Crime scene. Do not cross. (Senji)

Pas très débrouillarde en technique de drague, elle se contenta de lui retourner un sourire hésitant, mais encourageant également. Même si fricoter avec les suspects -ce qu'il était au départ- est interdit, Ursula était tentée. L'Autre se reposait, et tant qu'il ne tenterait pas de la forcer ou bien de la mettre en colère, elle maîtriserait la Gorgone.

Elle savoura le baiser qu'il lui donna, ayant justement l'intention de lui répondre à ce sujet, et frissonna doucement en sentant ses mains sur elle. Lorsqu'il s'écarta, elle battit un peu des paupières. Ses joues étaient délicatement rosées, et son regard brillait. La pupille était toujours verticale, mais le regard n'en était pas moins intense.

- Tant... Tant que tu ne me viole pas... L'Autre restera sage...

Elle balbutia ces quelques mots en esquissant un sourire gêné, mais elle avait trop besoin d'un peu d'affection depuis l'épisode Marc qu'elle ne résista pas. Elle posa l'une de ses mains à l'arrière de la nuque de Senji et l'attira vers elle, tandis que l'autre main se faufilait dans son dos, caressante. Ce fut elle qui initia le second baiser, allant mordiller les lèvres du démon et les titiller du bout de sa langue. Elle n'avait pas envie de réfléchir, et lorsqu'elle dégagea ses lèvres une nouvelle fois, la seule chose qu'elle articula, ce fut :

- Fais-moi perdre la tête Senji...

Sa voix était plus rauque, et son regard plus brillant qu'à l'accoutumée. Elle s'enivrait du contact humain et désirait en avoir encore plus avec le brun.

Pas besoin de me le répéter deux fois. Après qu'elle ait dit, je me jetai de nouveau sur ses lèvres tout en précisant mes caresses. Mes mains passèrent dans son dos, chauffant sa peau, parcourant l'étendue de son corps avec une certaine passion. Puis, de fil en aiguille, j'enlevai ses vêtements. D'abord en déboutonnant son haut, le jetant sans état d'âme au sol, laissant apparaître son soutien-gorge bien rempli. Mes mains passèrent de son dos nu à ses hanches, pour obliquer en direction de ses seins. Les soupesant d'abord à travers le tissu, je finis par ôter le vêtement, pour ensuite allonger la belle sur le canapé. Tout en commençant à jouer avec ses deux collines de chair, onctueuses et douces, mes mains s'approchèrent des zones inférieures de la femme.
Jaugeant d'abord le tout par-dessus les vêtements, ces derniers ne tardèrent pas à être défaits eux aussi. Quand ils furent au sol, je me redressai en déboutonnant à mon tour mon pantalon. Je plongeai un regard chaud dans celui de la gorgone puis me remis au boulot. Ses seins étaient parcourus de baisers, de coups de langue et de petites morsures tendres et enivrantes. Pour moi, en tout cas. Je m'attardai particulièrement sur ses tétons, les embrassant avec une adoration non dissimulée.
Une main vint presser avec fermeté l'un de ses seins, tandis que mon autre main cherchait l'approbation d'Ursula au niveau de son entre-jambes, encore protégé par sa culotte. Lentement, l'un de mes doigts écarta le tissu et s'aventura à la surface de l'endroit, avant d'y rentrer, simplement avec le bout. Je continuais d'embrasser et de jouer avec sa poitrine, me perdant avec ravissement dans la vallée qui se trouvait en son centre. Puis, m'autorisant une morsure un peu plus forte, j'enfonçai totalement mon doigt.

J'enlevai finalement son sous-vêtement, puis la fit s'asseoir jambes écartées. En abaissant mon visage au niveau de son intimité, je lui jetai un dernier regard sulfureux tout en lui disant :

- Ursu... Mam'zelle, votre sentence a été décidée : la décapitation. L'heure est venue de vous faire perdre la tête.

Puis je me fis à l'ouvrage, dévorant son sexe. Le mien était déjà dur.

Ses lèvres caressaient celles du démon, sa langue formant un ballet avec sa vis-à-vis, et Ursula frissonnait sous ses caresses. Ça pour chauffer ça peau, il la chauffait. Et bien plus encore. Pour tout dire, elle ne grinça même pas des dents en voyant ses vêtements jetés un à un sur le sol, froissés et non pliés, découvrant son corps svelte et frémissant. Elle n'arrêtait pas, quant à elle, de toucher la peau nue du haut du corps du démon, appréciant sa chaleur, sa fermeté et le jeu des muscles en dessous.

Elle soupira alors qu'elle l'observait dans la tenue d'Adam, admirant sans se gêner son corps masculin. Il n'y a pas à dire. Marc ne lui arrivait pas à la cheville. Gémissant légèrement, conquise par les sensation qu'il faisait naître en elle par ses attouchements, elle reposa ses mains sur lui, dans son dos, massant légèrement les muscles qui roulaient sous la peau. Elle ferma les yeux en sentant l'une de ses mains voguer vers son bas-ventre, frémissant lorsqu'il entra en contact avec un de ses doigts.

Elle hoqueta de surprise, mais pas que, lorsqu'il mordilla légèrement plus fort sa poitrine, explorant plus avant son intimité. Elle haleta lorsqu'il arrêta, sentant son plaisir se frustrer un peu alors qu'elle s'humidifiait rapidement sous ses doigts experts, mais s'assit docilement lorsqu'il le lui fit faire, l'englobant d'un regard brûlant. Il faillit prononcer son nom par la suite, mais il se retint et elle lui en fut gré, souriant d'un air complice.

Lorsqu'il apposa ses lèvres contre son entrejambe, elle laissa échapper un grognement rauque, et elle gémit par la suite, appréciant ce contact. Elle se cambra même, alors que le plaisir brûlait ses veines et s'insinuait dans son esprit, insidieusement. Elle posa une main sur la nuque de Senji, la caressant du bout des doigts tandis que son autre main agrippait la fine couverture du canapé. Son sang pulsait dans ses veines, bouillant de désir.

Elle était plus que prête pour lui, divaguant déjà vers de petites vagues de plaisir.

- Oh... Senji...

Elle se crispa pour ne pas céder trop facilement au plaisir, craignant de frustrer son amant ainsi. Elle passa ses doigts dans ses cheveux, le couvant d'un regard embrasé, et susurra :

- Viens... Je t'en prie...

L'invitation semblait tellement sincère que mes sens, tous en même temps, s'accordèrent pour donner le meilleur de moi-même dans les minutes qui allaient suivre. J'intensifiai les mouvements de langue, multipliant les à-coups sur le clitoris de la légiste, cherchant à l'exciter avec le contact de mes mains. Ces dernières glissaient partout sur son corps, l'une s'affairant au niveau de la poitrine, l'autre empoignant les jambes et les fesses.
Elle était mouillée, à mon plus grand plaisir. J'avais envie de la voir prendre son pied, et c'était l'une des rares fois dans ma vie où je m'étais préoccupé du bien-être de ma partenaire. Lorsque j'estimai que ma langue en avait assez fait, je me redressai, et baissai mon caleçon, laissant mon sexe se dresser à l'air libre. Vingt-deux centimètres de dureté, tendus dans l'espoir de passer un bon moment.

Je me plaçai sur elle, jouant d'abord précautionneusement avec ses parties sensibles, m'amusant à caresser sa vulve avec mon gland et mes doigts. Puis, quand je sentis au fond de son regard de braise qu'elle n'en pouvait plus, j'enfonçai mon membre. Des va-et-vient doux et focalisés sur le plaisir qu'elle en éprouvait, une pénétration contrôlée, à la fois forte et profonde mais également tendre et paisible.
Elle semblait avoir été faite pour moi. L'impression qui se dégageait de son vagin était telle que j'en fus presque secoué. Mon imagination me forçait-elle à penser que, parce que c'était une gorgone, elle était différente des humaines ? Quoiqu'il en fut, tout était si agréable que je ne pus m'empêcher de me laisser emporter. Les coups de boutoirs se faisaient plus profonds. Je m'efforçais de ne pas me montrer trop brusque, mais la chaleur et la douceur de ses parties intérieures m'aspiraient, me forçaient à revenir avec plus d'insistance.

En même temps que je la pénétrais, je m'approchai de nouveau de sa bouche pour l'embrasser. Mes mains étaient appuyées sur le canapé, me permettant de dominer son corps avec le mien. J'étais au-dessus d'elle, et mes yeux dévoraient entièrement son corps, entre deux baisers fougueux. Je mordillai à mon tour ses lèvres, me délectant de l'arôme de vin qui les recouvrait encore.
Puis, après un coup plus violent que le reste, je lui demandai de changer de position.

- C'est mieux quand c'est la condamnée qui se charge de sa sentence... Nouvelle directive : à vous de prendre en charge la suite des opérations, mam'zelle.

Et pour accompagner mes paroles, je la levai pour m'allonger sur le canapé, le sexe toujours levé au-dessus de moi. C'était à elle de prendre son pied avec moi, maintenant.

Ursula haletait de plus en plus. Son souffle se faisait court et brûlant. Elle ondulait du bassin entre ses mains, contre sa langue. Les yeux mi-clos, elle l'observa passer à l'étape supérieure, et détailla d'un oeil appréciateur ce que cachait le sous-vêtement. Mais il s'amusa à la faire languir encore un peu. La légiste gémit un peu plus, impatiente et frustrée. Ses doigts s'étaient crochetés juste au-dessus de la taille de Senji, meurtrissant involontairement sa peau. Enfin, après un énième regard brûlant de désir, il la combla de sa présence.

Il glissa aisément grâce au plaisir qui suintait, se frayant un passage entre ses chairs moites. Elle étouffa un grognement, satisfaite d'enfin le sentir en elle. Il se montrait doux. Et tendre. Elle appréciait cette attention, car ça ne gâchait rien à l'acte. Et, le plaisir augmentant, la douceur laissa place à la passion sans qu'elle ne proteste, manifestant toujours son plaisir par de petits bruits de gorge, par des soupirs plus rauque. Au fil des coups de reins, elle avait remonté ses jambes jusqu'à lui enserrer la taille avec, l'encourageant ainsi à ne pas s'arrêter. Elle avait chaud, elle était bien. Ses pupilles verticales étaient agrandies par le désir et semblaient ainsi presque rondes.

Mais elle referma ses yeux et savoura autant les coups de reins que le baiser qu'il lui prodigua. Ses mains se crispaient parfois convulsivement, mais elle ne cessait de les bouger, le caressant, le griffant parfois involontairement. Elle émettait des gémissements à rythmes plus réguliers, contractant parfois volontairement ses muscles vaginaux pour donner plus de piment. Après un instant, il parla à nouveau, proposant une autre alternative. Réprimant un gloussement, elle souffla :

- C'est surtout plus sadique pour le condamné. Mais la condamnée se plient volontiers au challenge...

Enjambant le corps masculin prêt à la soutenir, elle prend appui sur ses épaules et place ses genoux de chaque côté de ses hanches et abaisse progressivement son bassin, englobant son sexe érigé. Restant immobile un instant, la légiste se pencha pour capturer les lèvres du démon. Ensuite, avec un regard toujours aussi captivé, aussi brûlant, elle commence à relever son bassin, l'abaissant à nouveau, prenant le rythme.

Changeant l'appui de ses mains, elle crispa ses doigts sur le canapé et décrivit des petits cercles avec son bassin, sans jamais cesser de s'empaler sur sa verge dressée, gémissant les lèvres entrouvertes, son souffle s'accélérant sensiblement

- Hmm.. Ouais..

Elle inclina son buste pour venir l'embrasser à nouveau, accélérant ses amples mouvements contre lui.