Un manoir, une lionne et Satan junior.

   Nombreuses sont les rumeurs colportées sur les contrées du Chaos, comme l'apparition d'une mercenaire par delà les zones civilisées. Une femme se faisant appeler Mag mir, beaucoup jugeant qu'il s'agit d'un surnom par l'origine bizarre et inconnu. La lionne n'avait commit que deux actes, l'un étant de forcer un siège et l'autre d'avoir réparé la carriole d'une femme issue de la noblesse attendant un heureuse événement.  Ses deux faits se mirent à se répandre à une vitesse prodigieuse, surtout quand dans ce monde internet n'existe pas. LA lionne savait que la chance était de son côté, en temps normal elle aurait dû attendre de faire ses preuve auprès de la guilde des mercenaires, mais sans le vouloir elle avait fondé le pilier de sa renommée, une renommée qu'elle risquait de regretter amèrement.

   Cela faisait bientôt une demi-journée qu'elle avait marché dans le désert, pourtant son écharper sur son visage de façon à ce qu'aucune personne ne puisse voir autre choses que ses yeux et la fin de sa chevelure brune, ses oreilles étant dissimulé sous l'écharpe. Sa queue était glissé sous le tissus cachant ses jambières de fer, de cette manière personne ne pouvait savoir qu'elle était une terranide, jouant sur les apparences pour berner les humains et surtout les hommes. Sa taille et ses faibles formes étaient suffisante pour que la plupart pense avoir affaire à un homme, cela ne plaisait guère à Mag mir mais c'était le prix à payer pour marcher en paix.

   La nuit se mit à prendre possession des lieu, changeant l'air horriblement suffocante par un autre glaciale, ce qui fit soupirer d'aise la terranide. Sentir ce froid se glisser à travers son armure de cuir et lécher son corps dénudée en dessous était un vrai moment de bonheur. La mercenaire hésita un instant à se mettre en tenue d'Eve pour profiter de la fraîcheur de la nuit, mais la raison fut la plus forte. Mag mir ne pouvait prendre le risque de dormir dans un endroit aussi hostile. L'idée de demander asile à des humains ne la plaisait pas beaucoup, mais avait-elle vraiment le choix, entre prendre le risque de lutter toute la nuit où dormir dans un fétu de paille, le choix était vite fait. Dans tous les cas ce n'était pas la fraîcheur qui allait l'empêcher de goûter à un sommeil bien mérité. Elle se mit à baillez, dévoilant des crocs aiguisés pouvant arracher la chair avec facilité, on ne naît pas carnivore sans avoir de bon outils à disposition.

   Malgré le ciel obscurcit par des nuages, la terranide arrivait à voir dans le noir, sa pupille se dilatant pour capter le plus de lumière. Ses sens furent en éveille, cherchant toute menace qui pourrait surgir, évitant ainsi d'écraser un scorpion qui faisait une sortie nocturne. Si elle était résistante, un poison mortel le restait. Elle put voir une lueur au loin, signe qu'il y avait une habitation, mais la luminosité était trop faible pour discerner la taille de cette habitation.  Ce fut après une demi-heure de marche que la terranide vit la demeure, un manoir qui semblait manquer d’entretien, mais la lumière était signe que quelqu'un y vivait. La terranide se dit qu'un voleur n'aurait pas laisser une lumière aussi visible, aussi devait-elle supposer que le propriétaire devait être soit un radin, soit une personne bien pauvre pour ne pouvoir entretenir une demeure qui devait resplendir jadis.

   D'un pas assez léger, elle se mit à gravir les marches menant à une grande porte, le manque de luminosité donnant un air sinistre au porche où deux gargouilles semblaient ricanez d'avance d'une farce don la lionne pourrait être victime. Faisant fie de ses sculpture dérangeante, elle saisit l'anneau et frappa avec délicatesse, se résumant à la force d'un jeune soldat et donc à un sacré vacarme. Si le propriétaire n'était pas sourd il aurait entendu l'annonce de l'invitée.  Patiemment elle attendit, quand une personne vint enfin ouvrir la grande porte, demandant à la terranide de se présenter.

- Mag mir,  je suis mercenaire.  Je cherche un logis où passer la nuit, ses terres n'étant pas idéale pour dormir au clair de lune.

   La terranide avait été très audible malgré l’écharpe qui dissimulait son visage.

XIII n'aimait en général pas rester cloîtrer dans un endroit, mais il n'aimait pas vraiment le froid non plus, après tout il était un démon, et quel démon digne de ce nom aimait le froid ? Il était donc dans cette vieille battisse à l'abandon. Elle était assez vaste, et , heureusement, vide. Enfin vous vous direz « vide ? Normal c'est inhabité depuis des années ! » Et bien il faut savoir que voleurs, bandits et autres fripouilles du genre adorait ce genre d'endroit comme camps de base. Enfin, non pas que c'était l'un d'eux, mais il aime ce genre d'endroit pour la même raison qu'eux : Personne ne vien dans des endroit comme ça. Il posa son épée au fond, près de la cheminé qu'il alluma d'un claquement de doigts, le brasier restant de la dernière utilisation s'embrasa de nouveau suite à une combustion de l'air autour.

- Quel ennuis, moi qui n'aime pas le froid je me retrouve coincé ici.
 
   Il soupira, son armure disparaissant pour faire place à sa forme humaine, seul l'épée demeurée appuyait contre le rebord de la cheminé allumé. Le fils de Satan était en train de fermer les yeux, puis se leva afin de faire le tour des lieux, mais il fût stopper en entendant frapper à la porte, par mesure de sécurité, il ramassa son arme et reprit sa forme démoniaque en se dirigeant vers la porte d'un pas lent, mais bien audible. Il ouvrit la porte et découvrit alors la femelle, car oui, il avait devinait, à son odeur pour être exact.Elle était magnifique, un humain simple ne verrais qu'un homme, ou un garçon manqué, mais lui il y voyait la beauté, la force et la sagesse, il resta à la regarder, puis elle se présentas.

- Mag mir,  je suis mercenaire.  Je cherche un logis où passer la nuit, ses terres n'étant pas idéale pour dormir au clair de lune.

   Il la regarda et se décala, la laissant entré en prenant une forme... Un peu plus commode on va dire. Puis il alla reposé son épée et s’asseoir sur le divan, les yeux clos pour éviter de trop reluquer la femme mercenaire. Il était un démon, pas un simple humain !Mais cette beauté guerrière... Grah encore heureux qu'il savait se contenir sinon il serait vraiment dans la merde. D'un claquement de doigt, la porte se referma, il serais stupide de laisser entré tout ce sable dans leurs abri non ? Il la regarda, puis soupira.

- Tu es mercenaire c'est ça ? Que fait tu par ici ? Une mission ? Perdue ? Ou peut être est tu comme moi, une vagabonde qui vis au jours le jours et loges là où il peut loger ?

   C'était peut être indiscret, mais nécessaire car hormis son nom, il ne savait rien de la femme qu'il avait accueillie dans sa demeure provisoire. Son regard devint plus doux, plus... Agréable. Il n'avait plus ce regard froid et vide. Son regard semblait même quelques peu curieux, puis, sans attendre de réponse, se doutant un peu d’une réponse du genre « Quand on est poli on se présente en premier » ou bien « répondez et je vous répondrais ensuite »..

- Moi c'est Nijiko Lucifer, mais tout le monde m'appel XIII, je suis le fils aîné de Satan.

Quand la lionne vit que le maître de maison cédait le passage, donnant de manière non-verbale son accord pour que l'invitée puisse passer le porche sans se faire chasser. La lionne se mit à s'executer sans dire un seul mot. Mag mir en retira pas son écharpe pour la simple et bonne raison que le démon aurait alors toute légitimité à la foutre dehors, même si c'était plutôt elle qui allait le foutre dans la cave, mais la terranide était méfiante, juger sur l'apparence pouvait être fatal, rien ne disait que la personne était un ESP.er.

   La lionne avait vu l'épée du démon, jugeant qu'un combat dans ce manoir serait à son avantage, l'épée que la terranide portait était plus longue et donc plus faible au corps à corps, mais Mag mir est assez forte pour se battre à main nu, retirant ses ongles tranchantes. Le démon vint s’asseoir sur le divan, fermant les yeux pour visiblement éviter d'avoir un regard sur le corps muslé et fin de la terranide. Ce genre de regard ne la dérangeait pas, tant que l'on sachait tenir sa langue et ses mains dans sa poche.  Pour ne pas rester debout, Mag mir prit la place dans un fauteuil, chassant la couche de poussière avant de s’asseoir. Son épée peinait à tenir sur le flanc du mobilier, la lame faisant presque la taille de la terranide.  La terranide se mit à penser que le démon devait être un squatteur et donc n'avait aucun droit de la chasser.

   Elle se mit à lever sa mains droite pour remettre son écharpe autour de son cou, laissant ses oreilles de terranide à l'air libre, secouant un peu la tête pour libérer sa chevelure bestiale. L'homme vint à poser des questions, étant des phrases au combien énervante car répétitive. La terranide ne formula aucune réponse, gardant son regard froid se fixer sur la rétine du démon, qui allait sans doute être amusé d'avoir un être aussi glaciale dans sa façon de parler ou de ce mouvoir.

   Vint alors une présentation sommaire du démon. La terranide ne semblait pas le moins du monde choqué d'entendre que l'homme était un démon, se glorifiant du titre de fils de Satan. Sa mère lui avait raconté bon nombre d'histoire sur les démons, certaine mettant en avant leurs cruautés, d'autres faisant apparaître une facette si peu connu des humains. Le démon ayant fait ses présentation,il aurait été inconvenant de ne pas faire de même, mais la terranide allait rester secrète, préférant que l'on voit en elle une simple mercenaire qu'autre chose.

- Je suis mercenaire et je me balade par la volonté de tuer une personne précise ... c'est tout ce que tu peux savoir.

   La froideur dans la parole aurait fouetté la face de beaucoup de personnes, mais la terranide sentait que ce démon l'avait sentit comme une simple brise vivifiante. La lionne se mit à s'étirer sans gêne quelconque, baillant en dévoilant ses dents de félin blanche, luisant à la lueur des flammes dans la cheminée. Elle se mit à déposer son regard sur le démon, parlant avec la même froideur.

Je vais allez voir s'il y a de l'eau dans la salle de bain, ne tente pas de me suivre, je n'aime pas les pots de colle.

   La lionne se mit à se lever, prenant son épée, ce dernier ayant marqué le parquet par son poids assez imposant. Elle attendit de quitter la salle pour décontracter son corps, sa balade en étant sur ses gardes ayant tendu son corps. La terranide n'eut aucune réelle difficulté à trouver la salle de bain et se mit à prendre un bac servant de baignoire, prenant soin de le nettoyer avant de le mettre sur un système de chauffage fonctionnant au bois. Elle se mit à pomper de l'eau, elle était froide, mais pas assez pour la lionne. Mag mir se mit à retourner dans le salon.

- Si tu souhaites prendre un bain vas-y maintenant, elle est froide, mais i y a du bois pour le réchauffer, sache que je vais le prendre glacial.

   Mag mir attendit que le démon décide de passer en premier ou non.

Le démon se doutait bien que la jeune femme était forte, cela l'amusa d'ailleurs. Il fixa le plafond sans vraiment se préoccuper de la jeune mercenaire, aussi bien quand elle dévoila enfin son visage que quand elle regarda le démon. Sa forme humain était plaisante au regard, certes, mais après tout, ce n'était qu'une forme parmi tant d'autre, tel une goutte d'eau dans un verre. Son regard glissa vers la jeune mercenaire, car si on la compare au démon, elle était jeune, en effet.  Il lâcha un soupire, lisant en elle comme un livre ouvert, il savait que sa connaissance des démon n'était basée que sur des histoires pour enfant et des légende pitoyable faites par des humains croyant en dieu. Il sourit en coin, murmurant de façon à peine audible, mai qu'elle pût très bien entendre.

- Ne te base pas sur des récit humains pour prétendre connaître ma race..

   Il fixa à nouveau le plafond en fermant ensuite les yeux, sa voie devenant un peu moins froide, plus chaleureuse. Il n'avait aucune envie de la tuer, après tout, il n'en avait aucune raison, et ce n'était pas tout les jours qu'il était sous le charme d'une femme.

- Nous somme des être fières... Sadiques et maudits... Mais nous somme avant tout une grande famille... Nous, les démons, savons mieux que n'importe qui ce qu'est le désespoir et le rejet... Nous, démon, somme une race maudite parmi les maudits... Nous sommes éternels.. Nous somme... Pas une race... Mais un Empire...

   Le démon rouvrit les yeux quand la jeune femme lui dit qu'elle allait se lavée, en temps normal, et avec une femme pour qui il n'éprouve rien de bien particulier, il l'aurais suivit, juste pour l'ennuyer. Mais cette fois ci, l'idée ne l'effleura même pas. Il était sous le charme... Amoureux peut être... Quoi ? Machine arrière toute ! Amoureux ?! Impossible, il était XIII, le démon par excellence, la copie encore plus insociable de son paternel. Comment pourrait il être amoureux ? Et surtout aussi vite ? Il secoua la tête quand elle ne regarda pas. Lui... Tomber amoureux... Les démons étaient des êtres vident, ignorant ce qu'est l'amour, et pourtant, c'était certain, mais ce n'était pas qu'une simple impression. Son cœur, car oui les démons avait un cœur, se serra, avant de se mettre à battre la chamade. Pourquoi tout ce bordel, ce n'était qu'une femme qui allait se laver !

Soit va te laver. J'ai quelque chose à faire dehors...

   Il se leva et saisi son épée, reprenant sa forme démoniaque en ouvrant la porte. Tuer deux trois bestioles, voir bandit environnants lui ferais un bien fou. Ça lui changerais les idées, et franchement, il en avait besoin, et pas qu'un peu. Elle était son opposé, et en même temps, elle lui ressemblait tant. Cela le troubla. Puis il se rappela, les démons peuvent ressentir des choses. Misère... Si il était vraiment amoureux, que ferait il ? Cela ne lui était jamais arrivé, sans oublié le fait que elle n'avait pas l'air du style à se chercher un homme. Il vit une forme au loin et s'en approcha, saisissant sa gorge avant de lui arraché la cariothyde, le sang gicla, sur son armure, il soupira, cela n'avait rien changer à son trouble. Si même tuer ne le faisait pas sourire... Que lui restait il comme option ? Il retourna dans la demeure, reprenant sa forme humaine avant d'entré et se laissé tomber sur le canapé, elle devait être à la salle d'eau car elle n'était pas là. Puis il envisagea qu'elle était partie. Il secoua la tête, sentant encore sa présence et se surpris à lâcher un soupire soulager. Il grogna, ce n'était pas lui... Il ne se reconnaissait plus.. Suffisait il d'une nuit pour le changer comme ça ?

C'est étrange... Qu'est-ce.. Qu'il m'arrive ?


    Il s'approcha de la fenêtre et guetta dehors, il était seul avec une femme qui lui faisait perdre la tête, et il ne savait pas quoi faire, ni même quoi dire. Cela l’énervait vraiment, mais en même temps, le surpris. Ainsi, lui, le fils aîné de Satan, réputer pour son sadisme et son insociabilité pouvait tomber amoureux sur un coup de foudre ? Amusant.

      La lionne ne fut nullement touché par le long discours du démon, retenant toujours la leçon de sa mère sur la différence entre le paraître et ce qui en est vraiment. La terranide n'avait pas jugé le démon différemment, il restait un homme, un mâle qui pouvait chercher à la séduire et constituer une progéniture pour la survie de son espèce, c'est dans ce sens qu'elle considérait tout les mâles, comme elle considérait les femelles comme des créatures désirant varier les plaisirs en s'octroyant une autre femelle, mais Mag mir restait quand même une terranide difficile d'accès. Obtenir son bon vouloir était similaire à se farcir une ville remplit de pièges et de magiciens de haut-niveau, le tout à main nu, autant dire que la personne pouvant subtiliser son cœur n'était pas née.

      Elle prit congés en allant dans la salle de bain. Elle laissa l'écharpe baigner dans la baignoire, le sortilège se mit à s'activer, mais avec douceur, faisant geler une fine couche d'eau. La lionne attendit dix minutes avant de vbriser la couche, ne retirant pas les morceaux de glaces. Retirant sa tenue de cuir, elle plongea l'épée dans la baignoire, ne risquant pas de rouiller au vue de sa nature divine. Elle retira l’écharpe quelle étendu sur une chaise où elle déposa aussi le reste de sa tenue. Puis elle s’immergea dans la baignoire, aimant sentir les morceaux de glaces frôler et légèrement couper la peau de la lionne, l'eau devait approcher des 5°C mais la terranide semblait y être très à l'aise, soupirant de plaisir en sentant son corps de contracter et frémir. Un vrai moment de plaisir.

      Elle plongea sa tête dans l'eau glaciale, expirant doucement jusqu’à ce que ses poumons soient vide et que la sensation de manque fasse son apparition. Doucement elle sortie la tête  pour respirer, aimant jouer avec cette sensation grisante, cela la rappelait quand elle était avec sa mère et que toute deux péchaient dans le lac gelé.  La terranide sentit que le démon n'était pas encore là et se mit à croire qu'il avait fichu le camps, ce qui n'allait pas empêcher la lionne de bien dormir. Le temps défilant à une allure trop lente, elle se décida de quitter la baignoire, son corps fumant  à cause de la température du bain qui aurait engourdit un simple humain, mais pour la lionne tout allait bien.

      Elle ne se sécha pas, laissant son corps évaporer l'eau froide, puis  enfila sa tenue, étant prête pour passer une longue nuit si elle devait faire le guet de possible maraudeurs. C'est alors qu'elle entendit le démon rentrer, le cuir émettant un peu de bruit signala à la terranide que XIII s'était affalé sur le divan, ayant au passage un écoute sur ce qu'il disait. Mag mir se mit à se demander si ce démon n'était pas malade, au vu de son questionnement vague.  Elle finit de s'habiller et alluma un feu pour réchauffer la baignoire, puis elle partie vers le salon.

- Si t'es malade un bon bain chaud devrais te faire du bien, soit patient dix minutes et ce sera prêt. Ne crois pas que se soit de la pitié, mais si tu tombes malade rien ne me dit que je choperais ta saloperie.

      La terranide ne mâchait pas ses mots et pourquoi de toute manière devait-elle parler avec douceur face à un inconnu.

- J'ai remarqué qu'il n'y avait qu'un seul lit en bon état. Pour que tu ailles mieux un bon bain et une nuit de repos dans un bon lit est nécessaire. Ne t'inquiète pas pour moi le canapé ou même le sol me suffiront.

      La lionne semblait presque donner des ordres au démon, il faut dire que la formulation et le ton froid n'aidait pas à faire passer le message avec douceur. La lionne n'avait pas réellement peur de tomber malade, son corps était endurant et fort, une maladie n'aurait pas fait long feu. Si on regardait sous un autre angle on aurait presque imaginé la lionne agir comme une mère poule, mais il ne fallait pas compter sur elle pour admettre cette vision qui aurait rappelé sa mère.

Le démon soupira le temps qu'elle se lave, il ne voulais pas admettre qu'il était amoureux, d’ailleurs il refusait même d'admettre que c'était possible. Il ne savait plus quoi pensé, et cela l'énervait au plus au point, mais bizarrement, une simple pensée de la lionne lui faisait perdre cette colère, et bien sûr cela le fit se sentir à nouveau bizarre, et l’énerva encore, un véritable cercle vicieux. Il attendit simplement le temps qu'il fallait. Puis il posa une main sur la vitre, les plantes dehors commençant à périr, cette vision le fit sourire, au moins cela n'affectait pas ces pouvoirs, et il en était soulagé. Mais il regarda sa main, se disant que si il la tuer en la touchant... Ce serait horrible. Mais merde ! Il était un démon supérieur, pas un ange qui prône l'amour et l'amitié.

   Quelques minutes ensuite, il ferma les yeux en s'adossant à la fenêtre pour se vider l'esprit, il en avait besoin.. Ce doute.. Cette sensation... Cette délicieuse douleurs à la poitrine qu'il avait quand il la voyait, ou juste pensait à elle... Tout cela le répugnait, mais il avait beau y mettre toute sa volonté, toute son envie de ne plus rien ressentir, il n'y arrivait pas. Puis il se souvenu du regard de celle ci, il le connaissait, oh oui, trop bien même. Ce regard... Il l'avait attiré tout de suite. Mais à quoi pensait il encore ? Il se concentra, ce regard, était celui d'une personne cherchant à donner la mort... Mais à qui ? La raison, il s'en fichait, tant que ce n'était pas lui la cible. Puis il se dit qu'il pourrais peut être l'aider, après tout, niveau espionnage, il avait de quoi faire. Puis il entendit la porte s'ouvrir, et regarda le songe de ses pensées sortir de la salle de bain, elle commença à lui parler et lui, écouta. Mais d'une oreille seulement, elle était magnifique, encore humide et si sérieuse.

- Si t'es malade un bon bain chaud devrais te faire du bien, soit patient dix minutes et ce sera prêt. Ne crois pas que se soit de la pitié, mais si tu tombes malade rien ne me dit que je choperais ta saloperie.

             Sa franchise, il l'adorait. Ça lui changeait pas mal de tout ses lèches bottes en enfer qui était limite à lui supplier de faire quelques chose d'eux. Il soupira, ayant juste fait attention aux parties importantes. « Malade » « Bain chaud » « Patience » ? Holà... Elle le pensais malade ? En temps normal il aurais répondu que les démons ne tombaient pas malades, mais il ne dit rien sur le coup, se contentent de la regarder, elle avait dit que ce n'était pas de la pitié, et qu'elle ne voulait juste pas chopper sa saloperie, mais il lisait ses yeux, mal grès leurs innexpressivités, il pût y desceller une chose intéressante : Elle était inquiète de son état de santé.

Je n'ai pas besoin de tout ça, et le lit ne m’intéresse pas, tu n'as qu'a le prendre.

   Puis il repensa à son royaume, et à plusieurs choses, qu'il ne cacha pas.

- Je déteste ce monde... A quoi bon vouloir une descendance à tout prix ? On vit, on meurt, si le destin juge bon de nous accorder une descendance tant mieux... Mais pour ma part, je ne veut pas de mioche.

   Il se leva et ouvrit la porte, cette fois ci il était sous sa forme humaine, soit limite torse nu, et il sortit dehors mal grès le froid glacial. Il ne savait plus quoi penser, quoi faire... Enfin si il savait ce qu'il voulait faire, mais il s'y refusait de façon catégorique. Tout ce dont il voulait, c'était enlacer la lionne et tout lui avouer. Mais il se ravisa intérieurement, sachant déjà ce qu'il se passerais sinon : Elle tenterais de le tuer, partirais et il finirais par ne plus jamais la revoir. Restant dehors, sans se retourner, il murmura, de façon à ce qu'elle puisse l'entendre, bien que cette question sonnait plus comme une affirmation, et un encouragement.

- Tu veut tuer quelqu'un pas vrai ? Qui ?

   Il se retourna lentement vers elle, le visage inexpressif, vide, il semblait bien plus sérieux, plus posé, et cela ne pût que la surprendre, après tout un changement si soudain de comportement. Il croisa les bras et attendit sa réponse.

   La lionne se mit à légèrement hausser des épaules, elle avait voulut être un peu plus sociable et si le démon voulait rester une tête de mule, alors il n'aura pas à se plaindre sir au petit matin il n'est plus capable de se lever sans tituber. La terranide eut un léger sourire. Elle avait bien eut raison d'ouvrir la fenêtre de la chambre pour aérer la pièce et surtout évacuer la poussière qu'elle avait créer en faisant le lit.  La lionne allait pouvoir dormir dans une bon lit, chose qu'elle n'avait pas goûté depuis de long mois. La remarque du démon sur la vie et la descendance ne laissa pas la terranide de marbre,  Mag mir ne sentait aucune animosité surgir de la part du démon, son côté animal étant assez sensible au danger que Terra renferme.  La lionne avait cependant un point de vue assez similaire, tant que son but ne sera pas atteint il était hors de question d'avoir une progéniture, quel enfant aurait aimé avoir comme image maternelle une meurtrière ? La terranide vit alors le démon se mettre à ouvrir en grand la porte, laissant le vent frais du désert se mettre à lécher ses cheveux encore humide par le bain. Mag mir ne peignait jamais ses cheveux, pour la simple raison qu'ils sont indomptables et qu'elle ne voulait pas voir un certain reflet apparaître.

   La terranide put cependant sentir une attraction envers elle, ce type de regard était facilement décelable par la lionne, qui avait vu beaucoup d'humains lorgner sur son corps athlétique et puissant. Mais cela ne la dérangeait pas tellement, tant que les mains savaient rester là où elle devrait l'être, c'est-à-dire loin de son corps.  Le changement de visage fit sourire la lionne qui savait elle aussi changer son fascié en un clin d'oeil, elle put cependant voir que le démon maîtrisait largement plus facilement cette attitude froide et elle avait clairement l'impression que le démon n'avait plus une goutte de vie. Mag mir entendit alors le démon demander la personne qu'elle comptait tuer.  Avec  un soupir, elle sortie du manoir,refermant la porte, profitant de la fraîcheur de la nuit, avec une froideur arctique elle se mit à répondre à la question.

- Une personne qui mériterait de mourir mille fois de mes mains. Un esclavagiste qui en plus d'avoir poussé ma mère à se sacrifier pour m'élever du mieux qu'elle pouvait, est aussi mon père. Je ne connais que quelque vague détail, ma mère ayant redu son dernier souffle bien trop tôt.  C'est aussi par vengeance que je veux le traquer, lui lacérer la chaire et l'âme jusqu'à ce qu'il me supplie de l'achever. Je veux lui rendre la souffrance que ma mère et moi-même avons enduré.

    La colère de la terranide était palpable car son gant de cuir se mit à couiner sous la force de son poing fermé. Sans prévenir, elle se mit à donner un coups dans le mur. Le manoir était solidement construit, cela n'empêcha pas unbloc de se désolidariser et s'enfoncer de quelque centimètres. La lionne pouvait sentir du sang couler ds articulations, mais sentir cette douleur était déstressant et très plaisant.

- Je suis à présent une mercenaire et je vais m'approcher de ce sale type pour lui empoisonner l'existence jusqu'à ce qu'il ne se rende compte, trop tard, que je suis là pour le tuer.

XIII était en train de la regarder depuis le début, elle semblait en colère, puis elle frappa un mur, son poing saigna, la vue de ce sang lui fit une sensation étrange, son cerveau cessa de fonctionner un bref instant avant de se relancer lentement, il saisi alors la main de la lionne et lécha un peu de sang. Quel délice ce sang, il n'en avait que rarement but d'aussi bon, mais il reprit conscience et lâcha sa main, il se remémora sa phrase précédente et ne pût que sourire, léchant le sang d'un bref passage de la langue sur le coin de sa lèvre. Tuer, que ce mot sonnait doux à ses oreilles, comme une mélodie attirante comme un aimant. Il la fixa, elle voulait le faire souffrir aussi. Elle ignorait à qui elle avait à faire, XIII, fils de Satan et surnommé le seigneur du sadisme. La simple pensé de faire souffrir quelqu'un l'exittait réellement, comme un enfant qui déballe son cadeau.

- Tu veut le faire souffrir pour à terme, le tuer ? Je serais ravis de t'aider de quelques manière que ce soit. Tuer, faire souffrir... Ça me connais, et j'adore ce petit jeu.
   
   Il sourit à pleine dent, ne pouvant contenir son aura démoniaque plus longtemps sous l'effet de l’excitation, la température chuta librement de plusieurs dizaine de degrés, l’atmosphère devenait alors glaciale, démoniaque. Le démon sourit, u sourire malsain qui effraierais une personne normale. Il se lécha encore la lèvre, il avait envie de l'aider, vraiment envie. Il Il laissa son aura sortir pleinement, il faisait maintenant quasiment aussi froid que dehors, mais il n'y avait aucun vent, aucun signe de froid. Juste la température.

- Oh oui, je vais t'aider sur ce coup, je t'en fait le serment sur mon titre de seigneur de l'enfer.
   Il rit à nouveau et se laissa tomber sur le fauteuil, Il avait envie de tuer, de faire souffrir et en même temps, sans vraiment y faire attention, de faire plaisir à la jeune femme. Tuer était si simple et si compliquer à la fois, un art de son point de vue. Chaque personnes qu'il tue est pour lui une pierre de plus dans son art, une étape de plus vers l’œuvre d'art suprême.Si tuer était un art, la souffrance en était le détail qui donne à l’œuvre toute sa splendeurs. Il était d'une humeur superbe ce soir, une humeur joyeuse et mélancolique. Son cœur était léger, comme une plume.

- Je t'aiderais, demande moi ce dont tu à besoin, et tu l'auras.

   Il sourit à la jeune lionne, un sourire franc et un peu effrayant. Il n'avait pas mentionner de renvois d’ascenseur, car en effet, le seul fait de pouvoir observer serait une récompense plus que suffisante. Il aurait aimer le faire souffrir et le tuer, mais si cette femme voulait bien lui offrir un superbe spectacle macabre à souhait, il ne s'en priverais pas. Elle serait juste la femme parfaite de son point de vue tout du moins. Mais il fallait aussi dire que, le jeune démon, se sentait comme transporter à l'idée d'observer ce règlement de compte sanglant, il s'en réjouissait à l'avance.