Deux chinoises. [Prudence]

Qiao était dans les premières classes, si cela avait été elle qui avait choisit les ticket elle serait resté dans l'animalerie avec son tigre, mais le règlement l'interdisait, pour prévenir tout incident et aussi toute attaque terroriste, c'est vrai qu'un tigre affamé lancé dans une cabine ça peut en faire des morts. Aussi de temps à autre elle passa voir son compagnon, sous la surveillance d'agent de sécurité, leurs présence étaient du au fait qu'il y avait une criminel dans l'avion et que cela coutait moins cher de prendre un avion de transport qu'un jet adapté à ce genre de situation.

Une serveuse nippone passait pour prendre les commandes, prenant grand soin d'éviter la chinoise, ce qui eut comme conséquence de faire réagir cette dernière en se raclant la gorge, la serveuse se fit observé par des riches entrepreneurs et ne pouvaient plus éviter Qiao sous peine de faire de la mauvaise publicité, la chinoise remercia la bibliothèque de la Triade, surtout le livre traitant des stratégies financière : "Une entreprise recherche le profit, pour le satisfaire il faut des clients et être en concurrence avec les autres entreprises pour ne pas en perdre."

Le voyage se passa bien et enfin l'avion toucha terre, elle descendit et se fit immédiatement accompagné au bureau des douaniers, encore une fois e fait qu'elle soit chinoise avait joué en sa défaveur, mais elle avait été prévenue du racisme et du méprit qu'éprouvait les japonais envers les habitants de la Chine.

- Vous ne savez pas qu'il est interdit de porter une arme, surtout à votre âge et que les animaux comme votre tigre sont interdit du fait de leurs sauvagerie ?

Qiao ne fit aucun geste brusque et sortie l'arme, pour sortir l chargeur qui était vide, quand au tigre, elle sortie de son sac une laisse. Elle marqua sur un bout de papier.


- Je le sais c'est pour cela que l'arme ne possède pas de balle et sert juste pour intimider les agresseurs, quant au tigre il est dressé et j'ai une laisse pour le tenir.

Les douaniers passèrent prêt de trois heures à essayer de faire repartir la chinoise, mais elle avait déjà tout prévue, ne lésinant pas pour faire de petit sous-entendu qui ne pourraient servir en aucun cas comme preuve en cas d'arrestation pour insubordination envers ce qui équivalait à un supérieur.

C'est alors que la situation tourna enfin en sa faveur.

Prudence avait dû se faire à l'idée. Depuis son arrivée, elle avait perdue certaines choses. Elle ressemblait presque au petit poucet, semant derrière elle différents objets. Et voilà que, aujourd'hui, l'aéroport l'avait appelé : elle avait oubliée ici, semble t'il, un pendentif important à ses yeux, qu'elle cherchait d'ailleurs depuis quelques semaines, effrayée à l'idée de perdre cet objet si précieux. On pouvait facilement lui reprocher d'être tête en l'air, il fallait l'avouer ... Prudence n'était pas douée.
Enfin, pas spécialement.

Si bien qu'elle se décida, dans la journée, à aller rechercher cet objet. Elle n'eut pas trop de problémes à l'avoir, et le récupéra avec une certaine chaleur. Elle ne put d'ailleurs s'empêcher de le serrer contre son coeur. A l'intérieur de ce pendentif se trouvait une photo de sa maison, en Chine, qui lui manquait souvent. Elle aimait regarder les anciennes photos, d'elle là-bas ... Ici, la nourriture chinoise n'était pas authentique, ni même délicieuse.
Voir même infâme.
Ainsi, elle se préparait à quitter l'aéroport, quand elle fut interloquée par une scéne assez atypique : une femme avec un tigre. Elle écarquilla les yeux, étonnée de ce spectacle, et regarda la jeune femme. Elle était amusante, même si elle reflétait un caractére bien trempé.

La jeune fille s'approcha, curieuse, intriguée. L'inconnue avait un air chinois, ce qui rassura Prudence. Et ce qui lui donna envie de l'aider. D'un air décidé, elle s'approcha d'une alarme à incendie, épiant afin qu'on ne la voie pas. Elle ne supportait pas le mépris de certains Japonais envers les chinois. Elle avait enfin l'occasion de se venger ...

D'un geste, elle fit craquer une allumette, et dirigea la fumée vers l'alarme ... Ce qui l'enclencha aussitôt.

Le douanier se lève et se dirige vers moi mon tigre se met à grogner, c'est alors qu'une gifle attérit sur ma joue droite, de mes mains je retiens mon animal de compagnie, pour éviter qu'il n'égorge le douanier, il allait m'en remettre une autre quand le signal incendie se déclencha, aspergeant l'aéroport avec le système anti-incendie, les douaniers sont étonnés et filent, me laissant derrière, l'un disant qu'il aimerais me voir cramer, mais ce que ses idiot de japonais ne voyait,  ou plutôt ne sentait pas c'était l'absence d'odeur de combustion et de fumée.

Chose qui devrais être présent lors d'un véritable incendie, quoi qu'il en soit je prend mes affaires et me dirige vers la sortie.

C'est  alors que mon félin change de direction et se dirige vers un inconnue, reniflant ses affaires et caressant sa tête trempée, comme son corps à cause de la petite douche improvisé, contre les jambes de celle-ci.

Je comprend vite que mon tigre savait qui était l'instigatrice de "l'incendie", aussi je lui fais signe de venir et l'on sort de l'aéroport, une fois assez éloigné je fouille dans mon sac et lui tend un billet, c'était la moindre des choses que de rémunérer une personne qui aide, enfin c'est ce que l'on fait dans la mafia.