Flirter par la chasse. [The Moon]

Les landes dévastées. "Un endroit pourri" était la meilleur définition qu'on pouvait donner à cet endroit. Pas un carré de terre cultivable et presque pas d'eau potable. Il faut dire que les habitants de ce lieu n'était pas très enclin à travailler la terre et préférait le sang plus que l'eau pour ce réhydrater. Bleiz se dit qu'il était vraiment dingue de se balader dans un coin pareille.

Depuis qu'il avait pénétré dans la région il s'était fait attaquer plusieurs fois par une tribu d'orc et à chaques fois il s'en était tiré de justesse. La dernière fois avait conclu cette histoire après qu'il ait tué le champion de la tribu, le survivants ne risquait pas de vouloir poursuivre plus loin.

Bleiz ne pouvait plus se permettre de perdre du temps. Il devait le retrouver. Ce n'était plus une question d'argent, ni même de réputation, c'était une question de fierté.
-Par ou tu t'est barré espèce de saloperie.
Au départ cela semblait un travail comme les autres. Pour changer de sa traque d'esclave au service du scorpion noir, Bleiz prenait également des boulots de mercenaire en tout genre. On l'avait engagé pour traquer un loup-garou qui avait tué un grand nombre de gens au alentour de nexus. Jusque là rien de nouveau, si ce n'est que ce lycanthrope était méchamment dure à tuer. Deux fois il l'avait retrouvé et les deux fois il s'était échappé. Bleiz ne pouvait supporter qu'on ce foute de sa gueule aussi longtemps et il suivait sa piste depuis tout ce temps. Il suivait se trace et sentait qu'il s'approchait. Il faudra bien que la bête s'arrête à un moment et à ce moment il lui tomberai dessus.

Depuis quelques jours déjà, notre chasseresse s’amusait à courir dans les landes dévastées, suivie de près par ses chiens et ses nymphes. Bien sûr, elle aurait pu amener des mortelles avec elle, mais elle ne désirait pas qu’elles viennent avec elle en cet endroit, préférant se souvenir du bon vieux temps en chassant comme avant. Pour le moment, sa proie était une sorte de lion pourvu de cornes redoutables, qui auraient fait fuir n’importe quel humain. La déesse banda son arc, visa une des pattes arrière de la créature et envoya une flèche. Cette dernière, allant à une vitesse dépassant celle de la lumière, s’enfonça pile à l’endroit prévu, faisant rouler la créature sur le côté. Son grognement était impressionnant, mais pas assez pour empêcher les douces créatures de l’entourer et de le dépecer vivant. Au bout de quelques minutes, il ne restait rien du monstre à part un tas de chair sanguinolent. Les suivantes se réunirent autour d’Artémis et lui offrirent la peau. Souriante, la lune les remercia en hochant la tête, et envoya son trophée dans son temple, sur le Mont Olympe.

Il était temps de se remettre en chasse, et c’est ce que firent les chasseresses. Le cor sonna, et elles se remirent à courir souplement. Les chiens aboyèrent au bout de quelques temps, signifiant à la dame qu’il y avait quelque chose non loin de là. La petite troupe s’arrêta et elles attendirent. Quelques secondes plus tard, un homme apparut, il était plutôt imposant. Les nymphes entourèrent leur déesse dans un geste protecteur, et cette dernière prit la parole.

- Qui es-tu, humain ? Que viens-tu faire ici ?

-Qui es-tu, humain ? Que viens-tu faire ici ?

Celle qui avait posé cette question était une femme d'une grande beauté et comme le sentait Bleiz, d'une grande puissance. Une puissance si oppressante que Bleiz fut tenté de dégainer l'épée qu'il portait sur le coté. Ce qui l'empêcha de le faire ne fut pas les chiens qui entourais cette femme, si les jeunes filles qui l'accompagnais, Ni même l'arc qu'elle portait et dont le maniement semblait lui être aussi naturelle que le fait de cligner des yeux non. Ce qui le retint, se fut la présence impérieuse qui émanait d'elle. Une présence que Bleiz n'avait ressentit qu'une fois et celà, en présence de Héra la reine des dieux. La conclusion de Bleiz était la suivante, Il se trouvait en présence d'une autre déesse. Et s'il avait correctement deviné, il se trouvait devant Artemis, déesse de la lune et de la chasse. Si la moitié des choses que l'ont racontait sur sa haine des hommes était vrai, Bleiz n'était pas sortit de l'auberge. Il la traita donc avec le respect du à une déesse. Il s'inclina avec déférence et dit :

-Je me nomme Bleiz pour vous servir déesse. Je vous pris d'excuser le dérangement. Ce que je fais ici, Probablement la même chose que vous je chasse. On m'as engagé pour débusquer un loup-garou et je dois avouer que ce dernier est particulièrement coriace. Si vous me le permettez je vais continuer ma route afin de continuer ma traque, car ma fierté ne saurait souffrir d'un échec.

L’homme la regarda, semblant évaluer sa puissance. Il était sûrement loin de se douter qu’il avait affaire à une déesse. Néanmoins, il finit pas s’incliner poliment et se présenta. Il avait compris qu’elle était une déesse, devait donc savoir que les dieux existaient. Peut-être même qu’il en avait croisé un. Et vu qu’elle était si bien accompagnée, il devait aussi savoir qu’elle était Artémis. Et donc qu’il avait intérêt à faire attention s’il ne voulait pas finir sous la forme d’un lapin cornu ou autre espèce rare. Il s’excusa aussi de l’avoir dérangée, ce qui plut à la déesse. Les nymphes s’écartèrent donc, remarquant que leur dame n’avait pas l’air de vouloir tuer leur interlocuteur. Bleiz, c’était son nom, lui expliqua qu’il était à la poursuite d’un loup garou visiblement difficile à débusquer, et lui demanda la permission de continuer sa chasse. Souriante, Artémis fit un signe de main, signifiant à l’humain de se relever.

-   Je te donne ma permission, et je te proposerais même de t’accompagner dans ta quête, avec mes nymphes, si tu le désires. Nous venons de terrasser la créature que nous poursuivions depuis quelques heures, et n’avons par conséquent plus aucune proie digne de ce nom.

C’était un honneur qu’elle faisait à son interlocuteur en lui proposant de se joindre à lui, il devait en être conscient. Aucun homme, à ce jour, n’avait eu une telle proposition. À part peut-être quelques dieux, mais c’était une autre affaire. Si il refusait, il pourrait très bien se voir devenir la nouvelle proie recherchée par les jeunes filles sauvages. Même les nymphes, vu leur expression surprise, ne s'attendaient pas à ça.

La proposition de l'accompagner dans sa traque étonna Bleiz connaissant les histoires dont la déesse faisait partis. Il n'était pas tellement enchanté à l'idée de devoir partager la traque mais refuser aurait été impoli et avec une tel aide, il était sur de pouvoir retrouver sa proie.

-Je suis plus que honoré par votre proposition Ô Artemis, et bien évidemment je l'accepte avec gratitude. J'ignore si cette chasse constituera un amusement pour vous car votre niveau doit etre bien au dessus du mien. J'espère qu'elle ne vous décevra poins.

Il s'approcha du groupe de chasse et pris quelque chose dans une de ces poches. Les nymphes qui entouraient la déesse se figèrent un instant pensant voir une menace, mais Bleiz sortit un morceau de fourrure noir, dont l'autre coté de la peau étaient couverte de sang séché.

Lors de ma dernière rencontre avec cette bête, j'ai réussi à entailler sa chaire de mon épée. J'ai conservé ce morceau de peau pour me rappeler ma détermination. Je pense pouvoir lui trouver un meilleur usage à présent.

Bleiz adorait tout les animaux canins en général. Les loups étaient ses préférés, mais les chiens les suivaient de près. De ce fait il avait quelques connaissance sur l'attitude à avoir en présence de chiens et il avait tout de suite reconnue le plus vieux chien du groupe. Il s'avança vers lui et tendis sa mains ouverte afin de lui montrer qu'il n'y avait aucune hostilité en lui. Une fois que le chien l'ai accepté il le caressa amicalement, et alors il approcha le morceau de peaux du chien. Une fois qu'il l'eus reniflé le chien pointa dans une direction et se mit à aboyer.

Il l'a trouvé

Bleiz se remis debout et, sachant ce que la déesse allait dire Il sortit vite sa gourde d'eau et en pris une belle gorgée.

L’homme flatta l’ego de la déesse lunaire en lui assurant que c’était un honneur pour lui qu’elle décide de partager sa chasse et que son niveau devait être bien au dessus du sien, ce qui était sûrement vrai, au vu de ses pouvoirs divins et du fait qu’elle était la déesse de la chasse. Souriant doucement de contentement, elle remarqua qu’il parlait bien, et décida de ne pas le changer en hérisson si il s’approchait trop. Il fit quelques pas pour se rapprocher de l’attroupement féminin et mit sa main dans sa poche comme pour en retirer quelque chose. Artémis sentit ses suivantes se raidir et se rapprocher d’elle comme pour former un bouclier humain, ce qui lui fit plaisir. Néanmoins, si jamais cet humain faisait mine de leur vouloir du mal, ce serait elle-même qui l’abattrait comme un vulgaire cancrelat. Elle n’aimait toujours pas la compagnie des individus de sexe masculin… Ce qu’il avait sorti de sa poche était un morceau de peau couverte de fourrure sombre d’un côté, de sang de l’autre. Une pièce du gibier convoité. Il lui expliqua sa présence en sa possession en lui disant qu’il l’avait prise sur la bête avec son arme et qu’il lui avait désormais trouvé une meilleure utilité que de servir de souvenir, ce qui fit froncer les sourcils à la déesse.

S’approchant du premier chien que The Moon avait apporté avec elle lors de sa première chasse accompagnée, il tendit sa paume offerte à l’animal pour que ce dernier puisse la sentir. Lorsqu’il se fut assuré que l’être ne manifestait pas l’envie de le menacer, le canidé accepta de se faire caresser et renifla le morceau de peau, puis l’air et sembla trouver une piste. Bleiz souligna ce fait en ajoutant que le prédateur avait trouvé sa proie. Souriante, elle déesse lança :

-   Alors en avant ! Faites résonner le cor !

Ravies, les nymphes s’emparèrent de l’instrument et l’une d’entre elles souffla dedans, faisait résonner le son indiquant l’ouverture de la chasse. Aussitôt, les créatures farouches se mirent à courir en suivant la meute de chien, la déesse au milieu du groupe. Ils coururent pendant plusieurs dizaines de minutes, jusqu’à tomber sur un arbre déchiqueté. Sortant une flèche de son carquois, The Moon ralentit l’allure, imitée par ses suivantes, puis avança doucement afin de surprendre la proie et de lui décrocher un tir. 

Heureusement pour Bleiz, ils ne mirent pas longtemps à se rapprocher de sa proie. Bien qu'il aurait pus courir a cette allure encore longtemps, il souhaitait conserver toute ses forces pour affronter sa proie. la déesse et ses suivantes avaient décochée une flèche et ses suivantes l'avaient imité. Bleiz lui, dégaina son couteau de chasse et le tint de façon à se tenir prêt à le lancer.

Ils avancèrent prudemment dans les bois. Les sens en alertes. Ils n'entendaient rien pas un bruit. Même les oiseaux s'étaient tus apparemment effrayé par ce qui avait détruis l'arbre qu'ils avaient croisés.

Bleiz sans se déconcentrer observa plus attentivement la déesse. Elle était belle. De cette beauté farouche et sauvage qui en même temps attire et effraie.

Un Bruissement proche le ramena sur terre. Il ne put identifier avec précision sa source et apparemment ses compagnes de chasse non plus car elles regardaient également dans toutes les directions.

C'est alors que sans le moindre bruit d'alerte, le loup-garou surgit et s'abattit sur deux nymphes qui étaient légèrement en retrait.
Sans qu'elles puissent faire le moindre geste, La bête les tua et les déchiqueta.
La déesse poussa un terrible cris de rage et décocha sa flèche tandis que toutes ses suivantes l'imitèrent ainsi que Bleiz qui lança son couteau et avant qu'il n'atteigne sa cible dégaina son épée. La bête reçus les flèches de plein fouet mais ne semblait pas souffrir outre mesure si ce n'est là ou se trouvait la flèche de la déesse. Elle se mis à quatre pattes et fonça en direction du groupe visiblement enragée par sa blessure.

La chasse se faisait en silence, même les animaux les plus insignifiants se terraient dans leur trou afin de ne pas se retrouver sur la route du monstre lorsque ce dernier apparaîtrait. Artémis, trop occupée à examiner les lieux, ne remarqua pas que l’homme la dévisageait, ce qui était très positif pour lui, car elle se serait occupée de lui d’une manière assez méchante si elle s’en était rendue compte. Elle lui accordait un honneur rare en l’accompagnant dans sa chasse, elle espérait qu’il n’en profiterait pas pour se montrer aussi ingrat que la plupart des mâles de son espèce. Un bruit attira son attention. Ses suivantes ne parvinrent pas à identifier la source de ce dernier, et se mirent en cercler autour d’elle, arcs brandis, comme la déesse le leur avait appris. Soudain, le monstre déboula et s’attaqua à deux de ses nymphes, qui tombèrent, puis déchira leurs corps, répandant leur sang. Artémis ragea de s’être faite ainsi avoir et décocha des traits vengeurs sur le loup garou, imitée par ses compagnes.

Il ne semblait pas avoir été grandement blessé, mais la flèche qu’elle avait tirée était rentrée profondément dans sa cage thoracique, ce qui le gênait. Pour se venger, il fonça sur le petit groupe. La déesse poussa un sifflement aigu et ses suivantes, malgré le danger que courrait leur dame, s’écartèrent et foncèrent sur les restes de leurs amies. Pendant qu’elles s’occupaient de marmonner des paroles d’une voix éteinte, Artémis disparut de la place qu’elle occupait afin de sauter sur le dos du monstre. Elle planta une dague dans son cou et sauta avant qu’il ne se retourne pour l’envoyer à terre. Le monstre fit quelques pas hésitant, et The Moon laissa à Bleiz le soin de s’en occuper pendant qu’elle se dirigeait vers ses suivantes. Un éclat argenté traversa les corps, qui se recomposaient déjà. Après quelques secondes, les deux nymphes respiraient à nouveau. Elles avaient passé un pacte avec la déesse et rien ne pourrait le briser. Tant qu’elle la voudrait avec elle, aucune de ses suivantes ne pouvait mourir. Hadès était très gentil de lui laisser avoir ses dames de compagnie chasseresses, il faudrait qu’elle le remercie un jour. Puis, elle se redirigea vers le monstre et tira en visant son talon, avec pour but de le faire tomber.


[Tu seras gentil de ne pas faire mourir mes suivantes sans mon autorisation  ]

[oui excuse moi, je me suis dit que ça ferait bien quelques mort, pis après coup me suis dit "Merde! En fait, elle sont pas à moi celles là" Dsl ça n'arrivera plus ]

Avant que le monstre puisse atteindre d'autres nymphes, Artémis siffla ce qui eus pour effet de les faire se disperser completement. La déesse sauta sur le dos du monstre une dague à la main ce qui impressionna grandement le guerrier, ses suivantes, s'étaient réunis autour des cadavres en priant. Lorsque Bleiz se retourna ce fut pour voir la bête se diriger dans sa direction, une dague plantée dans le coup, en plus des flèches qui parcouraient son torse. Pendant ce temps, la déesse semblait incanter près des cadavres de ses suivantes. Peut être était-elle capable de les ramener à la vie ?
Mais Bleiz avait une question bien plus pertinente à poser. Comment ce faisait il que les flèches qui étaient planté dans le corps de la bête ce mettaient-elles à sortir toutes seules ? Bleiz se rendit compte que le loup-garou bandait ses muscles tellement fort que le flèches étaient repoussée vers l'extérieur, excepté la flèche et la dague d'Artémis, que le loup-garou retira à la main. Bien que ces blessures saignaient abondamment, elles se refermèrent vite grâce au capacité curatives du monstre.
Et c'est un loup-garou completement guéris et furieux qui fonça sur Bleiz, ce qui fit naître en lui la réflexion suivante :

Chouette, j'aime pas quand c'est trop facile.

La bête étaient désormais furieuse et ne risquaient plus de s'enfuir. Elle fonça sur Bleiz qui retira son manteau et se mit en garde. La bête étaient puissante et rapide, Mais prévisible. Ce qui permettait au guerrier d'esquiver tout ces coups. Tel un danseur, il bougeait et virevoltait. Et à chaque fois que l'occasion se présentait il lui faisait une estafilade de sa lame. Cela ne blessai pas la bête mais avait pour but de l'énerver encore plus afin qu'elle finissent par commettre une erreur. Car si la situation restait tel qu'elle était, Bleiz finirait par s'épuiser et le loup-garou, dont l'endurance était bien supérieur à la sienne, finirait par le tuer.
C'est alors que la bête se cambra en arrière dans un cris de douleur intense. Bleiz vit derrière elle, la déesse, avec ses nymphes au complet dont les deux qu'elle avait du ressusciter, tenant son arc. Il vit qu'une flèche traversais le talon de la bete. Cela avait du trancher son tendon d'Achille, ce qui, en plus d'être effroyablement douloureux, l'empêcherai désormais de se déplacer rapidement. Voyant sa proie tomber, face au sol, Bleiz n'hésita pas, et d'un mouvement fluide, fit traverser son épée à travers le dos du monstre pour l'enfoncer profondément dans le sol, et terminer de l'immobiliser.
Sachant qu'il faudrait un long moment à la bête pour se dégager de là, le jeune guerrier ramassa la dague sanguinolente d'Artémis, se dirigea vers la déesse, mis un genoux à terre en signe de respect, et tendant la dague dit.

-Je n'aurais point pus le trouver sans vos chiens, et n'aurais pus le vaincre sans votre flèches. Le coup de grâce vous reviens donc déesse.

Artémis, du coin de l’œil, avait assisté au spectacle que donnait le combat entre la bête et le chasseur. Elle avait guéri, ses plaies ayant éjecté les flèches des nymphes. Heureusement, celle de la déesse et la dague étaient resté plantées dans la chair, faisant encore plus saigner le loup garou alors qu’il se débattait pour les retirer. Lorsqu’il le fit, il était encore plus en colère qu’avant, ce qui était logique mais utile à la troupe de chasseurs, car ils n’auraient pas à se fatiguer en le pourchassant dans les bois. D’un autre côté, sa colère le rendait plus agressif. Aussi bon qu’était l’humain dans la chasse, il n’était pas assez fort, car lutter avec une simple épée face à un tel monstre était vain. Au bon moment pour lui arriva donc une seconde flèche tirée de la main d’Artémis, qui brisa le talon de la créature, la ralentissant et lui faisant tellement mal qu’elle tanguait légèrement. Au bout de quelques secondes, elle finit par tomber à terre, face contre le sol. Bleiz s’empressa de planter son épée dans son dos pour la planter au sol. La déesse lunaire s’approcha de son pas fier et altier, suivie de toutes ses nymphes. Elle s’arrêta lorsque l’autre ramassa la dague ensanglantée qu’avait jeté à terre le loup garou. Il s’approcha et la lui tendit en s’agenouillant. Il lui proposa de donner le coup de grâce et elle sourit. Prenant doucement l’arme, elle se plaça à côté du monstre, et la lame grandit. Puis, elle la planta au milieu de la nuque de la créature et donna un coup sur le côté, décapitant ainsi leur proie commune.

Se retournant vers l’humain, ses traits adoucis à cause de la joie que provoquait le succès de la chasse, elle s’adressa à lui en ces termes, tandis que les nymphes allaient caresser les chiens et leur donner à boire :

-   Je suis ravie d’avoir pu chasser une créature aussi intéressante. Tu as bien combattu contre elle, humain. Tu es un vrai chasseur.

Elle ne faisait qu’exprimer ses pensées à voix haute, lui faisant l’honneur de le complimenter par deux fois, ce qui ébahi les suivantes, qui leur jetèrent un coup d’œil stupéfait. Se retournant, Artémis les rejoignit et caressa le chien qui avait retrouvé la piste de la proie.

La déesse lui prit la dague des mains puis se dirigea vers la bête. dans sa main, la lame grandis jusqu'à devenir aussi longue qu'une épée. Elle la planta dans la nuque de la bête, et la décapita. Elle se retourna ensuite et surpris le chasseur en lui faisant un compliment sur la chasse et sur lui même. Il fut envouté par ses trais qui s'était radoucis par les joies de la chasse et eus du mal à détacher son regard.
Il eus alors une idée pour contenter encore plus la déesse. Sans dire un mot, il se dirigea vers le corps de la bête et dégagea son épée. Il récupéra alors son couteau de chasse, et ouvrit le ventre du monstre. Il commença alors, tout doucement, à dépecer avec soin la créature, sans perdre le moindre cm2 de peau. Il remarqua que la déesse et ses nymphes s'étaient arrêtées de nourrir leur chiens. Une fois qu'il eus terminés, il pris la peau dans ses bras, sans ce soucier du sang qui coulait sur lui, (un peu plus ou un peu moins) et se présenta à la déesse.

-Je pense que l'argent en récompense de la chasse de cette bête ne vous intéresse pas. En revanche, cette peau fera un bel ornement pour vous. Je me conterai de la tête pour prouver sa mort aux autorités et d'une dent pour moi-même si cela ne vous ennuie pas.

L’humain sourit avant de se diriger vers le corps de la bête. De ses iris d’un bleu soutenu, la déesse l’observa sortir son épée du cadavre avant d’en ouvrir le ventre. Petit à petit, il retira les viscères, qui coulèrent au sol dans un bruit qui aurait pu dégoûter n‘importe qui à part les créatures chasseresses qui se trouvaient présentes en cet endroit. Les yeux posés sur la lame effilée du couteau, les filles observèrent la scène tout le temps qu’elle dura, puis sourirent lorsqu’il finit par retirer les derniers lambeaux de chair afin de l’apporter à Artémis. Il lui dit qu’il se contentera de garder la tête pour convaincre ceux qui l’avaient employé que la bête était morte et qu’il donnait la peau à la déesse. Quatre nymphes vinrent décharger l’homme de ce qu’il tenait et chantonnèrent en tirant un peu dessus, joueuses, tandis que The Moon les regardait d’un air attendri. Ses filles étaient adorables, quand elles n’étaient pas en pleine partie de chasse. Effectivement, comme elle ne pourrait avoir d’enfants puisqu’elle avait ait vœu et chasteté et qu’elle était quand même la déesse des femmes, elle avait un instinct maternel qui la poussait à considérer ses suivantes comme ses enfants. Reportant son attention sur Bleiz, elle lui sourit.

- Je te remercie de ton présent, et espère que tu toucheras un assez bon prix pour que tes efforts soient récompensés. Si tu désires quelque chose, fais moi en part, je tâcherais de te récompenser aussi.

Elle regarda à nouveau les nymphes, qui jouaient à se courir après, et se faisaient des couronnes de fleurs qu'elles avaient cueilli. Elles jouaient à un jeu enfantin qui consistait à voler la couronne des autres. Celle qui aurait le plus de couronnes à la fin gagnerait. Artémis était heureuse d'avoir des filles aussi innocentes à ses côtés, mais qui pouvaient se révéler sauvages et violentes en cas de besoin. C'était sa famille, elle en avait crée une pour remplacer le frère qu'elle ne pouvait plus voir depuis qu'elle n'allait plus à l'Olympe. Puis, elle attendit la réponse de son interlocuteur, suivant des yeux celle qui avait le plus de couronnes et qui s'était cachée dans un arbre, à l'abri des attaques des autres.

-Mes efforts étaient récompensés à l'instant même ou vous m'avez proposer de chasser à vos cotés

Bleiz observa les nymphes jouer et fut attendri par leur coté enfantin. Elles étaient belles. Pas autant que leur maîtresse mais très belle quand même. Mais Bleiz ne tenterai jamais quelque chose pour les séduire. Ce n'était pas par peur de représailles de la déesse mais plus par respect, envers le vœu de chasteté qu'elles avaient fait  auprès de leur déesse. Bleiz reporta son attention sur Artémis pour réfléchir à sa proposition. Il fut d'humeur audacieuse et pris le risque de demander:

-Et bien déesse, j'espère ne pas me montrer impudent en faisant cette demande, mais je serais très honoré de partager un diner avec vous. Si bien sur diner avec un mortel ne vous ennuie point.

L’humain la flattait toujours, ce qui eut pour résultat que la déesse se posa des questions quant à ses intentons. Mais pour le moment, il n’avait pas fait mine de vouloir la violenter, aussi ne fit-elle rien qui allait à son encontre. En tout cas, elle attendait avec une légère impatience la demande du chasseur, qui avait regardé d’un œil attendri ses nymphes avant de la regarder à nouveau. Elle n’attendit pas longtemps, car il lui demanda si elle désirait dîner avec lui. Ne montrant pas son dégoût à l’idée que l’affaire s’ébruite et que tous les dieux soient au courant qu’un humain lui avait demandé une telle chose, elle redressa fièrement la tête et répondit :

-   Un dîner ne m’ennuierait point, tant que mes nymphes y sont conviées. Vous avez l’air de connaître un peu ce qu’on raconte sur moi, aussi vous comprendrez qu’une telle demande mérite d’avoir des conditions.

Elle le regardait d’un air farouche et méfiant, tandis que les joueuses s’étaient arrêtées de courir et les fixaient, comme hypnotisées par le spectacle qu’ils donnaient. Jamais encore un homme, qu’il soit dieu ou humain, n’avait eu le courage de proposer à leur déesse de dîner avec elle, et elles étaient curieuses de voir la suite.

Lorsqu’elle demanda à être accompagnée de ses nymphes, Bleiz fut déçut qu’elle ne lui fasse pas confiance. Il n’était pourtant pas du genre à violenter une femme. Elle parla de conditions ce à quoi Bleiz répondit immédiatement.

-Mais bien évidemment déesse. Dans n’importe quel dîner ou je suis convié je me plis au règle de protocole et de politesse de la personne qui m’as convié. C’est la plus basique des éducations.

Il le va les yeux vers la déesse afin de l’observer à nouveau. Bien entendu il la désirait. Quel homme ne désirait pas une telle créature. Mais plutôt que de chercher absolument à la conquérir il préférait passer autant de temps que possible auprès d’elle. Après tout, le simple fait de pouvoir dîner en sa compagnie était un privilège en soi.