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Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

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Tsukuda Kanjo

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Re : Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

Réponse 30 mardi 10 mai 2016, 08:40:34

Je fronce les sourcils quand madame Warren me dit que si elle me dit où elle est née je ne vais pas la croire.

Pourquoi ? Elle a des origines honteuses ? Non... Elle a déjà parlé de ses parents... Ou alors c'étaient des personnes célèbres ? Un roi et une reine connu dans les livres d'histoire ? Ellle a l'air de dire que c'est vraiment très dur à croire...

Ma "grande-sœur" se penche vers moi pour me parler.

« Mon père fait partie d’une longue générations d’individus dont la tâche est de protéger le Japon contre toutes les menaces paranormales. Et, en un sens, on a raison de penser que les vampires ne sont pas vraiment originaires de notre monde.
 -  Ce qu’Akira veut te dire, Tsukuda, c’est que je viens d’une autre dimension. Un monde qui n’est pas la Terre, et qui est relié à ce dernier par le biais d’une série de... De Failles. Ces Failles, dans votre monde, sont concentrés à Seikusu et à la région environnante, mais, chez moi, dans mon monde, elles sont présentes un peu partout.
 -  Ces individus hirsutes dont tu as entendu parler, ce sont probablement des gens de Terra qui ont traversé une Faille par mégarde. »

Mon expression faciale ne change pas. Mais intérieurement j'hésite entre leur rire à la figure ou leur demander si elles me mènent en bateau. Je cligne un peu des yeux et reporte mon attention sur mon assiette pour éviter qu'elles remarquent le scepticisme complet dans mon regard.

« Je sais que ça a l’air dingue, mais... Eh bien, je n’ai aucune raison de te mentir. Le monde d’où je viens pourrait volontiers être qualifié, par vos critères, de ‘‘monde enchanté’’. La magie y est bien plus présente, et, même si les humains en constituent l’espèce la plus importante, il en existe d’autres, qui peuplent votre imaginaire : les elfes, les nains, les vampires. Je sais qu’une partie de toi doit me prendre pour une folle furieuse en disant ça, ou pour quelqu’un qui essaie de te faire une farce, mais... Je te montrerai. »

Je veux bien voir oui... Parce qu'en attendant, je n'aime pas trop l'idée de passer pour une cruche...

« Tout ce que tu as besoin de savoir, Tsukuda, c’est que, avec moi pour te protéger, tu ne crains désormais plus rien. »

- Ça je veux bien le croire... Dis-je avec une inclinaison du buste respectueuse. Pour le reste... Je suis un peu comme saint Thomas... J'ai tendance à ne pas tout croire tant que je n'ai pas tout vu... Désolée d'être un peu méfiante, mais la couleuvre est un peu dure à avaler... Mère... Dis-je en ajoutant son "titre" à la fin pour éviter de la froisser.

Le serveur revient alors avec nos commandes et sert tout le monde en commençant par madame Warren. Le plat qu'a pris Akira est pour deux et je le partage avec elle, garnissant mon assiette sans un mot.

- Itadakimasu, leur souhaite-je en prenant mes baguettes laquées pour commencer à manger.

Le repas se révèle plus que bon. Il est succulent ! J'en ai des tremblements de plaisir sur mon coussin. C'est terriblement bon comme cuisine !

- Je retiens l'adresse ! Même si je doute de pouvoir revenir souvent, souris-je à ma nouvelle famille.

Je me reverse un verre de sang... Que j'essaie de déguster, mais sans grand succès. La chose en moi est si assoiffée à chaque fois que j'ai ce qu'elle veut dans les mains qu'elle me fait descendre mon verre d'une traite. Je suis obligée de m'y prendre à deux mains pour reposer la bouteille et malgré tout, j'ai un petit grondement de rage qui s'échappe d'entre mes lèvres que je camoufle comme je peu en toux.

C'est pas encore ça le contrôle de moi-même.

- Bon, c'est quoi la suite du programme ? Demande-je quand je repose ma serviette. Vous me déposez chez moi et on s'appelle pour se revoir ? Ou je vous recroise au lycée ? Si c'est pas sur votre chemin je peux aussi rentrer en bus. Je me sens bien mieux maintenant que j'ai... Bu...

Même si j'ai de nouveau l'impression d'avoir un peu chaud.

- Vous êtes sûr qu'on craint rien au niveau des maladies au fait ? Parce que depuis que je bois... La même chose que vous... Ben j'ai l'impression d'avoir des poussées de température... Comme si j'avais de la fièvre, mais en moins désagréable.
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Mélinda Warren

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Re : Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

Réponse 31 mardi 10 mai 2016, 12:53:28

Accepter d’être une vampire était déjà difficile pour Tsukuda, alors, admettre l’existence de réalités parallèles, c’était visiblement trop pour elle. C’était quelque chose que Mélinda pouvait comprendre, et elle n’insista pas outre mesure. Parfois, une démonstration valait les meilleurs discours. Elle était bien décidée à lui montrer de visu cette fameuse Terra, tout en se demandant comment sa petite-fille réagirait en voyant que Mélinda était toujours une esclavagiste. Au moins, les explications de Mélinda avaient réussi à noyer le poisson, car Tsukuda n’en demanda pas plus sur sa profession actuelle.

*Chaque chose en son temps…*

Quand elle disait aux Terriens être une esclavagiste, bien des gens avaient peur, ce que, en réalité, elle pouvait comprendre. Les abus de l’esclavage étaient aussi prononcés sur Terra qu’ils l’avaient jadis été sur Terre. Pour autant, elle n’était pas une idéaliste écervelée. La vampire savait très bien que, sur Terre, malgré l’abolition de l’esclavage, l’exploitation de l’homme par l’homme existait toujours. Il suffisait de regarder les actualités et de se renseigner un peu pour le savoir. Les travailleurs clandestins qui bossaient comme des forçats avec des rémunérations insignifiantes, tous ces Chinois qui travaillaient à la chaîne dans les usines, sans parler de toutes ces régions défavorisées de la Terre où des criminels de guerre et des tyrans locaux exerçaient sur leur population des tyrannies locales n’ayant rien à envier aux pires seigneuries médiévales.

Tout ça, Mélinda devrait forcément l’évoquer avec Tsukuda, mais elle choisissait d’y aller par étapes, ce qui fit que le reste du repas fut plus simple. Elles mangèrent avec appétit, surtout Tsukuda. Les plats proposés au Muramasa-jo étaient de grande qualité, et la viande de bœuf de Kobé n’était pas réputée être l’une des meilleures viandes au monde pour rien. Historiquement, le wagyu était un plat que seul l’Empereur et les daimyo pouvaient avoir, tant il était réputé de qualité. L’usage s’était peu à peu démocratisé, mais le wagyu restait encore un mets luxueux, et marqué par un fort protectionnisme national. Mélinda le dévora avec appétit, ce qui lui donna soif, l’amenant à boire, tout comme Akira.

Boire du sang dans un verre n’était en rien comparable au fait de le prélever directement à la source, mais, sur ce point, Mélinda savait déjà que Tsukuda serait comme sa mère, Akira… Du genre à refuser catégoriquement de le faire. Pendant des mois, il avait fallu acheter des poches de sang pour Akira, avant que sa fille ne se décide finalement à user de ses crocs sur ses amies. Maintenant, Mélinda la laissait même boire à son cou. C’était sa fille, après tout, et elle s’avérait être au moins aussi gourmande qu’elle. Malheureusement pour Tsukuda, la diète sanguine ne serait pour elle, et, vu la manière dont elle engloutit son verre, Mélinda ne put qu’en sourire.

*Oui, tu ne peux déjà plus t’en passer…*

Tsukuda revint alors sur la question des maladies, ce qui fit doucement sourire Mélinda. Oui, elle le sentait… Le fait de boire avait accéléré le pouls de Tsukuda.

« Oh, ma chérie, ce n’est pas une maladie que tu ressens… »

Mélinda se pencha alors un peu vers elle, rehaussant légèrement ses seins.

« Mais, si tu es comme Saint-Thomas, il faudra que je te montre ce que c’est, ma puce… »

Elles avaient fini de manger, et Mélinda avait soigneusement évité de répondre sur ce qu’elles allaient faire. Mélinda régla la note, et, quelques minutes après, les trois filles se retrouvèrent dehors. Tsukuda était néanmoins toujours troublée.

« Marchons un peu pour digérer. Les jardins du château sont magnifiques. »

C’est ainsi que les trois femmes rejoignirent des coins plus discrets. Il y avait de multiples arbres, des buissons, d’élégantes rivières, et, tout en marchant, Mélinda continuait à donner quelques enseignements à sa fille :

« Je te le précise à tout hasard, mais ton organisme fonctionne bien mieux qu’auparavant, maintenant… Notamment au niveau du poids, tes sucs gastriques éliminent bien plus de graisse. »

Mélinda se retourna ensuite vers Tsukuda, et posa ses mains sur ses épaules.

« Maintenant, en ce qui concerne ton trouble… Il faut aussi que je te précise que le sang que tu ingurgites, outre t’être nécessaire, a tendance à rendre euphorique. Je crois que c’est une caractéristique génétique liée aux Warren, car ce n’est pas le cas chez tous les vampires, mais, chez nous, quand on boit un sang délicieux… »

Elle approcha ses lèvres de celles de Tsukuda, et leurs seins vinrent à se frôler, se caressant doucement.

« …On a très souvent envie de sexe. »

Si Tsukuda ne réagissait pas suffisamment vite, Mélinda l’embrasserait…

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Tsukuda Kanjo

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Re : Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

Réponse 32 jeudi 12 mai 2016, 01:18:02

D'après madame Warren ce n'est pas une maladie que j'ai. C'est déjà ça. Mais au moment où je m'attendrais à avoir une explication, rien du tout, nada, je me prend le vent du siècle. Elle me dit juste qu'il faudra qu'elle me montre.

Ha ? Les cours commencent ? Songe-je pour moi-même.

je la laisse régler la note. Pour une grand-mère du temps de l'esclavage, elle a plutôt bien compris comment fonctionnent les cartes de crédit. Le temps de ramasser nos affaires et nous sotons. Cette fois j'essaie d'être un peu plus discrète en tirant sur ma jupe pour que les gens ne me matent pas par parquet ciré interposé et je crois m'en tirer plutôt pas mal. Nous sortons tranquillement du restaurant, l'air frai me fait du bien car je sens que j'ai encore un peu chaud.

« Marchons un peu pour digérer. Les jardins du château sont magnifiques. »

J'hausse un sourcil. Moi qui croyait qu'on allait rentrer ou s'éloigner un peu. À moins que je me sois gourée et qu'elle n'ai pas exactement prévu des cours.

- Heu... Si vous voulez... Dis-je dubitative en emboîtant le pas à ma génitrice vampirique qui elle-même suit notre "mère".

La promenade dans le jardin japonais du château est... Un peu spéciale. Je n'ai pas vraiment l'habitude de ce genre de récréation digestive. Alors encore moins avec deux femmes vampires qui se disent respectivement ma mère et ma grand-mère. Mais un début de cours se fait et j'écoute de toute mes oreilles.

« Je te le précise à tout hasard, mais ton organisme fonctionne bien mieux qu’auparavant, maintenant… Notamment au niveau du poids, tes sucs gastriques éliminent bien plus de graisse. »

Je fronce les sourcils en me demandant si c'est une bonne nouvelle. Les seins sont en grande partie constituée de graisses, donc si je les élimines plus, ça veut dire que je suis condamnée à devenir plate ?

Moi qui était fière de ma poitrine... Songe-je en regardant ma silhouette.

J'ai envie de soupirer. C'est vraiment beaucoup de changement l'état de vampire.

Mais Madame Warren se retourne et me pose les mains sur les épaules. Je la regarde d'un air intriguée. Elle a l'air un peu bizarre d'un coup.

« Maintenant, en ce qui concerne ton trouble… Il faut aussi que je te précise que le sang que tu ingurgites, outre t’être nécessaire, a tendance à rendre euphorique. Je crois que c’est une caractéristique génétique liée aux Warren, car ce n’est pas le cas chez tous les vampires, mais, chez nous, quand on boit un sang délicieux… »

Je la sens s'approcher et je rougis en sentant sa poitrine venir se coller à la mienne.

Trop près... Trop près... Songe-je en boucle, très gênée.

Mais mon corps décide au contraire de me chauffer un peu plus. Et Malgré la gêne qui teinte mes joues, j'apprécie le contact. C'est agréable et c'est bien l'une des seules raisons qui fait que je n'ai pas encore pris de distance d'avec madame Warren.

« …On a très souvent envie de sexe. »

Je bug une seconde. En fait, je crois que je ne m'attendais tellement pas à ce que ce soit le mot "sexe" qui sorte dans cette phrase que je ne l'ai tout simplement pas compris et associé avec son sens normal.

Puis je sens les lèvres de madame Warren sur les miennes. Et cette fois je me réveille. Je me dégage brusquement. Si brusquement d'ailleurs que je me projette en arrière sur un bon mètre avec mon bond de surprise et que je m'écrase dos contre le tronc d'un arbre qui craque comme s'il allait casser à mon impact.

- OUAÏEEEE ! VOUS M'AVEZ EMBRASSÉE ! M'exclame-je alors que mon esprit ne parvient pas bien à remettre les choses en place.

Je reste immobile, à tenter de passer la main à l'endroit de mon dos qui est un peu douloureux. En levant les yeux je constate que l'arbre a au moins deux branches cassées. Puis je me tourne vers madame Warren, assez contrariée.

- Qu'est-ce qui vous prend ? On est de la même famille ! Et je ne sais pas d'où vous venez, mais au Japon, les personnes bien élevés ne font pas des bisous sur la bouche à leur famille ! C'est plutôt réservé aux petits copains ou autres petites copines si vous êtes plutôt du genre gay.

Je me tourne vers Akira en me massant les hanches qui ont bien morflé dans ma retraite incontrôlée.

- Elle fait toujours ça, embrasser les gens par surprise ? C'est une coutume de quelle époque ?

Je me redresse péniblement en me tenant le bassin. La vache, j'ai pris bon. Et l'arbre aussi, mais l'arbre n'a pas mal, contrairement à moi.

- Aïe, aïe, aïe... Gromelle-je. Purée, ça fait mal...

Le seul bon point, c'est que le pic de douleur a fait redescendre ma température. Je n'ai plus chaud. Le mauvais point c'est que je sens que je vais marcher bizarrement.
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Mélinda Warren

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Re : Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

Réponse 33 jeudi 12 mai 2016, 08:05:14

Il ne fallait pas connaître énormément Mélinda pour savoir que, maintenant qu’elle avait deux filles, elle voulait les avoir dans son lit, l’une à sa gauche, et l’autre à sa droite. Tsukuda était très belle, et, si Mélinda avait entendu parler de ses inquiétudes concernant sa poitrine, elle aurait pu la rassurer en lui disant que, sur ce point, elle n’avait guère à rougir. Tsukuda avait déjà une belle poitrine. Rien à voir avec les poitrines très disproportionnées qu’on pouvait parfois trouver, mais, dans le pire des cas, Mélinda lui aurait payé un séjour en clinique privée chez Tekhos, afin d’augmenter la taille de son tour de poitrine... Mais, pour l’heure, ses lèvres se rapprochaient de celles de Tsukuda. Elle sentait le souffle précipité de Tsukuda, son battement sanguin s’exciter, autant d’éléments confirmant la nature exacte de ce « trouble ». Mélinda en sourirait presque...

...Et c’est comme ça qu’elle posa ses lèvres sur celles de Tsukuda. Akira les regarda sans rien dire, anxieuse, visiblement, de savoir si ça allait prendre ou pas. La bouche de Tsukuda était très agréable, et, pendant quelques secondes, elle sentit Tsukuda fondre contre elle... Puis la jeune fille sembla alors avoir un mouvement de reflux, de rejet, et repoussa Mélinda en bondissant en arrière. Ce doux moment se termina donc quand le dos de sa petite-fille heurta un tronc d’arbre.

« Tsukuda ! » s’alarma Akira en se rapprochant d’elle.

Deux branches étaient tombées à droite et à gauche de Tsukuda, et, tandis que sa mère l’aidait à se relever, et lui massait le dos, la jeune fille avoua sa surprise devant ce baiser. S’humectant les lèvres, Mélinda restait silencieuse, l’écoutant parler, avant de hausser les épaules. Tsukuda s’adressa aussi à Akira, qui lui sourit :

« Les vampires sont des gens très tactiles, Tsukuda... Ma pauvre, on t’a dit que tu avais des réflexes améliorés, tu as fait un de ces bonds...
 -  Tu feras une bonne vampire quand tu seras formée. Mais ça n’est pas surprenant, Akira a été formée par un chasseur de vampires, et elle a dû te transmettre certaines de ses compétences. »

Mélinda avait de quoi gloser, en étant entourée de filles qui étaient potentiellement plus fortes qu’elle. Mais bon, c’était aussi ça, l’évolution des générations, le sang s’affinait, s’améliorait, se renforçait. Ce n’était pas, en soi, une mauvaise chose. La vampire reprit rapidement, revenant sur le cœur du sujet :

« L’inceste n’est pas une notion vampirique, c’est même plutôt l’inverse. En tant que tes supérieures, c’est à moi et à Akira de t’apprendre à maîtriser tes instincts vampiriques. Et il s’agira surtout de t’apprendre à mordre, ce qu’on appelle, poétiquement, l’Étreinte. Et, comme tu le constateras, l’Étreinte est quelque chose d’extrêmement sensuelle et érotique. »

La vampire lui sourit alors, en se rapprochant également de Tsukuda, et massa à son tour son dos.

« C’est normal d’avoir peur, Tsukuda, mais... Maintenant que tu es une Warren, il va falloir que tu apprennes à aimer les câlins et les douces attentions. Mais je saurais me montrer patiente. C’est fou comme je fais des filles timides... Je suppose que tu as aussi dû hériter ça de ta mère. »

Akira confirma rapidement cela, avec un sourire sur les lèvres, accompagné d’un bisou sur la joue de Tsukuda :

« Il m’a fallu des mois avant d’accepter de coucher avec ma mère. Je comprends tout à fait que tu puisses trouver cela répugnant de prime abord... Mais, crois-moi, d’ici quelques semaines, ton regard là-dessus aura évolué. »

Une fois qu’elle aurait vu ce que Mélinda faisait vraiment, et ce qui se déroulait dans le manoir... Tout ce qu’il fallait, c’était que la belle Tsukuda morde dans le fruit défendu. Une fois qu’on y avait goûté, on ne pouvait plus s’en passer.

« Alors, ma chérie, que veux-tu faire ? Moi, j’aimerais bien te montrer d’où je viens vraiment... Histoire que tu vois par toi-même que je ne suis pas folle... Mais, d’un autre côté, tu veux peut-être retourner tranquillement chez toi pour réfléchir à tout ça... »

Ce n’était pas prudent avec les Nefarius qui rôdaient encore dans la ville. Toutefois, si Tsukuda choisissait d’opter pour cette solution, il allait de soi que Mélinda ordonnerait sa surveillance.

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Tsukuda Kanjo

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Re : Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

Réponse 34 vendredi 13 mai 2016, 21:22:53

Je regarde avec méfiance Akira quand elle me dit que les vampires sont très tactiles. Il me semble qu'il y a une nette différence entre être "très tactile" et embrasser quelqu'un sur la bouche. Madame Warren, elle, trouve que je ferais une bonne vampire une fois formée, mentionnant le fait que j'aie potentiellement hérité de quelques traits de ma génitrice.

Super, il va falloir que je surveille mes réflexes... J'espère que je ne vais pas faire exploser les ballons au sport ou détruire les engins de gym par mégarde... Ce serait dur à expliquer...

« L’inceste n’est pas une notion vampirique, c’est même plutôt l’inverse. En tant que tes supérieures, c’est à moi et à Akira de t’apprendre à maîtriser tes instincts vampiriques. Et il s’agira surtout de t’apprendre à mordre, ce qu’on appelle, poétiquement, l’Étreinte. Et, comme tu le constateras, l’Étreinte est quelque chose d’extrêmement sensuelle et érotique. »

Je regarde madame Warren avec stupeur quand elle termine son monologue. Et je suis obligée de retenir un frisson de dégoût quand elle s'approche et qu'elle décide de poser ses mains sur mon dos pour me masser.

« C’est normal d’avoir peur, Tsukuda, mais... Maintenant que tu es une Warren, il va falloir que tu apprennes à aimer les câlins et les douces attentions. Mais je saurais me montrer patiente. C’est fou comme je fais des filles timides... Je suppose que tu as aussi dû hériter ça de ta mère. »

Je sens que je perds peu à peu mes couleurs au fur et à mesure que le sang se retire de mon visage.

« Il m’a fallu des mois avant d’accepter de coucher avec ma mère. Je comprends tout à fait que tu puisses trouver cela répugnant de prime abord... Mais, crois-moi, d’ici quelques semaines, ton regard là-dessus aura évolué. »

Je me sens pas bien... Songe-je en sentant un début de vertige me prendre.

« Alors, ma chérie, que veux-tu faire ? Moi, j’aimerais bien te montrer d’où je viens vraiment... Histoire que tu vois par toi-même que je ne suis pas folle... Mais, d’un autre côté, tu veux peut-être retourner tranquillement chez toi pour réfléchir à tout ça... »

- Je... Je vais vraiment avoir besoin de rentrer chez moi pour réfléchir à tout ça... Réponds-je en m'éloignant un peu de ma nouvelle famille. Il y a... beaucoup de choses à... Digérer... Je vais avoir besoin de temps...

Je sens que je provoque de la déception et que mes regards trahissent le très puissant trouble qu'elles ont fait naître en moi avec leurs sous-entendu sexuels... Mais je n'ai encore aucune expérience dans ce domaine moi. Alors découvrir ça avec des gens qui sont supposé être ma nouvelle famille... Qui plus est des filles, je ne me sens pas prête pour ça. Il faut que je prenne du recul. Que je réfléchisse au calme.

Nous retournons à la voiture, mais cette fois je préfère m'écarter des contacts physiques d'avec madame Warren et ma génitrice vampirique. Je n'ai plus qu'une hâte, qu'on me dépose chez moi et qu'on me laisse tranquille un moment. Demain j'irais à l'école et je suivrais les cours. J'utiliserais la gym pour réfléchir.
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Mélinda Warren

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Re : Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

Réponse 35 samedi 14 mai 2016, 11:50:10

Visiblement, les explications de Mélinda, destinées à rassurer Tsukuda, avaient eu tout l’effet inverse. Diable, les méthodes « soft », ce n’était pas pour elle ! En temps normal, face à une jeune femme comme ça, Mélinda aurait déjà été un peu plus brutale, dans le sens où, après le baiser, elle aurait continué, en pariant sur le fait que, tôt ou tard, ce commencement de plaisir qu’elle avait ressenti chez Tsukuda aurait fini par croître. Mais là, ce n’était pas une simple future esclave, c’était sa petite-fille. Alors, forcément, elle nécessitait des égards particuliers, et une réflexion différente Tsukuda semblait pâlir au fur et à mesure qu’Akira et Mélinda se forçaient à lui expliquer qu’il n’y avait rien de mal à se faire l’amour entre vampires. Au lieu d’être emballée, Tsukuda, d’une voix blanche, comme si elle venait de tomber malade, invoqua le fait qu’elle souhaitait rentrer chez elle.

Il y eut un battement de quelques secondes, puis Mélinda haussa les épaules.

« Comme tu veux… »

Éduquer Akira avait été très difficile. En toute logique, il n’y avait aucune raison pour que ce ne soit pas pareil avec Tsukuda. On pouvait voir ça comme un trait de famille inhérent aux Warren. Quoi qu’il en soit, les trois femmes retournèrent vers la belle voiture de Mélinda, qui retourna donc vers le quartier de Tsukuda… Tsukuda, qui s’avéra plus refermée et plus isolée.

Pendant de nombreuses minutes, un silence pesant régna dans l’habitacle. Personne ne savait visiblement comment aborder les choses, comment convaincre Tsukuda qu’elles ne lui voulaient aucun mal, et que Mélinda voulait juste son bonheur.

« Tu vas avoir besoin de sang, finit par dire Mélinda, après avoir regardé le paysage par la vitre de la portière. J’enverrais l’une de mes… Amies… Te l’apporter ce soir. Rassure-toi, ce sera dans une bouteille, mais il faudra que tu le boives. »

Au début, on pouvait se contenter de bouteilles, de poches de sang, de trucs comme ça… Mais, plus le temps passerait, et plus la faim serait forte, et, avec elle, viendrait les instincts prédateurs du vampire. Au bout d’un moment, on ne pouvait tout simplement plus se contenter de ces petits trucs, il fallait directement prélever à la source. Akira avait mis des mois pour le comprendre… Si Mélinda devait attendre autant avec Tsukuda, elle était prête à le faire.

*Peut-être ai-je précipité les choses avec elle…*

C’était possible, oui… Pourtant, Mélinda avait l’habitude de gérer les lycéennes, mais… Le fait qu’elle soit sa petite-fille l’avait sûrement déstabilisé. En dire trop, maintenant, serait contre-productif, et la vampire se contenta donc de sortir une petite carte de visite de ses affaires, et la tendit à Tsukuda.

« Tiens… Ce sont mes coordonnées. Mon numéro de téléphone, mon adresse mail, etc… Si jamais tu as besoin de quelque chose, n’importe quoi, n’hésite pas à m’appeler. »

Mélinda ne la laisserait sûrement pas tomber. Les liens du sang étaient sacrés, plus que tout autre lien. La voiture finit, elle, par rejoindre l’immeuble de Tsukuda, et s’arrêta devant. Akira intervint alors :

« Je sais que tout ça te perturbe, Tsukuda, mais… Je veux que tu saches qu’on sera toujours là pour toi, d’accord ? »

Tsukuda finit par partir, et, tandis que la voiture démarrait, les deux vampires se regardèrent.

« Bon… Ça n’aura pas été un échec complet.
 -  Tu t’attendais à quoi ? C’est une Warren, maintenant, elle est aussi butée que toi…
 -  Oh, mais je suis prête à attendre des mois qu’elle se rapproche de nous, Akira. Les vampires connaissent l’art de la patience. Cependant, avec les Nefarius qui rôdent… »

Mélinda se mordilla les lèvres.

« J’ai chargé Bran de veiller sur elle. Si les Nefarius tentent de l’attaquer afin de faire pression sur moi, il sera là pour la protéger. »

Bran, le grand-frère de Mélinda, était un guerrier particulièrement efficace, formé par Mélinda pour être un puissant vampire. En lui, Mélinda avait la plus grande des confiances.

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Tsukuda Kanjo

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Re : Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

Réponse 36 mercredi 18 mai 2016, 11:45:25

On me ramène à la maison heureusement. J'ai eu peur pendant un moment qu'en voyant mon manque d’enthousiasme, elles décident de me ramener chez elles et de m'y retenir de force en attendant de me forcer à reconnaître ma "nouvelle nature". Avant d'arriver, Madame Warren reprend la parole.

« Tu vas avoir besoin de sang. J’enverrais l’une de mes… Amies… Te l’apporter ce soir. Rassure-toi, ce sera dans une bouteille, mais il faudra que tu le boives. »

- Très bien... Acquiesce-je.

Elle me tend ensuite une carte que je prend avec suspicion.

« Tiens… Ce sont mes coordonnées. Mon numéro de téléphone, mon adresse mail, etc… Si jamais tu as besoin de quelque chose, n’importe quoi, n’hésite pas à m’appeler. »

Je regarde la carte en question, elle a l'air très complète. Je la range dans mon sac pour ne pas la perde.

- J'y songerais si mon état vient à changer, promets-je sans grande conviction.

Puis, finalement arrivée dans le parking, je descend de la voiture et m'incline pour saluer mes hôtesses qui m'ont quand même offert le restaurant.

- Arigato Kosaimas

« Je sais que tout ça te perturbe, Tsukuda, mais… Je veux que tu saches qu’on sera toujours là pour toi, d’accord ? »

- J'espère ne pas en abuser... Commente-je.

Je me retourne ensuite pour rentrer chez moi. Sitôt la porte refermée sur mon petit appartement tout simple, j'ai presque l'impression que tout ceci n'a été qu'un mauvais rêve. Mais le désordre et Luffy qui miaule devant la poubelle où j'ai jet les restes de la bouteille de sang, sans doute parce qu'il aimerait bien en avoir aussi, me rappellent que je ne suis plus ce que j'étais quelques jours plus tôt. Comme il n'est pas encore trop tard et que je vais beaucoup mieux, je range et je fais de l'ordre. Ça me permet aussi de me changer les idées. Une fois que tout est rangé, je descend mes habits à la laverie pour faire une lessive imprévue, mais de toute façon, je connais le planning par cœur et le vieux monsieur qui a la laverie ce jours-ci est réglé comme une montre Suisse et fais toujours tout en début d'après-midi, donc tout est libre quand je mets tout mon barda dans les machines et que je lance le cycle.

Ma lessive en route, je remonte pour m'attaquer à mes devoirs en retard. Heureusement, j'avais déjà de l'avance sur le planning, alors je n'ai pas grand-chose à rattraper au final. Ce qui me libère du temps pour mettre à sécher mes affaires et passer une partie de la soirée et de la nuit à jouer sur mon PC. De toute façon, mon certificat médical couvre encore demain toute la journée. Je ne vois pas de raison d'aller me coucher tôt. Je vais prendre une petite journée de pure flemme. Je n'ai plus fait ça depuis la maternelle, alors ça ne va pas me tuer.

Je me couche au final assez tard après m'être douchée et mise en pyjama, mais mes draps et mes habits sont propres et mon appartement est rangé. Pour un peu, on pourrait croire qu'il ne s'y est jamais rien passé. Je joue encore un peu avec Luffy au lit. Il me reconnaît toujours et il m'accepte bien, ce qui me fait chaud au cœur. C'est la seule créature vivante qui partage ce logement avec moi depuis mon emménagement. Pour finir il se met sur son coussin pour dormir et je fais de même.

Je sais que je rêve beaucoup au cours de la nuit, mais tout est mélangé dans ma tête au réveil, de telle sorte que je ne parviens pas à isoler quelque-chose de particulier... Hormis un certain nombre d'images plutôt osées... Et pour couronner le sommet de la gêne, mon pantalon de pyjama est sur mes genoux sous mes draps. Et les draps en question sont un peu humides... Je comprends vite que je me suis caressée dans mon sommeil, ce qui est la première fois que ça m'arrive.

Maudit sang à la noix ! Il est en train de me faire virer nympho ! Songe-je en sentant ma colère monter.

J'ai dormi plutôt longtemps. La matinée est déjà bien avancée. Pour autant, je ne suis pas bien sûre de ce que je dois faire. Je devrais aller à l'hôpital pour me faire réexaminer, histoire que je sois déclarée apte aux cours. Après avoir fait un brin de toilette, je m'habille en enfilant mes fringues de moto et je sors avec mon casque sous le bras. Le trajet jusqu'à l’hôpital se passe plutôt bien, mais j'ai l'impression que tout est plus lent, malgré que mon compteur de vitesse m'indique souvent que je dépasse les limites autorisées sans trop m'en rendre compte. Ça m'agace tout autant que je me doute que c'est à cause de ma nouvelle condition. réflexes améliorés et tout ça...

La consultation est vraiment expédiée, à la fois parce que le médecin voit que je vais bien et parce que je ne veux pas faire une boulette lors d'un examen. Je repars avec un papier qui certifie mon bon état physique. Profitant que je suis déjà dehors, je fais quelques courses pour remplir le frigo et je prends des douceurs pour chaton. Puis je rentre chez moi, je range mes courses, vide dans ma poubelle tout ce qui est périmé, passé de date ou dont j'ai des doutes après ma période de "maladie" prolongée. Je veux bien croire avoir d'un coup un estomac de rhinocéros, mais je préfère ne pas tenter le diable. J'en profite aussi pour changer le miroir de ma salle de bain, faire un peu d'ordre là aussi au passage. Bref, je m'arrête de faire du ménage en début d'après-midi... Essentiellement parce qu'il n'y a plus rien à faire. Je fais quelques révisions, mais sans guère d'entrain. J'essaie de me changer les idées en regardant quelques animes sur mon ordinateur ou en jouant à un jeu ou deux. Mais cette histoire revient continuellement sur le devant de mes pensées. Et avec elle les propos troublants de madame Warren et de ma créatrice. Les trucs sur le sang et le sexe.

Ça m'horripile d'avoir soudain l'impression que mon esprit est celle d'un vieux pervers, parce que dès que j'y pense, je me surprends à essayer d'imaginer mes camarades, filles comme garçons, sans leurs vêtements. Même madame Warren et Akira, ce qui me donne envie de mourir de honte. Comment suis-je supposée me concentrer si dès qu'une vague implication sexuelle passe dans mes animes ou mes jeux, je me met à avoir ce genre de pensées ? Surtout qu'il y en a partout de ces sous-entendus à la noix !

Peut-être en prenant des jeux pour huit ans et moins...

Un peu désespérée, je fini par me payer un jeu d'aventure pour apprendre sur une plate-forme en ligne. C'est plus calme et j'ai moins de pensées aléatoires...

MAIS QU'EST-CE QUE C'EST CHIANT !

En milieu d'après-midi, Kanagawa et Kiriyama passent me voir. Kiriyama a repéré un nouveau garçon beau gosse au lycée et insiste pour que je jette un coup d’œil aux photos qu'elle a prise avec son portable quand le mec en question sortait de la piscine pendant le cours de sport de la matinée. C'est vrai qu'il est mignon, mais je préfère éviter de m'attarder sur la photo. Kanagawa me demande de l'appeler vers les 21:00 parce qu'elle passe le début de soirée avec son copain et qu'elle veut une excuse pour le planter et aller passer la nuit avec sa copine. Il faut que je me fasse passer pour sa mère et que je la gronde en lui disant qu'elle n'a pas la permission de minuit.

- Un de ces quatre tu vas te faire griller. En plus, ta mère et moi n'avons pas du tout la même voix. Dis-je à Kanagawa.

- On s'en fout, aucun des deux n'a rencontré ma mère. De toute façon, elle me tuerait si elle savait que je vois une fille pour coucher avec, elle ne supporte pas les homos.

- Et si un jour un des deux voit ton téléphone sonner ? Ils verront le numéro et le nom de Tsukuda, non ? Demande Kiriyama en sirotant son berlingot de jus de pommes.

- Pas de risques, j'ai enregistré ma mère sous son prénom, et Tsukuda sous "maman". Nous précise Kanagawa avec un clin d’œil.

- Avoir une fille qui a mon âge, c'est zarb quand même... Commente-je pour rigoler tout en me faisant une petite idée de ce que doit ressenti ma génitrice.

- Ouais, tu n'imagine pas tout le bordel pour obtenir ton matos génétique dans le ventre de ta mère pour inséminer la mère porteuse de ta gamine, rebondit Kiriyama sur ma blague.

- Ho mais je l'aime tellement ma "maman" ! S'exclame alors Kanagawa en se jetant sur moi pour me faire un câlin-surprise.

- Hé ! Relâche-moi, fille indigne ! M'exclame-je en sentant malgré tout mes joues s'empourprer rapidement.

- Hoooooo ! Regarde, elle rougit ! C'est trop choux !

- Tu sais Tsuku, si une fois tu as envie de faire un câlin un peu plus osé... Je suis toujours disponible pour toi... Me dit langoureusement Kanagawa ce qui a pour effet de me donner l'impression de me caraméliser sur place.

- Stop, la plaisanterie n'est plus drôle... Me plains-je en sentant malgré moi un four qui se lance dans mon bas-ventre.

Kanagawa me relâche, elle s'excuse dans la foulée. Elle aime bien me taquiner quand elle voit que ça me gêne. Kiriyama joue un moment avec Luffy dans la cuisine pendant que Kanagawa m'explique pour les devoirs. D'ailleurs Kiriyama sort de là avec un air perplexe.

- Dit, tu as changé de régime dernièrement ? Me demande-t-elle d'un air un peu empruntée.

- Hein ? Heu... Non pourquoi ?

- Ben, ton frigo est bourré de boeuf d'un coup. Tu prépare une grillade ?

Je reste muette, je n'avais pas pensé à ce détail. Mais c'est vrai que j'ai un peu fait le plein de viande saignante. Moi qui d'habitude prône les légumes et le tofu pour la ligne et ne mange plutôt que du poulet ou du poisson en petites quantités.

- Ce n'est rien. C'est pour se remettre de nos nuits torrides ! S'exclame Kanagawa en gloussant.

- Kanaaaaa !!! M'exclame-je avant de lui lancer un coussin à la tête qui la sonne à moitié.

Il y a une petite bataille de coussins, mais le rendez-vous du Kanagawa avec son petit copain vient l'interrompre très vite. Mes deux amies se sauvent, même si j'ai l'impression que Kiriyama est un peu distante d'un coup.

Plus tard, en fin d'après-midi, quelqu'un sonne à la porte. Je vais ouvrir pour découvrir que la personne est envoyée par madame Warren.

- Ho... Heu... Entrez... Dis-je en m'écartant de la porte pour la laisser passer.

Je la laisse passer dans mon hall et retirer ses chaussures. Je la laisse aller dans ma chambre qui fait aussi office de salon et la laisse prendre ses aises.

- Hem... Enchantée... Je m'appelle Tsukuda Kanjo... À qui ais-je l'honneur ? Dis-je en faisant une petite courbette polie. Est-ce que... Vous savez pourquoi... Vous êtes là ? Demande-je timidement.
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Mélinda Warren

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Re : Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

Réponse 37 jeudi 19 mai 2016, 18:25:41

En connaissant Mélinda, il pouvait être surprenant de la voir abandonner si facilement, alors même qu’elle avait fait mouche à plusieurs endroits. Tsukuda avait définitivement aimé son baiser, et, si Mélinda avait insisté, elle était presque sûre que la jeune fille aurait fini par apprécier Pour autant, la vampire l’avait laissé seule, retournant chez elle… Mais c’était effectivement mal connaître Mélinda que de croire qu’elle abandonnerait si facilement. En réalité, la vampire avait un autre plan. Elle sentait bien que Tsukuda, maintenant qu’elle avait son sang, pourrait se montrer butée et têtue, et elle avait donc développé une autre stratégie… Plus pernicieuse, et probablement bien plus efficace.

Sa journée se déroula donc relativement tranquillement. Là où Tsukuda luttait contre ses pulsions sexuelles, Mélinda, elle, les avouait pleinement, et, dans son manoir, elle coucha à plusieurs reprises, notamment avec sa fille, avant de passer la nuit au harem. Une nuit très chaude, comme on s’y attendait, vu qu’elle le passa avec sa femme, et, le jour d’après, elle resta au harem, administrant ce dernier, ainsi que son clan. Le sexe faisait partie omniprésente de la vie de la vampire, et, pendant ce temps, Bran surveillait silencieusement Tsukuda. Fort heureusement, les Nefarius semblaient avoir déserté Seikusu, octroyant ainsi à la petite-fille de Mélinda l’occasion d’aller voir le médecin, faire des courses, et recevoir des amies. Une journée plutôt normal, si on oblitère le fait qu’elle n’était plus une humaine normale, et que la soif de sang allait se faire à nouveau ressentir.

Ce fut finalement en début d’une soirée qu’une obscure silhouette, semblant tout droit sorti d’un polar des années 20’s, sonna à son appartement. Une silhouette drapée dans long manteau sombre, avec un gros chapeau, dissimulant presque toutes ses formes. Bran, bien entendu, reconnut instantanément cette silhouette.

« Coucou ! Merci de m’accepter chez toi ! » glissa une voix fluette et douce en entrant.

La femme s’avança jusqu’à la chambre de Tsukuda, et ôta alors son long manteau et son chapeau, révélant sous ces lourds vêtements, une robe noire terriblement sensuelle. Tournant le dos à Tsukuda, la femme lui offrait en effet le spectacle d’une robe sensuelle hérissée de lacets dans le dos, se terminant par un insolent lacet à hauteur des fesses, retenu par un nœud papillon à cet emplacement. Juste au-dessus de sa croupe, une queue caudale tourbillonnait en l’air, définitivement plantée dans sa peau, de telle sorte qu’il était impossible de penser à un accessoire. Elle portait enfin de beaux cheveux rouges bifs, avec de longues sur la tête, des collants blancs terminés par des talons, et de longs gants noirs avec un peu de fourrure aux extrémités.

Comme si elle était laz définition même d’une certaine sensualité vulgaire, la femme se retourna à nouveau, et s’assit sur le rebord du lit, en croisant très élégamment ses jambes, ses intenses yeux verts venant croiser ceux de Tsukuda, tandis qu’un léger sourire bienveillant venait éclairer ses lèvres. Sur le devant, sa robe se dotait d’un surprenant décolleté, permettant de voir la partie inférieure de ses seins, seins lourds et épais, qui avaient l’air bien serrés dans cette robe.

« C’est mignon chez toi ! » complimenta la femme.

Elle lui présenta ensuite son nom, tandis que, de son corps, un parfum très agréable, sensuel et érotique, se dégageait.

La jeune femme s’appelait Edessa, et s’empressa de se présenter plus en détail.

« J’ai été abandonnée à la naissance. Je soupçonne que l’un de mes parents était un riche noble, et ma femme une prostituée, et qu’il n’était pas très bon que sa paternité soit reconnue.  Quoi qu’il en soit, Mélinda m’a recueillie dans un orphelinat, et m’a élevé comme si j’étais sa fille. Ce qui fait que, même si je n’ai pas votre sang, je me considère malgré tout comme une Warren… Non-officielle. À ce titre, je suis ravie de voir que notre famille s’agrandit, même si les circonstances ne sont pas très favorables… »

Un nouveau sourire enchanteur éclaira ensuite les lèvres d’Edessa, qui se tut soudain en sentant des poils caresser sa cheville.

« Hu ? »

Baissant la tête, son visage s’illumina en voyant un petit chat qui, attire par elle, se frottait contre ses jambes.

« Oooooohh ! Il est troooop mignon !! »

Et hop ! Sans plus attendre, les mains d’Edessa se saisirent de Luffy, et elle le posa sur ses cuisses, le caressant d’une main, faisant rapidement ronronner le chat.

« Maîtresse m’a dit que tu avais un chat… C’est Luffy, c’est ça ? Il est trop mignon, j’adore les chats ! »

Edessa continua à le caresser encore un peu, et finit par le pousser, le soulevant pour l’installer sur le lit, puis se redressa à son tour.

« Bon… Alors ! Que je n’oublie pas pourquoi je suis venue, ma chérie… Parce que, oui, je sais très bien pourquoi Maîtresse m’a demandé de venir. »

La jeune succube se pencha vers le manteau, et le souleva avec ses mains, tandis que sa queue caudale se déplaça d’elle-même, s’enfouissant dans l’une des poches intérieures du manteau, s’enroulant autour d’une bouteille, avant de la faire sortir. La poche intérieure était très grande, et Edessa récupéra ensuite la bouteille, contenant un liquide carmin à l’intérieur.

« Il faut la mettre au frais. »

Edessa se dirigea alors vers le réfrigérateur, et l’ouvrit, en se penchant vers l’avant, donnant ainsi une très belle vue sur ses fesses.

« Oh… Et ben, tu es comme Maîtresse, toi, tu aimes la viande ! »

Elle lui sourit à nouveau, avant d’avoir une nouvelle idée.

« Mais… Euh… Tu veux peut-être en boire tout de suite, non ? Je te rassure, c’est un sang de très bonne qualité. Maîtresse en boit beaucoup ! »

Sciemment, Edessa taisait son origine. En effet, le sang contenu dans cette bouteille venait de ses propres veines. C’était le sang d’Edessa, et il était hautement aphrodisiaque. Et, comme le sexe était chez elle très naturel, elle enchaîna rapidement :

« Par contre, j’ai senti l’odeur de mouille sur ton lit… Tu pensais à Maîtresse ? »

DC d’Alice Korvander.

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Tsukuda Kanjo

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Re : Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

Réponse 38 dimanche 22 mai 2016, 16:39:52

Je découvre une personne emmitouflée des pieds à la tête, comme si elle voulait pas qu'on puisse donner une autre description que l'adjectif "louche", avec un grand imper et un chapeau. Par contre la voix est toute fluette, celle d'une femme, et enjouée.

Il ne lui manque plus qu'une grosse étiquette "je suis là incognito" si quelqu'un en doute encore... Songe-je en espérant que les voisins n'ont pas remarqué le passage d'une personne pareille

« Coucou ! Merci de m’accepter chez toi ! »

Je regarde la personne entrer puis retirer son imper et son chapeau. Et je deviens toute rouge ! C'est une... Fille ? Quelque-chose d'approchant on dirait... Sauf que les cornes... Et c'est quoi ça ? Une queue ? Avec une robe qui... Heu... Non, ce n'est pas juste une invitation au viol. Je crois que même nue elle aurait l'air moins provocante... Si je devais donner mon avis sur sa garde-robe, je dirais que soit elle est péripatéticienne, soit elle va tourner un film X après être passée chez moi et elle ne voulait pas avoir à se changer en arrivant sur place.

Kami-sama, j'ai même l'impression qu'elle n'a pas de dessous !

Je me dépêche de fermer la porte. Il ne faut pas que les voisins voient ça ! On voudrait écraser au nez du monde qu'il y a d'autres créatures qu'on ne s'y prendrais pas autrement.

Je remarque à peine le compliment sur mon intérieur et que Luffy semble l'intéresser. Je le regarde avec des yeux médusés. Comment peut-on se promener comme ça ? Ça dépasse tout ce que je pouvais imaginer de logique. On ne peut pas s'habiller comme ça et prétendre être saine d'esprit, si ? Bon d'un autre côté, vu les cornes, les cheveux et la queue... C'est peut-être normal pour... Sa quoi ? Son espèce ?

Elle me raconte un peu son histoire. Elle parle de riche noble et de prostituée, d'abandon dans un orphelinat où madame Warren l'aurait trouvée, récupérée puis élevée... Et qu'elle se considère "non-officielle" de la famille.

Elle remarque mon chaton quand il se frotte contre elle... C'est vrai qu'elle a un drôle de parfum... Pas désagréable du tout d'ailleurs, mais étrange... Et qui me donne un peu chaud il me semble...

M... Zut ! Si en plus du sang le parfum des gens s'y met aussi...

Elle câline mon chaton tout en faisant des commentaires avant de se souvenir pourquoi elle est là, de ramasser sa veste et d'en sortir une bouteille. Mon regard se fixe sur le contenant et surtout, sur son contenu. En détourner les yeux est un effort qui me fait presque gémir. J'ai pourtant bu le soir d'avant.

Mon invitée veut aller la mettre au frais, et fais des commentaires sur son contenu. Et puis elle se ravise pour me proposer d'en boire directement avant de la mettre au frais.

Je secoue violemment la tête à cette idée. Après les explications d'Akira et de Madame Warren au sujet du sang, je préfère en boire quand il n'y a personne aux alentours.

- Non, désolée. Mais vu ce que le sang me fait, je préfère attendre d'être toute seule... Histoire qu'il n'y aie pas "d'accidents", vous comprenez ?

« Par contre, j’ai senti l’odeur de mouille sur ton lit… Tu pensais à Maîtresse ? »

Un détail heurte mes oreilles à plusieurs reprise... Le mot "maîtresse" qui revient tout le temps. Et au-delà de la question très embarrassante, je finis par froncer les sourcils.

- Heu... Déjà, c'est privé... Rougis-je. Et quand bien-même songerais-je à quelqu'un en particulier dans ces conditions-là, je ne vois pas qui est ta "maîtresse", même si je crois avoir une vague idée... Tu as quel âge exactement ? Et est-ce que tu sais que l'esclavage a été aboli ?

Je la regarde fixement dans les yeux, pour ne pas regarder ailleurs, et attends impatiemment sa réponse.
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Mélinda Warren

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Re : Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

Réponse 39 dimanche 22 mai 2016, 19:10:53

Il était difficile de cacher des choses à Edessa, qui avait clairement senti l’odeur, très excitante, de la mouille. La belle succube sourit donc, en constatant que Tsukuda ne voulait surtout pas boire avec elle. Tandis que la succube marchait, elle pouvait sentir Luffy la suivre, et s’assit sur une chaise, récupérant à nouveau le petit chat, qu’elle tint encore entre ses bras. Entre les mains de la gracieuse succube, on ne pouvait que se sentir bien, après tout. Tsukuda, elle, était surtout intriguée par le fait qu’elle appelle Mélinda « Maîtresse », ce qui ne put que faire sourire l’intéressée.

« Eh bien... Je dirais que ça dépend de la manière dont tu définis l’esclavage, ma chérie. Là d’où je viens, c’est légal. Maîtresse a dû t’en parler, non ? Nous venons d’Ashnard. Sur notre planète, l’esclavage est toujours légal. Mais ça l’est aussi sur le vôtre... Ça n’en porte pas le nom, voilà tout, mais, du peu que je sais de la Terre, le travail forcé existe encore partout. »

Edessa était une prostituée, c’était indéniable. Elle aimait le sexe à outrance, mais, pour autant, elle était loin d’être bête. Elle avait fait un long voyage pour perfectionner ses pouvoirs, un pèlerinage magique, et elle avait appris beaucoup de choses, sur la magie, certes, mais aussi, de manière générale, sur la culture.

« L’esclavage, pour moi, c’est une situation dans laquelle une personne profite d’une autre pour l’exploiter. Partant de là, l’esclavage recoupe bien des situations. On peut même dire que l’impôt est une forme d’esclavage. Ta planète continue à exploiter des enfants, ou à faire travailler quantité de gens pour un salaire de misère, en les exploitant indûment. Les ouvriers chinois, les clandestins qui travaillent comme des forçats par peur que leur employeur ne les dénonce... Toutes les zones de non-droit dans les régions les plus pauvres du monde. Tu sais, ce n’est pas parce qu’une loi décrète l’abolition de l’esclavage que l’esclavage est réellement aboli. »

Tout en parlant, la succube jouait un peu avec Luffy, puis finit par le relâcher, en se redressant à nouveau.

« Au-delà de ça, la question que tu dois te poser, Tsukuda, c’est... Qu’est-ce que tu veux réellement ? Être libre ? La liberté absolue, tu sais, ça signifie être autonome, indépendant, n’avoir aucune attache. Tu ne peux pas être libre si tu es amoureuse, par exemple. Moi, je suis une esclave, j’ai renoncé à ma liberté pour le bonheur, le bonheur d’être inséré au sein d’une famille qui m’aime, et de contribuer à quelque chose qui me dépasse. J’ai beau être une esclave, je me sens beaucoup plus utile à ma société que tous ceux qui ne font rien. »

La succube se déplaça encore un peu. On lui avait dit que Tsukuda était une femme têtue, tenant en ce sens beaucoup de Mélinda. Elle aurait peut-être du mal à comprendre les propos d’Edessa, mais cette dernière s’exprimait avec sincérité. Elle résistait à l’envie de la caresser. Tsukuda était trop belle quand elle rougissait comme ça.

« Tu comprends ? Enfin... Pour te répondre, j’ai... Environ 22 ans. Je suis très jeune, pour une succube ! Et... En revanche, tu devras boire la bouteille en ma présence, je dois m’assurer que tu réagiras bien à ce sang ! »

Edessa ne résista guère, et s’approcha de Tsukuda, venant doucement caresser l’une de ses joues, avec sa peau douce et chaude.

« Rassure-toi, je suis de très bonne compagnie, et j’ai dégagé toute ma soirée pour toi. Tu as des jeux vidéos, d’ailleurs ? J’adore y jouer ! »

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Tsukuda Kanjo

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Re : Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

Réponse 40 lundi 23 mai 2016, 10:06:04

La fille... Edessa... M'annonce de but en blanc qu'elle vient de l'autre monde que Madame Warren a mentionné la dernière fois. Bon, vu les particularités anatomiques, ça fait assez sens en fait... Le truc où je suis beaucoup plus choquée c'est d'apprendre que l'esclavage est encore légal chez elle. Par contre, elle me sidère complètement en affirmant que l'esclavage est aussi légal sur Terre.

- Hé ! Mais pas du tout... Commence-je avant d'écouter ce qu'elle me dit.

Dès lors, je suis bien forcée de me taire parce que, c'est malheureux, mais elle a raison... Du moins, dans sa définition de l'esclavage. Et la mention sur le travail des enfants et les travailleurs pauvre me fait un peu honte.

- Oui... Mais bon... On a fait un pas en avant dans le sens de ne plus rendre légal la détention d'être humain au même titre que des objets ou des animaux... Me défends-je. Au moins, si on chope quelqu'un dans un coin où la loi est appliquée, il est puni...

Edessa relâche ensuite mon chat pour me faire sa définition de la liberté aussi. Et de démolir à grand coups de masse mon idée de la liberté tout en mettant le doigt sur plusieurs détails qui font réfléchir. Elle termine en me disant qu'elle a 22 ans. Moi qui pensait qu'elle avait peut-être un siècle ou deux et qu'elle venait d'une période où justement l'esclavage était encore pratiqué couramment sur Terre...

« Et... En revanche, tu devras boire la bouteille en ma présence, je dois m’assurer que tu réagiras bien à ce sang ! »

Là en revanche j'ouvre de grands yeux.

- Pardon ? Pourquoi ? Tous les sangs ne sont pas compatible avec mon nouvel estomac ? M'étonne-je.

Elle s'approche de moi et j'ai un mouvement de recul quand elle pose sa main sur ma joue. Elle a l'air très gentille d'accords, mais ses habits et ses manière me dérangent beaucoup. J'ai l'impression qu'elle se tient prête à me sauter dessus, et pas au sens innocent du terme. Je suis prête à parier qu'en tirant sur trois ou quatre nœuds, sa robe sera par-terre. Dans le genre déshabillage rapide, j'ai rarement vu plus explicite.... En fait, je n'ai jamais vu plus explicite.

« Rassure-toi, je suis de très bonne compagnie, et j’ai dégagé toute ma soirée pour toi. Tu as des jeux vidéos, d’ailleurs ? J’adore y jouer ! »

- J'en ai... Mais je n'ai qu'un PC... Et il n'est pas exactement prévu pour y jouer à plusieurs...

Je me mords doucement la lèvre pour réfléchir. Avec elle aussi proche de moi ça s'avère difficile. Elle veut que je teste le sang de la bouteille. Pourquoi ? Je ne sais pas. Mais vu l'effet qu'à eu le sang sur moi jusque-là, je n'ai pas du tout envie d'être surprise avec mes instincts qui prennent le dessus.

- Écoutez, c'est assez gênant à admettre, mais boire me rend... Toute chose... Dis-je en sentant mes joues se caraméliser. Et comme je suis vierge... Je ne veux pas perdre les pédales et regretter après de m'être laissée aller... Alors, je vous propose de goûter un peu et ensuite vous pourrez partir si tout vas bien, okay ? Je ne suis pas exactement équipée pour recevoir du monde chez moi... En fait, en-dehors des heures où les gens rentrent chez eux, je ne reçoit jamais personne... Je n'ai même pas un futon pour vous faire dormir si vous avez des soucis pour rentrer et j'ai école demain pour couronner le tout... Je suis supposée me coucher tôt...

Je crois que j'ai un peu fait le tour de mes excuses pour avoir la paix pour boire mon sang tranquille.
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Mélinda Warren

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Re : Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

Réponse 41 lundi 23 mai 2016, 12:54:34

Avec Edessa, les débats philosophiques avaient tendance à ne pas s’écourter. Des idées, la succube en avait, mais elle se laissait très facilement distraire. Du point de vue de la longévité exceptionnelle des succubes, Edessa était encore un enfant, et, en tant que tel, le sexe était encore lourdement imprégné en elle. Hors-de-question de se lancer dans un débat philosophique face à elle, elle avait des désirs beaucoup plus simples, et beaucoup plus matérialistes. En l’occurrence, la succube était proche de Tsukuda, ce qui ne manqua pas de troubler cette dernière. La petite-fille de Maîtresse était visiblement bien nerveuse, et, devant la proximité d’Edessa, se mit rapidement à paniquer, en lui balançant toute une série d’arguments pour la faire fuir. Tout ce qu’Edessa retint, c’est qu’elle était vierge, ce qui ne manqua pas de la faire sourire.

Pour seule réponse immédiate, la succube embrassa Tsukuda sur le front, un doux baiser, et s’écarta un petit peu.

« Mais moi, si tu te laisses aller, ça ne me dérangera pas, Tsukuda… Bien au contraire ! Tu es tendue comme une corde de violon ! Je ne suis pas une ange, je suis une succube. C’est mon rôle, d’amener les gens à… À se lâcher, à se détendre ! Tu crois vraiment pouvoir me choquer, ma choupette ? Moi ?! »

Tout en souriant et en ironisant, Edessa s’assit sur une chaise, à côté de la jeune femme, croisant encore les jambes. Elle enchaîna très rapidement, en souriant encore.

« Rassure-toi, je te réveillerai à l’heure pour ton école demain… Si je reste ici, bien entendu. Et, quant à ta virginité, ne t’en fais pas, Maîtresse m’a interdit de te la prendre. Alors, tu vois ? Tu ne risques rien ! »

Évidemment, Edessa était bien placée pour savoir qu’on pouvait faire, sexuellement, bien des choses, sans pour autant ôter à une personne sa virginité… Mais ça, elle gardait cette information pour elle. Tsukuda était nerveuse, elle avait peur, et ça, Edessa le ressentait aussi. Diable, que ces Japonais pouvaient parfois se montrer craintifs et nerveux ! C’était d’autant plus difficile à comprendre que Tsukuda vivait seule, seule chez elle…. À Mishima, en plus ! Qu’une telle beauté soit encore vierge, c’était peu croyable, et doucereusement excitant.

La succube se redressa à nouveau, ayant bien du mal à rester en place, et marcha un peu, pour s’asseoir sur la table, à côté de Tsukuda. Elle avait récupéré la bouteille de sang, et la fit lentement tourner entre ses doigts, puis esquissa un léger sourire complice, avant de retirer le bouchon, tendant le goulot vers Tsukuda. Le sang d’Edessa dégageait une odeur aphrodisiaque, surtout pour une vampire, et elle lui sourit.

« Je sers les Warren, Tsukuda, je te sers. Tu peux craindre tout dans ce monde, sauf moi, car je suis ta plus proche alliée et servante. Mais il faut que tu boives, tout ton corps le réclame… »

La tentation était là, pile sous le nez de la femme.

*Allez, bois !*

DC d’Alice Korvander.

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Tsukuda Kanjo

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Re : Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

Réponse 42 lundi 23 mai 2016, 14:29:23

De simplement stressée, je passe complètement sur la défensive. Plus la discussion avance, plus j'ai l'impression d'être une toute petite souris devant un immense chat d'humeur trop joueuse. Et je ne suis pas sûre d'apprécier cette impression. Déjà parce que mon interlocutrice n'a rien compris à mon idée. Ce n'est pas pour elle que j'ai peur. Vu comme elle est habillée ça crève les yeux qu'elle se tient tout à fait prête à voir mes pulsions ressurgir. C'est moi que je veux préserver. Ne pas foncer sur ma première expérience sexuelle à cause d'un liquide qui agit sur moi comme une drogue.

Et pourtant, elle balaie mes arguments les uns après les autres, l'air sûre d'elle, provocante et tentatrice... Une succube... Ben elle ne démérite pas du peu que je connais de la légende de ces créatures mythologiques ! Il y a de quoi rendre fou n'importe quel mec, je suis presque sûre que si j'étais un garçon, j'aurais déjà cédé. Mais je suis une fille ! Et elle... Est de sexe féminin aussi de ce que je peux en juger.

- Écoute... Ce n'est pas juste une question de me lâcher ou quoi... Tu es une... Fille... Et moi aussi... Ça ne se fait pas... À moins d'en être vraiment sûre, mais je ne sais pas du toute si j'en ai envie ! Et puis, depuis quand madame Warren décide de ma virginité ou pas ? C'est ma décision !

Je la regarde, s'asseoir, se relever, me tourner autour comme une sorte de charognard super-sexy. Elle finit par aller rependre la bouteille et l'ouvrir devant moi. Rien que l'odeur me fait frissonner et je sens comme des griffes qui me saisissent aux tripes, très proche de l'entrejambe.

Kamis-sama aidez-moi... Cette odeur... Elle est en train de me faire perdre la tête... J'ai... J'ai envie de... NON !

Je ne peux plus détacher mon regard de la bouteille. Je n'en vois plus que le goulot et son contenu. Ce fluide rouge et vital... Je dégluti... J'ai soif... Si soif... Comme un robot, je m'avance, hypnotisée. Un pas... Deux... Je lève le bras... Je tremble... C'est de la nervosité... De l'anticipation aussi... Je vais avoir ce si bon goût sur la langue... Je vais avaler ce liquide... Ce... Sang...

Je sens littéralement la bête en moi s'éveiller et mugir, même si ce ne sont que les gargouillement de mon estomac. J'ai les mains moites, le cœur qui bat la chamade. Pourtant, l'animal est là, comme une créature qui se tapirait dans mon ombre. Dans les recoins les plus sombres de mon esprit. Une sorte de monstre nourrit de toutes mes angoisses, mais aussi de toutes mes envies refoulées et étranglées au fond de moi. J'ai l'impression de la sentir poser la main sur mon épaule et j'ai un frisson qui me descend le long de la colonne vertébrale. Elle me pousse, elle me tire. Elle me hurle dans la tête, comme les gémissements d'un ouragan que je veux boire le contenu de cette bouteille. Que je veux la boire jusqu'à la lie. N'en laisser aucune trace.

Et puis un élément incongru apparaît : Luffy. Mon chaton qui bondit du rebord du plan de travail où il s'était perché pour se rattraper sur les genoux d'Edessa puis se dresser sur ses pattes arrière en posant ses pattes avant sur le bras de la succube. Il renifle la bouteille en se léchant souvent le nez et les babines.

« Miouh ? » Fait-il en tournant son regard de chaton vers Edessa avant de tenter d'une patte d'agripper le goulot de la bouteille.

Je sens une colère sourde monter, le même genre que quand Luffy trouve le moyen de me piquer ma bouffe au lien de la sienne, mais en dix fois pire. Je prend soudain la bouteille des mains d'Edessa et souffle en direction de mon chaton.

- NON ! DU BALAIS CE N'EST PAS POUR TOI ! M'exclame-je en faisant fuir de terreur mon chat qui bondit par-dessus l'épaule d'Edessa et déguerpi sous mon lit sans demander son reste.

L'interlude a au moins eu le mérite de me faire réfléchir un peu plus loin que "soif". Je rassemble le peux d'esprits qu'il me reste en ayant la bouteille dans ma main.

- Vous avez... Une drôle de définition de la servitude, en me soumettant à une tentation suffisamment fort pour me faire presque perdre les pédales... Fais-je remarquer.

Je regarde la bouteille à nouveau. J'ai posé ma main sur le goulot pour éviter que Luffy n'en boive, ce qui en limite un peu les effluves.

- Ce sang... N'est pas juste tentateur comme les autres... Il est d'une tentation obscène... Un peu comme vous... Réfléchis-je à haute voix.

Je tente de calmer ma respiration, pour le moment, je suis plutôt haletante.

- Vous pouvez remercier Luffy, un peu plus, et je ne suis pas sûre que ce soit à la bouteille que j'aurais bu... Commente-je. Quoique je commence à me douter d'où sort le contenu... Vous avez une odeur très similaire...

Je lui montre la bouteille, plus agacée que gênée maintenant.

- Il va se passer quoi exactement quand j'aurais bu ? Les autres fois, madame Warren n'a rien dit mais à part avoir un peu chaud dans des endroits gênants, il n'y avait rien eu d'aussi violent que depuis que j'ai senti le contenu de ce flacon. J'ai le sentiment que comme ce n'est pas du sang humain, il y a un truc en plus, je me goure ? Demande-je.

C'est dur de m'empêcher de boire, mais pour le moment, je maîtrise. Merci mon Luffy, et encore désolé pour toi...
Tous les gagnants ont commencé par jouer avant. Pourquoi est-ce que j'ai perdu sans même m'inscrire ?

Mélinda Warren

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Re : Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

Réponse 43 lundi 23 mai 2016, 19:23:16

Tsukuda était comme fascinée par ce sang. Edessa s’y était attendue. De base, une succube avait un sang délicieux, mais elle, en plus, elle effectuait de nombreuses saignées pour entretenir la qualité de son sang. Historiquement, une saignée avait toujours eu pour but de purger l’organisme en évacuant le mauvais sang, et, si sa fonction médicamenteuse était battue en brèche, la saignée restait encore fréquemment utilisée par les vampires. C’était un moyen de purifier le sang d’une personne en vidant son organisme, et en insufflant un sang plus pur, plus frais. Rien n’était trop beau pour sa Maîtresse, et Edessa avait donc mené des opérations chirurgicales visant à pratiquer des saignées. Il en résultait un sang de qualité supérieure, et Tsukuda était comme fascinée par ce dernier. Hélas, cette fascination fut un peu plus forte que prévue, et, quand Luffy se rapprocha, Tsukuda laissa parler sa colère, faisant fuir son petit chat, et mettant fin à ce délicieux moment, surprenant Edessa.

La succube était une femme très douce et très gentille, aussi gentille que perverse. Elle se flattait de ne jamais crier, sauf quand on la prenait fort, mais, pour le reste, elle pouvait se montrer très pédagogue, et très patiente. Posant sa main sur le goulot de la bouteille, Tsukuda tenta encore, en vain, de retarder l’échéance, en demandant un complément d’informations.

*Elle est déjà capable d’identifier mon sang ? C’est plutôt impressionnant…*

Edessa reprit alors, en lui souriant :

« Pour commencer, personne ne décide de ta virginité, Tsukuda. C’est à toi, et c’est justement ce que Maîtresse souhaite. Elle veut la protéger, elle ne veut pas que tu la gaspilles sur un coup de tête. »

Edessa éloigna alors la bouteille, et la posa à côté d’elle.

« Ensuite… Le fait que je sois une fille ne veut rien dire. Tu vis au 21ème siècle, Tsukuda. Je sais que le Japon est plutôt arriéré sur ce point, mais… Une relation homosexuelle n’est pas maléfique ! Enfin, on ne peut tout de même pas penser ça, de nos jours ! »

La succube soupira. Elle avait vu ça en de nombreux endroits. L’intolérance, la cruauté… Sur Terra, il existait de nombreux endroits reculés où le fanatisme religieux s’était imposé, et où on persécutait les gens différents de soi, qu’ils soient homosexuels, ou disposent de longues oreilles pointues. Edessa soupira encore, tâchant de se calmer.

« Donc, tu crois n’être pas attirée par les filles, c’est ça ? Ma foi, c’est possible… Mais, le seul moyen de le vérifier, c’est de boire cette bouteille. Tu as vu juste, Tsukada. Maîtresse a voulu t’offrir un sang de très grande qualité, et c’est le mien. Le sang d’une succube. Je ne vais pas te mentir, il est aphrodisiaque… Mais, puisque tu es hétérosexuelle, tu ne devrais rien ressentir pour moi, n’est-ce pas ? »

Edessa la narguait un peu, jouant avec elle, en la provoquant doucement.

« Et puis, tu dois boire ! Tu as vu comment tu t’es emportée contre ce pauvre Luffy ? Plus tu refuseras de boire, et plus tu deviendras agressive, nerveuse, violente… Et, plus la soif te tiraillera, et plus tu verras en ce brave Luffy autre chose qu’un animal d’accompagnement, car tu te focaliseras sur son battement cardiaque, sur la circulation de sang… Et je refuse qu’on fasse du mal à un chat ! »

L’air résolu, elle lui brandit à nouveau la bouteille.

« Alors, bois ! »

DC d’Alice Korvander.

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Tsukuda Kanjo

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Re : Le début de la nuit [Tsukuda Kanjo et Mélinda Warren]

Réponse 44 mercredi 25 mai 2016, 14:07:36

Au moins j’obtiens des réponses. C'est déjà ça. Donc, madame Warren a donné cette consigne pour que je ne fasse pas de bêtises une fois que j'aurais bu. Je ne sais toujours pas si je dois en être vexée ou bien être reconnaissante. J'ai quand même cette impression qu'on essaie de décider à ma place qui ne me plaît pas. Je préfère aussi rester silencieuse quand cette... "Succube"... Commence à me faire la moral sur mon avis rétrograde sur l’homosexualité.

Je ne suis pas vraiment contre... L'une de mes meilleures amie est bi... C'est juste que je suis gênée...

Gênée par quoi ? Si je veux être honnête, tout simplement par l'idée de ne pas être aussi hétéro que je le pensais... Ça fait un moment que ça me travaille, depuis que je suis entrée dans ce lycée en fait. J'ai rarement vu autant de couples lesbiens de toute ma vie, et là, dans les classes de mishima, il y en a presque deux en moyenne par classe, quand ce ne sont pas des trucs plus sordides comme des bandes de copines qui à l’occasion se font des orgies. Il paraît même qu'il y a un club qui n'est dédié qu'à ça, mais ce ne sont que des rumeurs.

Ensuite, elle retourne mon argumentation contre moi. Je dois avouer que je ne m'y attendais pas. Elle me provoque alors ouvertement sur le thème de ma sexualité, argumentant que si je suis aussi hétéro que je le prétends, alors le sang dans la bouteille n'y changera rien. Même si elle ajoute à la fin que, comme il vient d'elle, il est aphrodisiaque.

Je sens que je viens de me faire avoir...

Maintenant plus que jamais je suis convaincue que je ne dois pas boire en sa présence. Ça ne fait pas un plis pour moi que si je bois un truc qui va modifier mes besoins charnels, je ne ferais pas trop la différence au moment de me soulager. J'ouvre la bouche pour refuser et la faire sortir de chez moi, mais elle m'achève avec son dernier argument.

Elle a raison... La seule autre créature vivante ici avec moi, c'est mon chaton. Et j'ai déjà ressenti cette douleur, cette souffrance. Cette impression que le seul désire qui me restait était d'attaquer mon chaton pour planter mes canines dans son petit corps et m'abreuver de lui. Et rien que l'image me donne envie de pleurer. Pas mon chaton. Pas lui, il n'a rien fait...

Elle me tends à nouveau la bouteille, l'air bien décidée.

« Alors, bois ! »

Je la regarde, la prend...

Pourquoi je fais ça pour un chat...

La réponse est simple, à part lui, j'ai toujours eu l'impression d'être une chose secondaire dans ma famille. Des fois, je me demande si mes parents m'ont jamais considérée mieux que comme un animal de compagnie un peu envahissant et coûteux.

- Je vais me souvenir de ce que je vais faire quand j'aurais fini de boire ? M'encquiers-je en sentant la bête dans mon esprit s'éveiller à nouveau au contact du flacon. Il n'y a pas de pertes de mémoire associée à la consommation de ce genre de... d'aphrodisiaque ? Demande-je en butant sur ce mot que je n'ai pas l'habitude de prononcer.

Edessa me dit que non, je me souviendrais de tout... Je vais donc devoir vivre avec ce qui arrivera cette nuit.

- Okay...

Je prend une grande inspiration et ferme les yeux, comme si j'allais prendre un médicament au goût particulièrement infâme. Puis je porte le flacon à mes lèvres et renverse la tête en arrière.

Sitôt les premières gouttes sur ma langue, sitôt la texture contre mon palais, l'animal prend le dessus. Et comme je le soupçonnais, je bois tout cul-sec. Une fois qu'elle a commencé à boire, la bête ne veut plus s'arrêter. Heureusement que c'est un flacon, sinon elle voudrais sans doute boire jusqu'à la dernière goutte des veines de celui qui donne. Je reprend difficlement mon souffle quand enfin les dernières gouttent glissent dans ma gorge. Je tousse un peu, j'ai bu trop vite.

Je reste immobile. La bête est un peu moins affamée, même si je ne pense pas que le terme "repue" serait juste. J'attends la suite avec nervosité.

Mais il ne se passe rien. Je reste trois bonne minutes immobile, sans rien dire ou faire, mais je ne sens rien de particulier.

- Heu... Ça a un effet retardé ? Demande-je après cinq minutes de grand vide dans la conversation qui pousse même Luffy à revenir jeter un coup d’œil timide à la cuisine.

- Miouh ?

Peut-être qu'il faut le temps que je le métabolise ? Mais du coup, ça prendrait combien de temps ?

- C'est quoi normalement les symptômes ?
Tous les gagnants ont commencé par jouer avant. Pourquoi est-ce que j'ai perdu sans même m'inscrire ?


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