Quête du Vampire [Fujiwara no Tomo]

On disait que les jeunes étaient souvent les dominatrices les plus dures qui soient. Ce point de vue très partisan ne s’appliquait pas au sein du harem de Mélinda, où, de manière générale, plus une prostituée devenait âgée, et plus elle devenait dominatrice, perverse... Et violente. Kimiko, en tout cas, correspondait tout à fait à cette définition. Elle avait déjà accouché quatre ou cinq fois, offrant à chaque fois au harem de belles filles, de beaux esclaves, et, plus le temps passait, et plus elle avait développé une fougue sexuelle impressionnante, qui s’exprimait en ce moment même, avec Tomoe. Elle l’avait à moitié étouffé en lui baisant la bouche, et ce n’était que le début de ce qu’elle pouvait faire. Kimiko était aussi appréciée que redoutée par les esclaves du manoir, notamment les lycéennes, et Tomoe allait comprendre pourquoi.

Après lui avoir à moitié violé la gorge, elle la maintenait contre son corps, sourire vorace sur les lèvres, et lueur pétillante dans le regard. Sa queue s’enfonçait lourdement dans le vagin de la femme, et elle la serrait avec ses bras, la maintenant tout contre elle, serrant parfois fort, si fort qu’elle l’empêchait de respirer. Kimiko se délectait alors de la bouche grande ouverte  de Tomoe, afin d’espérer pouvoir récupérer un peu d’air.

« Oui, petite chienne... Te transpercer, te baiser... Hummm... C’est tout ce que les chiennes comme toi aiment, hein ? Qu’on les serre forts... Forts comme ça ! »

Kimiko bandait ses muscles, et le latex crissait doucement contre son corps, ses lourds seins formant alors comme des obus contre lesquels elle n’hésitait pas à venir plaquer le visage de Tomoe. L’étouffement mammaire... À bien y réfléchir, ne serait-ce pas la plus belle manière de mourir ? Mais non, Kimiko ne comptait évidemment pas tuer la belle Tomoe... Elle la relâcha, puis continua ses coups de reins, de plus en plus intenses, en soulevant et en abaissant le corps de Tomoe, comme si cette dernière n’était qu’une petite peluche.

La belle prostituée prenait tout son temps, et, en ce moment, c’était elle qui assurait le show, faisant rougir le personnel alentour.  Le « câlin mammaire » était quelque chose à laquelle beaucoup avaient eu le droit, et Kimiko, encore, continuait à serrer ainsi Tomoe, alternant ainsi violence et sexe, car, quand elle serrait ainsi entre ses bras Tomoe, sa verge était profondément plantée en elle. Tout était fait pour la faire souffrir le plus possible, et, en même temps, pour l’exciter aussi... Car, après tout, c’était bien tout ce que Tomoe voulait, la preuve en était qu’elle avait joui dès qu’elle avait senti la queue de Kimiko s’enfoncer en elle... Ce que la redoutable esclave, bien naturellement, avait senti.

Et Mélinda, de son côté, ne se lassait pas de ce spectacle.

La pauvre Tomoe n'était pas au bout de ses peines et cela ne semblait être que la couche visible de l'iceberg. Elle fut un peu surprise en sentant les bras de la dominatrice serrer son étreinte avec de plus en plus de force, comprimant son corps contre le sien, mais surtout comprimait au points que la respiration devenait de plus en plus difficile.Alors que dire lorsque la belle femme vint à placer la tête de la blondinette entre ses seins. Tout cela ne rendait l'esclave que plus sensible au mouvement de reins, la suffocation ne rendant le plaisir que plus puissant.  La belle Kimiko pouvait cependant constater qu'avec le temps la nature masochiste de Tomoe revenait à la charge, même si son corps avait des spasmes et que le pieu de chair était enlacé par a coups. Tomoe avait toujours une légère grimace quand la femme mûre serrait avec vigueur, la pauvre victime s'imaginait que la dominante pouvait serrer suffisamment fort jusqu’à faire craquer les vertèbres, paradoxalement cela n'effrayait pas la jeune blonde.

L'esclave ne pouvait retenir un léger mouvement des hanche lorsqu'elle sentait le membre enfoncé en elle, resserrant un peu ses jambes pour essayer de l'enfoncer toujours plus loin. Tomoe voyait bien que sa partenaire voulait prendre son temps et la faire jouir, mais l'esclave n'était pas du même avis, même si elle mouillait comme une folle sous l'alternance de douleurs et vague de plaisir.  Elle attendit donc d'avoir un mamelon à porté pour le prendre en bouche et jouer avec en essayant de l'aspirer, le mordiller ou encore simplement passer sa langue dessus, elle joua avec l'autre d'une de ses mains disponible.Elle n'espérait pas pouvoir la faire jouir uniquement avec ça, mais avec quelques gestes des hanches, elle pensait que cela serait peut-être suffisant, n'étant malheureusement par assez experte pour savoir qu'il y avait un gouffre entre elle et Kimiko. Cependant, elle y mettait de la bonne volonté pour pouvoir la sentir jouir en elle.

Plus elle sentait ce chibre s'enfoncer en elle, plus elle désirait en avoir plus, lançant quelque regard autour à la recherche d'une possible autre queue à soulager.

Mélinda aurait pu intervenir pour rejoindre Kimiko dans ses efforts, mais la vampire savait aussi que, parfois, il fallait laisser ses esclaves agir tout seul. Et puis, elle avait confiance en Kimiko... C’était juste que voir ces deux femmes se faire plaisir ainsi était très excitant, mais Mélinda avait déjà eu son tour, et, comme elle l’avait dit, Tomoe était offerte, non seulement à elle, mais aussi à tout le harem. En conséquence, tout le harem se devait de lui passer dessus... Et, malgré la hargne de Tomoe, malgré ses câlins meurtriers, malgré sa queue qui lui ramonait le vagin en la défonçant sur place, Tomoe en demandait toujours plus. Le sol était en train de s’infecter de sa mouille, et rien ne semblait devoir arrêter les ardeurs de la belle Tomoe, qui en voulait encore plus. Mélinda les observait donc en se mordillant les lèvres et en serrant les poings, jusqu’à voir Tomoe jouer avec le sein de Kimiko, tirant dessus.

Une grosse claque s’abattit sur ses fesses, et Kimiko gloussa, avant de serrer à nouveau le corps de la femme contre le sien, de faire à nouveau crisser le latex.

« Han... ! Petite pute... Tu en veux encore, hein ? Tu espères que Maman fera venir son bon petit lait si tu... Haaaa... Si tu mords suffisamment bien ?! »

Insatiable, voilà le mot qui, au mieux, décrivait Tomoe. Kimiko continuait à la prendre, et une silhouette ne tarda pas à émerger du public. Mélinda sourit en voyant la femme qui s’approchait... Une autre « Maman » du harem : Yukie. Elle et Kimiko formaient une belle et redoutable paire, et elle portait sa belle tenue en latex, avec un trou à hauteur de la culotte, duquel pointait une verge. Elle s’approcha donc, et abattit sa cravache sur les fesses de Tomoe, comme pour la réveiller un peu, ou, plutôt, pour annoncer sa présence.

« Voyez-vous ça... Une jeune petite salope qui a envie d’obtenir toute l’attention requise, hein ? »

Comme Kimiko, Yukie avait grandi au harem, et avait une expérience sexuelle terrifiante, dont elle se servait régulièrement avec les clients ou avec les autres membres du harem... Et, comme Kimiko, Yukie avait déjà été enceinte à de plusieurs reprises, aussi bien de garçons que de filles. Elle voyait en Tomoe une excellente proie, et, après son coup de cravache, elle se rapprocha de la femme. Son sexe caressa ses fesses, et ses seins s’enfoncèrent dans son dos. Avec un lent soupir le long des lèvres, Yukie, très excitée par le spectacle auquel elle avait assisté, enfonça sa verge dans les fesses de la femme, tout simplement.

En soupirant longuement, Yukie la pénétra donc, donnant le tempo avec Kimiko, les deux femmes s’enfonçant parfois lourdement en elle, le plus loin possible, se pressant alors très fort contre tout son corps.

Tomoe émit un petit gémissement en sentant la main de Kimiko s'abattre sur son fessier, émettant vif claquement. L'esclave temporaire n'avait nullement fait attention à la présence d'une autre participante, ayant été distraite par les propos de la dominante actuelle et du fait qu'elle était à nouveau serré. Le timing étant parfaitement synchronisé, alors qu'elle était une nouvelle fois enlacée et que le bout de la cravache vint à fouetter l'air pour venir claquer  les deux lunes de la prisonnières, qui ne put qu'avoir un sursaut et pousser un petit cris qui finit de vider ses poumons.  Tomoe put lancer un regard vers Yukie, se rendant compte que son regard avait la même étincelle que celui de Kimiko, ne se posant pas un seul instant la question de savoir si elle était une débutante ou non. 

L'esclave vint à bouger un peu ses hanches quand elle sentit le membre de la nouvelle arrivante se poser tout d'abords entre ses fesses, sans chercher à butiner sa petite fleur. Elle lança un regard à Yukie répondant à sa question, ses yeux laissant voir une envie qui était proportionnel à l'état de fatigue de son corps. Tomoe était en proie à l'envie et la luxure, deux mélange qui peuvent pousser loin  une personne, mais aussi la faire aller trop loin. Yukie prit le temps de s'enfoncer dans l'antre étroit de l'esclave, cette dernière poussant gémissement sur gémissement.

Tomoe avait du mal à garder sa prise des hanches de Kimiko avec ses jambes, une grande part étant la cause de la fatigue qui, malgré le plaisir, était de plus en plus palpable. La jeune blondinette arrivait à ses limites physiques, cela ne l'empêchait pas d'hurler de plaisir, même si elle avait un souffle rapide, comme si elle avait fait un marathon avant. Tomoe était plus réceptive au plaisir quand les deux femmes comprimaient son corps et enfoncèrent leurs dards, sentant les deux membre presque se toucher, mais ne pas y arriver.  L'esclave pouvait sentir sa rondelle suivre les mouvement du chibre de Yukie, ayant un peu plus de mal à glisser que Kimiko,  cette dernière ayant un terrain tellement glissant que l'on pourrait imaginer n'importe quoi y entrer et sortir sans difficulté.

Tomoe n'arrivait plus à tenir sa prise et vint à se retrouver suspendu, les pieds manquant juste quelques centimètre pour toucher terre, étant donc presque constamment empalée sur un des membres. L'esclave n'arrivait pas à s'exprimer, son langage étant principalement constitué de cris traduisant le plaisir ressenti.

Tomoe s’écroulait progressivement entre Yukie et Kimiko. Les deux femmes majeures, mâtures, solides, la prenaient joyeusement, comme à leur habitude. Ce n’était pas la première fois que Yukie et Kimiko prenaient une femme en sandwich ainsi. C’était un peu leur spécialité. Ensemble, elles formaient un redoutable duo, un duo de perverses et de femmes expérimentées, de femmes qui adoraient baiser violemment de jeunes filles, les humilier, les fouetter, et les torturer sexuellement. Mélinda les regardait en souriant, jambes croisées, et constata que Tomoe, d’un point de vue sanguin, approchait du point de rupture… Mais quelle force ! Oh, quelle énergie ! Elle était vraiment une femme incroyable, et, tandis que les deux femmes se prenaient mutuellement, les mains de Kimiko se relevèrent pour caresser ses joues.

« Quelle énergie… Tu n’es toujours pas tombée dans les pommes, Tomoe ? Hunnn… !!
 -  Ohhhh… !! Son cul est… Hunnn… Si serré !!! »

Les deux dominatrices s’amusaient joyeusement, et le temps défilait à toute allure. Tomoe n’était plus qu’un objet sexuel bon à se faire fourrer, et c’était bien ce que les deux femmes faisaient. Elles la traitaient comme un vulgaire objet sexuel, et, comme toujours, traînaient énormément à jouir. Elles étaient des amantes expérimentées, faisant l’amour depuis des années. Mélinda les regardait faire, avec une lueur d’admiration profonde dans les yeux. C’était si beau de les voir ainsi, ensemble, et aussi de voir le public tout autour… Tout son harem, sa famille, qui avait immédiatement accepté Tomoe. Il y avait une luxure profonde là-dedans, une perversion immense et incroyable… Mais aussi autre chose, comme le sentiment d’appartenir à une grande et sincère famille, où tout était possible, et où chacun pouvait se faire plaisir.

Tomoe continuait donc à se faire prendre, et, au bout de longues minutes, les deux femmes finirent par s’abandonner en elle. Elles soupirèrent longuement, et jouirent profondément, profondément et longuement, balançant de grosses giclées de sperme.

« Ohhhhhhhhhhhhhh… !!
 -  Hmmmmmmmmmmmmmmmmmmm… !!! »

Elles se déversèrent en elle, puis Kimiko se retira, laissant ainsi Yukie maintenir la femme en hauteur, son sexe toujours fermement niche dans ses fesses. Une main sur l’un de ses seins, elle souleva un peu le corps de Tomoe, et lui mordilla la nuque, avant de lécher le creux de son oreille.

« Hum… C’est bon de jouir dans le cul d’une petite salope comme toi… »

Elle l’embrassa sur la joue, puis s’écarta, et Tomoe s’affala mollement sur le sol, ses fesses et son vagin jutant encore un peu, balançant quelques filaments de foutre.

Tomoe allait-elle encore en redemander ?

Tomoe ne répondit pas aux propos de Kimiko, peinant à retrouver son souffle entre deux gémissements et cris de plaisir, elle était vraiment excitante, sans parler de son aura qui n'aidait pas à calmer les deux femmes expérimentées. La blondinette pouvait sentir son intérieur se faire tambouriner, croyant même son intérieur se modifier légèrement devant la double pénétration qu'elle subissait, était-ce une illusion ou simplement le corps de Tomoe qui n'était pas assez grand pour accueillir ses deux membres gonflé de plaisir et d'envie. Seul les deux femmes pouvaient répondre à cette question, mais elles étaient bien plus occupée à la besogner comme elle devait l'être. Yukie parlait de son cul, qui ne semblait pas vouloir se laisser agrandir et continuait à maintenir une délicieuse pressions quand le chibre passait sur se anneaux.   

La petite demoiselle vint à pousser un ultime râle de plaisir en sentant la chaude semence des deux dominantes se mettre à remonter son corps, laissant une douce sensation. C'était bien autre chose qu'avec sa déesse qui la remplissait totalement en une fois si elle prenait sa forme ultime. non, ici le but des chibre des deux femmes n'étaient pas de la remplir en un coup, mais de procurer le plaisir de la pénétration avant celui d'être pleine. Si la blondinette n'était pas aussi satisfaite en terme de taille, en terme d'expérience, elle était bien plus comblée.  Alors que Kimoko se retirait, son antre émettait un léger bruit et laissant couler le liquide blanc, Yukie restait enfoncée dans l'esclave, cette dernière pouvant sentir le chibre avoir quelques spasme dans son intérieur, tapant sur les rebords.

Puis elle aussi vint à libérer la jeune femme qui vint à s'étaler sur le sol, la semence sortant de ses deux orifices pour se mettre à repeindre légèrement le sol. La pauvre demoiselle vint à avait la langue légèrement sortie, comme le ferais une chienne pour refroidir un peu son corps. Elle voulait encore un peu de plaisir, mais devait admettre que son corps désirait plus un temps de repos. Elle ne pouvait même pas relever son buste avec ses bras, son aura par contre restait toujours actif, pouvant inciter les plus faible du harem à profiter de cette blonde offerte. Mais comme tous baignaient visiblement dans la luxure, il était tout à fait possible qu'aucun ne bouge.

Tomoe vint à prononcé d'une voix peinée.

- Désolée ... Mon corps n'en peux plus.

La blondinette était vraiment déçu que ses précédentes épreuves ne l'ait pas rendus plus résistante, à moins qu'avoir un corps de femme y était pour quelque chose.

La belle Tomoe avait finalement atteint ses limites... Pour l’heure. Quand Kimiko et Yukie la relâchèrent, la jeune femme s’écroula mollement sur le sol, dans sa tenue en latex, la respiration haletante. Mélinda s’était alors relevée, et Kimiko et Yukie s’écartèrent, non sans conserver, sur leurs visages, des sourires vicieux et victorieux. Depuis les trous intimes de Tomoe, du foutre dégoulinait sur le sol, et Mélinda se rapprocha d’elle. Fléchissant les genoux, sa main vint caresser tendrement l’une des joues de la petite chienne, prostrée à même le sol. D’une voix faible, cette dernière indiqua être au bout du rouleau, ce qui fit sourire Mélinda. La vampire hocha lentement la tête, caressant tendrement les cheveux de la jeune femme.

« Oui, je le vois... Même les petites putes comme toi ont le droit à un peu de repos. »

Le harem était une épreuve épuisante, et Tomoe ne pouvait tout de même pas espérer épuiser, à elle seule, tant de perverses. Mélinda se releva au bout de quelques instants.

« Reprends ton souffle, puis rejoins-nous ensuite dans la salle à manger. Ta gamelle sera prête à côté de mes jambes... »

Mélinda lui sourit, puis la salle se vida progressivement. Il y eut quelques photos de prise, et, si Tomoe avait besoin de repos, tous et toutes s’accordaient à dire qu’elle était une jeune femme très gourmande. Mélinda, quant à elle, était surtout intriguée par son sang. Celui de cette femme était très particulier, un genre qu’elle n’avait jamais ressenti auparavant. Elle repensait au contenu de la lettre qu’elle avait reçu, cette lettre lui certifiant que la belle avait des capacités très particulières. La vampire s’assit au rebord de la vaste table, et, peu à peu, les plats arrivèrent. Tomoe avait droit à une gamelle, car, quitte à la traiter comme une chienne, la vampire voulait voir jusqu’où elle était capable d’aller. On n’avait pas été jusqu’à lui mettre de la pâté pour chiens, mais il y avait plusieurs ailes de poulet, et des croquettes.

La vampire était une perverse, et ceci se voyait maintenant, dans la manière dont elle comptait s’occuper de Tomoe. Elle avait d’autres projets en tête avec elle, et, même si Tomoe n’était là qu’un week end, Mélinda ne voulait pas la tuer à la tâche... En revanche, ce week end serait bien chargé pour la belle Tomoe. Quand elle rentrerait chez elle, elle pourrait se vanter d’avoir eu des journées très bien remplies.

*Il va falloir que je découvre de quoi cette femme est capable...*

Et tout ceci contribuait à rapprocher Mélinda d’individus dont, par nature, elle se méfiait profondément : les Dieux. Peut-être bien que, suite à ce week end, Mélinda allait changer de point de vue sur eux...

Tomoe avait besoin d'un temps de repos et la maîtresse des lieux vint à accepter de l'offrir, venant caresser sa jouet et sa chevelure.  Elle put voir les autres habitants du harem passer devant elle, certain étant intéressé par la nouvelle venue, d'autre continuant de discuter comme quoi Tomoe allait être amusante, surtout si "maîtresse Mélinda" se mettait à jouer un peu plus avec elle. L'humaine avaiit bien entendu que la maîtresse des lieux avait réservé une place de choix à l'invitée. La jeune femme entendit la porte se refermer derrière elle, laissant la nouvelle dans une pièce étrangement silencieuse.

Tomoe reprenait des forces et observait les buts de la quête qui avaient été à jour, notamment le fait d'aller dans la salle à manger et se placer au pied de la vampire. A force de l'avoir dans le champs de vision, elle n'avait presque plus besoin de le regarder pour saisir les objectifs. Elle usa de ses premières force pour se relever à quatre patte, puis elle vint à se déplacer ainsi. Après tout Mélinda ne l'avait pas autorisé à se relever et donc partait du principe qu'elle devait rester une chienne.  Elle s'approchait de la porte et vint à la pousser, en restant sur les genoux pour ne pas être sur ses pieds. Elle  suivit le bruit pour trouver la salle à manger, qui était tout bonnement immense et cela se comprenait au vu du monde qui était présent. Tomoe constatait qu'elle n'avait vu que la partie immergée de l'iceberg.

Elle vint à se diriger vers la maîtresse de maison, devant marcher sur toute la longueur de la table et trouver la gamelle qui était réservé pour la  nouvelle. Elle prit donc la place désigné et observait sa gamelle, ayant un sourire nerveux en voyant les croquettes, mais bon le but de cette fin de semaine était d'atteindre l’objectif visé. La demoiselle vint à déglutir et commença à manger sa part. heureusement pour Tomoe les morceaux de poulet , comme la maîtresse de maison voulait qu'elle soit une chienne, elle n'utilisa pas ses mains, ce qui rendait la tâche plus difficile. La blondinette avait cependant de bonne dent, rougissant en sentant les croquettes se casser sous sa mâchoire, se disant qu'elle devait faire un sacré bruit.

De toute manière Tomoe ne craignait pas d'être malade, ni d'avoir une indigestion du fait que son estomac avait, depuis son passage à la ferme des terranide-cheval, la capacité de pouvoir tout digérer. Après elle n'était pas certaine en ce qui concernait des produits moins courant comme du poison. Tomoe finit sa gamelle, mais le côté sec des croquette avait donné soif et Mélinda n'avait visiblement pas pensé à mettre une gamelle d'eau.  Elle vint à caresser les pieds de la vampire pour avoir son attention et demanda gentiment de l'eau.

On mangeait toujours relativement bien sur la tablée de Mélinda, car  il y avait toujours plusieurs cuisiniers s’affairant pour préparer une multitude de plats... Un peu comme au restaurant. L’alimentation était une part importante des charges de la vampire, ce qui, compte tenu du fait qu’elle hébergeait des centaines de femmes sur Terre et sur Terra, se comprenait tout à fait. Les plats arrivaient donc le long de la table, et tout le monde discutait. Des conversations qui allaient dans tous les sens... Jeux vidéos, mangas, films, sexe... Il n’y avait quasiment aucun tabou autour de la table, et sûrement pas le sexe. Ici et là, des filles se vantaient de leurs prestations sexuelles de la semaine, ou parlaient de leurs projets pour ce WE... Les esclaves de la Terre avaient un accès préférentiel au harem de Terra, et il était fréquent que certaines choisissent de s’y rendre pour s’enrichir, sexuellement parlant. Et, bien entendu, bon nombre des conversations tournaient autour de Tomoe. La nouvelle venue, présente uniquement pour un WE, était une femme assez incroyable, et les filles autour de Kimiko ou Yukie avaient été bluffées. Yukie, elle, mangeait avec une fille sur ses genoux, et lui donnait à manger. Elle jouait le rôle de la mère naturelle jusqu’au bout.

Par ailleurs, bon nombre de regards coulissaient vers Mélinda, car elle portait toujours sa séduisante tenue en latex. Elle aurait pu remettre sa robe après le traitement que Tomoe avait subi... Mais, en toute honnêteté, pour Tomoe, ce n’était qu’une pause, car elle n’avait pas eu l’occasion de sentir longtemps le chibre de sa Maîtresse. Et, comme Mélinda le lui avait dit, si Tomoe pensait que son séjour ici allait être reposant, elle se trompait amèrement... Mais ça, Mélinda pensait qu’elle avait déjà eu l’occasion de le comprendre.

La petite Tomoe finit par les rejoindre, s’avançant à quatre pattes, et vint se mettre à côté de sa Maîtresse. Cette dernière souriait en entendant le craquement des croquettes que Tomoe avalait. Pour les humains, c’était particulièrement humiliant, mais, en toute honnêteté, ce qu’un chien mangeait, un humain pouvait tout à fait le manger. On avait remis à Tomoe sa laisse, le long de son collier, et Mélinda, parfois tendait la main pour lui caresser la tête, comme si elle était une bonne petite chienne. Il fallait se perfectionner dans son rôle. Mélinda laissait donc Tomoe manger ses croquettes quand cette dernière vint frotter ses collants à carreaux.

« Hum ? »

La vampire tourna la tête vers elle, et constata que Tomoe avait la langue pendante, et voulait de l’eau.

« Oh, mais oui, nous avons oublié de te donner de l’eau ! »

Elle appela une serveuse, et, quelques minutes plus tard, une gamelle bleue lui fut apportée, et on la remplit d’eau sous ses yeux. Mélinda regarda Tomoe boire, et recommença à lui caresser les cheveux. Dans la foulée, elle avait demandé à la servante d’aller lui retrouver une queue caudale.

« Le repas risque de durer longtemps, Tomoe... Alors, une fois que tu auras mangé, il y a quelque chose que j’aimerais que tu fasses... »

La manière d’employer le conditionnel était une façon détournée de donner ses nouvelles directives. La serveuse finit par revenir, tenant entre les mains un nouveau gode avec des poils derrière, et elle le glissa dans les fesses de la femme, enfonçant le gode dans son anus, avec les poils derrière, donnant ainsi l’illusion d’avoir une queue de chien. Ceci fait, Tomoe était prête pour la suite, que Mélinda lui donna :

« Tu vas filer sous la table, et faire des cunnilingus et des fellations à tous ceux qui sont autour de la table. Et, si tu te débrouilles bien, peut-être qu’elles te donneront un peu à manger... »

En tout cas, si elle se débrouillait bien, Tomoe recevrait du liquide...

Tomoe observait Mélinda jusqu'à ce qu'elle appelle une servante qui partie en de la pièce. La blondinette se demandait combien de serviteur la vampire pouvait posséder, au vue du monde à table, il devait y en avoir un sacré nombre pour pouvoir dresser et servir cette immense table. L'eau vint d'ailleurs assez rapidement, permettant à Tomoe de pouvoir sustenter sa soif, mais comme elle devait agir comme une chienne, elle devait laper le liquide transparent, ce qui n'était pas une chose facile. L'esclave temporaire avait bien prit une minutes pour trouver le bon rythme, non sans rester rouge devant cette attitude qui était nouvelle et assez difficile en présence d'autant de personne. Elle vint à stopper de se désaltérer quand Mélinda prit la parole, pour savoir ce que la maîtresse de maison désirait, sentant aussi à ce moment une servante se mettre à enfoncer un nouveau plug, ce qui vint à l'exciter légèrement. Elle prit en compte ce que Mélinda ordonnait, sous une forme plus distillée, mais cela restait tout de même un ordre.

L'humaine fini donc ses gamelles, ne laissant pas une seule miette et une seule goutte, après tout elle avait tout de même faim après les préliminaires qu'elle avait subit. Bien sûrs, elle vint à demander, de la même manière, une autre gamelle d'eau, servant cette fois à avoir la bouche la plus propre possible avant de réaliser le souhait de la vampire. Elle avait beau se comporter en chienne, elle conservait tout de même un esprit humain et l'envie de bien faire. Une fois prête, elle se dirigea vers la droite, souhaitant faire toute la rangée, pour revenir sur la gauche. Les premières femmes furent amusée de voit Tomoe couiner un peu pour demander l'autorisation de s'occuper de leurs intimités. Certaines, notamment des hermaphrodites, n'hésitèrent pas à croiser leurs jambes autour de la tête de la chienne pour plaquer son joli minois contre leurs intimité ou faire des gorges profondes pour celles qui étaient équipées.

Tomoe fut assez peu efficace au début, prenant beaucoup de temps pour faire jouir ses partenaires, mais elle gagna rapidement en efficacité si bien que certaine appâtait la chienne pour avoir le droit à un second tour. Le repas allait bientôt se clore quand Tomoe fut au pied de Mélinda, le visage trempée. Elle vint à émettre un couinement pour que la vampire donne son autorisation.

Tomoe s’était mise en tête de faire jouir toute la tablée. Une femme courageuse... Ce qui confirmait, encore une fois, qu’elle n’était pas normale. Sa résistance sexuelle, pour une simple humaine, était trop forte, et, même au-delà de ça, Mélinda sentait quelque chose de très particulier dans son sang. Or, le sang, vecteur de vie par excellence, ne pouvait pas mentir. Et le sang de Tomoe était littéralement en train d’hurler ses particularités. Intriguée, Mélinda mangeait silencieusement, plongée dans ses pensées... Elle se méfiait des Dieux, ce qui était un fait indéniable. Ils étaient omnipotents, par nature retors, se jouant des humains et de leur foi. Elle avait toutes les raisons du monde de se méfier d’eux. L’Ordre Immaculé, qui représentait la religion majoritaire sur Terra, voyait les vampires comme des êtres maléfiques. Et, en ce qui concernait les divinités antiques, on ne comptait plus le nombre de guerres de religion qui avaient eu lieu, où des gens massacraient d’autres gens parce qu’ils vénéraient d’autres Dieux que les leurs. Mélinda, donc, se méfiait des Dieux... Mais, plus le temps passait, et plus cette méfiance s’érodait.

Indéniablement, Tomoe bénéficiait des faveurs divines d’une divinité liée à la Luxure. Lust était le premier nom auquel Mélinda pensait, car elle savait que la Déesse de la Luxure était une puissante Déesse, notamment sur Terra, mais la Luxure avait bien des formes, et il y avait aussi bien d’autres divinités. Mélinda n’était pas une spécialiste, mais elle savait que les Dieux tiraient leur force d’une énergie primale, qu’on appelait divine, et qui était liée à la foi, et aux Talents Divins. Elle n’était pas sûre que sa théorie soit bonne, mais elle partait du principe qu’un Talent Divin n’était pas l’apanage exclusif d’une divinité, mais était, au contraire, à l’origine de cette divinité. Partant de ce principe, ce Talent pouvait produire différents Dieux, selon l’importance dudit Talent. La Luxure, un Talent Divin, était ainsi quelque chose d’éminemment répandu sur Terra, et on pouvait tout à fait concevoir d’autres divinités que Lust dans le cosmos... Comme une divinité qui, d’une manière ou d’une autre, aurait entendu parler de Mélinda Warren, et aurait décidé d’y envoyer Tomoe.

*Je ne peux pas me permettre de négliger ce message... Pas au moment où je compte me marier, et fonder un clan...*

Il y a quelques semaines, Mélinda avait rencontré une autre vampire ashnardienne, Vanillia Carnelle, et cette rencontre avait été une véritable révélation. Elle avait résulté, outre en une intense séance de sexe, par la promesse de se marier, d’un mariage vampirique qui permettrait à Mélinda de retrouver son titre de noblesse, et ainsi de fonder un clan vampirique. Pour elle, c’était un projet important, ambitieux, et qui s’accomplirait dès que le mariage aurait lieu. Ensuite... Et bien, ensuite, il lui faudrait faire développer son clan, le faire prospérer, en sachant qu’elle allait entrer dans une autre cour, celle d’individus hautement plus influents que de simples esclavagistes et de simples propriétaires de maisons closes dans la capitale. Son jeune harem allait avoir besoin d’alliés : Sylvandell, Inferis... Mélinda avait déjà des noms en tête, mais elle pouvait aussi se tourner du côté des Dieux.

*Peut-être que la venue de Tomoe est un signe envoyé par une divinité pour me dire de me rapprocher d’elle... supposait-elle. Mais, d’un autre côté, les intentions des Dieux ne sont jamais simples à comprendre... Je ne peux pas me permettre de me tromper...*

Tomoe, de son côté, avait rejoint Anko, et cette dernière, en souriant, releva ses jambes, et les enroula autour de la nuque de Tomoe, immobilisant ainsi un peu cette dernière contre sa hampe de chair. Elle se laissa ainsi sucer avec plaisir, et, peu à peu, Tomoe revenait vers Mélinda, suçant, léchant, y allant de plus en plus franchement.

La jeune femme finit par revenir vers Mélinda, qui esquissa un sourire en sentant son visage caresser ses jambes. Elle baissa la tête, pour voir son regard, en attente d’une autorisation implicite. La vampire hocha la tête, et laissa Tomoe venir, en écartant les jambes... Sans sortir son sexe masculin. Elle aurait pu le faire, mais, pour une fois, elle préférait laisser Tomoe agir à sa guise, et lui faire un cunnilingus.

« Lèche-moi bien surtout, Tomoe... » sussurra-t-elle.

Elle lui faisait confiance pour ça.

Tomoe n'avait clairement pas besoin de ce faire dire de prendre soin de la vampire, étant là pour la satisfaire, mais aussi tout le harem. L'esclave ne pouvait dire si les personnes présente à table étaient tous les membres du harem. Elle se demandait si Mélinda avait des servantes, avec le bon vieux cliché de la tenue de maid.

La jeune blonde vint à voir la maîtresse des lieux écarter les cuisses, laissant à l'esclave l'opportunité de déposes ses mains sur la jambes de Mélinda afin d'avoir une bonne posture et pouvoir approcher son visage sans être déséquilibrée. Elle vint à sortir sa langue et commença par lécher l'intérieur des cuisses, histoire de pouvoir exciter la vampire si elle ne l'était pas. Elle faisait attention à la réaction de la dominante, s'avançant de plus en plus de l'intimité en fonction des réactions.

Tomoe devint mesquine en léchant les lèvres intimes de Mélinda sans pour autant y pénétrer sa langue, elle jouait un jeu dangereux, mais justement cherchait à ce que la vampire s'impatiente ou sois frustrée pour commencer à avancer sa langue dans l'antre de la vampire, tout en restant assez réservée.

La blondinette cherchait un peu à tester la vampire, pour savoir si elle était du genre à donner une douce punition à cette esclave qui se jouait un peu d'elle.

Après son long tour de la table, et alors que les servantes étaient en train de délivrer les gâteaux concluant le repas, Tomoe retournait auprès de la Reine des lieux, la succulente et magnifique Mélinda Warren, et entreprenait de la lécher. La vampire avait écarté les cuisses, facilitant l’accès de Tomoe, et frissonna de plaisir, comme à chaque fois, en sentant la langue de la femme venir lécher ses cuisses... Mais, assez rapidement, elle comprit que Tomoe cherchait à la provoquer. Elle ne léchait pas directement son intimité, mais se contentait de caresser le pourtour, glissant parfois sur ses lèvres intimes. Autrement dit, elle cherchait à frustrer Mélinda, et, si la vampire aurait pu comprendre qu’une amatrice puisse se tromper, Tomoe, elle, avait à de maintes reprises prouvé qu’elle était une experte en matière de sexe. Elle était l’envoyée d’une puissante Déesse tournée vers le sexe et vers la luxure. En conséquence, Tomoe agissait sciemment, et Mélinda comprit son jeu. Le masochisme exerçait parfois sur les gens un curieux et solide magnétisme, et amenait les gens à rechercher volontairement la douleur. Ce que Tomoe avait subi aujourd’hui au harem de Mélinda n’avait pas juste été que des caresses et de tendres attentions. Bien présente, la douleur avait été là, ardente, mordante, vive et forte. Et elle avait plu à Tomoe. C’est ce qu’elle était en train de lui dire en ce moment.

Mélinda connaissait ça, car elle avait souvent vu ça : des esclaves agissant maladroitement exprès, soit pour se faire punir, soit en estimant ne pas recevoir l’attention de leur Maîtresse. Et tout ceci ne pouvait se résoudre que d’une façon. C’était un autre jeu qui se développait, un jeu où Mélinda punissait l’esclave pour lui apprendre le respect. La vampire baissa donc la tête vers elle, et lui sourit malicieusement.

« Petite catin... Tu aimes frustrer ta Maîtresse, hum ? Et moi qui comptais te laisser te reposer un peu après ton dur labeur... Je crois, au contraire, que je vais devoir te corriger un petit peu. »

Un petit peu... Tout était dans le sens de la nuance. Mélinda avait baissé la tête vers elle, et arborait sur ses lèvres un tendre sourire. Mais, si on connaissait bien Mélinda, on savait que, chez elle, un sourire tendre n’avait généralement rien de tendre. Une idée commençait à germer dans sa tête, et elle tendit ses bras vers elle, venant saisir la belle Tomoe par les épaules, puis la souleva, et la posa sur ses genoux, de flanc. Sa main caressa ensuite ses cheveux, avant de glisser sur sa joue, et elle l’embrassa sur les lèvres, tendrement, en posant une main sur son menton.

La vampire reprit ensuite, après ce baiser :

« Alors... Les choses sont simples, Tomoe. Est-ce que tu veux être une belle petite chatte qu’il faudra câliner ? Ou une belle petite chienne qui veut se faire défoncer ? Miaule ou aboie, ma chérie... Car c’est ce que tu seras cette nuit... »

Les jeux de Mélinda continuaient, encore et encore.

L'humaine continua son manège jusqu'à ce que la vampire pose ses yeux sur l'esclave qui jouait avec sa patience.  Tomoe soutenait le regard, non pas avec une expression rebelle, mais un visage semblant transparaitre l'inquiétude, alors qu'il ne suait qu'un esprit curieux et joueur.  L'humaine se plaisait à imaginer sa maîtresse la punir, tout comme elle avait en tête de continuer son jeu, ceci pour essayer de déstabiliser la vampire. Pensée assez futile quand on sait qu'un vampire est insensible au temps et que Mélinda avait sans doute eut pas mal de situations différentes. L'humaine jouais l'innocente alors que la vampire faisait part du petit jeu, comme le fait que la soirée allait être un peu moins calme que prévu.

L'humaine avait totalement oublié que la nuit pouvait être agité, mais l'idée de stopper son jeu paraissait dispensable. Si elle était trop crevée lundi, elle n'aura qu'à dormir toute la journée à l'infirmerie. L'esclave put sentir les mains de la vampire saisir ses épaule et déployer une force qui était assez surprenante quand on pensait avoir affaire à une simple femme. Tomoe ne put retenir une légère crispation alors qu'elle était mise sur les jambes de la vampire.  Cette dernière vint à faire une petite proposition, Tomoe prit la phrase au pied de la lettre, se mettant à pousser un petit miaulement et mordiller le doigt de la vampire en lançant un regard innocent.

Encore une fois l'humaine jouait avec la vampire, elle avait passé la journée en chienne et désirait changer un peu de rôle, tout en ne refusant pas que la vampire vienne la "défoncer" comme elle le disait si bien. Elle ne connaissait pas grand chose de Mélinda et de sa notion de câlin, désirant l'expérimenter un peu. Tomoe continua de mordiller en essayant d'imiter un petit ronronnement, assez maladroit cependant.

Le secret, c’était d’être ludique, de leur laisser toujours le choix. C’est de cette manière que Mélinda avait des merveilles. Quand on disait à un homme de vous obéir, il se rétractait instinctivement. Mais, quand on lui demandait de choix entre obéir ou obéir, ce n’était plus pareil. L’être humain était une créature fascinante. Pendant des années, les Terriens s’étaient battus pour leur liberté individuelle, et, maintenant qu’ils l’avaient, ils l’abandonnaient d’eux-mêmes, par l’émergence des réseaux sociaux. Les ordinateurs et les réseaux sociaux étaient devenus les télévisions de Big Brother, permettant d’avoir un œil constant sur votre intimité, sur vos détails les plus intimes, allant jusqu’à conduire les humains à développer le concept idiot de « droit à l’oubli ». Mélinda, elle, se moquait de tout cela, y voyant juste l’éternelle bêtise d’êtres humains incapables de réfléchir sérieusement sur le long terme, et capables uniquement d’envisager leur avenir sur un très court terme, allant juste de quelques mois. Oui, Mélinda n’avait pas une opinion très favorable des humains, qu’elle méprisait volontiers… Mais ce n’était pas pour autant qu’elle détestait ses petites protégées.

Tomoe, elle, avait joué avec elle, ce qui ne surprenait pas Mélinda, et elle avait compris à quoi Mélinda faisait référence : du hard, ou du soft. Elle choisit en miaulant, un délicieux petit miaulement qui la fit sourire, puis elle tenta de ronronner, en se frottant contre le corps de sa Maîtresse, mordillant son doigt. Cette dernière esquissa un sourire, et son autre main caressa ses cheveux, laissant Tomoe mordiller sa main. Mélinda remua ensuite cette dernière, et caressa ses lèvres avec sa paume, invitant de cette manière la femme à lécher sa paume.

« Très bien, Tomoe… Très bien. »

Mélina retira ses mains, et tapa ses cuisses.

« Grimpe sur mes cuisses, Tomoe ! »

Elle la traitait vraiment comme une chatte. Mélinda la souleva par les épaules, et la posa sur ses cuisses, puis l’aida à s’asseoir sur elle. Les filles autour d’elles la regardèrent en souriant. Mélinda en profita pour lui caresser les cheveux, et l’embrassa dans le creux du cou, tout doucement… Mais en mordillant aussi un peu sa peau. Hey, il fallait bien qu’elle lui rappelle qu’elle était la Maîtresse, après tout !

Mélinda l’invita à se retourner, et les seins de Tomoe heurtèrent ainsi ceux de Mélinda, leur poitrine se caressant mutuellement. La main de la vampire alla se poser sur ses cheveux,  qu’elle se mit à caresser. Elle se rapprocha ensuite d’elle, et l’embrassa tendrement, fourrant sa langue dans sa bouche. Elle remua son appendice lingual en elle pendant de longues secondes, avant de le rompre, et de sourire.

« Je vais te faire ronronner de plaisir, ma petite chatte… »

Son nez vint tendrement frotter le sien, et elle lui sourit amoureusement.

Rien à voir avec le traitement intense que Tomoe avait subi tantôt !