[FINI] L'appel du sang (pour Mélinda Warren)

Difficile de croire que ce petit bout de femme au corps chaud et délicieux était une créature dont Mélinda devrait constamment se méfier. Elle sentait l’excitation de Limma, que ce soit à travers ses quelques discrets soupirs, les tremblements de son corps, ou son sang qui, délicieusement, battait la chamade. Le sang d’une démone... Mélinda en aurait presque senti son estomac gargouiller, et elle savait qu’elle allait planter ses crocs en lui faisant l’amour. Elle goûterait à son juteux sang, c’était une évidence. La vampire lui pressait lentement les seins, se moquant alors bien qu’ils étaient petits. Il n’y avait qu’un homme pour s’arrêter à ce genre de choses. Elle s’amusait à les malaxer et à les remuer, enfonçant sa propre poitrine dans le dos de cette créature, sentant la petite queue démoniaque lisse frotter contre ses jambes. Limma finit par tourner la tête, et les deux femmes s’embrassèrent, se caressèrent, au milieu d’un champ de cadavres.

*Dans certaines cultures, un deuil est l’occasion de faire intensivement l’amour. Combattre la mort en honorant la vie...*

Limma avait une belle bouche, de délicieuses lèvres, et surtout de jolis crocs. Diable, quelle dentition ! Elle pouvait facilement trancher n’importe quoi, et la vampire prit un sérieux risque dans ce baiser. Elle choisit en effet d’aventurer sa langue dans sa bouche, caressant très lentement les dents et les canines de Limma. Les dents étaient toutefois très tranchantes, et sa langue finit par s’ouvrir. Elle en ressentit un frisson d’excitation et de douleur, et sentit son sang partir. Entre-temps, les corps des deux femmes se déplaçaient lentement. Utilisant ses mains, Mélinda faisait tourner Limma, la forçant à s’allonger sur le dos, rompant brièvement ses baisers pour mieux les reprendre, jusqu’à allonger cette dernière sur le sol. La tête de Limma atterrit au milieu d’un cadavre déchiqueté, ses jambes à gauche, son torse à droite, un gros trou sanglant au milieu.

Mélinda se fit la réflexion qu’elles auraient besoin d’un gros bain après. Elle s’allongeait sur Limma, caressant ses cheveux avec ses mains, les agrippant derrière la nuque, et ramena ses doigts ensanglantés vers elle, tout en offrant à Limma un baiser ensanglanté. Elle ignorait si la démone était aussi friande qu’elle de sang, mais elle supposait que ça ne devait pas la laisser indifférente. Le baiser se prolongeait, s’étalant, et Mélinda promenait ses mains griffus sur le corps très attirant de la redoutable créature, laissant des traînées pourpres sur son corps. La vampire rompit brièvement le baiser, frottant son nez contre celui de Limma avant de relever la tête. Elle offrit à la démone un sourire de sang, son propre sang filant de ses lèvres pour toucher la tête de la démone. La langue de Mélinda sortit alors de ses lèvres, et elle s’avança pour lécher les lèvres et les joues de Limma, ôtant un peu de son sang.

« Laisse parler ton corps, Limma, tes envies et tes désirs... »

Mélinda parlait sur un ton lent, sensuel, près de l’oreille de la démone, et alla lécher sa joue, tout en frottant son corps contre elle. Les jambes de Mélinda sortaient de part et d’autre de la démone, à gauche et à droite, avant que ses pieds ne repartent en arrière. De cette manière, elle avait plus ou moins emprisonné sa partenaire, sa nouvelle esclave... Mais qu’elle ne considérerait jamais vraiment comme une esclave. Il n’était même pas certain qu’elle puisse parvenir à laver son cerveau à l’aide des Driders ; une démone était tellement compliquée...

« Fais-moi l’amour, Limma... » souffla à nouveau Mélinda.

Ce fut l’occasion d’un nouveau baiser. Mélinda ne disait accessoirement rien sur ce qu’elle aimait le plus, préférant voir comment Limma agirait pour lui faire plaisir. Elle ne lui dit donc pas qu’elle était une grande amatrice des plaisirs anaux, et qu’elle adorait qu’on s’occupe de ses fesses. A Limma de suivre ses instincts.

Limma était prise dans le baiser et laisser sa maitresse faire. Elle senti sa langue passer sur ses crocs et fini par ressentir le goût du sang. A se gout l'envie s'empara d'elle, heureusement qu'elle avait déjà mangé peu de temps avant sinon elle auré peut-être pas put se contrôler. Limma se laissa guider se retrouvant petit à petit couché sur le dos avec Mélinda couché sur elle. De chaque côté d'elle se trouvait un morceau de cadavre, heureusement c'était loin de la dégouter. Pour dire vrais Limma était bien plus intéressé par sa maitresse que par ce qui l'entourait. Les doigts de sa maitresse parcourait son corps, laissant derrières eux des traces de sang et de douce sensation. Les lèvres se séparèrent pour laissait place à un geste qu'on pourrait qualifier de mignon. Après un sourire couvert de sang, la maitresse lui demanda de laissais place à ses envies. La vampire se tenait au-dessus d'elle, la retenant dessous. Rien que ça prouvait bien qu'elle ne pouvait pas laissée libre court à toutes ses envie. Limma ne s'imaginait pas faire le même genre de choses à Mélinda que ce qu'elle avait fait à Sya. Après une seconde demande, Limma exprima ce qu'elle pensait et qu'elle jugeait que sa maitresse devait savoir.

-Je doute que vous appréciiez vraiment que je vous fasse l'amour selon mes goûts.

Les chaînes s'animèrent pour faire claquer les menottes devant le visage de Mélinda.

-Voyez vous, j'aime autant être enchaîné qu'enchaîné les autres.

Elle lui fit un sourire, certaine qu'elle avait très bien comprit ce qu'elle voulait dire. Elle fit retombé ses chaînes loin d'elle, mais les gardant toujours attacher à elle.

-Par contre maitresse, si vous aimez l'inhabituelle. Je peux vous offrir des plaisirs que personne d'autre sera capable de vous donner. Ou vraiment très peu.

Limma ne lui dévoila pas encore se dont elle était capable préférant attendre que sa maitresse lui en demande plus. Prenant en compte sa demande, Limma laissa libre court à ses envies. Mais elle ne ferait que ce qui lui semblait acceptable par sa maitresse. L'esclave commença donc à faire glisser ses mains le long du corps de la vampire, pour rejoindre les fesses de Mélinda. Avec ses mains, elle commença alors lui caresser avec douceur et délicatesse. Après quelque caresse elle se mit à les malaxés. Pour Limma, s'amuser ainsi avec des fesses de femme était toujours un plaisir. Comme le désir et l'excitation la dominait, sa queue de démone était différente. Limma avait enroulé sa queue au tour de la jambe de sa maitresse, sa queue avait perdu tout son tranchant. Quand elle était excitée sa queue devenait comme chez les succubes, un vrai instrument de plaisir. Le moindre contacte la faisait frissonné et si on lui caressait ou autre geste érotique, elle prenait presque autant de plaisir qu'avec son intimité.

Limma regarda sa maitresse dans les yeux se demandant si elle appréciait de se faire ainsi malaxée les fesses. Elle en tout cas aimait les touchées, leur douceur lui donnait envie de continuer sans jamais s'arrêter.

Limma se laissait aller, se laissait guider. Mélinda se sentait bien sur elle, sur ce corps doux. Au milieu de la puanteur et de la mort, elles étaient en train de faire l’amour, ou, en tout cas, de s’engager sur une voie qui les conduirait indéniablement à se faire l’amour. La vampire ne s’en sentait que plus excitée encore, et frémit silencieusement en sentant la démone agir .Cette dernière commença par lui expliquer qu’elle aimait faire l’amour en enchaînant ses partenaires, ce qui fit soupirer Mélinda. Elle tenta bien de lui dire quelque chose, mais le plaisir monta alors, coupant toute envie de parler. La queue démoniaque de la démone, cette queue qui avait tranché en deux des gardes, était devenue légère, douce et fine, s’enroulant autour de l’une des jambes de sa Maîtresse, tandis que ses mains venaient frotter son postérieur, les caressant lentement et tendrement. C’était délicieux... La Maîtresse en soupirait de plaisir, remuant lentement sur le corps chaud de la démone, embrassant sa joue et son épaule, léchant sa peau en se laissant faire. Cette créature était délicieuse, mais elle avait encore besoin de comprendre qui était Mélinda. Elle n’était pas une Maîtresse comme les autres.

« Aaaah... Hum... Humm... Mon... Mon petit cul a l’air de te plaire, hein ? Hann...

Elle eut un sourire, et embrassa la démone sr les lèvres, glissant une main sur sa nuque, et utilisant l’autre pour jouer avec l’un  de ses seins, tirant sur le téton, avant de gratter ce dernier, faisant glisser ses griffes sur elle. Mélinda s’amusait lentement, et remua lentement la jambe emprisonnée dans la queue de Limma. Elle retourna l’embrasser à nouveau, lentement, tendrement, et avec passion. C’était un long baiser, où elle envoya de temps en temps jouer sa langue dans la bouche de la démone, son corps se frottant contre celui de la cruelle créature.

Le baiser dura assez longtemps, s’étalant sur les minutes, Mélinda ayant les yeux clos, se laissant aller, laissant le plaisir monter. Elle savait ce que Limma avait envie. Elle le lui avait montré en utilisant les chaînes, et la vampire en frémissait sur place. Elle était bien l’une des rares femmes autoritaires d’Ashnard qui ordonnait parfois à ses esclaves de la fouetter. Pour elle, c’était logique. On ne pouvait décemment prétendre être un esclavagiste doué si on ne savait pas ce que ça faisait, d’être esclave,  si on ne connaissait pas la douleur, la soumission. Mélinda était une ancienne esclave, et qui avait totalement changé l’orientation familiale en prenant le pouvoir. Elle finit par rompre ce superbe plaisir, réalisant qu’elle mouillait déjà. Les mains de Limma, tendres et vicieuses, malaxaient son petit derrière avec un indéniable talent. Difficile de se dire que c’était ces mains-là qui, il y a quelques minutes à peine, avaient impitoyablement massacré une troupe de gardes.

Mélinda releva ainsi la tête, terminant le baiser, et souffla dans le creux de l’oreille de Limma :

« Il me semble avoir été clair dans mes ordres, Limma. Tant que tes envies n’impliquent pas de me découper en rondelles, quand je t’ordonne de les laisser parler, j’attends que tu le fasses. »

Le ton était un peu plus autoritaire que précédemment. Limma allait devoir comprendre que sa Maîtresse était très particulière.

« Montre-moi, Limma... Montre-moi tes fantasmes, tes désirs, et exprime-les avec moi... »

Limma resta coucher profitant de ce que sa maitresse se plaisait à lui faire. Cette dernière semblait pas mal apprécier ce qu'elle faisait à ses fesses pour son grand plaisir. Un nouveau baiser et sa poitrine avait encore droit aux douces mains de Mélinda. Les lèvres des deux femmes restèrent un bon moment coller, avant que Mélinda lui ordonna de nouveau de laissait parler ses fantasmes. Au vu du ton utiliser et des explications qu'elle avait données plus tôt, Limma allait donc obéir.

-Très bien maitresse comme vous voulez.

Limma regarda sa maitresse et anima de nouveau des chaînes. Rampant sur le sol dans un bruit métallique, les chaînes s'approchèrent de Mélinda et les menottes se refermèrent sur les poignets et les chevilles de la vampire. Elle se releva sans la moindre difficulté se retrouvant attacher à sa maitresse et se collas contre elle. Mélinda était plus grande qu'elle, sa n'empêcha pas la démone de planter son regard dans le sien et avança la forçant à reculer. Quand son dos fut collé à un arbre, Limma contrôla les chaînes pour qu'elle se détache enfin de ses propres poignets et cheville. Elle resta coller au corps de la vampire de façon a ce que sa peau reste en contact avec le métal des chaînes pour pouvoir toujours les animer comme elle souhaitait. Les chaînes se mirent alors a grimpé le long de l'arbre pour que les menottes finissent par ses refermé sur des branches et soulevaient la prisonnière, tendis que les chaîne des chevilles s'accrochaient aux racines. Ainsi Mélinda se retrouva attacher suspendu dans les aires, les membres écartés.

Limma toujours coller contre elle, la regarda dans les yeux, affichant sans gène son envie de jouer avec elle. Elle caressa délicatement ses jambes et frotta son visage contre son ventre qui était juste à sa hauteur. Elle lui fit un grand sourire et se mit à lui lécher le sang qui la recouvrait. La quantité qui avait n'allait surement pas suffire à régénéré sa magie utiliser, mais ce n'était pas le but. Sans un mot elle se décolla et dans une démarche lente elle se mit à faire le tour de l'arbre. Quand elle fut hors de vue de Mélinda, elle s'immobilisa complètement et s'arrêta de respirer cherchant a effacé totalement sa présence. Il aurait pu rester l'odeur, mais le sang qui la recouvrait avec celui qui était rependu par tout pouvait largement la couvrir. Limma afficha alors un grand sourire et se mit à rétrécir, devenant de plus en plus petite, pour finalement n'être pas plus grande qu'une souris.
 
 A se moment là, il lui aurait été facile de s'enfuir, mais se n'était pas son but. Restant la plus discrète possible, Limma se mit a grimpé sur l'arbre se servant de l'écorce comme prise. Elle resta volontairement à l'abri du regard de Mélinda et se débrouilla pour rejoindre en silence les branches au-dessus d'elle. Regardant sa Maitresse de dessus elle sauta alors plongeant dans son dos ne craignait pas de se faire mal en râpant son corps contre l'écorce. Elle stoppa sa chute juste arrivé aux fesses de Mélinda, plantant ses griffes dans l'acore et collant son corps contre la peau de sa maitresse qui ne pouvait pratiquement pas bouger. Limma la petite souris, regarda avec envie les fesses géante fasse a elle et chercha aussi à voir les lèvres au plaisir.

En cherchant à ne pas tomber elle commença à se glisser entre les deux fesses, elle était de dos et ne voyant donc pas trop ce qu'elle faisait, mais c'était ça ou tombé. Elle regretta alors de ne pas avoir gradé les ailes de Xia après l'avoir reçu dans son corps. Elle se mit à réfléchir a comment profité de la situation pour donner du plaisir à sa Maitresse.

En fonction des ordres de Mélinda, Limma agit donc, et se déplaça. Ses chaînes se remuèrent toutes seules, et vinrent emprisonner Mélinda. Elles étaient solides, et la vampire aurait bien du mal à se libérer si cette dernière la laissait là, ou décidait de la massacrer. La vampire se fustigea mentalement pour être aussi stupide, mais il était trop tard pour revenir en arrière. Si elle le faisait, elle serait définitivement ridicule. Limma se redressa, enchaînée à elle, et elle se laissa porter, atterrissant contre un arbre, contre le corps de Limma, bien plus chaud et bien plus doux que l’écorce de l’arbre. Mélinda promenait ses lèvres près de la tête de la dangereuse démone, soufflant sur son visage, essayant de ne pas montrer sa peur. Elle était plutôt douée pour masquer ses émotions, et elle le faisait ici à merveille. Elle se mordilla lentement les lèvres quand sa partenaire vint recueillir un peu de son sang.

*Sa magie doit sûrement fonctionner à base de sang... Comme les vampires doués de magie...*

Limma se libéra sans difficulté, tandis que les chaînes qui emprisonnaient Mélinda se levèrent et s’abaissèrent, l’attachant à l’arbre en la soulevant légèrement du sol. Membres écartés, Mélinda frémit. Limma était bien chanceuse ; pour qu’une esclave la mette dans cette position, il fallait que cette esclave ait la confiance de la vampire, et soit sienne depuis plusieurs années pour se permettre ça. Mélinda se retrouva attachée, et regarda à droite et à gauche, testant la solidité des chaînes. Elles allaient supporter son poids.

*Où est-ce qu’elle est passée ?*

Avec tout ce sang, il était difficile de repérer Limma. Elle s’était glissée derrière l’arbre, invisible. La vampire regarda à droite et à gauche, espérant que personne ne passerait par là, étant étrangement bien plus nerveuse à l’idée qu’on la retrouve nue et attachée à un arbre, plutôt qu’au milieu d’un champ de cadavres. La vampire avait sa réputation, et se mit à craindre d’avoir été l’objet d’une sale blague... Lorsqu’elle sentit à nouveau le groupe sanguin de Limma. Faible, comme si elle avait réduit. Elle leva la tête, et fit une petite forme glisser le long de ses cheveux. Mélinda frémit, remuant la tête, et Limma descendit en rappel le long de ses cheveux. Sa longue chevelure glissait vers le bas de son dos. Semblable à une espèce d’aventurière, Limma lâcha prise, et atterrit sur les fesses de la vampire, qui les bomba en arrière, afin qu’elle puisse s’asseoir dessus, se glisser entre elles.

Limma s’amusait à parcourir ainsi le corps de sa Maîtresse, donnant des caresses, de discrets coups de pied pour raffermir sa position. Mélinda remua lentement son corps de droite à gauche.

« Tu as l’air de bien aimer mes fesses, toi... » sourit Mélinda, commençant à envisager des idées.

Elle remua sa langue dans sa bouche, et claqua sur cette dernière. Elle frissonnait en sentant le petit corps de Limma se blottir entre ses fesses, et parla à nouveau :

« Pourquoi tu ne viendrais pas te laver, Limma ? Dans ma bouche ? »

Tout d’un coup, Mélinda fantasmait à l’idée de caresser ce petit corps chaud avec sa langue, à l’imagine rs’asseoir dans sa bouche et être recouverte par sa salive.

Limma resta là entre ses fesses amuser par la situation, sa maitresse semblait tout aussi apprécier après l'avoir découverte. Elle aimait être petite et parcourir le corps des femmes selon ses désirs et envie, mais cette fois elle allait continuer à suivre les ordres ou envie de sa maitresse. Donc rejoindre la bouche de sa maitresse. Elle se mit à réfléchir à la façon à utiliser pour remonter. Elle pouvait de nouveau changer de taille et s'accrocher à ses lèvres avant de redevenir petite, mais elle risquait de lui faire mal. Elle pouvait monter en s'agrippant à ses cheveux. Ou alors il restait une autre solution, mais qui risquait de consommer trop de magie pour rien. Puis finalement elle choisi de monter comme la première fois en escaladant l'écores. Il ne fallut pas longtemps à Limma pour se retrouver sur l'épaule de sa maitresse. Elle attendit que sa maitresse tourne la tête vers elle pour pouvoir rentrer dans sa bouche. Une personne sensé aurait hésité à le faire ou tout simplement pas fait. Il était naturel de craindre de se faire croquer en rentrant entièrement dans la bouche de quelqu'un, surtout dans la bouche d'un vampire. Mais Limma n'avait aucune crainte, car si jamais elle venait à être avalé ou mordu trop violamant, il lui suffisait de reprendre sa taille normale. La mâchoire de la vampire éclaterait et la tuerait sur le cou ou du moins lui causerait de sacré dommage, sa survie était prioritaire sur celle de sa maitresse. Si elle ne le faisait pas d'elle-même la démone le ferait surement à sa place.

En rentrant donc dans la bouche de Mélinda, elle rétrécit encore un peu pour ne pas l'étouffé n'y se retrouver à l'étroit. Elle était encore trop grande pour être avalé en un seul morceau sans difficulté. L'intérieur était vraiment étrange, la salive la texture tout était si différent de l'extérieur. Docilement elle se coucha sur la langue de sa maitresse, prête à la laisser jouer avec elle comme elle le désirait. Il y avait de fortes chances que sa maitresse n'ai pas ut beaucoup ce plaisir de jouer avec une mini jeune fille dans sa bouche. Limma frissonnait, la salive qui commençai à la recouvrir commençait étrangement à l'excité. Jamais elle n'aurait imaginé se retrouver dans une telle situation. Elle se demandait si sa maitresse ne préférait pas se retrouver détacher pour pouvoir profiter de sa petite taille. Si Mélinda appréciait de jouer avec une esclave de la taille d'une poupée elle pourra toujours lui demander plus tard. Après tout elle était sa possession maintenant.

Telle une espèce de petite souris, Limma la démone se laissa descendre le long des jambes de Mélinda pour repasser par l’écorce de l’arbre. Plusieurs chemins lui étaient accessibles pour atteindre son objectif : la délicieuse bouche de la vampire, ces sensibles et tendres lèvres qu’on rêverait de presser pendant des heures et des heures. La démone sauta sur l’épaule de Mélinda, qui tourna lentement la tête. La brave était toujours attachée, mais, si cela faisait partie du fantasme de Limma, elle n’allait pas lui dire d’arrêter. La vampire lui faisait maintenant totalement confiance, car la démone prenait de gros risques en se faufilant ainsi dans sa gueule. Avec ses canines pointues, elle aurait pu la trancher en deux très rapidement, bien avant que la pauvre puisse faire regrossir son corps. Du moins, Mélinda en avait la certitude.

*On se tient tous les deux par la barbichette... C’est bien la preuve que je n’ai rien à craindre...*

Limma se rétrécit un peu, et avança le long de l’épaule de Mélinda, qui ne tourna pas la tête. Petite comme elle était, un souffle aurait suffi à la déstabiliser. Elle se contenta d’écarter les lèvres pour faciliter l’entrée de la succube dans cette grotte humide. Cette dernière s’appuya sur sa lèvre inférieure, l’enjamba, et frôla ses dents, avant de s’allonger sur sa langue. Si le contact était initialement perturbant, Mélinda s’y habitua, et tâcha de faire attention, en avalant sa salive, de ne pas absorber Limma. Elle était couchée sur sa langue, comme une princesse sur son lit. La vampire ferma la bouche provisoirement, et leva sa langue, plaquant Limma contre son palais, avant de la rabaisser, et de commencer à jouer avec. Elle coinça sa langue contre ses dents du haut, formant une espèce d’arc, afin de tenter de l’enrouler contre le petit corps bouillonnant et couvert de salive de la démone. Un exercice assez difficile, Mélinda en convenait ; elle n’avait pas la longue langue d’un reptile, mais d’une petite humaine.

Mélinda ne pouvait, en définitive, pas faire grand-chose. Si elle trouvait cette scène excitante, elle était réduite dans ses actions. Elle conservait fréquemment les lèvres entrouvertes, car elle ne voulait pas que la démone étouffe, et elle laissait tout simplement cette dernière profiter du confort de sa bouche. Dans la mesure où Mélinda la lavait assez fréquemment, et où elle n’avait pas eu l’occasion de dévorer de la chair putride, elle espérait que l’intérieur de sa bouche ne devait pas puer. Impossible de savoir dans quel état était Limma ; sa position et sa taille faisaient que son sang se mélangeait, pour ainsi dire, au sien, qu’ils se confondaient.

*Profite-en bien, ma petite Limma... Vois comme ta Maîtresse est généreuse...*

Mélinda avait réalisé que la servitude de Limma devrait toujours être volontaire. Ce n’était donc pas en soi une véritable servitude, mais, pour réellement contrôler cette démone, il aurait fallu lui mettre un cristal d’obsidienne, chose qui était légèrement inconcevable pour le moment.

Coucher sur la langue, Limma sentant l'excitation montée de plus en plus en elle. Son petit corps était entièrement recouvert de salive, c'était une sensation étrangement agréable. Elle senti la langue la plaquer contre le haut de la bouche de sa maitresse, sans pour autant lui faire mal. Malgré le plaisir qu'elle ressentait à cette étrange situation, Limma ne put s'empêcher de soupirer. Dans sa tête une petite alarme sonné annonçant un danger de mort imminent. Les ordinateurs dans sa tête étaient en alerte et a deux doigts de déclencher un système de survie. Heureusement que Xia avait détruis ce dernier pour annuler le contrôle qu'ils devaient avoir sur son corps. Se bruit était terriblement agacent tout de même. Sa Maitresse la retourna dans tous les sens avec sa langue, elle trouva ça amusant et se mit à rire en sentant un morceau de langue se retourner sur ses fesses. Après un moment à se faire retourner encore et encore elle commença à avoir le tournis. C'était amusant et excitant, mais son corps n'était pas fait pour vire ce genre d'expérience. Pour la première fois elle se mit à bouger pour se glisser vers les dents de Mélinda. Elle se plaqua contre pour reprendre un peu ses esprits, c'est là qu'elle réalisa qu'elle avait chaud dans la bouche de sa maitresse et ce n'était pas que dut à l'excitation que lui procurer la salive. Si sa maitresse souhaitait continuer elle n'était pas contre, mais ça ne l'empêchait pas d'avoir la tête qui tourne. Après quelque seconde elle retourna sagement se coucher sur la langue de la vampire. Si Melinda voulait continuer elle pouvait et sinon il lui suffisait de tirer la langue pour lui faire comprendre. Après cette petite pause elle se sentait prêtes à reprendre.

C’était amusant... Un curieux bonbon que voici ! Mélinda s’amusait à faire remuer sa langue sur Limma, et avait l’impression d’entendre cette dernière... Glousser ? A moins que ce ne soit ses oreilles qui la portaient en erreur... La vampire ne savait pas trop quoi en penser, mais, dans le fond, elle devait supposer que sentir une langue passer sur son corps devait être aussi comique qu’excitant... La vampire haussa les épaules, toujours enchaînée, très limitée dans ses mouvements. S’il était tentant de continuer à jouer avec Limma, elle allait cependant revoir cette idée, dans la mesure où elle risquait à tout moment d’avaler Limma par mégarde.

De son côté, la démone alla s’agripper sur les dents de la vampire, qui soupira lentement, avant de la sentir revenir s’étaler sur sa langue, comme si cette dernière était une sorte de lit. La vampire ferma à nouveau la bouche, la partie supérieure de cette dernière touchant le corps de Limma. Elle aurait volontiers pu l’étouffer ainsi, mais ce n’était pas ce que la vampire cherchait. Cette dernière essayait d’avaler sa salive avec lenteur, en passant par les côtés, afin de ne pas engloutir Limma, donnant probablement à la femme l’impression d’affronter des torrents. La vampire remua lentement la tête, de droite à gauche, puis avança sa langue, la faisant sortir hors de sa bouche, libérant Limma. Pour mieux se faire comprendre, elle bloqua sa langue entre ses dents, et recula l’organe rose, les dents servant de mur. Quand Limma se libéra de ses lèvres, et que Mélinda retrouva l’usage de la parole, la Maîtresse remua ses cheveux à nouveau, et glissa :

« Ce bain de bouche t’a fait du bien, ma petite démone ? »

La question était purement rhétorique. Limma était trempée, et la manière dont son sang bouillonnait témoignait qu’elle était folle de joie. Elle était tombée, et s’était agrippée à l’un des tétons de la vampire, s’en servant probablement ensuite pour s’asseoir dessus. L’intimité de cette dernière frottait ainsi sur le téton, faisant glousser Mélinda, qui pencha sa tête vers la femme, plusieurs de ses longues mèches de cheveux glissant près de Limma, lui permettant de s’appuyer sur ces derniers, ou même de s’en servir comme serviettes.

« Alors... Ne me dis pas que ton seul fantasme avec moi était de te glisser entre mes fesses ou dans ma bouche, non ? Comment comptes-tu t’occuper de mon joli corps ? Car ma soif sexuelle, ma chère, est à la hauteur de ma beauté... »

Oui, Mélinda n’était pas humble, et elle l’admettait sans hésitation. Il faudrait ne pas avoir les yeux en face des trous pour ne pas trouver la vampire craquante, tout simplement.

Après s'être de nouveaux installé sagement sur la langue de Mélinda, Limma se fit de nouveau plaquer contre le haut de la bouche de sa maitresse. Cette dernière se mis alors à avaler sa salive crénant d'étrange sensation sur son corps. Limma sentait la salive s'écouler contre elle et cru à plusieurs reprises se faire emporter et entamer une descente le long de la gorge de la vampire. Après ça la bouche de Mélinda s'ouvrit et la langue la bougea pour la mener de nouveau à l'air libre. La démone sauta dans le vide pour finalement s'agripper à la poitrine de sa Maitresse et prendre place dessus.

-Oui Maitresse, c'était très agréable.

Son corps toujours recouvert de salive au contacte de l'air plus froid que la bouche de Mélinda, lui procurait une curieuse sensation. Limma se mit à sourire quand Mélinda lui demanda si elle avait finit en précisant qu'elle en voulait plus.

-Moi non plus je n'ai encore rien fait. Et ne vous en faite pas je peux tenir très longtemps avant de ne plus avoir de force.

Elle se mit à rire et agrandit alors sa queue sans agrandir le reste de son corps. Comme si elle devenait une sorte de marsupilami, elle enroula sa queue au tour de la taille de Mélinda. Sa petite pointe devenue sensible avec l'excitation, s'amusait à faire des petits cercles au tour du nombril de la vampire. Limma fit alors un grand sourire à sa Maitresse et se laissa tombé en arrière comme pour du saut à l'élastique et s'arrêta la tête à l'envers accrocher aux lèvres du plaisir. Elle adapta de nouveau sa taille et se glissa doucement entre, rentrant avec délicatesse à l'intérieur faisant attention à ne pas lui faire mal. Sa queue ressortait entre ses jambes restant toujours accrocher au tour de Mélinda. Elle n'arrêta pas ses petits cercles au tour du nombril tendit qu'elle rentrait de plus en plus profondément dans le corps de sa Maitresse. Depuis qu'elle était à l'intérieur, Limma n'arrêtait pas se frotter contre les parois, de les caressés avec tendresse. L'esclave commença son ascension à la recherche des points sensible du corps de Mélinda.

Décidée à rester petite, Limma continua son exploration du corps de sa Maîtresse. Mélinda n’allait pas l’ne empêcher, se doutant bien que cette dernière n’était pas arrivée au bout de ses capacités. Avec un léger sourire éclairant son visage, la vampire la laissa donc faire, continuant à avoir le rôle, assez rare chez elle, de la soumise de service. La démone agrandit sa queue, donnant un contraste assez curieux : une queue qui semblait gigantesque pour une femme qui était une lilliputienne. Il fallait qu’il y ait de la magie derrière ; autrement, Limma n’aurait jamais pu supporter le poids de sa propre queue. Au lieu de ça, elle choisit d’enrouler sa queue autour de la taille de Mélinda, qui frémit de plaisir en sentant cette queue s’enrouler, frotter contre sa peau, le bout se posant sur son nombril.

*Est-ce qu’elle a noté que je raffole du bondage ?* se demanda une Mélinda excitée.

Elle remua lentement ses bras, tirant sur ses menottes, non pas pour se libérer, mais tout simplement pour extérioriser son plaisir, dans la mesure du possible. Limma, de son côté, utilisa sa queue pour descendre en rappel, ressemblant à une espèce d’alpiniste qui descendait la paroi d’une montagne, la paroi étant ici le ventre de la vampire. Elle atteignit ainsi son intimité, et Mélinda gémit lentement en sentant cette dernière utiliser ses jambes pour écarter les lèvres intimes de cette dernière, et s’en servir pour bondir à l’intérieur, sa queue formant comme une corde de rappel.

« Hiii... Pfff.. » gloussait Mélinda.

Elle remua lentement son bassin, un réflexe instinctif en sentant ce corps étranger qui s’avançait dans son intimité. C’était... Et bien, c‘était drôle, et Mélinda se força à rester calme, à ne pas trop remuer. Elle soupira lentement. Limma devait se trouver dans une espèce de piscine, une zone très humide. Et d’autant plus humide que Mélinda était de plus en plus excitée, ce qui accroissait le taux d’humidité ambiant dans son sexe. Difficile de faire grand-chose d’autre ; la vampire se contentait de subir et de laisser aller. C’était bon, et assez curieux.

Limma se trouvant confortablement installer dans l'intimité de sa maitresse, se sentait tout simplement bien. Il faisait à l'intérieur une chaleur agréable et l'humidité intérieure était très excitante. Limma s'immobilisa au plus profond et resta la sagement arrêtant de bouger. C'est alors qu'elle se servi de la technologie qui se trouvait dans son crâne pour scanner entièrement le corps de la vampire, ainsi Limma pouvait percevoir la réaction du corps a chacun de ses mouvements. C'est donc comme ça qu'elle se mit à caresser les parois intérieures à la recherche de l'endroit qui allait lui procurer le plus de plaisir. Au fur à mesure qu'elle se glissait à l'intérieur elle faisait bouger sa queue à l'intérieur pour l'aider.

Limma se mit à sourire quand elle remarqua enfin la réaction qu'elle désirait, le point du plaisir. Pour s'amuser, l'esclave lui pinça avec ses minuscules doigts. Elle se mit alors a se frotter dessus s'excitant toute seule en surveillant les réactions qu'elle déclenchait. Pour continuer le plaisir elle fit bouger sa queue formant de petite vagues à l'intérieur. A l'autre extrémité, Limma continua à faire grandir sa queue et amena la pointe devant la bouche de Mélinda. Elle espérait que sa Maitresse comprenne ce qu'elle désirait, voulant elle aussi ressentir du plaisir. De toute façon, si elle ne comprenait pas, il lui restait encore plein d'idées pour jouer avec son corps et prendre son pied.

L'esclave varia ses mouvements, s'adaptant toujours pour procurer toujours plus de plaisir a Mélinda. Elle continua ainsi jusqu'à la faire jouir. Limma était heureuse, elle aimait faire ça, même si le faire de cette manière était une première pour elle. Reprenant le chemin inverse, elle sortie doucement a l'air libre. Avant de sauter elle donna un petit bisou sur la petite boule et atterrie au sol en reprenant une taille normal et rétablissent sa queue. Limma fit un grand sourire à sa maitresse et s'approcha pour frotter son corps trempé d'un mélange de salive et de son liquide de plaisir.

-C'était génial maitresse, vous êtes très confortable à l'intérieur.

Elle se mit à rire comme une gamine et toucha les chaînes qui retenaient sa maitresse. L'une après l'autre, les chaînes se détachèrent pour libérer Mélinda et reprendre leur place au tour des bras et jambes de Limma.

-Merci Maitresse, à vous de vous satisfaire en vous servant de moi, comme vous le souhaitez.

Les stimulations que Limma provoquait dans le corps de sa maîtresse étaient dérangeantes, enivrantes, mais... Loin d’être désagréables. Mélinda soupirait et gémissait, les joues rouges, en mouillant délicatement, sa cyprine coulant de sa petite fente, alors qu’elle se mettait à remuer, sentant le vent l’agresser. Un individu qui passait par là n’aurait probablement rien compris à cette scène. Une femme attachée par des chaînes près d’une scène de carnage, et qui semblait passablement excitée. La brave vampire était dans un drôle d’état, et se mordillait les lèvres en soupirant et en gémissant, le plaisir montant rapidement. La redoutable Limma semblait s’amuser à jouer avec son clitoris, avec le bouton de plaisir, à le presser, à le caresser, l’embrasser, à se coller contre lui. Mélinda n’en pouvait plus, et remuait son corps frénétiquement.

« Haaaa... Haaaaannn... !! »

Le plaisir venait de plus en plus, et elle ferma les yeux, gémissant, se mordant les lèvres, avant de relâcher les vannes. Le jus sortit par à-coups, la laissait tremblante. Elle reprit peu à peu ses esprits après avoir été emportée par la montgolfière, et redescendait avec son parachute. Rouvrant les yeux, elle sentit Limma sortir lentement, probablement étourdie par cette vague de mouille. Mélinda espérait ne pas l’avoir étouffé... Auquel cas, la notion de « petite mort » aurait trouvé tout son sens à s’appliquer. La démone ressortit néanmoins indemne, et entreprit de libérer sa Maîtresse, tout en la laissant prendre les rênes.

Elles s’embrassèrent, et Mélinda eut un sourire. Le corps trempé de mouille de Limma redevenait, à taille normale, propre. La cyprine de Mélinda avait conservé la même taille, et ne formait que quelques taches discrètes ici et là. Mais, en redevenant normal, Limma avait aussi rendu son sang bien plus fort, bien plus enivrant, bien plus excitant... Un appel irrésistible, qui fit pointer les canines de Mélinda. Elle résista à l’envie de faire venir son membre masculin et de perforer la femme, se rappelant qu’elle avait clairement exprimé son refus. A défaut... Mélinda ne manquait pas d’imagination, et retourna Limma, la plaquant contre l’arbre.

« Puisque je ne peux pas te pénétrer, ma chérie, je vais profiter de ton sang ! »

Et, disant cela, Mélinda planta ses crocs dans le cou de Limma, et commença à absorber son sang de démone, tout en la doigtant, et en griffant l’un de ses seins. Elle n’y allait pas de main morte, étant assez rude et sauvage dans la manière dont elle agissait, mais elle savait à qui elle avait affaire. Pas à une fleur sensible, mais à une cruelle démone, à une démone qui aimait la violence, et se complaisait dedans. La vampire n’allait donc pas prendre de gants ! Et son sang... Son sang était divin !

Limma regarda sa Maitresse attendant qu'elle reprenne le dessus. Ce qui se passa rapidement après un baiser. La démone se retrouva coller contre l'arbre, Mélinda dans son dos annonça qu'elle allait lui prendre son sang. Limma senti alors la morsure de sa maitresse dans son cou. Elle fut surprise de la sensation qui parcourra son corps, elle sentait l'excitation montée encore plus en elle. L'esclave s'en sentait proche de la folie. Son sang noir de démone quittait son corps et elle se demandait s'il avait bon goût. Limma aimait le sang et comprenait très bien ce que faisait Mélinda, mais cet effet excitant lui était inconnue à moins que ce soit les doigts de Mélinda qui rentrait en elle, qui en étaient la raison. La vampire la griffait et y allait comme une sauvage, sa façon de faire était très différente de celle utiliser par Sya, mais c'était tout aussi agréable.

Appuyer contre l'arbre Limma avait du mal à tenir debout. Envahie par le plaisir, elle n'arrêtait pas de pousser des petits cris de plaisir d'une petite voie presque enfantine. En l'entendant et la voyant ainsi il était difficile d'imaginait qu'elle avait en elle la puissance et la férocité d'une démone. On pouvait plus facilement la percevoir comme une faible esclave qui crevait de nourriture à une vampire. Seul peut être la goutte de sang noir qui sortait des lèvres de Mélinda pouvait briser cette image. Ou encore sa queue qui s'enroulait au tour de la main de sa maitresse se frottant contre comme si elle était habitée de sa propre volonté.

Limma prenait énormément de plaisir et son excitation était si grande qu'elle craignait ne pas tenir longtemps comme ça et se fut le cas. Il ne lui fallut pas beaucoup de temps avant de pousser un cri de plaisir significatif et que son corps fut parcouru d'un frison de plaisir intense. L'esclave souriait bêtement se retenant tout juste à l'arbre. Malgré tout elle était prête à continuer, son excitation n'était pas redescendue pour autant et elle voulait servir à sa maitresse. Limma en voulait encore.

Le sang était un indicateur précieux et puissant. La qualité sanguine d’une personne déterminait son importance. Ceux qui affirmaient que chaque individu se valait n’avaient pas cette notion en perspective. Véhicule de la vie, le sang indiquait tout ce qu’une personne était, sa puissance, ses faiblesses, ses maladies, sa qualité de vie... Le sang était très complexe, une infinie de multiples variations qui se répertoriaient sur le goût de ce sang. Mélinda avait goûté à bien des sangs différents ces derniers siècles, et, alors qu’elle avalait celui de Limma, elle sentit une démone forte, très forte, puissante, sûre d’elle... Quelle intense frustration ce devait être, d’être coincée dans le corps d’une esclave ! C’était aussi ironique que dangereux, car Mélinda savait très bien qu’il ne fallait pas jouer avec l’orgueil des démons. Son véritable corps avait été probablement scellé, et ceci devait la frustrer... Car son sang était tout simplement merveilleux.

Elle le buvait avec envie, dans son dos, se plaquant contre elle, yeux clos, la doigtant férocement, tout en griffant et en malmenant l’un de ses seins, le pressant et tirant dessus. Les deux femmes étaient sur la même longueur d’onde, le corps de Limma tremblant de plaisir. La vampire buvait son sang comme du petit lait, suçotant et gémissant à chaque fois que des gorgées chaudes filaient dans ses lèvres. L’intimité de Limma se gorgeait de mouille, et cette dernière finit par s’abandonner entre ses doigts, crachant sa mouille en tremblant, sa queue se resserrant autour du bras de Mélinda, faisant gémir sa Maîtresse.

S’arrêtant, Mélinda retira sa bouche de la plaie de Limma, laissant deux petites ouvertures, de délicates entailles qu’elle embrassa brièvement, avant de la retourner. Leurs regards se croisèrent, et Mélinda l’embrassa. Elle avait encore dans sa bouche le goût du sang de Limma, sang auquel se mélangea la salive de la démone, tandis que sa mouille caressait les belles jambes de Mélinda. La vampire était très heureuse, très contente, très excitée. Qui ne l’aurait pas été, à sa place ? Elle avait un sang fabuleux, un véritable délice, et Mélinda l’embrassa avec passion, levant ses mains pour caresser les joues de la démone, les griffer lentement, tout en la plaquant contre l’arbre, gémissant dans sa bouche, prolongeant le baiser sans s’arrêter, respirant par le nez. Ses lèvres ne se retiraient que quelques secondes avant de retourner à l’assaut.

Lorsque le baiser finit par se rompre, un sourire de plaisir traversa la belle bouche de Mélinda, qui se collait maintenant au corps de Limma.

« Allonge-toi par terre, ma chérie... Ton merveilleux sang a beaucoup excité ta Maîtresse. Mais, avant ça... »

Mélinda soupira en pressant ses mains sur les fesses de Limma, les empoignant férocement, les remuant et les malaxant avec un grand sourire pervers. Ses yeux brillaient d’une lueur vicieuse. Elle se cramponna dessus, et termina en donnant sur son cul une petite claque.

« J’adore tout ce qui a trait au postérieur d’une belle femme, souffla-t-elle dans son oreille. Maintenant, allonge-toi sur le dos, que nous passions aux choses sérieuses. »

Lorsque Limma se fut exécutée, Mélinda se dressa au-dessus d’elle, ses jambes de part et d’autre de sa tête, et fléchit les genoux, offrant à Limma un délicieux 69, de manière à satisfaire chacune des deux femmes.