Un sauveur ? Je ne crois pas ! [Pv Liam] [TERMINE]

Sa main continua à caresser doucement le pelage soyeux du Worg devant elle, attendant la réponse de l’autre femme présente. Cette dernière ne tarda pas à venir et ce fut la surprise qui naquit sur son visage. La stupéfaction dans un premier temps puis une pointe de colère. Certes, elle avait refusé son « baiser de bienvenue », elle avait présenté ses excuses face à son comportement, après tout, aurait dû t’elle vraiment le faire ? Par la suite, elle avait accepté l’aide d’Aenetelia et tout cela pour quel objectif ?  Recevoir un sourire de déments et une réponse négative comme si cette dernière riait de l’instant.

Tandis que le mâle se relevait, elle retira sa main mais ne bougea pas. Ses yeux croisèrent les pupilles de l’animal. Bien sûr qu’elle avait peur du loup, mais elle possédait une certaine forme de courage irraisonné. Son regard se porta en vitesse sur le côté et elle vit la jeune femme arriver à hauteur de la porte. Cette simple distraction lui valut la peine de presque sentir les crocs de l’animal dans sa chair. Pourtant, ce dernier s’arrêta à temps après qu’un sifflement et un grognement fut produit par Aenetelia. Attendez un instant, elle venait bien de grogner ? Elle qui était soit disant une « humaine » venait d’émettre un grognement et après elle était comme tant d’autres personnes à considérer les Terranides comme des animaux parce qu’un grognement de frustration ou de colère s’échappait de temps à autre de leurs cordes vocales ? C’était le monde à l’envers/

Elle finit par partir après avoir ordonné aux deux immenses loups de se coucher près des chaînes où ils devraient êtres attachés. La jeune Terranide porta son attention sur ces deux bestiaux avant de tourner son regard vers la jeune femme qui partait, non sans avoir une certaine fureur dans l’œil. Qu’elle aille donc rejoindre son cher maître ! Pour sa part, elle avait compris rapidement qu’elle ne pouvait plus se fier à elle et qu’elle lui accorderait la parole qu’en cas de besoin. Mais le plus important en ce moment était Staya et Stenya. Elle prit une inspiration et analysa la situation. Certes, les deux Worgs étaient près de l’endroit où ils devraient être enchaînés pour sa sécurité, cependant prendre la chaîne de métal aurait été pure folie en ce moment même, elle n’avait donc pas d’autre choix que de commencer à nettoyer du bout opposé jusqu’à arriver aux deux canidés, sans oublier, bien entendu, d’être vigilante.

Prenant les accessoires nécessaires à l’entretien du chenil, le travail fut entamé. Bien qu’elle leur tournait à moitié le dos, elle pouvait regarder par-dessus son épaule et ses oreilles de louve étaient actives, sensibles à n’importe quel bruit. Bien entendu, la première partie du nettoyage fut aisée, mais la fin allait être plus ardue. Elle resta un instant à trouver un moyen comment effectuer sa besogne sachant que les deux Worgs étaient à portés de crocs, mais elle n’avait guère d’autres alternatives, les dernières crasses étant là où se trouvaient bien entendu, les deux « chiens » de compagnie du vampire.

Oh, cela aurait pu être de la folie et s’en était ! Elle prie son courage à deux mains et s’avança vers les derniers vestiges d’excréments à nettoyer. L’odeur était toujours aussi » plaisante » à sentir mais elle devait en faire fit. Oh bien sûr, elle aurait pu les attacher mais la chaîne était hors d'atteinte et elel resterait cependant à portée de crocs, donc elle n'avait pas d'autre choix. A peine avait elle était à portée de crocs qu’elle en sentit se planter dans sa cheville, brisant l’os avec une facilité déconcertante. Un cri de douleur s’échappa de ses lèvres tandis  qu’elle dû clopiner pour tenir en équilibre tout en utilisant sa queue comme balancier afin de garder une certaine stabilité. Pourtant, chaque moment lui arracha une plainte et lui faisait souffrir le martyr.
Cela aurait été encore supportable si les deux Worgs  s’étaient limités à attaquer sa cheville et non à commencer à la mordre un peu partout.

Bien sûr, ce n’était pas qu’une simple morsure, les crocs tirèrent aussi la chair et en enlevait des lambeaux à chaque fois. Le sang se mêlait aux cris de souffrances.  Bon sang qu’Est-ce qu’elle avait mal ! Et pourtant, il ne lui restait qu’une dernière chose à ramasser, qu’un dernier effort à fournir. Avançant comme elle pouvait, elle nettoya la dernière partie de la cage et envoya le seau dans un coin avant de tomber sur le sol éreintée. Mais cela était une mauvaise idée, les deux gigantesques canidés ne perdirent pas de temps et se jetèrent sur Shad afin de continuer leur besognes.

Le dos, les bras, les jambes, rien ne fut épargnée. Oh oui, elle souffrait et dû avoir assez de force pour réussir à sortir de cet enfer, refermant la porte avec une certaine force naissante grâce à l’adrénaline. Elle se releva et pris la direction de sa chambre, non sans avoir vérifié que la porte était bien fermée et en mettant un certains temps à arriver à sa destination. Elle dû prendre plusieurs fois des pauses, chaque pas, chaque mouvement étant une souffrance pour elle. Cette femme, elle n’espérait ne plus jamais la revoir.

Elle parvint après un long effort dans sa chambre et se laissa tomber sur lit, tremblant de douleurs étant prise de spasmes. Elle pensa un moment à aller se nettoyer dans la salle d’eau, mais elle n’avait plus la force de descendre encore d’autres escaliers. Fermant les yeux, elle tenta de trouver un peu de réconfort dans le sommeil mais bien entendu la douleur était plus forte. Ses oreilles captèrent la source de divers bruits mais au vue de son état elle n’arrivait pas à en définir l’origine ni même la source. Après tout, cela pouvait être aussi bien un acte charnelle qu’une personne qui marchait dans les couloirs. Après tout c’était le cadet de ses soucis. Le sang continuait de couler doucement de ses plaies ouvertes et  tâchait le lit. Elle le nettoierait demain de toute façon. Fermant les yeux, elle tenta néanmoins de faire le moins de gestes possibles afin de ne pas réveiller une autre sources de douleurs.

[petit test à la 3e personne ^^]

La jeune femme était bel et bien parti, mais elle avait gardé un certain contact avec la scène, et dans son esprit, elle avait été témoins de toute la scène, elle l’avait fait dans son coin, aux pieds de Liam, tout sourire. Oh, elle aurait été capable de mettre fin à la scène et au carnage que faisaient les Worgs par une simple pensée. Mais comme sa phrase précédemment dite à Shad le résumait très bien. Pas envie.

Le vampire, lui, n’avait besoin de rien pour savoir ce qui s’était passé. Il était allé s’installer dans son lit et la jeune femme était venue le rejoindre pour une petite ponction sanguine bien arrosée en salive. Elle adorait ça. Non en fait elle adorait tout et n’importe quoi, tant que cela venait de Liam. Elle aurait pu apprécier d’être écorchée vive si ‘était lui qui jouait avec sa peau…

Le vampire, lui, continuait de caresser les cheveu de la jeune femme en souriant. Puis il mordilla l’oreille de son esclave qui ronronna de plaisir sous ce contact glacial qu’elle adorait avant de demander.

« Suis-je obligé de m’occuper d’elle ? Franchement maître quelle idée d’en avoir fait une domestique, au moins, si ça avait été une esclave, je l’aurai dirigée comme tous les autres…mais là….c’est presque une torture de me retenir…s’il vous plait maître, rétrogradez la ! »

Le vampire sourit.

« Les privilèges n’accordent pas des libertés. Tu as peur qu’elle te fasse de l’ombre ? Ah, ne t’en fais pas, j’ai eu une petite idée qui va beaucoup te plaire. Mon intendant vient d’avoir un malencontreux accident mortel. Que dirais-tu de le remplacer à partir de maintenant !  Je peux te faire confiance après tout. Mais attention, un faux pas et tu retombes tout en bas de l’échelle ! »

La jeune femme acquiesça avant d’avoir un haut le cœur devant la dernière vision qu’elle avait eu de Shad.

« Maitre, je pense que les guérisseur doivent intervenir pour la nouvelle. Vu son état… »

Il l’interrompit d’un index sur les lèvres,  qu’elle goba et se mit à suçoter comme une invitation à plus. Mais il l’interrompit, agacé. , pour se lever. Elle le prit de vitesse te l’habilla.

« Bon, je vais aller m’en charger. Va me chercher rapidement la doyenne des guérisseurs du manoir et deux ou trois acolytes. »

Connaissant son maitre et son souci de la promptitude, elle ne se donna pas la peine de s’habiller et fonça nue dans les couloirs, la seule marque sur son corps correspondant à son statut était son collier en nacre. Le vampire lui administra une claque sur le postérieur pour l’encourager, claque à laquelle elle répondit par un petit cri mêlé de douleur et de plaisir.

Le vampire prit le raccourci pour rejoindre la chambre de Shad. Elle était là, baignant dans son sang. Elle allait finir exsangue avant la fin de la nuit. Autant vous dire que si elle n’était pas inconsciente, elle en était très proche ! Il s’assit sur le bord du lit, et aperçut les premières blessures.

« T’en fais pas, clébarde, on va te remettre sur les pattes ! »

Il plaça ses mains sur les blessures les plus graves et entreprit de tout reconstituer. C’était bien plus douloureux ainsi, mais cette douleur avait un sens au moins. Et c’est pendant plusieurs dizaines de minutes, deux ou trois, qu’il la soigna avec  patience. Puis les guérisseurs prirent le relai, laissant seulement son oreille bien amochée. Le vampire devait bien étudier le cas avant de la soigner sinon, elle risquait une surdité ou peut-être même pire. Et les guérisseurs ne pouvaient pas faire grand-chose là-dessus. Aussi, à part la panser, elle ne pouvait rien faire de plus. Une foi son maximum fait, il la laissa seule et parit se coucher, ordonnant à Aenetelia de veiller sur elle continuellement, pour que cela ne se reproduise plus.

Elle était là, allongée sur le ventre sur le lit, le tâchant de sang, ce dernier goûtant jusqu’au sol, le salissant également, mais elle ne pouvait rien faire contre la gravité, après tout, elle n’aura qu’à nettoyer une fois qu’elle sera sur pied. Oui son lit, sa chambre, ses vêtements et là où elle était passée et où le sang avait coulé. Autant dire qu’elle aurait du travail pour son réveil ! La porte grinça et ses yeux s’entre ouvrirent, fixant un point invisible sur le mur en face d’elle. Son regard était brumeux et sa respiration forte.

Tandis qu’elle sentie le vampire s’asseoir à ses côtés elle referma les yeux, préférant faire abjection du terme qu’il avait employé. Après tout, à force, elle en avait l’habitude, chienne, clé barde et autre surnoms si péjoratif, elle était habité à les écouter. Alors que les soins commençaient, une grande douleur s’empara d’elle. Étant trop faible pour crier, elle n’avait que les larmes aux yeux et une respiration plus saccadées accompagnée de spasmes dans tout le corps; Oh non, ce n’était pas une douleur feinte, certes elle ne hurlait pas, mais elle souffrait. Elle ressentait tout son corps se faire réparer, les muscles se reformant, les débris d’os se reconstituant. Autant dire que ce n’était pas une partie de plaisir !  Ces minutes lu semblèrent une éternité et elle se laissa tomber dans le doux rêve de l’inconscience tandis que les soins qui lui étaient attribués touchés vers la fin.

Quelques heures passèrent jusqu’au petit matin. Se réveillant, elle cligna difficilement des yeux, et dû fermer et ouvrir ces derniers le temps que sa vue redevienne normale car pour le moment elle ne voyait que flou. Une fois sa netteté retrouvée, elle entrevis Aenetelia et fut fort surprise de la voir ici. Une fois cette dernière passée, la suspections pris la place. Que faisait elle ici ? Allait elle encore se moquer d’elle ? Elle préféra chasser ces questions de son esprit. Après tout, elle verrait bien. Prenant appuie sur ses mains, elle se releva et regarda l’étendu des dégâts, avant de soupirer. Au moins, elle avait de quoi s’occuper une petite heure vois deux !

Elle attrapa une tenue propre et la mis à bout de bras. Direction d’abord la salle de bain avant de l’enfiler ! Et ce qu’elle fit, elle partie se décrasser pendant une dizaine de minutes avant de se vêtir du vêtement que sa fonction lui obligeait de porter. De suite, elle partie se charger de nettoyer  son accident de la soirée passée, espérant qu’elle n’aura pas trop de représailles Alors qu’elle marchait dans les couloirs, elle s’arrêta et fit volte face à Aenetelia qui l’avait suivie depuis tout ce temps.

« Dis moi, qui es tu vraiment ? Et as-tu reçu un ordre de me suivre et de me surveiller sans cesse ? »

Oh, elle ne pensait rien de mal, mais elle se disait bien que cette femme ne devait pas être une femme normale et qu’elle lui cachait un fait important. Mais après tout, qui n’avait rien à cacher ? Quant à sa seconde question, elle avait plus un sens de confiance. Quand bien même elle faisait ses tâches même si cela l’agaçait plus que tout, elle n’avait aucune pensée de fuite. Ou du moins pas imminente ou de pressante; Avait il peur qu’elle s’en aille alors qu’il aurait simple de la retrouver ? Ou alors restait elle pour l’assister ? Mais cela ne la dérangerait elle pas ? Autant dire qu’elle en avait des questions !  De toute manière, elle se contenterait de celle donnée par Aetenelia et avisera par la suite.

Aenetelia souriait en la voyant commencer à se relever. Elle ne s’opposa pas à sa manie de tout vouloir nettoyer. Elle la suivit vers la salle de bain, restant bien malgré elle sur le seuil, elle serait bien rentrée lui frotter le dos ou autres choses…voir simplement se rincer l’œil. Elle savait qu’il fallait calmer les choses. Donc il fallait se retenir et faire bonne figure. Bon, ce ne serait pas facile mais elle aurait la proximité nécessaire pour s’occuper de sa vengeance, apprenant à mieux la connaitre pour mieux agir contre elle, logique. Mais quand ça arriverait, elle aurait assez bien préparée pour ne pas être accusée de l’acte fautif, le maitre montrerait à la jeune okami ce que voulait dire assumer ses erreurs, même si l’erreur n’était pas d’elle…

De même, elle la suivit quand elle prit les affaires maculées de sang pour aller les laver, et c’est là que finit le parcours silencieux.

« Dis moi, qui es tu vraiment ? Et as-tu reçu un ordre de me suivre et de me surveiller sans cesse ? »

Elle sourit comme une enfant devant un cadeau en entendant ces paroles, comme si elle avait la chance de  lui apprendre une belle évidence.

« Et bien, comment dire…je suis désormais l’intendante du logis, mais j’ai une mission spéciale à remplir d’abord. M’assurer que ce genre d’incidents ne se reproduise plus, en gros, préserver ton intégrité physique. Tu va s voir, on va vite devenir amies toutes les deux, j’ai manqué de jugeote,  voila tout. Uand on a été élevé avec ces animaux là comme compagnons de jeux, on oublie rapidement à quel point ils sont dangereux. »

Mensonge éhonté, elle avait certes grandi avec eux, mais elle savait à quel point ils étaient dangereux. Bien plus que les précédents, beaucoup plus ! Et encore, demain devaient arriver deux nouveaux spécimens d’une race ressemblant à un tir=gre de la taille d’un buffle…à côté les worgs étaient des nounours en peluche…

« Disons que j’ai aussi un sacré don avec les animaux…de quoi pouvoir napproher n’importe quelle bestiole. Une fois j’ai même pu prendre une dent dans la gueule béante d’une wyverne….c’est dire ! »

Ce n’était pas de la vantardise, c’était la vérité pure et simple ! Elle était capable de ça. C’étaient juste des faits…

« Quant à ce que je suis, crois-moi tu n’as pas envie de le savoir….pas maintenant en tout cas… Tu le sauras en temps et en heure…sache juste que je suis plus animale que toi, bien plus ! »

Elle lui fit un clin d’œil amusée avant de finir par dire, en désignant le tas d’affaires sales d’un air dégouté et en même temps amusée. Amusée par quoi ? Son dégout ou le comportement de la terranide ? Elle sourit avant de lui les prendre des mains.

« Je vais les ramener dans la chambre, les autres esclaves sont là pour ça ! En attenant va ans la mienne, et profite donc du temps qui t’en offert pour te reposer !  T’as pas eu une journée facile. Ensuite je changerai tes bandages et je t’aiderai avec les bestiaux. Je viendrais te voir dans deux bonnes heures  pour ça. Ma chambre est juste en dessous de la tienne, tu peux y accéder par le même escalier qui te permet d’aller chez maître Eckart ! »

Et sans attendre elle tourna les talons et repartit vers la chambre de shad.

La Terranide écouta sans broncher et avec une grande attention les réponses que lui donnée la jeune Aenetelia. Certaines de ses phrases avaient pour conséquence de faire bouger ses oreilles différemment selon ce que la louve entendait et comprenait.  Étrangement, elle sentait que tout n’était pas pure vérité mais elle n’arrivait pas à bien cibler ou pouvait être la partie erronée. Pourtant, un fait où elle était sûre et certaine qu’elle se moquait éperdument de sa personne était quand elle avait fait mention d’une amitié possible. Pure utopie pour la jeune louve. Le dernier point où elle resta septique fut quand elle lui mentionna qu’elle était encore plus animal qu’elle et autant dire qu’elle se demandait bien ce que ces paroles voulaient bien pouvoir signifier ! L’ignorance est un fait désagréable à connaître.

Elle laissa Aeneelia prendra ses affaires sales pour les porter à sa chambre et les laisser à la charge des autres esclaves.  Son regard d’azur la suivit jusqu’à qu’elle prenne l’intersection au bout du couloir et sorte de son champ de mire. Haussant les épaules, elle continua simplement également son chemin, les questions lui trottant dans la tête. Bien évidemment, elle se dirigea petit à petit vers la pièce que « l’humaine » lui avait désigné.  Elle marcha calmement sans se presser, laissant ses yeux dévorer les nombreuses armatures, sculptures et tableaux dont pouvaient regorger les couloirs.

La louve s’arrêta d’un bloc, tournant son oreilles non bandée vers l’arrière. Elle avait ouïe des bruits de pas feutrés et se demandait si son imagination ne lui jouait pas des tours. Après tout, il était normal que d’autres personnes se déplacent dans les couloirs du château. Un autre son se fit entendre, plus sec ce dernier. Elle fit volte face et vit que l’un des piliers où se tenait une statue, sans doute de valeurs, était très instable et bougeait vivement dans tous les sens. Ce que le pilier soutenait se mit à choir. Ni une, ni deux, la serranidé s’élança pour rattraper l’œuvre qui était immanquablement attirée par la gravité.

Elle plongea, main en avant, espérant  pouvoir éviter tout débris au sol. Elle allait l’avoir, elle allait l’attraper et le remettre sur place, elle en était sûre. Mais rien ne se passe jamais comme vous l’espérer. Elle sentit une main empoignait fortement sa queue et la stopper nette dans son élan, la faisant tomber sur le sol dans un choc des plus désagréable. Le son qu’il lui parvient ne fut pas des plus plaisant également, elle entendit le marbre se brisait devant elle, explosait en divers petits morceaux, avant d’entendre une voix masculine vociférait des paroles.

« Ah ! Regarde ce que tu as fais encore ! Tu empoisonnes les Worgs du maître et après tu casse son mobilier ! C’est comme cela que tu le remercie, sale chienne ? »

Ces paroles eurent autant d’effet que le coup de pied qu’elle reçu promptement dans les côtes, lui coupant le souffle sous l’impact. De quoi cet homme l’accusait sans preuve ? Elle n’avait aucunement empoisonné les deux gros bestiaux, après tout, elle en avait aucun intérêt quand à la statue, la briser de son plein grès lui aurait elle apportée une récompense ? Que nenni. Relevant le visage, elle tenta de répliquer.

« Je n’ai jamais empoi… »

Un autre coup qui lui coupa la parole et lui procura un geignement de douleur. Ses cheveux furent empoignés avec force pour la faire relever avant de coller son visage près d’une des rare fenêtre qui permettait de voir les chenils de l’intérieur. Effectivement, les deux grands loup étaient dans un état pitoyable, comme si leur nourriture avait été empoisonnée. Elle grogna , tentant de faire lâcher prise au garde qui la tenait fermement. Ce dernier en guise de réponse,  tira d’un coup sec vers l’arrière lui arrachant un cri de douleur tendit que son autre main,maltraitait son appendice caudal en le tournant dans tous les sens.

« Tu vas voir, on va te punir comme il se doit, clébarde ! »

Elle n’aimait pas cela, pas du tout. Elle tenta bien de répliquer mais à chaque fois ses paroles étaient interrompues, comme si la vérité ne devait jamais sortir et qu’elle était désignée pour être la seule et l’unique fautive. Instinctivement, son corps se mit à avoir des tremblements de craintes, ce qui valut le rire des personnes qui l’entouraient.


« Tu as peur ? Tu n’avais pas qu’à faire ce que tu as fais ! »

Elle sentait qu’elle allait passer un sale quart d’heure et jeta plusieurs fois des regard vers le couloir, vers là où devait arriver Aenetelia. Elle n’avait également pas une grande confiance en elle mais espérait qu’elle puisse la sortir de ce guêpier. Oh oui, elle l’espérait….

Gunther…un apprenti garde qui n’avait pas encore eu la chance d’être transformé en goule, était aux aguets, il avait entraperçu la nouvelle, une terranide, et elle lui avait tapé dans l’œil. Et ce n’était pas forcément très positif. Aussi avait-il préparé son coup minutieusement dans le seul objectif de faire ce qu’il voulait d’elle. Aussi s’était-il levé à l’aube, et même un peu avant, pour se placer en retrait derrière un petit pilier soutenant un jet précieux, çà la sortie de la chambre. Mais il avait du attendre que l’autre jeune femme, la reine, s’en aille, il ne pouvait rien faire face à elle, et il le savait, aussi avait-t-il pris la peine d’attendre qu’elle soit seule pour faire quoique ce soit, ce qui arriva enfin ! Ce n’était pas trop tôt !  Mais l’essentiel était de pouvoir faire ce qui se devait être fait…le must en plus c’était qu’il avait vaguement entendu le récit de sa nuit et en avait déduit qu’elle serait encore faible, ce serait d’autant plus facile qu’il était très loin d’être chétif !

Il la suivit en silence sur quelques mètres avant de se cacher devant la réaction qu’elle eut. Il n’avait pas été assez discret. Il attendit un peu, avant de finalement tirer sur la corde qui entrain l’objet vers le vide. La loi de la gravité universelle redémontrée par Gunther. Et l’autre bestiole eut beau plonger pour éviter le fracas, cela ne servit à rien puisqu’il l’attrapa par la queue…pratique cette appendice…il les regarda tous les deux s’exploser au sol avec délice. Quand la louve toucha le sol, ilse mit dan une fausse colère :

« Ah ! Regarde ce que tu as fais encore ! Tu empoisonnes les Worgs du maître et après tu casse son mobilier ! C’est comme cela que tu le remercie, sale chienne ? »

Vociféra-t-il dans le couloir à l’attention de la bêbête qui s’ignorait…. I accompagna ses paroles d’un bon coup de pied pour appuyer ses dires, l’atteignant ans les côtes. L Et quand elle tenta de répondre….es worgs, il les avait lui-même intoxiqué cette nuit. A côté, le comportement passé d’Aenetelia était angélique…

« Je n’ai jamais empoi… »

…il frappa à nouveau ! Puis il la prit par les cheveux, la collant contre la fenêtre, vous savez, comme quand on met la tête du chien dans sa bêtise pour qu’il comprenne. Et la fenêtre donnait d’ailleurs sur la cour. Les deux animaux se tordaient sur le sil de leur chenil. Il jouait avec sa queue sans douceur en lui tirant la tête en arrière, exposant sa gorge en cas de besoin. Il y placerait la main en cas de besoin pour serrer légèrement et ainsi étouffer des paroles dans sa gorge en cas de nécessité !

« Tu vas voir, on va te punir comme il se doit, clébarde ! »

Il furent rejoints par une poignée de gens de toutes les conditions sociales, ils étaient venus peu à peu pour assister à une punition, et pour cela, notre jeune ami avait eu une tr_ès bonne idée mais juste avant de commencer, il lui dit, sentant son corps trembler.

« Tu as peur ? Tu n’avais pas qu’à faire ce que tu as fait ! »

Et ensuite il sourit, la tirant par les cheveux et par l’appendice caudal, il la força à avancer, suivi par une dizaine de personnes, hommes et femmes confondus. Il avait supposé que si le vampire n’avait jamais interdit que l’on utilise ses cellules de jeu, c’était un encouragement à faire ainsi. Il fallait donc rejoindre les cellules sans encombres, et sachant qu’elle ferait sans doute tout pour l’en empêcher. Il fit la seule chose qui lui passa par la tête. Agrippant fermement la queue et les cheveux, celui-ci  la fit culbuter la portant donc douloureusement par ces deux endroits là), enfin, douloureusement pour elle bien sur…

Il la fit descendre par les escaliers jusqu’au sous-sol avant d’arriver dans une cellule où des fers pendaient du plafond et gisaient au sol. On lui attacha les fers aux chevilles, puis les poignets furent liés au dessus de  sa tête et bientôt, elle se retrouva suspendue et jambes écartées par les fers.

Gunther distribua des fouets, des cravaches, et même pour certains, des bâtons bien noueux, notamment un pour lui. Le jeune homme donna le premier coup, dans l’aine.

« Allez, chacun à son tour !  Et on y mets du cœur, mais rappelez-vous, ne frapper que mes parties qui ne sont pas visibles avec les vêtements !  Je veux pas que la reine ne nous pose des problèmes ! »

Un à un ils commencèrent à la frapper avec force. Elle se croyait meilleure qu’eux et elle allait payer pour ça, au fond, on se foutait de motif réel, être responsable d’avoir cassé une statue ou pas était loin de leur préoccupation, pour la majorité. D’ailleurs, il fallait croire que la jeune femme attirait les foudres de ce groupe car ils étaient loin d’y aller doucement. Et une fois cette correction distribuée, il avait bien l’intention de montrer à cette garce  ce que valait une belle humiliation.

« Je crois qu’il y a quelqu’un qui va devenir eunuque incessamment sous peu ! »

Une voix cristalline venait du couloir. Une voix féminine, accompagnée d’un petit rire assortit. Les gens s’écartèrent sur son passage, lâchant leurs armes. Elle ramassa un fouet et d’un geste qui semblait naturel venant d’elle, son extrémité vint s’enrouler autour de la gorge de Gunther qui lâcha son arme, étranglé.

« Descendez la de son perchoir !  Immédiatement ! Et suspendez le à la place. »

Courbettes, hochements de têtes, Shad fut vite au sol, allongée et Gunther pendu par les poignets, jambes écartées par les fers. Aenetelia sortir un couteau et l’enfonça lentamment dans la rotule de Gunther avant de se tourner vers Shad.

« J’avais bien envie de lui faire bouffer ses boulettes et son haricot, mais bon c’est toi la victime, c’est toi qui décide de son châtiment ! »

Elle couina de douleur et tenta, en vain de l’empêcher de la faire avancer, pesant de tous son poids sur ses pieds, Sa queue et ses cheveux étaient tiraient d’une telle force que sa tête penchait d’elle-même en arrière. Elle fut rapidement culbutés et transportée comme un vulgaire sac. Elle avait l’impression que son appendice caudale allait se faire arracher à force, elle regarda droit devant elle comme elle put, avant de frissonner à la vision des chaînes. Nul besoin de dessin pour deviner ce qui allait se passer.

Elle se retrouva bien vite attachée, jambes écartées et poignets croisaient au dessus de sa tête. Tirant sur les chaînes dans un geste illusoire, elle tenta de s’en défaire, sa queue fouettant l’air nerveusement tandis que ses oreilles étaient rabattues vers l’arrière. Elle avait peur et cela était purement logique au vue de la situation.  Les paroles de Gunther lui parvint à ses oreilles et dans ses yeux la peur naquit en voyant les divers fouets, cravaches et autres ustensiles dont s’étaient attribués le garde et ses compères.

Un premier claquement au niveau de l’aine, sa gorge lâcha un cri de douleur tandis que son regard haineux se posa sur l’humain. Mais son répit fut de courte durée, elle sentit bientôt d’autres coups sur toute la partie de son corps recouvert par un tissu,  le sang coulait des plaies ainsi causée et bientôt quelques gouttes commencèrent à tomber sur le sol, créant une petite flaque.

Elle trembla de douleurs, mais ses tremblements se furent plus importants lorsqu’elle entendu Gunther reprendre la parole. Sachant que les bois noueux n’avaient pas encore été utilisé, elle se douta parfaitement que cela allait être prochainement le cas. Par ailleurs, il n’était en aucun cas besoin de faire mention de leur fonction. Elle voulu répliquer, crier, l’insulter, mais sa voix fut remplacée par celle d’une autre personne.

Et quelle personne ! Cette dernière n’était d’autre qu’Aetenelia ! Aussitôt qu’elle était apparue, un changement de situation s’était produit. La Terranide se retrouva détachée et sur le sol, bien qu’encore courbée par la douleur, tandis que le garde renégat, était à son tour attaché.

J’avais bien envie de lui faire bouffer ses boulettes et son haricot, mais bon c’est toi la victime, c’est toi qui décide de son châtiment ! »

Une vengeance ? Une punition ? Oh oui, elle ne avait envie ! Elle se ferait une joie immense de le faire ! Pourtant, un précepte l’en empêchait, elle ne voulait pas s’abaisser à ce genre d’actions tels que ces personnes.  Son regard se porta sur Gunther avant de le poser sur Aenetelia, déclarant tandis qu’elle était plus ou moins adossée à un mur pour se soutenir.

« Je pense que tu es la mieux placée pour cela, oui j’ai envie de me venger, mais je ne sais pas comment et je n’ai aucune envie de leur ressembler de par ces gestes.. »

Décidemment, elle n’arrivait pas à se visualiser en train de prendre le fouet et de le claquer sur le dos  de ce garde, s’était une action complètement impossible pour elle. Qu’elle soit traitée de  « peureuse » ou « d’être fétiche » elle n’en avait cure. Que ce garde soit puni par elle ou par une autre entité également. Tout ce qu’elle voulait pour le moment était de sortir de cet endroit moisi et miteux ou l’atmosphère était froide et pesante.

« Je pense que tu es la mieux placée pour cela, oui j’ai envie de me venger, mais je ne sais pas comment et je n’ai aucune envie de leur ressembler de par ces gestes.. »

Oh elle essayait de s’échapper ? Comme c’était prévisible, oui on veut être vengée mais si ce n’est pas de notre fait...Oh non, cela ne marchait pas ainsi ! Si elle voulait vraiment se venger, elle devrait le faire elle-même. Personne d’autre ! C’était ainsi que fonctionnait la vengeance, sinon, c’était sans fondement, et Aenetelia n’avait aucune raison de la venger, ni qui que ce soit ici, et elle ne le cacha pas du tout.

« Non. Non, je ne ferai pas ta sale besogne, je suis venu te sortir des ennuis. Si tu veux qu’il soit puni, il est à toi, fais lui ce que tu veux tant que c’est toit qui t’en charge personnellement. Personne n’a aà se salir les mains pour te venger, tout le monde a mieux à faire, moi compris. Je veux bien t’y aider mais tu devras participer directement à la vengeance. Sinon ce serait un acte gratuit, et je m’y refuse !  Toujours partante pour te venger ou tu préfères oublier ça et passer à autre chose ? Ce que tu appelle ton en vie de ne pas leur ressembler n’est qu’une façade pour dire que tu ne veux pas te salir les mains, c’est tout. Donc agis ou oublie. Tu as le choix !  Après, si tu penses qu’il n’en vaut pas la peine, sache juste que si tu es trop clémente il recommencera en faisant plus attention pour ne pas déranger ! »

Mais avant de se faire vengeance, il y avait autre chose à faire. Il y avait quelque chose d’inquiétant dans l’état de la louve, aussi dit-elle :

« Je vais examiner tes blessures avant tout !  Ne t’en fais pas, j’ai pas l’esprit à avoir des arrières pensées ! »

Aenetelia sourit et commença à déchirer les vêtements de la jeune femme. Mais sans arrière-pensée, en effet, Aenetelia n’avait pour seule optique que de vérifier l’état de ses blessures. Elle fit une petite grimace en voyant l’état du corps, bleui et couvert de marques. Ces salauds n’y étaient pas allés de main morte ! Bon, il fallait l’emmener au quartier des guérisseurs. Si le maitre voyait cela, c’était une belle correction qu’elle prendrait, et même si le plaisir de la morsure du fouet pouvait la faire mouiller d’avance, elle pensait davantage au poste d’intendante qu’elle venait d’avoir. Elle n’allait pas le perdre pour elle ! Ah ça non !

« Bon, écoute on va le laisser là et je vais t’emmener chez les guérisseurs histoire de voir ça avec des professionnels !  Par contre, pas un mot à maitre Liam hein !!  Sinon je pense que je passerai un séjour indéterminé à la morgue… »

Avec douceur elle la souleva du sol pour la porter dans ses bras. Elle était assez forte pour cela. La jeune femme fut soulevée de terre et Aenetelia la porta aisni jusque chez les guérisseurs, la lassant avec eux pour retourner à sa tâche.

La louve  hocha la tête en signe de consentement et de compréhension. Son interlocutrice avait raison, elle ne pouvait laisser cette tâche à une tierce personne malgré que cela l’arrangerait. Non, elle devait faire le travail elle-même, c’était à elle seule de donner une correction à cet homme qui ne pense qu’avec son troisième membre. Du moins, tant qu’il en aurait un.

« Soit, dans ce cas…Tu permets ?" 

Elle s’approcha d’Aenetelia et saisit une dague au niveau de sa ceinture, puis, se retournant vivement, l’arme blanche fut projetée dans les airs et alla transpercer la virilité de Gunther. Pour crier de douleur, il cria et pas qu’un peu ! Elle ne l’avait pas fouetté de nombreux fois comme il lui avait fait mais ce simple coup, surtout à cet te partie de son anatomie était un coup dévaster. Elle s’approcha de l’homme au membre inutilisable et retira la dague d’un geste vif, l’essuyant par la suite avant de le rendre à Aenetelia, la garde face à elle, le tranchant vers le haut.

« Je vais examiner tes blessures avant tout ! Ne t’en fais pas, j’ai pas l’esprit à avoir des arrières pensées ! »

Singulièrement, elle ne broncha pas et n’opposa aucune résistance. Pour compléter le tout, elle l’aida même à ouvrir ses vêtements, faisant abstractions des remarques des gardes aux alentours. Après tout, maintenant, plus rien ne comptait. Le long monologue de la jeune femme avait provoqué une réaction chez la louve; Évidemment, elle n’alla pas commencer à passer de l’autre côté du miroir et devenir une personne sans cœur méprisant les humains, mais elle allait cesser de ne plus se faire justice une fois qu’elle en aurait l’occasion. Bien entendu, ce fut Gunther qui en fit les frais le premier.

Tressaillant tandis que les doigts de l’humaine parcourait ses blessures meurtrie elle resta dans ses pensées, méditant en silence et se faisant une introspection. Encore une fois, elle n’opposa aucune résistance verbale ou physique au fait qu’Aenetelia la soulève afin de la conduire chez les guérisseurs; Une fois chez ces dites personnes, elle fut allongée sur un lit, ses blessures dévoilaient à la vue de tous.
La guérison pris un certains temps, mais c’était le prix à payer pour pouvoir de nouveau se mouvoir sans aucune gêne. Elle lui avait demandé de ne rien dire à son maître et elle avait acquiescer après tout, que gagnerait ou perdrait elle à le lui dire ?

Elle fit pencher sa tête sur le côté, le regard perdu dans le vide, grommelant de douleurs quand une blessure était une plus tenace qu’une autre. Bien vite, sa peau reprit son aspect d’antan et il ne resta aucune marques des supplices qu’elle venait d’endurer. Du moins, pas physiquement. Il est fort de constater que de simples paroles ont la capacité de vous remettre en question.  Le soins finis, elle se redressa et enfila une nouvelle tenue qui lui avait été apportée par l’un des soigneurs. Elle remercia ces derniers pour leur service et sortie de nouveau dans le couloir, avant de courir à petit pas vers le chenil.

Certes, ces Worgs avaient bien faillis la mettre en pièce mais ils l’avaient fait « face » à elle, et ils ne l’avaient pas attaqué sournoisement dans le dos comme venait de faire ce cher Gunther en usant de poison dissimulé dans leurs nourritures. Par ailleurs, elle en avait la charge. Un léger grondement sortie du fond de sa gorge tandis qu’elle tournait rapidement à l’intersection d’un long couloir. Si ces bêtes n’étaient pas rétablis, elle risquait de pendre cher.

Aenetelia eut un petit sourire en coin devant les cris de douleur de Gunther, il avait eu ce qu’il méritait, et c’était mieux ainsi. Et en plus, non seulement il ne pourrait plus s’en servir pour l’Acte, mais en plus, pour aller ne serait ce qu’uriner cela allait devenir très difficile. Deux belles raisons de trouver que Shad avait bien visé ! Elle ne put d’ailleurs s’empêcher de glousser de contentement.

Pendant qu’elle se faisait soigner Aenetelia en avait profité pour faire un tour avant elle au chenil pour voir l’état des bêtes, pour avoir l& stupeur de tomber sur….son bon maître, dans le chenil, en train de caresser doucement la tête des deux gros animaux. Il était là, assis sur ses chevilles, les deux molosses avaient posé leur tête sur ses genoux, et lui il les dorlotait calmement. Au moment même ou Aenetelia apparu dans le secteur des chenils, il ‘interpella.

« Aenetelia. Viens ici. »

C’était un ordre sans appel, elle ne put qu’obéir, et ce fut les yeux rivés vers le sol qu’elle vient  se poser aux pieds du maitre alors qu’elle commençait à caresser et gratter l’un des deux worgs agonisants.

« Ne devais tu pas veiller sur la nouvelle ? »

Elle hocha la tête sans prononcer la moindre parole.  Dans ce genre de cas, quand elle était aussi remontée, il valait mieux se taire et écouter, pour son propre salut.

« Alors tu sais de ce dont tu vas écoper, et elle aussi. Va la chercher et retrouve  moi avec elle sur la place devant le manoir. Au niveau des poteaux. Et moi qui espérait qu’elle saurait se montrer à la hauteur de ses responsabilités, et toi, des tiennes… je me suis lourdement trompé ! Il y aura punition. »

Aenetelia savait très bien que qu’il y aurait comme punition. Les poteaux n’était pas là pour faire joli, ni les chaines qui y étaient fixées non plus d’ailleurs ! Elle se doutait que ce serait douloureux, et si elle en mouillait presque d’avance, elle, nul doute que Shad n’apprécierait pas autant qu’elle la punition. Le maitre avait le don pour frapper comme il convenait pour laisser le moins de marques en offrant le plus de douleur ! Rien qu’à cette idée un long frisson lui parcouru l’échine. Ça allait être exquis ! Elle avait hâte !

Ne laissant transparaitre aucun sourire opu aucune joie, elle courba la tête en avant, s’inclinant devant lui dit juste quelques mots, sur un ton qu’elle voulait et espérait assez neutre, sinon il serait capable de faire bien pire pour la punir et si elle en aurait été ravie, se retrouver attachée sur la paillasse de la salle des gardes, très peu pour elle !

« Bien maître, comme il vous plaira. »

Puis, elle se leva avant d’aller chercher Shad, qu’elle croisa au détour d’un couloir, évitant de justesse de la  percuter violemment en s’écartant vivement de sa trajectoire. Un brin essouflée, elle s’adressa à Shad après avoir repris son souffle, ce qui prit plusieurs secondes.

« Le maître…il va nous punir toutes les deux pour l’état des worgs…ils sont en train d’agoniser… »

Elle avait le souffle encore court et elle  s’appuya contre e mur d’une main, saisissant le poignet de Shad de l’autre. Elle tremblait, mais Shad ferait-elle la différence entre son excitation et la peur qu’elle tâchait de mettre dans sa voix, elle cachait son sourire, et si sa robe avait été plus courte, à ras le terrain de jeu, un coup d’œil aurait permis de voir certaines traces d’humidités sur ses sous-vêtements…masochiste comme elle était, il apparaissait logique que ce serait loin d’être une punition pour elle. Mais ça, hormis ceux qui la connaissaient assez, n’était pas vraiment connu. Et le maître s’en servait très volontiers.

Elle l’entraina avec elle vers la place, expliquant et démontrant par A+B qu’il valait mieux être puni maintenant que plus tard, car le maître pouvait faire empirer de manière importante la punition. Ainsi, elle la conduisit sur la place et une fois arrivées, Aenetelia lui montra les deux poteaux auxquels pendaient des chaines. Liam était la lui aussi, un fouet étrange en main. Cela aurait pu passer pour un fouet si il n’y avait pas eu neuf lanières armées de griffes métalliques au lieu d’une simple lanière de cuir tressé. D’un mouvement de tête il invita deux gardes à aller se saisir d’elles.

« Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins. Aenetelia, tu aurais du veiller à ce que la nouvelle….Shad c’est cela ? Fasse bien son travail, et notre autre miss aurait dû veiller sur les worgs, mes compagnons sont sur le point de mourir par ta négligence ! Non, ils vont mourir ! Nous discuterons de la suite une fois que tu auras digéré ta punition, qui soit dit en passant est amplement méritée ! Attachez les et dénudez les, que je vois les zones que je frappe ! »

Le principe était de les attacher face aux poteaux pour que leur dos soit exposé pour permettre au chat à neuf queues de passer. Il le fit claquer dans le vide.

« Si vous avez des objections ou des excuses valables, je vous écoutes, vous avez cinq secondes. »

Aenetelia resta bien évidement silencieuse.

Shad s’écarta rapidement sur le côté, pour éviter un impact avec Aenetelia. Un pas de plus et autant dire qu’elles se seraient retrouvées à même le sol et quelques peu désorientées. La Terranide l’observait, se demandant ce qu’il avait bien pu la mettre dans un tel état, autant dire que la jeune femme avait dû courir ! Après un laps de temps, elle lui fit par du fait qu’elles seraient punies pour l’état agonisant des Worgs. Bien évidemment la louve voulu protester mais elle se faisait déjà entraîné vers la place, afin d’écoper d’une punition non méritée.

Un frisson lui parcouru l’échine au même instant que les poteaux munis de chaînes apparaissaient dans son champ de vision, elle s’arrêta à quelques pas d’eux et devant son maître provisoire. Ce dernier ne tarda pas à expliquer la raison de la punition et qu’elle était amplement méritée. Oui, elle l’aurait accepté si c’était vraiment de sa faute !  Elle jeta un rapide coup d’œil à Aenetelia, qui, aussi surprenant soit il, ne fit aucun plaidoyer.

La Terranide poussa un grognement tandis que des gardes l’attachaient, nue, et sans douceur contre le poteau, serrant bien les chaînes pour que la peau soit imprégnée des marques de métal pendant une bonne durée. Sa queue en position basse était légèrement hérissée, signe de sa colère. Sur son dos dénudé, on pouvait apercevoir un tatouage représentant un phoenix et un dragon entrelacé, des êtres mythiques sachant contrôler le feu. Elle l’avait depuis sa naissance et il avait grandit avec lui. La raison de sa présence ? Elle n’en savait rien et pour le moment, ce n’était pas le sujet abordé.

Ses mains furent attachés devant le poteau, et elle sera instinctivement le bois, sachant qu’elle allait avoir mal, très mal. Pour le moment, elle n’avait pas eu le temps de se défendre, du fait que quand elle avait essayé de parler, elle s’était retrouvée à se faire attachée, sans aucune douceur. Posant le front à même le bois, elle tourna son regard vers Liam.

« Si je dois être punie, pour une chose que je n’ai pas faite, que celui a rendu vos compagnons ainsi le soit également, il doit encore se trouver dans les cellules, là où ils m’avaient emmenés car j’avais sois disant empoisonné les Worgs…. »

Elle ferma les yeux, elle savait très bien qu’il ne la croirait pas. Après tout, qui écoutait la parole d’une Teranide ? Tout le monde sait que sa race ne disait que des mensonges pour s’en sortir. Elle tressaillit une nouvelle fois. Une des tortures dans ce genre de cas était qu’on ne savait jamais quand l’arme allait vous frapper, vous faisant monter votre angoisse toujours un peu plus.  Elle préféra fermer les yeux, les oreilles baisses, espérant au fond d’elle-même que cela ne durerait pas une éternité et que bien entendu, Gunther subirait le même sort. Mais elle en doutait.

« Maître Liam, laissez moi vous aider à les punir  ! »

Ses pupilles s’ouvrirent immédiatement. Elle connaissait cette voix que trop bien, c’était la voix de l’homme qu’elle avait si habillement rendu impuissant, il s’agissait du garde Gunther qui avait dû être libéré par ses compagnons. Prise sous une certaine forme de colère, elle tira sur ses chaînes et grogna de douleur quand elle senti ces dernières lui écorchaient la peau des poignets. Lançant un regard noir au garde, elle prononça d’une voix basse et remplit de haine

« Toi… »

Un simple sourire fut la réponse qu’elle eut avant de sentir un objet claquait fortement sur son dos. Elle cria de surprise et de douleur.  Elle observa comme elle pu par-dessus son épaule et vit que ce n’était autre que cet homme qui l’avait frappé avec l’aide d’un simple fouet. Elle se doutait bien qu’il se ferait une joie de se venger, quitte à être puni par la suite par le vampire. La louve, le souffle court, la respiration légèrement saccadée, désigna Gunther d’un mouvement de tête puis tourna son regard sur Liam.

Vous voulez punir celui qui a mis Stenya et Staya ainsi ? Il est là, devant vous ! »

Un rire sortie de la gorge de ce dernier, il rait à gorge déployée avant de la saisir par les cheveux, tirant sa tête fortement en arrière, croisant son regard dément avec le sien.

« Ce n’est pas bien de mentir, salle chienne »

Il la relâcha, non sans avoir lui avoir offert une généreuse claque qu visage et s’inclinant, parlant lentement et avec respect, faisant semblant de s’indigner, il s’adressa au maître de séant, pointant la louve de son index, d’un air accusateur.

« Seigneur; je vous sert depuis tant d’année, et cette créature m’accuse d’un  acte qu’elle a elle-même fait ! Le mensonge sort de sa bouche, il faut lui donner un punition exemplaire ! »

Il riait intérieurement, se délectant d’hors et déjà des cris de douleurs qu’il allait émanait de sa gorge, il salivait déjà à l’idée de voir le sang coulée et la peau partiellement arrachées par le chat à neuf queues. Gunther savait très bien que sa parole aurait plus d’impact, que celle de la pauvre Terranide.

Liam avait son petit sourire en coin des mauvais jours. Cela ne laissait présager rien de bon…enfin, tous  ceux qui le connaissaient auraient trouvé  cela normal venant de lui. Offrir de la douleur aux autres en échange de cris de douleur, mais aussi un petit peu, de peur. Liam attendait pour voir un peu ce que l’on trouverait come excuse. Oh, il n’attendait pas de paroles de la part d’Aenetelia. Il l’avait vue grandir et la connaissait assez bien pour savoir qu’elle n’attendait que la morsure de l’instrument dans ses chairs pour s’offrir un petit orgasme rapide…

« Si je dois être punie, pour une chose que je n’ai pas faite, que celui a rendu vos compagnons ainsi le soit également, il doit encore se trouver dans les cellules, là où ils m’avaient emmenés car j’avais sois disant empoisonné les Worgs…. »

Oh…elle avait un complice ? Liam ne répondit pas, mais il sourit. Cela devenait intéressant. Il caressa l’une des lanières de l’instrument avec affection en l’écoutant. Quelqu’un avait déjà pris les devant. Et il comprit bien vite quand une douce fragrance lui vint aux narines, une odeur de sang frais, une émanation de douleur…enfin, il mit un visage sur cette odeur. Un garde ? Non, pas encore. Il n’avait pas reçu le procédé. Il n’était donc qu’un apprenti.

« Maître Liam, laissez-moi vous aider à les punir ! »

« Toi… »

Le comportement de la jeune femme, quoique le terme femme fût dégradant pour la femme, ce n’était qu’une terranide, la colère sous-jacente, la tension, le sourire de l’apprenti garde, tout semblait être un véritable plaidoyer pour Shad, et là-dessus, Liam n’avait rien à redire. Il s’était douté qu’à un moment ou à un autre cela arriverait. Il jeta un regard à Aenetelia, qui nia de la tête son implication. Elle ne mentait pas, pas à lui.

Puis, sans rien demander au maitre, Gunther sortit un fouet pour le faire claquer sur le dos de la lupine. C’en était trop. Liam qui serra les poings, Gunther n’allait pas passer la nuit…

« Vous voulez punir celui qui a mis Stenya et Staya ainsi ? Il est là, devant vous ! »

Il avait ri malgré sa situation précaire. Le pauvre, c’était le geste de trop, et le pire, c’était sa capacité à s’enfoncer encore plus, puisqu’en effet, il rajouta :

« Ce n’est pas bien de mentir, salle chienne »

Mais pourquoi continuait-il ? Ne voyait-il pas le maitre en train de maîtriser sa rage ? Apparemment pas…il avait beau faire des courbettes, rien ne s’arrangeait…et ce n’était ni la gifle, ni la séance de courbettes qui allaient changer cela.

« Seigneur; je vous sers depuis tant d’année, et cette créature m’accuse d’un  acte qu’elle a elle-même fait ! Le mensonge sort de sa bouche, il faut lui donner une punition exemplaire ! »

Le vampire se mit à ricaner, puis à rire à gorge déployée. Il avait du coffre le petit !  Mais il fallait savoir faire la différence entre un rire plein d’humour ou un rire froid et glacial dénué de toute chaleur.

« Non, tu ne la toucheras pas, mais tu vas m’aider, ne t’en fais pas…. »

Il sourit avant d’ajouter, se faisant craquer les phalanges, et d’un mouvement de tête, il invita trois gardes à s’approcher. Ceux-ci s’approchèrent de Gunther.

« Oui, tu vas servir…enfin, ta peau va me servir. Je vais t’expliquer quelque chose de très simple, je n’ai pas demandé à Aenetelia de m’amener la clébarde pour la punir de l’empoisonnement des Worgs, mais pour la punir d’avoir failli à sa tâche de veiller sur eux. Donc non seulement tu n’as rien à dire, mais en plus… »

Il fit un nouveau signe de tête aux gardes qui s’en saisirent et l’attachèrent à côté de Shad.

« J’ai horreur que l’on me donne des ordres. Ecorchez le vif, sa peau une foi tressée, fera une très bonne lanière pour un fouet, fouet qui me servira à punir nos deux petites fautives… »

Aenetelia en grogna de contestation, mais n’émit aucune objection. Le travail sur Gunther commença dans des cris à faire exploser des tympans… Liam se délectait de tout cela, c’était si délicieux…

« Ah oui, et j’oubliais, je sais que tu ne travailles pas ici depuis assez longtemps pour être devenu une goule, aussi je ne crois aucune de tes paroles… »

« Hein ? Que ? Quoi ? N..Non ! Vous ne pouvez pas ! »

Gunther était abasourdi, étonné, et apeuré. La frayeur se lisait dans son regard avant si confiant. Il avait tenté de mentir pour son propre plaisir et ce mensonge lui coûtera chère, sa propre vie.  IL criait de prosternation, demandait pardon à tout va, mais bientôt ses cris de supplications furent remplacés par ceux de la souffrance. Une douleur énorme comme il n’avait jamais senti, la castration de Shad à côté n’était que douceur. Sa peau était arrachée avec parcimonie, mettant ses muscles à vif. La Terranide ne  put s’empêcher d’émettre un sourire au coin. Elle ne serait pas la seule à devoir payer !

Cependant, elle détourna son attention de la scène, fixant ce que sa vue restreinte lui permettait et gronda de douleur ou plutôt d’agacement. Les cris d’agonies lui crevaient littéralement les tympans et si elle aurait eu la moindre occasion, elle serait partie ou au minimum recouvert les oreilles de ses mains pour atténuer le son. Mais à cet instant, elle tait attachée sans aucune chance de sortie avant d’avoir écopé de plusieurs coup de fouet.

Elle ne chercha non plus pas à se défendre, ayant eu ce qu’elle recherchait. Certes, elle n’aurait pas pensé que cela irait si loin mais dorénavant, elle n’en avait cure. Il avait qu’à bien se tenir et pas empoisonné les deux Worgs. Quant à la source de sa punition, qui lui était maintenant plus claire, elle l’accepta. Elle approuva le fait, qu’elle aurait dû mieux veiller sur les deux énormes loups, si sa tâche aurait été parfaitement accomplie; elle n’en serait pas là.

Les cris résonnaient déjà de moins en moins quand son regard se posa sur Aenetelia; La louve la toisa étonnée et surprise.; En effet, l’humaine semblait non pas trembler de peur, mais d’impatience, voir d’excitation. Elle se permit d’humer l’air en une bouffée discrète et senti un amalgame d’excitation qui ne pouvait passer inaperçu. A croire qu’elle attendait de se faire fouetter la bougresse ! Elle leva les yeux au ciel, ne cherchant même plus à comprendre quoi que se soit de logique en ces lieux.

Enfin, les hurlements cessèrent et il ne resta plus que le son de la fabrication du nouveau fouet. Son répit allait maintenant s’achever, prenant une inspiration, tandis que le nouvel attirail était apposé dans la paume de la main de Liam, elle le regarda par-dessus ses épaules, soufflant une réponse courte composé que d’un seul mot.

« Combien ? »

Combien de temps cela durera-t-il ? Combien de coup de fouet vais-je devoir subir ? Elle se préparait bien évidemment au pire mais espérer qu’elle se trompait lourdement. Mais, les Worgs étaient ses compagnons les plus chères et par sa faute, ou par son inattention, ils étaient au seuil de la mort. La seule chose qui pouvait la rassurer était qu’il n’allait plus utilisé son arme précédente composée de lame au bout de neuf extrémités. A choisir, elle préférait celui en peau de Gunther. Mais  était ce vraiment le cas ? Cette arme allait être moins douloureuse que la précédente ?

Elle se mit à en douter et à pâlir quand elle vit un autre garde s’excuser du fait qu’il n’avait pas fini son ouvrage avant de rajouter des lames recourbées sur toute la surface. Ses dernières étaient assez recourbées, pointues et acérées pour renter dans n’importe quelle chaire facilement.

«Voilà maître… »

L’arme fut rendue une seconde fois et dans ce cas présent en parfait état de fonctionnement. Il ne restait plus qu’à l’utiliser pour son office macabre. La Terranide,ne put s’empêcher d’émettre un frisson. Elle allait souffrir. Rien qu’un seul coup n’allait déjà pas être une partie de plaisir. Et elle espérait qu’il lui fournisse la réponse à sa question précédente; Cela la rassurerait quant au temps de souffrance qu’elle devra endurcir sur un certain point.

Petit à petit, l’oiseau fait son nid, petit à petit, la peau fut détachée de la chair sous les hurlements de Gunther, hurlement tellements agréables, enivrants même, cela lui donnait envie d’infliger plus de souffrances, d’entendre davantages de cris !  Il voulait jouer lui aussi, et plus il blesserait, plus il apprécierait ce jeu, rien que donner des coups de fouet, ce serait un plaisir certain, plus sur que les cuisses d’une jolie femme.
 
« Combien ? »

Comment ça combien ? Mais autant qu’il estimerait cela nécessaire ! C’était logique. On, abandon de poste plus volonté sadique, cela pourrait monter haut…peut-être bien une cinquantaine de coups, oui, cinquante, cela fera du bien à tout le monde, à lui, comme à elles. Enfin, c’était comme ça qu’il voyait les choses. Il sourit sadiquement avant de dire :

« Cinquante coups de fouet me semble tout bonnement raisonnable. Oui…cette quantité est parfaite ! Vous en sortirez toutes les deux grandies. ! »

Même Aentelia pâlit en entendant ça. Même pour elle cela faisait beaucoup à encaisser d’un coup en si peu de temps. M^mee elle se mit à se crisper, griffant le bois à en laisser des marques d’ongles (ou de griffes ?) dans le bois. Encire, si cela avait été un fouet normal, cela aurait été, mais elle savait très bien que les gardes empireraient la chose, c’était d’une logique imparable, ils n’aimaient pas la nouvelle et indirectement, notre reine esclave allait prendre cher !

«Voilà maître… »

Il prit le fouet, admirant sa facture, laissant courir ses doigts le long du manche, sur le bord des larmes, sans être transcendante, la facture était correcte, il hocha la tête en guise de remerciement et arma le bras. Le fouet décrivit un gracieux mouvement dans les airs avant qu’il ne dise à l’attention des deux jeunes femmes :

« Vous êtes prêtes ? C’est parti !  Aenetelia, compte ! »

Il donna un premier coup de fouet tranchant alors que dans un hurlement de douleur, Aenetelia prononçait un « un » compréhensible, il égalisa alors le score sur le corps de la clébarde. Il recommença à frapper encore, et encore, et encore, et encore, et toujours ces coups de fouets, déchirant  les chairs comme dans du beurre. Mais quelqu’un vint interrompre son amusement au bout du vingt-huitième coup de fouet par personne.

« Maitre, il faut que vous veniez voir… nous avons un problème…les loup garous…ils se rassemblent en grands nombres autour des murailles…. »

Il fut interloqué par de tels propos, mais resta calme, serrant les poings, avant de hurler d’une voix forte.

« Tout le monde à son poste, armez les tourelles de balles d’argent, sortez les balistes, et préparez vous à tirer ! »

Il s’approcha des deux suppliciées et mit un peu de sel sur les plaies avant de les refermer superficiellement puis il les détacha. Tout le monde devait participer à la défense des lieux.

« Aenetelia tu sais quoi faire, Shad, rends toi utile comme tu le pourras ! »

Il se précipita en première ligne, suivit de près par AENTELEIA ; Une aura sanguinaire l’auréolait.

« Cinquante coups de fouet me semble tout bonnement raisonnable. Oui…cette quantité est parfaite ! Vous en sortirez toutes les deux grandies. ! »

L’Okami frisonna en entendant le chiffre qui venait d être dicté. Elle s’était attendu à une  vingtaine de coups de fouet, trente à tout casser mais pas une cinquantaine loin de là ! Ses mains et ses griffes se crispèrent dans le bois du poteau, y laissant également de légère entailles. Elle allait avoir mal, très mal même.

« Vous êtes prêtes ? C’est parti ! Aenetelia, compte ! »

Elle ferma les yeux par réflexe attendant l’inévitable. Le fouet claqua dans les airs avant de s’abattre sur le dos d’Aenetelia, qui comme ordonné par le vampire, commença le décompte. Aussitôt, le prochain coup fut pour la Terranide, histoire d’égaliser le décompte entre les deux femmes. Sous l’effet de la surprise et de la douleur, ses yeux s’ouvrirent brusquement et un cri de douleur naquit d’entre ses lèvres. Elle avait pu sentir les lames s’enfonçait dans sa chaire et en extirper des morceaux lorsque le moment de recul fut amorcé.

A chaque coup, son dos se arquait par réflexe et ses griffes rentrèrent plus profondément dans le bois. Les premiers coups de fouet lui avait fait naître des cris de douleurs mais les suivants ne furent que des grognements de douleurs.  Elle souffrait et cette douleur lui empêchait de crier comme au début. La respiration saccadée, elle se demandait combien de temps cela allait il durer ? A combien de coup était il ? Vingt sept ou vingt huit déjà ? Au moins la moitié était déjà passée. De son dos, elle pouvait sentir le sang s’écouler et goutter jusqu’au sol, y créant une flaque d’une couleur rouge cramoisie.

Tandis qu’elle se préparait à avoir le vingt neuvième coup, un garde interpella le maître de séant. A ce qu’elle pu entendre, les loups garous lançaient un raid contre la demeure du vampire. Sans doute une histoire de vengeance pour la nuit précédente qui sait ? Il n’y eu plus de coup de fouet aux lames et elle soupira de soulagement avant de pousser un autre gémissement de douleurs tandis que son dos eut un frisson. Le vampire lui avait mis ainsi qu’à Aenetelia une chose dans ses plaies avant de les refermer. Elle n’avait pas vu ce que cela pouvait être mais un fait était certain, cela lui faisait souffrir, comme si on y mettait un élément qui fasse que votre blessure soit irritante.

La Terranide fut libérée ainsi que l’autre femme, chacun devait apporter son aide pour la bataille à venir. Alors qu’elle pouvait voir Liam et Aenetleia disparaître dans le lointain, elle émit un grognement plus long. Ce qu’il lui avait mis dans ses plaies, lui faisait encore plus mal que les précédents coup de fouet ! Elle leva son regard, humant l’air un instant. La multitude d’odeurs des loups garous lui parvient. Ils étaient nombreux, très nombreux. Elle prit de suite une direction, ne cherchant même pas à se vêtir, après tout, elle n’en avait pas le temps et pas l’utilité.

Son corps se courba et s’allongea, tandis que son visage devint une museau muni de crocs acérés, ses pieds et ses mains laissèrent leurs places à de puissantes pattes. Sa forme lupine était certes moins grande que celle des Worgs mais elle était supérieur à un loup lambda. Elle s’arqua sur ses pattes postérieurs avant de bondir en direction d’un premier lycantrhope, bondissant sur ce dernier pour lui planter ses crocs dans sa gorge. Le sang gicla et elle relâcha sa prise, croisant de son regard azur le vampire et sa servante haut classée. Elle marqua une pause, remarquant une étrange aura qui entourait la femme avant de reporter son attention vers les assaillants.

Plus elle bougeait, plus le sel qui était dans ses plaies lui procurait de la souffrance et plus elle avait de la hargne. Bien évidemment tué de ses «  confrères »  ne lui plaisait guère, mais elle n’avait pas tellement le  choix. Dans ce cas présent, s’était tué ou être tué. Un deuxième lycantrhope venait de tomber, elle entre ouvris sa gueule, le sang y perlant de ses babines. Oui elle était un animal à ce moment, une chienne, un clé barde ou plutôt une louve, mais elle s’en foutait. Il pouvait pensait ce qu’il veut, elle n’en avait cure. Elle l’aidait, c’était le principal non ? Déjà, elle chargeait un troisième loup garou. Elle avait besoin de frapper, de crier, de relâcher tout ce qu’elle avait en elle comme colère et là,, elle en avait l’occasion.