Une initiation collective. (PV réservé)

Siberia était occupée à courir entre les gens de Nexus, quand elle sentit comme un froid la faire grelotter, elle se retrouva dans un endroit qu'elle ne connaissait pas du tous, cela semblait récent et neuf, au vue de l'odeur de la peinture.

Elle remarqua qu'il manquait quelque chose sur elle, au bout de dix minutes elle sut ce que c'était, les racines épineuses avaient disparut et la fleur dans sont dos était devenue beaucoup plus petite, on pouvait la prendre dans sa paume de main, bon elle avait toujours son chouchou en forme de fleur et son kimono. Elle entendis une sonnerie et voulut manipuler au loin les marionnettes de son père et de sa mère, mais là rien ne se passa, même pas une légère résistance, signe que les marionnettes étaient reliées aux doigts de la gamine. Elle ne devait pas paniquer, surtout ne pas montrer qu'elle était faible et vulnérable.

Elle monta des escaliers et se fit bousculée par de nombreux lycée, certains regardèrent la petite avec un regard signifiant qu'ils s'excusaient, d'autre ne prenaient même pas le temps de voir ce qu'ils avaient pousser de leurs chemins. Elle monta les escaliers, n'essayant même pas de voir ce que recelait les étages qu'elle passait, jusqu'à arriver sur le toit, elle se mit au millieu et contempla le ciel avec ces nuages et un léger vent qui frôlait sa peau, jusqu'à ce que un lycée pointe sa tête au-dessus de celle de la gamine en ayant une mine faussement contrarier.

- Vénus, tu as un cours en plus, tu t'en rappel au moins ?

- ...

Siberia ne pouvait pas répondre, car elle n'était pas cette Vénus dont cette personne parlait, aussi eut-elle le droit de se faire trimballer dans les étages et de se faire paumer dans ce qu'elle apprit plus tard, comme étant un lycée et qu'elle devait allez à des cours, avec des professeurs, tous ce charabia était inconnue de la petite.

Le garçon toqua à une porte et l'ouvrit et disant.

- Je l'ai retrouvé mademoiselle, elle était comme à sont habitude en train de s'évader sur le toit.

Siberia se fit un peu pousser vers l'intérieur de la salle de cours. Elle ne dit rien, comble de hasard, la jeune fille répondant au nom de Vénus était une fille très timide et peu sociable, d'où la raison de cette convocation en cours pour que le professeur principale se charge de le rendre un peu plus causante et sociable.

Ce que Siberia ne savait pas c'est qu'elle allait aborder un cours dont elle ne savait strictement rien et qui allait la surprendre, dans tous les sens du terme.

Pourquoi cette convocation ? Un élève de sa classe vient d'aller le voir, dans la bibliothèque, pour le prévenir qu'il doit absolument se rendre dans la salle de cours de madame Phillips. Quelle façon peu conventionnelle de se faire annoncer un rendez-vous... Ezakiel réfléchit, tout en montant les escaliers du Lycée, s'approchant rapidement de la salle en question. Peut-être que professeur Phillips s'inquiète de son intégration sociale qui tarde à arriver ? Ca serait bien la première fois que le corps enseignant se préoccupe du cas du jeune homme dans cet établissement. A moins que ce soit pour une autre raison ? Pourtant, Ezakiel se comporte tel un élève sérieux et exemplaire. Il n'a rien à se reprocher.

Et puis, il se sent mal à l'aise dans cette pièce. Il faut dire que les cours d'éducation sexuelle ne sont pas forcément les plus simples à aborder... Enfin, même en cours de français, il ne se sent pas particulièrement bien. Sûrement le professeur... Sexy, ça c'est sûr. Et puis, il y a ses gestuelles, ses mimiques. N'importe quel élève attiré par la féminité pure succomberait aux charmes de cette jeune femme. Le garçon a nombreuse fois pensé à de chaudes scènes, pendant les cours. Il n'est certainement pas le seul, il en est conscient.

La porte est déjà ouverte ? Ezakiel toque, attendant que le professeur lui demande d'entrer.

Les êtres divins ont toujours cristallisés tout leur espoir en quête de compréhension de la nature humaine... Une nature, à leurs yeux, trouble et nébuleuse, fougueuse et fébrile... Ce fut en ce jour qu'il certifia l'esprit dérouté et dépravé de certaines, Thanatos se fixa un séjour à développer ce que les autres dieux fainéantent à faire, buvant d'un vin pourpre où la vigne fut fraichement cueillit des Champs Élysée aura été plus apaisant et fructueux... Néanmoins, cette exaltation journalière devint lassante et finit donc, pas s'en défaire, portant plus d'attention à une passion capiteuse... Son corps dans une démarche pleine de majesté et de splendeur, entreprit son avancé vers une salle qu'une femme, dont le charme entêtant troublera l'esprit du plus vivace qui soit, eut conseillée le cours d'avant... Ainsi donc, il l'aura deux fois dans la même journée, voilà une attention des plus distinguées...

Qu'importe, dans son dévouement pour cette passion de la nature humaine, toutes entreprises sauraient satisfaire ses attentes et ses objectifs...

Son aspect n'eut sut comment trahir sa véritable nature divine, empreint d'une illusion, Thanatos resta imperméable aux yeux des mortels... L'incarnation de la mort déambula dans les couloirs progressant vers la suite des évènements...

Ses iris perçurent aux fonds du couloir, un élève posté à la porte d'entré d'une des multiples salle longeant le couloir, ses pas ayant raccourcis la distance qui les séparèrent tout deux, sa remarque estompa lentement sa marche, cette salle fut celle qu'il dut rejoindre... Adossé à un des piliers structurant l'établissement... Les minutes s'écoulèrent, mettant à l'épreuve la patience... Et, Ô combien, Thanatos ne fut reconnu dans l'histoire mythologique pour ses vertus...

La journée était plutôt rude pour mon moral, aujourd'hui. Je ne savais pas pourquoi j'avais toujours cette affreuse impression de vide. Je détestais parfois être autant en manque, ça m'énervait parce que c'était incontrôlable, j'avais envie de sexe, c'était assez dur pour moi. Je m'assieds alors sur ma chaise, épuisée, laissant mes élèves à leur travail. Je massai mes tempes du bout de mes index, essayant de conserver mon calme. La journée avait été plutôt calme et, dans un élan de perversité, j'avais invité trois élèves à me rejoindre. L'arrivée d'une jeune inconnue m'a d'ailleurs surprise, puisque le jeune être que j'avais envoyé chercher n'avait que rarement commit une erreur. Il y avait aussi ce jeune Ezakiel qui venait d'arriver. J'étais pas mal surprise de voir qu'il était toujours aussi discret malgré que j'aie passé un long moment à discuter avec lui. Entendant toquer à la porte, je savais qu'il était là.

-Entre, Ezakiel.

J'attendais aussi le jeune homme que j'avais récemment aperçut une fois de temps en temps dans ma classe, mais à chaque fois que je voulais m'enquérir de son nom, quelque chose d'autre attirait mon attention et je continuais mon cours comme si de rien était. Je regardai dehors et je le vis. Ni une ni deux, je le fais entrer puis je les forçai à s'asseoir sur trois bureaux devant moi, l'air fâchée. Je les dévisageai tous les trois puis je parlai, les mains sur mes hanches parfaites.

-Bon, maintenant, écoutez moi bien. Depuis trois semaines, aucun de vous ne m'a remis ses devoirs. Aujourd'hui, vous en payez le prix. -Je sortis des documents et les donna à chacun- Vous allez me remplir cela ^^

Tout à coup, je venais de retrouver ma bonne humeur. Au moins, je n'allais pas être seule pour cette soirée. Je tournai la tête vers mon tableau puis je marchai vers mon bureau, faisant doucement rouler mes hanches pour attirer les jeunes mâles dans mes filets, et peut-être la jeune fille, si elle était attirée par les femmes. Je m'assis alors sur mon poste de travail puis je les regardai, croisant mes longues jambes. Ezakiel et l'autre jeune homme étaient plutôt séduisant et "Vénus", mignonne à croquer.

Siberia fut dès le premier instant, où elle croisa le regard et les formes de cette prof, envoutée, elle était tellement belle, une reine parmi les fleurs, le visage de la petite se mit à rougir et elle en devint encore plus timide.

Aussi fut-il aisé pour Emilia d'amener Siberia au bureau qu'elle avait désignée, mais le plus surprenant fut d'apprendre que la dénommée Vénus ne rendait pas ces devoirs depuis un certain moment, étais-ce une mauvaise fille ? c'est ce que se demandait Siberia, elle pâlit légèrement en voyant les documents que la prof lui tendit. c'était de la bio, mais elle en savait que les partie mécanique du corps.

Elle essaya de répondre, pour finir par ce rendre compte qu'elle avait fait un raide résumé de cinq page sur les mécanisme du corps humains, s'il devait finir en marionnette de chair, elle leva la tête et vit la prof faire son plan de séduction, aussitôt elle replongea la tête vers la table rougissant, la petite réduisit ces cinq page en boulette pour le planquer dans l'espace sous la table du bureau, il aurait été gênant de devoir expliqué comment elle savait tous les mécanisme musculaires, nerveux et chimiques du corps humains, sauf bien sur tous ce qui entrainait le plaisir sexuel et tous ce qui se rattache de près à cela.

Siberia avait chaud, étais-ce la vue de cette beauté ou un simple coup de chaud, elle n'en savait rien et cela la tracassa un peu.

Attendant quelques secondes après avoir toqué à la porte pour entrer dans la salle, Ezakiel aperçoit un jeune homme au fond du couloir, se dirigeant vers le français. Il n'y a pas grand monde à cette heure dans les couloirs de l'établissement. Se pourrait-il que ce garçon aie été, lui aussi, convoqué par le professeur Phillips ? Il semblerait que oui, s'adossant sur le pilier, à gauche du blond. Ezakiel doit admettre que l'individu possède une certaine classe. Ses gestes, sa façon de s'habiller, et ce regard renforçant le côté mystérieux qu'il dégage à la perfection, de façon naturelle ou non. Après une petite poignée de minutes d'attente, le professeur demande à Ezakiel d'entrer. La jeune femme connait maintenant assez bien le caractère peu mis en avant du garçon, suite à plusieurs discussions. Aurait-elle volontairement attendu qu'il se décide à entrer de lui même ? Cela ne l'étonnerait même pas, ce qui ne l'a pas empêché d'attendre, n'osant pas pour autant s'imposer. Le garçon du couloir entre lui aussi.

Passant la porte, il regarde la charmante enseignante, en lui lançant d'une voix quelque peu faiblarde << Bonjour professeur, désolé si je suis en retard... >> et remarque dès aussitôt la présence de Vénus. Il ne l'a connait pas vraiment, du moins pas directement. Jamais il ne lui a adressé la parole, le français en a juste entendu parlé par ses camarades de classe, et il l'a croise quelques fois dans le Lycée. Toujours est-il que cette élève a un charme fou. En passant devant elle pour rejoindre son bureau comme demandé, il la regarde et dit un << Salut... >> toujours aussi peu empreint d'assurance. Le jeune homme s'assoit, et presque dès aussitôt les trois élèves ont le droit à un sermon de la part de leur professeur, son visage animé par la colère. Professeur Phillips n'est pas non plus dans un état de rage, mais cela à le don de surprendre Ezakiel, qui écarquille grandement les yeux. Jamais il n'aurait jusqu'ici pu imaginer un jour la superbe enseignante s'énerver, même à un niveau qui n'est pas non plus extrême. Des devoirs ? Le garçon avait complètement zappé de les rendre, étant tête en l'air comme pas deux, et il semblerait que ses collègues soient dans le même cas.

Le professeur leur distribue alors un sujet. De la biologie... ? Ezakiel se balade complètement dans toutes les matières, sauf celle-ci. Il ne sait pas d'où lui viennent ces difficultés, mais force est de constater que ses notes ne sont pas brillantes. En lisant globalement, son moral tombe au plus bas. Ce sera encore un carton, obligatoirement. Ne comprenant, une nouvelle fois, rien aux questions, le français devra sûrement essuyer une nouvelle défaite sur ce devoir. Il lance un rapide regard au professeur, ne pouvant certainement pas cacher son appréhension face à sa copie qui reste inlassablement blanche.

Ce fut dans un engrenage imperturbable que les trois élèves pénétrèrent la classe, sans aucune formule de jugement... Thanatos entrepris une marche adroite, décontracté, mains rangées dans ses poches, ses iris balayèrent la salle puis s'attardèrent sur le professeur au atouts aguicheurs... Comme dans ses souvenirs, un charme capiteux... Elle porta insistance sur le fait qu'ils doivent tous les trois, s'installer devant elle, ce fut là une requête qui suscita le tiraillement de quelques réflexions... Néanmoins, l'être divin ne chercha à en tirer des conclusions, ses principales motivations le rendirent objectif, lentement, il s'installa dans une position plutôt aisé, relevant sa tête comme pour stimuler quelques pensées... Ses mèches rebelles troublèrent son regard qui entraperçu le plafond maculé d'un blanc pur, si peu d'attention portée au circonstances, l'aura laissé pleinement s'évader dans une rémunératrice médiation, où un songe profond...

Le froissement des feuilles rappelèrent son attention, devant lui fut posé un devoir... Le professeur prit soudainement un air fâché qui n'aurait osé malgré le mauvais aspect, d'entacher sa beauté entêtante, sous une autre perspective, elle n'en fut qu'embellis comme si toutes expressions se marièrent merveilleusement à elle... Le professeur s'avéra aussi être quelqu'un d'autoritaire par moment, elle s'installa face à ses élèves fidèles et dévoués qui n'eurent la mauvaise intention de la contrarier en refusant le cours, ainsi donc... L'être divin n'eut rendu durant trois semaines ses devoirs, surement trop préoccupé par ses songes... Et aussi, qu'il n'eut réellement à concrétiser un avenir au sein de l'humanité...

Effectivement, les deux élèves ne lui furent inconnu... Quelques cours passés ensemble, mais sans avoir approfondit, seulement de vue... Thanatos se contenta de répondre aux salutations d'un geste adéquate de la tête, entrainant ses mèches rebelles dans leur élan...

Une main nonchalante laissa ses extrémités articulées cueillir le dossier, son regard s'y perdit, sondant le document... Tiens... De le biologie... Aucune envie d'y porter plus d'attention, dévoiler son savoir insondable non plus... Aussi, il laissa sa tête pencher en arrière et laissa libre cours à son imaginaire... Quelques pensées lui pervertirent l'esprit, entrainer par le souffle inspirateur de ses iris carmin en pleine contemplation de l'être charmeur qui jouit de l'attention de ses trois élèves zélés... Son regard aiguisé indécelable de part ses mèches rebelles eut la chance que ses lèvres n'eurent pas, visible, elles arborèrent impétueusement un rictus des plus translucides... Toutes mesquineries furent apparente...

Dossier en main, Thanatos se releva lentement comme pour laisser au protagoniste un laps de temps pour tenter de prédire ses intentions, ceci sans non plus s'attarder, de deux pas flexible et agile, sans paraitre empresser, l'être divin atteignit le bureau du professeur, lentement, le dossier fut déposé devant elle, sans aucun écris de sa part... Son bras droit s'étendit contournant fougueusement le dos du professeur pour se déposer de l'autre coté du bureau, et sa main gauche déposé face à lui, sur le bureau... Enveloppant le professeur... Ses lèvres humide et pétillantes d'éclats carmin, comme imprégnées de milles paillettes colorées, s'approchèrent de son oreille, ne laissant que quelques millimètres entres elles... Déversant un souffle chaud, dans un audible murmure...

Professeur...

Marquant une pause, son odorat exalté savoura pleinement le parfum exquis qui émana de son être...

Pourriez vous m'expliquer le devoir...

Ses vils intentions n'allèrent au delà de cette intention déjà déplacé, ses iris carmin à la profondeur insondable apprécièrent discrètement les traits de son visage, sans éveiller le moindre soupçon susceptible de trahison...

Il semblait bien que mon devoir les avait laissé bouche bée, ce qui fit naître un sourire sur mes lèvres maquillées d'un rouge. J'examinai alors "Vénus" qui avait rempli déjà cinq pages, ce qui me laissa un moment perplexe. Quand je l'ai vue les froissée, j'ai cru qu'elle avait gribouillé sur les feuilles, alors, je posai mon regard sur mon élève le plus incompétent question biologie. Son air déconfit fit naître un sourire davantage amusé. Il était vraiment craquant avec cet air empli d'incompréhension. Pour ce qui est du petit dernier, son air indifférent m'attira l'envie de lui mettre une autre colle, mais particulière, cette fois, pour qu'il prenne le goût de se mettre au travail.

Je ne m'étais pas du tout attendue à ce que le jeune homme aux cheveux noirs se lève pour venir se placer à coté de moi, déposant le travail devant moi. Il était presque sur moi, je sentais son torse légèrement appuyé sur mon épaule et son souffle sur mon oreille me fit frissonner. Le problème, quand on est aussi en rut que moi, c'est qu'un rien nous excite. Volontairement ou non, je serrai les cuisses l'une contre l'autre, comme craignant que l'humidité qui s'y formait depuis le matin pouvait être repéré par ce jeune homme au regard perçant. Prenant une légère inspiration qui pouvait trahir mon manque de sexe, je me penchai sur le travail de l'inconnu. Avec des yeux rayons-X, il remarquerait certainement les effets que l'excitation avait sur ma poitrine, dont les extrémités devenaient toutes dures. Essayant de voiler tout ça, je me mis à lui expliquer son devoir, surtout sur le corps humain pour commencer. Mon esprit, lui, vagabondait sur le corps de mon étudiant, se posant des questions déplacées, imaginant des trucs qui torturaient mes hormones. Lorsque j'eus fini, je le regardai avec une pointe d'envie et de désir.

-Tu as compris?

Siberia était au première loge pour voir ce que faisait Thanatos et le professeur principal, elle eut pour la première fois de la jalousie, mais en même temps, elle se rtouva encore plus timide et avait plus chaud.

La jeune fille voulait aller vers une fenêtre pour l'ouvrir et prendre un peu l'air pour se rafraichir, mais dans ce cas toute les personnes présente dans la salle pouvait fouiner et savoir que Siberia avait de très bonne connaissance en anatomie et biologie, ainsi que ces lacunes dans les schémas de reproduction et donc de sexe, aussi prit-elle un certain moment à reflechir à ce problème épineux.

Elle finit par trouver, mais espérait que la prof ne soit pas trop curieuse, la gamine prit les boulettes de papiers contenant les écritures et schémas qui pouvaient la trahir et de dirigea vers a fenêtre, elle l'ouvrit et passa sa tête dehors, en ayant toujours les cinq feuille chiffonnées dans ces mains et, apparemment, à l'abri des regards, mais nul ne savait si les trois autres personnes pouvait voir son manège pour ne pas paraitre bête ou inculte dans le mécanisme du plaisir.

Maintenant qu'il est certain d'être incapable de répondre aux questions de la feuille, Ezakiel n'a plus qu'à attendre que le temps passe, en faisant semblant de réfléchir un minimum. Il regarde alors sa copie, sourcils froncés, une main sur la tempe et crayon à la bouche, simulant une réflexion intense. Mais il passe plus de temps à rêvasser en posant son regard un peu n'importe où, ne se rendant pas compte que niveau discrétion, la situation laisse à désirer. Le garçon du couloir, lentement, se lève et se dirige vers le bureau, d'un pas nonchalant toujours avec style, serein. Le français l'observe alors se placer près du professeur, passant le bras derrière l'enseignante sexy. Il parle ensuite à l'oreille de la jeune femme, d'une voix si basse qu'elle ne parvient pas aux oreilles de Ezakiel. Le seul son qu'entend le garçon est ce bruissement de papier à sa droite, qui ne dure que quelques secondes.

Vénus est en train de faire des boulettes avec ses feuilles. Le jeune homme sourcille d'un oeil en la regardant discrètement dans son entreprise, pensant qu'elle réussissait avec brio ce contrôle à la vue des pavés qu'elle semblait écrire. La fille se lève donc, Ezakiel l'observa, les yeux plissés par son incompréhension face à cette drôle de scène. Contre toute attente, elle ne se dirige non pas vers la corbeille mais vers une fenêtre qu'elle ouvre, laissant passer un léger courant d'air loin d'être désagréable. Mais alors, pourquoi Vénus à fait de ses feuilles de brouillon et de sa copie plusieurs boulettes ? Il regarde le professeur et le troisième élève, toujours en plein explication, pour voir si il est le seul à s'apercevoir qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez la lycéenne. Mais ils étaient bien trop occupés, jusqu'à ce que professeur Phillips lève son visage en direction de celui du jeune brun, et lui demande si tout est bien compris.

Ezakiel pose donc à nouveau les yeux sur Vénus, oubliant totalement les règles primaires de la politesse liée à la discrétion. Peut-être qu'il n'assiste finalement à rien de bien louche, mais c'est suffisamment peu commun pour captiver toute l'attention du garçon.

Ce fut là, indéniablement... Un plaisir intensément savouré... Son rictus ne sut face à tant de charme déroutant perdre de sa fougue, toujours arborant impétueusement ses lèvres envieuses... L'explication qui découla agréablement vit son objectif atteint, en effet, Thanatos qui déjà eut assimilé au cours de son existence cette science, adhéra au développement de ses connaissances destinées à éclaircir... Durant l'instruction, l'être divin laissant son regard se perdre dans les détails qui structurèrent cette salle, ainsi que les protagonistes qui eux, l'animèrent, tout en restant attentif au dires de son enseignante, sans pour autant avoir besoin de partager son attention... Ses iris carmin percèrent le voile que simulèrent ses mèches rebelles, pour remarquer l'intrigue du jeune homme qui par avant eut l'aspect songeur, entreprise qu'il dut délaisser ou reporter afin de s'attarder sur la jeune fille...

Que d'imprudence... L'être divin ne put qu'en étirer un rictus dépravé, elle qui fut, si translucide... Ses desseins qui se voulurent discret n'eurent sut comment corrompre sa nature divine... Il n'y eut non plus besoin d'être extralucide pour ressentir, les pulsions immodérées de ses arrières pensées et la compréhension de ses faits et gestes...

Le jeune garçon pris dans un conflit de réflexion, finira peut être par s'aiguiller vers la bonne hypothèse...

Son attention se déporta vers l'enseignante qui ne cessa, involontairement, de diffuser un parfum accablant... Mordillant sa lèvre inférieur et aiguisant son regard qui concentra une lueur fébrile, Thanatos plongea son regard dans les multiples exercices, simulant un intérêt excessif, quelques symptômes d'excitation lui parurent au moment même où son regard fut déporté, comme les extrémités de la poitrine durcies et ses cuisses renfermées... Plus considérable, son regard animée d'une intense émotion, d'envie à assouvir... Se fut si dense, que cette lueur eut l'aspect d'une mélasse bleutée... Si près de son visage, qu'il en sentit le souffle court chaud et agréable, qui émana de sa bouche convoitée, pour effleurer ses lèvres purpurines, les incitant à la tentation... Ses iris s'immergèrent dans les siens, l'attention... Voguant dans un déluge de désirs... Son regard s'aiguisa d'avantage, savourant ces desseins délibérément mise à avant dans l'objectif d'être perçus et assouvis... Ses lèvres progressèrent vers l'objet de leur convoitise, lentement, le bout de son nez effleura le siens, le longea... Ses lèvres désireuses étreignirent dans cette même cadence modérée, sa lèvres supérieurs, s'attardant quelques secondes, pressant délicatement de leur corps pulpeux... Hochant lentement le visage, elles prirent d'avantage possession des siennes, ne délaissant la moindre parcelles, en un baiser fébrile...