Nom/Prenom/Surnom : Nahalhi Ikuyo
Âge : Vingt quatre ans
Sexe : Féminin
Race : Esper
Orientation sexuelle : Bisexuelle. Relativement peu expérimentée de chaque coté cependant.
Description physique : Sur terre, il arrive que certaines personnes soient complètement désaxées par rapport à leur temps. Certains les prennent pour fous, d'autres pour des personnes un peu différentes, d'autres encore pour des personnes admirables, qui acceptent de vivre leur passion. Jusqu'au bout. Personnellement, je pense que Nahalhi s'en est toujours moqué, de tout ça. Qui suis-je pour parler à son propos ? Oh, rien d'important, je vous le jure. Passons ces détails peu intéressants, et concentrons nous sur celle que je sers. Nahalhi. De famille riche, elle a toujours été un peu différente de ce que nous pourrions appeler le commun des humains. D'origine asiatique, elle est peut-être un peu plus grande que la moyenne atteignant, avec difficulté certes, le mètre soixante-dix. N'osez surtout pas lui dire qu'elle fait seulement soixante-neuf centimètres, elle risquerait de vouloir vous le faire regretter.
Ce qui est étrange chez elle ? Tout. On pourrait déjà regarder ses ongles, longs, semblables à des griffes, qu'elle s'est fait tailler, allant même jusqu'à améliorer leur résistance par une sorte de vernis un peu spécial. On pourrait ensuite observer les tatouages qui parcourent son corps. Véritablement Tout son corps. Les décrire ? A mes yeux, ils sont abstraits... Parfois des motifs d'ailes, d'yeux, de ... Non, c'est vraiment peu descriptible. Ses cheveux ! Puis son visage. Je me rattraperais en les décrivant du mieux possible. Sa chevelure, donc. Longue, très longue, elle descend derrière, comme devant pour deux mèches, jusqu'en dessous de ses hanches. Chaque mèche est terminée par une petite attache, d'or, sauf pour les deux de devant, dont les bouts sont enfermés dans deux petits tubes d'argent sculpté. Quelques mèches sont colorées d'un rouge sombre tandis que le reste est d'une couleur brun foncé. Son visage ? Soyez patient, j'y viens, j'y viens. Ses yeux, qui ressortent encore mieux grâce aux tatouages roux qui viennent marquer son visage, sont d'un brun commun (rien de bien étonnant de ce coté), et surmontés de fins sourcils épilés. Son petit nez part un peu en trompette, mais, pour rattraper cette touche disgracieuse selon certains, sa bouche aux lèvres légèrement pulpeuses vient faire oublier tout le reste.
Passons à ses habits... Bien qu'il me soit difficile de décrire un vêtement créé uniquement pour elle. Commençons donc par le plus simple. Elle est pied-nus. Ceux-ci sont peut-être un peu écorchés par le sol qu'elle foule, mais rien de bien alarmant. Pour le reste... Je dirais qu'il s'agit d'une longue bande de tissu admirablement pliée. Cela cache le nécessaire... Tout en restant quand même pas mal révélateur. Sur les cotés, par exemple, on voit autant de peau que l'on veut, la naissance de la poitrine, leur rondeur... Et hop. C'est tout. Le tissu en lui-même est plutôt pas mal, oui. Arabesque de... Bref. Leur description n'apporte rien !
Avant de faire le caractère de Nahalhi, je vais simplement vous parler de la bête qui la suit partout. Vous connaissez Bagheera, la panthère du livre de la jungle. Eh bien... La jeune demoiselle en possède un pareil ! Quoi que ses yeux soit un peu étrange, à la bête. Un jaune, normal, et un bleu. A ce que je sais, la bête n'a jamais attaqué personne... Mais bon, faut dire que quand la p'tite dame se balade avec, on évite de la contrarier, hein.
Caractère : Passons un peu au caractère, si vous le voulez bien. Comme on s'en doutait, Nahalhi vient d'une famille quelque peu... riche. (Carrément, même.) Et même si elle est indéniablement gentille, et assez généreuse, elle reste un peu hautaine et fidèle au genre d'éducation que l'on donne dans ces familles-là. Comment ça, vous ne connaissez pas ? Mais si, mais si. Les rires contrôlés, feutrés. Les sourires d'occasion, et les masques en toutes circonstances. Généralement ne pas trop en dire... Et ainsi de suite. Vous avez une meilleure image, là ? Elle a aussi ses caprices. Du genre à garder tout le temps sa bête, dans presque toutes les circonstances, avec elle. Si bien qu'elle n'est jamais allée à une école publique, ce genre d'animal étant interdit là bas... De même que tous les autres animaux en fait. "Si tu ne vas pas à l'université, l'Université viendra à toi." Et c'était la même phrase avec école, lycée, ou autre. Mais tout est là. L'argent est roi et permet ce genre de caprice, alors, pourquoi s'en priver ? Du coup... Les professeurs venaient à elle, tout le long de sa scolarité. Pour ce que j'ai pu comprendre, elle est intelligente. Ni trop, ni trop peu. Comme une fille de son âge, quoi. Quoi qu'un peu plus, peut-être.
Cette absence de relations sociales avec des camarades de classe a eu pour effet ... qu'elle s'est un peu renfermée. Elle pense souvent que ce qu'elle dit ne peut être que la vérité, puisqu'elle y a pensé. On pourrait voir un certain caractère hautain, mais celui-ci n'est en rien volontaire. Simplement... Qu'elle n'a jamais connu que ça. Peu à peu, elle essaie de s'ouvrir. Je vous l'ai dit, c'est une bonne fille. Enfin, à son âge, je devrais plutôt dire femme. Ayant sauté quelques classes, elle a même pu décrocher, à son âge, le diplôme pour devenir professeur. Spécialisée dans les langues étrangères, c'est le français qu'elle a choisi. Autant faire dans le compliqué quand on peut. On en retire toujours une plus grande satisfaction à la l'accomplissement réussi d'une tâche ! Bon. Que dire d'autre... Son sens de l'art ... On le voit directement quand on peut observer ses habits. Oui... Je pense que c'est tout, ainsi.
Histoire : Eh bien... C'est une histoire assez banale. D'une femme terrienne. Née de parent dans l'immobilier. Eux ont profité des diverses occasions qui se présentaient à eux pour faire de superbes affaires. Pas seulement au japon, mais dans de nombreux pays du monde, rachetant même des entreprises étrangères. Rapidement, ils amassèrent une fortune non négligeable, qu'ils mirent directement à profit, une fois encore. Ainsi, leur patrimoine s’agrandit. Dans le monde, après tout, il y a ceux qui attendent les occasions, et ceux qui les créent. Les parents de Nahalhi faisaient sûrement parti de cette seconde catégorie. Évinçant leurs concurrents, ils s'étaient rapidement montrés comme étant l'unique société qui valait le coup sur le marché. Ils montèrent les marches jusqu'à pouvoir se proclamer comme faisant partie de la haute société, et ils firent même pour cela, un enfant. Après tout, un couple sans enfant n'étant pas vraiment un couple réussi... Et cela, c'était hors de question. Ainsi, ce n'était pas vraiment par amour que Nahalhi avait été "créée", simplement pour l'image auprès des autres.
Pauvre enfant qui ne grandit pas entourée de l'amour de ses parents. Cependant, à part cela, elle ne manquait de rien. Tant qu'elle se montrait intelligente, et bonne à montrer, lors de soirées organisées, ses caprices étaient acceptés. Et ils le furent presque tous, un par un. Le premier était d'avoir un animal de compagnie. Mais pas n'importe lequel, un panthère, rien que ça. Ses parents acceptèrent, et trois jours plus tard, un bébé panthère lui était offert, et avec lui, un garde du corps, histoire d'être sur que l'animal n'attaque pas leur précieuse fille. Oh, bien sûr, ils la mirent en garde. Si elle ne recevait pas de bonnes notes, l'animal serait tué et on garderait sa peau pour en faire quelque chose de beau. L'école étant hors de propos avec une telle bête, les professeurs vinrent à elle. Dieu soit loué pour Bagheera -la panthère-, Nahalhi se trouva être une bonne élève. Dans toutes les matières, elle excella, et surtout dans les langues. Les années passant, elle maîtrisa peu à peu une langue, puis une autre, jusqu'à avoir un panel plutôt appréciable. Mais ... n'allons pas trop vite en besogne. Car, une année, elle se découvrit... une sorte d'habilité. Quand elle pensait fort à quelque chose, la personne en face le proposait d'elle-même. Oh, tout d'abord, elle avait commencé avec Bagheera, essayant de lui faire apprendre des gestes simples, la suivre, s'asseoir. Au début, elle tentait avec la parole. Et... Cela n'eut guère de succès. Ce n'est seulement qu'après lui avoir fait les gros yeux, que son "chaton" obéit. Peut-être était-ce l'autorité dont avait fait preuve Nahalhi, peut-être était-ce autre chose. La jeune femme d'alors s'en moquait. Bagheera lui avait obéit, et c'était parfait.
Mais à plusieurs reprises, il se passa la même chose, d'abord, ce ne fut qu'avec sa chère panthère, mais ensuite, ses professeurs, ou même son garde du corps. Si bien qu'elle ne put que se dire qu'il y avait quelque chose de spécial, en elle. N'ayant personne à qui parler de cela, pas une amie, ni même une confidente parmi les employés de maison, elle garda tout pour elle, tout en se promettant de voir jusque où pouvait aller son don. Elle fit divers expériences, allant même jusqu'à faire inviter secrètement un garçon chez elle. Un inconnu avec lequel elle fit sa première fois. Inconnu qui disparu le lendemain, d'ailleurs. Elle mis sur papier les limites qu'elle trouvait à son pouvoir. Celui ci ne fonctionnait pas sur tout le monde, selon certaines proposition. Le don de l'esprit comme elle l'avait appelé au départ, se transforma en don de suggestion, plus justement nommé.
Grâce aux diplômes obtenus, elle devint professeur de langue. Pourquoi ? Car, contre l'avis de ses parents, elle voulait se mêler au monde du peuple. Et professeur, il n'y avait rien de mieux. De plus, en étant spécialisées dans les langues, elle pouvait très bien prétexter de venir d'ailleurs, et d'étudier plus particulièrement les étudiants pour voir leurs habitudes, sans pour autant paraître étrange. Même si elle allait obligatoirement le paraître avec ses habitudes, ne serait-ce que vestimentaire. Et grâce à son don, elle fit même accepter Bagheera au lycée, ainsi que sa tenue. Tout était donc parfait dans le meilleur des mondes. A voir jusqu'où pourrait aller son étude.
Situation de départ : Quelques expériences, par ci, par là.
Autres :
Pouvoir : Elle a le pouvoir de suggestion. Pour tenter de faire simple, elle peut insérer dans l'esprit des autres des idées, comme si eux-même les avaient eu. Cela n'oblige pas la personne atteinte par le don à développer l'idée, et à la mettre en place, mais cela l'oblige à y réfléchir. Un esprit un peu faible, par contre, pourra se voir fortement influencé par ce don, et une chose qui n'aurait jamais pu se produire, normalement, se verra décidée. Si l'idée est trop illogique par rapport à la mentalité de la personne, le don ne fonctionnera pas non plus.
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