Une prêtresse ou une simple concubine ? [PV Elsa ]

Raptus se promenait dans la masse de mortels longeant de long en large la ville, quand à elle, oui Raptus parle de sa personne au féminin quand il prend sa forme humaine, donc elle marchait vers le centre commerciale pour faire des achats bien particulier, les doujins, création des mortels qu'elle appréciait pour une seule raison, elle aimait voir ses créature inférieur imaginer des fantasmes qu'ils ne pourront pas réaliser, ce qui était différent de la divinité qui pouvaient s’amuser à baiser toute la ville en même temps si elle n'avait pas envie de se trouver avec les dieux sur le dos si ce n'est la police, mine de rien les balles ça fait mal mine de rien, même si cela ne la tuera jamais.

La chasseuse fit plusieurs arrêts, ayant repérée des proies alléchantes et ne pouvant attendre un autre jours pour les violer, elle usa de son pouvoir à se dédoubler, continuant à marcher vers le centre commerciale, tout en ressentant ce que faisaient ses doubles, se mettant à mouiller un liquide qui dégage une odeur enivrante pour quiconque s'approche trop de Raptus, cette dernière balançait légèrement son fessier pour rabaisser les petites lycéennes qui lisaient tout sur leurs maquillage et leurs paires de seins, cela donnait aussi une bonne leçon à ses mortelles qui n'avaient aucun talents pour séduire.

Enfin elle arriva au magasin qu'elle voulait atteindre, se mettant à faire les rayons, prenant les doujins récents surtout celui d'une mangaka qu'elle adorait pour ses dessins mais aussi les scénarios qui étaient certes simpliste mais donnait vraiment envie de se branler dessus. Elle paya la caissière et partie en direction de chez elle, quand elle vit une personne qui lui disait quelques choses.

Elle continua son chemin et eut un gros doute, elle était sûr de l'avoir déjà vue. Raptus se mit à regarder les images des auteurs de doujin et tomba sur la copie conforme de la demoiselle, la divinité lut  les biographie et constata qu'elle vivait à Seikusu, trop de coïncidence pour qu'elle se trompe de personne. Mais comment l'accoster sans la faire fuir, car la chasseuse avait pour but d'en faire son jouet, si ce n'est plus.

Aussi se mit-elle à la suivre pendant cinq minutes, prenant ses distances, on aurait dit un stalker qui poursuit sa proie.

Le corps de Raptus frémissait tellement l'envie de la choper par les cheveux et la plaquer contre le mur pour la violer la démangeait, mais il fallait être patient et agir avec tact pour ne pas perdre une occasion en or de se faire une fille aussi connu.

Puis elle en eut marre et pressa le pas en l'interpellant.

- Mademoiselle, mademoiselle !

Raptus n'eut qu'à attendre que la mortelle se retourner arrêtant de marcher pour la rattraper et demander avec des yeux brillant d'admiration, même si une légère lueur de prédateur se profilait dans les pupilles de la divinité.

- Vous êtes bien la créatrice de ce doujin-ci, je me trompe.

Elle montra le doujin en question.

Elsa était de retour du centre commercial, oui Elsa adore le centre commercial de Seikusu, son principal lieu d'inspiration pour ses mangas. Mais pas que, c'était aussi le premier endroit à distribuer ses doujins au public et y croiser des fans était assez fréquent. Depuis peu j'avais dû m'habituer à ma nouvelle notoriété, j'étais de plus en plus connue et pas que pour mes doujins. Les Japonais aiment beaucoup la France pour la plupart et beaucoup me posent des questions sur mon pays d'origine.

Je sortais justement de la promo de mon dernier manga qui allait sortir en anime, mon tout premier anime et même s'il s'agissait d'un hentai, souvent considéré comme un sous-genre pas très intéressant, je pressentais qu'il allait plus intéresser le public que les autres hentai aux scénarios bâclés. D'ailleurs la séance de promo avait été éprouvante, je ne sentais plus mes poignets à force de signer mes doujins et mes artworks. J'étais repartie avec un sac rempli de lettres de fans, pour 80% d'entre elles des lettres d'amour, bien que j'étais très touchée ça me faisait un peu peur tout ça.

Puis j'ai croisée cette fille, je ne l'ai pas remarquée, j'ai juste sentie une odeur étrange, envoutante, quelques pas plus tard cette odeur m'avait tellement troublée que je m'étais retournée pour voir de qui elle provenait, mais la fille avait disparue. Quelques rues plus loin, j'ai entendu quelqu'un m’appeler, je me suis retournée et je me suis retrouvée face à la même fille, je l'ai reconnue au premier coup de vent dans ma direction, agréable odeur. Je me suis arrêtée pour l'attendre et une fois à ma hauteur elle a sorti un des exemplaires de mon nouveau doujin. Je lui ai répondue :

"Oui, c'est bien moi. Tu veux peut être une dédicace ?"

La jeune fille hocha la tête, je lui ai donc pris son doujin des mains en sortant mon crayon par la même occasion et je lui ai demandée son nom. Lorsqu'elle m'eut répondue j'ai décidé qu'elle aurait droit à une dédicace un peu spéciale. Je l'ai un peu mieux regardée et j'ai dessiné rapidement son portrait avec écris à côté : "Pour "XXX", de la part d'Elsa Dunois. (J'adore ton parfum)" et en ajoutant la petite signature à côté. Puis je lui ai rendue son doujin, attendant de voir sa réaction. Bien sur je n'avais aucune idée de l'importance de cette rencontre à ce moment là, je ne pouvais pas savoir que cette fille allait bouleverser ma vie et je ne pouvais pas me douter de la provenance de ce que je prenais pour son parfum.

Raptus se concentra sur sa proie, sa voix si clair et tintant d'innocence, même si elle savait que cela ne devait pas être le cas vu que l'humaine dessinait des mangas pour adulte ce qu'une vraie femme pur ne pourrait faire sans en éprouver une énorme gêne, Elsa ne semblait pas du tout honteuse ou gênée de faire de genre de chose, comme quoi les apparences ne sont jamais le reflet de la personnalité.

La chasseuse se mit à hocher de la tête à la demande de l'humaine, d'une part pour pouvoir se rapprocher de la demoiselle et d'une autre pour pouvoir sentir les mains de la demoiselle effleurer légèrement les siennes, ce qui renseigna énormément Raptus qui pouvait estimer que sa proie avait une peau très douce, sans doute un entretient régulier par des crèmes.

Elle se mit à regarder rapidement comment le crayon glissait, aucun signe d'hésitation, ce qui surpris la divinité qui ne s'attendait pas à autant de dextérité venant de la par d'une simple mortelle qui ne semblait pas très âgé, aussi la créature se mit à donner son nom de professeur Kara Hime, sachant pertinemment que ses doubles allaient lui donner un alibi en béton si elle voulait la violer dans une rue.

une fois le livre récupéré, la divinité se mit à continuer son rôle, prenant plaisir malsain en ayant vu la remarque sur le parfum de le rendre légèrement plus persistant au niveau des narines de la mortelle qui ne savait pas encore qu'elle était tombé sur une créature qui ne lui accorderait aucun bien sans compensation en nature.

- Merci, c'est une recette de ma mère, si cela vous tentes je peux vous conduire chez moi, j'en ai quelques flacon, vous pourrez vous servir.

Raptus se mit à sourire, un sourire qui semblait pourtant si dénué de méchanceté et qui pourtant était présent, des tas d'idées virent dans la tête de al divinité qui ne savait quoi choisir, mais pour l'instant il fallait parler un peu avec elle et surtout trouver ce qui la fait peur. La créature constata que la demoiselle faisait bouger légèrement son poignet, sans doute une légère douleur dû aux multiple signature de la journée.

- Cela ne doit pas être facile tout les jours, vous n'avez pas peur de vous faire agresser dans la rue ?

La jeune fille semblait satisfaite, c'était le principal, même si mon poignet me faisait mal je pouvais bien faire quelques signatures de plus, ça ne me tuera pas. Mais j'avais l'impression qu'elle me détaillait de la tête aux pieds, bien que j'étais flattée d'être le centre de l'attention ça me gênait un petit peu. J'ai rangé mon stylo et tout à coup j'ai eu l'impression que le parfum de la jeune femme se faisait plus fort, plus enivrant, il m'en fallait absolument, mais alors que j'allais lui demande son nom elle m'a dit qu'elle m'en offrirait volontiers. J'ai répondue avec enthousiasme :

"Oh merci beaucoup, ce serait très gentil de ta part j'aime vraiment beaucoup ton parfum, mais je n'arrive pas à mettre un nom sur cette odeur. En tout cas c'est très agréable ta mère a beaucoup de goût et toi aussi."

Cette fille était adorable et avait un joli sourire, je lui ai d'ailleurs répondu en essayant de lui faire un sourire aussi beau que le sien. Je me massais machinalement le poignet, il me faisait vraiment mal. Puis elle m'a demandée si j'avais peur de me faire agresser, je lui ai simplement répondue :

"Je pense qu'on aurait tous peur d'être agressé, mais si jamais ça m'arrivait ça ferait un truc intéressant à raconter dans mon prochain doujin. Tant que je peux toujours écrire je me fiche du reste pour être honnête."

Ensuite je me suis mise à suivre l'inconnue, sans me douter qu'il s'agissait d'un piège, nous avons bavardé sur la route, de mon passé, de ce qui m'avait poussé à écrire et dessiner et d'autres choses du même genre. Puis nous sommes enfin arrivées à son domicile, elle m'invita à entrer et m'invita à m’installer dans le salon avant de partir dans une autre pièce, me laissant seule dans la pièce.

Quelques minutes plus tard elle revenait avec un grand pot, rempli d'une substance noire assez étrange, voici donc le fameux parfum. J'ai trempé mes doigts dedans avant d'en déposer un peu sur mon cou, mais l'odeur était beaucoup plus forte. Cette odeur était vraiment excitante, mais j'avais beau frotter elle me collait à la peau, impossible de m'en séparer et c'est sur que si je ressortais ainsi j'allais probablement me faire agresser. Ce que je ne savais pas c'est que la seule personne qui voulait réellement m'agresser se trouvait à quelques mètres seulement de moi.

Elle n'eurent pas longtemps à marcher pour se trouver devant la résidence de la demoiselle, qui se situait juste à côté du cimetière, ce qui était pratique pour plusieurs chose, le premier c'est que rare étaient les personnes qui venaient chez elle dans le but de lui vendre des produits, ensuite quand elle voulait jouer avec un cadavre, elle n'avait qu'à faire quelques pas pour se trouver dans le cimetière chercher un cadavre intéressant.

Comme il n'y avait pas d'habitation aux alentours, Raptus n'avait eut besoin que d'isoler les vitres pour que cela devienne une énorme cage où les oiseaux qui sont prise au pièges ne peuvent en ressortirent qu'une voix leurs douce voix réduite à néant, une cage remplit de cauchemar où l'humaine allait sombrer et se faire submerger, sauf qu'un cauchemar on peut s''éveiller, là il en serait tout autrement, ce qui fit légèrement sourire la chasseresse, qui sortie son trousseau de clé  et ouvrit la porte laissant à la demoiselle voir l'intérieur qui était fort bien décoré, tout les murs ont une couleurs chaude, étant agrémenté de plusieurs toiles, renforçant la sensation légèrement érotique qui pouvait s'en dégager, comme quoi Raptus est peut être une divinité abominable, elle a toujours un goûts intéressant, nul doute que l'ambiance et la maison allait inspirer la dessinatrice pour son prochain doujin.

La créature se mit à guider Elsa vers le salon, proposant à cette dernière de s'installer dans un fauteuil confortable, d'un rouge tentateur, mais qui donnait du charme à cet objet banal et sans véritable valeurs, puis la chasseresse partie vers sa chambre, elle se mit à ouvrir son armoire et saisit un flacon, elle gardait toujours un peu de son être dans divers planques, au cas improbable où une personne réussirait à la détruire complètement, elle se mit à touiller le liquide noir, changeant légèrement sa nature, Elsa allait être surprit de l'effet que cela aura sur cette humaine.

Elle revint et tendit le produit à la dessinatrice qui s'en mit un peu, l'odeur s'imprimant sur sa peau, Raptus se mit à légèrement rire en voyant la demoiselle tenter d'effacer l'odeur qui était très puissant, normal car la divinité avait justement rehaussé la senteur.

- Ne vous inquiétez pas, dans la rue cela va paraitre moins fort, en générale il faut le distiller avec un peu d'eau, pour que l'odeur soit moins forte. Si vous voulez j'ai une petite recette pour amoindrir l'odeur du parfum.

La chasseresse attendait que les effets apparaissent, son piège allait se refermer petit à petit, ce que la demoiselle ne pouvait pas sentir c'est que le liquide noir avait investi les pores de sa peau et commençait à circuler dans le sang, sa cible était le cerveau et surtout les fonction visant à réchauffer le corps de la demoiselle, ce qui la pousserait à demander de l'eau ou prendre une douche, la meilleure chose serait de la voir se dévêtir, mais la divinité savait que les mœurs humaine ne favorisait pas ce genre de comportement. Mais ce n'était qu'un des effets de ce liquide, le reste étant aléatoire selon l’individu pour pimenter la scène.

Une chose était sûr et certaine, Elsa venait d'entrée dans la cours des Cauchemard et elle n'allait pas en ressortir de si tôt.

En frottant comme une malade pour essayer d'enlever le produit je n'ai fais que l'étaler, je ne le savais pas mais en faisant ça je n'avais fait qu’accélérer le processus désormais inéluctable. Au bout de quelques minutes je me suis sentie mal, j'avais beaucoup trop chaud et lorsque l'on a trop chaud on a généralement la gorge sèche. Là c'était tout l'inverse, je crevais de chaud et ma gorge se remplissait de salive, mes yeux de larmes et ma culotte de ... Enfin vous avez compris. Comme si l'étrange substance avait boostée la production de tout les fluides de mon corps et je ne connaissais aucune substance capable de faire ça. Pensant toujours avoir affaire à une fan bienveillante je lui ai dis, d'une voix gênée par la quantité de salive :

"J-je peux avoir un peu d'eau ? J-je crois que je suis allergique à ce parfum."

Elle m'a apporté une bouteille d'eau et sans me préoccuper de savoir si c'était bien de l'eau j'ai descendue la bouteille. Comme j'avais encore soif j'en ai vidé une deuxième, une troisième et une fois j'ai avalé toute l'eau que je pouvais j'avais encore soif, comme si mon corps rejetait l'eau de mon corps par tout les moyens à sa disposition. Je suffoquais à cause du surplus de salive qui m’empêchait de respirer correctement, je suis tombée à genoux, puis au sol.

Très vite autour de moi une flaque s'est formée, je ne voyais plus rien à cause des larmes, je respirais mal à cause de ma salive et j'avais honte à cause de ma cyprine qui ruisselait au sol, je sentais même du lait sortir de mes seins, ce qui était impossible. J'ai finalement réussi à dire :

"Je me sent mal, appelez les pompiers s'il vous plait ..."

Ce que je ne savais pas c'est la jeune femme n'avait aucune intention d'appeler qui que ce soit, elle restait à côté à me regarder, je me demandais ce qu'elle foutait. A force de produire trop de chaleur de trop de fluide mon corps s'est vite épuisé. J'ai lentement sombré dans l'inconscience, ne sachant pas si j'allais me réveiller, j'avais peur de m'étouffer dans mon sommeil si elle continuait de ne rien faire. C'est alors que j'ai soupçonnée la jeune femme de m'avoir mise dans cet état intentionnellement, je me demandais ce qu'elle voulait faire en agissant comme ça.

J'ai sombré dans l'inconscience avant de me réveiller un peu plus tard, mon corps continuait à agir bizarrement et j'avais été déplacée ailleurs. Mes yeux remplis de larmes n'arrivaient pas à voir où je me trouvais, je me sentais prise dans un piège que je ne pouvais pas voir. J'avais peur pour la suite des événements.

Raptus put voir l'effet aléatoire de sa décoction, si la divinité aurait un coeur, elle aurait eut pitié de cette humaine qui suintait de toute par et tentait de lutter contre sa peur, mais la chasseresse n'allait certainement pas l'aider à faire disparaitre les effets du liquide noir, une odeur de sueur et de cyprine se mit à envahir l'air, bien sûr pour l'humaine c'était imperceptible, mais pour Raptus c'était tout autrement, quand on viol des femmes sans arrêts ce genre d'odeur est facilement reconnaissable. La voir se tortiller pour tenter de cacher vainement son état ne fit qu’accentuer l'effet de peur que cette salle inspirait petit à petit, Elsa devait se sentir quelque peut à l'étroit dans cette salle où les couleurs chaude eut tôt fait de devenir agressif avec les larmes qu'elle peinait à retenir. Pour la chasseresse ce spectacle était amusant, mais l'heure n'était pas encore à lui dévoiler la vérité.

Non, Raptus allait encore jouer un peu la comédie.

Raptus se mit à aller chercher de l'eau pour Elsa, seulement ce qu'elle avait omis de dire au sujet de l'eau c'est qu'elle avait été modifié par Raptus pour qu'elle ne contienne plus une seule molécule d'eau tout ce que Elsa buvait ce n'était qu'une partie de la divinité, permettant à l'effet du liquide noir de gagner en puissance et pousser la demoiselle à essayer de résister et finit par terre, la surprise de plus fut l'apparition de lait, Raptus ne savait pas que son liquide pouvait engendrer ce phénomène pourtant impossible sans fécondation au préalable, ce qui fit naitre une idée de plus dans la tête de la chasseresse qui s'approcha même de la jeune humaine avant qu'elle tombe ans les vapes, voyant une main récolter le mélange de tout les liquide et y goûter.

Raptus saisit le corps inanimé de l'humaine, l'amenant dans son sous-sol, laissant une trainé des divers fluides qu'elle continuait de sécrétée mais à plus faible dose, la divinité en profita pour faire avaler de force un peu de sa salive, qui allait ralentir les effets, mais allait rendre Elsa beaucoup plus sensible au sens du touché et du goût.

Elle descendit les escaliers et ouvrit une lourde porte en fonte, comme si cette dernière ne pesait rien, cela pour s'amuser à voir ses proie avoir de grande difficulté à sortir de sa pièce préférée.

Toute la salle n'était qu'une part de la divinité, ce qui fait que les chaines se mirent à bouger d'eux-même , enlaçant les poignets et les chevilles pour se tendre et maintenir en suspension, à la verticale, le corps de l'humaine, la pièce était dans l'obscurité la plus complète, mais Raptus y voyait comme en plein jour, elle regardait l'humaine tenter de voir quelques choses, ses yeux perlant toujours de larme, aussi commença-t-elle à s'amuser, sans faire de bruit elle passa près de sa proie, laissant le courant d'air frôler Elsa qui devait se demander ce qui pouvait tourner ainsi autour d'elle, puis vint un léger grognement, histoire de la faire sursauter un peu.

Elle jouait un peu et attendait que des questions arrives pour s’amuser à lui dévoiler la triste vérité.

Je me suis retrouvée dans une salle étrange, enfin étrange ... surtout sombre et peu accueillante. Je sentais que d'étranges liens me retenaient par les poignets et les chevilles. Pourquoi étranges ? Parce que je les sentaient bouger, comme s'ils étaient vivants, j'étais incapable de dire de quoi il s'agissait exactement. Mes divers fluides corporels s'étaient un peu calmés, ils coulaient toujours plus qu'ils n'auraient dus mais ça allait mieux.

Non la chose qui m’inquiétait désormais, c'était cette présence avec moi dans cette pièce. Je sentais quelque chose qui s'amusait à me frôler, me souffler dessus, faire des bruits de pas autour de moi. C'était surement cette fille, mais je ne pouvais pas en être sûre pour l'instant, donc d'une voix peu assurée j'ai demandé :

"Vous êtes la fille de tout à l'heure ? Pourquoi vous faites ça ? Détachez moi s'il vous plait ..."

Je tirais, en vain sur mes liens, essayant de m'en défaire, mais à chaque fois que j'arrivais à les étirer un peu ils se retendaient d'eux mêmes. J'étais attachée en croix, bras et jambes écartées, totalement incapable de me défendre si le besoin s'en faisait sentir. Je sentais mes larmes couler sur mes joues, ma salive sur mon cou, du lait sur ma poitrine et mes cuisses étaient maculée de mouille. De temps à autre des clapotis indiquaient que le tout se retrouvait au sol dans une sorte de grosse flaque.

J'étais partagée entre la honte de me retrouver dans cet état pitoyable et la peur de ce qui allait m'arriver, puis mon imaginaire a commencé à faire son office. Je me suis mise à imaginer ce qu'il pourrait m'arriver dans ce genre de situation si j'étais dans un de mes doujins. Généralement ce genre de situations étaient un prélude à un viol, souvent par un monstre de type alien ou tentaculaire. Sans le savoir j'étais très proche de la réalité et de ce qu'il allait se passer.

Ce que j’espérais surtout, c'était que j'allais m'en sortir, à la limite si on me disait qu'il s'agissait juste d'un viol ça me soulagerait. Oui j'étais une fille bizarre, si on me violait je pouvais toujours l'écrire dans mon prochain doujin, ça ne me dérangeait pas tant que ça. Je me suis aussi dis que je devais être folle de raisonner ainsi, mais ce n'était ni le moment ni l'endroit pour avoir ce genre de pensées. J'essayais toujours de me débattre en vain, attendant des explications, je voulais au moins qu'on me dise ce qu'on me voulait. Donc j'ai simplement dis d'une voix un peu plus normale, plus calme :

"Qu'allez vous me faire ?"

Elsa aurait put avoir raison, mais la divinité avait une bien meilleure idée en tête, cette mortelle l'intéressait particulièrement, car cette dernière restait calme en apparence, même si son corps émettait une odeur de peur et de honte, pourtant Raptus ne l'avait pas humilié, pas encore en tout cas, ce qui attendrait un peu avant d'en venir à ce point.

Pour la chasseresse voir se corps souiller de divers fluides était un vrai chef d'oeuvre, s'en était presque un gâchis de vouloir y toucher, mais pour la divinité la mortelle pouvait se révéler très utile pour une chose essentiel, la divertir dans ses dessins érotiques, aussi allait-elle jouer jusqu'à en faire son animal de compagnie, ce qui était un honneur en sachant comment Raptus traitait les autres femmes.

D'une main ferme, elle saisit le vêtement de l'humaine et l'arracha en une seule fois, laissant la pauvre Elsa en sous-vêtement, la divinité se mit à souffler à l'oreille de sa proie, déposant son index entre les deux fesses, puis d'un geste lent et excitant elle se mit à remonter le doigt, passant par dessus le soutient-gorge et s'arrêtant au niveau de la nuque, puis enfin sa voit se fit entendre, une voix envoutante, séduisante, qui aurait fait tomber raide amoureux n'importe qui.

- Je suis effectivement la fille de tout à l'heure, si je fais ça c'est pour m'amuser, briser mon ennui en brisant l'âme de mes proies en leurs imprimant leurs peurs les plus profondes à même la peau, j'en fait plus volontiers des esclaves que je revend à un prix pour le moins intéressant.

Raptus se mit à lécher l'oreille en émettant un léger gémissement de contentement, avant de pincer cette dernière avec ses lèvres si douce. Elle finit par lâcher sa prise et illumina la pièce laissant voir une mignonne petite fille-chat avec trois petit matou. D'une voix de fillette elle se mit à répondre à la grande question de ce qu'elle allait pouvoir bien faire de l'humaine.

- Je vais te faire participer à un petit jeu où ta liberté, en tout cas partielle, sera le prix. Bien sûr rien ne te protégeras d'une éventuelle nouvelle rencontre, mais sache que si je suis suffisamment divertie tu deviendra une des rares mortelles qui obtienne une faveur spéciale de ma part. Mais j'en au trop dit, que choisis-tu, tu veux jouer ?

La divinité jouait sur un élément très amusant chez les humains, leurs soif de liberté, mais aussi celui d'être indépendant des autres. Raptus savait pertinemment que bien des humains préférait mourir que de servir une autre personne de plein gré, mais ce que Elsa ne pouvait savoir c'est qu'elle n'aurait pas le choix, si ce n'est la "douceur" avec laquelle la divinité allait opérer.

J'ai senti une main agripper mes vêtements, avant même d'avoir pu réaliser ce qu'il m'arrivait j'étais quasiment nue, en sous vêtements dans une sorte de cave quelque peu glauque avec une folle. J'ai senti son doigt remonter lentement le long de mon dos, puis j'ai entendue sa voix, une voix magnifique qui avait un charme particulier. J'ai d'ailleurs ressenti un petit frisson en entendant le mot esclave, elle parlait d'esclaves sexuels je suppose. J'avais tellement écrit sur ce sujet, je m'étais toujours demandée ce que pouvait ressentir un esclave de ce type, ma peur s'est tout à coup transformée en curiosité. Je ne le savais pas, mais la créature a dû remarquer ce changement, il y avait encore de la honte, mais surtout de l'excitation et de la curiosité et la peur avait disparue.

La créature se laissa apercevoir, j'avais du mal à la discerner à cause de mes larmes, mais je croyais voir des oreilles de chats sur une petite fille. Sa voix avait changée, cette personne ne semblait pas normale, était ce l'une de ces créatures polymorphes qui se déguisaient pour amadouer les jeunes filles et les violer sauvagement dans des caves humides ? Je n'en savais rien, en fait je n'avais pas compris grand chose de ce qu'il m'arrivais. La créature m'a de nouveau parlé pour me proposer un jeu spécial, avec comme enjeu ma liberté et au lieu de lui répondre je lui ai fait une proposition :

"Je ne peux pas jouer à votre jeu ... Si l'enjeu est ma liberté je ne peux pas accepter ... Je me fiche de ma liberté, je ne pourrais pas tout donner pour un enjeu qui ne m’intéresse pas. J'accepte d'être votre esclave, tout ce que je veux en échange, c'est pouvoir continuer d'écrire et dessiner mes doujins, pouvoir les publier et l'assurance que vous ne me tuerez pas. Et si vous êtes d'accord, j'aimerais créer un doujin sur ce que vous me ferez subir, donnez moi un bon scénario et j'accepterais d'être votre fidèle esclave."

J'étais vraiment sérieuse, j'accepterais n'importe quoi tant qu'elle me laissera ma liberté d'écrire, de dessiner et de publier mes doujins. C'était ma passion, je ne pouvais pas vivre sans elle, mais d'un autre côté tout le reste m'indifférais. Par contre je commençais à sérieusement fatiguer, il faudrait que ma geôlière fasse quelque chose pour son parfum, parce que je risquais fort de tourner de l’œil une seconde fois dans peu de temps. Mais je devais rester éveillée pour montrer ma bonne volonté à l'étrange femme, ainsi j'ai continué de parler :

"Est ce que je peux faire quelque chose pour vous prouver ma bonne foi maîtresse ?"

Ça y est, j'étais complétement dans mon personnage de la parfaite petite esclave, prête à me donner corps et âme à une parfaite inconnue aux motivations douteuses. Mais la chaleur devenait insupportable, mon corps était tout poisseux et cela semblait plaire à mon bourreau.

Si Raptus aimait une chose chez cette petite proie fort intéressante, ce fut tout simplement une franchise qui pouvait en démonter plus d'un, le simple fait de dire qu'elle n'en avait que faire du jeu de la divinité, ou encore de dire que sa liberté passait au seconde degrés à sa volonté de faire des doujins, tout cela aurait suffit à rendre pâle un esclavagiste classique qui aurait cherché le piège. Mais c'est justement là où c'était le plus amusant, car il n'y avait aucun piège dans les parole de l'humaine. Raptus se mit à légèrement rire en entendant l'humaine dire qu'elle voulait avoir un bon scénario pour faire un doujin, ce que la divinité savait contrairement à cette dernière c'est que le scénario était totalement écrit, s'adaptant à chaque fois que l'humaine faisait ses choix. D'ailleurs Elsa en faisait trop, Raptus jugeant qu'elle était sans doute été un peu trop coulante avec cette mortelle.

Mais par cet interlude au vrai commencement de la scène, la divinité savait à présent où frapper.

La divinité reposa le chat qu'elle avait dans ses bras, ce que Elsa ne pouvait pas savoir c'est que ses animaux étaient encore une partie de la déesse. Seulement ses chats avaient des particularités intéressantes et la divinité allait les utiliser pour stimuler la créativité de l'humaine.

- Tu vas me suivre tranquillement en haut ...

Elsa allait sans doute dire qu'elle était encore attachée, mais justement, les chaines se mirent à relâcher leurs tensions d'un coups, faisant tomber la petite mortelle sur son derrière sans la moindre délicatesse, pour s'assurer que la mortelle la suive bien, elle se mit à saisir de ses petite menottes, l'oreille droite d'Elsa pour l'obliger à la suivre. On aurait presque dit un doujin où la plus jeune domine la plus vieille, même si ce n'était qu'une simple apparence physique.

D'un coups de pied, elle ouvrit la porte en fonte, restant sur ses gonds, bien que s'encastrant contre le mur, la divinité se mit à regarder le mur marqué et dit un simple "oups", non sans regarder avec sadisme Elsa, montrant qu'elle pouvait la briser comme une simple brindille, cela n'avait qu'un but, montrer que l'humaine pouvait perdre la vie rapidement si elle mettait en colère Raptus, mais cette dernière avait d'autres projets en tête.

Elsa fut amenée dans une petite salle, ressemblant à un bureau, équipé de tout le matériel pour dessiner, le tout n'étant que des fragments du corps de Raptus, au moins on pouvait dire qu'elle savait cacher des parts d'elle-même un peu partout et à moi d'être une divinité extrêmement subtile dans la détection de ses confrères et consœurs divins, il était presque impossible de la tuer à coups sûr.

Une fois dans la salle la porte se mit à se refermer toute seule, émettant un petit grincement comme dans les manoirs abandonnées, il aurait suffit de rajouter des toiles d'araignées, rendre les couleurs plus froide et l'air plus humide pour transformer la demeure de Raptus en maison hantée. Elsa avait put constaté qu'une fois sortie de la salle où elle était enchainée, la chaleur avait disparut, laissant à présent un froid la prendre, normal car la température de la maison n'était pas bien chaude et l'humaine se trouvait trempée de sueur et en sous-vêtement, la créature s'amusait, via les chats, à voir sa culotte trempée de cyprine et son soutient-gorge gorgée de lait, mais Raptus n'en avait pas finit avec elle .La divinité se mit de nouveau à parler.

- J'ai envie de voir ton talent, tu as sur le bureau tout ce qu'il te faut, si quelque chose te manque, tu n'auras qu'à plonger ta main dans le pot où il y a un liquide noir, tu pourra en ressortir ce que ton imagination désire. Mais sache que je reste maîtresse des lieux aussi aucune de tes créations ne pourra se dérober à ma volonté.

Elle attendit que l'humaine prenne place pour se faufiler sous le bureau, le tout sans que la demoiselle ne s'en rende compte, elle attendit que le bruit du crayon parvienne à ses oreilles pour se mettre à lécher avec gourmandise l'intérieur de la jambe droite d'Elsa. La divinité allait tout faire pour que l'humaine rate son dessin, les chats ne furent pas en reste, l'un se posa sur le bas ventre de la proie et se mit à lécher les trainée de lait.  Elsa pouvait ressentir des envies inavouables lui traverser la tête, l'excitant de plus en plus. Les deux autres jouait à donner des coups de pattes à chaque fois que le crayon arrivait à leurs portés.

Raptus allait voir ce que cela donnait et aviserait par la suite.