Le temple du bourbier [Ariman, les Amazones]

Quand les Moires parlèrent des Von Everec, Anna devins blanche ce fut au moment où les trois affreuses créatures disparurent dans la nature qu'elle tomba a genoux et se mis à se lamenter.

- Aaaaaah ! Maudite famille, maudit destin. Une famille comme la mienne n'aurait jamais du exister. QU'ELLE AILLE EN ENFER ! ET MOI AUSSI SI CELA PEU EXPIER MES PÊCHER QUE J'AI COMMIS PAR LE PASSÉ ! Cria t'elle en levant les bras au ciels semblant implorer les dieux avant de s'effondrer en larme.

Il y avait de quoi perdre son latin. Visiblement Anna ou sa famille ont vraisemblablement fait des choses terrible. Il n'y avait qu'à voir l'Omox que les Amazones avaient vus il y as quelques heures et que Anna avait chassé de chez elle. L'Omox avait appelé Anna "soeur" et visiblement Anna payait  à la place de sa famille en se mettant au service de ses trois terribles entités et prenant soins des enfants de cet orphelinat. Mais visiblement son passé lui pesait horriblement. Si elle était punie par quelques intervention divine cela devait faire longtemps qu'elle avait accepté sa punition et son destin.

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- Tu as refusée la puissance. Et en tant que instigatrice de ce plan minable il est normal que tu soit punie comme il ce doit. Ta comparse as eu de la chance dans son malheur car son crâne trône désormais avec les autre au pieds du trône du seigneur du sang mais toi qui est l'instigatrice et dont la vanité as causer ta perte je t'ai imposé ma marque. Désormais que tu le veuille où non tu n'appartient plus à Khorne mais au puissance de la ruine tout entière. Mais surtout à moi. Dit Ariman qui esquissa son éternel sourire.

Tori son corps chauffer et devenir même bouillant elle ressentis d'effroyables démangeaisons dans le bas ventre mais le pire c'est cette sensation de ressentir avec une effroyable clarté. Le simple fait de porter des vêtements ou de ressentir la caresse du vent était un véritable torture. Même la voie d'Ariman fut effroyablement douloureux et fut un effroyable coup de poignard à chaque mots que Ariman prononçait.

- Désormais tu ne te battra que lorsque je le deciderai, tu mangera que si je te l'ordonne et je te baiserai que lorsque j'en aurai envie. Tu doit d'ailleurs ressentir les seconds effets de ma malédiction le don de ressentir au delà des sens. C'est certainement l'un des plus beau don que peu offrir le prince de la luxure à ses suivants et je peu en imiter ses bienfaits.

Tori avait la bave au lèvre et le cerveau en feu elle sentis les tétons de ses seins durcir et son bas ventre lui torturée comme si on lui enfonçait lentement un poignard. Elle était incapable de bouger même pour se soulager. Elle était devenue une marionnette entre les mains de l'Oblitérator et si en avait conscience elle ne pouvait rien faire.

- Déshabille toi ? Ordonna Ariman qui testa la résistance de Tori sur son contrôle.

LES AMAZONES

Une apparition terrifiante... Les Moires, ces trois femmes folles, étaient de puissantes sorcières, se faisant passer pour des divinités locales, et dont l’âme était chargée de magie noire. Même sans avoir les capacités chamaniques de Mythilène, Sélène s’en était rapidement rendue compte. La Princesse amazone avait déjà affronté des résidus de magie noire. Ectoplasmes, spectres, malédictions, Liches et nécromanciens... Ces êtres redoutables existaient sur Terra, et chacune de ces rencontres n’avait pas été aisée. La magie noire était une magie aussi puissante que malfaisante, et il ne fallait jamais l’utiliser avec légèreté, car le prix que la magie noire demandait était des plus lourds. Peu à peu, le mystère voilant ce marais, posant sur Tetsihéane, s’éclaircissait. Une famille de nobles avait jadis régné sur cette région, les von Everec. Un nom à consonance ashnardien, alors que ce manoir était relativement éloigné des frontières impériales. Sélène se doutait qu’une sinistre histoire se dissimulait derrière cette famille, comme tout ce qui avait trait à ce marais.

Et, pour l’heure, sa seule source d’explications possible était cette vieille mégère qui veillait sur cet orphelinat, et dont la sœur était devenue une créature des bois.

« Je n’aime pas ça, commenta Clara. Ces femmes... Elles ne sont pas une bénédiction pour ce marais, je l’ai senti. Cette forêt souffre, et elle souffre d’un mal profond. Il n’y a pas que ce temple qui est en jeu ici... »

Clara avait des origines elfiques, et donc des affinités avec le monde de la flore, avec le monde du Vert. Elle croyait ainsi à cette vieille conception druidique, ou elfique, selon lequel la Nature se découpait en trois forces fondamentales : le Green, correspondant à la flore, le Red, correspondant à la faune... Et le Rot, correspondant à la pourriture. Dès que l’archère était entrée dans ce marais, elle avait senti la souffrance du Vert, du monde végétal... Mais aussi celle du Red. Les animaux fuyaient, et ceux qui restaient étaient corrompus, comme tous ces animaux et insectes qui tournaient autour des Moires.

« Nous sommes venues ici pour purifier cette région, et c’est ce que j’ai l’intention de faire », lâcha Sélène.

La jeune femme se retourna vers Anna.

« Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? »

L’intéressée priait silencieusement, implorant les Belles Dames de la protéger, de lui donner le courage de réussir sa mission.

« Louées soient les Belles Dames et leur beauté ! Elles nous mettent à l’épreuve, nous, pauvres pêcheurs, car elles exigent de nous bien moins que ce qu’elles sont susceptibles de nous rendre...
 -  Anna !
 -  Honnis soient les pêcheurs, les traîtres et les incrédules, car leur suspicion pèse sur la foi comme un tison ardent qu’on met dans la gorge du mourant...
 -  Elle est folle à lier... »

Rien à en tirer.

En tout cas, il allait falloir attendre le matin pour pouvoir agir...

TORI

Un sortilège... C’était forcément un sortilège ! Une véritable hérésie ! Non seulement cet homme l’humiliait, mais, en plus, il crachait sur son serment avec Khorne, Khorne qui interdisait l’usage de la magie. Dans les yeux de Tori, une haine sans fond brûlait en elle. Tout ce qu’elle voulait était de tuer cet homme, de le broyer en mille morceaux... Mais son corps refusait d’obéir, refusait de faire ce qu’elle lui ordonnait de faire. C’était... C’était horriblement frustrant ! Elle sentit la frustration sexuelle naître en elle, mais cette frustration n’était rien par rapport à sa haine. Dents serrés, elle sentit alors Ariman lui ordonner de se déshabiller, et elle serra ses poings, les serrant si forts que ses ongles s’enfonçaient dans sa chair, faisant couler son sang.

« Va... Va te... Va te faire f-foutre, co... Connard ! »

Ses mains voulaient se déplacer, mais elle refusait, ce qui faisait qu’elle tanguait sur place, avec ses bras décrivant de légers moulinets.

« Tu... Tu as peut-être pris l’usage de mon corps, mais... Pas de ma fierté ! »

Troya après avoir vu cela regarda Anna d'un mauvais œil. Petivier par contre pris la vielle femme en pitié car il demanda à l'une des Amazone de l'aider à la faire rentrer à la maison. Physiquement et moralement la vielle femme était complètement épuisée et plus vraiment en état de parler. Petivier estima qu'il fallait quelques heures de sommeil ce qui forçait tout le monde à attendre. Par contre vu son grand âge il fallait pas compter dessus pour une expédition dans le marais.

Il y avait aussi un autre problème Naora n'était pas en état d'accompagner ses sœurs n'étant pas un combattant Petivier se proposa de rester et prendre soins d'elle  mais vu dans quel endroits les Amazones c'était fourrées il y avait à ce demander si il ne fallait pas mieux laisser une ou deux sœurs derrière pour garder l'orphelinat et le défendre.

Troya elle avait décidé seule ce qu'elle devait faire. Elle voulait accompagner les Amazones dans leurs mission. Vu l'entêtement des nains et surtout des tueurs Troya pouvait être une recrue idéale quoique instable. Elle n'était pourtant pas si bête car si elle venait elle ferait l'effort d'obéir aux Amazone et principalement à Sélène qui pour la tueuse représentait l'autorité. En cas de refus de ses dernière elle partirait en solitaire chercher sa mort glorieuse car ce n'était pas son genre d'attendre et faire le garde.

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Ariman se mis à rire.

- Voilà un sentiment bien humain pour un dévot de Khorne. Tu ne connait même pas la véritable signification que sont les puissances de la ruine. Laisse moi te narrer les plus noirs secrets de l'origine du chaos car je l'ai vu de mes propre yeux et j'ai finis par comprendre sa réel signification. Peu être que j'arriverai à te faire entrer cela dans ton cerveau de moineaux. Dit il en s'asseyant dans son fauteuil et racontant à Tori un terrible secret qui ce heurta à ses convictions et ses croyances.

- La matrice du Chaos crue est sans esprit ni conscience propre mais pourtant des consciences l’habitent. On appelle cette matrice le warp. Avec le Warp, la matrice du Chaos va et vient, formant des courants et des vortex de pression et d’énergie potentielle, concentrant la puissance en des points relativement réduits de cet espace. Ces tourbillons, ses remous et ses tempêtes peuvent isoler d’immenses zones de l’Ether et sont capables d’inimaginable acte de création ou de destruction. Ces tempêtes sont les puissances du Chaos, princes et maîtres, formés par le mouvement sans fin de la fabrique fluide de cette dimension. Comme la «matière» dont elles sont formées, les puissances du Chaos fluent et remuent, parfois, un peu de leur substance se dissous et les autres grandissent alors d’autant.

Parmi les puissances issus du Warp, il y a en a de plus formidables qui ont atteint une cohérence d’un autre ordre : elles sont capables de manipuler le Warp autour d’elle-même selon leurs propres dessins. Elles dépendent encore du Warp et fluctuent avec lui mais le cœur de leur intelligence et de leur personnalité et protéger par leur propre pouvoir. Tu connaît les quatre puissances du Chaos de cette envergure : Khorne, Slaanesh, Nurgle et Tzeentch mais il en existe une infinité d'autres des démons, dieux ou déesse. Après avoir vu cela j'ai finis par comprendre que le chaos ne peu exister sans nous.

Les puissances du Warp se nourrissent des émotions et des pensées de l’humanité et des autres races vivantes. Au fils des millénaires, chacune but un des aspects de la nature humaine : sa rage, sa convoitise, sa corruption et son inconstance. Et comme elles absorbaient cela, les puissances du Chaos ont gagné des aspects humains : Khorne est devenu un être fait de rage sanguinaire, Slaanesh a grandi comme Prince des plaisirs, Nurgle accueille tout ce qui est décadence et Tzeentch se révèle dans le changement et la métamorphose. Corrompus et modelés par les sentiments et les pensées issus de l’univers réel, les puissances du Chaos distille encore plus de haine et de dépravation dans le cœur des hommes. Ainsi un cercle vicieux s’est établi : la folie des hommes nourrie le Chaos et le Chaos encourage la folie des hommes. C'est pour cela que je ne sert aucun dieux particulier il faut bien que quelqu'un soit à la fois le messager, le cœur et l'âme des autres dieux et des puissances de la ruine. Dit Ariman.

Au petit main, les Amazones avaient fait leur choix. Cynna et Léda resteraient sur place. Cynna était une guerrière, et pourrait donc protéger l’orphelinat, tandis que Léda, en sa qualité de Chamane, servirait à s’assurer que Naora se soigne bien. Sélène ne voulait prendre aucun risque. Soigner Naora était la priorité, et elle accepta la compagnie de Troya, en se disant que, ainsi, elle serait plus à même de la surveiller. La Princesse n’avait pas oublié ce que Mythilène avait dit sur la corruption qui hantait cette région. Est-ce que Troya et Petivier étaient toujours totalement sains d’esprit après leur séjour chez les Skavens, et dans le marais ? Il faudrait les surveiller tous les deux, mais la naine inquiétait plus Sélène que le discret Hobbit cuisinier.

Le groupe partit donc au petit main, Anna se réveillant très tôt. La femme dormait très peu.

« Le manoir est à plusieurs heures d’ici... Ne traînez pas en route. »

Pour une femme âgée, Anna semblait être encore particulièrement véloce. Les racines et les branches, les obstacles sur le sol, rien ne semblait la déranger. Elle avançait calmement, malgré l’air matinal, les croassements de corbeaux, et les bruits étranges émanant du marais. Mythilène avait généré leur bouclier, et Sélène restait sur la défensive. Toute la nuit, elle avait eu l’esprit rempli de questions sur les Moires, ces redoutables et sinistres sorcières.

« Alors, finit-elle par demander en marchant le long d’un sentier, que s’est-il passé avec Olgierd ? »

Pour seule réponse, un grognement, la femme haussant les épaules, avant de lui répondre :

« Les von Everec étaient des propriétaires terriens dirigeant plusieurs exploitations de brai par ici... Une affaire rentable, qui avait permis à Olgierd de pouvoir convaincre les parents de se marier à l’élue de son cœur... Iris Bilwitz, une jeune peintre en vogue à Nexus. Les Bilwitz étaient une famille de négociants nexusiens disposant d’une guilde, et qui n’avaient guère envie de marier leur fille à un pouilleux rencontré lors d’une cérémonie. »

Il y avait une amertume sourde dans la bouche d’Anna, comme si elle contait une histoire triste... Ce qui, à voir l’état général du marais, serait dans l’ambiance générale. Le groupe s’approchait d’une espèce de forêt décrépie, aux arbres moribonds.

« Iris et Olgierd se marièrent... Un mariage joyeux. Les cochons braillaient, l’alcool coulait à flots... On riait, on dansait, on tapait dans les mains... À ce qu’on m’a raconté. »

Le groupe continuait à marcher.

« Je sens une puissante magie noire dans les environs, nota Mythilène.
 -  Les sentiments et les émotions ont toujours été de puissants vecteurs magiques... Les Bilwitz pensaient avant tout à un mariage d’intérêt, mais, pour Iris et Olgierd, ça n’a jamais été le cas. Lui avait un côté désinvolte, aventurier, qui a plu à une jeune femme de bonne famille, qui s’abandonnait dans ses peintures. Elle l’aimait follement... Et existe-t-il une émotion plus forte, plus intense, que l’amour ? »

Sélène ne répondit pas à cette question. Les arbres semblaient avoir noirci, et il n’y avait plus de végétation vivante, simplement une série de feuilles mortes, d’herbes sauvages, tandis que la silhouette d’un manoir apparaissait devant elles, au milieu des arbres.

« Partant de là, l’amour est la plus redoutable des malédictions qui existe... Car c’est bien à cela que vous aurez affaire dans ce maudit manoir, guerrières... À une malédiction. »

Au bout d'un certain temps à Marcher le sol devins plus ferme et groupe arriva face à un haut mur couvert de végétation et de ronce. Anna décida de longer le mur car elle savait qu'il existait un passage discret pouvant atteindre le manoir. Le groupe finis par atteindre une porte grillagé et rouillé. Anna sortis une grosse clef fin de l'ouvrir mais Troya l'en empêcha et la mis sur le côté en incitant tout le monde à ce cacher. Les Amazones le firent par réflexe et observèrent le manoir.

C'était une grosse bâtisse fortifié et à l'allure gothique en pierre noire et à l'allure sinistre. Ce manoir avait une allure de château fort et dominait un jardin qui devait être magnifique à une époque mais maintenant couvert de végétation de ronces et d'hautes herbes.



La source de l'inquiétude et la prudence de Troya venait d'un Ogrelin une créature dégénéré issue de viols d'un Ogre sur un humain. Ses créatures étaient moins forte que les ogres normaux mais compensait par une grande intelligence et une ruse vicieuses. Troya, Anna et les Amazones virent justement une de ses créatures en train de patrouiller dans le jardin. La créature était immense hideuse et semblait souffrir d'une difformité au niveau d'une de ses mains. Il était accompagné d'un grand molosse noir aux yeux rougeâtre.



 L'Ogrelin fit le tour du jardin sans repérer personnes et retourna vers une grosse cabane fait de bric et de broc qui ce trouvait en face du manoir au plus près de l'entrée principale. La cabane semblait être habité par plusieurs creatures car on entendit de nombreux éclats de voies.

Une minute plus tard un autre Ogrelin sortis de la cabane et se dirigea en boitant vers la grange du manoir.



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Tori était restée bien silencieuse tandis que Ariman parlait. Pour une fois l'Oblitérator avait dit la vérité et la barbare semblait comme pétrifiée. Connaître les secrets de toute les forces obscures c'était comme si on pouvais mettre la main sur le moyen de devenir sois même une Divinité. Ariman ne c'était pas contenté de parler il avait montrer toutes les facettes du chaos à Tori. En le combattant elle avait vu la sauvagerie de Khorne, il était aussi résistant que Nurgle, aussi libidineux que Slaanesh et aussi sage et changeant que Tzeench ainsi que de nombreux traits que Tori ne connaissait pas. Si Ariman sert sans servir les puissances de la ruine c'était simple. Ariman était le chaos incarné. Le mal à l'état pur une créature qui pour lui rien n'était impossible et Tori sut instinctivement que son alliance avec les séides de Slaanesh allait être temporaire. Par contre Tori se demanda pourquoi Ariman la gardait encore en vie. Par pure sadisme où avait t'il besoin d'aide pour quelques chose.

Pour tout avouer Ariman n'avait pas besoin de son aide. l'Oblitérator avait l'esprit suffisamment flexible pour ourdir d'autres plan. Mais il fallait avouer que la Ténacité de Tori avait forcé le respect et Ariman était assez tenté de la prendre comme apprentis et amante. C'était une dévot de Khorne mais Ariman sentis bien qu'elle avait de nombreuses faiblesses propre à l'humanité. Les massacres de masses ne semblait pas vraiment la satisfaire. Elle avait un désir bien plus profond et personnelle et Ariman l'avait bien sentis en la combattant. Ariman essaya donc de voir ce qu'elle cachait au plus profond d'elle derrière ce vernis de dévotion au seigneur du sang. Quel est son désir le plus noir et le plus inavouable ?

LES AMAZONES

« Nous y sommes...
 -  L’endroit est déjà infesté de monstres...
 -  La magie noire attire toute sorte de monstre. »

Devant elles, la propriété des Von Everec apparaissait : un fort-manoir, entouré par une clôture, et plusieurs jardins. Le château, néanmoins, était difficilement observable, en raison d’une épaisse brume et de nuages gris qui flottaient dans le ciel. Comme une sorte de chape grise qui s’abattait sur la région, les femmes pouvaient voir la clôture, avec des portes fermées, et les toitures de la grange poussiéreuse et délabrées se dissimulant derrière.

Anna ne tarda pas à grogner devant les Ogrelins.

« Ils ne sont rien... Des vagabonds qui rôdent dans le jardin extérieur, tout simplement. Ils n’osent pas aller plus loin, car ils savent très bien qu’ils n’en reviendront pas. Le Gardien y veille...
 -  Le Gardien ? » s’enquit Sélène.

Anna persifla à nouveau, émettant un grognement désapprobateur, puis poursuivit ses explications sur l’origine de cet endroit :

« Olgierd von Everec était un homme d’affaires joueur, quelqu’un qui prenait des risques. Il aimait investir son argent à la Bourse de Nexus. Des placements boursiers sur des actions... Tout cela s’est retourné contre lui, et, en ajoutant à cela de mauvaises récoltes, il s’est retrouvé endetté... Profondément endetté, ce qui n’a guère plu à ses beaux-parents. Iris, elle, s’en moquait, car elle pouvait peindre, et attendait le moment où elle aurait un bébé. Mais la fortune ne souriait plus à Olgierd, et les beaux-parents avaient appelé avec eux d’éminents avocats de Nexus, la peste soit de ces gens-là ! »

De l’œil, Sélène observait les Ogrelins, qui semblaient... Patrouiller. La naine était nerveuse, n’ayant visiblement qu’une seule envie : les attaquer, et couper court au discours inutile, à son sens, d’Anna.

« Et donc ? Qu’a fait Olgierd pour renflouer ses caisses ?
 -  Il s’est battu... Battu contre les menaces d’annulation du mariage. Lord Bilwitz ne voulait pas avoir à supporter l’infamie de ce jeune dandy, ni à devoir payer ses dettes. Dettes qui ne cessaient de croître. Et, pour ne rien arranger, l’union d’Olgierd et d’Iris peinait à aboutir sur un enfant. Les champs d’Iris restaient secs et inféconds. Leurs prières envers le bon Dieu restaient impuissantes, et Olgierd s’est tourné vers des forces différentes, plus proches des humains...
 -  Les Moires... devina Sélène.
 -  Les Belles Dames avaient un prix pour leur aide... La progéniture d’Iris. Un seul enfant... Ils pourraient en faire un autre, car elles apporteraient fécondité au couple. Olgierd mena un rituel dans le château. Le fou... Le prix de l’amour. Il a sacrifié la plus importante des choses : son amour. »

Des propos bien énigmatiques, qui amenèrent la naine à grogner, s’impatientant de ses fadaises amoureuses. Mythilène, de son côté, pouvait comprendre ce qui s’tait passé. Olgierd s’était damné en pactisant avec des forces supérieures, puissantes et dangereuses, et avait oublié de lire les lignes en petits caractères à la fin de son contrat. Un pacte interdit, un pacte maudit...

« Une fille a été emmenée aux Belles Dames, et une autre a ensuite grandi dans le ventre d’Iris... Mais, petit à petit, l’amour a déserté le cœur d’Olgierd. Un cœur de pierre, fait de ronces et de larmes de statue. Il pouvait continuer à ressentir, à éprouver, mais était incapable de ressentir la moindre compassion, le moindre désir, la moindre attirance. Toute passion avait déserté son âme, et, lentement, la haine a succombé à l’amour. Pour lutter contre ce sort, Olgierd a mené des recherches sur la magie noire, et a transformé ce manoir en lieu d’horreur. Le Gardien en est l’illustration. De puissants sortilèges ont recouvert cette maison... Le Gardien en est la clef. Il se trouve dans le jardin intérieur, là où nul n’ose entrer, et surtout pas ces ogrelins... Tâchez de le vaincre, ou mourrez en essayant. »

Le Gardien... Le délire de cette vieille bique influait peu à peu sur Sélène, qui fronça les sourcils. Quel était le lien entre le temple de Nurgle et ce manoir ? Sélène était sûre qu’il y en avait un... Car qu’était l’histoire d’Olgierd et d’Iris, si ce n’est celle d’une lente corruption ? Est-ce que c’était cette histoire qui avait permis à ce temple de revenir à la vie ? Sélène était sûre que les réponses se trouveraient à l’intérieur.

« Bon... Commençons par nous débarrasser de ces créatures.
 -  Elles constitueront un bon entraînement » acquiesça Clara

TORI

La haine brûlait dans les yeux de Tori. L’Obliterator lui avait sorti une inutile leçon sur le Chaos et son fonctionnement... Inutile, car Tori le savait, et ça ne changeait rien à la situation actuelle. Il avait brimé sa liberté, il l’humiliait, et elle ne pensait toujours qu’à le tuer, à lutter contre cet endoctrinement. Cependant, elle n’arrivait pas à s’en défaire, et secoua lentement la tête, en grognant.

« Qu’est-ce que j'en ai à foutre, de ton petit laïus ? La seule chose qui m’intéresse, c’est de tuer et de massacrer... Je ne vis que pour servir Khorne, pour ça et pour rien d’autre ! »

Lutter contre la dévotion de Tori, gratter le vernis pour voir ce qu’il y avait en-dessous, serait difficile. Comme la plupart des Barbares de Khorne, Tori ne pensait plus qu’au chaos, au meurtre et aux massacres. C’était la seule chose qui l’animait et qui faisait battre son cœur. Une folle, tout simplement !

vu que la cabane des Ogrelins était pile en face de l'entrée les Amazones n'avaient pas d'autre choix que les éliminer. Anna connaissait bien plusieurs autres entrées mais indiqua que ses dernières étaient sûrement condamnés par le gardien.

Pour des ogrelin squatters ils savaient bien s'organiser. Leur cabane bien que fait de bric à brac était grande et monter en L et rattachée visiblement à un bâtiment en ruine qui était sûrement la maison du garde chasse ou du jardinier sensé s'occuper du parc. Quand à la grange elle devait certainement appartenir au domaine à l'odeur qui s'en dégageait cette grange devait pas servir à entreposés du grain bien que cela servait visiblement de garde manger.

Malgré le fait qu'une puissance magique dominait cet endroit, une force maléfique plus faible mais tout aussi dangereuse semblait émaner de la cabane. Vu le degrés d'intelligence des Ogrelins il n'était sûrement pas impossible que l'un d'entre eux pratique la magie où que ses créatures ce soientt mis au service d'une gueunaude ce qui serait bien leur style.

L'Ogrelin boiteux qui était entrer dans la grange était visible. Il était occuper visiblement à découper des quartier de viandes à des carcasses accroché à des crochets. Il n'avait pas l'air d'aimer son travail vu comment il grognait et parlait tout seul.

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Ariman fut assez déçu.

- C'est fort dommage. Si tu avait accepté mes propositions tu aurait été grassement récompensée. Finalement ton utilité ne se limitera à être mon jouet et pour la mission que je vais te confier une fois que je me serait lassé de ton corps. Dit il en se levant de son fauteuil pour se planter devant elle et lui arracher ses vêtements d'un coup de griffes.

Goulûment Ariman embrassa Tori en faisant fit de ses faibles morsures et enfonçant sa langue dans sa gorge et malaxant ses seins avec brutalité. De son autre main Ariman arracha le pagne de Tori dévoilant son corps nue couvert de de quelques ciccatrices et à la toison pubienne bien fournie. Tori était une vrais guerrière qui n'avait que faire de la beauté à quoi bon qu'elle s'entretienne. Néanmoins c'est ce genre de femme forte que Ariman aimait baiser où briser. Contrairement avec sa compagne Ariman allait prendre tout son temps avec cette guerrière.

- Hrrrg ! Délicieux tu as un corps superbe et tu va connaitre une autre forme de plaisir que de tuer et massacrer. Je vais te dresser pour que tu soit une bonne truie gobeuse de queue. Dit il en levant les bras de tori et la léchant du nombril jusqu'à la figure et ensuite l'asseyant sur le trône ou l'Oblitérator était assis dans une position obscène les jambes bien écarté.

Ariman ouvris la main et de fines aiguille jaillis de ses doigts. Sans explication l'Oblitérator planta ses aiguilles dans les seins de Tori qui sentis qu'il lui injectait quelques chose. Une fois que cela fut fait l'Oblitérator rétracta les aiguilles dans sa main et sortis un tout autre type de dard entre ses jambe.

La queue de l'Oblitérator n'avait plus de pointes mais elle était énorme et si dure qu'elle pouvait défoncer un mur. Tori eu l'impression d'être fendue en deux quand ce monstre entra en elle.

La grille principale était condamnée, mais il y avait plusieurs trous, par lesquelles elles se faufilèrent. KJadis, ce jardin avait dû être magnifique, se présentant sous la forme d’un large demi-cercle, avec une série de fontaines, d’escaliers, de perrons, de couloirs filant sous le perron, menant à une sorte de rivière aquatique qui permettait d’alimenter les fontaines, ce système étant relié à une rivière proche, avec un système d’écluses dans un recoin. Les arbres avaient donné naissance à des feuilles mortes, et une végétation sauvage avait envahi la région.

L’Ogrelin accompagné de son chien n’en avait en réalité pas qu’un seul, et sa cabane était un chenil, ayant jadis abrité les chiens servant à la chasse. Quand le groupe grimpa sur une plateforme, au centre du jardin extérieur, avec un couloir en marbre blanc menant à la partie supérieure du jardin, elles virent l’Ogrelin en sortir.

« Des squatteuses ! Vous n’êtes pas autorisés à venir ici !
 -  Laisse-nous passer ! clama Sélène.
 -  Dame Iris nous a expressément mandés de repousser tout visiteur ! Elle ne souhaite aucune visite ! »

L’Ogrelin, énorme et ventripotent, se retourna, et appuya sur un levier, ouvrant plusieurs portes du chenil, des trappes en bois qui se redressèrent, libérant des chiens immenses et furieux, avec des yeux verts ou rouges luminescents. Ces créatures se mirent à grogner et à aboyer, se ruant vers les Amazones et la naine, attaquant de tous les côtés. Une première bête bondit depuis les marches, fonçant droit vers Sélène, qui esquiva sur le côté, et fit tournoyer sa lame, l’enfonçant dans le dos du monstre, qui poussa un couinement de douleur, son sang venant s’étaler sur le sol. Clara décocha une flèche, qui frappa l’œil d’un autre molosse.

« Mes bêtes ! Mes bêtes !! »

Furieux, l’Ogrelin se rapprocha, et, malgré son poids énorme, fit un bond prodigieux depuis le chenil, et atterrit à côté des femmes, le choc renversant Sélène. Il leva sa lourde lance, et la planta sur le sol, la Princesse évitant l’attaque. Clara décocha alors une flèche qui heurta le ventre de l’Ogrelin, le faisant hurler, tandis que ses chiens se rapprochaient. Mythilène tendit alors la main, et envoya une onde de choc qui repoussa plusieurs chiens.

Visiblement énervé qu’on s’en prenne à ses chiens, l’Ogrelin leva sa lourde lance, et Sélène, qui s’était redressée, bondit sur le côté, et chercha à le faire saigner... Mais un chien lui bondit dessus. Elle en fut renversée, et poussa un grognement de colère, avant de sentir la magie de Mythilène repousser le chien, sa mâchoire édentée venant claquer dans le vide.

Une nouvelle bataille venait de commencer...

Les bruits du combat et les cris de l'ogrelin eurent pour conséquence non seulement d'attirer l'ogrelin boiteux qui se rua à l'aide de son congénères armé d'un crochet de boucher et un fendoir à viande mais fit sortir deux autres Ogrelins de leur cabane.

Le premier était d'une taille et une musculature qui n'avait rien à envier à un ogre standard et armé d'une gaffe pourvus d'un crochet. Il avait pas l'air d'être une flèche car il mis trente secondes pour comprendre ce qui ce passe avant de ce jeter dans la bagarre.



Le second par contre était un vrais nabot plus petit que les Amazones mais plus grand que Troya et surtout aussi large qu'un tonneau. Il était revêtus d'une armure de plaques issue de plusieurs armures différentes mais bien assemblée. Il était armé d'un fendoir et d'une épée ébréchée. Il semblait plus vicieux car il ce rua immédiatement vers les adversaire qui semblait les plus faibles.



Cela commençait à devenir difficile pour les Amazones et la tueuse les trois Ogrelins arrivés en renforts et dans la cabane on commençait à sentir une aura magique monter dangereusement. Quelqu'un à l'intérieur était en train de jeter un sort.

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Ariman viola Tori par pur sadisme et la programma ensuite en annihilant une partie de son esprit et modifiant son corps. Avant de la renvoyer hors de la citée via un petit dispositif de téléportation de son invention avec ses objectifs préprogrammés afin de faciliter la récupération de l'artéfact que Ariman convoyait tant. A défaut de ne pas servir Ariman de son plein grée cette idiote servira comme pion sacrifiable et de joker à l'Oblitérator.

Une fois le travail terminé et son plan bien établis Ariman sortis de l'arène souterraine pour retourner à la maison close. Il avait tout intérêt à trouver une explication convainquante à la maîtresse des lieux au sujet de la disparition d'une de ses démonette. Le plus crédible reste encore l'accident bête suite à un coup malheureux qui as atteindre la mauvaise cible. Bien entendu Aurora n'en croira certainement pas un mot et va peu être flairer une embrouille mais sans preuve hormis de la viande et des os broyé un peu partout dans l'arène elle va sûrement ce contenter de faire surveiller l'Oblitérator voire même lui adjoindre une escorte pour surveiller ses faits et gestes sous devfaux airs d'attentions particulière. Dans un certain point Ariman allait certainement lui être utile même si cette association était bancale mais l'Oblitérator savait aussi qu'avec un séide de Slaanesh il fallait aussi s'attendre à recevoir un coup de poignard dans le dos. La prudence était donc de mise.

Avec tous ces molosses, la bataille était, de base, désavantagée, en ce sens que les Amazones étaient en infériorité numérique... Mais, pour autant, elle faisait preuve d’une hargne redoutable. Les flèches de Clara faisaient mouche, mais, peu à peu, la majorité des forces tuées chez les ennemis venait de Mythilène. La puissante Chamane laissait parler sa magie, et des arcs électriques jaillissaient de ses mains, frappant les chiens. Ils étaient en revanche peu efficaces contre les Ogrelins, qui étaient maintenant quatre.

« Repli ! » finit par ordonner Sélène.

Elle commença à courir quand l’Ogrelin à armure bondit à côté d’elle, et la renversa, la faisant passer par-dessus la rambarde. En grognant, la Princesse amazone s’affala sur le sol, près d’un arbre moribond, au milieu de feuilles mortes, et l’Ogrelin sauta par-dessus la balustrade, abattant ses deux épées sur elle. L’Amazone eut le réflexe de rouler sur le côté, évitant cette masse qui provoqua de belles fissures dans le sol.

« Gnéhéhéhé !! Petite fille, petite fiiiillleee... Tu ne m’échapperas pas, tes cuuuuisses me donnent faiiiiimmm !! Hihihihi !! »

Poussant un rire strident de gnome, l’Ogrelin se rua vers elle. Sélène releva son épée, et les deux lames de l’ennemi heurtèrent la sienne. Le choc fut si fort que Sélène en fut repoussée, et heurta le tronc d’arbre, en lâchant son épée en claquant des dents. Rapide et puissant, l’Ogrelin l’attaqua à nouveau, et ses lames se plantèrent dans l’écorce de l’arbre, s’y coinçant, Sélène ayant réussi à se glisser derrière. Sonnée, elle avisa son épée, et s’élança vers elle, faisant une roulade sur le sol pour la récupérer, au moment où l’Ogrelin réussissait à récupérer ses lames.

Jambes fléchies, Sélène se mit alors à danser avec ce monstre, évitant ses lames, en tentant de l’attaquer sur le côté. Le monstre restait rapide et précis, une longue langue baveuse jaillissant parfois de ses grosses lèvres boursouflées, comme pour lui donner envie de vomir.

« Tu as le sang chauuuud, j’aime çaaaaaa !! »

Cette sale bête bondit vers Sélène, qui la frappa dans le dos, où l’armure était moins forte. Cependant, l’Ogrelin se retourna, et, furieux, envoya sa tête heurter sa poitrine, amenant Sélène à glisser sur le sol.

*Je suis la Princesse des Amazones, comment une créature aussi bête peut-elle me résister ainsi ?!*

L’Ogrelin attaqua à nouveau... Et une flèche se planta dans son œil, le faisant hurler et couiner.

Clara venait de faire parler d’elle. Sélène profita de ce moment, récupéra une dague accrochée à sa ceinture, et posa un pied sur les renfoncements de l’armure en métal de l’Ogrelin, puis bondit en hauteur, et planta sa dague dans son cou de toutes ses forces.

« Uuuurgghhh !! »

Sélène retomba sur le sol, et le sang de l’Ogrelin se mit à jaillir de sa plaie, la créature faisant une belle hémorragie, en battant des bras.

Même pas le temps de souffler, il fallait encore s’occuper des autres !

En levant la tête, Sélène vit Mythilène balancer une boule de feu sur le torse de l’un des Ogrelins, le gros qui dirigeait les chiens noirs...

*Et où est passé le quatrième ? Le boiteux ?*

Quelle mauvaise surprise leur préparait-on encore ?

Quand Ariman remonta dans la maison close cette dernière était en pleine effervescence et une partie des volontaires au service d'Aurora étaient en train de s'équiper. La maîtresses des lieux vint voir l'Oblitérator. Elle s'étonna de l'absence de la Démonette et fut contrainte d'accepter les explication fournis par Ariman bien qu'elle n'en cru pas un mot comme Ariman l'avait prévu. Une chose était certaine elle avait besoin des services de l'Oblitérator pour une mission particulière. Afin d'avoir un accès au temple de Nurgle afin de le conquérir il fallait récupérer un certain Artéfact dans un manoir en ruine qui se trouvait à trois kilomètres du temple. Visiblement cela semblait vital. Ariman accepta la mission mais Aurora lui imposa une garde rapprochée composé de 10 mercenaires de la confrérie des masques, cinq femelle Orque rouge et deux Démonettes en plus de ses cyborg serviteurs en train d'attendre dehors. Comme prévus l'Oblitérator avait été mis sous surveillance sous prétexte d'une garde rapprochée. Il allait falloir ruser.

Ce fut finalement à l'aube que la troupe partis vers cette fameuse demeure indiqué sur une carte ainsi qu'un chemin assez sûr et moins spongieux que de barboter dans le marais. Il n'empêche que vu la densité des bois la progression de la troupe ne fut pas favorisé et la troupe et l'Oblitérator n'arriva qu'au manoir que quatre heure plus tard. Si au début tout semblait calme Ariman en cherchant une entré entendit une rumeur qui allait en s'amplifiant. Quand ils trouvèrent un passage il vis bien vite ce qui ce passait un combat se déroulait sous ses yeux.

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L'Ogrelin boiteux était rentrer en catastrophes dans la cabane. Cela allait mal pour ses frères. Les intruses étaient pas très nombreuse mais de redoutable guerrière. Sa maman n'allait pas tarder à réagir et lancer des sort pour aider ses frères mais ils leurs fallait encore du renfort. Le boiteux se saisit alors d'un fouet et poussa alors les esclaves s'occupant de la cabane de sortir de la cabane pour défendre ses frères.

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Sélène vis l'Ogrelin souffrir de la boule de feu lancer par sa camarade Amazone mais soudain une lumière verdâtre entoura l'ogrelin et ses blessures se mirent soudainement à se régénérer. Un sort de guérison as visiblement  été lancé. Pire le boiteux ressortis de la cabane et il n'était pas seul. Une trentaine de Gnobars (une sous race de gobelins) sortirent de la cabane et se joignirent à la bataille poussé à coup de fouet par l'Ogrelin. Les Gnobard étaient armé d'armes cassé ou rouillé et d'ustensiles de cuisines et la plupart avaient des protections à base de pièces d'armures ou de casseroles. Poussé par leur maître Ogrelin ils se ruèrent à l'attaque coupant la retraite à Sélène et Troya tandis que les deux Amazones restante et Anna étaient tant bien que mal parvenue à Arrivée au plus près de l'entrée du manoir.



Voyant le gros Ogrelin approcher vers elle Sélène se tins prêt à vendre chèrement sa peau quand elle reçu un violent coup en traitre dans le dos qui la fit chuter au sol. L'Ogrelin en armure était encore en vie et avait bénéficié lui aussi du sort de soins lancer de la cabane. Il s'approcha de Sélène un grand couteau à la main pour la massacrer quand une détonation se fit entendre et la tête de l'Ogrelin explosa comme si un obus l'avait frapper en pleine face. l'Amazone tourna la tête pour y voir de bien plus gros ennuis arriver. Une troupe mener par une créature de cauchemars qui semblait être revêtus d'une Armure. Dans la cabane Sélène entendit des braillements horrible sûrement féminin. Un horrible cri de désespoir et surtout de colère.

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Le bolt d'Ariman avait fait mouche tandis que Ariman avançait flanquer de ses Serviteur de combat et les Démonette et vu qu'il était le chef de cette troupe improvisée il donna ses ordres.

- Pas de quartier pour ceux qui résiste. mais arranger vous pour garder quelques uns en vie afin que je puisse les interroger. Ordonna t'il.

Les cinq femelle Orque rouge se ruèrent au combat tandis que les soldats masqué prirent leurs arbalète et firent un carton tuant des molosses ou des Gnobars. Ariman quand à lui préféra arriver au contact écrasant un des chiens lui arrivant dessus pour le mordre comme si il n'étaient rien.

*Qui sont ces types ? Sûrement pas des amis...*

Des individus en armure noire métallique venaient de débarquer, après avoir tué l’Ogrelin qui avait survécu aux assauts de Sélène. La Princesse les regarda en fronçant les sourcils... Mais sans pouvoir faire plus, car le gros Ogrelin apparut alors, tandis que les Gnobars se ruèrent vers Ariman et ses hommes, hurlant et couinant. Le gros Ogrelin planta sa hache là où se trouvait Sélène, qui l’esquiva en allant sur le côté, mais il s’avéra aussi rapide que son comparse, et la chargea avec un coup d’épaule. Et, une nouvelle fois, la Princesse s’affala sur le sol. La hache de l’Ogrelin se leva et frappa à nouveau sur le sol. Sélène l’esquiva en roulant sur le côté, et Troya en profita pour bondir sur son adversaire, et planta sa propre hache dans le dos de la créature, faisant hurler le monstre, qui se retourna furieusement, et gigota des épaules, arrivant à faire lâcher Tonya... Mais laissant à Sélène suffisamment de temps pour qu’elle se redresse, et n’aille empaler le monstre avec sa lame. Malgré sa peau très résistante, la lame s’enfonça dans son ventre jusqu’à la garde.

Résistant, l’Ogrelin attrapa alors le cou de Sélène et la souleva, la décollant du sol, tout en se mettant à grogner, en vomissant du sang. Suspendue en l’air, Sélène entreprenait de se débattre, griffant le bras massif de l’Ogrelin, qui grommelait de rage, bien décidé à l’étrangler, ou à lui briser les cervicales. Sa poigne était solide, comme si un étau d’acier venait de s’abattre sur sa gorge, et Sélène se mit à gémir, soupirant faiblement, en essayant de se libérer de cet étau. L’Ogrelin avait beau être à l’article de la mort, il restait encore une masse de muscles incroyable, étouffant petit à petit l’Amazone.

« Aghhh... »

Continuant à se débattre, Sélène sentit soudain Troya revenir à l’assaut, et elle planta sa hache dans le bras de l’Ogrelin. Sélène, qui commençait à voir des points noirs danser devant ses yeux en s’allongeant, sentit l’étreinte du monstre se relâcher, et elle tomba sur le sol, en crachant et en éructant. Troya, de son côité, abattit à nouveau sa hache, frénétiquement, en visant la gorge de l’Ogrelin, poussant des hurlements furieux, le sang fusant des plaies multiples du monstre pour éclabousser le visage de la naine..

Reprenant ses forces, Sélène entreprit de se redresser, et posa une main sur l’épaule de Troya.

« C’est bon, il est mort... »

La naine se retourna, avec une lueur de rage brûlant dans ses yeux...  Quand une épaisse brume jaillit alors, recouvrant tout le jardin, en même temps qu’un hurlement féminin se fit entendre, vous vrillant les tympans. Les Gnobars se mirent à paniquer, et les survivants se mirent à fuir, tandis que des ombres noires dansaient dans la brume, comme des sortes de spectres.

« PAAAARRTTTEEEEEEEZZZZ !!! » rugit une voix furieuse.

Sélène se mit à courir, et fila sous une arche, tandis que les spectres fondaient sur les hommes en armure, s’immisçant dans les interstices des armures pour tuer les hommes de l’intérieur. Leurs yeux s’écarquillèrent sous l’effet d’une douleur intensive, puis ils s’écroulaient sur le sol, leurs veines devenant noirâtres, du sang de couleur d’encre jaillissant de leurs bouches.


Clara et Mythilène, de leur côté, s’étaient retrouvées dans le Jardin Intérieur, face à la porte d’entrée du manoir... Mais, quand elles tentèrent de l’ouvrir, ce fut pour sentir une forte résistance magique, comme si un puissant sceau en protégeait l’entrée. La brume s’éleva ensuite, tandis que de multiples spectres jaillirent des fenêtres.

« Je n’aime pas ça... » signala Clara.

Mythilène se retourna alors, et aperçut, au milieu de la brume, une étrange silhouette noire avec une longue pelle :

La silhouette disparut rapidement, mais on pouvait entendre le son de sa pelle heurtant le sol. Mythilène fronça les sourcils, et Clara dégaina son arc, et les deux femmes se rapprochèrent lentement de cet énigmatique individu, en voyant de multiples cadavres sur le sol.

Une profonde magie noire émanait de cet individu...

Ariman eu un rictus en voyant des apparitions astrale.  Sa main se porta sur un appareil à touche qu'il apparus à son avant bras et un champs de force apparus qui repoussa soudainement les Démonettes qui l'encadraient. l'Oblitérator générait un champs de geller une invention mis au point durant le Moyen-Âge Technologique pendant la phase d'expansion de l'Humanité hors du système solaire. C'est un champ de protection comparable aux boucliers normaux du vaisseau, mais qui a la particularité de le protéger durant sa traversée dans le Warp contre les tempêtes, les horreurs et les démons qui l'habitent. Ariman avait mis au point sa propre version portable et c'était heureux car malgré qu'il avait un don démoniaque dans les veines,il n'en restait pas moins humain. Les apparition astrale se heurtèrent un champs sans réussir à atteindre l'Oblitérator et ne firent pas le poids face au démonettes issue du Warp qui se déchaînèrent sur les apparitions.

En revanche les alliés d'Ariman n'eurent pas la même chance. Les entité astrale tuèrent sept humains et trois femelle orque rouge. Outre cela deux entités astrales possédèrent les deux serviteur de combat d'Ariman qui se mirent soudainement à tirer sur tout ce qui bouge en poussant des hurlements déments. Ariman fut contraint de les détruire en déclenchant leur système d'autodestruction avant de ce prendre une balle perdue. Curieusement les spectre ne semblaient pas s'attaquer ni à l'Ogrelin survivant ni au gnobard en pleine panique en train de fuir dans le parc. La magie responsable du Phénomène semblait provenir plus de la cabane que du manoir. Ce fut donc vers la cabane que l'Oblitérator dirigea le cannon d'assaut qui remplaça son bras gauche. Les détonations furent terrible l'Oblitérator transforma la cabane en passoire et on y entendus des hurlements de surprise et de douleurs à l'intérieur. Ariman n'eut aucune pitié et tira encore jusqu'à ce que la cabane prend feu et s'effondre.

Ariman cessa de tirer c'est alors qu'il vis une femme en train de ce sauver par une Arche et une naine se ruer droit sur lui en hurlant et une hache brandis. Au moment ou elle lui sauta dessus Ariman lui envoya le revers de son poing dans la figure et l'écarta de son passage comme si elle n'existait pas. Par réflexe il tira aussi sur la fuyarde mais rata sa cible d'un cheveux.

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Le combat commençait à dégénérer.  Au moment ou Sélène passât l'arche un fléau s'écrasa sur le pilier à sa droite l'Arche s'effondra pu après que l'Amazone ai passé. Dans la poussière elle vis le géant de métal faire revenir la boule du fléau dans sa main et avançait droit sur elle.

- Tien ! Tien ! Tien ! Qu'avons nous là ? Une adepte de Khorne ? Non trop propre et trop soignée pour en être une. Une aventurière peu être ? C'est pas courant d'en rencontrer des gens de l'autre camp dans ce lieu putride. Dit Ariman à l'Amazone.

« Je n’aime pas ça...
 -  Il y a un puits de magie noire dans ce manoir... Mais... On en pourra pas y rentrer si facilement. »

Les cadavres étaient étalés sur le sol, et, alors que le duo longeait le manoir, Mythilène finit par toucher l’un des murs, près d’un lierre pourri. Ses yeux s’illuminèrent d’une lueur violette, puis toute une série de glyphes et de runes apparurent, filant le long du manoir, mais aussi le long du sol. C’était tout un ensemble très complexe de protections magiques, et, même si Clara n’était pas une magicienne, son éducation au sein des elfes lui avait permis de reconnaître quelques rudiments de magie. Elle comprit ainsi que le sortilège entourant le manoir n’était pas un sort de magie noire, mais une magie blanche...

« C’est un sort d’exorcisme...
 -  Oui. Un sort très complexe qui porte la marque de l’Inquisition. J’ignore ce qui s’est passé dans ce manoir, mais des gens ont voulu veiller à ce qu’il y ait là-dedans n’en sorte pas. »

Clara observa les cadavres qui jalonnaient le sol. Les corps étaient squelettiques, les armures rouillées, les vêtements puaient et étaient rapiécés, mais elle reconnut, malgré tout, des insignes. Une rose enflammée, formant un halo enflammé derrière la rose :

L’Ordre de la Rose-Ardente... Ce n’était pas n’importe quel ordre, mais un ordre chevaleresque, en lien avec l’Ordre Immaculé, qui avait initialement été fondé à Nexus, dans les bas-fonds de la ville, afin de protéger les habitants contre les monstres. Peu à peu, la Rose-Ardente avait gagné en influence, obtenant des fonds de la part d’aristocrates, de bourgeois, des financements, ainsi qu’une reconnaissance sociale. Depuis cette époque, la Rose-Ardente avait connu une ascension fulgurante, avec des chapitres, des monastères, et elle menait et organisait des croisades dans le reste du monde, dans les redoutables Contrées du Chaos.

Quelque chose de grave avait eu lieu ici, dans ce vaste manoir. Et, alors que les deux femmes marchaient, elles purent entendre de nouveaux bruits, comme le son d’une pelle s’enfonçant dans le sol pour creuser. Les deux femmes se regardèrent lentement, puis Clara prépara son arc. La brume les enveloppait, dévoilant ainsi une sorte d’ancien jardin, rempli de feuilles sauvages éparpillées sur le sol. Les bruits, eux, étaient de plus en plus prononcés, et, au détour d’une haie, elles virent une place centrale, avec un perron entourant une ancienne fontaine... Et la silhouette encapuchonnée était là, en train de creuser un trou.

La magie noire étincelait de son être, et Mythilène fronça les sourcils, tandis que Clara brandit son arc.

« Hey, vous ! »

La pelle s’arrêta une dernière fois, se plantant dans la terre, et, la silhouette, voûtée vers le sol, se redressa lentement. C’était un être décharné, assez grand, faisant un peu plus de deux mètres de haut. Il avait de longs doigts rosâtres, et se retourna donc, leur faisant face, sa longue bure noire rapiécée flottant au vent. L’arc de Clara était brandi droit vers lui, et la main de la créature se posa sur sa capuche, puis il l’abaissa... Révélant son visage.

Le Gardien se dressa devant elles.

« Qu’est-ce que c’est que ce truc ?! »

L’homme sans visage s’empara de sa pelle, et l’arc de Clara se détendit presque instinctivement. La flèche fusa vers lui, et se planta dans son torse. Le Gardien recula de quelques centimètres, puis sa main se saisit de la flèche... Et la fit fondre. Il s’empara ensuite de sa longue pelle, et se rapprocha. Les mains de Myhtilène se mirent à vibrer de magie, et elle envoya des arcs électriques. Le Gardien leva alors l’une de ses mains, et les éclairs furent comme happées par ses doigts, et disparurent dans sa main, avant de se concentrer autour de sa paume, formant ensuite une violente onde d’air qui renversa Clara.

Le Gardien était le silencieux et mortel protecteur de ces lieux, et ne comptait laisser personne rentrer.


Pendant ce temps, dans les parties externes du jardin, Sélène se retrouva face à une espèce d’énorme machine noirâtre... Ou, plutôt, à un homme disparaissant dans une énorme armure fumante. Il avait dans la main une boule noirâtre, qu’il avait fait rétracter, et se permit rapidement de la haranguer, provoquant la Princesse. En s’entendant dire qu’elle pourrait servir Khorne, cette dernière serra les dents.

« Moi, sevrir Khorne ?! Je ne sers que la Déesse, homme de métal ! Je suis la Princesse Sélène des Amazones ! »

Cette créature avait parlé d’un « autre camp », ce qui laissait entendre que lui devait servir les Dieux Noirs. Mais peut-être avait-il aussi des informations sur ce qui se passait ici ? Détenant son épée, Sélène était en position de combat, prête à se battre.

« Que se passe-t-il ici ? Quelle est la nature de cette malédiction ? Réponds ! »

" Une Princesses Amazone ? Tien donc ? intéressant ! " Pensa Ariman qui fit une révérence plus par ironie que par respect envers Sélène.

- Enchanté de faire votre connaissance votre majesté. Mon nom est Ariman agent des puissances de la ruine et mercenaire.

Quand Sélène lui demanda la nature de cette malédiction l'Oblitérator se contenta de sourire sans répondre à ses questions. En tout cas la Princesses semblait bien plus intelligente qu'un dévot de Khorne car elle vis bien vite que Ariman n'avait rien d'humain quand le fléau fut absorbé par sa main. Outre cela elle n'était pas en position de force. Les Démonettes apparurent au côté de l'Oblitérator bien qu'elle gardaient leur distance à cause du champs de Geller encore actif autour de Ariman elle en avaient terminé avec les apparition Astrale ce qui permis aux survivants de sa troupe de venir à leur tour. Trois hommes vêtus de plastron et arborant des masques de métal représentant des loups braquèrent Sélène avec leur arbalètes assez nerveusement.

Les deux Orque rouge arrivèrent à leur tour en traînant Anna et Troya complètement sonnée. La tueuse était encore en vie malgré une blessure au front. Les deux femelle Orque était sur le point d'executer les deux femmes avec leurs haches quand Ariman leur ordonna d'arrêter.

- J'imagine que ses pitoyables créatures vous appartient je pense ? Si j'étais à votre place je m'abstiendrait de faire quelques chose d'idiot vous n'êtes pas vraiment en position de force et mes camarades ne sont pas de nature patiente. Jetez donc votre arme et vous avez ma parole que je ne ferait rien que vous ne puissiez regretter. Ordonna l'Oblitérator qui mis Sélène dans une position très délicate. Maintenant il avait des otages mais si elle se rendit compte que si le colosse voulait la tuer cela aurait été fait depuis longtemps. Ariman avait en effet un plan en tête mais il valait mieux mettre la princesses Amazone dans de bonne disposition de négociations.