Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Célébastien, jeune démon au coeur d'or. [Recalé pour cause de Pingasserie]

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Célébastien

Prenom:

Célébastien.

Âge : Indéterminé, Il fait bien plus jeune que son âge réel, on lui donne entre seize et dix sept ans.

Sexe : Masculin.

Race : Herm... *se gratte la joue* ça se complique un peu, comment appelles t'on le batard d'un dieu et d'un démon ? Un demi dieudémon ? Le vilain petit cygne noir d'une mauvaise famille ? Une espèce de "persée" maudit ? (Plus sérieusement, je ne suis pas sûr qu'il soit à mettre dans la catégorie "avatar", "créature" ou "dieux" où même encore "hybride"... help ?)

Orientation sexuelle:

Eh bien, la vie ne vous donne pas toujours le temps de penser à ce genre de choses, surtout lorsqu'elle est chargée ! Qu'on est sans cesse en train d'échapper au destin que d'autres dieux, démons et personnes mal intentionnées voudraient écrire pour vous, disons que ses malheurs lui on donné très tôt le "pouvoir" s'il on veut l'appeller comme ça, de voir la beauté bien par delà l'image et la donnée visuelle que donne simplement l'enveloppe corporelle.

Description physique :

Un vrai petit guerrier, courageux et dynamique, portant une hache impressionnante du bout du seul bras qu'il lui reste, ainsi qu'un hoplon de gladiateur a l'utilisation particulière dans son dos, où parfois attaché sur la fin de sa prothèse métallique, celui ci se "lance" comme un grand chakram où une étoile de ninja, avec un enrouleur de chaîne en son centre qui lui donne aussi les propriétés d'un "yoyo", il peut tirer sur la chaine au bon moment pour lui donner une direction différente et le ramener à lui, on peut la considérer comme une arme à distance.

Célébastien a évidemment hérité de quelques traits de ses parents, d'une certaine conception de la beauté divine, comme démoniaque, qui enveloppe son jeune corps d'adonis qui affiche déjà les prémices d'une musculature spartiate très bien soignée, que les aventures de sa propre vie, et survie surtout, lui ont forgé, oui, enfin, ce joli tableau s'est vu craqueler cependant, avec la perte de quelques morceaux sur le chemin de la vie, on notera ce qui n'existe pas, c'est à dire, un bras gauche qu'il lui arrive de remplacer par une prothèse plus esthétique que réellement pratique, qui ne peut, que légèrement bouger selon ses besoins, le coude bouge mais il est obligé d'incliner les doigts manuellement et de serrer les écrous pour qu'ils "tiennent" son bouclier lorsqu'il veut s'en servir, et la manoeuvre est longue, donc pour se servir de son bouclier et de sa hache simultanément il doit "prévoir" qu'il va s'attirer des ennuis, cette prothèse est pratiquement archaique, sans doute, par rapport à ce qui se fait aujourd'hui, mais elle est presqu'aussi indestructible que le métal de sa hache, on ne peut sans doute pas obtenir une telle solidité et une maniabilité exemplaire, bien que n'ayant jamais eu les fonds nécessaires pour se faire greffer une prothèse plus fonctionelle qui lui rendrait une part de validité.

Il cache l'un de ses yeux sous un bandeau blindé qui lui sert entre autre de protection, oeil qu'il à perdu dans de douloureuses circonstances.

Il portera ce qu'il trouve, mais surtout des armures qu'il peut ajuster à sa taille où qui correspondent à son gabarit afin de protéger ce qu'il reste de lui dans ses activités, par dessus l'armure, une cape rouge vif, usée, enroulée autour des épaules et du cou, sa cape est le vestige de ses magnifiques ailes d'ébène, qu'il portait jadis et qui lui furent elles aussi, arrachées, le sang éclatant de celles-ci ont taché sa cape le jour où il les a perdues, le sang qui circulait sous les fines veines de ses anciennes ailes ressemblaient à de fins rideaux de lave scintillants sous ses plumes, ce sang à teint à jamais cette cape, qui, lorsqu'il se déplace, laisse une trace rouge cendrée répétant l'image de son dernier pas, de sa silhouette en mouvement derrière lui, lorsqu'il saute, elle s'ouvre et trace dans les airs le spectre fantômatique de ses ailes pour un peu moins d'une seconde entière sur la rétine, laissant alors a l'observateur l'impression d'avoir été victime d'une espèce d'illusion, cette répétition de mouvement avec un retard sur le présent, peut être très perturbant et désorientant lorsque l'on est confronté à lui, étant plutôt agile, souple et rapide, un stroboscope hallucinatoire de silhouettes répétées et hypnotisantes le suivent au pas de course.

Du "haut" de son mètre soixante cinq, oui, bon, il n'est pas bien grand, mais ne dit on pas que ce n'est pas la taille qui compte ? Bien qu'il n'ait pas à se plaindre de ce coté là, mais il n'a jamais jugé utile a contrario de beaucoup trop de monde, d'en parler, de s'en vanter, de les achalander vulgairement sur le marché, où de les mettre en "valeur" entre ses jambes, bref, il est plutôt coincé et il n'a jamais passé son temps à dessiner des verges sur les coins des tables pendant son enfance, sa chevelure duveteuse ressemble à celle d'un poussin tombé dans la neige.

Son arme de corps à corps, bien qu'il ne possède qu'un bras, est une grosse hache à deux mains en fonte de métal de roche dont la datation au carbone est presque aussi vieille que la première couche de magma terrestre, autrement dit, une hache pratiquement indestructible qui pourrait très bien provenir du plus profond des tréfonds de l'enfer.

Si Célébastien possède un bon coté "humain" qui, à l'air plutôt angélique, il possède aussi un coté sombre, qui fait partie de sa, euh... batârdise. Son corps croit légèrement et passe de son teint pâle à un teint halé foncé, seule sa chevelure resterait d'un blanc lumineux, les ailes qu'il portait autrefois sont remplacées par une grande main blanche, qui est l'extension de sa chevelure, cheveux qui deviennent quatre à cinq fois plus long dans cette "phase". (un peu comme la "main" de midona)

Deux pupilles démoniaques blanches aux vibrations anarchiques fendent, le fond imprécis, nerveux, et saccadé de ses iris noires, il récupère aussi son deuxième bras, si noir qu'on le croirait fait d'encre, le plus troublant restera sans doute trois appendices ressemblant à d'épais et dangereux serpents en cuir luisant et sombre, sans gueule, dont la taille et la longueur en effrayerait probablement plus d'un et d'une, ces choses qui lui poussent entre les jambes, ses yeux et son sourire plein de dents pointues et acérées sont sans doute le signe le plus flagrant de sa corruption démoniaque.

Sa cape rouge s'enroule comme un bandeau autour de son front et se "déchire" en lambeaux, tout en se mêlant à sa chevelure pour former quelques paires de cornes (un peu comme le bandeau de chaos -vincent valentine- ) le métal du bandeau cachant son oeil borgne fond et dessine d'anciens écrits dont la typographie cunéiforme remonte aux origines du monde.


Caractère :

Bien que courageux, Célébastien n'est pas pour autant quelqu'un de très joyeux bien qu'il soit volontaire et ait toujours la main qu'il n'a plus attachée au bras qui lui manque, toujours sur le coeur, il à même souvent l'air ennuyeusement triste, la vie lui à retiré les rares bonnes cartes qu'il avait, sans doute trop tôt, et d'une manière violente, heureusement sa "jeune" apparence atténue un peu cette impression mélancolique qui émane de lui, comme une espèce d'aura maudite.

Et pourtant, malgré cette "aura", Célébastien est l'avatar du courage même, malgré son "handicap" il n'a jamais baissé les bras devant des choses qui auraient du lui être impossible avec un seul, même si celà le rend têtu comme une mule et qu'il refuse toute aide pour montrer qu'il peut être aussi indépendant que quiconque possédant encore tous ses yeux et tous ses bras, même s'il va jusqu'a se blesser pour réussir et qu'il aurait mieux fait d'accepter de l'aide, il ne se plaindra pas de son sort même si à nouveau, cette "aura" mélancolique est non seulement liée à la perte de ses membres mais surtout, à celle de son oeil, et au souvenir qu'il évoque, d'autres enfants orphelins avec qui il à partagé un petit bout de sa vie et qu'il n'oubliera jamais.

Autrement, Célébastien ne parlera jamais directement de ce qui est arrivé à son corps, faut il le connaître pour celà, et bien le connaître, s'il ne connait pas une personne, il n'aimera pas qu'on lui fasse remarquer, où pointe du doigt son infirmité et ignorera sciement toute tentative de le blesser par ce biais, comme si son cerveau opérait un filtre sur les mots une fois qu'on dirige son attention là dessus, mais prenez gare à insister et le harceler à ce niveau, vous pourriez obtenir ce que vous cherchiez ce qui n'est évidemment pas très malin, c'est à dire le foutre dans une colère monstrueuse et relâcher la partie démoniaque qui sommeille en lui et qu'il réfrennait jusque là pour votre "bien" avec succès.

Son démon fait ressortir en lui des comportements qu'il n'a sans doute jamais pu extérioriser, comme la malice d'un sale gosse espiègle, joueur et irritant, toute la cruauté et les vices possibles et imaginables qui ont pu un jour, où l'autre traverser son pauvre esprit torturé en ayant affronté certains démons pour se libérer des enfers, il se peut donc que son démon ne se réveille pas uniquement par un pic de colère, mais d'autres sentiments sur lesquels il se plait à jouer de leurs accords et leurs cordes...

Lorsqu'il est démon, il peut être aussi doux, délicat et attentionné que lorsqu'il reste "humain", à des fins infiniment plus capricieuses et perverses , il peut donc être aussi délicat et doux qu'un agneau, qu'il peut soudainement devenir aussi brutal, dangereux et irresponsable qu'un gosse oubliant votre fragilité tout en vous bousculant dans tous les sens comme une espèce de hochet, d'être aussi indélicat et irresponsable qu'avec un jouet entre les mains, ou plutôt, entre ses "serpents" et, dans cette grande main.

Mais l'un, comme l'autre, Célébastien ou son démon, sont tous les deux des êtres très émotifs et sensibles malgré ce qu'ils veulent bien en montrer, cela exacerbe d'autant plus les réactions instables de son démon.

Histoire :

(Z'êtes pas obligés de la lire, et je comprendrai c'est... un peu long... )

Le sable... le goût du sable sur des lèvres pâles, déshydratées... Une ombre, l'ombre d'une charette qui flotte au dessus de ce même sable... le ciel, ce soleil aveuglant qui tangue, et qui tangue encore, sur le rythme dansant de l'essieu de chariot.

 Il lui semble difficille de se rappeller ce qui à bien pu se passer avant de se retrouver, étendu sur une de ces charettes qui traverse le désert... ses moignons d'ailes encore saignantes, arrachées, dévorées il y a quelques heures, éveillent le picotis de leur douleur lorsque le sable réchauffé par le soleil brûle la chair meurtrie sur laquelle elle se pose.

Lorsque ceux qui l'entourent remarque qu'il est enfin éveillé, on lui offre à boire, il ne sait toujours pas ce qu'il fait là, ni comment il à attérit dans cet enfer, des mains le saisissent, et très vite, c'est la panique, il se souvient s'être débattu, lorsqu'il à vu la lame se dresser, le reflet lumineux du soleil sur le couteau l'éblouir, avant que le silence relatif de la caravane ne soit brisé par des cris de douleur, on prenait soin de la marchandise ramassée dans le désert, ici il s'agissait de "finir" le travail, d'arracher les ailes jusqu'a la racine de leurs articulations, de leurs os afin qu'il soit vendable... Personne ne voudrait d'une marchandise qui ait l'air très abimée, aussi jeune soit elle, déjà qu'il lui manquait un oeil ce n'était déjà pas une très bonne affaire, La douleur atroce lui fera mordre à sang les mains qui le tiennent avant qu'il ne perde à nouveau conscience.

Des esclaves... Des esclaves à perte de vue... Le genre d'ancien marché d'esclaves, qui, à cette époque n'avaient que très peu de valeur, si ce n'est de divertir le peuple en les sacrifiant dans l'arène, au travail forcé jusqu'a ce que mort s'en suive, où en sacrifice aux nombreuses divinités paiennes que s'inventaient les hommes et qui au lieu de leur attirer un quelconque bénéfice leur attirait plutôt la colère de ces derniers et des éléments naturels, ce qui entrainait un redoublement de sacrifices et toujours plus de colère des dieux jusqu'a ce que personne ne comprenne plus ce qu'il fait et pourquoi, et c'est sans doute ce qu'il y a de plus drôle...

 C'était donc l'ère première et sombre, primaire de l'humanité, c'était, il y a très longtemps, où le bien et le mal ne semblaient pas encore exister dans un monde extrêmement violent et barbare, une ère ou seul le fracas de l'acier régnait sans partage sur les cris de douleur des faibles massacrés, des femmes violées, et des nouveaux nés jetés dans le foyer infernal des maisons en flammes qui les ont vu naître.

L'enfer n'a pas besoin d'exister dans un tel monde, pour que les hommes de cette époque s'occupent de modeler leurs vies à l'image infernale, les morts violentes et crapuleuses étaient le lot commun de l'humanité, et même ceux qui arrivaient à vivre des vies plus ou moins "longues" sans trop souffrir de la "folie" humaine souffraient tout de même de leurs chairs d'un dur labeur pour survivre, même la plus douce des existances ressemblait au purgatoire.

C'est d'arènes sordides et insalubres de villes marchandes testant justement leurs "marchandises" les unes contre les autres en petits souks dans le désert,  passant par de nombreux villages, et même, à travers les différentes capitales du monde des hommes, qu'il "survit" et remporte ses premiers combats, certes, il ne les remportera pas tous, il n'a pas encore conscience de ses "pouvoirs", et lorsqu'il ne les remportera pas, il sera grièvement blessé, parfois même laissé pour mort jusqu'a ce que l'on se rende compte qu'il respire encore lorsqu'on l'entasse sur le chariot de cadavres qui aurait du l'amener dans la fosse à lions.

Son épingle sera tirée du lot, après son passage dans l'arène de la grande cité de Karthés, c'est la première fois qu'il combatra devant autre chose que des démons de bas étage, des voleurs, barbares et autres criminels notoires, l'un des premiers glorieux et long combat d'arène scénarisé de toute l'histoire opposant plusieurs groupes d'esclaves entre eux, il "gagnera", mais perdra aussi, et perdra non seulement ce "combat" mais aussi sa main, son avant bras, puis son bras gauche entier car il n'avait pas daigné se soumettre aux caprices du seigneur de la cité, obéir à l'empereur qui lui ordonnait d'achever l'ancien champion de Khartés, c'était bien la première fois qu'un esclave n'obéissait pas à cet homme et au lieu de le tuer, il fallait en faire un exemple pour les autres, la première décision de l'empereur fut de lui couper les deux bras à partir de la main, en trois fois pour être sûr que ses cris marquent assez profondément les esprits des autres esclaves et de son peuple pour qu'ils ne suivent pas son exemple et ne se révolte.

Ce fut une très mauvaise idée, ce n'est pas tant les esclaves qui furent choqués de cette décision mais le peupe lui même, Lorsque l'on tient déjà son peuple d'une poigne opressante de terreur, que les faux dieux qu'on les force à vénèrer ne leur apportent que sècheresse, ou innodations au plus mauvais moments de l'année, détruisant leurs récoltes, il y a des choses qui, lorsqu'on le pousse à bout, il n'est plus capable de supporter, L'empereur de Khartés était peut être aveuglé par son pouvoir, et ne se rendait pas compte que son peuple déjà opprimé avait besoin de voir en ces jeux un divertissement mais aussi, une échappatoire à leurs vies de paysans surtaxés, effrayés, affamés et opprimés autant par leurs dieux que par le pouvoir en place, il faut leur offrir un peu d'espoir enfin ! N'importe qui aurait pensé idiot de leur offrir le désespoir d'un jeune garçon ayant terrassé ses ennemis, condamné à la souffrance, dans le seul lieu de liesse et de divertissement que pouvait s'offrir le peuple, c'est complétement insensé dans l'enfer que représente déjà leur vie !

Et, c'est justement le genre de goutte d'eau qui fait déborder le vase, le vainqueur, le champion de l'arène soutenu par le public se faisant châtier pour sa désinvolture, sa désobéissance alors qu'il venait de faire preuve de noblesse d'âme et de clémence, que lui aussi, comme le paysan sort de son champ lessivé, vient de sortir de l'enfer de plusieurs heures de joutes passionnantes qui ont mis la foule en exergue.

Ce n'est pas sa faute, il se trouvait là un peu par hasard, peut être est ce le destin qui en a voulu ainsi, mais même le bourreau qui avait assisté aux jeux avait toute la peine du monde pour effectuer correctement son travail, s'y reprenant plusieurs fois pour lui trancher la main, puis l'avant bras, il participa sans doute lui aussi, malgré sa répugnance pour cette situation, tous les bourreaux ne sont pas des êtres sadiques n'attendant qu'une chose, faire leur sale boulot, certains d'entre eux le font parce qu'il faut le faire, pas toujours par choix, mais parce qu'ils ont besoin d'un boulot pour vivre, celui là était efficace d'habitude parce qu'il n'aimait pas voir souffrir ses victimes, mais la colère du public et les cris de doueur du supplicié lui donnaient un foutu trac qui lui faisaient trembler les mains sur sa hache, et sans qu'il le veuille, il participait à la révolte du peuple en se foirant lamentablement par nervosité, par trac, par angoisse, enfin, c'était de la boucherie et il aurait cent fois préféré être aussi efficace que d'habitude pour éviter au supplicié toute cette souffrance inutile.

Célébastien ne cria pas, même si ses hurlements étaient étouffés par ses dents serrées et ses lèvres mordues entre ses dents pour qu'elles restent closes, de toute manière il n'avait pas besoin de crier, l'écarquillement occulaire à chaque fois que l'énorme hache s'abattait sur les lambeaux sanguinolants de ce qu'il restait de son bras ainsi que les crispations noueuses des fibres musculaires roulant sous son jeune corps extrêmement tendu, nerveux et mis à l'effort par les chaines, offraient à eux seuls toutes les informations et plus, bien plus, et bien trop, n'est ce pas, nécessaires pour laisser imaginer au public ce qu'il endurait.

Le public hue, le public rage, le public fait trembler l'arène... Les yeux du bourreau croisent celui de son empereur, qui lui fait signe de continuer envers, et contre la vindicte populaire, il se placera donc de l'autre coté, de relever sa hache au dessus de la main droite, c'est à cet instant, lorsque Célébastien comprit, qu'il réalisa qu'il venait de perdre à jamais l'usage de son bras gauche, que sa tristesse et sa colère lui permirent de "puiser" dans une force qu'il ne se connaissait pas, lui permettant de dégager son second bras encore prisonnier des fers et du bois de la table en croix sur laquelle il était attachée.

Mais de toute façon, le bourreau n'aura pas le temps de relever complétement sa hache, pendant que Célébastien se libérait, la colère du peuple avait déjà atteint son comble, et les murs de l'arène subirent sa rage, son désespoir, s'effondrant ci, et là, escaladé par le public qui, se précipita sur le bourreau, sur les gardes, dans la loge de l'empereur, le jetant du haut de son balcon, s'empalant sur les piques sensée empêcher les esclaves de sortir de l'enceinte de combat.

Célébastien n'était pas "libre" pour autant... Ce qui s'était passé semblait très mauvais pour le commerce de son "maître" en plus de récupérer un esclave "pourri" qu'il considérait tout juste bon à donner à manger aux crocodiles où aux lions de son spectacle, mais cet événèment eut un impact plus positif qu'il ne l'aurait imaginé, ce qui se passa ici se répandit presque comme une nuée de poudre, naquit la rumeur, et après les embellissements des uns et des autres dues au bouche à oreille et aux beaux parleurs, la rumeur devient légende, puis mythe, et motivation, et poussa ainsi d'autres peuples de cette époque à se débarasser de quelques tyrants, et parfois même certaines nations à reconsidérer le statut d'esclave, à réfléchir sur sa légalité, sur des lois pour le réglementer, jusqu'a aboutir, même, à une certaine forme de "droits" pour ces derniers dans quelques rares bourgs de ce monde.

Le plus drôle étant que, c'est bien "malgré" lui qu'il obtint un tel résultat... Tout ce dont il rêvait jusque là était de se libérer, et même peut être un jour, retrouver une partie de sa mémoire et de ce qu'il faisait , ce qu'il était avant d'être ramassé pour devenir un esclave, savoir pourquoi en lieu et présence de ses deux cicatrices on lui avait arraché ses ailes.

Quoi qu'il en soit, jamais la perte du bras d'un gladiateur ne se serait vue par la suite couronner d'autant de victoires, quelque chose avait changé, son seul bras était désormais bien plus fort que les deux réunis, il s'affranchira seul de son maître en le tuant après qu'il l'ait loué plusieurs fois à des hauts dignitaires qui, se servaient de lui pour satisfaire la curiosité idiote de quelques femmes cruelles, lui, son oeil manquant et son bras coupé, l'obligeant à se dévêtir et être le phénomène de foire de la soirée pour quelques snobinards l'admirant ou le méprisant, il était capable d'endurer beaucoup de choses, quitte même à n'être qu'un vulgaire objet sexuel pour quelques unes de ces dépravées, mais il ne supporterait plus d'être exposé dans les dîners des élites gouvernantes comme un trophée, pour subir la curiosité malsaine, le mépris, la moquerie et la honte, était ce vraiment là, la ranson de sa gloire et ce à quoi ressemblerait son avenir une fois qu'il en aurait fini avec l'esclavage ?

Certaines personnes ne savent pas quel goût à la liberté, celles ci, même une fois "libre", restent enchaînées à quelque chose, que cette chose soit une ville, un pays, une province, où même de leur propre volonté, leur détermination qui finit parfois, en obsession, Ce n'était pas le cas de Célébastien, lui, qui depuis son éveil dans le désert jusqu'ici, n'avait découvert la vie que derrière les barreaux des cages des transport d'esclaves, limité au paysage qui s'offrait aux routes de leur caravane, ce sera la première fois qu'il ressentira, le sentiment puissant, déséquilibrant, que ce monde est si grand une fois libéré de ses chaines, cette... sensation vertigineuse quand son regard se perd sur l'horizon, énorme, vaste, au point où vous vous demandez par quel "bout" saisir cette nouvelle vie, il y a tellement, tellement de choses à faire, par quoi commencer ?

Ce sentiment que tout... absolument "tout" est possible là dehors, c'était impressionnant, et effrayant pour lui qui était habitué aux quatres coins de sa cage, aux cris de liesse dans les arènes, alors qu'ici il fait si calme, trop calme sans doute pour lui qui est, et reste si jeune, la seule chose qu'il savait faire et bien faire, c'était de lutter pour survivre.

II ème partie :

Souvenirs enfouis, Les liens qui furent les nôtres.

Les premiers rayons de l'aube se lèvent sur cette petite valée, franchissant la cime des arbres pour projeter l'ombre d'une petite cabane en bois sur quelques bottes de foin et de la terre retournée, l'air est chargé de grains de blé dorés et bien murs, tombés de leurs épis et éparpillés par le vent matinal, s'envolant vers des cieux d'une clareté si vive qu'a la première levée de paupière ce matin l'oeil ébloui à du mal à s'ouvrir.

Ici vivent cinq enfants, tous orphelins, les enfants, quoiqu'on en dise, sont toujours les premières victimes de guerres, ici, conflit religieux et tribaaux entre peuplades humaines qui se sont amplifiées après la déchéance de quelques êtres célestes, de quelques "très hauts" soit damnés, déchus, où en perte de prophètes et de croyants, leur entité tombant sur le monde comme des étoiles filantes, météorites percutant la terre.

Ici, dans ce petit paradis caché dans une vallée qui formait une cuvette autour d'une grande clairière, qui fut un ancien cratère volcanique éteint depuis longtemps, ils se sentaient en sécurité, à l'abri du regard, du danger, de la convoitise des "grands" comme ils aimaient à les appeller.

Ils étaient cinq, Sybiline était la plus jeune, de magnifiques boucles d'or et tout juste trois ans, c'était la plus tranquille, la plus sage de cette petite famille, elle fut trouvée sur la route dans une flaque de boue et de cendres, en train de pleurer près d'une mansarde et une grange calcinée, des brûlures sur les jambes et les genoux, les cadavres pendus et brûlés de ses parents trouvés dans les restes de la grange encore debout, Célébastien s'en occupait comme s'il s'agissait de sa petite soeur, elle ne parlait plus lorsqu'ils l'ont trouvé, il lui a fallu insister des mois, et des mois pour obtenir ne serait ce que l'ombre d'une syllabe prononcée.

Eliam lui, avait six ans, sa tignasse rousse toujours trop longue et décoiffée, il était très nerveux, turbulent, et parfois la nuit, il lui arrivait souvent d'avoir des crises d'angoisse, de transpirer et souffler comme un cheval apeuré par les loups, lui, du fuire son village lorsque ses parents désespérés rejoignirent les préceptes de la "secte" satanique locale qui profitait de la guerre et de la faim, du désespoir qu'elle répandait pour agrandir leurs rangs, ses parents furent tués lorsqu'ils refusèrent de donner leur fils en sacrifice à leur dieu paien.

Nayiu elle avait dix ans, une belle chevelure noire de jais, ses parents étaient de courageux paysans qui travaillaient dur pour leur seigneur, mais la guerre à vite réduit leurs économies à peau de chagrin, leur seigneur, ou plutôt "saigneur" leur réclamait une dîme toujours plus impayable pour assurer leur protection, une rumeur prétendait que leur roi se soit fait "posséder" par le malin, ses décisions étaient de plus en plus injustes, affamant son peuple et réclamant que des vierges lui soient offertes régulièrement, lorsque la garde elle même considéra ne plus être payée suffisamment et ne justifiaient plus de défendre le chateau contre son peuple crevant de faim, les portes cédèrent sous la vindicte populaire et ils découvrirent non plus un roi, mais une horreur incarnée se repaissant de la chair des vierges qui lui étaient sacrifiées, tandis qu'ils firent l'horrible découverte, les fortifications désertées furent assiègées, Nayiu n'était pas très bavarde sur ce qu'il s'est passé une fois qu'elle et ses parents parvinrent à s'échapper par les sous sols, tout ce qu'elle sait c'est qu'ils furent très peu à être épargnés, qu'elle avait eu de la chance d'être assez petite et maîgre pour passer.

Quand à Adrien, lui , qui était agé de douze, les yeux bruns et les cheveux chatain clairs, il portait toujours un tablier, fier d'être le dernier descendant d'une famille d'Artisans, il provenait du même endroit que Nayiu, le seigneur a fait exécuter son père peu avant l'incident, qui d'après lui, n'avait pas su satisfaire une commande, son père lui ayant dit que le roi grossissait énormément ces temps ci, et qu'il lui fallait de nouvelles tailles de vêtement presque toutes les semaines, qu'il enflait comme une outre après chaque banquet où il recevait des vierges glanées dans toute la région, nul doute qu'il avait fini par découvrir la nature démoniaque et cannibale de ce client exigeant si souvent ses services, ce seigneur ressemblant à la fin de ses jours, avant que son propre chateau ne s'effondre sur lui, à une énorme limace enflée, s'écrasant sur la chair dédoublée de ses jambes, il était impossible de dire combien de mentons se cachaient sous le premier, tous les "fidèles" sujets du roi étaient plus effrayés les uns que les autres de n'être capable de satisfaire ses moindres caprices sous peine d'être eux mêmes dévorés, lors de l'invasion ennemie qui survint le jour où le peuple se révolta, la mère de Adrien le fit descendre au fond d'un puits pour qu'il échappe a la tuerie, jusqu'au surlendemain où il escalada la corde pour en resortir.

Et pour finir, Célébastien, douze ans lui aussi à cette époque, il vivait depuis queques années seul, après l'exécution pure et simple de ses parents, il était très jeune lorsque ceà se produisit, mais il s'en rappelle encore, il assista à toute la scène, ses parents l'ayant caché dans une trappe d'ou il pouvait observer ce qui se passait sous les lattes du plancher, on frappait à la porte avec insistance, lorsque son père ne fera, ne serait ce que d'effleurer la poignée pour ouvrir, sa main tombera à terre, suivie de rondelles de son avant bras, de son visage et son corps démembré qui se disloqua avant d'être éparpillé partout au sol, maman hurla et lui, dut mettre ses deux mains sur sa bouche pour ne pas qu'on l'entende pleurer, la pointe d'une épée translucide se matérialisa, ainsi que son propriétaire, une personne d'une carure et d'une taille impressionnante, portant une capuche qui empêchait de voir son visage, et aussi, un énorme livre de lois, dont il referma brutalement les deux pages sur la tête broyée de sa pauvre mère après avoir rendu son verdict sur ce qu'il nommait l'un des pires pêchés de la création, par chance ils ne sentirent pas sa présence,  sans doute avait il la chance de ne pas figurer sur le rouleau du destin de l'autre encapuchonné ailé qui l'accompagnait, une fois leur "jugement" rendu ils disparurent tous les deux, jamais la "justice" n'avait paru si absurde, violente et injuste à ses yeux.

Malgré la somme de leur malheurs, la vie semblait tellement douce ici, dans leur petit coin secret à l'abri des guerres et des regards, Nayiu prenait à coeur d'apprendre à Célébastien et Adrien à trouver, faire sécher et planter des graines de légumes divers, patate et blé, le travail de la terre, Adrien lui fournissait son savoir, qui lui aussi était légué par ses parents, grâce à lui ils consolidèrent leur petite cabane qui évoluera petit à petit, à force de travail en douillette petite maison en planches de bois, c'est aussi grâce a ses connaissances que Célébastien trouvait des filons de minerais dans la vallée et les forêts avoisinnantes, qu'ils faisaient fondre au charbon de bois dans des dômes d'argile pour fabriquer des outils de jardinage et de construction rudimentaires, ça n'avait pas l'air d'être grand chose mais petit à petit la vie devint un peu plus comfortable pour eux.

Eliam apprenait à coudre des semelles en cuir sur des chaussons de lin fabriquées par Nayiu, il plantait aussi les graines derrière le passage de la charrue de Célébastien, l'occuper était la seule manière de l'empêcher de faire une crise, celà l'aidait beaucoup à se calmer et chacun comprenait que son travail était important pour le bien être de tout le monde, que ça soit Nayiu qui doive s'occuper du linge, s'assure de l'hygiène de la maison, Célébastien qui retourne la terre et parte poser des pièges et chasser le gibier en forêt, Adrien construisant un puits et un système d'irrigation à l'aide de roues en bois, de poulies et de pales prenant le vent comme les ailes d'un moulin, Sybiline était toujours dehors, curieuse à observer tout ce que tout le monde faisait, parfois elle se perdait dans les hautes herbes et épis de blé, il fallait crier après elle pendant cinq minutes avant de la retrouver, c'était le genre de journée typique de chaque jour de leur nouvelle vie ici, ils avaient eu beaucoup de chance...

...Mais a la fin de leur deuxième année ici, Eliam tomba gravement malade... Une toux de plus en plus profonde, un corps fiévreux, d'étranges plaques rouges sur la poitrine, ils n'avaient aucune idée de ce que celà pouvait être, l'hiver était rude, et durait longtemps cette année, ils avaient juste de quoi survivre en attendant le printemps, pas de quoi faire des folies, et pourtant ils décidèrent de revendre une bonne partie de leur récolte au marché du village le plus proche pour pouvoir se payer les services d'un médecin et les élixirs d'un charlatant, enfant qu'ils étaient malgré tout, ils auraient acheté n'importe quoi si on leur avait promis l'espoir qu'Eliam guérirait.

Malgré tous les efforts du médecin, Eliam allait de plus en plus mal, était de plus en plus faible et c'était, trop dur à regarder pour Sybiline qui pleurait tout le temps, Célébastien eut énormément de mal à ne pas pleurer lui aussi quand il fallut lui dire qu'Eliam était parti pour un très long voyage, Sybiline était une petite fille très intelligente malgré ses problèmes d'élocution, elle jouait à des jeux très complexes avec ses jouets en bois et, comprenait déjà qu'elle ne reverrait plus jamais.

Plus personne n'osa rien dire les semaines qui suivirent, de temps en temps, l'un et, ou l'autre pleuraient encore, les coeurs se réchauffaient et les activités reprirent avec le printemps ce qui leur permit à tous, d'oublier un peu, Célébastien jouait et s'occupait plus souvent de Sybiline maintenant qu'Eliam n'était plus là, d'habitude ils jouaient ensemble autour de la maison, il sembla à Nayiu et Téré d'entendre parfois comme des rires, les rires d'Eliam, son regard croisait celui de la jeune fille, un sourire triste naissait sur leurs visages quand ils comprirent qu'ils étaient tous deux victimes des caprices de leurs souvenirs, de leur nostalgie.

L'été arriva et avec lui, les armées du nord descendues reconquérir une partie des anciens territoires autrefois humains du centre du continent, les différentes peuplades de ce monde se livraient d'interminables guerres à cette époque, et le ciel se couvrait parfois de projectiles enflammés, tirés par des arcs, ou catapultes, c'est un soir d'aout d'une journée exceptionnellement chaude que nous étions tous dehors à profiter de la fraîcheur de la nuit naissante, qu'un groupe de barbares boutés, désorientés et blessés, fuiaient le champ de bataille en passant à travers "notre" vallée.

Ils les menaçèrent de leurs armes, récammant eau et vivres, Célébastien para une lance qui cherchait à l'écarter du péron de la petite maison avec sa fourche, son jeune corps n'était malheureusement pas encore à la hauteur de son courage, il fut balayé d'un second coup de lance mieux ajusté et plus brutal du haut d'une monture, l'un des barbares s'approcha de Nayiu et lui saisit les cheveux, tout en sortant son "attirail" de son pantalon, essayant de la forcer au contact, Célébastien se relèvera, son regard changea du tout au tout, et d'une force qu'il ne se connaissait pas, il planta sa fourche très profondément dans le haut de la cuisse du soldat, les dents de cette dernière embrochant les parties génitales en ressortant de l'autre coté pour les épingler contre l'intérieur de sa seconde cuisse.

Il hurla, bien évidemment, Célébastien fut le premier surpris, comme s'il se réveillait de ce qu'il venait de faire en l'entendant hurler, réveil suivi d'une prise de gorge et d'un plaquage douloureux contre le mur en lattes de la maison, pour éviter que qui que ce soit d'autre n'ait envie de jouer aux héros, quoi de mieux pour terroriser des sales mioches que de leur montrer l'oeil arraché de leur camarrade ?

C'est avec un vieux couteau bien mal aiguisé qu'on lui extirpa lentement son oeil pendant qu'une paire de mains le maintenaient contre le mur, c'est qu'il était, bien plus fort qu'il n'en avait l'air, et le comble c'est qu'il fut nécessaire que trois adultes le "mâitrisent" pour qu'il arrête de gigoter, d'envoyer ses pieds partout, d'essayer de mordre leurs mains, de griffer, de remuer le ventre et le dos qui cognaient terriblement fort sur la maison au point de la faire trembler.

Adrien restait, quant à lui, caché derrière la maison tout ce temps, se demandant ce qu'il "pouvait" bien faire, il savait qu'il mourrait s'il se montrait, il savait que les soldats d'un autre pays, et parfois même d'une autre région, violaient toujours les femmes et les filles et tuaient les garçons, de toute façon il savait qu'il n'irait pas bien loin, malade de sa propre couardise pendant que les autres crient de peur, il prit son courage, un courage d'être se sachant déjà condamné, prit la faux qu'ils utilisaient pour récolter le blé et se jeta sur les trois soldats qui s'en prenaient à Célébastien, la faux attrapa l'un des hommes à la mâchoire, entre les dents, et lorsqu'il donna l'impulsion inverse du coup en ramenant la faux vers lui en geste aérien de "fauchage", cela sectionna sa mâchoire ainsi que sa langue, en deux, se retrouvant avec un visage ouvert en deux parties...

...Dans son élan il trébuchera contre une jambe poussée dans son chemin par l'un des soldats, la faux tomba devant lui au sol et le pauvre se fit percer a la gorge, l'élan d'un colosse déjà prêt avec sa masse finit le travail...

Seigneur... Tout son savoir... Toutes ses connaissances qui leur avait permis de vivre si bien jusqu'ici, dans sa petite tête... Toutes écrabouillées au sol comme une vulgaire pastèque trop mûre qu'on écrase du pied... Quelle tristesse, vraiment, c'en était trop... beaucoup trop après tout ce à quoi ils avaient échappé, les sacrifices qu'ils faisaient tout le temps pour survivre, non, ça suffit !
La voix de Célébastien changea, ordonnant à Nayiu de prendre Sybiline et de s'en aller au plus vite, le sang dans l'oeil blessé de Téré tournait au noir encre, une pupille rouge naissant dans la cavité meurtrie à la place de son oeil, Nayiu terrifiée par la mort horrible de Bastien resta planté là quelques secondes avant qu'il ne lui répète à nouveau, plus autoritaire, sévère, l'impact brutal de sa voix inclinant les herbes et les champs de blé autour de la maison, il préférait lui épargner ce qui allait suivre, lui même sentait que quelque chose d'horrible du plus profond de ses entrailles allait surgir, qu'on le tue, ou non...

C'est ici, qu'il perdra une seconde partie de ses souvenirs, qu'il cherche encore à l'heure actuelle, il espère que Nayiu et Sybiline ont survécu, et sont là, quelque part, de temps en temps, quelques autres souvenirs très lointains lui surviennent, où il se voit enfermé au plus profond des enfers, luttant afin de s'en échapper... L'histoire n'est pas finie ici, elle ne fait que commencer, d'autres pages sont et seront encore à écrire...

(Ben oui, Voilà, en félicitant ceux qui ont réussi à tenir jusque là pour rester sur leur faim et ne même pas tout découvrir mwhahaha ! XD *salaud* )


Situation de départ : Vierge et plutôt timide, ce qui n'est pas vraiment le cas pour son "démon".

Autres :

Oeil de l'occulus :

Lorsqu'il retire son bandeau pour ouvrir son oeil blessé, l'illusion noire d'un oeil de ténèbres aspires une partie de l'énergie vitale de l'adversaire et les paralysent tant qu'ils ne regardent pas ailleurs qu'en direction de cet oeil.

Main de l'occulus :

Peut naître de son énergie démoniaque une "main" blanche prolongeant sa chevelure avec laquelle il peut porter son bouclier et sa hache simultanément, allonger le bras de sa grande main qui possède une force titanesque.

Récupérant ses ailes sous forme démoniaque il peut donc voler, manipule avec une dextérité impressionnante ses trois appendices / "serpents" dont il se sert pour maîtriser, étrangler, où même "chatouiller" ses victimes, elles sont aussi délicates, qu'elles peuvent aussi être assez fortes pour disloquer la nuque d'un boeuf, sous forme démoniaque il peut se servir de différents stratagèmes pour faire plier ses victimes, comme une pseudo aura succubique.

Les liens oubliés qui furent les nôtres :

Célébastien possède quatre statuettes à l'éffigie de ses camarades orphelin dans sa besace, lorsqu'il est démon il peut les matérialiser en quatre autres petits démons qui ressemblent fort à son ancienne famille.

Comment avez vous connu le forum : Partenaires forum.
« Modifié: vendredi 08 juin 2012, 20:37:33 par Cr-0-ny »

Faith

Créature

Re : Célébastien, jeune démon au coeur d'or.

Réponse 1 vendredi 08 juin 2012, 14:53:33

Bienvenue !

Célébastien

Re : Célébastien, jeune démon au coeur d'or.

Réponse 2 vendredi 08 juin 2012, 14:56:22

Merci à toi Ô Brutale sorcière métamorphe qui change les pingouins en homme, où inversément... je ne sais plus...

Faith

Créature

Re : Célébastien, jeune démon au coeur d'or.

Réponse 3 vendredi 08 juin 2012, 14:56:57

Hé hé, les porcs plutôt :p
Et l'inverse x)

Célébastien

Re : Célébastien, jeune démon au coeur d'or.

Réponse 4 vendredi 08 juin 2012, 14:59:18

Les hommes en porcs et inversément... Y a une association féministe qui à roulé sur ton esprit ou bien ? XD

Faith

Créature

Re : Célébastien, jeune démon au coeur d'or.

Réponse 5 vendredi 08 juin 2012, 15:00:35

Non non, c'est juste un constat que j'ai fait qui m'a amené à faire ça :p

Célébastien

Re : Célébastien, jeune démon au coeur d'or.

Réponse 6 vendredi 08 juin 2012, 15:04:29

Oooh... DUR !

Misandre...

Mais bon, y en a qui aiment bien le cochon... Heureusement XD

Faith

Créature

Re : Célébastien, jeune démon au coeur d'or.

Réponse 7 vendredi 08 juin 2012, 15:08:47

Ha mais il n'empêche que j'aime bien les hommes quand même hein !
Sauf quand ils essaient de me dominer.
Enfin bref, bienvenue, encore une fois :p

Célébastien

Re : Célébastien, jeune démon au coeur d'or.

Réponse 8 vendredi 08 juin 2012, 15:09:47

Je note, le... euh, conseil.

Merci "encore une fois"...

On à choppé l'accent belge d'un coup XD

Cr-0-ny

Re : Célébastien, jeune démon au coeur d'or.

Réponse 9 vendredi 08 juin 2012, 15:17:44

Bien bien bien. Ya rien à redire sur la fiche, c'est correct. Mais avant de valider, j'ai une question. Tu le tiens d'où ton avatar?
<= Click me for da theme, you fool.

Célébastien

Re : Célébastien, jeune démon au coeur d'or.

Réponse 10 vendredi 08 juin 2012, 15:21:56

D'un fan art mêlant du naruto et du "the kid" de bastion x)

Cr-0-ny

Re : Célébastien, jeune démon au coeur d'or.

Réponse 11 vendredi 08 juin 2012, 15:24:03

Et oserais-je demander où tu l'as dégoté ce fameux fan art?
<= Click me for da theme, you fool.

Célébastien

Re : Célébastien, jeune démon au coeur d'or.

Réponse 12 vendredi 08 juin 2012, 15:27:06

http://www.conceptart.org/

Est ce que tu vas aussi vouloir que je te montres la couleur de mon slip en prime parce qu'elle est rose, t'es pas un agent de la TSA américaine qui veut me toucher les parties génitales en prenant mon avion aussi ? XD

Cr-0-ny

Re : Célébastien, jeune démon au coeur d'or.

Réponse 13 vendredi 08 juin 2012, 15:36:03

T'inquiètes pas, la couleur de ton slip je vais la voir sous peu quand je te foutrais un bon coup de pied au cul, pas besoin d'te la demander.

C'est marrant parcequ'avec de simples recherches on peut vite savoir si quelqu'un ment ou non. Une recherche d'image donne aucun résultat, ton image existe pas sur internet. Pas très malin quand on peut identifier ton style de dessin très simplement en plus, mon petit Khaléo.
<= Click me for da theme, you fool.

Célébastien

Re : Célébastien, jeune démon au coeur d'or.

Réponse 14 vendredi 08 juin 2012, 15:37:55

Je sais pas ce que tu as fumé mais tu devrais me donner la même chose, tu prends de la bonne.


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