Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Un fantôme du passé.

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Kamui Meisa

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Un fantôme du passé.

vendredi 04 décembre 2009, 08:10:53

La douce nuit s'était abattue sur la terre des hommes et des terranides. Le disque-lumineux-froid des ténèbres était bien haut dans le ciel aux petites-pierres-cristallines-qui-pétillent. La ville-état de Nexus dormait paisiblement et les seuls bruits que nous pouvions entendre, c'était les ébats dans certaines maisons dont les indiscrets propriétaires n'hésitaient pas à se faire entendre. Aux yeux de Kamui, tout cela ne semblait qu'être une belle compétition, chacun essayant de simuler mieux que son voisin. Mais il y a longtemps que le jeune homme est resté bien calme et n'a guère touché à une seule femme et il entendait bien continuer sur cette voie. L'éclat qui pétillait autrefois dans le regard du jeune homme était terni par l'amertume, la tristesse et le deuil. Il ne s'en remettait tout simplement pas, il était désespéré et seul. Le souffle froid du vent lui refroidit la nuque, faisant virevolté sa belle cape. Fiela n'était plus, Mystille n'était plus, les enfants vivaient maintenant leur propre vie, ses esclaves étaient toutes parties avec les hommes qu'elles ont choisis et il savait qu'il ne mourra jamais.

Elle lui manquait, elle lui manquait terriblement, sa douce Reine, sa raison de vivre, la plus belle femme du monde, cette femme pour laquelle il aurait à même sacrifiée sa propre vie. Il était seul et bien seul cette fois. Ce jour était une bien triste date pour le veuf éploré, car il s'agissait de l'anniversaire du décès de son épouse. Ce matin-là, le beau Meisa était retourné à la sépulture de la seule femme qui avait toujours réellement possédé son cœur. Le siècle précédent, il avait fait d'un lac le tombeau de sa belle. Le corps de sa divine Dame reposait maintenant dans la sphère de verre qui lui servait désormais de cercueil, conservée dans son éternelle beauté. Malgré que l'âme de son Aimée n'y résidait plus, le jeune homme ne pouvait se passer de passer une nuit à dormir contre le cadavre de la femme qu'il aimait et chérissait de tout son coeur, de tout son être. Il l'aimait, il l'adorait tellement qu'il en était presque fou.

Ce soir-là, le voila seul, à passer dans les nombreux couloirs nommés rues. Il approchait du marché aux esclaves. Il savait ce qu'il y trouverait, d'autres femmes soumises et prêtes à satisfaire ses moindre désir. Mais pour cette fois-ci, les esclaves de Don ne lui importait plus. Ce qu'il voulait, c'était un peu de compagnie. Il voulait à nouveau être proche d'une source de chaleur qui partagerait son lit de temps à autre et qui réchaufferait son coeur fatigué. Il voulait être à nouveau heureux, ne serait-ce qu'un tout petit peu. La vie de solitude ne lui allait pas du tout. Il n'était pas fait pour vivre sans la présence et les douces caresses d'une femme. Avec Fiela, cela en était presque un besoin fondamental et un rituel. Jamais elle ne manquait de lui accorder les contacts physiques qu'il nécessitait tant et jamais il ne manquait d'être à ses côtés. Il avait même arrêté tout contact avec d'autres femmes lorsqu'il s'est marié à nouveau avec elle pour se consacrer entièrement à tous les petits bonheurs et malheurs avec sa famille qu'il voulait des plus soudées. Sa mort l'avait ébranlé et le feu de sa personnalité s'en était terriblement affaiblit.

La grande place était maintenant déjà bombée de gens. Les esclavagistes y étaient déjà, vendant leurs meilleurs marchandises et recevant d'énormes prix pour chacune d'entre elles. Il n'était pas particulièrement sélectif dans son choix d'esclave, mais il cherchait une esclave qui lui plairait au moins quelques semaines sans qu'elle ne se perde dans les contemplations d'une vie meilleure qui la dévorerait tout lentement. Son regard allait de droite à gauche, cherchant une femme à la fois jolie et talentueuse.
Se battre pour une cause et mourir au combat est chose honorable.
Vivre après une défaite et assumer sa responsabilité est un acte courageux.
Vivre dans la haine et la peur est le comportement d'un lâche.

Venus

Re : Un fantôme du passé.

Réponse 1 dimanche 06 décembre 2009, 12:28:29

- Bon Venus je te rappel les règles, il faut que tu reste toi même et que tu répondes à toute question, tu les laissent mariner un moment avant de donner ta réponse pour que tu leurs montre que tu possèdes de bonne connaissance. C'est clair ?
- Oui Master !
- Non à partir de maintenant c'est Raphaël, les seules que tu pourras appelés Maître ou Maîtresse se seront ceux qui voudront de toi.
- J'ai comprit Raphaël, je donnerais le meilleur de moi même.

Ainsi commença le début de Venus comme esclave sur le marché, elle était joyeuse et pleine de vie, les soins de Raphaël avait enfin porté ces fruits, l'esclave avait de nouveau ces couleurs et sa capacité d'imiter n'importe qu'elle terranide avait aussi été entrainée.

Il commença l'exposition des terranides classiques, tout en ne faisant pas un grand chiffre d'affaire, il avait entendu parlé de la disparition de certains collègues qui avaient fait une trop bonne vente après la visite d'un colosse. Aussi avait-il attendu la soirée pour mettre enfin la perle de sa collection sur scène.

- Hé voilà la dernière trouvaille que j'ai en ma possession, elle est très jolie et saura satisfaire le moindre de vos caprices.

Venus monta sur l'estrade, elle n'avait qu'un simple collier, elle était libre de tout mouvement, elle commença par poser devant les clients et clientes, prenant les poses désirés comme-ci c'était aussi facile que de marcher.

- Dit moi qu'elle terranide es-tu ?
- Je peut devenir la terranide de votre souhait monsieur.

Aussitôt elle montra sa capacité, elle devient terranide oiseau, chien, chat, souris, serpent, scorpion et plein d'autre ce qui eut l'effet de subjuguer les spectateurs et même les terranides des autres stand de vente se trouvèrent minuscule et faible en face de Venus, elle était l'esclave par excellence.

- Combien fait 12 multiplié par 60 dont je soustrait 720, je multiplie par 4500 et je rajoute la somme obtenu.

Elle fuit mine de réfléchir, mais on voyait bien qu'elle avait trouvée le piège de cette question, elle savait que le résultat était ...

- Le résultat est zéro, car 720 moins 720 donne zéro et la suite ne permet en aucun cas de sortir de piège, une erreur de calcul et cela peu donner un chiffre qui n'est pas le résultat souhaité. Mais je vous remercie de m'avoir testée.

Une autre ovation fut pour la terranide, on voyait bien qu'elle savait tenir sa place et montrer une maîtrise intéressante de la langue, ce qui traduisait, par déduction, son savoir.

Le vendeur s'amusa à voir les clients attendre le prix de vente de cette perles qu'il allait tester, en espérant ne pas tomber sur une autre cinglé qui la rendrait en mauvaise état.

- Le prix de vente commence à 64 000 pièces, prix non-dégressif.


Le marchand avait bien insister sur le prix, elle était unique en sont genre et il n'allait pas s'en séparer, même momentanément, pour une bouchée de pain. Il voyait bien que les clients avaient peu d'entrain à claquer un prix aussi élevé pour une terranide, aussi souffla-t-il quelqeu chose à venus qui prit une flûte traversière et se mit à jouer, pile au moment où Kamui arriva, il pouvait entendre de la douceur dans les sons de l'instrument et un certains soulagement de ces peines.

Kamui Meisa

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Re : Un fantôme du passé.

Réponse 2 dimanche 06 décembre 2009, 18:12:26

Le néant. Les autres savaient-ils vraiment ce qu'était cet espace de vide intérieur, cet énorme trou qui ne cessait d'avaler le reste? Non. Le néant était un monde de douleur, où toutes les émotions négatives du fort intérieur se combinaient pour anéantir toute trace de bonheur chez l'être qui le subit. Cette douleur énorme et irrépressible qui lui arracherait cris et faiblesses s'il n'était pas si accoutumé à souffrir mentalement. Les ténèbres étaient un refuge pour le jeune homme et la mort ne cessait de l'appeler en sachant très bien qu'il ne peut pas mourir. Elle l'appelle, comme ça, pour le torturer, lui faire comprendre que, parmi les mortels, il ne serait jamais heureux et qu'il n'était pas nécessaire d'espérer quelque chose de mieux que la noirceur abyssale de la vie.

Puis, une toute petite musique, claire, cristalline et chaude, parvint aux oreilles du jeune homme. Cette chanson, il la connaissait mieux que quiconque et cette technique, c'était bien la Sienne. Personne sauf Elle ne savait jouer ainsi, mais Elle n'était plus. Elle est morte, dans ses bras, à l'âge de 72 ans. Elle a succombé à la maladie, elle ne pouvait pas être là. Pourtant, c'était bien sa chanson, son talent qu'il entendait. N'écoutant guère plus que son amour naïf, il chercha l'origine de cette mélodie. Les foules étaient denses et ne se laissaient pas facilement écarter, mais il bousculait sans vergogne ceux qui osaient se mettre dans ses pattes. Il courait comme un forcené pour retrouver cette flûtiste si talentueuse, n'hésitant même pas à renverser les cargos devant lui ou à grimper sur les toits pour atteindre son objectif. Et lorsqu'il atteignit enfin le cent-huitième stand de vente d'esclaves, debout sur un toit, il la vit.

Ce n'était pas Fiela mais... elle lui ressemblait beaucoup. L'amère déception qui aurait du être la sienne ne vint pas lui emplir la bouche de fiel. Son regard s'adoucit, c'était comme avoir Fiela à nouveau devant lui. Il sauta du toit, atterrissant dans les rues. Les hommes et femmes qui s'y trouvaient l'appelaient "L'étranger" puisque personne ne grimpait sur les toits, mais leurs paroles se noyaient dans le vide de son esprit, mes yeux ne voyaient que cette femme. L'homme qui l'accompagnait demandait 64 000 pièces d'or. Plutôt que cela, Kamui sortit de sa poche une large somme contenue dans plusieurs sacs, infiniment supérieure à ce qu'il demandait, et il les posa au pieds du marchand, sans détacher son regard de la belle demoiselle. Les autres hommes, énervés, se mirent à persifler en voyant une telle montagne d'or, mais le regard qu'il avai, qui rappelait un célèbre tableau représentant un homme en admiration devant un ange des plus magnifique, les mettaient tant mal à l'aise qu'ils n'osaient pas faire un pas dans ma direction. Sans même demander la permission, il prit dans ma main le menton de la belle demoiselle et planta son regard dans le sien. Elle avait de beaux yeux, aussi tendre que les siens.

- "Je l'achètes." Dit-il avec une voix douce et calme, revenant lentement vers la réalité plutôt que les ténèbres déjà présentes.
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Venus

Re : Un fantôme du passé.

Réponse 3 dimanche 06 décembre 2009, 18:54:22

Raphaël fut ébahie par la somme que Kamui avait mit à ces pieds, il se demanda à cet instant si cette personne n'avait pas acheter la vie de l'esclave et non ces service, mais il vit très vite que c'était l'extase de la vision de Venus qui motivait l'acheteur.

Il ne fit donc rien quand il examina les yeux de la demoiselle, cette dernière se laissa faire et arrêta sa mélodie, elle n'eut pas de larme en voyant le vide à l'intérieur de Kamui, elle n'avait pas le droit de montrer ces propre sentiments, ni sa compassion sans autorisation de son maître.

- Tu vois Venus, il fallait simplement poussez un peu la chansonnette. Veuillez me suivre monsieur pour remplir les papiers. Venus, prépare toi s'il te plait.

- Bien Raphaël, j'y vais tous de suite.

Le vendeur amena Kamui dans une roulotte où il n'y avait qu'un bureau, rien de superflue, le strict minimum, montrant que se vendeur avait de la jugeote et ne prenait pas les esclaves comme  une source de revenue, l'une d'elle apporta un verre de vin à Raphaël qui le remercia et tendit un papier.

- Comme il est dit sur ce contrat vous pourrez me la ramener si vous en avez assez d'elle, tout comme la fiche médical, sachez que si vous vous permettez de me la rendre dans un mauvais état, je demanderai des compensations.

Quelqu'un toqua et le vendeur pria à cette personne de rentrer, c'était Venus qui avait prit une petite valise et une robe classique noire, même si cela mettait en valeur ses formes.

- Je suis prête Master.

Le vendeur sortit de la roulotte, laissant Kamui signer le contrat et le loisir de discuter un peu avec Venus avant pour une possible résiliation du contrat.

Kamui Meisa

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Re : Un fantôme du passé.

Réponse 4 lundi 07 décembre 2009, 13:25:06

Les formalités et les garanties du vendeur. Il en avait l'habitude, à force de les vivre. Il regarda les papiers qui lui étaient tendus puis se mit à les lire, impassible et calme, le regard vide. Kamui n'était pas né de la dernière pluie et plusieurs clauses furent changés avec l'alchimie car à forme arnaqueuse. Cet homme tenait à ses esclaves, mais quand Kamui était dans cet état, il valait mieux être préparé à avoir mal. Le jeune homme signa alors le parchemin de son nom puis les remit au vendeur. Il posa les yeux sur sa nouvelle servante. Juste de voir ce visage si semblable à celui de sa défunte épouse lui donnait envie de l'embrasser, mais il tentait malgré lui de conserver son air impassible. Il était déterminé à ramener cette belle esclave chez lui et il n'avait pas l'intention de rompre les clauses du contrat. Il avait l'habitude de bien traiter les servantes vivants sous son toit.

Pourquoi fallait-il qu'elle lui ressemble ainsi? Pourquoi le destin s'acharnait-il à lui présenter le fruit défendu et à faire de lui l'un des pires monstres de l'histoire? La paix ne venait jamais sur lui, il était toujours en guerre contre des milliers de sentiments contradictoires, des gens qui lui en voulaient et d'autres centaines de choses qui l'empêchait de se reposer enfin comme l'immortel qu'il était. Il prit doucement la main de Venus et l'invita à s'asseoir, parlant à peine. L'examen allait commencer et s'il dérogeait à cela, on le traiterait de collectionneur. Ces hommes qui ne font qu'acheter des esclaves pour en priver les autres.

Tout doucement, il lui ouvrit la bouche et il regarda l'état de sa dentition. Parfaite. Son regard allait de sa langue et ses lèvres, il cligna des yeux, souffrant encore de cette ressemblance parfaite et reprit son examen. Il testa le grain de sa peau des doigts, toujours tendre malgré lui, puis il tâta ses cheveux. Ils étaient soyeux. Elle était belle et elle sentait bon. Il tâta ses cuisses et ses jambes, cherchant maintenant le moindre défaut, mais elle n'avait rien à ses reprocher. Encore une fois, ses cuisses étaient d'une parfaite douceur et entretenue avec attention. Son visage se détendit et une envie folle d'embrasser la cuisse de la demoiselle le prit, mais il se retint. Elle avait une bonne poitrine et tout. L'examen ne prit pas plus de temps et il apposa une seconde signature sur l'autre papier, comme quoi il avait examiné l'esclave et en était satisfait. Il ne pourrait donc pas se plaindre d'arnaque.

Il posa à nouveau son regard sur celui de la jeune femme et se redressa. D'une main tendre, il alla caresser la joue de la jeune femme. Même l'énergie de la jeune femme était la même qu'elle. Mais Venus n'était pas Fiela, peut importe la ressemblance qu'elles avaient.

-"Tu peux parler, maintenant."
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Venus

Re : Un fantôme du passé.

Réponse 5 lundi 07 décembre 2009, 19:58:59

Venus ne fut nullement incommodée de ce faire examinée et elle se laissa faire sans opposer la moindre résistance, elle l'avait subit tellement de fois qu'elle savait à l'avance ce que Kamui allait contrôler, elle ouvrit sa bouche et laissa son nouveau maître y regarder de plus,près, de plus elle n'avait pas mauvaise haleine, cela aurait tous fichu par terre, au contraire, il  y avait une légère odeur de fraise sucrée. Elle tira légèrement la langue pour montrer qu'elle n'avait pas de problème de ce point là et ces lèvres étaient en parfaite état sans avoir la moindre craquelure.

Elle ne fit pas de manière en sentant la main de Kamui la toucher aux divers "points de contrôles". Venus attendait debout puis au moment où son maître lui demanda qu'elle pouvait parler, elle ne s'en priva pas, non pas pour "assommer" Kamui sous sa culture, mais pour mettre en évidence son intelligence et sa faculté d'adaptation à une situation que plein d'esclaves ne pourraient pas réagir.

- Loin de moi l'idée de vous déplaire maître, mais il vous faudrait me donner un prénom ou un surnom, car je doute que vous n'ayez pas d'autre esclaves. Si vous avez des questions je vous répondrait avec franchise.

Kamui Meisa

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Re : Un fantôme du passé.

Réponse 6 jeudi 10 décembre 2009, 13:38:14

Kamui eut presque un soupir devant la demande de Venus. L'idée de lui donner un nouveau nom le ramenait dans les souvenirs du siècle passé, lorsqu'il avait trouvé sa belle dans une vente aux esclaves. Le souvenir de l'apparence si belle qu'elle avait à l'époque l'avait non seulement séduit, mais plus elle changeait, plus elle devenait magnifique. Il commença à sombrer dans ses pensées du passé lorsqu'un bruit extérieur le ramena à la réalité. Il fixa son regard sur les beaux yeux de sa nouvelle esclave puis se pencha vers elle, pour la regarder de plus près. Il examinait attentivement chaque détail d'elle avant de répondre.

- "Je crois que je vais t'appeler... Abigaëlle." Annonça-t-il avec une certaine mélancolie.

Abigaëlle, le nom qu'il avait donné à Fiela lorsqu'ils se sont rencontrés. Le simple prononcé de ce mot emplit le coeur de Kamui d'amour et d'adoration. La gentille et douce Abigaëlle qui avait ravit son coeur à la tristesse. Bien qu'elle n'avait été très sujette aux enseignements douloureux des esclavagistes et qu'elle obéissait à tout ce qui faisait d'elle une esclave, elle avait un coeur en or et un sourire adorable. Encore une fois, Kamui se força à revenir aux événements présents. C'était trop douloureux de savoir qu'elle n'était plus, et pour de bon. Si un jour, il la revoyait, il savait qu'elle ne serait pas du tout la même et probablement heureuse auprès de quelqu'un d'autres. Il se redressa puis prit la main de sa nouvelle esclave, l'obligeant à se redresser. Il colla aux lèvres de sa servante un baiser rempli d'amour, de passion et de tendresse qu'il avait refoulée pendant des années. La caresse buccale dura un moment avant que Kamui ne le brise et recule.

- "Dis moi... tu n'aurais pas de la famille?" demanda-t-il d'une voix tremblante.
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