Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre > Refectoire

Déjeuner entre nouveaux (Roka) Fini ^^

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Roka:
"Alors je saurais qui appeler en cas de besoin.". Elle est délicieuse : un sourire délicieux, un visage délicieux, avec des tâches de rousseur délicieuses, sur un corps délicieux, et en plus elle a joué le jeu quand il a proposé de la protéger. Roka adorait se sentir le chevalier servant de ces dames, surtout quand ça pouvait aboutir à un peu de sport de chambre.
C’était assez mignon de la voir grignoter ses sushis avec une mine toute sérieuse, Roka était persuadé qu’elle essayait de se redonner une contenance. C’était drôle d’imaginer que cette femme, si professionnelle en apparence, pouvait être en plein conflit intérieur avec sa conscience, cela lui donnait encore plus de charme.


" Ne vous retournez pas, mais on commence déjà à faire courir des potins. "

Le professeur ne se retourna pas. De toute façon, il se doutait bien que ça devait jaser du côté de la table des professeurs… Pourtant, il ne se passait pas grand-chose quand on les regardait de loin : deux professeurs plus ou moins nouveaux, qui discutaient à table. Alors si les potins commençaient, c’est que ça devait puer la tension sexuelle entre eux deux… Elle lui demanda ce que cela donnait du côté des élèves. Roka jeta un rapide coup d’œil par-dessus l’épaule de Yamagashi-Sensei :

« Une partie des garçons me jettent des regards haineux, et les autres pleurent. » Il regarda la jolie jeune femme avec un sourire malicieux : « Il est certain qu’ils crèvent de jalousie de me voir profiter de la compagnie de la plus belle professeur du lycée… »

Évidemment, aucun garçon ne pleurait, et la plupart les regardaient à peine du coin de l’œil, mais cela lui permettait (même si c’était peut être un peu maladroit) de faire comprendre à sa collègue qu’il la trouvait à son goût.


« Et à vrai dire, je me trouve très chanceux également… »

Il avança la main sur la table, et se saisit de la pomme de Yamagashi-sensei tout en lui frôlant le poignet –tout cela était évidemment calculé au millimètre près-. C’était la première fois que leur peau entrait en contact, ce qui l’électrisa. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas connut de femme –au moins une semaine !- et il lui en fallait très peu pour être excité. Il joua un moment avec la pomme, la faisant rouler sur son bras avec adresse.


« C’est tout ce que vous avez pris pour le dessert ? »

Roka avait une idée derrière la tête. Il sentait bien que la jeune femme n’était pas insensible à son charme, mais il ne connaissait pas encore sa position quant au sexe au travail. Il avait très envie d’elle à présent, mais ne savait comment amener ça. Il était sur la corde raide : le moindre faux pas et elle risquait de lui jeter son verre à la figure en le traitant de muffle.


« Parce que… Je pensais que nous aurions pu déguster un autre type de met, pour finir le repas… »

L’allusion était franche, mais pas crue. Il espérait qu’elle répondrait positivement, au mieux, ou qu’au pire elle le laisse partir sans faire de scandale. Si c’était le cas, il lui faudrait quelques temps pour panser la blessure de son ego…

Yamagashi Hitomi:
La moitié des élèves en train de pleurer et l'autre de le haïr ? J'ai presque envie d'y croire tant c'est flatteur. Il doit bien y avoir quelques jaloux, et jalouses aussi. Tout le monde doit voir venir le coup, les choses vont parfois très vite à Seikusu. Et avec un homme comme lui il n'y a pas de raison de ralentir. Au-delà du physique Roka est sûr de lui, je le trouve même un peu espiègle dans sa façon de me flatter.

" Il est certain qu’ils crèvent de jalousie de me voir profiter de la compagnie de la plus belle professeur du lycée… "

Je souris et baisse les yeux en rougissant. Bien sûr que je suis la plus belle prof de ce bahut. Et je ne suis pas une vieille carne, je n'ai encore que vingt-six ans : je peux tenir le menton à n'importe quelle allumeuse en uniforme. Mais c'est toujours aussi bon à entendre, et toujours un peu gênant.

" Et à vrai dire, je me trouve très chanceux également…
- Alors on est deux. "

On est deux, pour l'instant à table et ensuite... Ça dépendra. J'ai du temps devant moi, tant pis pour les copies à corriger. Soudain la main de Roka frôle la mienne, juste assez pour chatouiller une parcelle de peau. Une onde frissonnante parcoure mon corps des orteils à la pointe des cheveux. Je ne sais pas s'il l'a fait exprès mais ça marche. Je ne suis pas en transe, mais je commence à me dire qu'il fait chaud dans cette pièce pourtant grande. Et Roka se met à jongler avec ma pomme. Est-ce que c'est pour me montrer un peu ses bras, ou simplement par jeu ? Ça ne fait pas grande différence de toutes façons. cet amusant de le voir faire. Quelque part il ressemble à ses élèves. Les sportifs, les athlètes ou les gros bras, qui ne peuvent pas s'empêcher de s'agiter pour impressionner les filles.

" C’est tout ce que vous avez pris pour le dessert ?
- Oui. Le reste ne me disait trop rien. "

Si je lui dit que j'ai fait quelques écarts et que j'essaie de les rattraper, il va fuir en courant. Quoi de plus énervant qu'une femme complexée ? Une fille qui se trouve trop grosse, ou trop bête, ou pas belle. Sans compter que j'ai seulement un peu abusé, je suis toujours aussi fine, intelligente et rayonnante. D'ailleurs je suis bien assez maligne pour voir qu'il est en train de réfléchir. Je ne sais pas exactement quels mots il cherche, mais je pense avoir une idée.

" Parce que… Je pensais que nous aurions pu déguster un autre type de met, pour finir le repas… "

Je laisse s'envoler un petit rire amusé avant de lui répondre. Je pensais qu'il prendrait un peu plus son temps. J'aurais du m'en douter. Primo : c'est un mec. Secundo : c'est un sportif. J'espère qu'il ne va pas croire que je le prend de haut, à rire comme ça devant tout le monde. Sinon il découvrira assez vite que ce n'est pas le cas.

" Vous ne perdez pas de temps... Même avec tout ce monde qui nous épie. "

J'en profite pour lancer un regard aux collègues à la table voisine. Pour un peu ils lèveraient tous la tête en sifflotant. Alors qu'est-ce que je fais ? Comment je la joue ? Je pourrais continuer de jouer la fille un peu gênée, voir légèrement outrée par ses avances. Non, j'ai une meilleure idée. Je me cale au fond de ma chaise pour étendre ma jambe. Le dos de mon pied, couvert de nylon, ne tarde pas à trouver la cheville de Roka. Je remonte lentement le long de l'intérieur de sa jambe, sans me risquer au-delà.

" Je me donnais encore cinq bonnes minutes avant de faire ce genre de... propositions. "

Ça fait tellement de bien de draguer ouvertement un homme qui réagi. Ma dernière séance du genre a été rien moins que catastrophique, et pas moyen de sauver la fête. Zéro pointé du début à la fin. De nous deux c'est moi qui ait le plus de chance. Je compte bien en profiter, et lui faire généreusement profiter. Encore un petit coup de contremesures visuelles pour les espions d'à-côtés, qui vont bien papoter en salle des profs, et replie la jambe pour me pencher sur la table.

" Mais ici, devant tout ce monde... "

Roka:
Elle a rit. Pas le rire hautain (« Non mais pour qui se prend-t-il celui-là ?! »), ni le rire gêné de vierge effarouchée. Plutôt un rire franc, comme si elle trouvait vraiment la situation amusante. Roka sentit une onde glacée le parcourir : Etait-il allé trop vite ? C’était certain. Il s’était laissé emporter par les évènements. Le jeu entre la professeure et lui se déroulait si naturellement, il n’avait peut être pas réalisé qu’il fallait qu’il freine un peu. Le jeune homme affichait toujours un sourire, quoiqu’un peu crispé : il était trop tard pour faire marche arrière, à présent. Il aurait pu l’embrouiller avec des « Je parlais d’aller manger une tartelette au citron dehors bien sûr ! » mais ce n’était pas son genre (et en plus, pas très crédible, surtout venant de sa part) : il assumerait, même si cela signifiait qu’elle repousserait ses avances. La première fois de sa vie. Il en était presque ému.

"Vous ne perdez pas de temps... Même avec tout ce monde qui nous épie."

Ca y'est, le super râteau arrive. Elle a presque l’air gênée, en plus. A moins qu’elle ne le fasse exprès ? Ruminait Roka. Il n’arrivait pas à deviner ce qu’elle avait derrière la tête.
Soudain, il sentit quelque chose sur sa cheville. Il mit une fraction de seconde à comprendre qu’il s’agissait du pied de son interlocutrice. Il faillit bêtement regarder sous la table pour vérifier, mais cela risquait de tuer la sensualité du moment. La deuxième fraction de seconde : il se sentit soulagé. La troisième, il ressentit une vague de plaisir l’envahir. Une vague qui s’arrêta à son entrejambe, d’ailleurs… Une semaine sans contact féminin, et ça y’est, un simple contact sur sa peau le rendait tout chose. Le pied de la jeune femme remonta à l’intérieur de la jambe de son survêtement le long de son mollet musclé, déclenchant chaque fois une nouvelle salve de frissons de plaisir.

Ne t’arrête pas ! Pensait-il, très fort.

"Je me donnais encore cinq bonnes minutes avant de faire ce genre de... propositions."

« Pardonnez ma fougue : Déformation professionnelle. J’ai toujours besoin d’être dans… l’action. »

Il rit, plus détendu cette fois-ci. L’excitation commençait vraiment à s’emparer de lui. A vrai dire, il la mangeait littéralement des yeux. Yamagashi-Sensei, elle, semblait obnibulée par les professeurs assis à la table d’à côté. Roka ne comprenait pas : Oui, ils les épiaient et allaient faire courir des bruits, mais n'était-ce pas une simple preuve de jalousie déguisée sous du dédain ? Yamagashi et lui étaient adultes et responsables, ils pouvaient bien s’envoyer en l’air sans le consentement de leur collègues n’est-ce pas ?

La sublime jeune femme retira son pied de la jambe de Roka, au grand regret de ce dernier. Elle se pencha en avant –Il ne put s’empêcher de lorgner dans son décolleté lorsqu’elle le fit- et lui dit :

"Mais ici, devant tout ce monde..."

Roka était perplexe : Qu’est-ce qu’elle voulait dire par là ? Qu’elle attendait qu’ils soient tranquilles pour lui faire des propositions indécentes ? Ou qu’elle voulait qu’ils le fassent ici dans ce réfectoire ? Le jeune homme secoua la tête : c’était une dame tout de même, quels scénarios allait-il imaginer par là ?!

« Dans ce cas, j’ai fini de manger. Vous aussi d’ailleurs. »

Ce disant, il posa la pomme de la professeure sur le plateau d’une élève qui passait justement à côté de leur table. La fille gloussa et parut à peine s’étonner de l’incongruité du geste. Roka s’approcha de la jeune femme et lui demanda, sur le ton de la conspiration :

« Cela vous ennuie qu’il y ait des commérages à notre propos ? Si vous voulez, vous pouvez me jeter votre plateau au visage et vous en aller la première la tête haute, et on se rejoint plus loin ! »

Évidement, il disait cela sur le ton de la rigolade, pour la taquiner un peu. Quoique, pour avoir le privilège de s’accoquiner avec la belle, il aurait accepté toutes les humiliations publiques.

Yamagashi Hitomi:
Toujours dans l'action ? Tu sais comment me parler, mon mignon ! Et tu vas être servi. Je souris en le voyant se débarrasser de ma pomme. Il me veut, et je le désire d'autant plus. Sa petite idée de mascarade est bien tentante, ne serait-ce que pour le côté comique. Il a vraiment trop de charme et d'aplomb, pour un peu je lui dirais de me prendre tout de suite, sur la table, devant tout le monde. Un coup à se faire virer mais quel pied ce serait ! Je n'en peux déjà plus d'attendre. Je me lève de ma chaise.

" L'idée est amusante... "

Sans le quitter des yeux je contourne la table. Je tire mon plateau, histoire de dire que je maintiens les apparences. Bien sûr il va falloir jouer fin, juste de quoi se mettre en appétit. Trop tard pour reculer, et j'ai trop d'idée en tête pour partir à le recherche d'un coin tranquille. Il faut relâcher un peu la pression. J'arrive enfin à côté de Roka pour m'asseoir face à mon plateau, mais c'est vers lui que tourne mon sourire.

" ... mais comme je le disais, ici, devant tout le monde... "

Oups ! Ma main vient de glisser sur sa cuisse, et elle n'a pas envie d'en décoller.

" ... c'est tellement plus excitant. "

Il faut vraiment je sois une vilaine prof pour tripoter un de mes collègues devant tous les élèves. Mais je ne fais que presser un peu à l'intérieur de sa cuisse. C'est humain : je suis curieuse de savoir s'il est aussi musclé qu'il en a l'air. En tous cas, pour les jambes, il l'est.

" Ne vous en faites pas pour les élèves : en classe ils font ça tout le temps. "

C'est vrai, et c'est frustrant de voir ça quand on doit passer des heures debout ou assise seule à un bureau. Pas étonnant qu'une fois de temps en temps j'en retienne un ou une après la classe. Et maintenant que je suis assise là, je vois toutes ce lycéennes en jupette qui font mine de ne pas nous regarder.

" Vous avez mis les pieds dans un lycée un peu spécial, Roka-sensei... Toutes ces filles n'attendent qu'une chose : monter à la corde en cours de sport. Pour sentir vos mains sous leurs cuisses, ou leurs fesses, à travers leurs petits shorts... Mais moi je ne peux même pas vous donner cette excuse. "

Si on regarde les choses sous le bon angle, je suis simplement en train de me faire justice. Il aurait été plus sage décamper avant d'en venir au contact physique. Mais je préfère celles dont je suis en train de griller la place.

" Disons que c'est un grignotage avant le dessert que vous m'avez promis. "

Roka:
Le jeune professeur de sport regarda sa collègue se lever et contourner la table. Le sourire aux lèvres, le regard un peu fiévreux, elle a l’air d’avoir une idée derrière la tête… Elle s’installe à côté de lui, les professeurs sont à présent dans leurs dos et les lycéens en face. Ces derniers les regardent en chiens de faïence, mais les deux jeunes gens n’y font pas attention. Roka est obnubilé par le sourire mutin de Yamagashi-Sensei. Que va-t-elle faire ?

" ... mais comme je le disais, ici, devant tout le monde... "

Le professeur sourit d’un air entendu : il avait raison, les rousses flamboyantes comme elle sont vraiment pleines de surprises…

Roka sent la main de la jeune femme glisser sur sa cuisse. Il frémit. Il sait qu’au fond, elle tâte un peu la marchandise, et peut être cherche-t-elle à savoir si ce qu’on dit sur les professeurs de sport est vrai. Ce contact frais aussi près de son entrejambe palpitante est vraiment trop bon… Il imagine à présent tout ce qu’il pourrait lui faire, ici, dans ce réfectoire, mais refrène son esprit pervers : ils n’ont pas plus envie l’un que l’autre de se faire virer à cause de ce faux pas. Mmh, mais quel faux pas !

La main de Yamagashi-Sensei presse un peu plus l’intérieur de sa cuisse : si elle étend les doigts, elle pourrait sans mal tâter le début d’érection du jeune homme. Il décide qu’il est temps de sortir de son inaction…

" Ne vous en faites pas pour les élèves : en classe ils font ça tout le temps. "

Le professeur sourit de plus belle. Il ne s’en était pas vraiment rendu compte : Au cours de sport, les élèves et le professeur sont très mobiles, et les couples n’ont aucun mal à trouver un coin tranquille pour une vingtaine de minutes.

Roka avance la main derrière la jeune femme, comme s’il allait poser son bras sur son dossier. Mais une idée espiègle lui vient, et sa main s’arrête entre les omoplates de Yamagashi. En un éclair, il exerce une légère pression sur les agrafes de son soutien-gorge à travers son chemisier, et hop, le voilà dégrafé. Le jeune homme sait à quel point c’est ennuyeux pour une femme lorsque ce genre d’incident arrive. Du coin de l’œil, il voit que les seins de la belle s’affaissent légèrement sans les coques de dentelle qui les enferment.
Alors qu’il jouait son petit tour, la jeune femme lui expliquait ceci :

" Vous avez mis les pieds dans un lycée un peu spécial, Roka-sensei... Toutes ces filles n'attendent qu'une chose : monter à la corde en cours de sport. Pour sentir vos mains sous leurs cuisses, ou leurs fesses, à travers leurs petits shorts... Mais moi je ne peux même pas vous donner cette excuse. "

L’idée des lycéennes en minishorts montant à la corde excite davantage Roka. Il aime la façon dont parle sa collègue : Elle a ce côté mature et direct que n’ont pas les jeunes filles, elle est à la fois coquine, aventureuse, et séductrice.

« Je suis sûre qu’une floppée de jeunes hommes fantasment que vous leur donniez des cours particuliers… » Lui murmure Roka, l’air amusé.

Parler des élèves ainsi avec une collègue l’excite au plus haut point. Il ajoute :


« Je suis même certain que plusieurs d’entre eux ont eu le privilège de poser leurs mains ici… »

Et ce disant, il glisse sa main gauche sous le chemisier de la jeune femme. De loin, on ne se doute pas qu’ils en sont à ce degré d’attouchements : la table cache une bonne partie de l’action. Roka commence à caresser le ventre de la professeure, puis laisse sa main grimper, grimper, jusqu’à atteindre son soutien-gorge désormais superflu. Il se glisse à l’intérieur et commence à caresser l’arrondi de ses seins. 

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