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Cerise pulpeuse à vendre...[PV Kirina et Louis Cyphre]

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Cherry

L'air était lourd, étouffant, le soleil, haut dans le ciel, dardait sur Nexus ses rayons brulants. Pas la moindre brise ne remuait l'atmosphère lourde, étouffante. Seul un ou deux nuages se promenaient sur l'horizon, perdu dans l'azur infini du ciel. Dans la ville, les gens transpiraient à grosses gouttes, beaucoup de monde était dehors, cherchant comme il le pouvait un souffle d'air dans les rues de la ville ; tous se déplaçait dans une sorte de torpeur, engourdis par la chaleur. C'était une journée parfaite pour la foire aux esclaves.
Sur l'immense estrade de bois une multitude de « produit » était exposé, des monstre de muscle capable de soulever un homme d'une seule main, des scribes, des servantes, des hommes à tout faire et, bien évidemment, des jeunes femmes en tout genre et de tout âge. Au milieu de celle-ci se trouvait Cherry, elle était rouge de chaleur et de honte, son corps à peine dissimuler par deux bandes de tissus diaphane, d'une couvrait tant bien que mal ses seins, tendue sur la chaire tendre, accroché à un collier, elle s'arrêtait à peine quelque centimètre sous ses mamelons, découvrant largement le bas de sa poitrine. Plus bas, sa « jupe » bien que trop courte, à son goût, pour mériter cette appellation, arrivait au raz de ses fesses... mais, en même temps, sa position ne facilitait en rien la dissimulation de son sexe soigneusement rasé.
Ses poignets étaient enserrés dans un carcan de métal relier au sol par trois maillons massif... l'obligeant à se maintenir à quatre pattes, sa croupe généreuse offerte au publique. Le bois de l'estrade lui faisait mal aux genoux et le métal de son entrave était rendu brulant par le soleil. Ce dernier la touchait aussi et sa peau légèrement halée était luisante de transpiration.
Elle ne put retenir un petit cri de surprise quand le vendeur lui mit un claque sur les fesses en apostrophant le public, l'expression paillarde et l'oeil concupiscent :


« Voyez messieurs, voyez cette beauté ! Cela ne donne-t-il pas envie dite moi ?! Mais touchez monsieur, touchez ! Tâtez donc la qualité de la marchandise ! »

Cherry se mordit les lèvres pour ne pas crier quand des mains avides et appréciatrice virent caresser son corps sans retenue, malaxant ses fesses, touchant ses seins... quand des doigts sans pudeur voulurent se glisser dans son sexe un coup de bâton du vendeur coupa court à ces explorations poussées.

« Voyons, monsieur ! On ne croque pas le fruit sans l'avoir payé ! »

Il eut un gros rire et d'autre le suivre tandis que l'homme grommelait. Positionner comme elle était, la jeune fille ne voyait rien mais, d'une certaine façon, elle préférait ne pas savoir dans quel état de saleté se trouvait les doigts qui la touchaient ni quels genres de personnes la regardaient, les yeux pleins de désir charnel. Les mains poursuivirent leur jeux et Cherry se mit à espérer que quelqu'un l'acheta au plus vite... ne pouvaient-ils pas se décider ?!
Elle ferma les yeux et regrettât de ne pas pouvoir faire de même avec ses oreilles pour enfin chasser les réflexions paillardes du vendeur... Les doigts continuaient de courir sur son corps, le boit de l'estrade la meurtrissait, le métal l'irritait. Elle refoula les larmes, priant qu'un maitre la choisisse bientôt.


« Modifié: samedi 20 mars 2010, 01:54:31 par Cherry »

Kirina

Re : Cerise pulpeuse à vendre...

Réponse 1 vendredi 19 mars 2010, 20:32:32

Il n'était pas rare que la capitaine Kinira fasse une halte à nexus, bien sur elle n'empruntait jamais la voie des mers, cela serait comme tirée des fusées éclairantes la nuit alors que l'on veux passer discrètement. Mais elle ne changea rien à son accoutrement, en effet on ne peut nier le fait que les esclavagiste aient eux aussi des tenues pour le moins unique et original.

La pirate avait une cape pour cacher ces deux flingues, elle n'allait sous aucun prétexte se séparer d'arme pouvant tuer un garde en cas de soucis majeur. Au pire elle montrera un faux papier très bien imité avec le tampons royal, permettant à la personne qu'était Kinira de porter une arme et d'en avoir recours si sa vie était menacée.

La capitaine emmena aussi un membre de son équipage, Aure, on a toujours besoin de la stratège la plus déjantées en cas de gros pépin, c'est utile et vital quand on est une pirate connut de renommée, même si ces abruties d'humains ne sont pas capable de faire un portrait robot de leurs agresseurs.

Quoi qu'il en soit, elles arrivèrent à la porte de Nexus, montrèrent leurs faux papier, ces soldats n'avaient malheureusement pas la technologie suffisante pour discerner que ces documents d'identités étaient falsifiés. Aussi entrait-elle sans le moindre soucis.

- Où on en est point de vue vivre.
- La dernière attaque nous laisse bien un bon mois de nourriture et quinze jours d'eau douce.
- Les munitions ?
- J'ai de quoi en faire avec l'aide de Thanat.
- Bon dans ce cas, nous allons apporter un cadeau à Amibe, elle le mérite bien après tous.
- Ne la gâte pas trop sinon elle va devenir une enfant capricieuse.
- T'inquiète.

Kinira fit les divers étable de vente d'esclave et vit Cherry, tous de suite cette femme la plaisait, elle s'approcha, n'hésitant pas un seul instant à briser les poignets des mains trop baladeuse et parla de sa voix assurée et impérieuse.

- Cet article a un joyau absorbant son pouvoir, puis-je savoir ces propriété surnaturelles. Je suis prête à mettre le double du prix que vous demandez, si le pouvoir me semble interessant.


Kinira avait pleinement conscience que le gros point noire de son équipage c'était le fait que les soins étaient soit faible, soit dangereux par l'utilisation de la magie noire.
« Modifié: vendredi 19 mars 2010, 21:09:43 par Kirina »
Kinira pirate des mers et des terres :

Toutes informations sur elle sera récompensées par une modique somme. Ne tentez pas de la capturez, elle est dangereuse et armée d'arme prohibé par le décret de Nexus sur les armes à feu.

Cherry

Re : Cerise pulpeuse à vendre...

Réponse 2 vendredi 19 mars 2010, 21:11:21

La pirate dispersa quasi instantanément la petite foule de pervers qui s'était réunie autour de la jeune fille. Le vendeur lui lança un regard noir mais ne fit pas de commentaire, il venait de perdre les deux tiers de ses clients potentiels, pas question de faire fuir celle-là... même si elle était la cause de cette perte de popularité. Cherry, elle, rouvrit les yeux, sentant les mains quitter son corps humide de transpiration. Elle n'apercevait que les bottes des deux femmes ainsi que leur bas. La jeune femme demanda quel était son pouvoir, elle allait être déçue si elle s'attendait à la voir lancer des boules de feux ou bien à se transformer en pierre comme était capable de le faire certain esclave de guerre. Le vendeur lui répondit, vague :

« Ce n'est pas grand-chose, elle peut soigner les blessure externes avec sa salive. On la limite uniquement pour éviter qu'elle ne se remette trop vite de ses punitions... su vous voyez ce que je veux dire. »

Il eut un rire désagréable, emplit de la perversité qui caractérisait entièrement son être. Cherry grimaça en se souvenant des battues qu'elle subissait quand elle était désobéissante... il n'y allait jamais vraiment fort, faisait bien attention à ne pas abimer la marchandise, mais ils savaient comment faire mal sans laisser de trace et, au pire, il utilisait son pouvoir pour faire disparaître les marques. Cherry se demandait ce que voulait les deux femmes, après tout elles ne semblaient pas faire partie de la horde de pervers chroniques qui achetaient habituellement les produit comme elle, celles-ci semblaient plutôt des combattantes, des aventurières... elle n'avait pas vraiment été formée pour servir ce genre de maître.
La voix de l'homme la sortit de ses pensées.


« Vous voulez une petite démonstration ? »

D'un geste, l'homme retira la petite gemme insérée dans son collier. Puis, sans même la prévenir, il sortit son canif de sa gaine et entailla le bras de la jeune femme, faisant gicler quelques gouttes de sang carmin sur le sol. Elle poussa un petit cri, plus de surprise que de douleur, tandis que le sang commençait a couler. Mais, avant d'avoir eu le temps de réagir, l'homme lui saisit la tête et lui ordonna sèchement, mais avec un plaisir évident.

« Allez, lèche la coupure, montre à la gentille madame ce que tu sais faire ! »

Servilement, la jeune fille passa sa langue sur la blessure, le goût cuivré du sang emplit immédiatement sa bouche, elle fit une grimace. La douleur disparaissait graduellement et, au troisième coup de langue, la blessure n'était plus qu'une fine ligne blanchâtre sur sa peau, et encore, elle s'estompait doucement. L'homme se redressa, tout fière, et dit à la cantonade, espérant sans doute attirer d'autre client que les deux pirates.

« Vous voyez, elle peux se soigner seule de presque tout ce que vous lui infligerez... tant que vous ne lui brisez les os où que vous ne lui passez pas votre lame dans les intestins ! »

Kirina

Re : Cerise pulpeuse à vendre...

Réponse 3 vendredi 19 mars 2010, 21:36:21

Kinira savait à qu'elle ordure elle avait affaire, sans même que ce bouseux n'ai à ouvrir sa bouche pour laisser sa voix désagréable pénétrer les oreilles de la pirate, si seulement il avait sut qu'il avait devant lui une des pirate les plus dangereuse, il ne se vanterait pas de cette manière, puérile et grotesque. Kinira n'avait nullement besoin d'avoir de plus ample information, c'était toujours mieux que rien, la demoiselle répondit avec un ton neutre et toujours aussi magistrale.

- Je vois très bien de quoi les êtres dans votre genre sont capable, nul besoin de me faire un dessin. Mais qui me dis que vous ne voulez pas me rouler.

C'est à ce moment que le vendeur proposa une petite démonstration, chose que Kinira accepta en hochant la tête pour donner son approbation, après tous si ce n'était qu'une simple humaine, il se rendrait ridicule devant un grand nombre de personne et se trouvera par la suite dans une situation peu envieuse. La psychologie de masse fait toujours plus mal qu'un échec solitaire.

La pirate admira l'expérience avec un regard de mépris total, non pas envers l'esclave, mais l'esclavagiste, elle  ne supportait pas les manières de ces êtres,, car elle savait que si l'un d'eux venait à al capturer, elle n'aurait le droit à aucun cadeau.

Kinira regarde Aure et cette dernière hoche de la tête pour retirer son bandeau, lisant à cet instant l'avenir de Cherry jusqu'à une période n'excedant pas les dix minutes, prenants toutes les infinités possibles, mais aucune ne montra la mort ou une arnaque du vendeur. La pirate convaincu du pouvoir de la femme, se mit à la regarder sous toute les coutures, la demandant gentiment de tourner sur elle même. La miss tâtait les muscles, élasticité de la peau, regardant ces yeux, sa mâchoire, regardant chaque partie du corps de la demoiselle, sans toucher aux endroits qui énerverait le vendeur.

- Elle me semble potable pour une Esper, même si elle n'est utile qu'en tant qu'esclave d'un manoir où de tout autre habitations immobile. Je t'en donnerais pour 50 000 Pièce d'or, après c'est à toi de me prouver qu'elle a de la valeur ... Vendeur.

Le dernier mot était là pour mettre l'esclavagiste en rogne, après tous le client est roi, surtout quand Aure tient une énorme bourse avec des pièces sonnantes et trébuchante. Kinira quand à elle allait faire craquer le vendeur pour avoir Cherry pour un prix dérisoire. C'est le principe du commerce.^^
Kinira pirate des mers et des terres :

Toutes informations sur elle sera récompensées par une modique somme. Ne tentez pas de la capturez, elle est dangereuse et armée d'arme prohibé par le décret de Nexus sur les armes à feu.

Louis Cyphre

Re : Cerise pulpeuse à vendre...

Réponse 4 samedi 20 mars 2010, 00:25:56

HJ- Premier arrivé, premier servi, non? Si ma présence dérange, prévenez moi par mp, je retirerai mon post.-HJ


"Et moi j'en propose le double."

La voix qui venait de s'élever par delà le brouhaha général de la place du marché eut bien vite un propriétaire qui se détacha de la foule. Un jeune homme aux longs cheveux blonds, au regard ambigü et au sourire charmeur. Louis était ce jour là vêtu d'un de ses habituels costards, qui pouvaient aussi bien passer pour "classe" auprès d'un guignol comme ce vendeur, que pour "ridicule au vu de la chaleur" pour des gens pratiques comme les pirates qui semblaient motivés à lui faire concurrence. Par ailleurs, outre la somme d'argent astronomique qu'il pouvait proposer sans rougir et sans soucis, Louis Cyphre n'avait pas l'intention de jouer la même carte que la jeune femme qui était là avant lui. En vérité, cette dernière jouait sur la corde de la peur et de l'angoisse. Une tentative très efficace quand le vendeur en question n'a pas d'autres clients dotés d'une forte personnalité.

Le problème, c'est que face à un vendeur ladre qui cède aisément à la pression, le client qui brossait le ladre en question dans le sens du poil avait toujours un avantage. Il n'était pas question qu'un abordage pirate dispose de ce genre d'esclave dont Louis pourrait faire bien meilleur usage que "sextoy" ou "commis du batiment". La marchandise semblait d'ailleurs au mieux de sa forme. Ou plutôt serait-il correct de dire "au mieux de ses formes". Une belle bête qui se présentait à ses yeux. Rien d'exceptionnel ou de particulièrement raffiné, mais une entité fort plaisante qui, une fois les modifications nécessaires apportées, pourrait s'avérer délicieusement utile.

"Une fort belle offre que vous avez là! Je suis expert, et je crains qu'il ne soit honteux de vendre pareil bijoux à si bas prix. Monsieur! Gentilhomme! Ne vous laissez pas insulter de la sorte par quelque aventureuse de la plèbe!"

Il s'agenouilla et regarda Cherry dans les yeux. Une de ses mèches blondes tomba devant son oeil rouge. Paradoxalement à ses propos, Cherry pourrait voir une lueur de paternité et de bonté dans le regard de cet inconnu qui voulait la posséder. De sa main droite il remit ses cheveux en place et se releva après quelques secondes d'observation.

"D'autant qu'un vendeur proposant pareille fourniture ne peut être qu'un homme de gout. Ami, je vous félicite. Et j'irais même jusqu'à 110.000 pièces d'or!"

Le vendeur était soit stupide soit avide. Chez les gens stupide l'abondance de compliments donne +10 en sympathie. Chez les gens avides l'abondance d'argent en donne à peu près autant. Peu importe ce que décidaient de faire les pirates à ses côtés, il venait de se faire un allié. Et en tant que propriétaire de la Belle, c'était tout ce qui lui importait pour le moment.

Ce que Louis comptait faire de Cherry était, bien entendu, un tout autre sujet.
« Modifié: samedi 20 mars 2010, 00:36:02 par Louis Cyphre »

Cherry

Re : Cerise pulpeuse à vendre...[PV Kirina et Louis Cyphre]

Réponse 5 samedi 20 mars 2010, 11:08:45

Les commentaires de la pirate firent grincer des dents le vendeur, elle ne semblait pas le savoir, mais former un esclave pour qu'il devienne parfaitement obéissant était laborieux et difficile, à côté de cela, la pirate semblait se désintéresser totalement des qualités principales de l'objet vendu... évidemment que c'était un esclave de manoir ! Se sentant insulter le vendeur persifla à l'adresse de la pirate:

« Mademoiselle, si vous désirez un guerrier, ce n'est pas ici qu'il faut chercher, dans ce coin du marché nous vendons une tout autre sorte de jouet. Alors, à moins que vous ne vouliez vous détendre avec et, dans ce cas, sa virginité et son talent valent moitié plus que le prix que vous me proposez, soit vous désirez un combattant et, en ce cas, les zones de ventes se trouvent par là-bas »

Il indiqua vaguement la direction du bras, cette femme avait fait fuir la plupart de ses clients et, après cela elle osait lui proposer un tel prix, il était bien trop en colère pour se soucier du fait de finalement vendre, ou non, cette esclave ; ici c'était la valeur de son travail que l'on bafouait. Il regardait méchamment la jeune femme quand soudain, une voix s'éleva... une voix qui valait bien 100 000 pièces d'or. Tout du moins c'était le prix qu'en proposait le nouvel antagoniste, un homme étrange, trop habillé pour une telle chaleur sans sembler en souffrir, les yeux vairons, l'un rouge et l'autre bleu. Son apparence mit l'esclavagiste mal à l'aise, mais son offre faisait déjà le tour de son esprit, allumant sa soif d'or comme un brasier dans son âme. Mais le meilleur n'était pas là, non, l'homme reconnaissait son travail, il vantait la qualité de la marchandise, passant un baume apaisant sur l'orgueil blessé de l'esclavagiste.
Quand l'homme se baissa pour saisir le menton de Cherry, celle-ci fut surprise... c'était presque le premier visage amicale qu'elle voyait de la journée : personne ne se baissait pour regarder les esclaves, d'habitude. Mais ce nouvel acheteur le faisait, il la regarda droit dans les yeux, l'oeil rouge intrigua la jeune femme mais sans vraiment la gênée, en fréquentant les esclaves elle avait vu plus que son compte de personnes étranges. En soit l'homme était beau, une beauté froide, travaillée, moins humaine qu'artistique.
Se relevant, il augmentât encore l'offre, pour le plus grand plaisir du vendeur, c'était 30 000 pièces d'or de plus que ce qu'il avait prévu ! L'homme s'y connaissait vraiment, ce devait être un noble qui cherchait à étoffer un peu le service de sa demeure ; Avec un grand sourire et, ignorant totalement la pirate, l'esclavagiste dit à l'homme, son ton devenu étrangement mielleux...


« Messire, voilà une offre que je ne peux refuser ! Vous savez reconnaître la bonne marchandise vous ! »

En lançant ce dernier mot il décrocha un regard méprisant aux deux jeunes femmes. Puis il se retourna vers l'homme et continua.

« Désirez-vous la prendre tout de suite avec vous ou bien que nous l'apportions à votre domicile ? »

Fouillant dans un large trousseau l'homme en sortit une large clef de fer noir avec laquelle il commença à jouer avec, trop excité par l'offre pour rester immobile à attendre la réponse de l'homme.
L'esclave, elle, priait pour que l'homme la prenne directement ; rester encore toute l'après-midi avec les autres esclave invendu qui la regarderait en chien de faïence ne lui disait rien. Elle devrait surement traverser la ville, pied nu qui plus est, mais, plus vite ils s'y mettraient, plus vite ils seraient chez l'homme. Enfin, il semblait noble, peut être prendrait il une calèche pour rentrer chez lui...
Cherry n'espérait plus de se faire emmener par les deux femmes, elles ne semblaient pas méchantes -après tout c'était elles qui l'avaient libéré de la foule de pervers - mais elle doutait, vu leur vêtement, qu'elles soient capables de mettre 120 000 pièces d'or sur la table ; c'était tout de même une sacré somme !

Kirina

Re : Cerise pulpeuse à vendre...[PV Kirina et Louis Cyphre]

Réponse 6 samedi 20 mars 2010, 13:05:17

voilà que la situation commençait à être un brin corsée, il fallait réagir au plus vite, car Kinira voulait cette esclave et tant pis si elle devait se rationner elle même pendant un an, Cherry était pour elle une solution intéressante pour soigner les plaies superficielles et personne ne l'empêchera de l'avoir, surtout pas un richard, qui semblait être noble.

- Aure on a combien en pièce.
-120 000 pièces d'or après on tape dans les pierres précieuse, on peut allez jusqu'à 300 000, après il faut que j'envoie un message à Thanat pour qu'elle nous envois du rabbe. Une chance que Thanat a ensorceler se sac pour être léger
- Pfff, dire que je vais me ruiner pour une guérisseuse, mais bon on a pas trop le choix.

Kinira coupa la parole au vendeur alors qu'il allait laisser Cherry à Louis.

- J'augmente la mise à 120 000 et je rajoute aussi 20 000 pièces d'or sous forme de Topaze bleu de 60 carats, soit 5 pierres précieuse. Vous pouvez demander à ma servante de vous en donner un pour vérifier leurs authenticités et leurs valeurs !

il y eut des poussée d'exclamations dans la foule, personne n'aurait imaginé un seul instant que le sac de Aure puisse contenir des pierres précieuse, ce mode de paiement est rare et c'est souvent les aristocrates qui paient de cette manière. Restait à savoir si le vendeur saurait estimer convenablement le prix et que le concurrent direct, ne se mette pas à renchérir. Kinira suait du front, c'était excitant et stressant, stressant car Cherry serait fondamental dans l'équipage et excitant car elle se doutait que le noble n'allait pas lâcher prise aussi facilement, augmentant la tension et l'envie de gagner.

D'un autre côté, elle avait un rictus, dire que ces pierres avaient appartenu à ces parents, avant qu'elle ne les chipent et les fasse authentifiées. Ce sont de vrais pierre de topaze bleu , ce n'était pas la pierre la plus chère qu'elle possédait, mais elle n'hésiterait pas une seule seconde à les sacrifier, déjà rien que ces cinq pierres allait la faire jeuner pendant un bon mois, il manquerait plus qu'elle perde cette vente.
Kinira pirate des mers et des terres :

Toutes informations sur elle sera récompensées par une modique somme. Ne tentez pas de la capturez, elle est dangereuse et armée d'arme prohibé par le décret de Nexus sur les armes à feu.

Louis Cyphre

Re : Cerise pulpeuse à vendre...[PV Kirina et Louis Cyphre]

Réponse 7 samedi 20 mars 2010, 13:56:18

Louis eut un haussement de sourcil. Son sourire impassible ne quitta pas son faciès cependant. Apparemment les jeunes femmes de l'équipage adverse semblaient disposer de plus de ressources qu'il ne l'aurait imaginé. Et en plus des ressources financières auxquelles il s'était attendu, ce furent des pierres précieuses qui vinrent rejoindre la collection de l'offre. C'était bien pensé. Combien même le blondinet proposerait une offre supplémentaire au vendeur, ce dernier serait trop submergé par l'éclat multicolore qui lui était offert pour pouvoir en détacher son regard. Hmm. Il fallait faire mieux. Le problème étant que ce petit jeu pouvait continuer très longtemps.

"Amusant..."

Lacha-t-il en regardant les joyaux. Mais là encore il allait devoir faire preuve d'originalité. Une idée lui vint. Il pointa le vendeur du doigt et lanca:

"Donnez-moi trois minutes, et ces petites pierres de pacotille vous sembleront bien peu face à ce que je peux vous offrir."

Il disparut dans la foule en courrant. Et bien avant que les trois minutes ne furent écoulées, il était de retour avec une malette et un sac apparemment assez lourd. Il reprit ensuite en regardant le butin proposé par les pirates.

"Nous disions donc... 120.000 pieces d'or..." Il déposa une lourde bourse sur le sol.
"20.000 de pierres précieuses..." Il laissa tomber sa malette qui s'ouvrit, dévoilant un trésors à peu près aussi fantastique que celui de ses adversaires. A l'exception près que la façon dont elles étaient exposées dans leur réceptacle les rendait tout de suite plus grandioses alors qu'il n'en n'était rien. "Et un petit bonus de ma part."

Louis tendit le sac à bout de bras vers le marchand. Celui-ci, en le prenant, pouvait voir une jeune enfant enroulée dans son linge, endormi. Un murmure d'effroi s'empara de l'assemblée.

"Une fille que ma cousine a laissé en mourrant. Elle est promise à la même beauté que sa mère, et aux mêmes talents magiques que son père. Voyez-y un investissement, mais d'ici quelques années ce sera une de vos meilleures esclaves."

En vérité, le jeune homme savait pertinemment qu'une esclave en devenir était, pour ce genre de marchand, une aubaine. Surtout si on la promettait belle et talentueuse. A ce sujet, il n'aurait aucun mal à voir à quoi ressemblait la mère sur le pendentif accroché à son cou. Il était assez peu probable que Kirina et sa bande puissent proposer un être humain. Et en ce sens, il venait d'acquérir un véritable avantage. Le murmure se transforma en brouhaha général. Certains étaient fascinés, d'autres terrorisés. Quelques insultes fusèrent dans la foule. Louis se tourna vers la jeune pirate et déclara:


"Nous sommes dans un monde précipité. Je n'ai pas le temps d'attendre qu'elle grandisse. Ce genre d'échange m'arrange au final." Il se retourna vers le vendeur, ignorant la potentielle réaction de ses concurrents: "Je vais la prendre avec moi de suite."

L'insolence de son sourire n'avait d'égal que celle de son acte.


Cherry

Re : Cerise pulpeuse à vendre...[PV Kirina et Louis Cyphre]

Réponse 8 samedi 20 mars 2010, 15:52:24

L'esclavagiste faillit laisser sa mâchoire se décrocher quand la pirate ajoutât encore au prix, d'où ses dames tiraient elles leur trésor ? Il n'avait pas besoin de vérifier les pierres de lui-même, il possédait, comme toute personne de sa profession ayant un minimum de jugeote, un esclave formée pour évaluer la valeur de n'importe quel objet. Si jamais les gemmes étaient fausses, il s'en rendrait bien vite compte et ne vendrait pas l'esclave. Visiblement, les deux parties tenaient à avoir cette esclave. Et, comme pour confirmer ses pensées, l'homme lui proposa d'attendre quelque seconde, le temps de réunir une nouvelle enchère. Le vendeur accepta sans broncher, après tout, tant que cela augmentait son bénéfice, il pouvait bien patienter quelques minutes.
L'homme revient, proposant d'abords une égalité avec les deux femmes, comme il était coutume aux enchère, puis il proposa son « bonus ». L'esclavagiste resta bouche-bée, ce petit ajout était quasi inestimable, même si l'enfant ne promettait pas la beauté du portrait, la former à cet âge lui permettrait d'en tirer, au bas mot, cent autres millier de pièce d'or, sans compter les années de servitude que son dressage -il n'y a pas d'autre mot pour décrire cela - lui offrirais. Un immense sourire apparut sur le visage de l'homme, impossible que la pirate renchérisse là-dessus, sans plus se soucier de l'argent il dit à l'homme:


« Messire voilà une enchère incroyable, je vous la vends, sans plus de cérémonie. Vous comprenez bien le monde de l'esclavage et je comprends que vous n'ayez pas le temps de former vous-même celle-ci. »

Confiant l'enfant à l'un de ses hommes de mains il lui ordonna sèchement de l'emmener à la caravane. Puis, reprenant son expression de lèche botte, il se retourna vers l'homme, le remercia encore et se baissa pour détacher Cherry.
Cette dernière eut, d'un coup, bien moins de sympathie pour son acheteur, certes il la sortait de ce calvaire mais, pour cela, il en mettait une autre. La jeune esclave eut une prière pour la pauvre enfant qui devrait vivre la vie qu'elle-même avait eue. Mais, malgré tout, elle ne put s'empêcher d'être heureuse de sortir, après tant d'année, des pattes des esclavagistes. Le vendeur la redressa en la tenant par le bras. Ses poignet lui faisait mal et on y distinguait nettement les marques rouges qu'y avaient laissés le carcan de métal. L'homme attacha prestement une laisse de cuir brun à son collier de fer dans lequel il réinséra la gemme la coupant de son pouvoir ; puis, sans se soucier de ses poignets douloureux, l'esclavagiste lui met les mains dans le dos et attache ces dernières d'une paire de bracelets de fer reliés d'une courte chaine. Pendant ce temps, ses hommes s'étaient emparés du butin de la vente avec une prestesse et une discrétion qui tenait de la magie.
Sans se départir de son sourire de requin, l'homme confia la jeune femme à son si prodigieux acheteur.


« Et voilà votre nouvelle esclave. Elle se nomme Cherry. Aller, dit bonjour à ton maître ! »

Baissant les yeux, l'esclave fit un pas en avant sous la poussé de l'homme et, dans un souffre, elle glissa de sa voix douce:

« Bonjour, maitre. »

On lui avait enseigné, pendant dix longue année, à terminer presque toutes ses phrases par « maitre » et elle le disait désormais presque sans y penser alors que, pourtant, à ce moment-là, ce mot scellait la vente comme, dans d'autres cas, l'aurait fait une poignée de main.
L'esclavagiste lança un regard féroce à la pirate... il n'aurait bien évidemment pas cracher sur son or et ses pierres, mais le fait que l'acheteur le plus courtois fut aussi le plus riche lui semblait une récompense d'une infinie douceur. Il confia la clef des bracelets, qui était aussi celle du collier, à l'homme avant de lui remettre un sac contenant quelques vêtements faits sur mesure pour la jeune esclave.


« Heureux d'avoir fait affaire avec vous messire. »

Kirina

Re : Cerise pulpeuse à vendre...[PV Kirina et Louis Cyphre]

Réponse 9 samedi 20 mars 2010, 16:25:59

Kinira ne fit aucun geste en voyant son concurrent demander trois minutes et partir. Elle se pencha à l'oreille de Aure et lui souffla.

- Active ton pouvoir.
- Bien, je dois regarder ce qu'il nous prépare ?
- Oui.

Aure resta un moment les yeux dans le vague, pour ensuite chuchoter.

- C'est du gros, vraiment du gros. On ne pourra pas gagner sans miser trop par rapport à ce qu'elle vaut, le mieux c'est d'attendre.
- Ok alors on va faire la même chose qu'avec les servantes de Guillot. Retourne au torpilleur, je ne serais pas longue. Départ dans trois heures, si je suis pas là vous partez vers Ashnard et vous allez vers Mortvallée.
- Comprit, tâche de pas te faire prendre sinon Thanat va me tuer avant d'aller t'achever.

La suite se passa sous les yeux de Kinira, qui ne montra que plus de dégout envers Louis, elle n'aurait jamais vendue un membre de sa famille, comme quoi il y a pire comme pirate. Elle ne fit rien, même pas une fausse annonce de prix, laissant le vendeur jubiler devant une somme que seul un esclavagiste peut apprécier.

La pirate avait une idée bien en tête, une idée qui ferrait gagner du temps et de l'argent, bon elle allait devoir attendre, mais Cherry deviendra tôt ou tard un membre de son équipage, de gré ou de force. Elle n'avait que trop patientée et simula un départ en laissant exprimer un colère qui n'était pas fausse, la colère d'avoir perdu face à un citadin.

Elle menaça même Louis de le tuer, chose que tout mauvais perdant se plaisait à dire. Elle allait déjà appliquer son plan, tout en trouvant un moyen de zigouiller l'esclavagiste, il n'y a jamais de petit profit, surtout quand on peut amasser la somme de l'autre en se défoulant sur un des facteurs ayant fait échoué son plan initial.

Ainsi alors que Aure repartait avec son sac, suivit par une petite bande de trois personnes, qui avaient de forte chance d'y passer si ils s'attaquaient à la marchandise, ne jamais laisser Ravage l'opportunité de tuer, car elle est très sadique.

Kinira était par contre dans l'ombre dune ruelle observant les actions de Louis et Cherry, attendant qu'ils bougent pour mettre en route son plan de récupération.
« Modifié: samedi 20 mars 2010, 16:36:17 par Kirina »
Kinira pirate des mers et des terres :

Toutes informations sur elle sera récompensées par une modique somme. Ne tentez pas de la capturez, elle est dangereuse et armée d'arme prohibé par le décret de Nexus sur les armes à feu.

Louis Cyphre

Re : Cerise pulpeuse à vendre...[PV Kirina et Louis Cyphre]

Réponse 10 samedi 20 mars 2010, 17:15:15

Louis salua poliment le vendeur en récupérant son du. Sous les yeux méprisants de certains passant il s'en alla, son esclave en laisse, tenue à bout de bras, l'autre main dans sa poche. Il marcha ainsi quelques secondes. Il était à peu près convaincu que les pirates chercheraient à récupérer la fille. C'était des pirates après tout. Et si celles qu'il avait vu étaient des membres importantes de l'équipage, il y avait fort à parier qu'elles étaient orgueilleuses et mauvaises perdantes. Mais elles n'auraient pas de plan à mettre à exécution. Elles n'auraient pas à suivre le "citadin" longtemps. Ni même à le voler ou à l'égorge. Arrivant dans une ruelle sombre car étroite, mais totalement vide de population, contrairement au centre de la place du marché, Louis regarda autour de lui. Personne. A part peut-être un ou deux voyeurs, mais ca ce n'était pas important. Tout ce qu'il voulait c'était que Cherry puisse n'être déconcentrée par rien. Il s'arrêta, se retourna vers son esclave et lui déclara avec gentillesse:

"Désolé d'avoir jouer le rude là bas. Ce genre d'idiot ne lâche prise que si on va dans leur sens."

Il posa une main sur sa tête en guise d'affection.

"Ne t'en fais pas pour l'enfant. C'est un cadeau empoisonné. Il est atteint d'une maladie incurable qui le fera mourrir dans moins d'une semaine. Il n'aura pas le temps de subir ce que tu as subi."

En déclarant ces propos, Louis se baissa au niveau de la jeune fille et défit ses accroches. Menottes, colliers, etc. Puis il se redressa et sortit de sa veste une bourse qui n'aurait en théorie même pas pu y rentrer. Puis il la tendit à Cherry:

"Tiens. Voici quelques pièces d'or. Cela te permettra d'acheter de quoi manger, t'habiller, et même un toit pas trop cher."

Il n'attendit pas que la jeune fille prenne le magot, et le lui fourra dans les mains sans autre forme de procès. Tout comme il n'attendit pas qu'elle ait pu réagir pour sortir de son autre poche une plume noire, sans doute de corbeau, et une feuille où il écrivit, sans avoir besoin d'un quelconque support, comme si la feuille lui obéissait. L'on entendait à peine le crissement de la plume sur le papier, comme si il n'avait qu'à la survoler pour que l'encre s'y dépose. Mais quelle encre au juste.

"Voici mon premier ordre en tant que ton nouveau Maître."

Il lui tendit la feuille. Un contrat signé.

"Tu as une dette envers moi. Désormais tu es libre. Comme premier et dernier ordre, tu dois vivre par toi-même et pour toi-même, et faire de ton mieux pour ne plus te laisser dicter ta conduite."

Son sourire était intraductible. Serein, amusé, méprisant, pervers? Tant d'émotions passaient sur ce visage reposé. De rechef il n'attendit rien de la part de Cherry. Il lui mit le papier dans les mains sans attendre et acheva:

"Tu devrais te tenir éloigné de la place du marché pour le moment. Du moins, tant que tu es habillée de la sorte. Va vite te changer, fais toi belle. Il y a des boutiques ouvertes dans le coin. Une fois transformée tu n'auras plus à te cacher."

Il fit volte face et dégagea du bout du pied les chaines et fers qui avaient jusque là enfermés la jeune fille. Son sourire s'élargit, il tendit une main à l'attention de Cherry et lanca, aimable.

"Bien, au plaisir de te revoir, Beauté. A bientôt."

Et il commenca à partir en sifflotant l'air principal du fantôme de l'opéra. Son pas était lent et tranquille. Cherry pourrait le rattraper sans aucun problème. Mais après tout, il lui avait ordonné de vivre sa vie désormais.

Cherry

Re : Cerise pulpeuse à vendre...[PV Kirina et Louis Cyphre]

Réponse 11 samedi 20 mars 2010, 18:00:08

Cherry fut heureuse d'enfin quitter la place du marché, même si la plupart des passants jetaient des regards dégoutés à l'homme qui avait osé donner une enfant de sa propre famille à un esclavagiste. Mais bon, après tout, beaucoup d'entre eux étaient là pour la foire aux esclaves et ils étaient assez mal placés pour critiquer son nouvel acquéreur. Il l'emmena dans une ruelle quasi déserte et là, il la rassura sur ses intentions, visiblement, l'enfant n'était qu'un cadavre en sursis, les esclavagiste allaient faire une sacré tête quand la fillette mourrait après quelque jour de dressage. La suite troubla totalement la jeune esclave. Qu'on lui donna de l'or pour s'habiller ne la gênait pas outre mesure, il était normal qu'un noble ne désir pas avoir une souillon comme esclave, mais un toit ?
Elle voulut lui répondre mais, comme il se mettait à écrire, elle décida d'attendre, l'or serré dans sa main moite. Son maître lui tendis alors une feuille, mais elle n'en eue cure, comme si elle savait lire ! Mais la réplique qui accompagna le papier la paralysa : vire libre ? Par elle-même ? Pour elle-même ?! Ces idée lui semblaient terrifiantes, comme des choses interdites que seuls les autres ont le droit de toucher, que l'on les lui remette ainsi en main comme si c'était le plus naturel du monde fit s'écrouler le sien. Même avant que les esclavagiste la capture elle vivait pour les autres, Cherry allait chercher cela, Cherry faisait ceci... mais Cherry ne pensait pas par elle-même ! Non ! Jamais !
Son dressage n'avait fait que renforcer cette impression, vivre seule ? Comment pourrait elle ? L'esclave n'avait aucune expérience du monde, elle ne savait que servir, uniquement servir !
L'homme s'en allait, la laissant paralysée par les pensées qu'il lui avait glissées à l'oreille. Elle ne put faire qu'une seule chose, se raccrocher à sa servitude, se raccrocher à son maitre. Elle courut derrière l'homme. Elle l'attrapa par le bout de la manche, tombant à genoux sur le sol, les larmes aux yeux, elle releva son visage vers lui et lui dit, suppliante :


« Je... je ne peux pas faire ça maitre ! Je ne sais pas comment ! Je ne sais même pas lire ce qu'il y a marqué sur votre feuille ! Pitié, gardez-moi avec vous ! Je vous servirai bien ! Tout ce que vous voudrez, maitre mais, s'il vous plait, gardez-moi ! »

Tout se chamboulait dans son esprit, elle voulait juste qu'il accepte, peu importe s'il la frappait, s'il l'obligeait à manger dans une gamelle de chien, elle s'en fichait. Certain parle de liberté d'aventure et de voyage... elle ne voulait qu'un collier, une laisse et une main pour la tenir ; c'était sa raison de vivre, comment pourrait elle ne pas avoir de maitre ?

« Pitié... pitié... »

Murmurait elle inlassablement, entrecoupé de sanglot tandis que de grosses larmes coulaient le long de ses joue, rougissant ses yeux. Elle retrait prostrée sur le sol, incapable de lâcher le tissu qui la rattachait encore à la servitude, ses doigts s'y accrochant comme à une dernière étincelle de vie, si l'homme refusait, elle s'effondrerait comme un château de carte, les esclavagiste la reprendrait et ferait d'elle ce qu'il voulait, encore une fois... mais même cela était mieux que de vivre par sois même ; au moins, là-bas, elle aurai des maîtres qui lui donneraient des ordres mais, seule, laissée à elle-même... elle ne savait même pas où acheter de quoi manger ou bien où se payer une paillasse ! Elle finirait surement violée dans une ruelle puis égorgée...
Intérieurement, elle priait pour que ce maître ne la refuse pas, pour qu'il la prenne avec lui et lui donne des ordres, quels qu'il soit, mais que pour, au moins, elle ne soit pas seule dans ce monde hostile dont elle ne connaissait rien...

Louis Cyphre

Re : Cerise pulpeuse à vendre...[PV Kirina et Louis Cyphre]

Réponse 12 samedi 20 mars 2010, 19:32:07

HJ- Comme demandé par Cherry je poste une nouvelle fois avant d'attendre la réplique de Kirina -HJ

Louis s'attendait à cette réaction. Il avait côtoyé un grand nombre d'esclaves durant son existence, et ce genre de réaction était fréquente. Et logique. Bien que pas toujours aussi violente. Il regarda la jeune fille et l'aida à se relever. Son sourire redevint protecteur et paternel comme il l'avait été la première fois que ses yeux s'étaient posés sur elle. Il épousseta sa veste et la robe poisseuse de Cherry avant de pousser un petit soupire désolé. Il reprit le contrat de libération et le fit disparaitre dans les plis de sa veste avant de saisir la bourse dans sa main gauche.

"My, my... Je suppose que je n'ai pas le choix..."

Il la regarda un moment. Réfléchissant. Oui. Ca pourrait marcher. Sur le long terme. Sur le très long terme même. Mais il y avait là monnaie plus intéressante qu'il n'avait initialement prévu trouver. Pour le moment, il fallait amorcer les préparatifs. Lui qui était un amoureux du Beau refusait catégoriquement de se balader plus longtemps avec une compagne dans cet état. Il regarda autour de lui. Il tendit ensuite la main vers Cherry pour que celle-ci la lui prenne, et il l'amena vers une boutique non loin de là. Une boutique de vêtements. Il entra et ne mit pas longtemps à remarquer que si les quelques clients présents allaient vite fuir en voyant la jeune fille, les vendeuses présentes avaient d'ores et déjà remarqué que Louis compenserait aisément l'argent perdu. Le blondinet poussa la jeune fille en avant et lui lanca:

"Choisis toi des vêtements. Non. Ca aussi c'est un ordre. Tu n'as rien à ajouter. C'est simple, tu as juste à regarder toutes ces tenues. Toutes. Et dès que tu en vois une qui te plais, tu la prends."

Il savait que la jeune fille émettrait quelque objection. Aussi leva-t-il un index impératif et de son sourire éternel ajouta:

"Je veux que les gens qui m'accompagnent soient aussi Beaux que l'humanité peut le permettre. Il est hors de question que tu restes ainsi. Et la Beauté n'étant que subjective, il est impensable que je t'habille. Fais ton choix. C'est un ordre."

Petit à petit, il lui apprendrait à penser par elle-même. Mais ce n'était pas d'une femme émancipée qu'il voulait. Non. Il avait bien mieux à faire d'elle. Il lanca la même bourse qu'il lui avait donné aux vendeuses qui ne surent plus où donner de la tête pendant un moment, et leur dit:

"Mademoiselle ici présente est libre de choisir ce qui lui plait. Assurez vous que tout lui aille comme il faut, mesdammes."

Le clin d'oeil charmeur qui accompagna cet ordre fit monter la sympathie environnante pour le dandy blond.  Il attendit, adossé à la porte d'entrée, les bras croisés, que Cherry lui réapparaisse transformée.

Cherry

Re : Cerise pulpeuse à vendre...[PV Kirina et Louis Cyphre]

Réponse 13 samedi 03 avril 2010, 21:26:07

La jeune femme se retrouvait face à un obstacle mais, celui-là, elle pouvait le contourner - mieux en tout cas que sa libération totale et sans préavis - choisir ses propres vêtement ne devait pas être si difficile non ?
Dix minutes plus tard elle dut avouer que si, déjà, ses mensurations quelques peu « hors normes » limitaient fortement son chois de vêtement, notamment parmi ceux qui lui plaisaient. Ayant un faible pour les habits extrêmement ajustés, voir carrément moulant, elle ne pouvait que choisir ceux adapté à sa taille, ce qui n'était pas très courant parmi les tenue complètes. Les vendeuses, charmées par maître Cyphre, l'aidaient tant qu'elle pouvait. Elle essaya un nombre incalculable de tenue pour, finalement, n'en prendre que trois. La première était une robe fourreau de cuir blanc refermée par de courtes ceintures sur tout le devant et deux autres sur les côtés au niveau des hanches. Elle la couvrait du milieu de ses cuisses jusqu'à son cou où elle se fermait. Elle était sans manches, mais la jeune femmes y ajoutant deux longs gants du même cuir qui la couvraient jusqu'au-dessus des coudes ainsi que d'une paire de bottines blanches elle aussi et dont les talons la relevaient de quelques centimètres, le tout était collé à elle comme une seconde peau et ne laissait rien à deviner de ses courbes exquises.
La seconde tenue fut choisis en référence au costume de l'homme, après tout, si son maitre s'habillait de telle façon, il fallait bien qu'elle-même ai une mise suffisamment belle pour le servir dans un quelconque événement comportant des invités. C'était une longue robe de satin noir au reflet bleu qui descendait en larges plis jusqu'à ses pieds, son unique bretelle, du côté gauche, était maintenue d'une fermoir d'argent. Elle avait du demander un réajustement au niveau de la poitrine mais, désormais, elle lui allait parfaitement. Elle se sentait étrangement, hum, distinguée habillée de cette façon. Des chaussures de balle à talon aiguille et un petit collier du même satin noir vinrent compléter cette tenue.
Le dernier ensemble avait été choisis pour ses errances en ville, le premier convenant mieux à l'intérieur et le second au grand événement, c'était une tenue beaucoup plus simple, presque passe partout : un short court, en cuir, lui moulait le haut des cuisse tandis qu'une tunique blanche couvrait le haut, laissant son ventre plat découvert. Une paire de petite bottine de cuir brun furent aussi achetée pour aller avec le tout.

Cherry présenta les trois devant son maitre, tourbillonnant allègrement dans sa robe. Elle décida de garder la dernière pour ce qui leur restait de voyage à faire jusqu'à la demeure de son maitre, les autres n'étant pas vraiment convenables pour errer dans le ville. Une fois que les tenus furent payée, la monnaie rendue au maître et ses anciennes guenilles mises aux ordures, la jeune fille alla près de son maitre et, s'inclinant elle lui demanda.


« Cela vous convient-il, maître ? »

Louis Cyphre

Re : Cerise pulpeuse à vendre...[PV Kirina et Louis Cyphre]

Réponse 14 mardi 06 avril 2010, 20:27:15

Louis observa le spectacle avec attention. Si Cherry n'avait pas été formée à avoir un libre arbitre, elle n'en n'était pas pour autant dénuée de bon goût. Aussi, toujours adossé au mur, n'ayant pas bougé d'un pouce depuis son entrée, il s'était contenté de regarder de haut en bas la jeune femme à chaque essai et d'acquiescer. Lorsque elle eut terminé, il joignit les mains comme s'il applaudissait et déclara:

"Cherry, tu es resplendissante! Et ces demoiselles sont femmes de gout, assurément!"

Il lanca un énième sourire charmeur aux vendeuses qui fondirent littéralement. Avant de sortir il déposa une rose sombre teintée de reflets mauves et noirs sur le comptoir. Un rubant rouge y était enroulé. Il fit un clin d'oeil à la moins belle de la troupe et mis sa main dans le dos de son esclave pour accompagner son mouvement vers la sortie. Etrangement, comme un vrai genteleman, ce fut lui qui lui tint la porte. Le petit couple nouvellement vêtu poursuivit sa route tandis que, dans le magasin, les furies se disputaient la fleur. Louis Cyphre se moquait de qui l'aurait. Le résultat serait le même. Pendant une semaine, les ventes et les comptes de ce magasin défieraient toute concurrences. Leurs affaires ne pourraient pas se porter mieux.

Louis posa sa main sur l'épaule de Cherry en marchant et lui dit d'un air aimable:

"Cherry, puisque tu tiens tant à être à mon service, je pense qu'il y aura une ou deux exigences qui me viendront en tête progressivement. Pour commencer, ne m'appelle pas "Maitre". Je te laisse le choix: "Monsieur", ou "Monsieur Cypher". Rien de plus. Je n'aime pas les tons trop cérémonieux  :)"

Une semaine durant, le magasin serait en numéro 1 des ventes de Nexus. Et suite à une nouvelle querelle pour savoir à qui reviendrait la rose, le ruban se détacherait.

"La seconde, c'est que j'ai un devoir à te faire faire. Tu as très bien choisi ces robes, et elles me plaisent beaucoup. Je t'en félicite." Il posa une main protectrice sur la tête de la jeune fille. "Mais je te donne une semaine pour trouver une tenue que tu achèteras, ici ou ailleurs, et qui devras te plaire à toi, et que tu porteras les jours où tu seras de bonne humeur. Pas de contre ordres.  J'aime que mes employés soient gais, et surtout j'aime savoir quand ils le sont."

La nuit même où le ruban serait détaché, le magasin prendrait feu, et les jeunes femmes finiraient ruinées, malades, enlaidies et mourraient seules. Triste est la vie.

"Ca te va?"


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