Exploration sifflante [Jah raafad]

Il n’existait aucun environnement naturel qui ne soit hostile, ou insoluble, pour Shaïra. Si la Lamia avait l’habitude d’errer dans des forêts, le désert ne la rebutait pas. Elle était comme les serpents, une espèce qu’on pouvait rencontrer dans toutes les zones tempérées du globe, à l’exception des zones polaires. Désert ou forêt, c’était indifférent pour une créature reptilienne. L’errance de Shaïra avait amené la Lamia à sortir des profondes forêts centrales de Terra, ces vastes forêts comme Viridia, et elle avait continué à descendre, passant dans des zones rocailleuses, montagneuses, trouvant, encore et encore, de délicieuses proies, soit à manger, soit pour se reproduire. Dernièrement, elle était sur les traces d’une caravane marchande qui devait rejoindre Papua. La caravane convoyait son lot de touristes, de gardes, et de biens. Il y avait notamment de multiples fruits et autres provisions venant de zones au climat tempéré, qu’on trouvait difficilement à Papua. Shaïra les avait suivis de loin. Même pour elle, il aurait été suicidaire d’attaquer frontalement cette caravane, car elle était trop bien gardée. C’est en chemin, alors qu’elle suivait la caravane, qu’elle avait vu ses nouvelles proies.

Papua était une région sauvage, ce qui impliquait aussi bien ce royaume poussiéreux, que les alentours. Et, en s’approchant d’El-Kalim, une province au nord du royaume, ils s’étaient rapprochés d’un camp de brigands. Shaïra était tombée sur eux par inadvertance, en croisant, dans les montagnes, des éclaireurs occupés à chercher un moyen de piéger le convoi. Trois brigands. Deux hommes et une femme. Elle avait attendu qu’ils repartent vers leur camp pour les attaquer en route. La Lamia avait bondi sur l’un d’entre eux, et l’avait mordu à la nuque, le tuant rapidement en enfonçant ses crocs, répandant dans son corps un poison mortel. Les deux autres étaient déjà à cheval, mais elle, elle pouvait aller vite. Elle les avait poursuivis, et avait sauté dans le dos de l’autre homme. Il s’était brisé la nuque et plusieurs autres os en  rebondissant sur le sol, puis elle s’était ensuite attaquée à la femme. Elle, elle ne l’avait pas tué tout de suite. Elle l’avait enroulé dans sa queue chaude et étouffante, et l’avait violé pendant plusieurs heures. Shaïra s’était bien soulagée, puis avait laissé la femme sur le sol, inanimée, du foutre dégoulinant de son sexe.  Sans cheval dans les environs, elle allait probablement mourir (les humains étaient peu résistants), mais son sort était indifférent à Shaïra, qui avait repris sa route.

Ses pérégrinations l’avaient éloigné de l’est, et c’était tant mieux, car, si elle avait poursuivi dans cette route, elle aurait rejoint le vaste lac de Papua. La Lamia partit donc vers l’ouest, se rapprochant du nord d’El-Balom, une région montagneuse et rocailleuse. Elle avait continué à descendre, et avait traversé Papua vers le sud, jusqu’à rejoindre Al-Bim, une petite province située dans la pointe sud de Papua, très pauvre, et faiblement peuplée. Elle avait traversé cette région, laissant dans son sillage quelques cadavres et quelques femmes généreusement violées, puis était partie vers le sud, suivant des sentiers très anciens, poussiéreux, et dangereux. Sa route l’avait ainsi conduite près d’un endroit réputé maudit par les Papuans : Al Nar’ssila. On disait que, jadis, Al Nar’ssila avait été une province papuanne, avant d’être progressivement désertée, envahie par le désert. Du moins, c’est ce que les légendes disaient.

Shaïra se rapprocha de cette région, traversa les Rocailles. Des scorpions géants l’attaquèrent, mais la Lamia n’était pas un faible être humain, fragile et à la peau faible. Elle en tua certains, en évitant d’autres, et vit de nombreux cadavres dans les Rocailles. Parfois, elle s’engageait dans des canyons, et voyait des corps brisés en contrebas, dans des fosses profondes. D’autres étaient recouverts en grande partie par le désert, pourrissant depuis des années après des insolations. On pouvait se reposer à l’ombre de grands rochers, mais ces repos étaient des pièges, car les scorpions s’y terraient aussi... Ou d’autres sinistres créatures. Des vers de sable géant jaillissaient parfois du sol, et Shaïra, en rampant, pouvait les sentir se déplacer.

La Lamia poursuivit sa route, et rejoignit ainsi une mer désertique, les Dunes. Elle rencontra ici plus de difficultés à avancer. Des tempêtes de sable violentes avaient parfois lieu, l’aveuglant, et elle se nourrit à l’aide de vipères blanches, de petits serpents au venin mortel pour les humains, mais qui ne faisait rien à une Lamia... Ou pas grand-chose. Les tempêtes de sable formèrent parfois de véritables tornades, confirmant que l’environnement, ici, était dégradé. Shaïra se heurta aux redoutables khamsins du désert, mais poursuivit sa route.

*Je n’aime clairement pas le foutu sable !*

Ça rentrait dans votre gorge, brûlait vos yeux... Et c’était tout simplement très désagréable.

Les Dunes laissèrent ensuite place à de multiples canyons redoutables, la Mamelle de Gomorra. Elle s’y avança, en voyant, encore, des cadavres dans les ravins. Shaïra emprunta des grottes dangereuses, évitant des monstres, allant de créatures nécrophages à d’autres monstres issus du désert. C’est en traversant l’une de ces grottes que Shaïra longea le temple de Sathis. Les parois naturelles laissèrent soudain place à un mur solide et épais, trop régulier pour être une construction naturelle.

Elle longea ce mur, s’enfonça dans de nouveaux dédales, jusqu’à ressortir à l’air libre. Elle s’avança alors sur le sable, dans un air plus clément, jusqu’à voir l’entrée du temple de Sathis. Une immense porte bâtie à flanc de montagne. Elle siffla en sentant une étrange aura s’en échapper.

*Allons, la peur est l’apanage des idiots d’humains, pas d’une Lamia !*

Cette traversée du désert avait assoiffé Shaïra, qui espérait bien trouver quelque chose à boire à l’intérieur. De fait, si elle s’était rendue dans les grottes, c’était dans l’espoir de trouver une source d’eau souterraine. Les humains étaient des idiots patentés, mais elle pensait que, s’ils avaient construit quelque chose, ce devait bien être à côté d’une source d’eau... C’est donc en suivant cette idée que la Lamia siffla à nouveau, et ondula le long du sable, puis des escaliers, et s’immisça à l’intérieur du temple... Sans inquiétude.

Les Temples anciens… Durant des siècles, ces édifices, où qu'ils soit implantés on toujours attirés foule d'aventuriers en recherche de gloire et de richesses. Mais fouler de tels ruines  a un prix, celui de sang ! Peu de gens peuvent ce targuer d'être revenue les poches pleine et en vie de tels endroits, les Temples et Donjons de terra sont, à leur manière, comme les loterie que l'on trouve sur terre, beaucoup s'essaye a avoir le gros lots… mais en réalité, très peu réussissent ce n'est-ce qu'a revenir vivant ou entier de tels endroits.
Pièges, créatures diverses et corridors labyrinthiques, quelque soit l'endroit sur terra où ce trouve le Temple, la recette est bien souvent la même. Mais… S'il y a bien une chose dans ces donjons qui soit « changeante » ce sont les Gardiens des richesses que lesdits donjons contiennent. Quand on parle de « gardien » beaucoup imagine une vouivre massive, troll a deux têtes ou un puissant mage démoniaque… Mais ce sont bien souvent des créature ayant trouver refuge dans le donjons de manières fortuite, par conséquent, on peut avoir à faire à une vouivre (les dragons étant rarement de bons gardiens, vus qu'ils préfère être à l'air libre) comme à une armé de skaven dirigée par un puissant chef de guerre.

Mais pour notre histoire, nous allons nous pencher sur un temple bien connus dans les régions Papuannes… Le Temple de Sathis. Bien qu'à l'abandon depuis des siècles, ce temple n'a malheureusement jamais était pillé. Beaucoup s'y sont aventurés et... Peu en son revenus. Pour certains, ce temple n'est plus, pour d'autre il est vide et pour une grande majorité d'autres encore il est encore intacte. On ne trouve cependant que peu d'écrit sur ce temple, mais d'après les papuans et les habitants du Sultanat, ce tombeau de sable aurait en son centre une gigantesque salle pleine à ras-bords de richesses, de l'or, bien sur, mais surtout des joyaux, des tonnes et des tonnes de joyaux ! Rubis, émeraudes, améthyste, saphir, topaze, grenat et même diamant ! Il paraîtrait même qu'il y aurait l'un des trois cœurs de rubis en son centre, une affirmation laissant rêveur bien des aventuriers sur Terra, pour sur ! Mais les pierres et l'or ne sont pas les seules richesses de ce temple, oooh grand non ! Il est aussi, si on en croit les légendes et les minces écrits contenue dans les livres, remplie d'Artefact magiques, d'armes légendaires et de parchemins.

Mais… Il est évident qu'un tel prétendu trésor ce doit d'êtres farouchement gardé, hein et c'est là, que nous allons faire la connaissance de sa Gardienne… Oh, elle n'est pas magicienne, bien qu'elle puisse faire usage de quelque sortilèges, elle n'est pas non plus une vouivre infernale et ceux qui prétende qu'elle est une Jhin… Et bien ils ont tort eux aussi. Nan, en réalité, la Gardienne de ce fabuleux trésor (et du temple en générale) n'être autre qu'une belle et farouche Naga. Les Nagas ou «    Lamia des Sable » sont une sous-espèce de Lamia relativement rare (bien que plus courantes que les Echidnas) et qui vivent dans les régions arides. Tantôt divinités, tantôt malédictions, ces créatures au charme reptiliens son plus crainte que les lamia normal, de par leur agressivité et leur poison qui est le plus virulent que l'on puisse trouver chez les lamias. Capable de produire une neurotoxines mortelle, la morsure d'une Naga est en générale mortelle au bout de quelques secondes mais… Là où les Naga sont encore plus mortelles, c'est lorsqu'elle sont en possessions d'armes ! Armes qu'elle peuvent prendre au nombre de six car, contrairement à leur cousines, les Naga on cette particularité d'avoir non pas une paire de bras, mais trois ! Alors autant dire que même les meilleurs bretteurs de Papua aurais du mal à faire déchanter une tel créature.

Mais il serait réducteur de prendre notre Naga pour une bête sauvage… Enfin, si, elle est sauvage et certes elle est régis en grande partit par un instinct de prédation, comme bien des Lamia sur Terra mais… Et bien, dans les faits, notre Naga  est un peut plus nuancés car, au délà de l’instinct de prédation, il y a aussi celui de reproduction , malheureusement, ici bas, jamais personne ne lui a tenue tête assez longtemps pour avoir le «droit » de jouer avec elle (bien que ce soit plutôt elle qui ais tendance jouer avec vous).
Mais bon, pour l'heure, notre charmante et sulfureuse Naga était une fois encore lascivement enroulée dans son petit nid d'amour, un simple trou que la femme avait bourrée de draperie de luxe et de tissue noble comme du coton, du lin, du cachemire et j'en passe. Un creux qui était entourée de Multitudes de joyaux et de pièces d'or, un nid particulièrement noble donc… Enfin, si on enlève les squelettes de sourits, de skavens et d'hommes. Il y avait peut de créatures dans le temple, hors mis la Naga, ce dernier était vide d'autre créatures, certes, il y avait bien des skaven-taupes ou « skaven du désert ».
Des Hommes-rongeurs sans poils étant aveugles et légèrement plus petit que les skavens normaux, ils font plus office de proies que de réel prédateur. Toutefois, si d'aventures quelqu'un venait à trouver un passages vers les galerie souterraines du temple de Sathis, il serait confronté à toutes une colonie de ces derniers et là par contre… Et bien… Pas d'bol.

Enfin bref, Jah'raafad était là, tranquillement recroquevillée dans son trou doré quand ses capteurs (ce trouvant juste sous ses narines) vinrent à l'alerter de la présence d'un intrus.
La Lamia, en sentant cela vint alors à lentement ce redresser, sortant alors sa langue noire et luisante de sa bouche de manière saccadée et ce, dans le but de récupérer quelques petites molécules qui pourrait lui indiquer de quel natures est l’être venant de pénétrer dans son repaire.

* Hmmm… étrange… *

Intriguée par ce qu'elle ne reconnaissait pas comme étant une « odeur d'homme », la lamia vint à lentement sortir de son nid douillet pour ce lancer à la recherche de cet êtres, prenant, au passage ses six sabres en mains, au cas où ledit intrus serait farouche. Cependant, elle n'en était pas bien sur mais… Cet « odeur » lui rappelait vaguement un parfum « familier » de plus, ses capteurs, qui réagissent aussi à la chaleur corporel » ne décelait pas une grosse température corporel… Exactement lorsqu'une fois la Naga avait surpris une terranide Gecko dans son repaire. Terranide que la Naga avait bien évidement boulottée après l'avoir tuée.
Mais là c'était différent, a mémoire olfactive des Lamia était assez forte et il n'était pas la question d'une terranide gecko… Mais d'autre chose ! Rapidement, la Naga traversa les ruines poussiéreuses et sablonneuses du temple de Sathis, passant par de long corridors fait de pierres rouges sur lesquelles  il y avait beaucoup d’inscriptions en Papuans. Un dialecte que La naga connaissait un peut, mais pas assez pour tout déchiffrer.
Plus elle se rapprochait, plus la Naga faisait frétiller sa langue hors de sa bouche, toute en sifflant.

« SsSsssh… Je n'en suis pas sur mais... »

Oui.. Plus elle s'approchait, plus ses doutes ce confirmer. Elle était sur à présent que la choses qui était dans son Temple était « reptilienne », elle savait aussi que c'était une femelle… Enfin… Une femelle avec un musc assez prononcé cependant… Serait ce là une hermaphrodite ? La Naga n'en était pas bien sur, mais c'était pourtant ce que lui soufflait sont instinct.
Finallement, au bout de plusieurs minutes de traques, enfin les doutes de la Naga vinrent à s'éclaircir. Cette intruses sentait à peut prêt pareil qu'elle, elle avait sûrement le sang froid et maintenant que cette dernière ne devait plus être loin, notre Naga, grâce au vibrations du sol, pouvait sentir quelque chose ramper… Un corps massif… Légèrement plus trapue que le siens… La Naga continua donc à remonter la piste, jusqu’à ce retrouver sur le plan supérieur de l'une des salle de son temple. Là, dans l'ombre, elle eut alors le loisir de voir ladite intruse et quelle intruse ! Une Echidna !

*Ho… En voilà une surprise...*

La Naga, toute en restant prudente, vint alors a secouer sa sonnette, afin d'envoyer une message à sa « cousine » ou plutôt, pour affirmer sa présence, un peu comme pour dire « je suis la cocotte, annonce la couleur, que me veux tu ? » L'echidna avait sûrement quand à elle, déjà sentit sa présence mais… Voilà, le contacte devait ce faire prudemment, car si les lamias sont entre elles moins meurtrières que les arachnées, certaines on pour petit plaisir de chasser leur congénères et Jah'Raafad savait mieux que quiconque à quel point une Lamia pouvait être dangereuse, ooooh que oui !

Toute espèce était façonnée par son histoire, et celle des serpents était souterraine. Pendant très longtemps, et même maintenant, les serpents avaient une vie essentiellement souterraine. Ils vivaient donc sous terre, dans l’obscurité, ce qui faisait que, progressivement, leur corps s’était adapté. Ainsi, les sens d’un serpent étaient différents d’un être humain, et ces différences se retrouvaient chez les Lamias. En somme, si Shaïra disposait bien des cinq sens traditionnels, certains étaient plus importants que d’autres, notamment le toucher et l’odorat. Concernant l’odorat, outre ses narines, un serpent disposait aussi d’un organe supplémentaire, qui l’aidait à percevoir les molécules odorantes dans l’atmosphère : quelque chose que les scientifiques humains appelaient organe de Jacobson, et qui était relié à la langue d’un serpent. En somme, quand un serpent pointait sa langue hors de sa tête et sifflait, c’était pour renifler l’air, et ainsi percevoir l’odeur de ses proies.

Enfin, concernant le toucher, il fallait noter que les écailles d’un serpent étaient très sensibles. C’est à ce titre que certains espèces de serpents, comme les pythons, disposaient de fossettes thermosensibles permettant à cette espèce de percevoir les différences de température. Concrètement, cet avantage permettait à un serpent de repérer sa proie, d’évaluer la distance entre eux, et de mordre avec précision, et ce y compris dans l’obscurité la plus complète. Or, parmi toutes les sous-espèces de Lamias qui existaient, les Echidnas étaient dotés de telles fossettes.

Autrement dit, Shaïra était une véritable prédatrice. L’Echidna était une espèce redoutable de Lamia. Sauvage, elle avait la réputation de n’obéir à personne. Tous les dresseurs ayant tenté de soumettre un Echidna en avaient payé le prix, et, pour Shaïra, c’était normal. Voir un humain tenter de dompter un Echidna, c’était comme voir une biche tenter d’apprivoiser un loup. Et, de manière plus générale, la Lamia crachait sur tous les Lamias domestiqués... Car les Lamias étaient les prédateurs naturels des imbéciles d’humains, et non l’inverse. La femme avançait donc, mais arrêta bien rapidement son exploration. Sa langue claqua en l’air, et... Et...

*Qu’est-ce que... ? Qu’est-ce que c’est que ça ?!*

Cette odeur qu’elle percevait dans l’air... Oui ! Il n’y avait quasiment pas d’erreur possible ! Un autre Lamia ! Shaïra sentit un frisson la traverser, faisant vibrer toutes ses écailles. Une autre Lamia vivait ici, dans ce palais poussiéreux et reculé. Elle se déplaça, et perçut encore d’autres molécules odorantes, plus faibles... L’odeur de corps en décomposition... Elle continua à avancer, le long des couloirs, et comprit que ce temple devait attirer beaucoup d’explorateurs et d’aventuriers, ce qui expliquait les cadavres que la Lamia avait vue en approchant. Les vieux temples attiraient toujours des humains, et les Lamias aimaient bien s’abriter dans des endroits pareils. C’était discret, suffisamment grand pour y établir un nid, et la nourriture venait d’elle-même. Il y avait ensuite juste à se servir.

Que demander de plus ?

Et, à titre personnel, Shaïra était toujours contente de rencontrer une congénère. Elle s’avança le long d’un couloir, sans tenir compte des inscriptions, jusqu’à rejoindre une grande pièce cylindrique avec des mezzanines en hauteur, et de hautes statues poussiéreuses à gauche et à droite.

*Il est là...*

Shaïra avait senti les vibrations, et son excitation se mua en méfiance. Les Lamias étant des prédateurs, ils n’avaient pas pour habitude d’être tendres entre eux. Le Lamia siffla alors, et Shaïra, maintenant qu’elle était proche, comprit que ce Lamia était une Lamia. Elle était en hauteur, et Shaïra tournoya sur elle-même.

« Kssssssssssssssssss !! » siffla-t-elle à son tour.

Elle évita de rejoindre le balcon en hauteur, car l’autre Lamia aurait pu la piéger. Ici, l’espace était dégagé, et elle rampa à nouveau.

« Je suis Shaïra, Lamia ! Je n’ai nulle intention hostile à ton égard, ou à celle de ton refuge ! Je me contentais de voyager quand je me suis réfugiée dans ce temple, afin de me reposer. Accorde-moi ce repos, et je partirais... Défends-toi, et tu en subiras les conséquences. Ksssssssssssss !! »

Shaïra se faisait diplomate... Mais elle tenait néanmoins à préciser qu’elle avait des crocs, et qu’elle savait se battre.

*Dans une région si désertique... Il s’agit peut-être d’une Naga, elles aiment bien les coins chauds comme ça...*

Si c’était le cas, un combat entre les deux promettait. Shaïra avait l’avantage avec sa grosse queue et sa force, mais une Naga était rapide, sournoise, et disposait, à en croire la légende, de plusieurs paires de bras. Or, si Shaïra était résistante, les épées en acier lui faisaient mal.

Autant donc négocier...

L’intruse était belle, forte et elle dégagait un charme tout particulier et, maintenant qu'elle était toute proche d'elle, Jah Raafad pouvait sentir le « double-genre » de cette echidna répondant semble t'il, au doux non de Shaïra… Oh ouiii, un bien jolie nom.
La belle inconnue se présenta comme inoffensive et en recherche de repos, une affirmation que Jah Raafad pouvait aisément comprendre, le désert qu'elle venait de traverser était aride et remplie de mille-et-un dangers, ça, la Naga le savait mieux que personne. La Naga n'était pas contre lui accorder ce repos, bien au contraire ! Mais… La méfiance régnait toujours un peu, cependant, pourquoi lui mentirait elle ? Jah Raafad était pour l'heure toujours tapis dans l'ombre, ses yeux jaunes luisant alors faiblement dans le noir.

« Hmmm… Je suis Jah'Raafad, Shaïra.  Ta présence ici ne me dérange pas… Je vais me présenter à toi, cousine. »

Lentement, les armes baissées, la Naga vint à sortir de l'ombre, les quelques rayons solaires traversant le plafond venant ainsi illuminer sont corps rouges . Jah'Raafad descendit ensuite le long d'une colonnes en pierre qui c'était effondrée, utilisant cette dernière comme une sorte d'escalier afin de rejoindre la belle echidna qui c'était présentée à elle. Cette dernière était de bonne taille, quoique qu'un peut plus courte au niveau de la taille que notre Naga, mais elle compensait cela par un corps un peut plus massif, bien qu'il existe en ce monde des Lamia plus trapus encore et que les hommes on tendance à nommer des « lamiaconda » de grosse mémère vivantes dans les marais et qui sont cependant de grosse mangeuses d'hommes, hommes qu'elle écrasent et qu'elles sert plus fort encore que l'amour de leur vie.(au hommes)

La Naga, dans un premier temps ce mise à tourner autour de l'echidna en sifflant et en sortant sa langue, afin de la jauger un peu. Jah'Raafad était de nature méfiante, car très sauvage, mais là… Apparemment, cette méfiance c'était transformée en curiosité… Une charmante curiosité. La Naga n'avait pas souvent de visite aussi intéressante ici bas et voir ainsi une autre lamia était quelque chose de très intéressant, d'autant plus qu'elle était hermaphrodite, l’instinct de Jah'raafad était donc aussi attiré par cet particularité.
Et… Il est intéressant de noter, que par le plus heureux des hasard, Shaïra était venus durant la « bonne période » pour rencontrer Jah'raafad, une période durant laquelle être un aventuriers était en recherche de fortune était dangereux, mais où être une Echidna hermaphrodite était prometteur et bienvenue.

« SssSssSsshhh… je me ferait une joie de partager mon nid avec toi… Traverser le désert à du être éprouvant et mon havre compte tout ce qu'il te faut eau, nourriture et… Compagnie. »

Jah'Raafad, en tournant autour de Shaïra, c'était aussi rapprocher d'elle. Maintenant, les deux femme était assez proche et, bien que Jah'raafad tenait toujours en mains ses cimeterres, elle comptait nullement l'attaquer et cela, Shaïra devait surement le savoir maintenant que le « premier contact » avait était fait.

« Je sssSsSuis bien heureuse de te rencontrer, Shaïra... »

Lentement, la Naga vint à faire jouer sa sonnette avec le bout de la queue de sa consœur lamia. Pour sur, qu'elle était heureuse, les lamia, ça court pas vraiment les rues et encore les coins aussi paumée.

Si quelqu’un ne connaissait rien aux rituels des Lamias observait en ce moment précis ces deux-là, il aurait pu croire qu’elles étaient sur le point de se jauger avant de s’affronter... Comme deux chats miaulant furieusement avec leurs queues se mettant à gonfler. Jah Raafad tournait autour de Shaïra en sifflant dangereusement, et l’Echidna faisait de même. C’était bien une Naga... Avec six bras, un corps fin, une longue queue svelte et athlétique. Moins grosse que celle de Shaïra, toutefois. Comme quoi, il n’y avait pas que les humains qui aimaient comparer la taille de leur queue. Ce fut Jah Raafad qui parla en premier, annonçant qu’elle partagerait avec joie ce nid. Une telle phrase ne surprit en réalité pas trop Shaïra... Quand elle avait humé l’air avec sa langue, là, il y a juste quelques secondes, elle avait senti l’excitation de Jah Raafad. Une Lamia avait ses périodes, et, visiblement, Shaïra était arrivée à la bonne période... La période où une Lamia avait envie de copuler. C’est ainsi que la Lamia termina sa première phrase en parlant de « compagnie », un sous-entendu sexuel que Shaïra comprit bien rapidement.

Tout en tournoyant autour de l’Echidna, la Naga s’était progressivement rapprochée d’elle, jusqu’à siffler dans ses oreilles. Shaïra sourit alors, et tourna sa tête vers elle, avant de se déplacer à son tour, filant autour de Jah Raafad, sa queue venant l’enrouler une fois, à hauteur de la taille. Leurs bustes se touchèrent ensuite, leurs seins se pressant les uns contre les autres. Elles étaient en train de brûler toutes les étapes, mais, en soi, ça n’avait rien de surprenant. Une Lamia ne perdait pas son temps comme les humains, et, dès lors qu’elle sentait que sa partenaire était excitée, soit elle la repoussait, soit elle y répondait. Pourquoi tergiverser quand les évidences étaient simples ?

« Hum... Je crois que je risque d’apprécier ton hospitalité... Jah Raafad. »

Shaïra avança ensuite sa langue, et lécha les lèvres de la Naga, ainsi que son nez, et serra un peu, juste un peu, sa queue caudale, dans ce qu’elle voulait être une douce étreinte. Une manière de lui montrer qu’elle n’avait que de bonnes intentions à son égard, et qu’elle ne venait donc pas en tant qu’envahisseur.

L’Echidna était aussi excitée de voir une congénère, a fortiori dans un endroit aussi reculé, où elle s’était attendue à trouver des ruines et des monstres idiots. Au lieu de ça, son chemin avait croisé celui d’une superbe partenaire, et elle sifflait donc joyeusement contre elle. Aurait-elle été un chat qu’elle aurait ronronné sur place. Au lieu de ça, elle se contentait de se blottir contre son corps, et l’embrassa sur le bout des lèvres, en posant ses mains sur ses épaules. Dans le dos de Shaïra, ses deux serpents qui prenaient leur racine dans ses cheveux sifflèrent également leur approbation.

Le baiser se termina rapidement, et Shaïra défit son emprise, libérant le corps de sa partenaire, venant ensuite onduler sur le sol.

« Mais, avant tout, montre-moi ton nid, Jah Raafad... Et, rassure-toi, je paierais mon tribut pour le temps passé ici... »

Elle le paierait, oui... À la sueur de son front !

Aaaaah… Les lamias. Ces créatures au charmes lascif et sensuelle. Chez elles, comme chez bien des créatures sur terra, les relations était simple et franche. Il y avait certes un jeu de parade, une approche à respecter, mais en règle générale cela ce faisait  beaucoup plus vite que chez les humains. Même les adorable neko, à l'état sauvage, suivait ce résonnement. C'était… La nature… L'instinct, une chose implicite et qui n'avait nullement besoin d'être expliquée ou de s'enticher de relation niaiseuse et lourde. Jah'Raafad avait envie d'un contacte plus intime avec Shaïra, Shaïra était d'accord. D'ailleurs, là, la Naga était en chaleur, mais ci Shaïra était venue durant un autre moment, il aurait put tout aussi bien ce passer la même choses, Jah Raafad aimant bien le contacte charnel.

L'Echidna répondit donc favorablement à l'invitation de Jah'Raafad, s'enroulant autour de cette dernière en lui léchant délicatement le visage, ce que la Naga fit à son tour, leur langue serpentines ce croisant alors avec volupté et sensualité. Voir des lamias ainsi ce faire la court était quelque chose de rare, de très rare même ! Peut de gens savait comment ce genre d'acte ce passait tant les lamias sont des créatures sauvages et discrète. Pour beaucoup, les Lamias ce reproduise de manière « Orgiaque » comme les serpents ce qui, d'un cotés n'est pas tout à fait faut, si une colonie de Lamia est suffisamment grande on peut « assister » à une orgie de lamia, un entrelacement lascif et sensuel de corps écailleux sifflotant joyeusement.

« KsssssSSssSs… » Sifflotât alors le Jah'raafad en sentant le corps de sa partenaire tout contre elle, partenaire qui vint à rompre leur délicat baiser avant de ce retirer lentement.

« Mais, avant tout, montre-moi ton nid, Jah Raafad... Et, rassure-toi, je paierais mon tribut pour le temps passé ici... »

Jah'Raafad sifflotât une dernière fois en faisant tinter sa sonnette pis, lentement, elle invitât Shaïra à la suivre, guidant cette dernière dans les ruines de ce temple d'un autre temps jusqu'à arriver dans la salle aux trésors. Pour le coup, être une lamia était vraiment un avantage ! Beaucoup de pauvres bougres aurait aimé être à la place de la belle Shaïra à ce moment précis. Là, à perte de vue, de l'or, des bijoux, des joyaux et, au centre de tous cela, un sorte de petit cratère (de bonne taille cependant) remplie de draperie et… Enfin on la déjà dit.

« La voici… Ma tanière. Que bien des hommes en ce monde souhaiterais piller… Chose que j'ai parfois du mal à comprendre. »

Le concept de « richesse »échappait un peu à Jah'Raafad, certes, tous ceci était très beau et elle aimait cette endroit pour cette beauté mais… Pas pour la richesse qu'il représentait. Le seul objet qui ici comptait vraiment pour Jah'Raafad (autre que l'endroit en générale) c'était le Coeur de Rubis qu'elle gardait sous elle, dans son nid douillet sous la grosse épaisseur de drap et de tissue. Cet endroit, c'était son havre à elle, tranquille, tempéré et scintillant, un nid de Lamia idyllique et presque « romantique » qui, à n'en pas douter, plairait à sa nouvelle compagne.

Là, La Naga vint a titiller le visage de Shaïra du bout de sa langue en remuant encore une fois sa sonnette, puis, l’invitât à la suivre dans son nid.

Shaïra ne comptait pas s’épandre avec cette femme dans ce qui, pour elle, était un vestibule. Elle voulait voir le nid de cette femme, et Jah Raafad acquiesça. Pour quelle raison aurait-elle refusé ? Si Shaïra avait voulu se battre avec elle, ou lui voler son nid, elle le lui aurait fait savoir d’emblée. On disait que les serpents étaient sournois, mais, en l’occurrence, une Echidna avait sa fierté, et ne mentirait pas sur quelque chose comme ça. Mine de rien, Shaïra avait toujours été, à sa manière, honnête. Jah Raafad ondula sensuellement de la queue, une manière de séduction, puis s’élança. En souriant, Shaïra suivit la Naga, filant à travers les dédales de ce vaste temple. Comme toute construction humaine, il lui apparaissait relativement labyrinthique, et le duo fila le long du sol ou des murs, jusqu’à rejoindre l’antre de Jah Raafad.

Le duo arriva ainsi devant un escalier qui coulissait vers une sorte de grand hall en contrebas, au milieu de colonnes en marbre, dans une atmosphère sombre. Shaïra continua à suivre la femme, glissant le long de l’escalier, voyant les montagnes d’or, de pierres précieuses, de calices dorés... Une véritable fortune pour les humains, même si, en toute honnêteté, l’or l’avait toujours laissé indifférent. Elle n’y voyait que des objets brillants et encombrants, et, de toute façon, la Lamia n’avait pas besoin d’argent. Si elle avait faim, elle se nourrissait sur un humain, tout simplement. Le reste était donc sans importance.

« La voici… Ma tanière. Que bien des hommes en ce monde souhaiteraient piller… Chose que j'ai parfois du mal à comprendre.
 -  L’avidité des humains... Leur éternelle bêtise... Mais elle te fournit de la viande fraîche, comme ça. »

Jah Raafad avait planté son nid au milieu de la pièce. Shaïra siffla légèrement en se rapprochant. Ce petit voyage derrière la Naga n’avait nullement calmé ses ardeurs, et c’était en réalité tout le contraire. Maintenant qu’elle avait devant elle une sœur (ou, plutôt, une cousine), Shaïra comptait bien se soulager pour toutes les semaines qu’elle avait passée dans le désert, sans aucune occasion de satisfaire sa soif. Une soif sexuelle, très clairement, car, sur ce point, on pouvait volontiers considérer l’Echidna comme une grande perverse.

La Naga se rapprocha d’elle, et sa langue vint caresser ses joues, faisant frémir les écailles chaudes de la Lamia, puis sa partenaire fila ensuite vers son nid. En sifflant, Shaïra s’élança vers elle, et la rejoignit sur les draps et les couvertures. En fait, elle lui sauta dessus, et plaqua ainsi Jah Raafad contre les draps, venant s’allonger contre elle, sa longue queue venant fouetter les montagnes de pièces d’or, en dispersant tout un tas dans des cliquetis métalliques.

« Hum-hummmm... »

Sa longue langue lécha les lèvres de la femme, ses mains se posant sur ses épaules. Il était temps de passer aux choses sérieuses, et Shaïra comptait bien le faire.

« Je vais te baiser, ma belle Jah Raafad... »

Elle l’embrassa alors, l’une de ses mains se déplaçant pour empoigner ses cheveux. Dans le dos de Shaïra, ses deux serpents sifflèrent dans les airs, remuant lentement. La langue de Shaïra, elle, s’enfonça dans la bouche de la naga, jouant avec la sienne, pour une longue et délicieuse étreinte buccale... Une étreinte qui, cela va de soi, ne serait qu’un prélude avant des délices encore plus jouissifs.

« Je vais te baiser, ma belle Jah Raafad... »

Sur cette affirmation forte encourageante, L'echidna ce mise à embrasser JahRaafad avec passion en ce blottissant tout contre  elle. Les deux Lamias s'embrassèrent alors langoureusement, le corps ondulant gracieusement sur les couvertures de luxe. C'était chaud, doux et intimiste et Jah'Raafad était tout simplement en fusion. Combien de temps était elle restée sans le contact charnel de l'une de ces paires, hm ? Oh… ça, notre Naga l'ignorait, c'était un laps de temps impossible à quantifier pour elle.

« HmMmm trop… HmMMglongtemps… haaaan ! »

Langoureusement, la bouche de notre Naga vint alors à descendre vers le cou de sa comparse, léchant alors ce dernier tout en palpant, à l'aide de quatre de ses bras, le dos, le vente, les cheveux et les épaules de Shaïra. C'était… C'était ça « l'amour » entre Lamia, les relation était sensuelles, charnel et très portée sur les caresses car, la sensibilité des lamia au touché était très forte et, dans de telle circonstance, le simple fait de caresser ou d’embrasser le corps d'une ou d'un partenaire était quelque chose de très érogène. Jah'Raafad, avec ses bras, glissa donc le long du corps de l'echidna tout en léchant sa belle peau douce, descendant vers ces seins opulent ou Jah'raafad alla ce perdre sans pour autant les libérer de leur étreinte de cuir.

« kSSSSSssssss ! » Sifflât elle alors en enfouissant sa langue vicieuse entre les seins de Shaïra.

Les corps des deux femme s’entrelacèrent l'un à l'autre, ondulants ensemble dans les draps du nid douillet de la Naga. Jah'Raafad frissonnait à chacun des mouvements de la queue de sa compagne contre elle, ses écailles vibrants alors légèrement, son corps ce contractant pour mieux ce relâcher, avant de ce resserrer de plus belle. La belle Echidna était forte et solide et pour sur qu'elle aller lui donner de beau bébés serpents si cette dernière venait à la féconder.  Lentement, avec sa paire de bras encore libre, la Naga vint a descendre vers les organes génitaux de sa compagne, toujours en prenant un soin tout particulier à la gâter en caresse, s'attardant longuement sur son ventre, avant d'enfin atteindre son vagin.

Les Lamias (mâles est hermaphrodite), comme bien des reptile, on ce qu'on appelle un ou plusieurs (certaines espèces de lamia en possédant deux) hémipénis rangé dans un fourreau, sagement rentré à l'intérieur comme pour les testicules. Beaucoup de chercheurs sur terra aime employer le terme « cryptorchidie » en parlant de l'anatomie des lamias, mais ce terme est en réalité assez peu juste, puisque la cryptorchidie ne comprend pas tout l'appareil reproducteur, mais seulement les testicules.
Hors mis cela, la reproduction des lamia ce fait « normalement » un trou, un bâton et hop ! Après, celons les espèces, c'est la ponte qui est différente. Les lamia terrestre, comme Jah'raafad ici présentes, sont en générale Ovipare (elle pondes des œufs et les couves) tendis que des espèces comme les Lamias arboricoles ou marines seront Ovovivipare, le développement des embryons ce faisant alors dans le ventres de la mère et ce, à cause du fait que les deux espèces sus-nommées ne redescende que rarement sur la terre ferme.

Il existe aussi une dernière « classe » de reproduction qui elle, ce retrouve que chez de très rarissime espèce de Lamias : la Parthénogenèse (avec seulement des femelles). La Lamia, une fois adulte pond des œufs féconds, sans s'être accouplée. Tous ces œufs donnent des femelles, qui sont des clones de leur mère. En général, les espèces parthénogénétiques sont très prolifiques pendant quelques temps, mais, à long terme, il leur manque la variabilité qui leur permettrait de s'adapter à des conditions changeantes.
La Parthénogenèse est une chose qui intéressent d'ailleurs beaucoup certaines Tekhanes peut scrupuleuses et avide d'un monde sans hommes, mais les lamias ayant cette caractéristique étant relativement dur à trouver, elles on bien du mal à concrétiser leur belliqueuses recherches à ce sujet*

Enfin bon, trêve d'explications pompeuses et assommantes et revenons en à nos deux mistinguettes à écailles. Jah'Raafad, toujours en proie à une excitation grandissante, ce mit à délicatement caresser la fente de sa partenaire de jeu, enfonçant progressivement le bout de ses doigt à l'intérieur tout en continuant de lécher et d'embrasser amoureusement sa compagne.

Cependant, la Naga ne prit pas l’initiative de sortir la verge de Shaira, laissant  cela à cette dernière qui, en temps que « propriétaire » de l'engin, serait plus à même de le faire.

Shaïra embrassa fougueusement la belle Jah Raafad. Les deux Lamias s’entortillèrent l’une dans l’autre, leurs queues venant ainsi s’enrouler, se mélangeant de manière inextricable. La Lamia serra sa queue contre la sienne, frissonnant et vibrant au contact des écailles se frottant ensemble. Leurs lèvres se plaquaient les unes contre les autres, dans de délicieux ébats. Shaïra adorait ça, tout ce moment, ces frottements, ces caresses sensuelles, ce contact corporel... Leurs écailles se collaient les unes aux autres, et elles sifflaient joyeusement entre elles, tandis que Jah Raafad, lentement et sensuellement, entreprenait d’échauffer sa partenaire. Cette Naga était douée, Shaïra le sentait, et forte... Pour le coup, l’Echidna allait l’enfanter, l’engrosser, afin de lui fournir de beaux bébés. Car, enfin, de quelle autre type de rétribution pourrait-il s’agir ? Elle allait lui offrir des bébés, et c’était la seule chose qui importait.

Elle sentit ainsi la Naga se rapprocher de sa zone intime, ce sexe qui était niché entre ses écailles. Shaïra avait un vagin, comme toute femme, avec cette particularité qu’il se trouvait le long de ses écailles, sous la partie « humaine » de son apparence. Elle pouvait alors pousser, et faire sortir de son corps un beau phallus, fournie avec tout l’équipement : la verge, grosse et tendue, et les testicules. C’est contre cette zone que Jah Raafad était en train de jouer en ce moment, et Shaïra sentait tous les aphrodisiaques que la Naga était en train de larguer dans l’atmosphère.

« Hummm... »

Shaïra ne put s’empêcher de sourire, tandis que l’un de ses deux serpents se rapprocha, et caressa la joue de la femme. L’autre serpent, lui, se rapprocha de l’un des seins de la Naga, et entreprit de le suçoter, plaquant sa bouche dessus, enroulant sa langue autour de son téton. Elle jouait avec, tout en lui souriant, et écarta légèrement ses écailles.

« Tu es impatiente, ma belle... Très bien... Mais sache qu’une Echidna n’est pas une vulgaire amante... Je vais te baiser comme j’ai l’habitude de le faire, ma belle. Et tu dois savoir que, généralement, toutes mes proies tombent dans le coma, quand je ne les tue pas en les défonçant. »

On pouvait prendre ça pour une menace, mais dans l’idée de Shaïra, c’était avant tout une sorte de séduction et de provocation. Son autre serpent se déplaça alors, quittant la joue de la femme, afin d’aller s’attaquer à son autre sein, allant le mordiller, jouant avec son téton. Les serpents s’écartèrent alors mutuellement, tiraillant les seins dans des directions opposées, avant de se rétracter, filant vers l’arrière, soulevant ainsi la poitrine de la femme. La Lamia la torturait joyeusement, et ferma les yeux, puis se concentra...

...Et son phallus jaillit de son corps, et tapa contre la queue de la femme. Un sexe bien gros, un membre érigé, un beau mât dressé témoignant de toute l’excitation de la femme. L’Echidna se pinça les lèvres, et embrassa Jah Raafad, mordillant sa lèvre, tirant sur sa lèvre inférieure, avant de lécher à nouveau son visage.

« Maintenant, ma chérie, je vais te pénétrer... Et te faire couiner. »

Et ça, c’était une promesse. Shaïra se concentra, remua un peu... Puis pénétra Jah Raafad, dans un long soupir plein de joie et de satisfaction.

« Tu es impatiente, ma belle... Très bien... Mais sache qu’une Echidna n’est pas une vulgaire amante... Je vais te baiser comme j’ai l’habitude de le faire, ma belle. Et tu dois savoir que, généralement, toutes mes proies tombent dans le coma, quand je ne les tue pas en les défonçant.


Jah'Raafad, en réponse à cette phrase des plus torride vint à siffler de plus belle, sa langue frétillant alors en dehors de sa belle bouche pulpeuse. Pour sur, la Naga savait à quel point les lamias pouvait être brutale durant leurs ébats, défonçant sans vergogne leur partenaire mais si l'appétit de Shaira était féroce, celui de Jah'Raafad l'était aussi et même ci cette dernière n'était pas en mesure de défoncer l'Echidna en retour, elle ferait tout pour la vider de la manière la plus délicieuse qu'il soit car, endurante, Jah'raafad l'était, oh que oui !

« «Je serais endurer ta fougue et ton énergie Shaira, nous sommes toutes deux des lamias et, ta prétendue brutalité sexuelle ne fait que m'ouvrir plus encore l'appétie KssSssSsSss ! »

En sentant les insidieux petits serpents de sa comparse titiller ses seins, notre Naga vint a légèrement frémir, tout ceci était fichtrement érotique pour elle, tout ce déluge de frottement et de caresse… Diantre que ça faisait longtemps ! Lentement, la Naga vint à caresser la tête de l'un des délicieux petits reptiles, avant de voir enfin la verge de Shaïra apparaître… Oui… C'était un beau morceaux et, e, le voyant, Jah'raafad ce mordit la lèvre, lèvres que l'Echidna vint alors à embrasser avant de tout simplement dire :

« Maintenant, ma chérie, je vais te pénétrer... Et te faire couiner. »
« Ah ! HmMm !!! »

Et voilà… L'Echidna y était enfin, bien au chaud à l'intérieur de l'antre de Jah'raafad. Et cette dernière devait bien avouer que, pour le coup, Shaira avait eu raison ! Dans un premier temps, la Naga ferma les yeux en serrant légèrement les dents sous l'épaisseur de cette verge, ce tortillant alors légèrement contre sa partenaire tout en sifflant à la fois de douleur et de plaisir. L'étreinte de Jah'Raafad ce resserra donc légèrement avant de ce relacher au bout de quelque seconde, le temps que son intimité s'habitue à la verge de Shaira.

« Aaaah… hMmMgmmm… C'est… DélisSsSsSSsSSSssieux ! »

Là, la Naga vint alors à ce trémousser en frétillant de bout de sa queue, penchant même légèrement sa tête en arrière. Oui… Délicieux… C'était le mot, Jah'Raafad n'avait pas eux droit à une pénétration digne de ce nom depuis fort longtemps et à fortiori avec une autre Lamia. La belle, submergée de plaisir vint alors à basculer d'un coup son corps vers l'avant, faisant alors tomber Shaïra dans les draps de son nid, Shaïra qui eu ensuite droit à un autre long et langoureux baiser tendis que, de ses six bras, la naga vint à caresser le corps, les cheveux et les hanches de l'echidna, son bassin bougeant alors au rythme de celui de sa compagne.

« HmmMMmggmm… ssSsSSSHaïraAaaAanw ! T-tu est SssSsi grossSe ! »

Et voilà, maintenant que les premiers pas étaient fait, nos deux lamias allaient pouvoir longuement ce faire l'amour car, l'une comme l'autre semblait être en manque de sexe depuis longtemps… Enfin, surtout Jah'Raafad.

La « prétendue » brutalité de Shaïra n’avait, de fait, rien de prétendue. L’Echidna avait une force physique supérieure à celle des humains, et, quand elle ne contrôlait pas sa force, et qu’elle faisait l’amour en étant de manque, elle pouvait tuer ses partenaires, les étouffant sous sa queue, ou broyant leurs os en serrant trop fort. Sa verge pouvait même les tuer, car Shaïra agissait alors comme un animal. C’était comme se livrer à une expérience zoophile avec un chien ; la bête ne s’arrêtait pas quand vous en aviez assez, et, mine de rien, le corps humain était une chose fragile. Il était déjà arrivé que Shaïra provoqua une hémorragie chez sa partenaire, et jouisse dans un cadavre, encore chaud. Alors, quand elle disait être brutale, ce n’était pas de l’esbroufe. Elle était une Echidna, et les Echidnas étaient connus pour être costauds et puissants. Fort heureusement, Jah’Raafad n’avait pas grand-chose à craindre là-dessus, car, en tant que Naga, elle était résistante, bien plus que de simples humaines. Shaïra pouvait donc se faire plaisir, et, maintenant que les deux Lamias se frottaient ensemble, c’était l’heure de passer aux choses sérieuses.

Shaïra s’enfonça en elle, et remua dans le corps de la Naga, sentant sa verge se perdre avec délice contre sa chair intime, contre ses lèvres étroites. Elle soupira de plaisir, ses serpents suçotant ses tétons. Ce sexe intime était étroit, visiblement guère habitué à se faire prendre. Pauvre Naga... Vu l’environnement très inhospitalier dehors, rares devaient être les humains à arriver ici, et encore plus rares ceux suffisamment viables pour leur faire l’amour sans les tuer rapidement.

« Hmmmmmm... !! »

Les six bras de Jah’Raafad se déplacèrent sur son corps, le caressant de partout, tandis qu’elle se prit à l’embrasser langoureusement. La main de Shaïra se crispa sur les cheveux de la femme, ses écailles se serrèrent un peu plus contre elle, et elle répondit volontiers à son baiser, en soupirant dans sa bouche, sa longue langue fourchue venant s’enrouler et jouer avec celle de sa partenaire lamia. L’idée était de s’enrouler mutuellement, car c’était ainsi qu’une Lamia aimait se faire plaisir : en s’entortillant, en s’enroulant... Et c’était ce que les deux femmes étaient en train de faire en ce moment.

« Gnnnnnnnnnnnnnnn... !! »

Ah, que ce sexe était étroit ! Shaïra devait reprendre son souffle, son corps remuant d’avant en arrière.

« On... On ne t’a pas baisé depuis longtemps, ma belle, haaaaa... !! »

Pauvre petite... La privation sexuelle, pour Shaïra, était presque une forme de torture... Non, c’était une torture, une torture terrifiante et ignoble, qu’il convenait au plus vite de soigner. Et Shaïra comptait bien y passer des heures pour cela...

C’était de la solidarité entre Lamias.

« On... On ne t’a pas baisé depuis longtemps, ma belle, haaaaa... !! »
« HmmMMm… Aaaah je suis une… HmMMM un trésor qui ce mérite hMmm !!! » souffla Jah'raafad à sa complice avant de revenir l'embrasser en entortillant langoureusement sa langue autour de celle de l'Echidna.

Jah'raafad, qui était au dessus de Shaira, vint alors à légèrement accélérer la cadence en bougeant plus vivement son bassin. L'intimité de notre Naga était certes étroite, mais diantre qu'elle était accueillante et agréable a baiser pour l'Echidna car, le vagin de Jah'raafad était comme un anus, ce dernier, bien qu'un peu dur au début, devient très vite plus agréable à baiser et même mieux ! L'intimité de la belle vipère avait la particularité de bien enserrer la verge de celui ou celle qui lui fait l'amour, procurant alors de délicieuses sensation à ses partenaires… Quand il y en a, bien entendus.

« HmMm… Haaa tu est si… Hmmpff… Bonne Shaira... »

Leur corps s’entortillait l'un à l'autre, leurs écailles ce frottant amoureusement entre elles et leur langue ce taquinait mutuellement. Les deux femmes était en pleine ébullitions, les serpents de Shaira venant amoureusement suçoter les tétons de la naga qui, elle, peloter de ses six bras le corps fort mais néanmoins sensuel de Shaira.
Lentement, Jah'raafad vint alors à se redresser en cambrant son dos gracieusement et en prenant appuie sur les gros seins de l'Echidna. Cette dernière avait une belle poitrine bien pourvus, une poitrine que Jah'Raafad vint à délicatement libérer de son emprise de cuir, faisant alors jaillir les beaux obus de son amante.

« HMMm… Haaa… Qu'il sont beaux ! »

Et hop, sans en dire plus, la Naga vint à s'attaquer à l'une de ces boules charnue, l’enserrant au niveau de la base avant de ce mettre à le lécher avec sa longue langue noire, tournoyant alors autour du tétons de la belle, téton qu'elle embrassa ensuite avant de goulûment l'avaler pour le sucer.

« Hmmggmm... »

La belle lançât alors un regard de braise à Shaïra tout en continuant de ce trémousser contre elle. Jah'Raafad sentait petit à petit so intimité ce mettre à « prendre forme » autour du mat colossale de l'Echidna, entourant alors la verge de la femme à la manière d'un délicieux fourreaux de chair, fourreau que la Naga n'hésita pas à contracter afin de créer une sorte d'aspiration autour de l'appendice de Shaïra. Il y avait beaucoup d'animosité dans cette scène, mais voir ainsi deux belles lamias ce faire l'amour avait quelque chose de terriblement langoureux et d'érotique, c'était du sexe, certes, mais du sexe doux et emplis de caresse et de grâce. Entre les sifflement et les soupirs lascif des deux femmes, la scène avait vraiment ce petit quelque chose que seule les lamia peuvent ce targué de « produire » lors de leurs accouplements… Oui… C'était divin, tout simplement.

Pour Shaïra, c’était une magnifique expérience, tout en étant aussi très atypique. C’était la première fois qu’elle était dessous, soit qu’elle n’avait pas le rôle actif. Certes, c’était bien sa verge qui était enfoncée dans le corps de Jah’Raafad, mais c’était son amante lamia qui remuait contre elle. C’é »tait elle qui donnait à leurs ébats cette impulsion nécessaire, Shaïra se bornant ainsi à suivre le mouvement. Les deux amantes se faisaient ainsi longuement l’amour, tandis que Nagi et Niga, les deux serpents de l’Echidna, jouaient avec les seins de la femme. L’intimité de Jah’Raafad était délicieusement étroite, faisant soupirer la belle Shaïra, dont les seins se mettaient à pointer. Et, surtout, dans son dos, elle sentait les six bras de la Naga. Comme quoi, avoir six bras était quelque chose de pratique, car chacune de ses mains flattaient son dos et la base de sa longue queue caudale qui se perdait dans les pièces d’or. Sous l’effet du plaisir, le bout de sa queue fouettait ainsi les colonnes d’or, dispersant ici et là les pièces d’or, et la Lamia sifflait de plaisir, roulant sa langue avec celle de la Naga. Se retenir ne faisait clairement pas partie des intentions de Shaïra, ce qui faisait que sa queue était bien grosse et joufflue, s’enfonçant joyeusement dans le délicat corps de son amante, remuant profondément en elle. Elle se tortillait ainsi, et ses mains se crispèrent sur le dos de la femme, meurtrissant sa chair, se posant sur la base de sa queue. L’Echidna se crispait contre elle, soupirant et sifflant de plaisir.

Les mains de Jah’Raafad suivirent alors son corps, cette dernière se relevant, et ses mains tirèrent sur la veste en cuir, révélant les lourds seins blancs de l’Echidna. Shaïra était effectivement bien fournie par la Nature, qui avait très bien gâté ses formes. La Lamia soupira lentement. Ses seins étaient douloureux, notamment à hauteur de ses tétons. Elle cligna avec son unique œil, et la bouche de Jah’Raafad se rapprocha de son sein.

« Ouuii...  Viens, ma belle, vienssss... »

La belle langue de la Naga fila sur son téton, et elle tira sur ce dernier, avant que sa bouche n’aille le prendre... Et bien, en bouche. La main de Shaïra se crispa sur ses cheveux, et elle continua à soupirer, sa queue venant se serrer autour de celle de Jah’Raafad, leurs queues venant à se crisper. Et, peu à peu, le corps intime de la Naga était en train de s’habituer au sexe imposant de Shaïra, qui se tortillait en elle.

« Lààà, encore, ma belle... Hum... Occupe-toi de mes seins... »

Shaïra se déplaça un peu, et elle retira sa veste en cuir, se trouvant mieux sans, et elle continua à caresser les cheveux de la femme, tandis que ses serpents léchaient les épaules de la femme, glissant le long de son corps. L’Echidna continuait à soupirer de plaisir, et la tête de Shaïra s’enfonça dans les coussins moelleux. Sa queue caudale frappa à nouveau l’or, et elle se crispa alors, venant serrer sa queue contre la sienne, leurs écailles se frottant joyeusement.

« Hummmsssssshhhh... Empale-toi bien sur moi, Jah’Raafad... Là, baise-moi bien ! »

Les corps des deux lamias s'entrelacèrent donc gracieusement dans les draps, leur queue respective claquant dans les pièces d'or et les joyaux. Jah'raafad sifflait de plaisir en ondulant gracieusement son corps sur celui de son amant, une belle Echidna forte et solide qui, à coup sur lui offrirait de beaux bébés.

« Sssssshhh… Hmmm... »

La queue de la Naga vint alors à frétiller entre les pièces, produisant une sérénade assez atypique s’entremêlant aux lourds soupirs des deux femmes. Jah'raafad vint ensuite à embrasser Shaïra en continuant de masser sa magnifique poitrine, malaxant ses beaux sac de laits avec amour et acharnement tout en continuant de ce cambrer au rythme des coup de reins qu'elle exécuter sur le corps de sa partenaire, enserrant alors avec une avidité monstre la verge chaude de l'Echidna au sein de son intimité.
Lentement, les lèvres de la Naga vinrent à descendre dans le cou de sa compagne, cou qu'elle ce mit alors à lécher du bout de sa langue, ce délectant de sa peau, de sa sueur, de son parfum et de ce musc torride qui envoûtait les sens de notre belle vipère des sables.

« haaawmmmm… SsSsSSSSsssshaaïra… »

Langoureusement, Jah'raafad vint à resserrer son étreinte autour de la queue de sa partenaire, ses écailles frottant et vibrant contre le corps de la belle Echidna. Voir ainsi deux Lamia ce faire l'amour avait quelque chose de très «attractif» et fascinant, c'était une scène rare, un moment précieux que bien des hommes et des chercheurs payerais pour voir. Jah'Raafad caressa les belles hanches de Shaïra tout en  touchant délicatement la tête de ses petits serpents vicieux avant de finalement venir ce remettre a caresser les cheveux de son amant, instant cette dernière à ce redresser légèrement pour l'embrasser avec plus de fougue encore. Un long et fiévreux baiser qui dura plusieurs secondes, un entremêlement linguistique qui ce rompit dans un grand sifflement, ne laissant comme trace qu'un long filin de salive entre les deux femmes.

« HaaaAANWMMMmm... 

En disant cela Jah'raafad vint a pencher sa tête en arrière tout en ce mordant les lèvres, les yeux clos et ce en continuant de remuer avec fougue sur le corps de son amant dont la verge et les pulsations qui s'en échappaient faisait frémir les écailles rouge de notre Naga.

Niga et Nagi, le nom de ses deux serpents, se faisaient décidemment rudement plaisir sur le corps de Jah’Raafad... Tout comme Shaïra en ce moment. L’Echidna adorait coucher avec les siennes, et le plaisir était suffisamment rare pour qu’elle le fasse avec ardeur et dévotion. Les Lamias étaient une espèce en voie de disparition. Pendant des siècles et des siècles, les elfes avaient ainsi traqué et exterminé les Lamias. Maintenant, l’espèce avait été réduite, traquée par les armées, isolée, affrontant les menaces de la Nature. Les Lamias survivant étaient souvent les plus puissantes, comme les Echidnas ou les Nagas. Shaïra était donc très heureuse de tomber sur une belle et puissante congénère, et elles s’embrassèrent donc longuement, sa queue remuant contre la sienne. Sa verge continuait à s’enfoncer dans le corps de la femme, et la manière dont leurs queues se serraient et se frottaient était tout simplement incroyable... Mais ça, il aurait fallu être une Lamia pour véritablement l’apprécier. La queue caudale et longue d’une Lamia était très érogène, car c’était une zone terriblement sensible, qu’une Lamia utilisait pour se repérer, grâce à ses multiples écailles. Il était donc particulièrement agréable de la frotter contre une autre queue, et elles vibraient à l’unisson, dans une délicieuse osmose, tandis que leurs queues fouettaient les montagnes d’or et de bijoux amassés autour d’elles.

Shaïra l’embrassait longuement, tandis que ses deux serpents sifflaient, cessant de jouer avec les tétons de la femme pour lécher sa peau, glissant dessus. Les deux serpents étaient doués, et Shaïra en profitait pour poser une main sur sa poitrine, le pinçant à hauteur du téton, malaxant tendrement ce dernier.

« Hmmmmm... Haaaaa, ouiiiii... !! »

L’Echidna esquissa un nouveau sourire, voyant le visage de la Naga se tendre vers l’arrière, dans une contraction de plaisir. Shaïra alla alors jouer avec son cou, l’embrassant tendrement, mordillant sa peau, léchant cette dernière, chacune de ses mains posées sur ses seins, les malaxant. Elle lécha ainsi sa peau, tout en continuant à la pénétrer. En soi, ce n’était pas compliqué, car, contrairement à ce qu’on pouvait penser, elle ne la pénétrait pas à la manière d’une humaine, en remuant son corps d’avant en arrière. C’était... C’était différent C’était comme essayer de pénétrer une femme avec des jambes qui s’entortilleraient entre elles. Quelque chose bloquait.

En réalité, la pénétration venait du frottement de leurs queues, du fait qu’elles s’entortillaient. Quand elles se serraient entre elles, la verge s’enfonçait, et, quand elles se relâchaient, la verge repartait en arrière, les deux queues s’écartant mutuellement, avant de se rapprocher à nouveau. De cette manière, le membre érectile de Shaïra s’enfonçait le plus loin possible dans le corps de son amante. Ah, que c’était bon ! En ce moment, les deux Lamias étaient en train de se régaler !

Shaïra continuait donc à la prendre, et approcha sa bouche de l’un de ses seins, venant le prendre et le suçoter, tandis que l’un de ses serpents vint lécher les lèvres de Jah’Raafad, quémandant, lui aussi, un tendre baiser...