne fait pas trop la difficile.  Elle  se contenta donc de lui dire.

-   Tant que tu ne recherche pas à m’empoisser je te laisse faire.  Et ne trahit pas ma confiance,  tu sais que  si c’est le cas, et bien… Je te jure que l’enfer sera un terrain de jeu en comparaison.

Les métaphores de l’assassin ont le don de vous détendre n’est ce pas ?  Mais d’un autre coté, elle devait être sur que la jeune  Aloysia ne tente rien de dangereux contre elle. Après tout, c’était quand même une esclave, et le gout de la liberté peut faire bien des choses.

-Toutefois, tu trouveras un livre de recette dans l'étagère.  Et je suis heureuse que tu te sois proposé pour ce genre de tache.  Tu es volontaire et je l'apprécie.

Aloysia rigola franchement. Elle n'avait pas peur de sa maitresse même si elle savait que celle-ci était un assassin. La princesse rassura aussitôt la jeune femme, un grand sourire sur les lèvres.

- Je ne me crois aucunement capable de faire du mal à quelqu'un à moins que celle-ci me veuille du mal. Et surtout si j'en avais vraiment l'intention, je ne l'aurait pas tenter dès le premier soir...

Aloysia fit un clin d'oeil à la kitsune. Elle ne l'empoisonnerait jamais, ni ne tenterais de lui faire du mal ou de la tuer. Aloysia s'en sentait de toute façon incapable et elle n'en avait pas envie. Son instinct lui disait que cette femme ne lui voulait que du bien et qu'elle serait peut être une personne important pour elle dans le futur. Elle avait aussi compris que la jeune femme portait une sorte de carapace, sans doute dû à ses anciennes souffrances. Aloysia se leva et avant d'aller à la cuisine, elle se retourna vers la jeune kitsune.

- Je ne tenterais jamais de vous faire du mal mais je ne crois pas que me laisser faire la cuisine ne soit moins dangereux.

Sur ces dernières paroles, la jeune princesse entra dans la cuisine, ne refermant pas la porte derrière elle. Elle prit le livre de recette et le feuilleta attentivement. Elle cherchait une recette simple, très simple pour commencer. Elle mit un tablier blanc pour éviter de salir le les vêtements prété par sa maitresses.

Elle chercha d'abord de la viande et fit cuir le rosbif à point pendant qu'elle préparait de la purée de pomme de terre qu'elle avait prélablement épluché. Au passage, elle s'était légèrement coupé le doigt mais heureusement rien de très grave. Elle laissa refroidir le rosbif pendant qu'elle cuisait à l'eau les patates. Elle décida de faire un gâteau au chocolat, dessert qu'elle adorait. Elle cherchait les ingrédient mais ne trouvait pas la farine. Aloysia ouvrait les placard mais ne trouvait rien. Puis le dernier placard du haut qu'elle ouvrit fut le bon. Mais la farine était en hauteur et Aloysia de hissa sur la pointe des pieds. Alors qu'elle pensait tenir le paquet, celui-ci lui échappa des mains et explosa par terre. Aloysia eut tout juste le temps de se protéger derrière un meuble. Quand elle sortit de sa cachette, la cuisine était maculé de farine. Aloysia de mordit la lèvre pour s'empêcher de rire. C'était nerveux mais elle avait du mal à s'en empêcher. Elle se dépêcha à prendre un chiffon et a essayer de réparer ses bêtises. Elle commença par le sol et se mit à quatre patte, après avoir enlevé le kimono pour ne pas le salir. Elle ne portait plus que les sous-vêtement de sa maitresse et le tablier. Elle pria pour que sa maitresse n'entre pas dans la cuisine et voit les dégâts qu'elle avait occasionné en si peu de temps. De plus elle était en petite tenue et cela n'arrangerait sans doute pas les choses.

La maitresse la laissa donc faire, mais dans tout les cas cette jeune femme savait parler,   enfin  au moins, elle avait le bénéfice du doute.   Elle était sans doute trop pure pour faire du mal à quelqu’un,  elle le disait elle-même,  mais malheureusement ce n’était pas aussi simple que cela, il  suffisait d’un élément,  d’un seul  pour  basculer à jamais dans ce qu’était entrain de vivre. C'est-à-dire devoir se battre chaque  jour pour devoir survivre,  elle l’enviait cette petite princesse,  dire qu’elle avait toujours mangé à sa faim, qu’elle avait eut une famille qui était la pour s’occuper d’elle, c’était sans doute ce qui avait manqué le plus à la kitsune.  De l’amour,  mais maintenant son cœur était devenue plus dur qu’un bloc de glace.  Personne n’avait réussit à briser celui-ci, et à faire fondre le cœur de la jeune femme.  Enfin, si  il y avait bien quelque chose,  l’innocence de l’enfance,  il n’y avait que cela.  Peut être parce qu’elle-même ne pouvait pas en avoir ? Oui, cela devait être cela,  ou bien parce qu’elle n’en avait pas eut d’enfance ?  Il y avait sans doute plusieurs explications, mais cela ne changeait rien sur le fait que maintenant  elle n’était que violence, envers les être extérieurs, car avec  la jeune femme, elle serait sans doute différentes,   elle ne se l’expliquait pas…  Mais cette jeune femme   avait le don d’apaiser le cœur souffrant de la kitsune.  Peut être   parce que à ses yeux elle était encore une enfant ?

Une enfant qui venait de faire sa première bêtise à en croire tout le bruit qui sortait de la cuisine… 
Elle s’y dirigea donc,   avant de la trouver en petite  tenue,   la cuisine totalement  couverte de farine… Ce qui la fit éclater de rire.  Et bien décidément, elle était assez  drôle cette jeune gamine, mais  vouloir réparer ses fautes de cette façon,  elle en aurait pour plusieurs dizaines d’année.   Il lui fallait donc de l’aide.  L’aide d’une pro qui à l’habitude d’effacer ses traces, et le sang comparé à de la farine, ce n’était presque rien. 
Il ne fallut que cinq minutes à la kitsune pour se débarrasser de cela.  Il y avait cependant une chose qui embêtait la kitsune, il y avait une odeur bien connue dans l’air…  Une odeur de sang…  Son esclave s’était sans doute  blessée…  Elle soupira.

-Tu t’es blessée n’est ce pas ? Allez laisse moi voir cela.


Elle lui prend doucement  la main avant de  voir la blessure.  Hum, rien de grave, mais  il faudrait quand même qu’elle s’occupe de cela.  Bon, enfin  il fallait quand même que  la kitsune  fasse le repas, sinon et bien les deux femmes ne mangeraient sans doute rien.

Elle récupère donc doucement  un couteau, et s’occupe de trancher les  légumes histoires de proposer un accompagnement décent    à la viande.   Et c’est bien sur la maitrise du couteau qu’elle est la meilleure.  Elle regarde doucement la jeune princesse avant de lui dire.


-    Je pense que je te ne te laisserais  pas  jouer avec des couteaux. Mais bon,  tu es mignonne comme cela…

Aloysia nettoyait comme elle pouvait les traces de farines... Le problème était qu'il y en avait partout ! Elle entendit des bas approcher. Mince ! Elle n'aurait pas le temps de réparer les dégâts... Elle cherchait donc une excuse qui expliquerait sa maladresse. Mais il était trop tard. Elle vit la kitsune entrer dans la cuisine et Aloysia baissa immédiatement la tête comme une enfant qui aurait fait une terrible bêtise. Aloysia la releva surprise en entendant le rire de la jeune femme. Aloysia de détendit, ne cachant pas son sourire de soulagement. Mais elle devait quand même présenter ses excuses.

- Je suis vraiment désolé pour ces dégâts. J'ai voulu attraper la farine et pouf, plein de farine partout. En faite, j'ai cuisiner et repeins votre cuisine...sans le vouloir.

Aloysia rit et regarda sa maitresse l'aider à nettoyer. Elle était rapide et efficace. Elle devait être habitué a effacer les traces... Aloysia secoua la tête, s'empêchant de penser à quel genre de trace la jeune femme pouvait nettoyé et surtout dans quel circonstance.

Aloysia vit sa maitresse renifler. La princesse cacha sa main blessée derrière son dos mais elle savait que c'était inutile. Elle avait vécu pendant 16 ans avec des nekos et savait qu'ils avait un odorat très développé. Celui d'Aloysia était lui aussi plus développer que les humains mais restait moins puissant que les 100% neko. Sa maitresse lui prit doucement la main et regarda la blessure.

- Ce n'est vraiment rien... Je ne suis pas très doué avec les couteaux, c'est tout. C'est juste une riquiqui coupure. Je vous avez dit que me laissez cuisiner était dangereux, pas pour vous mais pour moi.

Aloysia rigolait et faisait la brave sauf que sa coupure était un peu profonde et lui faisait un peu mal dès qu'elle voulait de servir de son doigt. Elle n'était pas spécialement douillette, c'est juste que jamais elle ne s'était fait mal auparavant. La jeune femme prit mes commande et cuisinait des légumes. La remarque suivante mis un moment à se frayer un chemin dans sa tête.

- Mignonne...comme cela ? Merci mais...

Aloysia rougit violemment en se rappelant qu'elle ne portai qu'un tablier et les sous-vêtements prété par sa maitresse. Aloysia se mordit la lèvre inférieur et se dandinait, très géné pa la situation. Aloysia regardait le kimono posé un peu plus loin. Devait-elle le remettre ou pas ? Sa maitresse avait l'air d'apprécier sa "tenue"... Mais se moquait-elle de la situation ou était-elle sérieuse ? Oh et puis mince... Elle allait rester comme cela et voir la suite. Si sa maitresse lui demanderait de le remettre, elle s'exécuterais... Sinon...et bien, elle verrait. Aloysia resta habillé ainsi tout en observant sa maitresse cuisiner.