Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sombres rives d'un cauchemar, où bribes d'un rêve éveillé ? [PV Malon]

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Khaléo

Terranide

Une belle journée de chasse venait de se terminer sur un soleil couchant, laissant onduler ses rideaux violets, pourpres, rougeâtres, presque sanglantes sur la voûte céleste, s'étendant depuis le fond de l'horizon, depuis les dernières lueurs d'un soleil en un dégradé de couleurs chaudes a celles, froides de la nuit, dégradé interrompu parcimonieusement par quelques cumulus, et autres nuages de basse altitude semblant s'amuser à faire tâche de peinture étalées à l'ouatte sur ce paysage aux allures de la fin d'un monde, chaque journée étant son propre monde bien distinct du prochain qui s'éveillera, le lendemain.

Khaléo levait ses yeux sur ce ciel, perché haut, dans la cime d'un arbre, observant les étoiles dans les cieux néantins déchargés, dénués des rayons, des lumières provenant de l'astre du jour, retapissant peu à peu l'immensité du plafond céleste de milliers d'étoiles bien visibles et brillantes, petits diamants rutilants, étincelants dans cette "vitrine" cruelle que représentait l'espace, trop loin pour espérer les atteindre, trop vives et brillantes pour les ignorer, une torture pour le coté félin et collectionneur de notre hybride, qui se laissait parfois surprendre à plus d'une reprise, à essayer de lever ses mains au ciel pour essayer d'en décrocher une.

Il ferait bientôt complétement noir, il était temps de retourner dans son antre, sa tanière, qui n'était autre qu'une mine abandonnée depuis trop longtemps pour qu'aucune mémoire ne se souvienne de sa présence depuis plusieurs siècles, la forêt était dense, vive et dangereuse par ici, vierge, indomptée de la main de l'homme, à coté de sa tanière, juste en face de l'entrée d'ailleurs, une rivière, dont la source prenait naissance au pied d'une haute cascade située à quelques mètres en amont, sa tanière était logée dans la cuvette profonde d'un valon courbé, à priori, bien caché des regards indiscrets, il était rare que quelqu'un s'approche du bord, ou même s'aventure simplement aussi loin dans la forêt pour découvrir l'entrée de son antre.

Rentré chez lui, recouvert de son habille cérémonial de chasse, qui était toujours recouvert de manière très ritualisée, piècettes de couleurs, et métaux de différentes régions et pays, ses habituelles languettes de couleur tressant quelques mèches entre elles, comme un vrai sauvage, ses cerclages en or, serpents se mangeant la queue, véritables pièces d'orfévrerie placés autour du haut de ses biceps et de ses cuisses délimitant la naissance de la courbe de ces muscles.

Il Récitait quelques "prières" pour les esprits de la forêt, Esprits qu'il considérait comme favorables en ce jour pour le résultat généreux de sa chasse, un sanglier et un daim, bien sûr il ne gaspillait absolument rien, tout était utilisé lorsqu'il les dépeçait, il ne chassait jamais plus que ce qu'il lui fallait pour se nourrir, la forêt, ce lieu, c'était comme le seul endroit où il pouvait laisser son esprit, son âme au repos malgré tout ce qu'il pouvait traverser, ou avait traversé dans sa vie, vivre simplement, vivre dans la nature, s'occuper l'esprit... ne jamais avoir à réfléchir, non, ne jamais avoir à s'arrêter, et à penser... s'il commençait à penser, à réfléchir, il ressassait forcément le passé, ici, tout seul, et il n'y avait rien de bon dans quoi il serait raisonnable de remuer le couteau.

Chaque ingrédient prélevé sur les animaux qu'il chassait avait donc son utilité, les os, les dents, la cornée des yeux, certaines parties dont on ne parlera pas mais qui peuvent être utilisées dans certaines situations par des apothicaires afin d'en faire des remèdes, les oreilles, le groin, enfin tout était d'une façon ou d'une autre "utilisable" et même revendable, ce qu'il faisait parfois pour passer l'hiver plus comfortablement, il n'aimait plus devoir sortir dehors dans le froid afin de déterrer quelques tubercules, racines nourrissantes, c'était quelque chose dont il avait horreur, sûrement là encore influencé par sa félinité latente, préférant rester bien au chaud à l'intérieur.

Quand il eut terminé de s'occuper du produit de sa chasse il prit un bon bain dans la rivière, se nettoyant jusqu'aux dents avec un os de sèche, et une pâte à "dent" de sa propre composition grâce à une bonne connaissance des plantes de cette forêt, une fois sa toilette faite il sortit de l'eau, posant le regard sur la cascade, enfin... son regard semblait aller plus loin, et en effet ses yeux passaient outre les filets d'eau car une chose importante à ses yeux était dissimulé là bas.

Pour tout expliquer, une grotte créée par l'érosion de l'eau sur plusieurs siècles, voir milliers d'années abritait la dépouille de sa défunte femme, et de sa défunte fille également, un endroit qu'il considérait sans doute plus sacré que le reste de cette forêt, de nombreuses fleurs fanées, mortes gisaient à même le sol ou sur l'autel funéraire qui, flottait à la surface d'un lac circulaire dans le fond de cette "grotte", il y posait des fleurs au moins une fois par semaine, et culpabilisant pour leur mort, il lui arrivait encore de pleurer, même après autant d'années.

Il possédait encore des objets ayant appartenu à sa femme ou sa fille dans sa tanière, dont cette montre gousset, vieille, usée, dont le cadran c'était brisé, et l'heure, ainsi que l date étaient figée à jamais dans le temps, le jour de... Le jour de leur mort, comme pour lui rappeller sans cesse que s'il était intervenu quelques secondes plus tôt, s'il avait interrompu les pourparlers inintéressants de quelques seigneurs en réunion se chamaillant quelques bouts de terrains, il serait peut être arrivé à temps.

C'est cette culpabilité qui le rongeait encore ce soir, comme chaque fois qu'il posait le regard sur le fond du couvercle, fond du couvercle recouvert de visages presque déteins, qui furent autrefois bel et bien gravés dans le couvercle, bien visibles, mais les siècles, l'usure, les doigts et griffes de Khaléo avaient usé le métal u fond du couvercle et bientôt il ne se rappellerait plus  de la forme de leurs visages, de leurs reliefs, celà lui faisait très peur, très peur d'oublier leur souvenir, d'oublier leurs visages quand ils seraient complétement effacés du fond du couvercle.

Lorsque le couvercle s'est ouvert, malgré l'arrêt du mécanisme d'horlogerie, celle de la boite à musique intégrée, elle, fonctionnait encore pour dispenser une musique d'une tristesse presque insupportable, lui rappellant bien des choses, trop sans doute. Musique

Fatigué de cette journée de chasse et de travail, il s'assit sur le bord de son lit en fourrure de Lion blanc, s'étirant félinement après avoir posé la montre sur le rebord d'une table de nuit basse, construite de ses mains, comme beaucoup de choses dans sa tanière, il s'étendit dans les fourrures en écoutant la musique, musique qui allait bientôt le porter au sommeil, clignant lentement des yeux, remuant sa queue féline de plus en plus lentement, son corps recouvert d'un duvet blanc, très fin, se mêlait presque complétement à la fourrure blanche, poudreuse comme de la neige du Lion Blanc sur lequel il dormait, rendant sa silhouette confondue dans le blanc du reste de ce lit, ses griffes pétrirent un peu la fourrure avant qu'il ne sombre enfin, dans ce qui allait probablement être un cauchemar, encore un... il faisait souvent des cauchemars, condensé de craintes, de peurs, de symptômes de stress post traumatiques liées aux guerres qu'il à traversées, de folie, presque à la limite de la psychose, priant parfois même dans son sommeil, que l'aube, que les premiers rayons de soleil le réveillent enfin...

La "créature" s'était donc endormie, accompagnée de la danse léchée des flammes, des ombres des braseros dansant sur les murs rougis par l'éclat du feu comme si elles même s'amusaient déjà des affres des cauchemars dont le "Lion blanc" allait probablement encore être la victime.                             

Malon

E.S.P.er

Une nouvelle journée sans goût venait de se finir... Après de longues et ennuyeuses heures de cours à traiter de mathématiques et autre domaine qui ne lui plaisaient pas, d'une après-midi sans grand intérêt à continuer son roman d'heroïc-fantasy et d'une soirée en l'absence de sa mère toujours aussi morose...

Parfois, elle sentait l'heure d'aller se coucher comme une heure de salut. De plus, on étais vendredi, ce qui signifiait qu'elle aurait tout son samedi pour prendre son temps a dormir... Et rêver, ce qu'elle préférait le plus. Ses rêves si réalistes et dont elle oubliait rarement, elle prenait un malin plaisir à y replonger le plus souvent possible à visiter les autres rêves... Tant de mondes et d'esprits à découvrir, elle pourrait faire ça toute sa vie.

Couchée sous sa couette, après avoir placé un marque-page dans son roman et éteint la lumière, il ne lui fallut pas plus de 10 minutes pour s'endormir profondément, et se retrouver plongée dans son monde favori.

Elle ne voyait que des torrents de couleurs, une spirale incompréhensible et chaotique qui se séparait et se mélangeait sans cesse, avec une certaine harmonie toutefois, pour ensuite produire des formes, commencer à se stabiliser, et finalement représenter un lieu... C'était toujours ce grand couloir arc-en-ciel en forme de cylindre, au sol invisible et entouré de constellations dans un noir absolu. Les portes placées de manière symétrique le long de murs invisibles eux aussi présentaient des décorations toute différentes, représentant a chaque personne le rêve qu'il vit et un peu de sa personnalité. Des portes solides et jolies, preuve d'une bonne journée, d'autre noires et en mauvaise état, faisant allusion aux tracas récents de la personne. D'autres encore portent bien des décorations, mais il y en avait tellement qu'elle avait du mal de choisir.

Elle regarda d'abord ses mains, puis son corps. Elle portait une robe d'été d'un noir profond, descendant jusqu'à ses genoux, et portant des sandales a haute semelle. Elle sentait une impression de légèreté en portant cela, et son esprit semblait attiré par bien des portes... Son regard se porta sur l'une d'elle: une porte noire en fer, une sorte de grande grille de manoir digne d'un film d'horreur des années 70... Ce genre de porte est plutôt dangereuse, car elle abrite de très profondes craintes et peuvent provoquer des cauchemars, la pire forme d'univers à visiter et sur lequel elle avait peu de contrôle, à moins de trouver le rêveur dans ses propres songes.

Elle poussa tout de même la porte, et pénétra dans le rêve. Le ciel était couvert d'un orage violent, et la porte se referma aussitot derrière elle. Un rêve sauvage, qui transpire des peurs profondes et des traumatismes... Le monde continuait a se former petit a petit au fur et a mesure qu'elle progressait dans le rêve... Elle osa alors parler, essayant de contacter le rêveur depuis ses songes:


- " Où êtes-vous ? "

Elle continuait d'avancer, sans peur, mais les cauchemars peuvent se revéler extrêmement dangereux si on n'y prends pas garde... Elle devait le retrouver pour apaiser son esprit, cette nuit au moins.
- "Le rêve est comme une énigme où la réponse est nous-même."

Khaléo

Terranide

Au commencement...

...Il n'y avait rien... Le néant... pas d'images... même pas la manifestation de son propre "moi", rien... pas de lueurs, pas même de sol, ni de cieux, et encore moins de murs, tout était... parfaitement... calme... un calme Abyssal.

Mais bientôt... l'on se fige... quelques secondes sur un pied qui semble prendre appui sur un sol, qui n'a pas encore de substance mais qui semble bel et bien là. Mais bientôt le sol s'esquisse doucement sous ses premiers pas, pastelle blanche abstraite sans formes bien définies, chevauchant parfois des volutes noires et rouges...

-Plic-

Qu'est ce que c'est ? Un frisson, sur son épaule droite, une goutte viens d'y tomber ?

-Plic-

Une autre...

Alors, naturellement le regard s'élèves, pour chercher un ciel mais l'oeil paniqué qui ne reçoit aucune information visuelle dans ce noir complet cherche dans le néant à cet instant, il n'y a rien, et ce rien là, il le pensait peut être encore plus angoissant que s'il y avait réellement eu quelque chose.

-Plic-

"-Oh... arrêtes..." -Dit une voix... jeune... un peu stressée, chevrottante, et sans assurance, c'est la voix d'un Khaléo d'a peine dix ans.

-Ploc-

Une autre goutte, un autre doute, les mains cherchent maintenant à frotter ce liquide qui tombe du ciel, et lorsque le jeune hybride regarde ses mains, c'est du sang qu'il y voit... Du sang qui tombes d'astres carmines illuminant un ciel sanglant ?

La voûte céleste se dévoile à ce regard effrayé... Ce ne sont pas des étoiles rouges, un voile l'empêchait jusqu'alors de voir de quoi il s'agissait réellement, la vérité était bien plus horrible, une infinité d'orbites cramoisies sans globes oculaires pleuraient du sang depuis ce "plafond", des têtes enchevêtrées dans un plafond rouge chair meurtrie, blessée, tordant leurs visages de douleur, d'agonie, criant la plainte sourde, inaudible de leur peine, leur haine, leur jalousie... Et même en l'absence de leurs yeux, leurs paupières se mouvaient, le fond ombrageux de leurs orbites noires se déplaçaient tous pour se concentrer sur le corps frêle d'un Khaléo jeune, maladif, maigre, marchant dans une mélasse épaisse dont il ne connaissait la substance au sol.

-Plic-

Ces têtes criantes... suppliantes... agonisantes pleuraient des larmes de sang sur ses épaules, il n'osait plus regarder en l'air, son regard se figea sur ce liquide informe par terre, continuant d'avancer pour trouver une "sortie" quelque part, parcourant parfois l'horizon du regard.

Subitement l'eau juste à ses pieds se mit à buller, comme si elle était en train de bouillir, et quelque chose remontant des profondeurs obscures de cette immense étendue d'eau allait jaillir des flots, L'enfant recula, d'un pas, avant qu'il ne puisse la voir.

La tête d'un parent... La tête de son père, aussi plaintive et tordue d'atroce douleur que les autres, arborant encore les morsures, les griffures qui lui avaient défiguré la moitié du visage, l'un de ses yeux crevé, déconfit, sorti de son orbite par les ravages des coups de griffes sur son visage, pendait et rebondissait parfois sur ses lèvres lorsqu'il se mettait à crier, l'enfant recula de quelques pas, tombant sur son séant, refermant ses mains sur son visage tremblant agitant sa tête frénétiquement de gauche à droite, ses pieds pédalaient dans la mélasse pour qu'il rampe à reculons, s'éloigner de cette image effroyable qui faisait remonter à la surface son enfance atroce, la culpabilité qu'il portait sur ses épaules.

La tête de son père se mit à tourner légèrement sur elle même, avant de se dresser hors des eaux, flottante dans les airs, n'ayant plus de cou mais comportant les premières cervicales sanglantes se tortillant comme la queue d'un serpent, pris d'un rire absolument horrible, sur un sourire édenté, de travers, la mâchoire fracturée à multiples reprises par les coups de rage d'un Khaléo dans un état second à cette époque.

Plus il riait, plus Khaléo reculait mais sa fuite ne dura pas très longtemps, son dos rencontra un obstacle gluant et chaud, un mur...

.Un mur de corps blessés, enlassés les uns dans les autres, un plafond remplis de têtes pleurant du sang, qui, faisait monter le niveau de l'eau peu à peu, semblable à une représentation infernale, perverse et retorse du plafond de la chapelle sixtine, et pour courronner le tout, des bras, de nombreux bras ensanglantés, décharnés pour certains, sortirent du mur pour l'attraper et le maintenir, tandis que le niveau montait... et montait encore... inexorablement, accéllérant jusqu'a ce que sa bouche soit recouverte, puis ralentisse, le laissant respirer quelques secondes par le nez.

L'état de panique et d'angoisse dans lequel il se trouvait faisaient monter hautement sa tention, les battements de son coeur sauvage affolé, parcourant ce décor horrible de ses yeux, respirant très rapidement par le nez qu'il tentait envers et contre tout de garder au dessus de la surface de l'eau.

Pour parachever ce tableau, des anguilles, des serpents sortis des ténèbres venaient glisser à la surface de cet océan sanglant, sortant également des bouches ouvertes et des orbites des visages horribles recouvrant le plafond, certains tombaient de haut, très haut dans l'eau, d'autres rampaient à la surface de ce plafond en sinuant entre les têtes, pour se frayer un chemin jusqu'au jeune garçon, l'encerclant bientôt alors qu'il était immobile, impuissant et surtout à la merci de la moindre chose qui pourrait lui arriver, dans cette situation son coeur battait à tout rompre, paniqué, son oeil voyageait d'un coin à l'autre de cet endroit ne pouvant faire que constater la progression des serpents dans sa direction.

Aucun d'entre eux ne s'arrêta, et une fois arrivé face au visage de Khaléo, ils attendaient, patiemment en l'observant, ils attendaient quelque chose... le niveau de l'eau recommença à monter doucement...

...Très lentement, le laissant paniquer encore un peu plus, ses narines effleurant la surface de ce liquide, comme si ce n'était pas déjà assez, tout ça, combien de temps allait on lui faire subir ces horreurs, pourquoi ?

D'autres mains sortirent du mur, et lui saisirent le visage pour le maintenir bien droit, l'une des mains l'obligea à ouvrir la bouche soudainement, et le niveau du sang grimpa subitement de plusieurs kilomètres de haut allant jusqu'a recouvrir le plafond, les serpents eux, étaient restés à la même hauteur, au même niveau alors même qu'ils étaient submergés, dans l'horizon carmine, des cadavres remontaient des profondeurs de cet océan, rivant encore une fois tous leurs regards vers lui.

Un de ces serpents s'approcha, suivi d'un bon millier d'autres, de sa bouche ouverte, sortant leurs langues fourchues, et c'est comme si à chaque fois qu'il craignait que quelque chose arrive, finisse par arriver, un premier serpent s'engoufra rapidement dans sa bouche sans même lui laisser le temps d'y réfléchir, un second, un troisième, descendant dans son corps, suivi des prochains, et des prochains, encore... encore, accéllérant le mouvement, tous entraient.

Il révulsa les yeux, avalant du sang à chaque fois que l'un d'eux glissait jusqu'au fond, il était horrifié, il était en train de se noyer, des serpents grouillaient à l'intérieur de son corps, roulant sous sa peau, on pouvait les voir investir son corps et grouiller à la surface, dessinés sous son duvet blanc et chercher, s'agiter dans tous les sens.

Il allait mourrir... enfin, dans son cauchemar ça semblait si réel, la douleur semblait si réelle, la sensation de noyade, l'angoisse, la fouille des serpents grouillant sous sa peau, il agitait ses pieds et ses mains dans une tentative désespérée pour survivre, se dégager, rejoindre la surface.

Mais tout se vida soudainement, tout disparu, les mains le lachèrent les serpents ressortirent tous les uns après les autres, rapidement comme un jet de lance à incendie de sa bouche, un syphon ressemblant à un trou noir dans le fond de cet océan sanglant aspirait tout, les têtes se décrochaient du plafond, les corps étaient arrachés aux murs, les serpents engloutis par le néant, et lui aussi, s'accrochait aux restes du mur, aux bras, aux jambes, plantant ses griffes dedans pour ne pas se faire emporter, toute l'eau avait disparu, il n'y avait plus qu'un étrange "espace" vide, dans lequel le corps du jeune garçon s'accrochait désespérément à un mur de chair, de corps suspendu lui même dans le vide intersidéral.

Le mur qui ne tenait à rien finit par être emporté lui aussi, et Khaléo avec, qui criait dans ce vide sans qu'aucun son ne sorte, il fut happé, et tomba dans ce vortex, pour se retrouver à nouveau dans le noir complet.

Il trouva ce "noir" plus rassurant que le précédent, mais toujours aussi angoissé de voir quels monstres risquaient de sortir des limbes, mais cette fois, c'est une route qui se dessina sous ses pieds.. une route faite des corps, des têtes, des ossements de soldats tombés, il pouvait en reconnaître certains, se rappellant avoir croisé le fer avec ces derniers sur les champs de bataille, ils étaient donc tous là... des... des dizaines... de milliers.. voir même centaine de milliers... représentant les nombreuses armées sur lesquelles il avait marché par le passé avec  sa légion du Lion Blanc, une énorme bande de mercenaire ambitieuse qui était devenue armée.

Les corps de ces soldats étaient tous entassés pour former les pavés d'une route, d'une route menant à une lumière au loin, qui se voulait peut être, être la sortie de cet effroyable cauchemar, il en avait rarement fait d'aussi virulents, mais avant qu'il ne puisse poser un premier pas, deux hommes l'attrapèrent par les bras, l'empêchant d'effectuer ses premiers pas sur cette route.

Tous les deux étaient des seigneurs... tous les deux, étaient de puissants seigneurs desquels personne n'aurait soupçonné une seconde qu'ils soient... juste... deux vils pervers dégoutants aimant louer des enfants aux parents dans le besoin pour assouvir leurs désirs, et le père de Khaléo n'avait pas hésité une seconde quand on sait à quel point il haîssait son fils, de le donner en pâture à ces salaupards.

Il n'était pas question qu'il se laisse faire, cette fois, il savait, il ne voulait pas revivre ça, il se laissa tomber au sol et attrapa une épée encore fichée dans la panse d'un cadavre de soldat par terre, soldat qui saisit sa main sur le manche, se réveillant subitement de sa non-vie pour lui sourire redressant un peu la tête, se mettant à rire.

Il l'empêchait de sortir sa lame pour quelques secondes, avant de déclarer :

"-Trois cent ans... Trois cent ans que je n'ai pas pu aller aux toilettes... Tu te rends compte ? Damné pour "obstruction intestinale provoquée par un corps métallique étranger"..."

Il relâcha la pression de sa main sur celle du jeune garçon, relâchant tous ses muscles, comme s'il mourrait une seconde fois en étouffant un rire sur cette touche d'humour noir, révulsant à nouveau ses yeux qui redevinrent blanc.

Khaléo se retourna pour planter sa lame dans le premier noblion qui s'approcha, lui perforant les entrailles, mais il continuait d'avancer, mains tendues vers lui avec ce même regard, ce même regard pervers qu'il avait eu avant d'essayer de le déshabiller.

"-NON !!!"

Il se mit à pleurer de rage, d'horreur, et malgré les sanglots, les soubressauts de sa cage thoracique il se mit à planter son épée plusieurs fois dans ce corps qui ne cessait d'avancer vers lui, ses mains arrivant à hauteur de ses épaules pour essayer de s'y poser, d'estoquades en estoquades, que ce soit dans le visage, ou dans le corps, il continuait inexorablement sa lente progression vers lui, lui touchant les épaules, lui touchant le visage, s'en trouvant horrifié, dégouté, et aussi impuissant qu'a l'époque, il se mit à crier, à hurler et pleurer toute l'horreur enfermée dans son corps pour cette situation.

Les orages obscurs d'une rage sans nom, venue du fond des âges, immémoriale le prit aux tripes avant même qu'il puisse subir le reste, et ce fut une véritable pluie de coups, de tranches, de lames qui s'abbattit sur le corps des deux noblions qui essayaient de s'en prendre à lui, une furie de métal hurlant et grésillant, projetant du sang, des membres dans tous les sens, tranchant les doigts, les mains, les bras qui venaient d'essayer de le toucher, les jambes pour continuer, puis, écrasa furieusement les visages avec ses pieds, les défigurant avec la pointe de son épée, traçant des lignes, déchirant leurs traits, pour qu'il ne puisse plus voir l'expression perverse de leurs yeux qui l'avaient fixés.

Alors qu'il s'agenouillait dans la chair et le sang de ses tortionnaires, ressemblant désormais plus à du vulgaire hachis de viande sanglant, il pouvait laisser les larmes couler sur le sang qui le recouvrait, une voix fendit le ciel, pour lui demander :

"-Combien encore ?"

Il releva la tête, ne sachant d'où celà pouvait bien provenir, celà semblait venir de la lumière dans le fond, par delà la route de squelettes, et de cadavres encore armurés, des bannières de légions et d'armées plantées sur les bords de la route en toute désorganisation chaotique, il garda l'épée avec lui, laissant trainer le bout de la lame par terre, titubant vers la route avec un regard perdu, encore profondément choqué, vide de pupilles s'effaçant de ses iris grises argentées, recouvert de sang des pieds à la tête.

"-La route est incomplète..."

Encore cette voix... et en effet... il arriva au bout de la route... il restait encore une bonne distance entre lui, et cette porte aux allures salvatrice, enfin, d'apparence... une pluie de cadavres tomba du ciel, encore des soldats, au début éparpillés, puis, se rassemblant les uns aux autres pour former à nouveau un morceau de route sur lequel il pouvait avancer.

"-Combien encore ?"

Cette voix horrible, grave, déformée par réverberations comme si elle sortait d'un entonoir conique, dédoublée, orageuse, résonnait dans tout cet endroit.

"-Combien de corps... vas tu encore empiler pour avancer ?"

Khaléo en état de choc empilait machinalement les corps qu'il reprenait derrière lui, au début de la route, pour les empiler devant, afin de pouvoir continuer, mais ça ne fonctionnait pas, les corps disparraissaient pour revenir là ou ils se trouvaient précédemment.

"-Tu as oublié ceux là..."

 Les corps décapités, mutilés, accompagnés de la tête flottante de sa femme, et de sa fille descendirent lentement du ciel pour être posées à ses pieds, il lâcha son épée pour s'agenouiller et craquer, s'enfonçant ses propres griffes jusqu'au sang dans son cuir chevelu, hurlant, suppliant d'arrêter, les visages de sa femme et de sa fille le fixaient, il ne les avaient pas tuées... elles avaient été assassinées... mais pour lui, c'était sa faute s'il n'avait pas pu revenir à temps pour les sauver, ayant préféré ce jour là terminer des négociations ayant trainé en longueur avec un noble, trop consciencieux dans son travail, il était encore très jeune et ambitieux à cette époque, préférant parfois rester des semaines à guerroyer, en campagne avant de revenir s'occuper des siens, il ne s'était jamais pardonné, et avait juré de retrouver un jour leurs meurtriers.

"-Arrêttez ! Arrêttez je... je ne veux pas... je ne peux pas... pas elles... Laissez les tranquilles... Laissez les... tranquilles... je vous en supplie..."

Malon

E.S.P.er

Les phénomènes météorologiques des rêves sont souvent étranges, et il faut savoir s'abstenir de logique pour comprendre le fonctionnement "physique" du rêve. Surtout ne jamais s'étonner, et toujours s'adapter.

L'orage avait continué de tomber, mais la brume noire qui avait obstrué sa vue s'étais mise à se dissiper, lui permettant de voir le rêve... Visiblement elle était arrivée pile au début du rêve, vu qu'il semblait encore incomplet. Elle marchait a présent sur une route de... Corps ? Ca devait être ça. Des corps humains, mutilés, des guerriers morts éventrés et tranchés de toute part. A voir la sauvagerie que dépeins ce décor macabre, elle devait se trouver dans les rêve d'un ancien soldat plein de regrets... Les regrets... Une des pires formes de source de cauchemars.

Les soldats possédant encore des yeux ne cessaient de fixer l'intruse, qui ne semblait pas dérangée par cette route de macchabées, et continuait d'avancer vers une lumière surnaturelle, comme une sorte de porte du paradis qui l'attendait là, tout au bout. Soudainement, elle sentit comme un coup porté dans son coeur, a la façon d'un coup de marteau. Elle tomba a genoux, et toussa: c'était un signal comme quoi le rêveur est passé dans la phase terminale du cauchemar: il se réveillerait bientôt. Il fallait qu'elle stoppe cela, pour qu'au moins ce pauvre bougre passe une nuit tranquille. L'orage s'était mis a s'intensifier, de nouveau...

Elle se releva vaillemment, et se mit a courir le long de cette route. Sa robe noire ne semblait même pas affectée par la pluie, pas une seule trace d'humidité sur ses vêtements sombre alors qu'une sorte de tempête lui tombait sur la tête. Elle vit alors un garçon à genoux, se prenant la tête et hurlant ses plaintes... A le ressentir, nul doute qu'il s'agit de son rêveur. Elle se pressa à ses côtés, avant de tendre sa main devant son visage pour qu'il réagisse.


" Si tu veux que ça s'arrête, donne moi ta main ! Tout de suite ! "

Elle comprendrait qu'un élément inconnu à ses cauchemars faisant irruption le perturberait, mais il fallait stopper ce carnage onirique avant qu'il ne soit trop tard. Elle rapprocha une nouvelle fois sa main, prête à placer ses rêves par-dessus ceux de Khaléo, le plonger dans un univers plus calme.

" Donne-moi ta main ! "

Ses cheveux toujours coiffés comme lors de sa vie courante, eux non plus ne semblaient pas touchés par l'orage et cachaient la partie supérieure de son visage, la rendant méconnaissable.
- "Le rêve est comme une énigme où la réponse est nous-même."

Khaléo

Terranide

L'esprit embrumé, enquilosé par sa sourde douleur autant physique que morale étaient presque en train de le rendre complétement fou dans ce cauchemar, si bien que l'apparition de la jeune femme était, dans un premier temps aussi brouillonne et imprécise qu'un mauvais signal radio très parasité dans son cauchemar, relevant le regard vers ce qu'il pensait être une autre hallucination créée par son cauchemar.

Elle... Elle venait dans sa direction, revêtue d'une robe noire, une chevelure cachant les traits de son visage, sa première réaction fut de se jeter sur les corps de sa fille et de sa femme au sol, et de les protéger de son propre corps, pensant qu'elle, la mort, était venue les lui prendre... encore une fois.

Mais le cauchemar lui même les fit disparaître de dessous son corps, absorbé dans l'enchevêtrement de cadavres, qui, allongea subitement la route jusqu'à la lumière au bout de cet immense tunnel noir, elles lui avaient échappé... s'il avait toujours défié les lois, et les principes de la catin du destin pour toujours échapper à la mort qui aurait du le frapper dés la naissance, il n'avait jamais su changer le destin des autres, ne pouvant qu'être témoin de leurs morts.

Seul au millieu de cette route il se rassoit en tailleur en essayant de sécher ses larmes, tandis qu'une voix dont la chaleur est presque suspecte dans un endroit pareil s'adresse à lui :

" Si tu veux que ça s'arrête, donne moi ta main ! Tout de suite ! "

Il avait peur, ça se lisait sur les traits de son visage, pourquoi devrait il avoir confiance ? Une créature revêtant un habit aussi sombre que cet endroit, vers quels autres enfers la conduirait elle si jamais il lui tendait la main ? Combien de temps celà allait durer ? Parce qu'un rêve, ou un cauchemar était bel et bien intemporel et pouvait se figer dans le temps sur quelques millisecondes pour en faire une éternité, les rapports spatio temporels étaient complétement différents de ceux de la réalité.

" Donne-moi ta main ! "

La main s'était rapprochée avec la franchise et la vitalité d'une créature bel et bien "vivante", comme sa voix, plus vive, ce n'était peut être pas... peut être pas une morte vivante produite par son cauchemar, elle semblait sortir complétement du cadre, du contexte de cet endroit... Que choisir... La lumière attirante, tentante d'une pseudo sortie créée de toute pièce par cet enfer, où cette main tendue, providentiellement sortie de nulle part...

Khaléo se posa la question quelques instants, mais à bien y réfléchir, à chaque fois que le cauchemar avait créé une sortie, un vortex dans lequel il s'était engouffré, de force ou de gré, celà ne menait jamais qu'a un autre souvenir, à une autre souffrance.

"-Aides..."

Sa main se rapprocha de celle de Malon, encore tremblante d'effroi, mais le cauchemar en lui même essaya de se protéger lui même, des crochets de boucherie au bout de chaines rouillées sortirent du sol, pour aller s'enrouler et se planter autour des cuisses, des épaules, des bras de Khaléo, tirant son corps vers le sol pour essayer de le "fixer" sur place, une... deux... trois chaines autour de son bras tendu, les unes après les autres s'y enroulèrent et transpercèrent son frêle bras de jeune garçon, qui, malgré la douleur, malgré cette torture continuait de progresser vers cette main tendue, les vives "protestations" du cauchemar lui prouvant que c'était la voie à suivre pour que tout s'arrêtes, un dernier crochet lui transperça la main, tandis que son corps était en train de s'enfoncer dans le sol de cadavre, petit à petit, c'est en hurlant comme un damné qu'il s'arracha aux chaines, quitte à ce qu'elles lui emportent un bout de chair au passage, pour allonger son envergure et enfin toucher la main tendue.

"-Aides... moi... emportes moi loin d'ici... je t'en pries..."


Malon

E.S.P.er

Il semblait énormément touché par ses cauchemars, c'était même pire que ce qu'elle pensait: il souffre en dormant. Comment avait-il trouvé le courage de s'endormir en sachant pertinemment revivre le même enfer chaque nuit ? Parfois la mémoire, la dernière chose que l'on as quand on est seul, est vraiment un fléau...

Elle restait face a lui, main tendue. Elle n'avait pas le droit de lui faciliter la tâche: si il voulait vraiment sortir de cet enfer, elle devait s'assurer qu'il soit vraiment volontaire à accepter son aide pour ne pas provoquer d'accidents. Et dieu qu'il en avait, de la volonté... Après avoir vu des corps disparaître sous son poids, Khaléo s'étais fait prendre par une multitudes de chaînes, surmontées d'objets pointus et tranchant, lui lacérant le corps cruellement pour l'empêcher de laisser Malon effacer ce cauchemar atroce.


" Allez ! Donne moi ta main, fais un effort ! "

Elle sentit enfin le contact de la main du garçon, et aussitôt le temps sembla se figer. Pas une particule de lumière ne bougeait, l'orage s'était figé, et les chaînes avaient arrêté de serrer le corps de Khaléo. Malon, durant cet arrêt, tira la main de Khaléo: un torrent de couleurs s'abattit autour d'eux, comme si une tornade arc-en-ciel venait de les avaler tout d'un coup. Les corps formant la route disparurent aussitôt, les chaînes furent aspirées par le ciel et Malon sembla comme avalée dans une vive lumière blanche.

Lorsque la lumière se mit à se dissiper, des formes se remirent a se former, des sensations parcourir le corps de Khaléo et des odeurs lui parvenir. La première fut l'odeur de lavande et de violette... Puis vint une sensation douce et chaude de peau humaine et de tissu doux. Et enfin la vue lui revint, il était dans les bras de Malon qui le serrait doucement contre elle, la tête contre sa poitrine, comme une mère qui rassure un enfant apeuré. La main de Malon dans ses cheveux, Khaléo ne sentait plus aucune peur, aucune douleur. Les plaies sur son corps avaient disparu, et la vision de cauchemar avait cedé a un beau champ de lavande ensoleillé, sous un grand ciel bleus parsemés de gros nuages cotonneux ça et là.


" Je m'appelle Malon. Pour cette nuit, je te protège de tes cauchemars... "

Elle ne relâcha pas son étreinte, plongeant ses yeux maquillés dans ceux du terranide, comme pour observer ses réactions avec une grande curiosité. Il n'y avait plus que le vent et des gazouillements d'oiseaux pour briser le silence...
- "Le rêve est comme une énigme où la réponse est nous-même."

Khaléo

Terranide

Les horreurs s'étaient évanouies, les chaînes l'avaient enfin lâchées, il était libre et comme si ces choses n'avaient pas existé elles furent comme effacées, balayées par une bourrasque, un simoun chaud de couleurs pastelles dans lesquelles tourbillonnaient quelque chose qui s'apparentait à des pétales de fleurs de différentes couleur, l'herbe et un ciel bleu azur repoussant les ténèbres du cauchemar jusqu'aux confins de l'horizon, cauchemar agonisant et s'accrochant encore de l'ombre d'une grande main griffue, glissant dans les flots d'un océan étincelant des reflets du soleil, qui semblait l'achever.

Il n'y avait plus de blessures... plus de sang... plus de douleur, ni cris, ni hurlements plaintifs, ne restaient que quelques dernières larmes qui, se tarirent bien vite, il ouvrit doucement les yeux, ayant l'impression justement de s'être réveillé du cauchemar qu'il venait de faire, les odeurs étaient fraîches, tout comme cette peau était douce, il eut du mal à émerger à vrai dire, et comprendre réellement ce qu'il se passait, le corps de Malon était, en ce moment alors qu'il sortait à peine de l'horreur de son cauchemar, comme une douce brise en pleine canicule, apaisant ses peurs et ses regrets.

Aussi, il n'avait pas l'habitude de "rêver" soit il n'y avait rien de rien pendant son sommeil, ou il ne s'en rappellait pas, soit il y avait des cauchemars, mais des "rêves"...  il ne se rappelle pas en avoir réellement fait qui n'aillent pas finis en cauchemar d'une façon ou d'une autre.

Les caresses maternelles de Malon le rappellaient à un regret perdu, très profond, ancien et presque oublié... Celui du rejet, de l'effroi de sa mère à son égard, ayant probablement là aussi causé un grand trouble affectif chez l'enfant qu'il était, et en ce moment c'était ce à quoi il se laissait aller, être un enfant entre les bras d'une mère aimante, attentionnée, réprimant bien mal un, ou l'autre gémissement, essayant au début de se relever, de relever son visage au dessus de cette... cette poitrine où il était.. si comfortablement installé, et comme si les caresses sapaient savoureusement ses forces et sa résilience mentale, car il la voulait, quelque part, cette tendresse, ses membres cessèrent de se raidir peu à peu, se décontractant pour se laisser border, se laisser aller en fermant les yeux, rosissant, s'empourprant de honte en enfonçant ses griffes dans les herbes pour les pétrir de bonheur.

" Je m'appelle Malon. Pour cette nuit, je te protège de tes cauchemars... "

Il plissa son regard dans celui de Malon en relevant ses yeux fendus d'une pupille en amende, sur le fond d'un iris gris argenté, tremblottant dans leurs globes oculaires, oscillant, ses paupières se fermaient longuement avant qu'il ne rouvre brièvement les yeux, comme si le visage de Malon lui était envoûtant, hypnotique au regard, mais la vérité c'est... qu'il avait du mal à supporter de telles caresses sans se laisser aller à ronronner doucement, ronronnements contre lesquels il luttait.

"-NON !! Je... je n'ai... je n'ai besoin de personne..."

Il insistait, il résistait, enfin... pas bien longtemps lorsqu'elle plongea son regard dans le sien, ne le relâchant pas, il céderait facilement après une expérience aussi traumatisante, il en avait besoin, il caressa le duvet fin, incroyablement doux et soyeux de son visage et de ses rayures sur l'envergure de la poitrine de Malon, ronronnant désormais plus fort, assez pour faire vibrer son corps, et les parties du corps de Malon en contact avec le sien, sa queue féline, de jeune tigre virevoltant dans un sens et puis l'autre.

"-Nnnnghhnnnrrr... je... HMmrrrrawr... je... peux... me... hmmmfffrrr... me protéger... moi même... "

Il essaya de "ramper" sur Malon mais n'arriva qu'a aller loger son doux visage dans son cou, s'y frotter, s'y caresser de ses joues et son propre cou, comme un vilain petit chaton, poindant le bout de son petit nez frais partout sur sa gorge.

"-Moi... même...  je..."

Doucement c'est comme si son esprit revenait en arrière dans le temps également, s'adaptant à son apparence, "l'esprit n'est qu'un jouet pour le corps" des sentiments enfouis au plus profond d'âges qu'il à lui même pratiquement oubliés, il était redevenu le gosse qu'il était.

"-...Je t'ai... toujours aimé... m'man... même... même si je t'ai... toujours... Effrayée..."

Il fermait les yeux, profitant de chaque seconde, chaque instant passé sur le corps de cette "mère" de substitution, c'était là ou le conduisait son rêve, revenant probablement aux "origines", il se "dandinait" lentement, félinement sur son corps ses griffes attrapaient le sol parfois comme les derniers témoins de la résistance fugace de son esprit face à la terrible douceur de la caresse de leurs corps.

"-...Pourquoi... t'ais je toujours... effrayée..."

 
 

Malon

E.S.P.er

Elle l'écoutait, silencieuse, essayer de se remettre de ce traumatisme. Le pauvre animal venait de sortir d'un moment plus que troublant, et cette soudaine tendresse le surprenait, c'était normal.

Elle sentait sa tête pelucheuse vibrer contre elle, contre son coeur, mais surtout son apaisement, un grand sentiment de calme et de soulagement qui émanait de lui. Au moins, elle lui permettait de passer une bonne nuit... La main dans les cheveux de Khaléo, elle le gardait contre elle, le laissant se reposer malgré ses protestations, elle savait très bien qu'il ne le pensait pas et son étreinte aurait raison de lui.

Seule ses caresses douces répondaient a la voix de Khaléo. A force, ses ronronnements prirent le pas sur le reste et se laissa enfin aller dans ses bras. Maintenant, son corps pourrait enfin passer une bonne nuit, tout comme son esprit...


" Tu as besoin de quelqu'un. Ta solitude rends tes rêves insupportables. "

Enfin ses émotions commencaient a passer... Il s'étais mis à parler de sa mère. Probablement dû à ses câlins, il s'était mis a parler a la personne qu'il voulait revoir ? C'est normal après tout, le lien entre une mère et ses enfants reste toujours très fort... Soit, elle ne voulait pas briser son doux rêve et s'adapta en fonction de cela.

Son corps se mit a changer. Elle prit un peu plus de taille, ses membres s'épaissirent, les courbes de la poitrine, la faisant presque tripler de taille, et du bassin s'étaient intensifiées, et son visage était plus proche des 35 ans que de ses 18... Pourtant, rien d'autre n'avait changé: ni les traits généraux du visage, ni sa coupe de cheveux, ni ses vêtements. Seul sa silhouette avait changé.


" Pourquoi tu serais effrayant ? Ce sont tes souvenirs qui le sont. Si tu veux qu'il disparaisse, fais en sorte de créer des souvenirs positifs assez forts... "

Elle serra un peu plus la tête du terranide contre sa poitrine.

" Tu es en sécurité avec moi. Tu n'as plus rien à craindre de qui que ce soit, et sûrement pas à rendre des comptes. "
- "Le rêve est comme une énigme où la réponse est nous-même."

Khaléo

Terranide

Il ronronnait tellement fort, tellement bien, c'était incroyable il avait l'impression d'être aux anges, sentant les formes de cette femme épouser de mieux en mieux son corps plus petit, plus chétif, et comme si le "rêve" le nourrissait, son apparence maigre, chétive, se métamorphosait peu à peu pour remplir à nouveau ses formes qui se tendaient à nouveau de ses bonnes proportions d'enfant.

" Tu as besoin de quelqu'un. Ta solitude rends tes rêves insupportables. "

"-Mes... mes... rêves... ? Alors... C'est à ça... que ressemble... un rêve..."

Elle ne lui laissa pas le temps d'y réfléchir plus longtemps, qu'il sentit ses formes se raffermir, grandir sous son petit corps, l'épouser plus tendrement, gagner de ses courbes, en maturité, volupté, sentant même sa poitrine lui carresser les joues, lui coincer moelleusement le visage entre ses deux belles rondeurs, elle ne le lâchait pas, non... non... même s'il serrait les dents, détournait le regard honteusement, ses oreilles tremblaient rapidement, fébriles, son corps vrombissait nerveusement de ses propres ronronnements, rauques, profonds, sortant de façon presque sensuelle et suave du fond de ses cordes vocales.

" Pourquoi tu serais effrayant ? Ce sont tes souvenirs qui le sont. Si tu veux qu'il disparaisse, fais en sorte de créer des souvenirs positifs assez forts... "

"-Non... non je... je ne peux... je ne dois paaas... je n'ai pas... le droit..."

Il sentit son visage être pressé par les mains, les bras de cette splendide créature, hésitant encore, complétement abruti par son bien être il trouvait encore le moyen d'essayer, stupidement, vainement de résister à ces sentiments refoulés qui, étrangement à son contact étaient exacerbés, multipliés au delà même de, peut être, ce qu'il aurait réellement espéré.

" Tu es en sécurité avec moi. Tu n'as plus rien à craindre de qui que ce soit, et sûrement pas à rendre des comptes. "

C'était "son" rêve... Personne ne pourrait le juger... tout ça... ne se passait dans aucun monde... sinon le sien... pas de compte à rendre, pas de crainte à avoir... et cette invitation affective, charnelle... il... il pouvait réellement faire... ce qu'il voulait ? Tout ce dont il avait envie ? Il n'y croyait pas réellement, pas encore du moins.

"-HAaah... Haah... hhah.... mmmrrr... S'il te plait... s'il te plait restes... avec moi... Malon... Restes avec moi... je ne veux plus faire de cauchemars... cette nuit... S'il te plait..."

Ses fines lèvres roses cherchèrent sur les tissus à s'emparer de l'un de ses seins, ronronnant comme un vilain petit chaton, ronronnant de façon irrégulière, comme une chaudière mal réglée, bientôt il arriva à dégager l'une des bretelles de sa robe, la faisant glisser le long de son épaule droite, pour que l'une des rondeurs soit nue, offerte à sa bouche, bouche qui n'hésita pas à happer ce sein, de façon bien gourmande, avec une voracité rare, il possédait qui plus est une langue semi douce, semi râpeuse, qui, représentait également bien à sa texture, son métissage "spécial".

La bouche happa longuement ce sein, ouvrant parfois les yeux pour les plonger dans ceux de Malon, une étincelle de bonheur dans une lueur malicieuse, traversant son regard, sa bouche prenait bien toute la surface de son téton, se dressant doucement, comme en jolie  érection, qu'il tétait comme un enfant, avant de se laisser aller à un traitement légèrement plus plaisant, raclant l'objet de sa langue qui s'enroulait dessus, raclait de la base, à la pointe, de sa texture râpeuse ses boutons de chair rose, et lui "branlait" presque cette pointe de chair érigée que ce soit de ses lèvres ou de cette langue qui s'en donnait à "hmmmrr" coeur joie, aspirant sa peau autour de ses lèvres pour la relacher parfois, et recommencer, sa main gauche se posa sur son autre sein, douce rondeur maternelle, la pétrissant de ses doigts, griffes légèrement sorties.

Il transmettait de délicieuses vibrations dans toute sa poitrine par les vibrations ronronnées de son corps, à travers sa bouche, intensément répartis dans ses seins qui en tremblaient de leur chair eux aussi, on pouvait ressentir toute la nervosité sauvage, l'envie sous la peau de cet hybride particulier, sa queue féline, partit s'enrouler autour d'une des cuisses de sa geôlière, qui l'emprisonnait bien tendrement, et fermement à la fois, contre elle, caressant sa chevelure comme pour l'encourager.

Sa queue de tigre enroulée le long de la belle cuisse gauche de la "maîtresse" de ses rêves, commença un terriblement excitant, léger, et délicat va et vien, enroulé, sinuant sur sa peau, remontant du genoux, doucement vers les peaux intérieures hautes de ses cuisses, ajoutant à ce calin sa "touche" d'excitation.

De doux sons de déglutitions, de liquides, de succion se firent entendre et celà de façon plus insistante, plus gourmande à chaque nouvelle "bouchée" tremblottant volontairement rapidement sa mâchoire pour laisser sa belle dentition pointue, acérée, lui picoter avec parcimonie le contour de ses points culminant, l'appéttit insatiable du jeune enfant-tigre était beau à voir, un peu comme s'il goûtait au meilleur des desserts de toute sa vie.

Au bout de quelques minutes, il se mit à "grignoter" le bout de ses deux seins à tour de rôle, ses dents tremblottant volontairement sur elles memes pour étirer un peu ses pointes avant de maintenir bien haut l'extrêmité, roulé entre ses dents pointues en effectuant un allé retour de sa mâchoire légèrement vers la gauche, puis la droite, relevant son regard plissé d'envie sur celui de Malon, affichant déjà, malgré cette jeune apparence, une étrange prédation séductive dans le fond de son regard, tandis qu'il gardait son regard dans le sien, il relâchait ses divins mamellons en les laissant glisser entre ses dents, avant de les ralécher et recommencer.

"-HMmmMMmmrrRrrRRrr... Hmmpfglmggffff... slurp... Hmmmfff... slrp..."

Pris d'un doute il s'arrêta tout de même, se pinçant la lèvre inférieure d'une canine pointue dépassant a la commissure droite, froissant ses sourcils, un beau visage confus, fautif, honteux se releva vers le visage de Malon, cherchant une réponse dans son attitude, dans son regard, ayant la sensation bizarre, d'être allé trop loin.

"-Qu'est ce... Qu'est ce qui... Me prends... ?"

Annonca t'il, encore complétement empourpré, sentant quelque chose de chaud, de picotant au creux de son propre ventre, plus bas, entre ses jambes même.

"-...Qu'est ce que... qu'est ce que je fais... Pourquoi... Est ce que... est ce que j'en ai si envie..."

Il essaya de ramper à nouveau entre ses seins, malgré la sappe mentale et physique exercée par son envie, son désir, rapprochant bien... son jeune visage, du sien.

"-M'as tu... jeté un... sort... belle..."

Ses lèvres effleuraient celles de cette incroyable créature qui était la rare à peupler son rêve, grande... puissante... mûre... les yeux de Khaléo se perdaient dans les siens, et un peu partout autour de son maquillage, continuant sa phrase :

"-Belle... Créature... d'où... d'où sors... tu ?"

Encore faudrait il qu'il lui laisse le temps de répondre, l'appel de ses lèvres était irrésistible lui aussi, et pour vainement y résister il s'accrocha à sa lèvre inférieure en l'aggripant entre ses dents, mais ce ne fut pas long avant que sa petite bouche ne veuille s'emparer du reste, se ravisant pour s'attaquer d'abord à sa gorge, la lécher tout en ronronnant à tue tête.

"-Je n'arrives... je n'arrives presque plus... à penser... à penseeer... hmmmm..."

Malon

E.S.P.er

A force de voyager dans les rêves, elle avait fini par apprendre son fonctionnement et comment agir avec les personnes qu'elle croise rien qu'en analysant l'environnement. De ce fait, elle tendais à toujours être douée de grande empathie et de tendresse lorsqu'il s'agit d'un infortuné hanté par ses cauchemars... D'où la raison pour laquelle elle s'était octroyée une grande place affective dans le rêve de Khaléo et en prenant la forme pour plus de crédibilité.

Elle n'était pas non plus étrangère aux rêves reliés aux pulsions sexuelles, même si parfois les retournements de situation continuaient de la surprendre, ce qui fut un peu le cas devant la voracité de Khaléo...

Elle pouvait sentir rien qu'à le voir les désirs un peu flous de Khaléo, qu'elle n'aurait pas cru dans un premier temps capable d'assouvir aussi aisément... Mais étant dans le monde du rêve, parfois les envies les plus refoulées et les plus cachées refont surface, libéré de toute barrière morale. C'était peut-être son cas avec ce qu'il allait se passer...


" Bien sûr. Je serai toujours là pour t'en protéger. "

C'est là qu'elle sentit sa bouche venir la "caresser" de trop près... Rougissant tout d'abord, elle eut un petit gémissement lorsque l'enfant lui mit un de ses globes de chair à l'air libre pour s'en emparer, et jouer avec. Une chaleur douce s'empara lentement de son corps, la faisant s'acclimater très vite à sa nouvelle "condition" et s'y adapter avec grand plaisir...

Entre les lapements rêches de Khaléo qui lui titillaient les sens délicieusement, Malon entreprit discrètement une légère augmentation des tétons, mais surtout une production de lait intarissable, laissant la surprise à Khaléo de se nourrir à partir de son corps. Sa ferveur ardente et ses caresses expertes malgré son jeune âge apparent mettaient Malon dans tout ses états, lui faisant esquisser un sourire ravie tout en caressant avec tendresse les cheveux de Khaléo, comme toute mère allaitant son enfant.

Entre les "jeux" légèrement douloureux avec ses dents et sa queue frottant contre elle, le plaisir la gagnait de plus en plus en même temps que des idées "interdites" qui traversaient sa tête... Etant maîtresse de cette "réalité" tout autant que Khaléo, elle avait le droit de rajouter son grain de sel alors pourquoi s'en priver ? Rouge par la chaleur crée par les deux corps, elle changea les vêtements de Khaléo... Le mettant nu, avec pour seul vêtement un pagne blanc ridiculement court, et qui ne couvrirait sûrement pas très efficacement son intimité en cas d'érection. La "contrepartie" qu'elle s'était infligée n'étais qu'un simple raccourcissement de sa robe, celle-ci s'arrêtant à mi-cuisse.


" Pourquoi tu cherches à te retenir ? Vas-y, laisse tes pulsions aller comme elle le veulent, n'y résiste pas. Tu es dans un monde où tout ce que tu ne peux croire réel peut t'apparaître, où tu es le seul maître de ce qui s'y passe et libre de toute loi ou code. Fais ce que ton instinct et tes envies demandent... "

A ces mots, elle prit le menton de Khaléo pour l'empêcher de jouer sur son cou, et venir l'embrasser doucement, un baiser long et plein de tendresse.
- "Le rêve est comme une énigme où la réponse est nous-même."

Khaléo

Terranide

" Bien sûr. Je serai toujours là pour t'en protéger. "

Il redoubla d'intensité dans ses ronronnements, les tétons de la délicieuse créature de ses rêves se mirent encore à croite, remplissant bien sa petite bouche qui continuait de lui grignotter les mamelons, il fut surpris... écarquillant les yeux, quand du lait onctueux, légèrement épais mais au goût de fruits rouge cassé avec du lait, engloutit, tapissa toutes les parois de sa gorge, un lait délicieux, goûteux, qui abondait sans tarir dans sa bouche, il avalait tout, sans retenue, un appéttit, et une soif sans nom, son regard écarquillé, ses joues empourprées, il plissa doucement ses yeux pour montrer toute l'étendue de l'appréciation de cette magnifique surprise.

Il continua ses lapements avec cette foutue langue, semi douce, semi râpeuse, caressante, plaisante, tout en laissant à chaque fois sa touche d'irritation picotante exquise après son passage, suçant et aspirant à grands acoups ses seins, les pétrissant si bien entre ses mains, il croyait qu'il allait finir par se faire noyer par la générosité de ce lait pénétrant sa gorge, remplissant petit à petit son estomac.

" Pourquoi tu cherches à te retenir ? Vas-y, laisse tes pulsions aller comme elle le veulent, n'y résiste pas. Tu es dans un monde où tout ce que tu ne peux croire réel peut t'apparaître, où tu es le seul maître de ce qui s'y passe et libre de toute loi ou code. Fais ce que ton instinct et tes envies demandent... "

Il se sentit changer... ses vêtements... ses vêtements ramassés sur un soldat mort disparurent pour laisser la place à un simple pagne, les paroles de la créature semblaient ne pas passer par ses oreilles mais bien directement se loger dans le cerveau à travers les "tissus" et les fibres de son crâne, comme un doux ordre donné à ses pulsions.

Ce simple pagne ne suffit plus... pour cacher une chose dont il avait sérieusement honte, honte de la montrer, il s'en était si rarement servi, et à chaque fois qu'il posait les yeux dessus elle lui rappellait à quel point il était... "différent"... sa verge avait gardé, donc, ses proportions "adultes" donnant à son jeune corps un sexe aux proportions irréelles, un peu plus d'une bonne trentaine de centimètres pour six, voir sept de large, mais si ces proportions étaient déjà bien généreuses, voir impressionnantes en soi à la semi érection dans laquelle il se trouvait, "autre" chose la rendait aussi particulière que son corps légèrement hybridé, que sa langue semi douce, semi râpeuse.

Elle correspondait elle aussi aux normes étranges de son hybridation, sa belle verge tendue, palpitant d'excitation, était pourvue de belles grosses pointes de chair, de la taille d'un gros raisin arrondi à la pointe, elles n'étaient pas comme celle des félins, pas en kératine dure, blessantes comme les chats ou les tigres, non, elles étaient en "chair" recouverte de peau, ferme en leur centre, mais aussi moelleuses et souples, se rigidifiant exactement comme son sexe lorsqu'il était de plus en plus en érection.

Ce sont donc des corolles de belles pointes de chair moelleuses, souples, comme une soixantaine de petites langues capables de lécher, râper les chairs internes sur chaque centimètre ou millimètres, qui étaient enroulée parcimonieusement sur toute la longueur de cette dernière, elles vibraient intensément sur elles mêmes, comme si ses ronronnements les faisaient "osciller" comme des petits ressorts, comme si ses ronronnements étaient une "pédale" d'accéllération, et que sa verge était un moteur poussé à haut régime, tremblant et vibrant de plus en plus fort, plus il ronronnait "haut" et était donc, excité.

Pour le moment elle continuait doucement de croitre pour presque atteindre une taille qui frise la quarantaine de centimètres sur le ventre de cette plantureuse "maman" une verge promettant milles et un déments supplices charnels il en avait exclusivement honte, et ne voulait plus se "décoller" du ventre de sa "mère" de substition dans son rêve, s'aggripant à elle pour ne pas dévoiler cette chose dont il avait presque horreur, son père ayant lui même essayé de lui "trancher" cet objet quand il était plus jeune, elle comportait elle aussi une cicatrice à la base, signe qu'un couteau avait pénétré sa chair il y a bien longtemps.

Ce sexe était accompagné de deux bourses blanches, de même couleur que le reste de son "duvet" très fin qui lui servait de peau, aussi belles et rondes que deux petits melons emplis de pression,  soulignant les courbes rondelettes, bien musclées et lisses du jeune "hybride" lissées par sa félinité légère.

La peau des cuisses, le tissus frottant contre son duvet, sa queue de tigre caressant follement la cuisse de cette grande et possessive créature, ça le rendait fou, il avait du mal à réellement se laisser aller à "ça" ses principes moraux fondant comme neige au soleil, sa raison aussi, pourquoi c'était si difficille pour lui d'en profiter réellement, pourquoi devait il s'infliger ses propres punitions morales, c'était sans doute le résultat de nombreux complexes que son père avait eu le plaisir de lui fabriquer, afin qu'il se sente comme la dernière des créatures, un monstre, une merde.

"-Je... je ne peux pas... je ne peux pas... je ne dois pas... Ca ne serait pas "bien" c'est... c'est interdit... Ne me regardes pas..."

Il luttait encore, il n'avait pas bientôt fini de se faire du mal tout seul ? Alors qu'il n'avait qu'une envie, qu'elle lui dise, cette représentation maternelle, matriarchale, puissante et aimante, qu'elle l'aimes, qu'elle l'aime comme il est, qu'elle le prenne qu'elle se ravisse de son corps, de chacune de ses formes, tel qu'il est, qu'elle s'en empares, qu'elle le caresse, qu'il la goûte de tout son saoul, mais la honte était drôlement plus forte que tout celà, si elle pouvait l'en libérer...

"-Ne regardes pas cette "chose"... Ne poses pas tes yeux dessus ! Non !! non je..."

Il referma ses propres mains sur son entrejambe, cachant celà du mieux qu'il peut, ce pagne ridicule n'arrivait pas à le cacher, et il s'en voulait, s'en voulait de s'être laissé aller, elle ne la voyait pas, mais pouvait sans doute avoir senti, sur son ventre, la terrible différence de cette verge ressemblant presque à une grosse et épaisse mèche de "foreuse" à pointes.

"-J'ai trop honte... j'ai trop honte..."

Sa voix était chevrottante, ses lèvres tremblaient et il se mit à pleurer, malgré tout son excitation était bien vive et toujours visible, n'arrivant pas à faire la part des choses, ni se laisser aller.

Malon

E.S.P.er

Voilà ce qu'elle s'était mise à attendre: une réaction physique digne de ce nom de sa part. La surprise, c'était qu'elle ne s'attendait absolument pas à voir une telle disproportion au niveau de la taille de son organe par rapport à son corps, ce qui donnait une impression de véritable démesuré pour ce pauvre enfant, une constatation qui la fit sourire, amusée.

Et pourtant, la simple vision de son sexe l'emporta dans cette envie impossible a réfréner, que son corps s'était mis a réclamer soudainement. Peut-être le dégagement de phéromones de l'hybride, ou simplement une envie encore insatisfaite depuis trop longtemps? Rien que la forme singulière de son organe piquait sa curiosité et ne faisait que renforcer l'envie "d'essayer"... Un sourire se dessina sur ses lèvres. Ses doigt glissèrent le long du sexe dressé de sa quarantaine de centimètres, impressionée par la taille mais se demandant surtout si maintenant son jeune ami saurait s'en servir...

Elle eut une petite idée pour forcer le déclic... Soulevant un peu sa robe, elle fit passer la masculinité de Khaléo par-dessous, l'emprisonnant sous le tissu et le faisant se frotter de toute sa longueur contre son ventre, elle le caressant par dessus le tissu et l'appuyant délicatement contre son ventre, ressentant les vibrations du sexe avec grand plaisir.

Son autre main passa vers la base, touchant les deux testicules volumineuses et très remplie de son ami à fourrure, et y passait simplement la main. Une "aura" se dégageait de celle-ci, provoquant un torrent de plaisir dans toute cette partie de l'organe, a la façon d'un massage d'experte assez indéfinissable.

Elle approcha la tête de Khaléo a nouveau contre sa poitrine, sans cesser les caresses de ses deux mains, et se mit a sourire en écoutant Khaléo continuer a lutter. Sans même répondre a toute ses plaintes, elle attendit qu'il se taise avant de l'embrasser en lui disant:


" Tu te trompes. J'ai envie de toi. "

Elle colla ses lèvres aux siennes, a nouveau liée par un baiser.
- "Le rêve est comme une énigme où la réponse est nous-même."

Khaléo

Terranide

Le jeune garçon, l'hybride au corps entrainé par une vie passée à survivre en forêt à cet âge, athlétique, recouvert de gainages musculeux assez bien arrondis, lissés par sa douce et séduisante félinité, se caressaient contre le corps de cette douce créature, comme si elle cherchait à le soulager de ses plaintes, où simplement par une envie trop grande de goûter à l'exotisme de sa verge particulière, elle l'acceuilla sur les courbes d'un ventre bien plat, grappellant de ses soixantes beaux gros raisins de chair à pointe arrondies la peau de son ventre, de son nombril, remontant presque jusqu'a ses côtes basses, pouvant lui laisser imaginer déjà, jusqu'ou il pourrait s'enfoncer en elle pour la "ronger" de l'intérieur.

Elle le guidait de ses mains, lui caressait son sexe avec envie et attention, prouvant par ses attentions que cette "chose" et tout le reste, était désiré.

Khaléo ressentit une terrible chaleur, soudaine, entre ses jambes, s'emparer de son sexe, de ses bourses qui, semblèrent "gonfler" sous l'effet du "sort" lancé par Malon sur cette partie de son anatomie, laissant donc ses petits melons doubler presque de volume et se couvrir de veines surfaciques annonçant dors et déjà un "trop plein" de ces dernières.

" Tu te trompes. J'ai envie de toi. "

Hmmmmhhh ... Cette fois il était complétement en chaleur, plantant un regard fievreux, empli de désir dans les beaux yeux de sa "tortionnaire" qui ne faisait absolument rien pour le calmer, que du contraire, lorsqu'elle s'empara de sa bouche, ses grandes lèvres happant bien les siennes, plus fines et petites, il révulsa presque les yeux en sentant l'envie nerveuse sous sa peau, tremblante, montante, irréprescible de goûter à ses chairs matures, sa langue partit, sa foutuuue longue langue, semi douce, semi râpeuse, elle s'enroula autour de la sienne, folle, tirant sur elle pour l'emporter entre ses lèvres, dans sa bouche, lui mordillant doucement toute la longueur.

"-J'ai... j'ai tellement... haahhh... tellement envie de toi... moi aussi... je ... je t'adores..."

Accompagnant tout celà de terribles ronronnements, puissants, il ronronnait comme un damné, faisant vibrer intensément son énorme chibre sur son ventre, quelques gouttes de pré sperme perlèrent au bout de son gland bien formé, comme une belle, délicieuse fraise rose chair dont le rebord arrondi était parcouru de quelques pointes souples également.

Il n'avait plus du tout envie de lutter, happant, et se laissant happer les lèvres langoureusement, elles s'humidifiaient longuement... doucement, de plus en plus, tandis que leurs salives chargées de désir abondait de plus en plus entre leurs bouches, partagée, chaude, volcanique, leurs baiser devint chaud et excitant en eux  mêmes, laissant leurs lèvres glisser magnifiquement les unes sur les autres, penchant parfois son visage vers la gauche, ou la droite avant d'engloutir ses lèvres à nouveau, sa verge presque douloureusement tendue, si dure semblait demander grâce, la grâce offerte par les ailes ouvertes de son papillon de plaisir.

"-Tu me rends... dingue... complétement... RRRrrrrRRRrrrRRRrrrRRrrrr"

Mais sa douce petite bouche munie d'une belle dentition acérée, offrait déjà les prémisces d'une gourmandise charnelle sans bornes, le tissus frotté contre sa verge par les mains habiles, expertes, de cette entreprenante matriarche le poussait à l'excès vers une excitation qui lui faisait doucement perdre la tête, perdre pied, et se laisser aller à ses appéttis sauvages.

Tant et bien que dans un ultime baiser, il se dégagea de sa bouche, pétrissant fermement ses seins entre ses mains pour se laisser glisser sur son ventre, jusqu'a se loger avec son jeune visage entre ses cuisses, les caressant du fin duvet incroyablement doux de ses joues, de ses rayures, avant de se lancer dans de vives léchades de ses lèvres, aux anges, les yeux tellement plissés qu'on les aurait cru bel et bien fermés, un beau sourire radieux sur ses lèvres alors qu'il récoltait tout ce qu'elle pouvait bien lui "offrir" à cet endroit, ronronnant, grognant pendant sa "dégustation"...

...Et quelle dégustation, un véritable festin, insatiable de la chair qui lui était offerte, pétrissant l'entrée de ses cuisses d'une belle force dans ses doigts et ses mains, qui n'avait apparemment rien a voir avec la force et l'habileté d'un enfant de son âge, il aspirait son intimité, mordillait ses lèvres en tremblottant sa mâchoire rapidement sur ces dernières, les grignottant littéralement, avant de sucer le ptit bouton de chair rose, la tête de son joli papillon de plus en plus entrouvert de ses ailes à force de lui supplicier les lèvres avec sa langue, foutue langue râpeuse qui ajoutait toujours sa touche irritée, picotante, sauvage après son passage, ne faisant qu'en rajouter au plaisir de cette ahurissante voracité qui le prenait tout à coup.

Il entra sa langue, tournoyante, folle, vibrante de ses ronronnements, de plus en plus dans la tanière de ses plaisirs, graffignant sa toison pubienne avec ses griffes, pinçant, malaxant son petit bouton de chair entre ses griffes habiles, délicatement utilisées sans jamais blesser, mais procurer un picotement, une gratte bien agréable, ses lèvres happaient fortement son sexe, une drôle de force, une pression de sa mâchoire impressionnante, un appui plus qu'appréciable de sa bouche, ses dents, sa langue contre son entrejambe, des déhanchements de sa nuque, et de son visage contre elle, tout en rugissant son plaisir dégustatif, lui emportant presque le bassin dans ses "ruades" endiablées.

Son regard malicieux se releva sur le sien, un sourire amusé, sûr de lui, il s'y plaisait ce petit salaud de chaton, il s'y plaisait et même peut être plus que celà, laissant le prédateur refaire légèrement surface dans son jeune corps, celà plaisait a la "bête" au "tigre" au fond de lui, cette prédation de la chair, cette dégustation ravageuse, un bel appéttit, là encore, s'épanchait sur toute l'étendue de son entrejambe, profitant même de sa queue de tigre pour aller l'enfouir dans la raie des fesses lisses, bien formées de cette grande dame bien mûre, lui titillant doucement les peaux de l'autre orifice, du bout du plumeau de sa queue féline.

De beaux sons de déglutitions s'élevèrent dans les airs, de bruits sourds de liquides lappés, sucés, mordillés, aspirés, n'en ratant pas une miette, n'épargnant pas une goutte de ce que son être pouvait produire, hmmmrrr... C'était un vilain petit chaton bien trop expérimenté de sa bouche et sa langue pour n'être qu'un enfant, mais il s'en fichait pas mal qu'elle le découvre à ce moment, il s'en donnait à coeur joie, et toujours de façon plus appuyée, plus mordillée, plus vorace sur les lèvres roses, de plus en plus charnelles et gonflées de plaisir sous les attentions presque irritantes de sa langue, ses dents et sa bouche, ce petit salaud en profitant parfois pour "miauler" d'une fausse innocence entre deux ravalements raclés de ses lèvres par ses dents ou sa langue.

Malon

E.S.P.er

Il lui était dur d'imaginer en effet qu'un enfant puisse avoir autant d'expérience, a moins d'avoir mené une vie pour la moins originale... Mais étant dans le domaine du rêve, il n'était pas à exclure que les simples songes de cet enfant, poussé par l'instinct et peut-être un peu de mémoire génétique, l'aie conduit à tant de savoir et d'expérience à l'acte...

Ca ne pouvait que plaire au rôle de "mère" fictive qu'elle s'était elle-même octroyée dans son esprit. En le voyant la satisfaire de sa langue semi-râpeuse, elle ne pouvait rien faire sinon le laisser assouvir ses besoins animal, son instinct de survie à la procréation altéré par son intelligence égale à l'homme et donc une recherche plus approfondie du plaisir... Un miracle de l'hybridation humain-animal. La supériorité physique et l'intelligence... Tout pour plaire.

Ses mains se posèrent sur la tête de Khaléo, caressant ses cheveux doux avec ses longs doigts fins, balayant ci et là une mèche de cheveux susceptible de le gêner, mais en profitant aussi pour appuyer sur sa tête et le pousser à la pénétrer de sa langue, ce qu'il ne tarda pas à comprendre et elle le récompensa d'un gémissement. Ses jambes se croisèrent dans le dos du tigre, l'empêchant de se retirer et le forcant a lui donner du plaisir de sa langue râpeuse.

Ce ne fut alors qu'une succession de gémissement couvrant les déglutitions de Khaléo, resserrant ses jambes de plus en plus a force de prendre du plaisir... Mais il vint un moment où elle réussit enfin a se libérer de l'emprise du plaisir et décroiser les jambes, pour se redresser un chouïa et l'empêcher de continuer, le poussant pour le mettre sur le dos et "échanger les places".


" Ne te gênes surtout pas si le "besoin" te gagne... "

Sur cette indication sous-entendant quelque chose de clair, elle prit le sexe volumineux du jeune tigre de ses deux mains, le flattant de caresses de ses doigts et parfois de sa langue... Elle en frotta chaque millimètre carré de peau, éveillant tous les nerfs parcourant ce sexe sans même oublier les deux bourses elles aussi volumineuses pendant en-dessous... Il était temps pour elle d'ouvrir la bouche et l'enfoncer, lentement, a l'intérieur, le torturant déjà avec sa langue et ses aspirations, joignant aussitôt le mouvement de tête et utilisant ses mains pour caresser ce qui était resté a l'extérieur...
- "Le rêve est comme une énigme où la réponse est nous-même."

Khaléo

Terranide

Aaah ça... hmrr ♥ Quel délicieux rêve... S'il n'avait jamais eu droit à un rêve de sa vie, là, on peut dire que celui ci était capable de combler une bonne partie de cette absence de songes, les ronronnements de ce beau petit diable se mêlaient au ballet de gemissements de sa "proie" maternelle, qui rivalisaient toujours de hauteurs sans jamais arriver à s'harmoniser, comme un duel perpétuel entre leurs envies, l'étreinte puissante de ses jambes autour de son corps, pétrissant son dos pour lui enfoncer son visage toujours plus à fond sur son sexe le ravissait également, les mains jouant dans ses cheveux en prenant d'infinies et douces précautions pour lui rabattre quelques mèches rebelles derrière les oreilles le troublèrent et celà se traduisait par quelques "fuites" de ses yeux et un empourprement plus vif de ses joues, rendant ses ronronnements drôlement plus irréguliers, autre signe apparent de ce trouble qui le prenait lorsqu'elle apposait ces gestes maternels qui... étaient plus qu'attendus.

Mais profondément désirés.

C'était son rêve après tout ? Non ? Même si... les choses... semblaient un peu lui échapper... ce n'était pas grave si dans son rêve il se... laissait aller à des désirs... des manques affectifs enfouis... c'était son rêve et... il n'y aurait personne pour le juger... De toute manière il n'eut pas réellement le temps d'y réfléchir plus longtemps que celà, puisqu'il sentit l'étreinte de cette grande et puissante créature se désserer autour de lui, ayant presque le temps de la regretter, s'aggripant fermement à ses hanches pour embrasser ses lèvres jusqu'à la dernière seconde, tanière des plaisirs d'où elle du le sortir presque de force, sans quoi il se serait sans doute plu à continuer de s'y régaler des heures durant.

" Ne te gênes surtout pas si le "besoin" te gagne... "

Cette fois ce fut lui qui fut soumis aux mains et à la bouche, aux appéttits de la magnifique créature de ses rêves, perdant le contrôle sur elle, mais c'était bon, n'est ce pas... alors qu'il n'avait encore que l'apparence dans laquelle il était entré dans ses cauchemars, de perdre le contrôle... de se laisser carresser... se laisser faire... S'imprégnant peu à peu de son "rôle" et de son apparence de jeune "félin", s'en mordant les griffes entre les lèvres en posant un regard encore troublé sur celui de Malon, elle put y lire une certaine appréhension, une retenue qui disparut lorsque Malon s'empara de la verge pour le moins "atypique" du tigre, non seulement par ses proportions "hors" normes, mais également par les nombreuses protubérances, "raisins" de chair souple disposés de la base à la colerette du gland épais de ce dernier, de belles grosses veines pulpeuses et palpitantes sinuant entre cette soixantaine de "pointes" disséminée en rangées circulaires remontant et redescendant de cet objet phallique, lui donnant presque des allures de grosse mèche de "foreuse", lorsqu'elle posa la langue pour la première fois sur son sexe il se mit à ronronner terriblement fort, ce qui provoqua la vibration intense du sexe entier et de chacunes des ses "pointes" de chair érigées indépendemment des autres comme si elles étaient montées sur "ressorts".

Finalement il se laissa faire, et bien faire en se détendant, laissant ses cuisses s'entrouvrir pour laisser libre cours aux appétits de Malon, se plantant innocemment la griffe de l'index entre les lèvres tout en la fixant pendant qu'elle lui suçait sans honte ni gêne son sexe, il ferma ensuite les yeux en aggripant les fourrures de Lion blanc sous ses mains, le décor changeant doucement pour devenir celui de sa douce tanière, se retrouvant dans la partie "chambre" de cette dernière, les murs étant couverts de peaux et fourrure de bêtes, de colliers d'os, de parrures shamaniques et guerrières, des ossements, des crânes disposés sur des meubles ou cloués aux murs, quelques braseros illuminant chaudement la pièce d'une lumière tamisée, rougeoyante, léchant les formes de son jeune corps qui se couvrait doucement de fines perles de sueur d'excitation et de plaisir, il ondulait du bassin en rythme avec les succions de ce cougar vorace, cherchant à s'introduire toujours un peu plus loin dans sa bouche, une délicieuse bouche bien experte, humide et attentionnée à souhait sur sa bure barbelée.

Cette représentation maternelle, puissante et entreprenante sur son corps laissait son plaisir monter très rapidement, et comme elle le lui indiqua plus tôt, il se laissa aller à ce bon plaisir en lui offrant déjà les premières lampées d'un liquide chargé en relans de goût de fruits rouge sauvages, dont il aime à se gaver lorsqu'il n'a pas de chair saignante sous la dent, la chair et le jus rouge de ces fruits apaisant parfois les pulsions de sa "bête" il lui arrive très souvent de s'en nourrir, tant et si bien que même la couleur de sa semence est blanche cassé légèrement vers un rose très pâle, il se tord, se tortille en miaulant comme un chaton alors qu'il déverse de généreuses, onctueuses lampées de cet étrange nectar dans la bouche et la gorge de Malon, louchant vers le plafond de sa tanière, mêlant ronronnements et grognements avant d'enfin poser les yeux à nouveau sur ceux de Malon, et de tenter de s'extirper faiblement de son emprise, dont il n'a pas réellement envie de se défaire...


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