Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Il était une fois Mobius [PV]

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La meute de Kraks

Légion

Re : Il était une fois Mobius [PV]

Réponse 15 samedi 22 juin 2013, 11:26:32

Apsychos venait d'essuyer un refus de la part de l'enfant... ses iris s'ettressirent jusqu'à ne devenir que deux fines fentes noires, et ses yeux s'agrandirent sur le coup de la colère... personne ne disait jamais "non" au Seigneur Dragon Noir ! Toute personne désobéissant à cet être tyrannique le payait de sa vie... mais juste pour cette fois, il ferait une exception, car il voulait que ce petit magicien gris fasse partie de son armée, et lorsqu'il voulait quelque-chose, il l'obtenait, et personne ne lui résistait bien longtemps. Tortures physiques, menaces psychologiques, chantages, imposer la terreur... le dragon-serpent avait bien des manières de forcer les gents à faire ce qu'il voulait, et lorsqu'il n'y arrivait pas, il se réconfortait en tuant cette personne... mais il était rare qu'on lui résiste bien longtemps. Et si ce n'était pas lui, c'était la sadique Ankary qui s'occupaient des tortures, elle était très douée pour ça.

La magie de Gauthier s'était percutée aux écailles protectrices du roi... celui-ci se mit à rire : il n'avait rien sentit de plus que quelques chatouilles. Ce souriceau était puissant pour son âge... mais il n'était rien contre un dragon aussi ancien que lui.


-Pauvre fou, lui dit-il d'un ton étonnement calme. Que crois-tu pouvoir me faire ? J'ai vécu des milliers d'années, j'ai abattu des empires, tués des sorciers, et j'en ai soumis d'autres. Tu ne feras pas exception.

Il tourna le museau en direction du renardeau gris qui suppliait son ami de dire oui à sa demande... mh, soit cet enfant était aussi lâche que le laissait supposer son âge, soit il essayait juste de gagner du temps. Peu importe, le souriceau avait fait son choix, et le dragon tenait toujours ses promesses, même les plus ignobles... hors, il comptait bien mettre sa menace à exécution.

-Trop tard, gamin, lui dit-il, en soulevant Jonas de terre, ton ami à fait son choix. Regarde bien ce qui va suivre, souriceau, regarde ce qui arrive lorsqu'on me met en colère. Je t'avais prévenu... ce qui va suivre sera uniquement de ta faute. Dit-lui adieu.

Apsychos leva bien haut la patte qui tenait Jonas, le mit devant son visage et ouvrit grand la gueule, s'avançant lentement vers lui pour bien montrer l'horreur de son action à Gauthier, et aussi parce qu'il aimait ressentir la peur de ses proies. Il s'apprêtait à dévorer le renardeau...

Mascotte

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Re : Re : Il était une fois Mobius [PV]

Réponse 16 samedi 22 juin 2013, 13:52:28

Instant d’horreur, autant pour le renardeau que le souriceau. Le premier se mit à hurler puis, persuadé cette fois que c’était la fin, il ferma les yeux et mit les mains devant.

« Je suis trop malin pour mourir si jeune ! » baragouina-t-il alors que, tout tremblant, il inondait slip et pantalon sous son urine.

La vision de cette gueule dentues aussi grande qu’un gouffre restait fixée dans son esprit, image de cauchemar qui allait le hanter longtemps. Car oui, il allait encore avoir l’occasion de dormir. Ce qu’il attendait n’arriva pas. Il ne se fit point dévorer, à sa propre surprise et sans doute celle du dragon noir également. Il y eut un nouveau flash de lumière. Quand celui-ci se fut dissipé, entre les griffes de la titanesque créature, il n’y avait plus rien, rien que du vent.

Gauthier avait encore une fois usé de sa magie, formulant à présent le souhait que Jonas s’en sorte sain et sauf. Il n’avait aucun moyen de savoir si ça avait fonctionné correctement, mais au moins il ne vit pas Jonas se faire dévorer. De plus, non, ce monstre n’aurait pas tout ce qu’il désire, ne lui en déplaise. Le souriceau, toujours bloqué au sol sous cette patte géante, toujours apeuré, trouva néanmoins le courage de menacer :

« Les méchants, ils perdent toujours à la fin, tu devrais le savoir ! »


Au même moment, loin de là, dans la salle de détente de l’orphelinat, il y eut un flash de lumière et voilà Jonas de retour sur le divan. Quand il écarta les mains, il vit la télé qui diffusait une pub sur le parfum féminin ultra tendance du moment. Pour un changement d’ambiance brutal, c’était brutal... Le gosse mit quelques secondes à réaliser qu’il ne rêvait pas. Sauvé, il était bien sauvé ! Et avec un peu de chance, dans un petit moment, Gauthier irait le rejoindre, il en était sûr.
Krish, alias Mascotte, démon de la souffrance et des fausses apparences
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Légion

Re : Il était une fois Mobius [PV]

Réponse 17 mardi 25 juin 2013, 07:14:33

Une odeur acide d'urine se répandit dans l'air, juste au-dessus du museau d'Apsychos... ce stupide gamin s'était pissé dessus ! Finalement, il n'aurait surement pas aussi bon goût qu'il en avait l'air, mais si il voulait bien montrer à son futur soldat qu'il ne plaisantait pas, il devait aller jusqu'au bout sa menace... après-tout, ce ne serait qu'un bref mauvais moment à passer, le temps de l'avaler. Il ne le mâcherait pas pour ne pas avoir à supporter ce goût, ses sucs-gastriques se chargeraient de le tuer. Ce serait humiliant, mais personne ne serait jamais au-courant, pas même Gauthier... il était trop loin pour bien voir ce qu'il se passait, là-haut. Mais au final, les immenses mâchoires du dragon-serpent claquèrent dans le vide, et le bruit que cela produisit quand ses dents entrèrent en contact les une avec les autres se répercuta sur toute l'île, semblable à un coup de feu, faisant trembler les arbres alentours et chuter quelques feuilles.

Apsychos observa longuement sa patte vide, une lueur de déception dans le regard... cependant, il avait d'autres idées en tête que l'immonde repas qu'il venait de rater, le goût qu'il aurait eu ne lui manquerait pas, de tout-façon. Ce qui l'agaçait, c'était que ce souriceau ce mettait en travers de ses désirs. Finalement, il reposa sa patte vide sur le sol et baissa la tête vers Gauthier. Un immonde rictus montrant bien toutes ses dents pointues éclaira son visage lorsqu'il entendit ce qu'il venait de lui dire... ce n'était pas un sourire, simplement une menace, il montrait les dents. De sa voie profonde, il annonça :


-Je suis plus qu'un simple méchant, misérable... je suis un dieu.

Ses naseaux se dilatèrent, et une longue flopée de flammes vertes et fantomatique s'en échappa. Les flammes enrobèrent entièrement le corps de son prisonnier, cependant, elles ne le brulèrent pas... le feu était froid comme un vent d'hiver, et ce qui ressemblait à des nuages blanc s'y emmêlaient... ceux-ci s'enroulèrent autour des poignets du garçon, et se transformèrent en menottes et en chaînes dorées qui lui entravèrent les bras. Une fois cela fait, le dragon se redressa et lui dit :

-Tu n'es pas le seul à pouvoir utiliser la magie, et tu n'es certainement pas le plus puissant. Essaie donc encore d'utiliser tes pouvoirs, et ces menottes aspireront ton énergie vitale. Plus le sort sera puissant, plus tu deviendras faible... un sort tel que de la téléportation te tuera. Te voilà prévenu, mais tu es toujours libre d'essayer, si tu le souhaite.

Apsychos voulait que ce gamin rejoigne son armée... mais si il fallait qu'il utilise sa magie contre lui, il ne lui servait à rien ! Il avait donc décidé de bloquer ses pouvoirs... si il décidait, cependant, de quand-même tenter le coup, et qu'il en mourrait, et bien... ce serait une perte, mais pas énorme. Il y perdrait un futur guerrier, mais au moins également un possible rebelle dans son nouveau royaume.

Apsychos se mit à marcher, se dirigeant vers le village où son armée avait rassemblés ses prisonniers. Gardant la patte serrée autour du corps du petit Gauthier, il marchait cependant normalement, en posant le poing au sol, se fichant des blessures qu'il pouvait recevoir à cause des branches et de la poussière qui se levait à chacun de ses pas.

Mascotte

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Re : Re : Il était une fois Mobius [PV]

Réponse 18 vendredi 28 juin 2013, 15:55:31

Gauthier devait se rendre à l’évidence, Jonas avait vu juste sur ce coup, ils avaient visé trop haut. Heureusement, il allait être seul à payer le prix de cette erreur, son erreur. Savoir son ami en sécurité était déjà un soulagement. Mais qu’allait-il advenir de lui ? Privé de magie, qu’était-il si ce n’était un gamin maladroit ? A force de compter sur ses pouvoirs, même au quotidien, il en était devenu dépendant. Devait-il braver les menottes ? Fallait-il tenter de fuir malgré la menace ? Le dragon pouvait mentir, non ? Il n’en donnait pas l’impression, pas sur ce coup en tout cas. D’un autre côté, qu’est-ce que le souriceau avait à perdre ? Et bien... la vie, la vie et l’espoir. Il n’en était pas encore là. Il y aurait bien quelqu’un pour le sauver, Sonic par exemple, ou l’armée, ou un autre aventurier de passage. Il fallait attendre. Il se contenta donc de serrer les dents pendant le pénible trajet. Par chance, mis à part quelques vilaines égratignures et une manche de tee-shirt déchirée, il n’eut pas plus de mal. Tôt ou tard, le dragon allait payer. C’était toujours comme ça dans les histoires. Plus les méchants étaient grands, plus ils tombaient de haut et c’était bien fait pour eux.

De son côté, le renardeau devenait de plus en plus anxieux. Le temps passait et Gauthier ne revenait pas.

« Bon sang, mais qu’est-ce qu’il fabrique ? » se lamenta-t-il.

Il commença à entendre du bruit dans le couloir. Des enfants arrivaient dans la salle de détente. Le roublard réalisa brutalement qu’il puait le pipi, qu’il baignait dedans. En quatrième vitesse, il quitta la pièce, manquant au passage de bousculer les nouveaux arrivants. Des insultes s’échangèrent copieusement. Rien à foutre, personne n’avait encore rien remarqué de l’humiliante situation du goupil. Direction sa chambre où il allait pouvoir se changer. Et après... et après... que faire si Gauthier ne revenait vraiment pas ? Il faudrait aviser. Pour rien au monde Jonas n’était prêt à le laisser entre les griffes du monstre !
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Légion

Re : Il était une fois Mobius [PV]

Réponse 19 samedi 29 juin 2013, 10:09:04

Le voyage d'Apsychos et de son petit prisonnier à la fourrure grise ne dura pas plus de dix minutes... l'immense dragon-serpent faisait des pas de géant, et encore, il n'avait pas encore utiliser sa capacité de modifier sa taille au maximum... si il le désirait, il pouvait écraser l'île entière sous son poids. Le nouveau roi d'Amaranth était plutôt content : il avait réussi à capturer celui qu'il voulait... et en plus, contrairement à son ami qui, il l'espérait pour lui, ne viendrait plus lui poser problème, lui ne lui avait pas uriné dessus à-cause de la peur. Visiblement, si il semblait plus faible, il avait quand-même plus de force de caractère... ça lui servirait si il voulait survivre aux dures entraînements de l'armée noire, surtout que son seigneur allait lui faire subir un entraînement spécial pour mieux contrôler ses pouvoirs. Finalement, ils se retrouvèrent sur la place du village dans lequel Ankary avait atterri sur Apsychos.

Les choses avaient légèrement bougée depuis le départ du dragon noir : une grande partie de son armée était ici, immobiles, au garde-à-vous. Quatre longues files de prisonniers, à-genoux et enchaînés, se pressaient entre les soldats. Apsychos passa devant la première, qui n'était composée que d'enfants et de jeunes adultes... les pleurs avaient cessés à l'arrivé du grand dragon, tous effrayés et impressionnés par cette créature. Apsychos jeta comme si il n'était qu'une poupée de chiffon Gauthier sur les premiers membres de ce rang, puis il se tourna vers l'un de ses chefs de guerre :


-Quelle est la situation ?
-L'île est sous votre contrôle, mon seigneur. Quelques poches de résistances se sont formés par-ci, par-là, mais nos forces ne devraient pas tarder à les écraser...
-Non... surveillez les, tuez tous ceux qui cherchent à s'enfuir, mais ne les attaquez pas, contentez-vous de les garder où ils sont. Je veux que tous, ici, me craignent... je me chargerais personnellement de brûler ces résistants lorsque j'aurais le temps. Laissons leur croire qu'ils peuvent gagner.
-Bien, votre altesse.

Ses grands yeux dorés se posèrent alors sur les enfants... une lueur de mépris s'alluma dans ses yeux lorsqu'il leur annonça :

-Félicitation, votre jeune âge vous fait d'office entrer dans mon armée. Un conseil, suivez mes ordres et ceux des soldats durant votre entraînement... ou vous ne survivrez pas.

Il ne pouvait d'ailleurs pas promettre que tous survivraient, de toute-façon... les méthodes d'entraînements étaient dures et cruels, cela rendait son armée plus solide et plus docile. Apsychos se tourna ensuite vers la seconde file, tous des hommes d'âge mure.

-Libérez-les, ordonna-t-il, ce qui fut fait... cependant, ceux qui tentèrent de se lever furent rappelé à l'ordre à coup de hampe de lance et remis à genoux. Je vais vous laissez vivre et travailler mes terres... vous aurez la vie sauve temps que vous m'obéirez. Chaque rebellions se verra puni par le mort de ses membres. Désormais, je suis le roi de cet île, et votre seigneur, vous êtes mes sujets... vous ne compterez plus qu'avec mes paroles.

Personne n’osa protester, alors il continua... la fil suivante ne comptait que des vieillards et des infirmes. Il renifla d'un air méprisant et annonça :

-Inutiles. Tuez-les.

Et ce fut fait, malgré les protestation et les suppliques... chaque membre de la file fut décapité, embroché sur une lance ou sur une épée. Les soldats s'étaient tenus prêt à la faire, ils savaient visiblement que leur roi allait leur ordonner de faire cela. Et enfin, Apsychos s'avança devant le dernier groupe... toutes des femmes, et contrairement aux autres, elles avaient été dénudés. Ankary se tenait devant-elles, se frottant les mains.

-J'ai choisi les plus belles pour vous, maîtres...
-Parfait, répondit Apsychos, en poussant d'étranges grognements qui ressemblaient plus à des ronronnements... il était excité à la vue de tout ce tas de femelles. Mesdames, réjouissez-vous, car votre roi va passer du temps avec vous. Je vais choisir les plus belles pour former mon nouvel harem. Celles qui seront choisies seront mieux traité que n'importe-qui dans mon royaume... enfin, temps que vous m'obéirez...

... et temps qu'elles ne seront pas trop vieille à son goût, car à Ce moment-là, il les mangera. Apsychos baissa son énorme tête vers les femmes et les renifla comme on sent un morceau de viande pour en déterminer la qualité. Sa tête passait entre elles et régulièrement, il donnait un coup de langue sur une poitrine... cela signifiait qu'il avait choisi la personne, et un soldat se dépêchait alors de la mettre à l'écart.

Mascotte

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Re : Il était une fois Mobius [PV]

Réponse 20 mardi 09 juillet 2013, 09:18:14

Au début, le pauvre Gauthier ne dit mot, ne fit geste. En compagnie des autres jeunes captifs, il se contenta de regarder... enfin non, au contraire, de ne pas, surtout pas regarder. S’il n’avait pas été menotté, il se serait aussi bouché les oreilles. Ce fut donc essentiellement par les bruits qu’il assista aux odieuses façons de faire du noir dragon et de ses sbires. Ces cris, ces suppliques, ces râles d’agonies, ces gargouillis humides, le sang et les larmes déversés, la douleur et la terreur exprimés... était-ce là un avant-goût de l’enfer ? Le brun souriceau avait en mémoire de tristes événements, certains l’ayant marqué au plus profond de ses innocentes chair. Il avait visité les terres de pétrole et d’acier du Dr Eggman, vu les usines à viandes, les labos expérimentaux, les camps d’extermination... Le Dr n’était-il pas un fléau assez affreux pour Mobius ? Pourquoi fallait-il que débarque un monstre de plus au style bien différent mais aux finalités si proches ? Quelle était donc cette sinistre farce ?

« Assez ! Assez ! A quoi ça sert tout ça ?! C’est partout pareil ! ça vous amuse bande d’idiots ! » finit-il par hurler, au comble de la révolte.

Jamais encore sa propre situation n’avait été si précaire. Jamais encore il n’avait été privé de sa magie. Sans elle, il n’était rien, rien sauf ce gamin qui osait encore protester, ce cœur pur saignant pour les autres. Ha, s’il pouvait, s’il pouvait ! La colère brillait dans ses yeux juvéniles, la détermination s’exprimait en ses poings serrés. Lui, devenir un soldat ? Lui, faire le mal ? Plutôt mourir ! Enfin, c’était ce qu’il se disait présentement car, il fallait aussi l’avouer, jusqu’à présent, même s’il avait vu la mort de près plus d’une fois, il s’en était toujours sorti sans trop de bobo.

De son côté, Jonas, ne pouvant prendre une douche sans trop attiré l’attention sur lui, s’était contenté de changer de pantalon et de slip tout en essuyant son pelage avec une serviette, le tout discrètement dans sa chambre à la porte close. Quand il aurait le temps, il bazarderait ses affaires souillées d’urine dans le panier à linges sals, mais en attendant, il revint jeter un coup d’œil dans la salle de détente. Aucun signe de Gauthier. Il se rendit dans la chambre du souriceau. Vide. Il chercha partout dans l’orphelinat puis se dit que c’était inutile. Si son ami était de retour, il se serait montré, pas caché.

« Putain, Gauthier, qu’est-ce que tu fabriques ?! » marmonna le renardeau, très inquiet.

Que pouvait-il faire ? Lui, rien. Quoi que non, il pouvait faire quelque chose. Il pouvait appeler Sonic ! Il existait un numéro, pas un numéro vert, un numéro surtaxé permettant de contacter le QG de Sonic. En fait, cette méthode revenait à poiroter des heures devant le combiné avant de se retrouver face à une machine annonçant avec indifférence que toutes les lignes du correspondant était prises. Vu la somme de merdes qui se passait sur tout Mobius, des gens ayant besoin d’un super héros, il y en avait des milliers, des centaines de milliers. Du coup, c’était simple, le fameux numéro ne servait à rien, si ce n’était faire gagner du fric à Sonic, enfin surtout à Tails qui gérait l’aspect financier. Or Jonas avait un autre numéro. Grâce à Gauthier et l’un de ses vœux, il connaissait le portable, la ligne directe. Jamais encore il n’avait osé l’utiliser. Pour sûr, c’était interdit et il risquait de se faire engueuler. Mais là, c’était un cas de force majeur. Il devait retrouver ce numéro. Il l’avait écrit sur un morceau de papier, quelque part dans son Bazard. Il retourna donc dans sa chambre en quatrième vitesse et se mit à chercher.
Krish, alias Mascotte, démon de la souffrance et des fausses apparences
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Légion

Re : Il était une fois Mobius [PV]

Réponse 21 mardi 09 juillet 2013, 20:43:45

Les femmes poussaient de petits cris effrayés, des pleurs, voir montraient du dégoût lorsque l'énorme langue du dragon-serpent courrait le long de leur poitrine et la couvrait, avec une partit de leur visage, de sa salive puante, les marquant de son odeur... et Apsychos aimait ça, qu'il leur fasse peur, qu'il les dégoûte, tout-cela ne faisait que l'exciter encore d'avantage, car il sentait qu'il exerçait un plus grand pouvoir sur elles. Il ressentait comme un tremblement au niveau de ses pattes-arrières... cependant, ne voulant pas perdre la face devant ses soldats et ses nouveaux sujets, il se retenait et ne laissa rien paraître... il aurait tout le temps de s'amuser avec elles ce soir, dans sa chambre à couché. Il se contentait alors de passer entre elles, de renifler goulument, appréciant leurs douces odeurs féminines, le contact de leurs peaux nus, ainsi que le goût de celles qu'il léchait. L'une d'entre-elle osa essayer de le repousser avec un coup de pied... elle servit d'exemple. D'un coup de dents, il l'avala tout rond et l'envoya droit dans son estomac acide, ce qui déclencha de nouveaux cris parmi les femmes... et plus aucune n'osa essayer de lui résister. Il avait prévu de la choisir, mais tant-pis... il pouvait jeter son dévolu sur plein d'autres esclaves.

Mais ce bon moment ne pouvait pas durer, il fallut que l'un d'entre-eux l'ouvre ! Et pas n'importe-qui, oh non... ce maudit souriceau envers qui il avait eu la gentillesse de lui laisser la vie sauve pour faire de lui quelqu'un d'important dans l'armée du seigneur dragon, peut-être même un seigneur de guerre... non-mais, quel ingrat ! La queue d'Apsychos battit l'air. Il ne visait que Gauthier, mais celle-ci frappa également au passage d'autre enfant... oh, il s'en fichait, ça leur montrait qu'il n'était pas du genre à plaisanter... et ceux qui furent frapper à l'arrière de la tête, comme le souriceau, furent envoyés violemment au sol, le nez dans la poussière. Apsychos se redressa alors en montrant les dents, marcha vers les enfants en prenant bien soin d'écraser les cadavres qui se trouvait sur le sol, et se plaça devant eux en hurlant, même si plus personne ne l'ouvrait, sauf ceux qui étaient en-train de pleurer, et qui se turent tout-de-suite :


-SILENCE ! Je ne supporte pas qu'on me dérange pendant que je profite de mes femelles !

Ce genre d'ordre venait régulièrement avant une demande de sa part de tuer celui qui l'avait dérangé, alors un soldat prit l'initiative de relever Gauthier et lui mettre son épée son la gorge pour la lui trancher... mais Apsychos l'arrêta d'un grognement :

-Non. Exceptionnellement, car il possède de grands pouvoirs, je veux qu'il vive, il pourra se montrer utile. Mais il faudra d'abord le dresser, visiblement. Il baissa la tête et colla son nez juste en-face du museau du souriceau : écoute-moi bien, gamin ; j'ai déjà maté des créatures plus impressionnantes que toi. Alors tu as le choix : où tu te soumets à mon autorité, ou tu ressentiras des douleurs telles que le pire de tes cauchemars te semblera alors très doux. Et si tu espères cela de ma part, sache que je ne te tuerais pas... mais je n'hésiterais pas à te torturer

Le laissant méditer sur ses paroles, Apsychos reprit ses ronronnements et retourna auprès des femmes qui frissonnèrent en le sentant arriver... quand à Gauthier, le guerrier le jeta au sol violemment et retourna dans les rangs.

Mascotte

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Re : Re : Il était une fois Mobius [PV]

Réponse 22 mardi 09 juillet 2013, 21:22:38

Que ferait Jonas dans cette calamité ? Gauthier se le demandait. C’était toujours Jonas qui avait les bonnes idées, toujours Jonas qui échafaudait les plans. Le souriceau n’avait même pas l’envie de le nier, bien souvent il ne faisait qu’exécuter, son ami étant le cerveau du duo. Quelle ironie, c’était aussi le souriceau qui était à l’initiative de ce genre de missions héroïques. En clair, il voulait faire et le renardeau faisait en sorte que ce soit fait. Et cela fonctionnait bien... jusqu’à aujourd’hui. Aujourd’hui, le petit mage n’avait plus ni magie, ni conseillé. Il se sentait seul, terriblement seul...

Le nez dans la poussière, étourdit par le coup de queue, effrayé par cette lame à deux doigts de lui ouvrir la gorge, il méditait sur sa triste situation. L’envie lui était passée de protester. Par sa faute, d’autres avaient eu mal, personne n’y avait gagné. Autant se taire, attendre et espérer. Espérer quoi exactement ? Un miracle ? Les gentils gagnent toujours à la fin, en cela il n’y avait aucun doute pour Gauthier. C’était ce qui se passait dans toutes les BD de Sonic, dans tous les dessins-animés. C’est donc forcément vrai, en avait-il conclu dans sa tête d’enfant. Il y avait une autre chose dont il était sûr, c’était qu’il ne servirait jamais le dragon. De la torture ? Il avait entendu ce mot quelque part, mais pour lui, justement, ce n’était qu’un mot. En gros, on allait lui cogner dessus, ce devait être ça. Il verrait bien. Ou plutôt, non, il ne verrait pas, les gentils allaient débarquer au dernier moment. Un classique, n’est-ce pas ?

Pendant ce temps, Jonas découvrait l’utilité d’être ordonné. Lui ne l’était pas du tout et c’était bien pourquoi il n’avait toujours pas mis la main sur le fameux bout de papier. Mais où diable était-il passé ?

« Merde, merde et re merde ! Trou du cul, c’est pas vrai ! »
« C’est l’heure du repas ! » fit la voix d’un pion au dehors.
« M’en fiche ! » vociféra le goupil.

Rageur, il envoya un coup de pied dans une pile de magasines pornos, précédemment retirée de sous son lit où il les cachait. Ce fut là qu’il devina le convoité objet. Il en avait fait un marque-page, stratégiquement positionné entre deux illustrations fort excitantes d’une hybride renarde légèrement vêtue, très légèrement. Il eut pour la créature de ses fantasmes un regard appuyé, puis se rappelant l’urgence qui l’animait, il consulta le papier. Bon, et maintenant, où était son téléphone portable ?
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Légion

Re : Il était une fois Mobius [PV]

Réponse 23 mercredi 10 juillet 2013, 17:43:11

Apsychos employait généralement Ankary pour les tortures physiques de ses victimes, de ses ennemis, de ceux qu'il voulait soumettre à son autorité ou des espions dont il voulait tirer des informations, avant de les dévorer lui-même. La démone venimeuse n'était pas douée que pour tuer... elle était aussi parfaitement capable de faire mal, voir de provoquer des blessures qui rendraient infirmes, sans pour autant tuer ses victimes. Et même, elle aimait beaucoup cela, faire mal, elle était toujours très reconnaissante envers son roi lorsqu'elle avait droit à une petite séance de torture avec une personne encore sensible à la douleur... mais si Apsychos n'avait pas l'habitude de se salir les pattes avec ce genre de choses, préférant le déléguer à sa servante, lui-aussi savait comment il fallait faire pour torturer les gents... et la torture physique n'était pas son plus grand atout, car faire mal, ça, tout-le-monde en était capable. Non, ce pour quoi il était doué, lui, c'était la torture psychologique... blesser une personne par les mots, ou en lui montrant quelque-chose de choquant... ça, c'était des tortures qui ne cicatrisaient jamais, et le pauvre petit souriceau allait bientôt pouvoir voir à quel point le seigneur dragon était doué pour cela.

Apsychos termina son répugnant petit tour parmi les femelles terrorrisée. Celles qui avaient été choisis se tenaient à l'arrière les files, attachées les une aux autres par un collier en métal et des chaînes passées à celui-ci. Ankary tenait le bout de l'une de ces chaîne comme elle tiendrait la laisse de chiens... elles étaient environs une vingtaine. D'un simple signe de la tête de la part de leur roi, et les chevaliers noirs de son armée libérèrent celle qu'il restait, les envoyant violemment dans les bras des hommes qui avaient été eux-même libérés un peu plus tôt. Leurs vêtements ne leur furent pas rendus, elles devraient se débrouiller pour se couvrir quand le dragon les laisserait enfin tranquille. Il se tourna alors vers Ankary et dit d'une voie étrangement douce :


-Apporte mes nouvelles femelle au manoir, je te pris. Et commence à les briffer sur le rôle qu'elles auront désormais à jouer dans mon royaume... je m'occuperais de la pratique ce soir, quand j'en aurais finit avec tout-ça.

La démone ricana de façon cruelle en faisant un signe affirmatif de la tête, puis elle tira violemment sur les chaînes, emportant avec elle les nouvelles esclaves de son maître... elle était d'une force exceptionnelle, arrivant à tirer ces femmes récalcitrantes sans problème, et continuant à tirer même lorsque l'une d'entre-elle tombait par-terre, la trainant sans la moindre gêne. Elle les amenait jusqu'à un grand manoir qu'ils avaient repérés en arrivant à Amaranth, dont les anciens propriétaires étaient maintenant empalés devant la porte... ce serait la résidence du grand dragon jusqu'à ce que son château soit achevé. Apsychos les regarda partir, une lueur gourmande dans ses yeux dorés... puis il se mit face au groupe d'hommes et de femmes libres. Il leur annonça :

-Mes chevaliers vont vous trier... certains d'entre-vous travaillerons mes terres, et d'autres seront pris pour construire mon nouveau royaume. Soyez fiers de me servir, et montrez-vous loyaux... ou vous le regretterait.

Une fois cela dit, les chevaliers en armure attrapèrent toutes ces personnes les unes après les autres, et les menèrent dans les bois où ils pourront vérifier ce pour quoi serait bonne telle ou telle personne... et sans doute pour profiter de quelques-unes de ces femmes nues à l'abri du regard de leur maître. Apsychos le savait, mais il les laissa faire. Puis il marcha devant le groupe d'enfant, devant lequel se tenait Gauthier... cette souri avait été bien plus calme après le coup qu'il s'était pris. Il commençait à comprendre ce qui était bon pour lui... et pour les autres, car peut-être qu'il ne voulait pas que le seigneur-dragon-noir frappe encore les autres enfant à-cause de lui. Il se tourna vers le seigneur de guerre qui veillait sur la marmaille :

-Où en est le terrain d'entraînement ?
-Il avance à grand pas, mon seigneur. Il sera près pour demain matin.
-Parfait. Conduisez ces enfants aux camps, qu'ils se reposent, car demain, ils devront se battre pour savoir qui aura l'honneur de rejoindre mon armée... et accessoirement, pour survivre. Sauf le petit rebelle... je souhaite m'occuper de lui personnellement.
-Bien, mon seigneur.

Les chevaliers restant prirent les enfant et les menèrent vers la forêt... il ne resta bientôt plus sur la place du village que Gauthier, Apsychos, et quelques chevaliers chargés de sa protection. Le dragon-serpent releva de force le souriceau en lui disant :

-Viens avec moi, et il le poussa vers une zone au nord de leur position.

Ils marchèrent durant environ un quart d'heure, le dragon forçant la marche du petit en le poussant avec sa patte. Finalement, ils arrivèrent sur une colline qui surplombait un bien triste spectacles : au bas, sous la direction et les coups de fouets de certains chevaliers, des hommes d'Amaranth travaillaient à abattre des arbres, creuser des trancher, tailler des pieux pour les y planter, monter des murs et creuser des trous. Pour le moment, ce qu'ils faisaient ne ressemblait à rien, mais Apsychos expliqua :


-Magnifique, n'est-ce pas ? Tout cela représente l'organisation d'une armée soumise à son roi. Il ne m'a pas fallu une journée pour soumettre cette île, dont je suis désormais le nouveau seigneur et maître. Ceci est le chantier du terrain d'entraînement. Demain, toi, et tout les autres enfants ridicules de cette île, vous vous affronterez ici, et vous devrez passer ce champ et ses obstacles en évitant les pièges. Seuls les plus forts, et ceux qui seront dignes de me servir, survivront. Tes pouvoirs te rendent forts... c'est la raison pour laquelle demain, je te retirerais tes menottes, afin que tu puisse te servir de ceux-ci pour gagner. Je compte sur toi pour survivre aux épreuves... j'ai de grands projets, pour toi. Mais avant, il est temps que tu passes ta première épreuve.

Apsychos força le garçon à se retourner et à lui faire une face... une expression solennel s'affichait sur son visage :

-A-présent, jeune serviteur, je veux que tu t'agenouille devant moi, et que tu prêtes serment d’allégeance. Promet de servir à jamais ton nouveau maître. Et si tu refuses, et bien... j'ai toute la nuit, devant-moi, pour trouver les arguments dans le but de te contraindre à le faire.

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Re : Re : Il était une fois Mobius [PV]

Réponse 24 mercredi 10 juillet 2013, 19:08:57

Si à la place de Gauthier il y avait eu Jonas, l’affaire aurait été réglée en une seconde. Il aurait fait ce qu’on lui demandait, bien sûr sans une once de sincérité. Mentir, c’était utile. Mais mentir, le souriceau ne savait pas le faire. Ho, pour de petites choses anodines, il en était capable. Mais la, se mettre à genoux, devant ce... ce monstre ! Se soumettre à cette espèce d’ordure despotique ! Jamais ! Il était fatigué, il était effrayé, mais il était déterminé. Il ne fallait pas lui en vouloir, il était spontané. Il savait pourtant qu’il lui fallait gagner du temps, que demain, avec sa magie, il aurait l’occasion d’agir, voir juste de fuir. Mais c’était ainsi.

« Non mais ça va pas ? Et puis quoi encore ? Même si vous étiez Eggman en personne, ce serait non, non, non et non ! Mettez-vous ça dans votre grosse tête moche, moi je fais pas de mal autour de moi ! «

Il fallait l’avouer, de nature timide, le petit mage avait quand même un sacré cran d’oser ainsi s’exprimer devant un pareil monstre. Cela, Jonas n’aurait pu le faire, plus assuré d’apparence mais plus impressionnable dans le fond.

Le renardeau, pendant ce temps, avait été puni à cause de ce qu’il avait dit. On l’avait privé de repas ce qui, en vérité, l’arrangeait beaucoup. Il avait donc eu tout le loisir de mettre la main sur le téléphone portable de quelqu’un d’autre. Car oui, il n’avait pas retrouvé le sien. Assis sur son lit, soudainement très fébrile, il composa le numéro, réalisant à peine qu’il allait peut-être parler à l’hybride le plus célèbre de toute la planète, ou à son presque aussi renommé compagnon d’aventure. Alors, ce serait qui ? Sonic ? Tails ? Voilà, ça sonnait... une fois... deux fois...

*****

Tails, le regard vitreux, fixait le Goblet en plastique dans lequel pétillaient les cachets en train de se dissoudre. Il avait une migraine si forte qu’elle le rendait nauséeux. C’était pour lui monnaie courante. Il réfléchissait trop. Il stressait trop. Et à en croire son psy, il déprimait trop. Putain de vie de merde ! Ha, ça on ne le savait pas qu’il consommait plus de cachets que de bonbons. En fait, les cachets, les pilules et compagnie, c’était ses bonbons. Contre le mal de tête, contre l’anxiété, contre l’insomnie... et à haute dose s’il vous plait ! Du coup, il avait souvent l’air un peu à la ramasse, comme un zombi ou un drogué. D’ailleurs, il touchait aussi à la drogue, mais chut, c’était un secret.

En fait, vous qui lisez ces lignes, vous qui aimez Tails le gentil renard à deux queues, vous feriez mieux de vite changer de page Internet. Le vrai Tails était comme le vrai Mobius... très différent de ce qu’on veut bien raconter. Image médiatique oblige, il devait être une figure exemplaire à côté d’un héros sans peur et sans reproche... Sonic le hérisson bleu, un héros... oui, peut-être, mais pas celui des livres, des BD, des jeux. Enfin, vous verrez bien. Restons-en à Tails pour l’instant.

Le goupil, aussi jeune que dénué d’innocence, avala son Goblet et s’effondra sur le divan, tel l’épave qu’il était en cet instant. Il ne portait qu’un caleçon, ce qui était déjà pas mal. Face à lui, un écran plat d’une dimension astronomique diffusait des images et des sons qu’il peinait à interpréter. Ne devrait-il pas plutôt aller aux toilettes pour vomir ? C’était là, dans la gorge, ça montait... Ha, non, ça allait mieux. De sa main gauche, il chercha la télécommande. Il trouva les cigarettes. Il jura, chercha encore, trouva une pochette plastique remplie de documents administratifs et commerciaux. Et merde, le travail attendrait bien une ou deux heures de plus, bon dieu ! Il prit finalement les cigarettes et s’en alluma une. Puis, il réalisa qu’à la télé, on était en train de parler d’un gros dragon ayant foutu le bordel sur une île pommée. Plusieurs drones de l’armée filmaient l’événement. Tails cligna des yeux, perplexe.

« Un dragon ? Ho, ho, ho, je fais une overdose ! »

Il vérifia si, par hasard, les cigarettes n’étaient pas autre chose... disons... moins légales. Mais non, c’était juste du tabac. Etait-il oui ou non en train d’halluciner ? Des fois, c’était dur à savoir. Et là, hop, coup de téléphone. Il sursauta si fort qu’il s’effondra sur le carrelage. Comment était-ce possible de tomber comme ça ? Il aurait voulu le faire exprès qu’il n’y serait pas arrivé. A genoux, il se traina jusqu’à l’appareil qu’il insulta de tous les noms. Puis, enfin, il répondit d’une voix pâteuse et monocorde.

« Ouais, c’est pour quoi ? »
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Re : Il était une fois Mobius [PV]

Réponse 25 jeudi 11 juillet 2013, 20:51:24

Les yeux du dragon-serpent s'étrécirent jusqu'à ne devenir plus que deux longues fentes dorés, fines comme des cures-dents, tendis que le seigneur dragon essuyait le refus de l'enfant de se soumettre à son autorité, ainsi que ses insultes. Aucun son, aucun mouvement, aucune mimique sur cette face de reptile ne trahis ce qu'il allait faire... l'air ne siffla même pas lorsque sa queue battit l'air et frappa pour la seconde fois de la soirée l'arrière de la tête du pauvre gamin qui fut à-nouveau jeté dans la poussière, à plat-ventre, face contre terre, ses poings couverts de ses menottes enfoncés dans son estomac. Et Apsychos continua à la frapper le gamin avec sa queue... le bout de celle-ci, après son voile de fourrure, était fin et pointu, les écailles étaient tranchantes... il le frappa trois fois sur le dos avec ce bout comme il le frapperait avec un fouet, creusant des sillons sanglants sous son tee-shirt déchiré. Mais il n'alla pas plus loin sur les sévices physiques, il avait prévu autre-chose pour le gamin, une torture qui le choquerait et, il l'espérait, lui permettrait de le pervertir plus facilement.

Car en effet, Apsychos s'était attendu à recevoir un refus de l'enfant... et même, il l'avait espéré, car cela allait lui permettre d'asseoir d'avantage sa terreur, et donc sa tyrannie, sur cet enfant et sur le pays qu'il venait d'envahir. Malgré la douleur qu'il devait ressentir, la bout de la queue du dragon entoura le petit corps de Gauthier, le força à se lever, et le mit face au museau du roi d'Amaranth. Son souffla chaud vint ébouriffer sa fourrure.


-Je ne suis pas ce clown d'Eggman, enfant... je suis plus dangereux que lui. Je suis un être aux pouvoirs que tu ne peux imaginer et tu me dois respect et obéissance. Mais puisque tu t'obstines, je vais te montrer les conséquences de ton choix. Emmenez-les !

Trois chevaliers, qui étaient restés cachés dans les fourrés depuis le début de la scène, arrivèrent alors sur la petite colline, juste face à l'immense dragon et à sa victime... ils tiraient avec eux un groupe d'enfants enchaînés, dénudés et bâillonnaient, qui tremblaient et pleurnichaient... visiblement, les chevaliers s'étaient amusés à les effrayer en leur disant ce qui les attendait. Ils étaient six... et ils étaient tous âgés comme Gauthier, voir même un peu plus jeune. Apsychos fit un signe du museau... et l'un de ses guerriers décapita le premier enfant d'un coup d'une hache fine et effilée, dont le corps tomba silencieusement et la tête roula aux pieds de Gauthier. Apsychos attrapa celle-ci entre deux griffes et la mit sous le museau du souriceau.

-Tu vois ce que tu as fait ? Demanda le serpent-dragon. Tes pouvoirs te rendent important, à mes yeux, gamin... mais eux, ils sont remplaçable. Je ne te tuerais pas... mais à chaque refus que tu me donneras, sache que tu volera la vie d'un autre enfant de cette façon. Il mourra à ta place. Alors je te le demande une seconde fois, petit : acceptes-tu de te soumettre à moi, et pretteras-tu serment d'allégeance, ou voleras-tu une seconde vie ?

Apsychos savait que ce genre de serment n'était que des mots, que Gauthier pourrait mentir et le trahir à tout moment... mais c'était pour lui une façon de l'humilier, et de le pousser à se soumettre... c'était le premier pas qui ferait de lui un parfait petit soldat. Un faisceau lumineux se posa alors sur l’œil du dragon qui cligna, grogna, et leva la tête vers le ciel... un drone-caméra de la télévision du monde de Mobius le survolait, et filmait toute la scène. L'un de ses chevaliers noirs arma son bras pour l'abattre d'une lance... mais Apsychos l'arrêta :

-Non, laissez les filmer. Je veux que le monde sache qui je suis, sache de quoi je suis capable, et sache désormais que je suis le nouveau roi d'Amaranth... et qu'ils sachent ce que risque toute personne qui osera venir dans mon royaume pour défier mon autorité.

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Re : Re : Il était une fois Mobius [PV]

Réponse 26 jeudi 11 juillet 2013, 22:11:36

La douleur physique, pourtant lancinante, fut bien vite oubliée au profit de l’horreur. Gauthier, en larmes mais silencieux, fixait cette tête sans corps, sans vie... ce regard déjà figé... cette expression désespérée... C’était un petit castor... c’aurait pu être son ami... Sa faute ? Etait-ce possible ? Il ne voulait le croire. C’était le dragon qui avait ordonné, c’était le guerrier qui avait frappé... mais c’était lui qui avait refusé... Le jeune héros, accablé, leva les yeux sur le monstre. La colère et la détresse s’y lisait à livre ouvert. Le souriceau trembla sous l’émotion, partagé entre deux réactions drastiquement opposées. Il avait envie de frapper et hurler... ou de céder. Il ne fit rien. A nouveau, il observa le castor. Puis, tournant la tête, il dévisagea les cinq autres petits. Pourquoi être aller jusqu’à les déshabiller ? Quelle importance. Arriver à ce point, le magicien n’avait qu’un désir, qu’ils vivent. Leurs peurs fut pour lui comme mille aiguilles perçant son âme.

« D’accord, c’est bon, je ferais ce que vous voulez ! » dit-il de mauvaise grâce.

Il ne savait même pas s’il était sincère ou pas. Il savait juste qu’il devait le dire pour en rester là. Il le fallait...

*****

Quand Tails réalisa qu’il ne parlait pas à Sonic, quand Jonas réalisa qu’il parlait à une épave, la surprise fut réciproque. Jonas cru qu’il s’était trompé de numéro ou que Gauthier n’avait pas trouvé le bon. Tails, lui flippa. Même dans son état, il se rendait compte qu’il fallait si peu pour ruiner une image médiatique. Alors il se fit violence pour vite retrouver un timbre de voix pas trop lamentable et brisa le silence qui venait de s’installer.

« Heu, t’es qui ? Comment t’as eu ce numéro ? »
« C’est... Tails ? C’est... bien Tails ? » fit Jonas, émotionné.
« En chair et en os ! » Tails feinta la fierté. « Mais je sais toujours pas qui tu es. »

Le renard à deux queues observa le numéro inscrit sur l’écran de son téléphone. Ça ne lui disait rien. Il se gratta la tête, perplexe et surtout, très emmerdé.

« Moi ? Jonas, mais c’est pas important ! Faut que Sonic aille sauver mon ami ! Il est en danger ! Il est sur l’île d’Adamanth, face à un dragon et... »

Jonas s’était mis à crier dans l’appareil, à tel point que Tails dû reculer son oreille. Ha, encore un appel au secoure. Quand est-ce que cette bande d’idiots allait comprendre que Sonic n’avait pas le don d’ubiquité, qu’il ne pouvait pas tout faire à lui tout seul, que Eggman était déjà une charge considérable et que...

« Dragon tu dis ? »
« Oui, c’est ça, un dragon !!! Comme dans les histoires ! »

Tails observa la télé. Le reportage continuait. Deux journalistes échangeaient des remarques sur la situation.

« Sommes-nous devant l’émergence d’un nouveau pouvoir diabolique ? » disait l’un.
« C’est encore trop tôt pour le dire. Les Fédérations Unis n’ont pas fait de commentaire et Eggman n’a visiblement pas réagit. Il ne s’agit là que d’une île. La situation est dramatique pour les locaux mais au regard de la planète, c’est négligeable. » disait l’autre.

Peu après, le journal aborda la nouvelle offensive de l’armée contre Eggman. Une guerre de plus qui allait se régler dans le sang et le feu. La routine quoi. Tails resta un instant pensif, frappé par une inspiration soudaine.

« Bon, écoute... heu... machin, je vais voir ce que je peux faire et... heu... je te rappelle. »

Sur ce, il raccrocha puis ajouta :

« Connard. »

C’était juste pour la forme.

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Re : Il était une fois Mobius [PV]

Réponse 27 samedi 13 juillet 2013, 08:04:01

-Bieeeennnn, tu deviens raisonnable, dit doucement le grand dragon-serpent noir, d'une voie qui pouvait presque sembler douce aux oreilles du souriceau... mais qui était contrastée par un immonde sourire montrant chacune de ses dents pointus et qui hérissa toute sa large et dangereuse gueule.

Il déposa alors le gamin, qu'il tenait toujours enroulé dans sa queue, sur le sol, le forçant, en faisant exercer la pression de sa puissante queue sur lui, à se mettre à-genoux devant lui. Les chevaliers poussèrent les enfants nus derrière Gauthier... ils étaient contraints de marcher en tirant le corps de celui qui était mort dans la poussière, celui-ci étant toujours attaché à eux. L'odeur de son sang emplissait la nuit qui venait finalement de tomber sur Amaranth. Les naseaux d'Apsychos frétillèrent... il aimait cette odeur.

Chacun des cinq petits furent eux-aussi agenouillés devant leur nouveau roi. Le fait de les avoir mis nus ne servait à rien, tout comme le fait de les forcer à s'agenouiller derrière celui qu'il était en-train de soumettre... mais, voulant joindre l'utile à l'agréable, Apsychos avait voulu s'amuser avec eux, en les ridiculisant. Une fois chaque enfant agenouillé devant ses pattes, le grand dragon plia alors ses membres, et, contre tout-attente, fit un énorme bond jusqu'au drone-caméra, qu'il attrapa dans ses serres et emporta avec lui en retombant. Le sol tremblant lorsqu'il se posa brutalement, et un nuage de poussière de terre enveloppant les petits êtres qui étaient devant la grande bête écailleuse. Il attendant qu'il retombe pour continuer.

Apsychos relâcha la machine et la mit face à lui... elle était intact, il ne l'avait pas détruite... il tenait seulement à faire une annonce télévisuelle et faire une démonstration de ses capacités, afin que personne ne vienne s'amuser à le défier :


-Habitants de Mobius, je me présente, je suis Apsychos, le seigneur-dragon noir. Je me suis attribuée cette petite île et j'en ai fait mon royaume... j'annonce aujourd'hui l'indépendance d'Amaranth sur les autres pays. Désormais, tout ce qui touchera à mon île devra passer par moi, et je ne tolérerait aucune tentative d'invasion. Alors toute personne pénétrant sur mon île sans mon autorisation sera considéré comme un ennemi et sera éliminé. Que quelqu'un tente de m'arrêter, et vous mettrez vous-aussi la vie de ces enfants en danger...

Et, sur ceux, il plaça la caméra devant Gauthier et les autres enfants... la zoom montra le visage désespéré du souriceau.

-Je veux que tous soit témoin de ta soumission, gamin... alors devant le monde entier, jure-moi que tu me serviras jusqu'à la fin de tes jours, que tu te soumettras à tout mes caprices et obéira à chacun de mes ordres, peu importe qu'ils te plaisent ou non. Prête-moi serment d'allégeance. Et un conseil : dépêche-toi si tu ne veux pas qu'une autre tête tombe... je n'ai pas de patience.

Subrepticement, un soldat se glissa derrière Gauthier, tenant dans la main une tige en métal dont le bout, chauffé à blanc, représentait un oeil à la pupille de chat... il attendait que le garçon obéisse pour ensuite le lui appliquer sur l'épaule, le marquant ainsi et faisant de lui la possession d'Apsychos.

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Re : Re : Il était une fois Mobius [PV]

Réponse 28 samedi 13 juillet 2013, 09:44:13

***** Villa Goldring, territoire des Fédérations Unies *****

Tails avait retrouvé une apparence fort convenable, ayant enfilé son impeccable smoking avec nœud-papillon. De plus, à son regard plutôt limpide, où brillait une étincelle d’avidité lucrative, il était évident que son esprit fonctionnait mieux que lors du coup de fil surprise. Face à lui, jouant négligemment avec un yoyo, Sonic se prélassait sur le divan. Lui arborait un style plus vulgaire. Le côté snob, ce n’était pas son truc, même si en fait il était très snob à sa façon. Il portait pour l’heure une tenue sportive, de marque forcément.

« Bon, Tails, c’est quoi cette fameuse idée ? Tu te rends compte qu’à cause de toi, je vais louper la séance de dédicace de mon dernier disque ? J’espère que ça vaut le coup ! »
« Ça le vaut ! J’ai le nez pour ça, tu le sais. »

Les idées de Tails, c’était quelque chose, impossible de le nier. Ce petit avait du génie ! Jugez plutôt. C’est à cause de Tails que la mode des hybrides vêtus seulement de gants blancs et de chaussures est arrivée sur Mobius. A la base, un rien jaloux du succès de son associé hérisson, il avait voulu le ridiculiser et l’avait donc persuadé d’apparaitre ainsi costumé dans les premiers jeux vidéo à sa gloire. A sa propre surprise, les hybrides adorèrent, interprétant cela comme un message de liberté ou d’écologie. Par contre, les humains furent scandalisés. Les hybrides à moitié à poils, ce n’était pas de leur goût. Quoi qu’il en soit, il y avait toujours quelques crétins finis pour suivre la mode, totalement ou partiellement, et du coup Tails avait prit des actions dans une chaînes de magasins spécialisées dans la vente de gants et de chaussures.

Seconde idée. Vous savez tous que Tails a deux queues. Ce que vous ne savez pas, c’est que cette difformité est due à une irradiation nucléaire. En gros, le renard est un handicapé qui nourrissait le désire de tout simplement avoir assez d’argent pour se payer une bonne séance de chirurgie réparatrice. A présent, il a abandonné cette idée, sa seconde queue vaut de l’or. Quand, à son tour, il a été mis en scène dans les jeux vidéo, il a fait croire qu’il pouvait voler avec ces deux queues, comme un hélicoptère. Réfléchissez rien qu’une seconde et vous vous rendrez compte que c’est totalement impossible, que les queues ne peuvent même pas tourner sans s’emmêler. Pas grave, les gens ont adorés le concept. A présent, dans le commerce, on trouve des ceintures-queue qui permettent aux hybrides d’avoir deux queues. Il y a même eu des opérations, des greffes. Et devinez qui ramasse l’argent en fin de compte ? Mais revenons-en au moment présent...

Tails s’approcha de la télé géante et mit lecture. Il avait, pour les besoins de sa présentation, fabriqué un petit montage vidéo. Sonic n’étant pas une lumière, il fallait être efficace pour qu’il comprennent avant de s’ennuyer. On vit défiler sur l’écran plat une bonne dizaine d’extrais de flash infos. Et, à chaque fois, le mot Sonic était associé à celui d’Eggman. Tails mit pause. Le hérisson sembla perplexe.

« Où tu veux en venir ? Cette confrontation, c’est la base de notre succès. »
« Tout à fait. Mais je trouve qu’un peu de nouveauté ne ferait pas de mal. Je te propose un hors-série qui promet d’être grandiose ! »

Tails mit à nouveau lecture. L’écran afficha la tête d’Apsychos faisant sa déclaration ô combien évocatrice. Puis l’image afficha sept mômes hybrides. Un était mort, décapité, le cadavre et cinq autres petits étaient tout nus, tous les vivants étaient à genoux et celui de devant, un souriceau, était le seul à encore porter des habits. Mais il avait l’air dans un sal état. L’air accablé, il hésita puis jura fidélité au dragon noir. L’instant d’après, on le marquait au fer rouge. Tails mit pause. Sonic semblait très curieux à présent.

« Mais c’est quoi ce délire ? Mais c’est qui cet Apsychos ? »
« C’est un nouveau despote. Il vient de débarquer, c’est tout neuf ! Et cerise sur le gâteau, il sait communiquer. Là, en gros, il dit : je suis un grand-méchant, venez me casser la figure. Et qui est parfait pour ce job ? »
« Moi... »

Sonic se leva, adoptant une posture très fière et déclara :

« Sonic contre le dragon ! Ha, ouais, ça en jette ! Putin, c’es trop coool ! »
« Tout à fait. Et puis, imagine les produits dérivés. On va pouvoir vendre des dragons en plastique après ça ! Et des statuettes de chevalier ! Y’a de quoi faire une nouvelle gamme de jouets ! Peut-être même un jeu vidéo ! »
« Ok, c’est décidé, je vais lui écraser la face dans le vomi ! »
« Tu sais pas tout... »

Tails pointa du doigt le pauvre Gauthier, toujours visible à l’écran.

« Lui, c’est un héros en herbe, un p’tit couillon qu’a déjà fait un peu parler de lui. Une fois, il a fait sauter un immeuble. Bref, un incapable de première. Son pote a réussi à m’appeler pour nous demander d’intervenir. Si on se débrouille bien, si on sauve ce trou du cul, c’est max bénef pour nous. Je vois déjà le reportage top sensation. Non vraiment, là c’est l’affaire de l’année !  »

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Re : Il était une fois Mobius [PV]

Réponse 29 samedi 13 juillet 2013, 16:42:36

La satisfaction put se lire sur la face reptilienne de l'immense dragon lorsque, enfin, l'enfant accepta de lui obéir... à-genoux devant ses pattes, sous les yeux des autres enfants effrayés et bâillonnés, et devant les yeux des téléspectateurs qui regardait l'île d'Amaranth se faire détruire devant leur poste de télévision... les hybrides, comme les humains, étaient tous les même : même lorsqu'on se sentait outragé par les horreurs commises dans le monde, on ne pouvait pas s'empêcher de les regarder... Gauthier annonça haut et fort qu'il se soumettait à l'autorité d'Apsychos, qu'il lui jurait une éternelle fidélité, qu'il obéirait à chacun de ses ordres, même les plus ignobles, et qu'il ne le trahirait jamais. Une lueur amusée et triomphante passa dans les yeux dorés du dragon, qui lança un vif regard au chevalier qui se tenait derrière le souriceau... il sourit avec cruauté derrière son casque, et abattit la tige en métal sur l'épaule du gamin. Sa chaire se mit à crépiter et à fumer tendis qu'il se faisait brûler.

Gauthier tomba en-avant, poussé par celui qui était en-train de le marquer et qui appuyait inutilement fort sur la plaie... avec eux, l'expression "remuer le couteau dans la plaie" prenait tout son sens. Une odeur répugnante de chaire fondue se répandit dans l'air lorsqu'il retira l’ustensile, et tous purent voir la marque sanglante et rougeoyante sur l'épaule de Gauthier. Le chevalier posa l'objet en métal, l'attrapa par le bras et le força à se relever, de-nouveau à-genoux devant son nouveau roi.


-Bien, dit le dragon. Tu vois, ce n'était pas si dure. Je te félicite, tu m'appartiens, désormais... comme chaque membre de mon armée, comme chacun de mes esclaves, tu as été marqué par mon symbole, l'Oeil de Dragon, afin de te rappeler que je t'aurais toujours l’œil. Porte ce symbole dignement. Demain, tu participeras à l'entraînement... mais je suis sûr que ce ne sera qu'une formalité, pour toi, mon petit magicien.

Il leva les yeux et posa son regard froid sur les derniers enfant, qui tremblaient et sanglotaient, terrifiés. Eux, en revanche, il n'en avait pas besoin, c'était d'ailleurs pour cela qu'il les avait choisis à eux pour cet odieux chantage : car il savait qu'ils seraient trop faibles pour survivre aux épreuves. Mais bon, il leur trouverait bien une petite utilité, et les garderait de côté pour pouvoir continuer à mettre la pression sur son nouveau soldat temps qu'il ne serait pas totalement perverti... et peut-être qu'au final, ce serait lui qui les tuerait. En attendant, il congédia les chevalier qui les avaient menés ici d'un dédaigneux geste de la patte en ordonnant :

-Emmenez ceux-là au manoir et enfermez les là où je ne les entendrais pas brailler. Je leur trouverais bien une utilité... j'ai besoin de nouveaux cobayes pour mes expériences.

En effet, quand le seigneur-dragon-noir avait un instant de libre, il aimait bien s'adonner à quelques "expériences" magiques. Dans son ancien royaume, lorsqu'une personne disparaissait et qu'elle n'était jamais retrouvé, ni elle ni son corps, le peuple savait automatiquement que c'était Apsychos qui l'avait fait enlevé pour en faire un cobaye, et lorsqu'une étrange créature pleine de griffes et de dents décimait un troupeau, on disait toujours que c'était l'un des monstres du roi échappé... ou relâché... du laboratoire. Les gardes des cinq derniers prisonniers tirèrent ceux-ci à-travers la forêt et disparurent au-milieu des arbres. Il ne resta bientôt de-nouveau plus que le dragon-serpent, le souriceau et la garde royale... garde qui ne servait à rien, le dragon se servait déjà de sa magie pour se protéger, mais c'était pour donner les formes et dissuader les éventuels ennemis. L'atmosphère était emplis des bruits des pioches du chantier en contre-bas.

Apsychos leva une patte et posa une griffe sous le menton de son jeune serviteur, le forçant à relever la tête et à le regarder. Il avait encore certaines choses à lui demander, alors que la caméra les filmait toujours :


-Je n'en ais pas encore tout-à-fait fini avec toi, gamin. Je vais te donner ta première mission... rien qui ne te demande de faire du mal ou de physique, rassure-toi, mais je veux des informations. Vois-tu, je ne suis pas venu dans ton monde sans savoir où je mettais les pattes : je sais qu'il y a ici un pseudo-héros qui pourrait venir me causer du tort. Alors je veux que tu me dises tout ce que tu sais sur ce Sonic. Dès que tu auras répondu, je te laisserais aller te reposer et te remettre de tes blessures.


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