Une petite visite familiale. (PV: Taya)

Seikusu, la ville qui m'a vu naître et l'endroit que je hais le plus, mis-à-part le lycée. Ses grattes-ciels, ses métros, ses voleurs, ses magasins et ses voitures, une ville typique et pourtant, tant de choses s'y passent. Je montai dans le quartier riche, marchant dans cette partie de la ville si bien éclairée. Je ricana. Moi qui était né ici, cet endroit me donnait des nausées et je le maudissais sans cesse. Je m'approchais cependant de la maison où j'ai été élevé pour aller y chercher une enfant chère à mon cœur. Taya, ma nièce, mais aussi ma petite sœur. Cette enfant était le fruit des viols consécutifs de mon très cher père sur une de mes sœurs, fille d'une de ses servantes. Je le haïssais pour tous les traitements qu'il nous faisais subir. Je m'approchai de ce manoir. Ses vitres et murs insonorisés, recouverts de briques, servaient à cacher les hurlements qui y avaient à l'intérieur. Une fois devant la porte, je posai ma main dessus. Un des gardes approcha, mais la barrière de métal fondait à vue d'œil. Je parlai alors.

-Un mélange d'acier, de mythril et de carbone sous des feuilles d'argent qui aurait pu valoir des millions à n'importe qui si ces matériaux n'avaient pas été volés.

Alors que le garde, qui était en fait un démon sous les ordres de mon géniteur, se mit à ouvrir le feu sur moi, je disparus de sa vue avant d'apparaître derrière lui. Je murmurai à son oreille les mots "Trop lent" avant de le trancher en deux, exécutant une technique de battô, dégainant mon sabre de son fourreau à la vitesse faramineuse qu'était la mienne. Ma lame d'orichalque était lissée à cette effet; la vitesse. Je regardai le corps s'évaporer avant d'aller vers la porte. Je frappai alors sur le métal froid avant que celui-ci ne laisse voir la silhouette d'une femme. C'était Kasia, ma mère. Lorsqu'elle vit mon visage, ce ne fut pas long qu'elle me reconnut et se mit à reculer, m'ouvrant la porte. Elle se mit devant moi et m'enlaça.

-Kamui... oh mon petit chéri...
-Bonjour, très chère mère.
-Mais où étais-tu toutes ces années... Oh, mon Kamui adoré...
-Cessez cette comédie d'amour maternelle, vous ne trompez personne.

Elle se dégagea alors. Elle avait sincèrement cru que je pourrais tomber aussi lamentablement dans son piège d'affection soudaine et d'attachement qu'une vraie mère aurait accordé à son enfant disparu depuis bientôt une décade. Je m'avançai alors, l'écartant de mon chemin sans lui accorder plus d'attention puis je lançai un appel enjoué que ma sœur-nièce reconnaitra sur le champs.

-Taya-chan! Viens-là! C'est Kamui! ^^

Taya était dans sa chambre, après son escapade de la veille, elle était rentrée par la porte, comme d'habitude, sa grand-mère la réprimendant, ses parents restant dans le silence. Elle avait allumé la chaîne hi-fi et griffonait quelques mots sur son carnet. Qu'est qu'elle aurait aimé partir, habiter seule, la liberté quoi, mais elle ne pouvait pas, car elle n'avait que 16 petites années. Soudain elle pensa à ses pouvoirs enfouis, qu'elle n'avait pas développé, elle pensa à Kamui, qu'elle n'avait pas vu depuis une plusieurs années. Elle savait qu'il était devenu puissant, et qu'il vivait sur Terra, elle aurait aimé qu'il lui apprenne tout ce qu'il savait, mais pour cela il aurait fallu qu'elle fuie, et qu'elle trouve un portail pour Terra.

Elle remit la pièce dans le silence, réfléchit moins d'un minute, ralluma la musique, plus fort que tout, et commença à préparer ses affaires, un petit sac, de l'argent, des affaires classiques d'une fille, elle regarda sa chambre et commença à descendre les grands escaliers de marbre du manoir. Mais alors qu'elle n'avait pas encore atteint le premier palier, une voix retentit, elle la reconnut directement, un sourire parcourut son visage et elle se mit à descendre les escaliers à toute vitesse. Peut-être qu'il lui faciliterai la tâche, peut-être pas, dans tout les cas elle courut et sauta dans ses bras. Elle devait avoir 12 ans la dernière fois qu'elle l'avait vu, maintenant c'était une jeune femme, et être dans les bras de son unique protecteur lui procurait une trainée de frisson dans la colonne vertébrale. Elle posa sa tête sur son épaule et lui dit au coin de l'oreille :

"Emmène moi avec toi, je t'en supplie."

J'eus un sourire en la voyant arriver. J'écartai doucement les bras et elle s'y jetta, sauta littéralement sur mon torse. Je refermai alors mes bras sur elle et la serra avec l'amour parentale dont j'étais sur que ses parents lui avaient privé et que je ressens à chaque fois que je l'ai dans mes bras. Elle me chuchota un truc à l'oreille et je lui souris avant de lui faire un bisou sur le front, comme lorsqu'elle était enfant... mais pour moi, elle l'était toujours. Aussi mignonne, aussi innocente et surtout, aussi tendre que ne peut l'être qu'une enfant.

-Je suis venu exactement pour cette raison.
-Et tu crois que je vais te laisser me priver de mon jouet, mon frère?

Ashitaka, mon frère cadet et certainement le plus grand crétin que la terre ait porté. Ce jeune loup mordant-offensant-pleurnichant-jappant ne me ressemblait que physiquement. Des cheveux noirs d'ébène, un visage qui, bien que beau, affichait un air supérieur qui me donnait envie de lui faire la peau. Son petit sourire de renard et son attitude que je pouvais apparenté avec celle d'un serpent m'a toujours donner le désir de lui arracher la langue. Je répondis à cette provocation avec mon sourire des plus insolents.

-Oui, m'dame. Je prends cette enfant et je la ramène chez moi, sur Terra. Tu peux essayer de m'en empêcher, mais prend garde à tes fesses; je ne crois pas que tu veuilles vivre ton baptême de l'air avec moi ^^

Me désintéressant de lui, je regardai Taya et je recommençai à lui faire plein de bisous, comme avant. Elle m'avait manqué, cette enfant, et j'avais beaucoup de promesse à son égard que je me devais et me tardais de respecter. Une d'entre elle; lui rendre sa virginité. Je lui ai également promis de lui faire les cours, lui enseigner la vie sociale et autres. Il y a quatre ans depuis notre dernière rencontre, mais ces serments étaient aussi présent dans mon coeur qu'ils ne l'étaient lorsque je les ai prononcé.

-De quelle couleur tu voudrais ta chambre? ^^

Ashitaka, l'ordure avec un grand O, la haine vint ronger une partie de la joie de Taya, elle se retourna et lui lança le plus noir des regard. Pour une fois qu'elle sortait de sa chambre, il fallait qu'elle tombe sur son agresseur, celui qui l'avait meurtrit, alors qu'elle n'avait que 5 ans. Elle le regarda s'approcher, et lorsqu'il fut assez près, elle lui cracha au visage, lui lançant le plus noir des regard, un regard qui ne lui ressemblait pas, puis elle se retourna et enfoui sa tête dans l'étreinte de Kamui. Elle écouta ce que disait son oncle et ne put s'empêcher de rire, il était si insolent avec l'autre loup que ça en devenait marrant. Elle écouta la question de la couleur de la chambre puis dit :

"Hum. Je voudrais des murs blanc, et des pots de peintures de toutes les couleurs, je me ferai un déco, si tu veux bien."

Elle sourit timidement à son oncle puis resserra son étreinte. Elle était si soulagée qu'il vienne le chercher, sa grand-mère était là, elle prit alors la parole.

"Kamui, cesse de parler de la sorte à ton frère, et je te rappelle que Taya est une enfant, elle ne peut pas quitter le manoir.
- Et l'autre gueule de con il est toujours là, alors qu'il est vieux !
- Taya !
- Quoi Mamie, la seule qui devra donner son accord, c'est maman, MAMAN !"

Puis elle regarda Kamui en rigolant, sa mère était froide, elle se fichait éperdumment de Taya, de plus c'était la soeur de Kamui. Elle savait qu'elle dirait oui, puisqu'elle ne s'occupe pas d'elle, et que Kamui est le seul qui s'interessait à Taya. Elle voulait lui demander de lui apprendre à développer ses pouvoirs, à devenir démone plus qu'humaine, pour pouvoir se venger de ce que son oncle lui avait fait lorsqu'elle était petite. Sa mère apparut, elle se tourna vers elle, un sourire malin aux lèvres, puis dit :

"Kamui est venu me chercher, pour s'OCCUPER de moi, tu n'y vois pas d'objection, n'est-ce pas?"

Lorsque ma mère eut l'insolence de m'adresser la parole, je lui assénai une gifle. De quel droit se permettait-elle de me dire quoi faire, de me parler alors qu'elle a perdu tout contrôle sur moi? Non, je n'ai pas l'intention de laisser cette enfant ici, même si je devais mettre en pièce les membres de cette famille de connard. Je regardai l'humaine qui m'a mis au monde avec une froideur qui me tardais de lui montrer.

-Tu n'as aucunement ton droit de parole, mère indigne. Selon le rang que j'occupe actuellement ici et sur Terra, ainsi qu'en Enfer, j'ai tous les droits, sur vous et sur cette enfant.

Alors que j'allai montrer la preuve de mes dires, je sentis les griffes de mon petit frère s'enfoncer dans mon corps, le perçant au niveau du ventre. Je pris un moment, prenant un air surpris, puis je brisai le bras de mon frère. ma soeur ainée venait de disparaitre et pour moi, cela me suffisait grandement pour partir avec la gamine... puis je vis Hayate, mon père, s'approcher. Il semblait courroucé, mais moi, j'étais tout à fait hilare. Qui aurait cru que j'aurais droit à une réunion familiale aujourd'hui? L'homme à la taille imposante me regardait, voyant de nouveau l'être qu'il n'avait vraiment pas envie de voir.

-Kamui...
-Tiens, c'est le papounet.
-Que viens-tu faire ici?
-Prendre Taya.
-Tu n'as pas le droit, mon pauvre fils. C'est ma fille.
-Nop ^^ Après une discussion avec un maître démoniaque, j'ai le droit de réclamer la paternité de Taya, puisque je partages son sang et qu'elle me voit elle-même plus comme un père qu'elle ne le fait pour toi. Elle est donc MA fille ^^

Pour attester mes dires, je lançai un document à mon géniteur. Ma blessure au ventre commençait déjà à se refermer alors que je retirai la main de mon cadet de mon ventre, tenant la jeune fille de seize ans dans une seule main. Me servant de ce membre pour attirer mon frère, je lui envoyai ma botte en pleine face, lui faisant rencontrer le mur, me faisant constater à quel point j'étais devenu puissant. Mon père se mit à trembler violemment avant de tomber à genoux. Il venait donc de lire le paragraphe selon lequel, du à son inactivité dans la Guerre, il venait d'être destitué de ses fonctions de noble, à mon profit. Je souris et je regardai Taya avant de sortir.

-Allons ailleurs, ensemble. Je t'ai fait plein plein de promesses que je dois tenir à ton égard.

Je lui fis un petit bisou sur les lèvres, comme lorsque je devais la faire dormir étant plus jeune. C'était un simple baiser familial, mais quelque part, l'odeur de ma soeur était différente. Je savais donc que ses phéromones, qu'elle dégageait inconsciemment, étaient en train de se dévoiler. Je me mis en marche vers l'hôtel où j'avais réservé une chambre, déposant ma soeur-nièce sur le sol, la gardant contre moi par les épaules.

-Je ne te laisserai plus jamais seule comme je l'ai fait, Taya. J'ai bien l'intention de rattraper le temps perdu.

Taya, tout en voyant Kamui revendiquer sa garde, soupira et se mit à penser à ses 4 années sans nouvelles de lui. Quel bon vent l'avait amené aujourd'hui, venir la chercher ajourd'hui spécialement, jour qu'elle avait choisit pour fuguer chez lui. Elle commença à se demander s'ils n'étaient pas liés spirutuellement, pour être autant en harmonie. Ainsi sa fuite ne passerait pas pour un délit, mais pour une bonne action. Son père se pointa, style il voulait qu'elle reste au manoir, alors qu'elle ne le voyait jamais, il était trop occupé à violer les servantes pour se soucier du bien-être de sa fille. Alors il l'embrassa sur les lèvres, provoquant un million de frissons à Taya, elle aimait cet homme, c'était assuré, mais cet homme était son oncle, elle n'avait pas droit de l'aimer. Mais ces moments où il avait des gestes tendres avec elle, comme celui-ci, elle aurait aimé qu'il soit un simple inconnu, pour pouvoir l'aimer à juste titre. Et si jamais elle devait faire se première fois, sûrement qu'elle aurait aimé que se soit avec lui, car seul lui saurait effacer le mal qu'Ashitaka avait fait, Kamui était le seul homme en qui Taya avait confiance.

Lorsqu'il sortèrent et qu'il dit vouloir rattraper le temps perdu, le visage de l'adolescente s'illumina, elle le regardait dans les yeux, voyant qu'ils avaient changé de couleur, elle sentait que son frère, son oncle, était devenu puissant. Elle posa sa main sur son torse et se laissa porter jusqu'à un hôtel de la ville, où il la déposa sur le sol. La chambre était sobre, peu lumineuse, les murs étaient tapissés d'un motif floral un peu vieillot, les draps entourés d'une dentelle à frange étaient d'un beige un peu fané, et ormis le lit, il n'y avait qu'une petite table et un chaise, placés devant la fenêtre dont la vitre était bien sale. Elle sentait Kamui derrière lui, collée à elle, lui murmurant que jamais plus il ne l'abandonnerait. Elle sentait qu'il ne mentait pas, jamais il ne lui avait menti, et maintenant qu'elle était avec lui, peu importait tout ça. Elle se retourna pour se coller à lui, se plantant à quelques centimètres de son visage pour dire :

"Jamais Kamui, jamais..."

Une fois dans notre chambre, je me sentais infiniment mieux, soupirant d’aise. Puis je regardai ma sœur-nièce, la regardant véritablement. Elle était devenue une très belle demoiselle. Mon regard s’égara un moment sur ses courbes. Pour moi, plus rien n’était un tabou, pas même de poser les yeux sur la femme qu’était devenu cette enfant que j’ai gardée toutes mes jeunes années. Elle était sublime. Doucement, lorsqu’elle fut contre moi, me regardant dans les yeux, je me penchai sur elle avant de poser un autre baiser sur ses lèvres, aussi commun que l’autre, bien que légèrement prolongé. S’ensuivit ensuite d’un baiser plus sincère, langoureux, malgré moi. Les phéromones, plus puissantes, de Taya enveloppaient l’air. Je savais, de par mes études, que seule son envie pouvait accentuer l’effet de ces odeurs. Elle avait envie de moi et inconsciemment, elle me piégeait. Mon coeur palpitait dans ma poitrine alors que j'essayais de contrer ces phéromones, mais Taya était une Meisa, ses pouvoirs étaient amplifiés par ses désirs, ses sentiments et autres, plus elle le voulait et plus j'aurai de mal à contenir mes mains loin de ses formes ô combien invitantes.

-Taya…

Un baiser, simple, un autre baiser, moins simple, un autre encore, un vrai baiser. Taya ne voulait pas qu'il s'éloigne d'elle et rompe le contact de ses lèvres et des siennes. Un vrai baiser, elle sentait qu'elle lui donnait envie, que cette envie qu'elle avait, se transférait sur lui. Elle mit ses mains sur son visage et recula jusqu'au lit pour y tomber, tout en l'embrassant. Il devait être surpris de son assurance, Taya, fragile, inconfiante, cette enfant qui avait la phobie du sexe masculin, était en train d'attirer son propre oncle-frère dans ses filets. Et elle n'avait aucune crainte, elle savait qu'il ne lui ferait aucun mal, elle l'amait, elle confiait en lui. Tout à coup elle quitta ses lèvres et le poussa un peu, pour prendre quelques secondes de réflexion. 16 ans, elle sentait ses hormones bouilloner en elle, la question qu'elle se posait était de savoir si Kamui avait une femme, elle ne voulait pas lui attirer des ennuis, elle l'amait trop pour ça.

Comme si de rien n'était, elle s'assit au fond du lit, les genoux repliés, avec une sourire forcé, puis elle chercha dans sa tête comment engager la conversation, comment lui demander s'il avait une femme, comment savoir si elle pouvait l'aimer, et même faire l'amour avec lui, sans lui créer de soucis. Elle le voulait, elle le désirait, sa première fois, sa réelle première fois, celle voulue et celle d'amour, elle la voulait avec lui, mais si cela était impossible, elle comprendrait. Elle se lança, toujours avec le même sourire forcé :

"Alors tonton, que deviens tu ? Une femme, des enfants ?"

Son sourire était hypocrite et elle sentait ses hormones la pousser vers lui, elle attendait sa réponse pour pouvoir à nouveau oser une autre action, vraiment, elle craignait qu'il la repousse, fixant les limites de la famille, de cet amour qu'elle éprouvait pour lui. C'est comme si c'était son père, son frère, son oncle, son premier amour, il était tout pour elle, s'il n'était pas là, elle serait seule, et l'aide de sa famille n'était pas à envisager. Quelle bande d'hypocrites, pourquoi faire des enfants pour les délaisser. Alors elle pensa dans sa tête qu'elle aimait Kamui, mais sa pensée lui échappa :

"Kamui, je t'aime."

Elle vint plaquer sa main sur sa bouche, comme si elle essayait de retenir les mots qui s'étaient déjà échappé pour cheminer vers les oreilles de son frère.

J'avais bien entendu? Taya... Je m'approchai à nouveau d'elle et je l'embrassai avec tendresse. Certes, je suis fiancé à Aby, mais d'un autre coté, je me devais de réparer ce que mon salopard de petit frère a foutu en l'air. Je l'allongeai doucement sur le lit et je la regardai dans les yeux. Tout comme elle, j'avais des sentiments très fort à son égard, des sentiments qui remonte à des années. Je lui avais gardé une partie de mon coeur, une partie juste à elle, juste pour elle. Je l'embrassai tendrement pour une troisième fois, la plaquant au lit puis je reculai.

-Je suis fiancé à une femme que j'aime et respecte... mais il y a longtemps, j'ai fait une promesse. J'ai juré de te rendre heureuse, d'effacer les souillures que mon frère a posé sur ton corps et de t'offrir un endroit que tu pourras appeller ton chez toi. Je t'aime depuis que tout petit, Taya... même sachant que nous ayons le même sang... même si aujourd'hui fiancé... je t'aime. Tendrement, sincèrement.

Je l'enlaçai avec amour. Oui, je l'aimais. Je glissai une main derrière sa tête, l'obligeant à me regarder avant de l'embrasser une nouvelle fois, tout aussi tendrement. Je ne sais pas quelle image elle garderait de moi après cela, mais j'allais respecter mes promesses à son égard, sinon, je mourrai avec des tonnes et des tonnes de regrets. Je relachai ses lèvres.

-Je t'aime, Taya.

Les mots fiancés étaient venu pincer le coeur de l'adolescente, elle vit déjà ses rêves s'évanouir. Une larme coula le long de sa joue mais s'évapora avec la suite des paroles de son frère. Le pincemment au coeur l'essoufla, elle détourna le regard, elle ne voulait pas créer de problèmes, malgré qu'il dise qu'il devait accomplir ses promesse. Elle l'aimait, il disait que lui aussi il l'amait, tout en l'embrassant, comment pourrait-elle vivre sous le même toit que la fiancé de son seul amour, sans être prise de remords. Elle se laissa embrasser, il la força à le regarder, c'était la seule chose à laquelle il la forçait depuis qu'elle était petite, et jamais être forçée à regarder l'homme qu'elle aimait ne pouvait être méchant. Kamui était vraiment l'homme parfait, et sa fiancée avait bien de la chance, elle ne voulait pas qu'il la trompe, malgré les promesse. Même si elle avait une morale, elle ne pouvait s'empêcher de le désirer, elle passa sa main sur sa joue puis l'embrassa tendrement, avec lui, elle se sentait en confiance. Elle l'écouta dire qu'il l'aimait, souriant, les larmes aux yeux, entre l'émotion et les regrets. Elle aurait aimé être à la place de cette femme, mais le sang les en empêchaient, et elle avait conquit son coeur, ça se voyait quand il parlait d'elle.

Elle recula son visage pour contempler le sien, pleine d'envies, bloquée par cette nouvelle. Comment allait-il pouvoir faire l'amour avec elle, sans trahir son aimée. Même si il disait qu'il l'aimait, elle ne pouvait pas y croire totalement, elle devait répondre quelque chose, elle se contenta de dire :

"Je suis désolée. Je ne veux pas que tu la trahisse, même si j'en ai le coeur qui se pince."

Elle était vraiment magnifique, ma nièce... je lui caressai tendrement la joue avant de l'embrasser avec amour. Je serrai doucement sa taille contre la mienne, collant son bassin au mien, d'un bras avant de la regarder. Je frottai alors son nez au mien, une flamme de détermination dans les yeux ainsi qu'une ardeur hors norme au coeur. Je lui souris amoureusement avant d'unir nos lèvres d'un baiser, toujours plus tendre puis je décollai mes lèvres des siennes.

-Je ne la trahis pas. La trahison est toute autre. Un homme ne trahit qu'avec son sexe, mais jamais avec son coeur ou sa tête. Je t'aime, je l'aime et je sais ce que je fais. Je ne fais rien pour blesser l'une ou l'autre, j'ai un devoir important à mes yeux et si je dois briser mes objectifs, je n'aurais plus grand chose me rattachant à la vie.Si je fais quelque chose de mal, alors, ca ne peut pas être pire que ce que t'a fait Ashitaka. Je le fais par amour et non pour satisfaire mes bas-instinct.

Je me penchai alors sur elle et je l'embrassai avec amour. Allait-elle me repousser une nouvelle fois ou alors tout se passera pour le mieux? Je n'en sais trop rien, tout ce que je sais, c'est que mon coeur s'emballait de l'amour sincère que je portais à la jeune femme et que les phéromones me pressaient encore plus.

Comment ne pas lui résister, il pourrait lui dire qu'il est un assassin, elle le laisserait l'embrasser, même le tuer. Elle l'aimait, d'un amour pur, depuis sa petite enfance, le seul en qui elle confiait. Elle se laissa embrasser, l'envie de protester l'ayant complétement quittée. Elle devait le laisser faire, car jamais il ne ferait quelque chose de mal pour elle. Taya lui sourit puis lui retira son haut, pour toucher la peau de son torse, le coeur toujours pincé, le sourire évaporé, elle restait captivée par le regarde de son oncle, l'air naïf. Elle n'y connaissait rien, mais peu importait, elle voulait que ce soit lui, ici, et maintenant. Elle dit alors :

"Kamui.. Je ne vais pas te repousser, ce serait trop dur, mais j'ai le coeur pincé."

Puis elle l'embrassa à nouveau, tendrement, une larme coulait sur sa joue.

Je l'embrassai à nouveau. J'aurais dû me taire, ne rien dire, mais voila que je lui faisais du mal, malgré mon désir de la voir rayonnante de joie. Mon coeur hurlait coupable à mon crâne. Gros idiot emplumé que je suis, je devais rompre nos retrouvailles de tristesse. Je l'allongeai et je l'embrassai encore et encore, retirant doucement son haut.

-Je n'ai vraiment aucun don pour les retrouvailles... je fous toujours tout en l'air... tu demanderas à la copine d'Hadès, le jour où je t'emmenerai dans les Champs-Élysées pour les vacances de Noël. Elle te le dira à quel point j'ai un don pour le foutage de merde.

Je voulais culpabiliser, car que je ne supportais pas qu'une innocente se sente moins bien que moi. Je me collai à elle pour la serrer avec amour. Nous voila torse nu contre torse nu. Jusqu'où irons-nous, cette nuit? Allais-je vraiment tenir ma promesse de lui rendre sa virginité grace à l'alchimie, lui laissant le choix de me laisser la lui enlever moi-même, ou voudrait-elle que je la lui rendre après? Déjà, je mémorisais les ingrédients pour mon opération.

-Je peux te rendre ta virginité, Taya. Aimerais-tu que je te fasses ce cadeau? Que je te la rendes pour te l'enlever avec l'amour que tu mérites?

Lui rendre sa virginité. Taya réfléchit, mais trop vite, sa tête se mit à tourner, elle ferma les yeux. Elle s'en fichait d'être vierge techniquement, elle voulait que sa première fois voulue, celle d'amour, soit avec Kamui, elle voulait seulement faire l'amour pour la première fois avec lui, hymen ou non. Elle mit ses mains sur sa tête comme pour l'empêcher de tourner, puis elle laissa Kamui lui retirer son top rouge sang. Elle portait aujourd'hui un jean's noir et un top rouge, des habites classiques sur Terre. Il fallait qu'elle lui réponde, sur le champ, mais elle n'avait pas envie de le faire, elle releva sa tête pour poser ses lèvres dans le cou de son frère et y déposer quelques baiser avant de remonter sur sa machoire, son menton, sa joue et enfin capturer ses lèvres. Elle soupira et après avoir reprit des forces de cette manière, elle prit enfin la parole :

"Je me fiche d'être vierge, le passé ne doit pas être effacé. Je veux juste faire l'amour pour la première fois avec toi."

Puis elle lui sourit et retourna dans son cou pour desendre sur son torse nu, laissant sur son chemin une traînée de baisers, elle remonta letement à nouveau, passant sur ses lèvres pour y voler un petit baiser, puis elle passa sur sa joue, puis dans son cou, et enfin elle prit le libe de son oreille entre ses lèvres, et entre ses dents, pour le suçoter et le mordiller. Elle se demandait d'où sortaient ces actions, mais elle avait une assurance incohérente, cela devait être dû à ce désir ardent dont elle brûlait pour son frère-oncle.

Je lui souris alors gentiment avant de m'emparer de ses lèvres pour la énième fois. Je sentis alors un peu de mon énergie être aspirée par ma soeur. Un autre de ses dons cachés. Je sentais aussi une assurance anormale qui surgissait d'elle. Même moi, je n'avais pas autant de stabilité et de calme lors de ma première fois. Je retirai alors ma chaine en argent de mon cou, ma montre de mon poignet et ma boucle d'oreille noire pour les poser sur la table de nuit. Je posai ensuite mes lèvres contre celles de ma soeur, la rejoignant dans notre tendre embrassade. J'embrassai un moment sa bouche, puis je m'attaquai à son cou. J'y laissai de nombreux baisers, ainsi que des suçons.

Ma main vint alors rejoindre l'une des siennes et la porta à mon visage. Je posai quelques baisers sur la peau de satin de cette paume. Je me demandai alors quelle sorte de salopard je pouvais bien être. Je venais de me fiancer à la femme que j'aime et me voila en train d'offrir mes baisers et mes caresses à un autre... suis-je Zeus pour me laisser ainsi aller à la trahison? Je fermai un moment mes yeux de saphir pour rassembler mes idées, mon code d'éthique et mes objectifs. Ce que je faisais avec ma soeur n'était pas légal, mais d'un autre coté, je lui accordais la douceur qui aurait du lui être offerte lors de sa première fois. J'étais certes fiancé, mais je faisais l'amour à une autre, mais je le faisais pour une raison. Tout ce que je faisais, c'était par amour, par devoir et non par simple envie de satisfaction.

Je regardai alors ma soeur, ma nièce, et d'un regard, je l'implorais de ne pas me mépriser et je me jurai de ne plus jamais causer une erreur pareille pour nulle autre. J'avais deux femmes dans ma vie, c'était de loin suffisant. Abigaelle était destiné à un avenir des plus supérieures, mais Taya était maintenant sous ma responsabilité, et ce, jusqu'à ma mort. J'allai donc avoir à veiller sur le bonheur de deux femmes que j'adorais. Ma fiancée, depuis peu princesse démoniaque, savait l'importance qu'avait le Serment Noir dans une parole entre démon. Si je ne respectais pas mes promesses, j'allais être assassiné. J'aimais Taya, c'était une vérité, mais si j'avais eu le choix, j'aurais repoussé cette union contre nature à plus tard. Nous étions tout deux immortel, après tout.

Je me penchai alors sur la poitrine de mon amante, prenant alors le cordon soutenant le soutien-gorge de ma nièce entre mes dents, puis je tirai, dévoilant les parfaites protubérances mammaires de ma nièce.  Nous voilà donc à égalité, vestimentairement parlant. J'étais aussi vêtu qu'elle. Doucement, je la fis monter sur moi, m'allongeant dans le mouelleux matelas, avant de m'emparer à nouveau des lèvres de ma soeur.

-Je t'aime, Taya