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Être un héros [Lecia Moore]

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Être un héros [Lecia Moore]

mercredi 17 juillet 2013, 18:58:33

SATSUKI

« Kanji, Kanji... Tu sais que ça n’a rien de personnel, n’est-ce pas ? Je veux dire, ce n’est pas comme si tu avais trompé ma femme, ou menacer la vie de mes gosses. Nous n’avons aucune raison objective d’en arriver à ce point-là, Kanji. Ce n’est qu’une histoire d’argent... Et de respect, aussi, mais je pense que la merde que tu es ne doit rien comprendre à cette notion. Tu vois, Kanji, tout aurait été plus facile, à la fois pour moi, mais surtout pour toi, si, dès le début, tu avais été raisonnable, et m’avait dit ce que je voulais savoir.
 -  Je... Je vous jure que... »

Le coup partit tout seul. Kanji n’avait plus la force d’hurler, mais il avait encore celle de cracher du sang. Il se plia en deux, son corps nu et tremblant semblant sur le point de se rompre comme une brindille. Et, pourtant, il n’avait pas frappé fort. Rien de plus qu’une vulgaire pichenette, mais il savait, par expérience, que ces humains avaient la peau sensible. Une vraie peau de fillette. Il l’attrapa par les cheveux. Kanji titubait, les yeux révulsés.

« Tu aimerais te reposer, hein, Kanji ? Tu aimerais que c’en soit terminé ? Mais je suis un homme d’honneur, moi... Et, plus que tout, je tiens à mon argent. L’argent, Kanji, c’est bien la seule chose que vous compreniez, n’est-ce pas ? Tu comprendras donc que, quand j’ai appris que quand on vous avait volé ma drogue, j’ai été... Comment vous dites ? Légèrement contrarié. Mais qu’espérais-tu en me trahissant, Kanji, hum ? Que je laisserais... Comment vous dites, déjà ? Que je laisserais pisser, c’est ça ? C’est ça que tu croyais dans ta tête d’ahuri ? Que j’apprendrais que j’ai perdu l’équivalent de quelques millions d’euros dans un éclat de rire, un cigare cubain vissé entre les lèvres sur un fauteuil en cuir qui craquerait sous le poids de mon énorme postérieur, en me disant que je ferais des bénéfices à la prochaine fournée ? Mais merde, Kanji, tu m’as pris pour un putain de banquier ou quoi ? »

Il ne s’attendait pas à ce que Kanji réponde. L’un de ses hommes le maintenait fermement pour l’empêcher de s’écrouler, et sa seule réponse fut de vomir. Il n’était pas le premier sur qui il mettait la main. Le premier d’entre eux avait été démembré sous leurs yeux par ses hommes. Lui avait regardé. Ses hommes n’étaient pas de vulgaires criminels. Ils étaient des guerriers venant de tribus éloignées, qui avaient suivi des rituels pour les endurcir. Ils étaient sa garde personnelle et ses bourreaux attitrés. Ils avaient été castrés pour ne pas s’intéresser aux femmes, afin d’être encore plus cruels et efficaces. Il les appréciait. Et, cerise sur le gâteau, ils étaient anthropophages.

Les bouts de viande qui étaient en train de griller sur le barbecue en étaient un bon exemple. Il avait espéré que cet exemple rendrait les autres plus loquaces, mais ces cloportes refusaient de leur dire qui avait volé la marchandise. Deux tonnes de fisstech, une drogue spéciale, qu’on ne trouvait nulle part sur Terre, et qui valait une fortune sur le marché noir. Et pour cause : le fisstech venait tout droit des champs terrans, plus particulièrement de Nexus, un endroit où il avait ses marques. Mais le fisstech ne se vendait pas très bien à Nexus. Sur Terre, le marché était plus prolifique, car il y avait moins de concurrence. En réalité, il était fort probable que Kanji ne sache rien de l’identité des ravisseurs. Mais ça ne changeait rien. Il avait fait preuve de négligence. Les Japonais étaient intraitables avec ça. Et lui non plus.

Outre lui et ses hommes, il y avait d’autres Yakuzas dans cet entrepôt. Les spectateurs effarés qui ne disaient rien. Tous connaissaient la réputation de cet homme... Si toutefois il était bien un homme. Massif, il portait un costume, mais ils savaient que sa véritable apparence était celle d’un chevalier sombre vêtu d’une armoire noirâtre. Il ne contrôlait pas le marché noir, loin de là, mais il savait s’imposer, et n’aimait pas les rivaux. Zolder n’était pas un homme à prendre à la légère. Il était cruel, particulièrement violent et brutal, mais il représentait aussi une bonne manne d’or, grâce à sa drogue. Le fisstech se vendait comme du petit pain, et la police était dépassée. On pouvait la comprendre : les laboratoires de conception et les cultures étaient sur un autre monde.

Zolder était un criminel de la pire espèce, un criminel transdimensionnel. Il dirigeait un trafic qui commençait dans certaines plantations nexusiennes, où des esclaves cueillaient des plantes qui étaient ensuite traitées dans les caves d’un château, afin de former le fisstech, une drogue qu’on retrouvait essentiellement dans les bas-fonds nexusiens. Zolder avait toutefois ouvert un autre circuit, à Seikusu, sur Terre. Et, comme toujours face au crime, les autorités accusaient un bon train de retard.

« Cette lavette tourne de l’œil... Soignez-le, je n’en ai pas encore fini avec lui. »

Ses hommes aussi étaient effrayants. On disait qu’ils ne craignaient pas la douleur, et que leurs visages inexpressifs ne s’animaient que quand il était question de meurtre. Même la vue d’une croupe et d’une poitrine merveilleuse les laissait de marbre, totalement inexpressif. Ils étaient les samouraïs de Zolder, des guerriers impassibles, qui n’obéissaient qu’à lui, et ne parlaient jamais sans son autorisation.

Cet entrepôt était en réalité l’abattoir d’un restaurant, un petit restaurant de quartier appartenant à un clan de Yakuzas. Un homme était pendu par ses intestins à des crochets de boucher, au milieu de kilos de bœufs et de viandes venant tout droit des fermes occidentales. Et, s’il était vrai que la police avait un train de retard, elle savait rattraper son retard.

Zolder l’ignorait, mais, parmi les Yakuzas, l’un d’eux n’était pas totalement un Yakuza. Tandis qu’on ranimait le pauvre Kanji, il choisit de s’éclipser pour aller aux toilettes, ce qu’on pouvait comprendre. Voir de la chair grillée ayant appartenu à une jambe, ça avait de quoi vous donner envie de faire pleurer le colosse. Il sortit donc, pénétrant dans le restaurant, et se rendit dans les toilettes. Il connaissait bien l’endroit. Il y avait une caméra de sécurité dans les chiottes, mais il la connaissait, et connaissait son angle mort. Il était un kyodai au sein du clan, en bonne voie pour remplacer le second lieutenant, le shateigashira. On lui faisait confiance, et c’était précisément ce qu’il voulait.

Satsuki était en réalité un agent des forces spéciales, infiltré au sein du clan depuis des mois. Et, depuis plusieurs semaines, la police était sur un gros coup : l’arrestation de Zolder, afin de démanteler le trafic de fisstech. Cependant, Zolder sortait rarement de son trou, et la police s’était débrouillée pour le forcer à sortir. Kanji était une victime indirecte de ce processus. Le fisstech n’avait pas été volé par les Yakuzas, mais par la police. De cette manière, Zolder était sorti de son trou.

Il envoya un simple SMS, un message codé, sans grande importance, et qui, si on le surveillerait, n’attirerait pas l’attention :

« J’ai bientôt fini, chérie. J’arrive d’ici une demie-heure. »




LLOYD

Dissimulé dans sa voiture, phares éteints, Lloyd entendit son portable vibrer, annonçant la réception d’un SMS. Il l’ouvrit, et sourit en lisant le contenu :

« J’ai bientôt fini, chérie. J’arrive d’ici une demie-heure. »

C’était le signal qu’il attendait. L’agent spécial du SHIELD s’empara de son talkie-walkie, et communiqua avec tous les opérateurs.

« Zolder est à l’intérieur. Nous allons pouvoir commencer l’opération. Soyez rapides et efficaces, il nous faut ce salopard vivant. »

En théorie, le SHIELD ne se mêlait pas des simples activités criminelles, car elles étaient en-dehors de leurs attributions. Les forces japonaises ne toléraient les Américains que parce qu’ils étaient censés les aider à contrôler le flux d’activités paranormales et surnaturelles ayant lieu à Seikusu. Cependant, les récentes enquêtes de la police sur le trafic de cette nouvelle drogue, le fisstech, étaient remontés jusqu’aux oreilles du SHIELD, et les spécialistes de Seikusu Base Camp, la base militaire américaine à proximité, avaient rapidement compris que ce fisstech n’était pas une drogue venant de Terre. Certains des composés chimiques retrouvés à l’intérieur correspondaient à des hallucinogènes utilisés sur Terra.

De fil en aiguille, le SHIELD avait ainsi découvert qui était le responsable de ce trafic : Zolder. Un être de la pire espèce, indéniablement. C’était un Paladin renégat, qui avait trahi son ordre pour des motifs encore inconnus, et ne rêvait que d’une chose : renverser le pouvoir à Nexus. Pour ça, il avait besoin d’argent. Il avait déjà tenté un putsch, qui avait lamentablement échoué. Dès lors, Zolder avait compris que, pour obtenir le pouvoir, il lui fallait le soutien des bourgeois, des marchands, et des nobles. Il avait donc besoin d’or, et le fisstech représentait de solides rentrées d’argent. Zolder intéressait cependant aussi le SHIELD pour une autre raison. Il faisait partie d’une énigmatique organisation regroupant des tarés dans son espèce, et qui était bien implantée à Seikusu. Cette organisation s’était déjà fait connaître du SHIELD* en les empêchant de mettre la main sur un dangereux criminel symbiotique, faisant capoter toute une intervention dans le parc de Seikusu.

L’arrestation de Zolder était nécessaire pour en savoir plus sur eux, mais l’homme ne se rendrait pas sans se battre. C’est pour cette raison que le SHIELD avait rapidement mené une vaste intervention nécessitant l’intervention, outre de troupes d’élite, de leurs super-argents, chacun se cantonnant au plan. En soutien, la police japonaise, dont le recours était de toute manière indispensable, avait décidé de les soutenir, en réunissant plusieurs escouades de troupes d’assaut.

L’assaut serait imminent. Cependant, le SHIELD avait aussi son propre agent, à l’intérieur. Lloyd lui envoya un message, codé, naturellement, afin de l’avertir.




FÉLICIA HARDY

Dans sa belle robe de serveuse noire, avec sa chevelure argentée, Félicia Hardy était méconnaissable. La Chatte Noire était certes une cambrioleuse hors pair, et animatrice de tenues de cuir, mais, quand le SHIELD lui avait proposé d’infiltrer un restaurant yakuza, moyennant une somme intéressante... Dès qu’on parlait argent, Félicia était réceptive. Elle se tenait dans la cuisine quand elle avait reçu le SMS, et se tint donc prête à agir, quand la situation dégénérerait.



*Cf. RP « Déjà un faux pas ».
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


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