Je volai dans le ciel étoilé des terres sauvages, ce soir était frai à contrario de la chaleur étouffante qui a régner pendant tout le jour. Les astres brillaient comme des diamants dans le firmament,
depuis mon retour sur Terra j’avais été recueilli par une chamane Terranide, au début, j’avais eu du mal à m’habitué à leurs structure sociale différente des humain, mais ils n’étaient pas pour autant des créatures sauvages comme on pouvait en croisés dans les landes dévastées. Pourtant, la capture et la vente d’esclaves étaient rentré dans les meurs des habitants dit civilisés de Nexus. Ces Terranides que l’on arrachait à leurs familles, leurs amis… pour amonceler richesse sur richesse, je ne comprenais pas, en tant qu’ancien esclave, qu’une pratique telle que la traite des Terranides puisse être toléré par le soi-disant parlement de Nexus. Il fallait que quelqu’un s’occupe de cela, mais je ne pouvais agir seul.
Je filai vers l’ouest, face aux derniers rayons du soleil couchant, à plus de 500 mètres d’altitude je suivais une rivière sinueuse au plus profond de cette savane. Je sentais la caresse du vent froid sur mon torse nu, mes longues ailes d’un blanc immaculé fouettaient le vent en battement régulier. Cela faisait près d’un an que je n’avais pas volé ainsi, ma vie avait retrouvé un sens, un but. Je ne pouvais mener à bien ma vengeance seul, il me fallait des alliés.
Je descendis vers le ruisseau jusqu’à toucher le liquide clair, une myriade d’étincelles m’éclaboussa alors que je me laissais glisser sur l’eau tel un cygne. Je repliai mes ailes dans mon dos pour me reposer quelque peu de ce vol. Sur la berge, entourée de roseaux et de petits nénuphars, je vis une jeune Terranide barboter dans l’eau de la rivière, comme un petit chat auquel on donnerait un bain. Elle parut fort étonnée de voir un Néphilim jouer ainsi les canards sur l’eau de sa baignade. Elle était mignonne, il n’y a rien à ajouter, belle comme un cœur palpitant, elle me jeta un regard qui voulait me demander « t’es mangeable toi ou pas ? »…
La queue au-dessus de sa tête battant l’air, les oreilles plaquées sur sa tête, elle se prépara à me sauter dessus, sans doute est-elle arrivé à la conclusion qu’il fallait toujours gouter un nouveau met avant de pouvoir dire « je n’aime pas ! »… Comme toute proie qui se respecte mon instinct me dicta de fuir, Mais au moment où elle allait bondir, une horde de chasseur en armure sortit des fourrés, encerclèrent la Terranide et voulurent la capturer.
La chasseresse se retourna et balança ses mains griffues vers ses assaillants en un aboiement apeuré. Je décollai sans prévenir et, mon sabre dégainé, fondis sur un des esclavagistes dont la tête gicla bientôt à travers la plaine. Je me retournais, parait un coup d’épée et découpa le bras de mon adversaire, en transperça un troisième avec un cri de guerre effrayant tout ce sang, toute cette violence assouvissait un désir profond de revanche, je pouvais enfin laisser éclater ma colère…
Je haïssais les esclavagistes, les reléguant au rang de créature sans âme. Les guerriers, bien que nombreux, faiblissaient face à nous. Me débarrassant d’un ennemis d’un coup de taille, je reculai d’un pas je me retournai et décapita un autre homme, ils sont partout ! je parai un coup d’épée qui aurait dû tuer la jeune Terranide, elle en fut surprise, remarquant pour la première fois ma présence à ses côtés et m’adressa un sourire carnassier en ricanant, d’un rictus sardonique de hyène. D’un coup de griffe bien vu, elle éventra l’un des hommes qui lui faisait face, déchirant l’estomac et faisant gicler les boyaux du pauvre homme. Moi je continuais ma moissons sanglante, ne recevant que de légères égratignures, les esclavagistes se firent moins nombreux et commencèrent à paniquer…