[FINI] Strip-tease vampirique [PV Mélinda Warren]

« Oui et j'en suis très fière... »

Ça, ma foi, Mélinda pouvait le comprendre. Un petit sourire amusé éclaira ses lèvres, alors qu’elle se demandait s’ils étaient naturels, ou non... Elle avait suffisamment de savoir-vivre pour ne pas poser cette question, et, comme elle venait de Terra, elle savait qu’il existait des phénomènes naturels très spéciaux. Face à de tels obus, la vampire se posait donc légitimement certaines questions, mais quelque chose lui disait qu’ils devaient être naturels... Son instinct. Son sens vampirique ne permettait pas de le sentir, mais elle avait une espèce d’intuition qu’elle n’était pas en train de jouer avec des seins artificiellement gonflés par du silicone. Il était toutefois possible que ce soit aussi son sens vampirique, qui, inconsciemment, le suggère. La manière dont les seins se tendaient signifiait que le sang circulait, et ils ne rencontraient aucun obstacle lié à du silicone. Seulement, Mélinda était un peu trop excitée pour s’en rendre compte.

Elle ne disait rien, et sentit Voodoo retirer élégamment sa tenue, qui tomba sur le sol, dans un bruit de cliquètements. Les beaux petits bijoux glissèrent avec la soie, révélant toute la nudité du corps de Voodoo. La vampire leva ses yeux en clignant, croisant le regard de Voodoo, avant qu’elle ne sente la main de Voodoo se poser sur sa tête, l’amenant à se plaquer à nouveau contre ses seins. Mélinda étouffa un léger soupir de plaisir, et posa ses deux mains sur les hanches de Voodoo, se retrouvant la tête entre les seins de la femme. Sa langue sortit de sa bouche, et vint lécher sa peau nue. Elle pouvait sentir les deux mains de Voodoo sur sa tête, et ressentit un frisson le long de son corps. Comme Voodoo, elle trouvait, en effet, que cette image était délicieusement maternelle. Une mère prenant sa fille entre ses bras... C’était un spectacle auquel elle avait pu assister dans son harem, mais dont elle avait toujours été privée... Combien de fois avait-elle vu ses esclaves donner le sein à leurs enfants, des mères caresser et cajoler ainsi leurs enfants... Elle, Mélinda, n’y avait jamais eu droit, car, en naissant, elle avait provoqué la mort de sa mère, qui n’avait pas survécu à un accouchement difficile, un accouchement qui l’avait achevé.

Fascinant, de voir combien le simple fait d’avoir la tête enfouie entre des seins, suffisait à rappeler à Mélinda de lointains souvenirs... Et surtout à lui rappeler ce qui, fondamentalement, lui avait toujours manqué, et avait justifié tout ce qu’elle était devenue, et tout ce qu’elle recherchait : l’absence d’une mère. Il y eut, ainsi, pendant quelques secondes, une sorte d’absence dans le comportement de Mélinda, qui cligna des yeux... Avant de lentement descendre ses mains, pour les poser sur chacune des fesses de Voodoo. Elle se mit tendrement à les presser et à les malaxer, tout en gémissant de plaisir, frottant son nez dans le creux de ses seins, gémissant de plaisir.

Ses deux mains malaxèrent un peu les fesses de Voodoo, un joli petit cul qui lui donnait envie de le défoncer. Elle écarta chacune des belles fesses sombres de la femme, avant de les ramener, pour les titiller à nouveau, aventurant ses pouces près de son fondement. Ses lèvres, elles, continuaient à jouer, embrassant, et mordillant légèrement la peau de Voodoo. Des frissons supplémentaires continuaient à traverser le corps de Voodoo, qui se mit à frotter son nez contre la peau de la femme, glissant de haut en bas, puis de gauche à droite, la remuant un peu, savourant le contact des doigts de Voodoo sur ses cheveux. Sa chevelure était une autre partie très sensible de son anatomie, et Mélinda adorait les contacts à cet endroit.

« Hum... Ma belle Voodoo... Quelle joie de t’avoir invité ici… Crois-moi, tu ne regretteras rien de ta nuit passée avec moi… »

Et, comme pour le justifier, elle releva la tête, ses beaux yeux verts croisant ceux de Voodoo.

Si Mélinda était plongée dans ses souvenirs, il en était de même pour Priscilla. Cette scène lui remémorait un épisode de son adolescence : à 16 ans, elle avait eu son premier petit ami, un geek ou un nerd (elle n'avait jamais très bien compris la différence entre ces deux termes) binoclard de son lycée, considéré comme un ringard par la plupart de ses camarades, mais qu'elle avait trouvé mignon. Elle l'avait invité à la maison, alors que ses parents étaient sortis, et emmené dans sa chambre ; là, il avait déboutonné son corsage, exposé à l'air libre sa poitrine et s'était agenouillé devant elle. Ses yeux avaient une lueur fantastique tandis qu'il léchait et malaxait le galbe de ses seins, en suçait les pointes, avec une sorte de ferveur religieuse. Cela lui avait fait penser à un fidèle en prière devant la statue de son dieu.

Cela n'alla pas plus loin. Comme Voodoo était encore un peu naïve à l'époque, elle pensait que c'était ainsi que les hommes faisaient l'amour.

Tandis que le nez et la bouche de Mélinda s'activaient sur sa poitrine, ses mains furetaient du côté de ses fesses, s'amusant à les malaxer, les écarter puis les relâcher ; ses doigts étaient proches de la "zone stratégique" et Voodoo se demanda si elle continuait son exploration plus loin. Non pas que cela la gênait spécialement, mais elle avait toujours considéré ce genre de "fouilles" comme un peu dégoûtantes tout en les trouvant étrangement attirantes.

Hum... Ma belle Voodoo... Quelle joie de t’avoir invité ici… Crois-moi, tu ne regretteras rien de ta nuit passée avec moi…

Héhé, mais j'espère bien !

Dit-elle d'une voix espiègle. Leurs regards se rencontrèrent de nouveau et la tchèque l'embrassa. D'abord timidement puis de plus en plus passionnément, sa langue allant se fourrer dans la bouche de son hôtesse. Dans le même temps, ses mains caressaient son dos, sa nuque ; elle alla même jusqu'à poser une main sur ses fesses, qu'elle pouvait sentir à travers le tissu. Elle n'avait pas envie que Mélinda se déshabille, pas tout de suite. En fait, elle avait envie qu'elle reste vêtue, comme ça, Voodoo se sentirait encore plus nue...

Le tendre baiser de Voodoo eut un écho entre les lèvres de Mélinda, car la petite vampire y répondit sans l’ombre d’une hésitation. Il fallait bien avouer qu’elle aimait plutôt bien les baisers, et, tandis que les deux femmes se partageaient un baiser, la vampire pouvait sentir les mains de Voodoo glisser dans son dos, jusqu’à venir se caler contre les petites fesses potelées de la vampire. Cette dernière émet un léger soupir de plaisir, et entreprit alors de se hisser sur le corps de Voodoo. L’intéressée étant plus grande qu’elle, elle relâcha donc, à regret, ses fesses, pour poser ses mains sur ses épaules, et s’en servit pour se hisser d’un coup, se blottissant contre le corps de la belle strip-teaseuse, et assurément, future partenaire sexuelle. Mélinda enroula ses jambes autour de la taille de la femme, exhibant ses cuisses à nu, ses belles jambes pâles si attirantes, si fraîches, si douces... Comment continuer à croire qu’elle pouvait être l’un de ces hideux morts-vivants, quand il se dégageait de son corps une telle attirance, une telle beauté ?

Mélinda aventura sa langue contre celle de Voodoo, accueillant sa langue, avant de partir, à son tour,n à l’assaut. Elle fourra sa langue dans sa bouche, et, tout en le faisant, elle déplaça légèrement l’une de ses mains, venant l’appuyer sur la nuque de la femme. Une soudaine bouffée de plaisir amena ses griffes à se déployer légèrement, ce qui eut pour effet de griffer très légèrement Voodoo. Il n’y en avait pas assez pour faire couler son sang, et Mélinda poussa un soupir, avant de récupérer un contrôle sur soi-même suffisant pour faire rétracter ses griffes d’amour. Avec son autre main, elle caressa la nuque de la femme, glissant ensuite ses doigts le long de son épaule, avant de caresser son sein, le titillant délicatement. Elle revint dessus, jouant lentement, et ouvrit alors ses yeux, qu’elle avait fermé depuis le baiser.

Son beau regard vert, pénétrant et envoûtant, apparut. Grâce aux peintures qu’elle avait vu de sa mère, elle savait que Mélinda lui ressemblait beaucoup, en ce sens qu’elles avaient exactement les mêmes yeux. Des yeux qui semblaient surréalistes, tant ils étaient beaux, de belles pupilles vertes. Ça embellissait tout, et ça avait renforcé la culpabilité que Mélinda avait ressenti... Ce qui était idiot, car, en soi, elle n’avait jamais voulu causer la mort de sa mère. Si la grossesse avait eu lieu dans des conditions normales, sa mère aurait survécu, mais cette dernière avait été très affaiblie au moment de donner naissance à Mélinda. L’Empire ressortait après tout d’une guerre civile, et les Warren avaient perdu toutes leurs propriétés, et leur santé. L’accouchement de Mélinda avait achevé sa mère, et son père avait fait de ce bébé, qui lui avait volé le regard d’ange de sa femme, la personnification de sa déchéance. Maintenant, Mélinda avait acquis une considérable fortune financière, mais la richesse patrimoniale des Warren n’existait plus, ou, s’il fallait en parler, elle se résumait à un manoir à Seikusu, et à un harem de luxe au cœur de la capitale impériale. Certes, ce n’était pas rien, mais on était loin des domaines immenses que les Warren avaient jadis possédés.

*Mais peu m’importe... Tant que je peux bénéficier du contact de la chair féminine, tout ira bien...*

Elle préférait largement une belle femme comme Voodoo à l’entretien d’un château. Sentir sa main chaude caresser ses fesses, voilà une chose qui régalait Mélinda. Elle aurait tout à fait pu retirer sa robe, mais elle préférait que ce soit Voodoo qui le fasse. La vampire savait que sa belle robe contribuait aussi à son charme. Elle était à la fois simple et complexe, lourde et souple, complète et coupée. Un ensemble de paradoxes unis par la beauté et l’esthétisme, à l’image de sa porteuse. Pour la retirer, il suffisait tout simplement de défaire le nœud noir à hauteur de ses seins. La robe s’ouvrait alors en deux à hauteur des seins, et glissait le long des épaules de Mélinda. Son décolleté formait une belle ligne filant jusqu’à son nombril. Combien de femmes y avaient trempé leurs sexes, et combien de femmes leurs langues ? Oh oui, Mélinda savait être généreuse avec celle qu’elle estimait.

Rompant ce long baiser buccal, elle aventura sa bouche le long du cou de Voodoo, se blottissant un peu plus contre elle, ses petits seins ridiculement écrasés contre la massive poitrine de Voodoo, et lui lécha la peau, la raclant délicatement avec ses dents. Quel vampire digne de ce nom n’aimerait pas les morsures ? Elle soupira, et remonta jusqu’à l’oreille de Voodoo, son nez remuant dans les longues mèches de cheveux de l’intéressée.

« Mes fesses te plaisent, hum ? Je t’en prie, tu peux les caresser... Tu peux caresser tout mon corps, tu es mon hôte ce soir... Et je me dois d’être la compagnie la plus agréable qui soit... »

Sa voix mielleuse susurrait dans l’oreille de Voodoo.

Mélinda enroula la nuque de Voodoo de ses bras et sa taille avec ses jambes et se hissa, comme si elle voulait grimper à un arbre. Pour mieux la soutenir, Priscilla raffermit sa prise sur les fesses de son hôtesse, savourant davantage le contact de ses mains sur sa petite culotte.
Si sa température corporelle avait été normale, elle aurait pu sentir que la peau de Mélinda était légèrement froide mais comme cela n'était pas le cas, elle ne put vraiment faire la différence. Cette fraicheur avait toujours plus ou moins intrigué les partenaires de la belle tchèque mais ils avaient toujours mis cela sur le compte de ses origines balkaniques ; sans compter qu'ils étaient tellement excités par le fait de la serrer dans ses bras, qu'ils ne poussaient pas la question plus loin.

Quand elle activait son pouvoir par contre, c'était autre chose : sa peau, son corps étaient tellement glacials qu'en comparaison les plaines glacées de Sibérie ou de l'Antarctique c'était de la gnognotte. Les chercheurs de l'OMAC avaient enregistré que sa température pouvait aller jusqu'à -105,17° C et qu'elle pouvait bien aller au-delà, voire jusqu'au Zéro Absolu. Mais ils n'avaient pas eu le temps de vérifier cette hypothèse puisqu'elle avait réussi, en compagnie des autres "cobayes" à s'échapper du centre.

Mélinda planta ses ongles dans sa nuque, la griffant très légèrement. Ce qui eut pour effet de la ramener au présent. La menotte de sa partenaire quitta son cou pour aller de nouveau caresser un sein rond et généreux ; Voodoo fit de même, posant une main sur sa poitrine ; elle était plus petite que la sienne mais pas moins agréable à toucher. Et encore, elle n'était pas exposée à l'air libre comme l'était la sienne.

La bouche de son hôtesse se déplaça de sa bouche pour aller vers sa gorge et Voodoo sentit ses petites dents en mordiller la peau ; ça c'était le genre de truc qui pouvait la faire grimper au plafond ! Elle émit un ronronnement de plaisir. Du coin de l’œil, elle vit un gros coussin, suffisamment grand pour servir de couche. Elle s'y déplaça, son "fardeau" toujours cramponné à elle et l'y déposa délicatement, comme l'on dépose un chaton dans son panier.

Pendant un moment, elle considéra cette adorable petite chose étendue dans ce coussin, les mains sur ses hanches, un vague sourire aux lèvres. Une question lui traversa l'esprit : quel âge avait Mélinda ? Pour être honnête, elle n'arrivait pas vraiment à lui donner d'âge précis ; elle avait l'apparence d'une jeune fille d'environ 20 ans, voire un peu moins, mais il y avait quelque chose d'ancien dans son regard ; ses manières étaient celles d'une fillette tout en étant celles d'une adulte. Vraiment étrange...

Elle choisit de remettre ces questions à plus tard et se concentra sur Mélinda elle-même, sur sa robe pour être exact : habituée à l'art de l'effeuillage, il ne lui fallut pas longtemps pour trouver la meilleure manière de l'enlever. D'une main preste, elle tira sur le nœud noir à hauteur de ses seins et le décolleté s'ouvrit comme par enchantement, dévoilant ses deux jolis petits globes de chair frémissante.

Ils étaient beaucoup moins gros que ceux de Priscilla mais ils offraient un contraste saisissant et agréable avec les siens. Souriante, elle se pencha sur elle et lécha avec douceur les pointes roses de ses seins avant de les sucer, tandis que ses mains en caressait la peau...

Mélinda avait employé la technique dite de la « prise du koala » pour se cramponner à cette grande perche. C’était l’un des (nombreux) paradoxes qui tournait autour de la vampire : comment croire qu’une femme si petite, à tel point qu’elle devait, tel un enfant, se blottir contre ses amants, puisse être, en même temps, une redoutable esclavagiste ? Elle ressemblait alors à tout, sauf à une femme qui n’hésitait pas à tanner la peau de ses sujets avec des fouets, ou à les torturer, sexuellement parlant. Mélinda titilla la gorge de Voodoo, et ne sentit, dans la circulation de son sang, aucune hostilité. Bien. Elle avait bu un peu de sang en l’attendant, mais le sang, c’était comme un gâteau au chocolat : plus il y en avait, plus on avait envie d’en prendre. Elle planterait ses crocs dans cette peau, et elle ponctionnerait une partie du sang de Voodoo, elle se le promettait. Bien que cette femme fumasse un peu, Mélinda ne doutait point que son sang devait être particulièrement juteux. Elle saurait faire abstraction de l’arrière-goût de tabac sur son palais si délicat.

Voodoo se mit à se déplacer, et Mélinda, au bout de quelques secondes, se retrouva étalée, lascivement, dans une position qui aurait débridé l’asticot d’un moine, sur un épais coussin de sol pourpre. Mélinda écarta les bras, les repliant à côté de sa tête, tout en frottant, avec l’un de ses pieds, l’une de ses jambes. Ses cheveux formaient un rideau s’étalant autour de sa tête, et tout son corps était étal » sur le coussin, ses seins remuant lentement sous sa tête. Comment dire « Non » à une telle vision ? N’était-elle pas, en ce moment précis, l’incarnation de la beauté féminine en personne ? Sa belle robe ondulait sur son corps, et Voodoo, toute nue, l’observait, debout, avant de lentement se rapprocher.

Du regard, elle l’invitait silencieusement à venir.

Et Voodoo vint. Ses doigts se posèrent sur le nœud du lacet filant à hauteur de ses seins. Mélinda soupira, frémissant légèrement, et sentit les boucles se dénouer. Le lacet se défit, et la résistance de la robe décrut, cette dernière se défaisant, s’ouvrant lentement en deux, jusqu’à hauteur du nombril de la vampire. Elle s’écarta comme les pans d’une fleur, ne couvrant plus que ses jambes, et servant de fin drap sous son dos. Le désir continuait à monter, et la culotte verte de Mélinda était légèrement en train de s’humidifier Une petite tâche commençait à se former, ainsi qu’une légère odeur, des plus agréables, de son point de vue.

Voodoo se pencha vers elle, ses lourds seins remplissant l’espace, et elle s’attaqua à la poitrine de Mélinda, à ses deux tisons se dressant fièrement devant elle, ressemblant à des enfants affamés désirant qu’on les presse. Ses mamelons lui faisaient, en effet, légèrement mal, du fait du plaisir ambiant qu’elle était en train de ressentir. Elle n’avait qu’une envie : qu’on les presse, qu’on les titille, qu’on les caresse, qu’on joue avec eux. Elle voulait que Voodoo la soulage, et ce fut, naturellement, ce que cette dernière, avec tout son doigté et son expertise, entreprit de faire. Voodoo aventura ses lèvres, les suçant tendrement, sa langue jouant sur les tétons, glissant dessus. Mélinda, soupirant et gémissant de plaisir, remua le long du coussin, et posa ses mains sur la tête de Voodoo, les glissant dans ses mèches, ses doigts jouant avec sa belle chevelure, la caressant, mais veillant aussi, par la même occasion, à ce que Voodoo remplisse bien son office, et ne cherche pas à s’écarter trop rapidement du repas que constituait la poitrine agréable de Mélinda.

Les mains de Voodoo pressaient chacun de ses seins, douceur et chaleur glissant dessus, à la base des seins, remontant le long des deux bosses. Le corps de la femme écrasait celui de Mélinda, qui remuait faiblement le long du coussin, relevant ses jambes pour caresser. Aucun mot ne venait troubler leur séance, rien d’autre que les légers soupirs et halètements de la vampire. Deux femmes en train de se faire l’amour, de s’explorer mutuellement. Voodoo restait dans le rôle initial qu’on lui avait confié : exciter celle qui avait payé pour sa prestation, lui faire plaisir. Pour l’heure, la vampire se bornait à remuer les jambes, frottant le bassin de Voodoo avec elles, avant de les relever, pour les enrouler autour de son corps, ses talons tapant sur les fesses de Voodoo. Mélinda se réservait toutefois le droit d’agir plus tard.

Après tout, elle avait des crocs.

Voodoo s'activa sur les seins de Mélinda cinq bonnes minutes, les léchant, les suçant, les caressant et les mordillant. Elle adorait tout particulièrement gober la pointe, la tirer vers le haut avec ses lèvres pour ensuite la laisser retomber au bout de quelques secondes. Le silence régnait dans la pièce, seulement brisé de temps à autre par les bruits de succion, les légers halètements, le frottement de la peau contre une autre.

Cette scène rappela une autre, similaire, à Voodoo : alors qu'elle allait vers ses 17 ans, sa classe avait reçu la visite de deux officiers de police, invités au cours d'éducation civique. Le premier était un gaillard d'une quarantaine d'années, bedonnant et dont elle ne se rappelait plus trop les traits ; le second était une femme d'environ 30 ans, une petite blonde au corps mince et nerveux. Durant l'heure de cours, elle n'avait pas arrêté de regarder Voodoo et cette dernière en avait ressenti une certaine gêne mais également un délicieux frisson.
Prsicilla l'avait revu quelques jours après : alors qu'elle se trouvait aux abords d'un centre commercial, elle avait été abordée par la policière qui effectuait une patrouille ; elles s'étaient saluées de la main puis la seconde lui avait proposé d'aller boire un pot, une fois son service fini. Voodoo avait accepté et une fois installée à la table d'un café, une heure après, l'autre n'y était pas allée par quatre chemins : elle lui avait dit qu'elle lui avait plu dès le premier regard et qu'elle avait envie d'elle !
Voodoo avait écouté, mi-flattée mi-gênée, cette déclaration enflammée. Ce n'était pas la première fois qu'elle attirait l'attention d'une autre femme mais la plupart du temps, elles se contentaient de la regarder d'un air énamouré, sans faire le premier pas ; et, pour sa part, Voodoo était plutôt timide avec les femmes (alors qu'elle ne l'était pas avec les hommes), attendant que l'autre en face entame les hostilités.
Le verre fini, elle avait suivi la policière à son domicile. Une fois là-bas, cette dernière s'était jetée sur l'adolescente, l'embrassant goulument tout en lui malaxant les seins ; elle l'avait ensuite déshabillé puis conduite à sa chambre où elle l'avait étendue sur le lit avec rudesse avant de lui sucer les seins. Durant tout ce temps, Voodoo s'était laissée faire, comme si elle n'avait pas compris ce qui lui arrivait ou comme si elle voyait une autre personne subir ces assauts amoureux des plus torrides, un peu comme l'on regarde un film.
La policière - qui s'appelait Kate - ne lui avait pas fait de mal, bien au contraire, elle lui avait même procuré beaucoup de plaisir ; mais Priscilla s'était demandée à ce moment là si sa partenaire n'aurait pas été plus à l'aise dans un corps d'homme. Voire affublée d'un membre viril...

Toujours est-il que par la suite les relations homosexuelles de Voodoo avaient toujours été avec des femmes plus ou moins dominatrices, qui aimaient prendre les choses en main, qui agissaient en homme ; en fait, cela concordait assez avec le caractère de ses parents : son père était un homme doux, timide, patient tandis que sa mère était du genre fonceuse, passionnée, toujours sur la brèche, n'allant pas par quatre chemins pour dire les choses ou faire ce qu'elle avait envie de faire.

La bouche de Voodoo quitta enfin les pics de Mélinda pour attaquer la douce plaine du ventre, descendant de plus en plus bas jusqu'à atteindre la "vallée des plaisirs ineffables" (une expression qu'employait un de ses petits copains) ; une mince couche de tissu la recouvrait mais la jeune femme y donna des petits coups de langue affectueux ; elle nota que la culotte était déjà humide et elle envie de voir à quel point l'intérieur de sa grotte l'était tout autant.
Elle promena une main sur le tissu puis en-dessous. Ses doigts frôlèrent la toison pubienne puis le majeur grattouilla l'entrée de la vulve de Mélinda avant d'y pénétrer plus en avant. Son antre était doux, chaud et humide. Elle y introduit l'index à son tour puis commença à effectuer de petits va-et-vient...

Cette humaine avait décidément un indéniable talent, et savait bien jouer de sa langue. Elle s’activait avec talent sur les seins de Mélinda, s’attaquant à ses tétons, faisant soupirer cette dernière. Il était assez rare que la vampire soit à se laisser faire, mais, après tout, elle avait payé pour les talents de Voodoo. Il paraissait donc normal qu’elle laisse cette dernière agir, qu’elle voit de quoi la strip-teaseuse était capable. Pour l’heure, elle n’était clairement pas déçue. Voodo manifestait un exquis talent, et, tandis qu’elle continuait à titiller ses seins, Mélinda sentait sa culotte légèrement s’humidifier. Ses mains continuaient à glisser sur les cheveux de la femme, son corps savourant ses opulents seins pressés contre sa peau. Mélinda gémissait et soupirait faiblement, remuant lentement, lascivement, son corps sur le gros coussin. Voodoo se pencha ensuite, glissant le long de son corps, jusqu’à rejoindre sa culotte. Dans un soupir, Mélinda frémit quand les doigts de Voodoo glissèrent sur sa culotte verte. Elle était humidifiée, et les doigts de Voodoo, qui glissaient sur sa culotte, et sous cette dernière, la faisaient frémir. Elle se tortillait faiblement, avançant ses mains pour caresser ses cheveux, revenue dans la rare position de femme se laissant aller. Généralement, c’était à Mélinda de dominer les autres, de rythmer ce genre d’ébats. Elle n’était pas habituée à être ainsi, à devoir simplement se laisser faire. Ce n’était pas dans ses habitudes, et elle comprenait mieux toute la frustration que cette position engendrait. Mélinda se contentait de remuer les jambes et les bras, sans aucun rôle actif, devant simplement affronter son propre plaisir, et jouer avec celle qui dirigeait. Fort heureusement, Voodoo n’était pas une femme taquine.

Le majeur de Voodoo s’enfonça dans son antre, filant sous la culotte, et Mélinda frémit quand elle sentit ce doigt filer en elle, dans son antre humide. Elle ferma les yeux, soupirant faiblement, et remua encore un peu. Il ne s’écoula guère plus que quelques secondes avant que Mélinda ne sente, depuis les remous de son corps, quelque chose remonter violemment. Elle crispa ses doigts contre le tissu du coussin, ferma les yeux. Ses fesses glissaient sur sa robe, et, depuis son intimité, quelque chose se mit à pousser, quelque chose d’épais et de volumineux, qui repoussa le doigt de Voodoo, et étira sa culotte verte, la soulevant. Elle se tendit au maximum, et le sexe, ne pouvant déchirer sa culotte, glissa sur cette surface tendre et molle, et sortit à l’air libre, de biais.

« Haaa... » soupira faiblement Mélinda.

Elle se sentait à la fois mieux et moins bien, avec son chibre sorti. Sa verge se tendait fièrement, déformant sa culotte, qui glissait dessus, et qui tirait. C’était comme une forte pulsation, qui la démangeait. Mélinda soupira, serrant les lèvres. Son chibre était gluant, inondé par sa semence, et elle s’appuya sur ses avant-bras, redressant sa tête. Son pied filait entre les cuisses de Voodoo, et, tout en souriant, elle le remua délicatement, frottant ses doigts de pied contre l’intimité de Voodoo.

« Oops, je n’ai pas pu le retenir... » glissa alors Mélinda, un sourire innocent sur les lèvres, en penchant la tête sur le côté.

Son sexe se dressait, continuant à affaiblir la culotte, bout de tissu qui glissait lentement le long de sa peau. Mélinda ignorait si Voodoo appréciait les femmes hermaphrodites ou pas... Mais il était maintenant un peu trop tard pour revenir en arrière, de toute façon.

« Peut-être bien que j’ai quelques petits secrets, moi aussi... »

Il était manifeste que Mélinda appréciait les attentions de Voodoo. En témoignaient ses gémissements de plaisir. Mais il se passa quelque chose d'étrange : la jeune femme rencontra un obstacle au cours de son exploration digitale. Cela grossissait, remontait, si bien qu'à un moment donné elle dut retirer sa main. Quelque chose déforma le tissu de la culotte de son hôtesse puis cela prit de l'ampleur, au point de distendre l'étoffe.

Ce n'est tout de même pas...

Pensa-t-elle, les yeux écarquillés, la bouche bée. Eh oui, ce qui avait jaillit des tréfonds de l'antre humide de Mélinda était bel et bien un pénis ! Il sortit de biais, semblable à une espèce de créature souterraine, antédiluvienne, qui gagne la surface après des millénaires de sommeil. Il était enduit de semence et de mouille, son gros embout luisant à la lumière de la pièce. Voodoo le regardait comme hypnotisée, ne parvenant pas à croire ce qu'elle avait sous les yeux.

Peut-être bien que j’ai quelques petits secrets, moi aussi...

Dit Mélinda. Voodoo la regarda, regarda de nouveau son membre gluant puis la regarda de nouveau, son expression toujours figée sur l'étonnement, comme si elle en était l'incarnation même.

Tu... tu es une mutante ?!

"Mutant". Tel était le mot employé par les scientifiques pour qualifier les "pensionnaires" du centre OMAC, et dont Voodoo faisait partie. Ces têtes pensantes en étaient arrivés à la conclusion que ces fantastiques pouvoirs détenus par ces personnes n'avaient pour origine qu'une "altération génétique des cellules", une "évolution du génome humain" (Voodoo ne se rappelait plus vraiment les termes ou expressions exacts mais en gros c'était quelque chose comme ça).

En somme, dans l'esprit de la jeune femme, Mélinda ne pouvait être qu'une mutante.

« Tu... tu es une mutante ?! »

L’étonnement de Voodoo fit sourire Mélinda. La strip-teaseuse à la poitrine énorme ne semblait pas croire à ce qu’elle avait sous les yeux. Comment telle chose était-elle possible ? Mélinda avait un sourire ravi, jusqu’aux oreilles, ressemblant alors à une espèce d’enfant qui, en venant de réaliser une farce, se félicitait de l’émoi qu’elle avait instauré chez ceux qui l’observaient. Mélinda continuait à remuer lentement ses jambes, ses petits pieds frottant la peau nue de Voodoo. L’un des deux continuait à jouer avec son intimité, et le second se frottait langoureusement contre son ventre. Mélinda s’était redressée, les mains en retrait, en appui sur la couverture.

Elle se mordilla les lèvres, les yeux pétillant de malice, son sexe fièrement tendu devant elle.

« Je ne suis pas une humaine, glissa-t-elle alors. Tu n’a pas encore compris ? Malgré mon jeune corps, j’existe depuis plusieurs siècles... »

Son sourire s’accentua brièvement, et deux dents se mirent alors à apparaître, comme démesurément longues... Et pointues. Les pupilles de Mélinda ne virèrent toutefois pas au rouge, mais elle s’était redressée. Ses mains s’enroulèrent autour de la nuque de Voodoo, et sa force renversa la femme, l’envoyant s’allonger sous son corps. Malgré sa petite taille, Mélinda disposait de cette force herculéenne propre aux vampires, cette force acquise à force d’absorber la vitalité des autres. Son nez vint se frotter contre celui de Voodoo, tendrement, amoureusement.

« Je suis une vampire, glissa-t-elle dans le creux de son oreille. Créature supérieure, prédatrice d’humains, chasseresse de sang... Mais ne crains point pour ta vie, ni pour ton sang. Je ne tue que ceux qui m’attaquent, et ton sang, aussi délicieux soit-il, est infecté par la nicotine. »

Elle lui lécha sensuellement le cou, à l’endroit où, traditionnellement, avait lieu l’Étreinte, ce terme romantique et sensuel pour désigner le fait de boire le sang. Une étreinte, car le vampire enlaçait sa proie. Le sang excitait sa libido, mais, paradoxalement, s’il se débrouillait bien, il était fréquent que la douleur que ressente le partenaire d’en face se mue également en intense plaisir. Mélinda embrassa sa peau après l’avoir léché, puis retourna l’embrasser sur les lèvres. Son sexe tendu glissait contre ses cuisses, avant de se tendre, et de se remonter longuement, se pressant entre leurs deux cops. Mélinda gémit silencieusement en fermant les yeux, sentant d’exquises sensations électriques la traverser. C’était particulièrement agréable.

La vampire remua lentement son corps, de haut en bas, gémissant silencieusement, et poursuivit :

« Hum... Mais ça, ça ne vient pas de là... Il existe beaucoup d’humaines aussi qui sont membrées. L’hermaphrodisme vrai... Le phénomène est rare, mais il existe aussi des individus disposant des deux sexes. »

Mélinda retourna l’embrasser, ponctuant ainsi ses brèves explications de baisers tendres. Elle ne pouvait pas dire à Voodoo toute l’histoire. Plus tard, peut-être, mais, en ce moment, elle avait d’autres soucis en tête que lui raconter sa vie... Comme un sexe tendu, et de gros seins qui l’attendaient.

« Moi, c’est... Ça m’a été... Greffé. Je le contrôle, mais, sous l’effet d’une forte excitation, je peux le faire sortir... Je crois que la vue de tes seins énormes a amené ma queue à sortir... »

Mélinda déplaça alors sa tête, et frotta son nez contre les deux seins, les faisant remuer de gauche à droite, avant de déposer sur chacun d’eux un bref baiser. Elle se hissa alors, et retourna s’asseoir en arrière, le dos penché en arrière, les mains en appui sur le coussin, son sexe dressé. Ses petits pieds étaient posés sur le corps de Voodoo, glissant le long de ses seins. D’une main, Mélinda alla ensuite lentement se masturber, faisant glisser ses longs doigts sur son chibre, pour ensuite lécher ses doigts lentement, avalant le sperme et la mouille qui étaient dessus.

« Mon sexe n’aime pas être tout seul... Quand je le sors de mon corps, il a froid... C’est un grand timide, il aime bien qu’on s’occupe de lui... Pourquoi n’utiliserais-tu pas tes seins, Voodoo ? Ils m’ont l’air... Amplement suffisants pour se frotter contre lui. »

Une vampire ?!

Voodoo en avait le souffle coupé, non pas tant à cause du fait que Mélinda l'avait renversée en arrière sans effort apparent, comme si elle n'était qu'un fétu de paille, que la révélation qu'elle venait de lui faire. Son hôtesse lui lécha le cou avant de l'embrasser sur les lèvres ; elle pouvait sentir le sexe de la fille se frotter contre son intimité.
Peur et désir. C'était la première fois qu'elle ressentait avec une telle intensité ces deux sensations, qui, paradoxe étrange, peuvent coexister. Elle n'avait pas l'impression d'avoir en face d'elle une personne, mais une créature, un être surhumain, inhumain, dont elle avait peine à croire qu'il puisse exister. D'où son effroi.

Mais en même temps, elle sentait en elle quelque chose de vibrant et d'intense jaillir des tréfonds de son être, tel une vague gigantesque et qui menaçait de la submerger, de l'emporter avec elle. Était-ce du désir ? De l'exaltation ? De l'excitation ? Une révélation ? Un peu de tout ça à la fois peut être... Toujours est-il qu'elle restait figée, le corps et les membres immobiles, comme s'ils étaient devenus aussi lourds que du marbre, tandis que Mélinda continuait à l'embrasser et à lui parler.

Au bout de ce qui parut des heures (en réalité quelques minutes), la vampire se dégagea et revint se coucher sur le gros coussin, ses pieds continuant à caresser les seins de Voodoo. Cette dernière releva lentement la tête et eut la vision troublante de son hôtesse sensuellement allongée, son membre viril dressé, qu'elle masturbait doucement.

Mon sexe n’aime pas être tout seul... Quand je le sors de mon corps, il a froid... C’est un grand timide, il aime bien qu’on s’occupe de lui... Pourquoi n’utiliserais-tu pas tes seins, Voodoo ? Ils m’ont l’air... Amplement suffisants pour se frotter contre lui.

Elle ne répondit pas, se contentant de hocher la tête. Puis se redressa lentement. Elle n'arrivait pas à détacher son regard de ce pénis qui luisait doucement à la lumière tamisée de la pièce, comme s'il était une sorte de phare au sein de l'obscurité. Elle eut, durant une fraction de seconde, qu'il lui faisait signe, comme l'index d'une personne l'invitant à la suivre.

De sa mémoire surgit une scène de son passé : alors qu'elle était au lit avec une fille, après l'amour, cette dernière lui avait dit, sur le ton de la plaisanterie :

"J'aimerais être membrée comme un homme, comme ça je pourrais te défoncer ton joli petit cul !"

Elles avaient ri. Mais peu de temps après, Voodoo avait repensé à ces paroles et s'était dit qu'elle ne plaisantait pas vraiment. Ses partenaires avaient toujours été des dominatrices, des femmes fortes et Priscilla songeait que certaines auraient été plus à l'aise dans un corps d'homme.
Elle-même, parfois, alors qu'un garçon était en train de la besogner par derrière, s'était surprise à souhaiter avoir un pénis entre les cuisses, histoire de faire sentir à son partenaire ce que cela faisait d'être pris par derrière...

Elle s'approcha lentement de Mélinda, le regard fixé sur son phallus. Elle le prit dans sa main gauche, le sentant vibrer, pulser dans sa paume. Il était ni trop grand ni trop petit mais il était si chaud, si gluant. Elle pouvait presque l'entendre gémir, la supplier de prendre soin de lui...
Elle déposa un petit baiser sur l'embout, puis sa langue lécha le petit orifice qui débordait de mouille et de sperme, le lapant comme une chatte buvant du bon lait. Puis elle le goba entièrement, le faisant disparaître dans sa bouche avide. Puis elle remonta lentement la tête, les lèvres serrées contre la hampe chaude et humide jusque tout en haut où elle baisa de nouveau le haut du gland avant de recommencer à le savourer entièrement, pareille à une gamine dégustant un berlingot.

Elle effectua des mouvements de va-et-vient, sa tête s'abaissant, remontant, s'abaissant, remontant, tandis que ses mains étaient crispées sur les cuisses de Mélinda.

Le sourire sardonique de Mélinda exprimait tout l’amusement de la petite vampire face à l’émoi de Voodoo. Ça, pour une surprise, on pouvait dire que c’en était une... Une grosse surprise, à tout point de vue. L’avantage d’avoir un sexe magique, c’était que Mélinda pouvait en allonger la taille, si elle le voulait. Cependant, dans la mesure où cet effort pompait lourdement sur son sang, elle préférait laisser, dans la mesure des choses, laisser la nature agir. En d’autres termes, la taille de cette belle virilité était celle qu’elle atteignait normalement en le laissant sortir. Son sexe était donc long, épais, formant une belle tige, sans avoir atteindre une taille démentielle. De toute manière, elle se serait mal vue faire pousser un chibre faisant plus de trente centimètres, avec sa petite taille... Ça n’aurait pas été harmonieux, et, pour elle, la beauté était une affaire d’harmonie. Ses formes et courbes étaient parfaites parce qu’elles s’inscrivaient dans un ensemble harmonieux, faisant d’elle un corps de rêve. Peut-être elle devait-elle s’inscrire à des concours de beautés, car elle était convaincue qu’elle remporterait la première place.

Dans tous les cas de figure, son attention se reporta sur sa partenaire. Ses pieds continuaient à caresser sa peau, et, une fois la surprise passée, Voodoo, sans émettre de contestation, s’occupa du membre pointu de Mélinda, qui ne se posait qu’une question : cravate de notaire, ou fellation ? Les deux y passeraient, bien sûr, car elle comptait bien offrir à Voodoo un bel intégrale, mais elle était assez curieuse de savoir ce que la femme désirait ensuite. Au moins, elle pouvait la féliciter de ne pas partir en courant et en hurlant aux démons en ayant vu les dents pointues de Mélinda et son sexe. Comme quoi, il fallait bel et bien croire que l’air de Seikusu permettait de tolérer ce que les humains de la Terre considéraient comme le paranormal.

Voodoo embrassa son sexe, faisant soupirer Mélinda. Oui, elle n’avait pas tort, quand elle considérait que son sexe avait l’air de supplier qu’on s’occupe de lui. Une érection, c’était un appel au sexe, un signe sûr et fiable que l’individu disposant d’un tel appareil était dans un état où il n’avait pas spécialement envie de jouer aux cartes, mais de passer sur la table, de balayer le jeu de plateau, et d’honorer sa partenaire à la manière des anciens : à coup de triques. La modernité avait permis de déplacer le simple cadre du coït pour apprécier de plus amples figures, et c’est ce que Voodoo, en avalant sa virilité.

« Haaa... »

Montrant tout son talent, toute son expertise, avant de directement prendre ce sexe en bouche, Voodoo l’avait effleuré, caressé avec sa langue, sensuellement léché, le redressant. Elle avait sucé, du bout de son tas de muscles, ce mélange de chair et de mouille. Sa verge était un peu plus gluante qu’un sexe d’homme, car elle sortait, après tout, d’un endroit très humide. Voodoo en avait léché l’extrémité, avidement, avant d’enchaîner en l’enfournant entre ses lèvres. C’est ce qui avait Mélinda à soupirer. Ses jambes remuèrent davantage, frottant le corps chaud et tendre la femme, tandis que ses mains griffues se déplacèrent sur ses cheveux, les caressant, veillant à ce que sa tête reste bien plaquée contre elle.

Elle sentait les mains de Voodoo sur ses cuisses, tandis que la bouche de la femme remontait le long de son morceau, glissant et descendant, dans ce mouvement en deux parties, à l’origine de la vie, et des plaisirs immenses. C’était jouissif, merveilleux. La bouche sucrée de Voodoo remuait longuement en elle, avec délice. Mélinda soupira, continuant à se tortiller sur le gros coussin, toute nue. D’une main, elle alla caresser ses seins, les pinçant, faisant baigner la pièce dans ses soupirs et ses gémissements langoureux, continuant à faiblement remuer son corps, surtout ses jambes, qui creusaient des sillons en se frottant au tissu du coussin.

« Ohhhh, Voodoo, haaaaannn... C’est… Hummm, c’est tellement bon, haaa ! »

Elle ne pouvait pas dire qu’elle n’aimait pas ça. Les fellations, c’était jouissif, et, tandis que Voodoo glissait, descendant de plus en plus, la main de Mélinda se faisait de plus en plus insistante.

« Plus... Plus profond, ma belle... Aaaah oui... Je veux sentir ta gorge, je veux me perdre en toi, hunnn... »

Elle voulait enfermer son vit dans un cocon de chaleur et de douceur.

Car c’est ça qui était bon.

Voodoo était ravie que Mélinda apprécie ses attentions buccales. Et Mélinda était ravie que Voodoo lui procure tant d'extase. Bref, tout le monde était content.

Etendue sur son gros coussin, son hôtesse se caressait les seins, poussant de petits gémissements de plaisir ; il était vrai que Priscilla n'était pas spécialement mauvaise pour les "rapports bucco-dentaires". C'était à seulement 19 ans qu'elle avait été en quelque sorte initiée à ce genre de pratiques : un type de son lycée, un peu timide et gauche mais plutôt joli garçon l'avait invité chez lui pendant que ses parents étaient absents. Une fois dans sa chambre, il s'était jeté sur elle, l'avait embrassé et lui avait demandé une fellation ; surprise, Voodoo s'était exécutée. Une fois son plaisir atteint, il lui avait éjaculé en plein visage et, sans lui laisser le temps de se débarbouiller un peu, l'avait prise par derrière, la sodomisant dans les règles de l'art...

Il ne l'avait pas violé : il avait été plus maladroit et empressé que brutal ; qui plus est, comme la plupart des jeunes de son âge, il avait la sale manie de mater des films pornos. Néanmoins elle ne lui en avait pas vraiment voulu car il s'était excusé peu de temps après et elle, de son côté, avait découvert des sensations inédites depuis cet instant.

Voodoo continuait à ramoner le phallus de Mélinda, dardant sur elle un regard de braise. A un moment donné, elle arrêta ce qu'elle était en train de faire et plaça le membre viril entre ses gros seins. Le petit embout rose dépassait : on aurait dit un petit animal blotti entre ses deux masses de chair frémissantes.

Elle entama ensuite un mouvement de va-et-vient avec sa poitrine, branlant la verge de sa partenaire. Aucun homme ne résistait à ce type de traitement et elle était sûre que Mélinda ne faisait pas exception à la règle. Elle passa à l'étape suivante : un sein montait tandis que l'autre descendait, les deux continuant à masturber la tige de son hôtesse. La poitrine de Voodoo était suffisamment opulente pour qu'elle n'ait pas besoin de trop enserrer un chibre pour bien l'emprisonner.

Elle passa à la vitesse supérieure, accélérant le tempo. Elle sentait que peu de temps la verge allait exploser...

Le plaisir était comme une sorte de rivière qui, peu à peu, s’emballait, son rythme s’accroissant progressivement, jusqu’à devenir frénétique et incontrôlable. La respiration de Mélinda était haletante, son souffle de plus en plus précipité. Elle se mordillait les lèvres, serrait les poings, allant parfois caresser l’un de ses seins, le tripotant, tout en gémissant. Ses doigts glissaient sur les beaux cheveux de Voodoo, et elle était tout simplement aux anges. Le plaisir explosait en elle, sans qu’elle ne puisse vraiment chercher à le retenir. C’était intense, tout simplement. Le reste était sans importance. Le plaisir explosait sans retenue, grimpant comme si elle était en train d’escalader une montagne. Elle sentait la salive se répandre sur son sexe, elle sentait le talent naturel de la femme s’exercer. Ses lèvres emprisonnaient son membre, s’enfonçant en profondeur. Mélinda avait l’habitude de se laisser faire. Son phallus était souvent un organe que ses esclaves adoraient avoir entre leurs bouches, l’assimilant à une espèce de grosse sucette. La vampire ne comptait plus le nombre de fois où on l’avait ainsi sucée, ou, au contraire, le nombre de fois où elle avait baisé des bouches, plaquant ses mains sur la tête de la jeune femme, ou du jeune homme, avant de remuer rapidement, pour enchaîner de longues gorges profondes, où elle jouissait généreusement, abreuvant la bouche de son partenaire de sa semence.

Mélinda jouirait sans problème dans la bouche de Voodoo, mais cette dernière avait visiblement un autre programme de prévu. Retirant ses lèvres, laissant une verge trempée et dressée, elle la pressa généreusement entre ses seins, pour la masturber. Elle la branla. Ses seins étaient suffisamment gros pour cet exercice, et elle les remua avec un talent et une maîtrise de soi qui laissaient entendre que ce n’était pas la première fois qu’elle se livrait à un tel exercice. La belle strip-teaseuse comprimait son sexe, remuant alternativement ses lourds seins. Mélinda avait les bras trop courts pour l’attraper, et elle se tortilla donc, ses griffes glissant hors de ses ongles, fendant l’air, avant de heurter le coussin, en déchirant le tissu. Son joli corps d’albâtre se tortillait et remuait sur le coussin.

« Haaa... Hunnnn... »

Elle était en train de mouiller. Son phallus avait jailli de son intimité, mais il restait, malgré tout, un léger espace en-dessous, une sorte de fente, par laquelle sa mouille s’échappait lentement, filtrant délicieusement. Soupirant, des gouttes de sueur s’échappant de ses longs cheveux, Mélinda se laissait faire. Le talent de Voodoo était certain, et son membre, tendu, assoiffé, semblait sur le point de bondir, tel un serpent rompu à l’attaque.

Au bout de quelques minutes, la projection finit par venir. Le bout de sa verge heurtait le menton de Voodoo, près de ses lèvres, et c’est dans cette situation que la vampire sentit le courant venir. Elle se crispa alors, son visage se figeant en une expression de bonheur, à mi-chemin entre le plaisir et la douleur, alors que, dans un soupir rageur, elle expulsa son sperme. Ce fut comme une sorte de choc électrique, et, par plusieurs à-coups, des filaments de sperme jaillirent. Ils heurtèrent le menton de Voodoo, ses lèvres, mais aussi son nez, avant de glisser le long de ses seins. Mélinda jouit à plusieurs reprises, lançant de chaudes giclées.

« Haaaa..., soupira-t-elle. Oh putain, si c’est bon... »

Son érection décrut ensuite légèrement. Dans un sourire innocent, presque enfantin, sa poitrine se soulevait et s’abaissait lentement. Sa tête était penchée sur le côté, ses bras étalés en angle au-dessus de sa tête, alors que son sexe gardait tout de même une honorable réaction, même si son bâton était désormais un peu plus mou. Avantage d’un sexe greffé par le biais de la magie ashnardienne et de la technologie tekhane : son érection perdurait, même après qu’il se soit déchargé.

Et ça, du point de vue de Mélinda, c’était un avantage indéniable. Le sperme qu’elle avait balancé sur Voodoo glissait entre ses seins, filant également sur les tétons, formant de petites rivières blanches et collantes, légèrement poisseuses.

La cliente était contente. N’était-ce pas là l’essentiel ?

Vint enfin le moment où Mélinda atteignit le pic de son plaisir en poussant un soupir d'extase tandis que son phallus expulsait une généreuse quantité de semence. La première salve jaillit brusquement, tel un geyser, maculant les lèvres, le nez et le menton de Voodoo, cette dernière continuant à effectuer ses mouvements de va-et-vient avec ses seins ; d'autres salves suivirent qui allèrent en decrescendo si bien qu'à la fin il ne s'écoula plus qu'un mince ruisseau de foutre chaud de l'urètre.

Voodoo prolongea encore un peu la cravate de notaire puis s'arrêta. Du liquide séminal coulait le long de ses seins et des ses doigts, brillant doucement à la lumière de la pièce mais cela ne la dérangeait nullement.

Eh bien, quelle vigueur !

Dit-elle à Mélinda, avec un beau sourire. "Cravate de notaire", le terme l'avait souvent amusé. Elle ne savait pas trop d'où cela venait mais la première fois qu'elle l'avait fait, c'était avec un notaire justement : ce dernier, avec quelques amis, était venu à Las Vegas pour enterrer sa vie de garçon ; l'un d'entre eux l'avait contacté pour qu'elle fasse un strip-tease privé dans une suite luxueuse du Caesar Palace, pour la mirifique somme de 4 000 $. Elle avait bien entendu accepté et, une fois son show terminé, avait fini le reste de la soirée avec le sémillant jeune notaire dans une des chambres de la suite.

Le sexe de Mélinda était toujours en érection, même s'il était un peu moins raide, mais Priscilla savait comment lui rendre toute sa raideur : elle baissa le menton et ses lèvres fines baisèrent l'embout chaud et gluant, suivies par sa petite langue qui se mit à titiller la petite fente qui avait un petit goût salé. Avec un tel traitement, l'organe retrouva vite sa verticalité.
La jeune femme le saisit d'une main et le guida dans son intimité, poussant un long soupir de plaisir. Puis elle commença à faire des petits mouvements de bas en haut avec son bassin, tandis que ses mains étaient crispées sur la poitrine de Mélinda. A chaque mouvement ses seins tressautaient...

« Et bien, quelle vigueur ! »

La remarque amena sur les lèvres de Mélinda un sourire amusé, légèrement malicieux. Elle montra ses belles dents, ses beaux yeux verts louvoyant sur le corps de Voodoo. Son sexe était près de ses lèvres, et ne tarda pas à retrouver toute sa vigueur quand Voodoo s’appliqua à le réveiller, à l’aide d’un traitement sur son sexe. Soupirant silencieusement, Mélinda sentit son membre retrouver sa dureté habituelle. Elle ignorait si c’était là un avantage de sa nature de vampire, ou simplement quelque chose qu’on retrouvait chez n’importe quelle femme membrée par la technologie tekhane. Quoiqu’il en soit, le sexe tendu de Mélinda était une jolie vue, sur ce corps raffiné. Les choses allaient pouvoir continuer, et Mélinda vit la belle Voodoo se redresser un peu, afin de se rapprocher d’elle, dans la ferme intention de s’empaler sur sa queue. Encore une fois, la vampire aurait pu, si elle le souhaitait, réagir, et inverser les rôles, mais, pour l’heure, elle préférait laisser Voodoo agir. Elle avait payé pour cette femme, après tout, et elle espérait bien que cette dernière soit digne du prix que Mélinda avait versé.

Mélinda comptait donc la laisser agir. Tandis que Voodoo se rapprochait, un frisson la parcourut, une bouffée de plaisir et de désir. Les yeux de la vampire s’écarquillèrent légèrement, et elle accepta ensuite le poids du corps de sa partenaire. La strip-teaseuse s’empala sur son sexe, et Mélinda soupira, chacune des mains de Voodoo venant jouer avec ses seins.

« Haaa... ! » gémit l’intéressée.

La vampire ferma les yeux en remuant un peu son corps, et posa ses mains sur les hanches de Voodoo, glissant le long de sa peau, pour attraper ses fesses, glissant ainsi ses mains derrière son corps, agrippant ses fesses. Elle les pressa tendrement, tout en soupirant à nouveau, et planta son regard dans les yeux de Voodoo, au-dessus de son épaisse poitrine, tendue et gonflée. Ses mains glissaient sur son joli postérieur, et elle lui répondit alors :

« Les... Hum... Les vampires sont très endurants, ma belle... »

Pour le coup, Mélinda ne comptait pas s’arrêter là. Voodoo allait comprendre que ce n’était pas tous les jours qu’on avait la chance unique d’avoir comme cliente la magnifique Mélinda Warren. La belle vampire était aussi belle qu’endurante, et son sexe perdait joyeusement en elle. Ses fesses s’enfonçaient dans le confortable coussin, continuant à creuser ce dernier. Il allait sans doute falloir changer de lie sous peu, afin d’opter pour une chambre, avec un lit dur. Elle observait les seins de Voodoo rebondir, et aventura ses doigts près de la croupe de la femme, se rapprochant de son anus.

De ce geste, on pouvait deviner l’amour latent de Mélinda pour la sodomie.

Ainsi que le plaisir vif qu’elle était en train de ressentir en ce moment.