Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Twing twang ! [Mora Samflam]

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Nariko

Humain(e)

Twing twang ! [Mora Samflam]

mercredi 29 août 2012, 22:53:29

« Twing twang ! »

A ces deux mots, Nariko esquissa un léger sourire. Le carreau d’arbalète avait atteint son but, et la guerrière à la chevelure de feu hocha lentement la tête. Elle entendit quelque chose bouger dans les branches des arbres au-dessus de sa tête, et ouvrit les yeux, voyant une fine silhouette bondir, toute enjouée, pour aller capturer la proie qu’elle venait de tuer. Kaï s’entraînait au maniement de son arbalète, afin de ne pas perdre la main. Elle avait tué des dizaines et des dizaines de soldats avec, à l’époque où l’Empire d’Ashnard avait tenté de les asservir pour permettre à Bohan de s’emparer de l’Heavenly Sword. Nariko était devenue la porteuse et la gardienne de cette arme suprême, et avait entrepris d’explorer Terra, à la recherche d’alliés, d’indices, et d’informations. Elle et Kaï étaient en train de traverser une grande forêt, et Nariko se reposait sous la souche d’un arbre, fermant les yeux.

Kaï, de son côté, en avait profité pour se mettre sur un arbre, et pour chasser. Elle tenait son arbalète, et avait repéré un lapin. Le carreau de son arbalète avait fait mouche, et elle s’avançait maintenant vers le cadavre du lapin, à une petite dizaine de mètres. La jeune femme ressemblant à une neko était passablement excitée. Être seule avec Nariko, c’était toujours bien, et c’était encore mieux quand elle arrivait à faire mouche et à toucher ses cibles ! Elle se rapprocha du cadavre du lapin, récupéra son carreau... Et sentit alors l’odeur. Ses narines reniflèrent une odeur forte, et elle fit la grimace. Ça sentait pas bon. Kaï hésita à aller voir Nariko, et se sermonna pour cette lâcheté.

*Commence par te renseigner, et tu aviseras ensuite !*

Cette odeur lui rappelait des souvenirs lointains... Une odeur de putréfaction, de carnage, et de mort... Elle la suivit, filant rapidement à travers les arbres, et s’arrêta derrière des buissons en voyant une scène sinistre. Particulièrement sinistre, même. Elle entendait une femme pleurer doucement, tandis que plusieurs cadavres gisaient sur le sol, baignant dans leurs propres sangs. Six hommes, environ, se tenaient debout, avec des armes. Des arcs, des épées, des haches, ou des dagues... Et étaient en train de violer la jeune survivante. Les yeux de Kaï s’écarquillèrent de surprise, de consternation, puis de peur, et de rage. La jeune femme était une blonde qui pleurait, et qui se faisait prendre par le dos. Couchée sur le sol, une solide main plaquait sa tête par terre, tandis que les pillards rigolaient entre eux.

Kaï ne pouvait pas le savoir, mis ces bandits appartenaient à une bande qui sévissait dans cette région. Leur chef était l’ancien seigneur local, qui avait été destitué quand son fort avait été pris par un rival alors qu’il était parti en croisade dans des régions inhospitalières. N’ayant pas particulièrement aimé de se faire voler sa seigneurie, ce dernier avait choisi de fonder dans la forêt un camp de brigands, et s’en servait pour terroriser les villageois, et les forcer à rejoindre son armée, une armée populaire qui renverserait le fort du « despote ». Les soldats étaient indisciplinés, et ces gars-là avaient vu le chariot passer. Il venait de l’un des grands bourgs, et transportait plusieurs nobles, des vassaux du despote. Ils leur avaient tendu une embuscade, les archers abattant depuis les arbres deux des quatre cavaliers les accompagnant. Un autre avait tenté de se défendre, mais les pillards avaient fondu sur lui, et le dernier avait alors, constatant la situation, choisi de rebrousser chemin pour alerter la garde, à quelques lieues d’ici, galopant à toute allure, la peur au ventre.

Seule, la famille de nobles n’avait pas fait long feu. Le cocher avait été rapidement tué, égorgé comme un chien, et on avait fait sortir les nobles. Un père âgé, une mère âgée, une fille (la blonde qui se faisait violer), et un jeune enfant. Le père leur avait donné tout son or, et s’était fait frapper un peu trop violemment. Sa femme, terrifiée par un tel spectacle, avait hurlé alors qu’on ruait son mari de coups de poings et de pieds, et, pour la faire taire, l’un des tueurs l’avait décapité. Il l’avait pour cela étalé sur le sol, avant de lever sa hache, son pied bloquant la tête de la femme, et avait frappé à plusieurs reprises, répandant du sang un peu partout. La fille avait ensuite tenté, probablement en ayant lu un conte pour enfants, de s’emparer une dague pour se défendre. La gifle monumentale qu’elle s’était reçue l’avait étalé sur le sol. Le jeune fils du noble s’était ensuite reçu un puissant coup de pied dans l’estomac, et un coup sonore sur la joue. On avait alors relevé la père, tandis que deux cavaliers avaient emmené son fils, et on le forçait à regarder le spectacle de sa fille se faisant violer. Les bandits ne comptaient pas le tuer, mais rançonnaient la vie de son unique fils.

Deux des bandits étaient déjà passées sur sa fille quand Kaï arriva. Un troisième était en train de la chevaucher, et cette dernière, écœurée, avait vomi.

*Retourne prévenir Nariko ! Tu ne peux rien faire contre eux !*

Une voix jaillit dans la tête de Kaï pour l’inciter à rebrousser chemin, mais sa colère était trop grande. Elle tenait à la main sa dague en tremblant, quand le troisième homme se vida dans la fille. Celui qui était leur chef siffla alors.

« Okay, les gars ! La garde ne devrait plus tarder à débarquer, maintenant ! On lève le camp !
 -  Euh... On peut la prendre, chef ? Son cul est divin ! » demanda l’un des hommes.

A cette idée, le père de la fille tenta de se révolter, mais se reçut une gifle sévère. Après quelques réflexions, le bandit leur accorda ça, et on souleva la fille, pour l’accrocher à un cheval, et partir. Kaï les voyait filer, et n’arrivait pas à se décider. Elle était comme paralysée par cette cruauté, et les cavaliers se mirent en marche, avant de refouler l’envie de pleurer... Alors que les cavaliers s’enfuyaient, Kaï bondit soudain sur la route, et pointa son arbalète.

« TWING TWANG ! » hurla-t-elle.

Le carreau fila en sifflant, et se planta dans le dos du dernier bandit, qui poussa un hurlement de surprise et de douleur, avant de glisser du cheval, et de s’écraser sur le sol. Le père était à terre, inanimé, inconscient, et le cri de Kaï avait été suffisamment fort pour que Nariko l’entende. En voyant leur camarade tomber, plusieurs des bandits s’arrêtèrent, et se retournèrent, tandis que celui emmenant le fille s’éloignait au loin.

« K’sé k’cet’euh sauvageon’là ? demanda l’un des hommes, s’exprimant très mal.
 -  L’a zigouilleuh Mikhail ! »

Les cavaliers fondirent alors sur elle, brandissant leurs épées et leurs haches. Kaï rechargea son arbalète, et décocha un autre carreau, qui se planta sur la tête d’un autre bandit, traversant son casque usé. Il décolla de son cheval, mais fut retenu par les selles du destrier. Son corps sans vie frotta sur le sol, tandis que l’autre s’approchait, brandissant haut et fort sa lame. Le soleil miroita sur la surface argentée de la lame. Par réflexe, Kaï bondit sur la gauche, évitant la lame qui mordit le vide, lui arrachant un ou deux cheveux, mais un second cavalier se dressa face à elle, relevant son cheval. Les pattes avant s’élevèrent en l’air, de la poussière giclant sur le visage de la femme. Le cheval allait l’écraser avec ses puissantes pattes !
DC d’Alice Korvander.

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Mora Samflam

Humain(e)

Re : Twing twang ! [Mora Samflam]

Réponse 1 jeudi 30 août 2012, 00:50:46

Mora avait enfin put quitter la ville, chose qui n'avait pas été aisé car on l'avait prit pour un bandit au début. Mais profitait de l'air frais matinal pour avancer calmement espérant rencontrer des personnes intéressantes en cette nouvelle journée.
Le jeune homme fut sur les routes un moment, discutant avec ses rares compagnons de route de tout et de rien. Mora pouvait se lier d'amitié avec beaucoup de gens en parlant simplement. Beaucoup prirent le jeune homme pour une femme, cela ne le gênait pas et il jouait innocemment avec les gens ainsi pour son plaisir. Il eut quelques invitations déguisés qu'il sut repousser avec une délicatesse rare pour un homme de Terra. Lorsqu'il fit une pause dans une taverne il eut droit à un verre pour avoir aider à décharger une charrette de bière toute fraîche. Après son verre il reprit son chemin sur la route poussiéreuse, ce fut au bout d'une heure environs qu'il vit un garde d'escorte galoper comme-ci il avait la mort au trousse. Il activa son artéfact pour revêtir son armure. Son joyau lança d'une voix que l'on pourrait qualifier de chantante :

- Invocation armure, Duvetine

Ses vêtements furent immédiatement remplacés par une armure qui semblait faite de tissu. Le textile était léger, mais il valait mieux ne pas sous-estimer ce vêtement protecteur car il avait la résistance des meilleures armures humaines. Cet objet, il l'avait forger grâce aux déesse jumelles Mira et Rami. Il utilisa sa magie pour rendre réel un tigre terran, réputés pour leurs vitesses de course et partie dans la direction d'où venait, peut-être arriverait-il à temps.

Sa monture disparut au bout d'une minute, temps pendant lequel il pouvait matérialiser une illusion, c'était sa limite de simple humain. Il vit un bandit emmener un enfant.

- Invocation arme, Demilune

Deux chaines apparurent au niveau de ses mains, l'une se terminait par une boule de cuivre ayant un rôle défensif, l'autre se terminait en une pointe de flèche en cuivre ayant pour rôle l'attaque. Voilà ce que penserait la majorité des personnes, mais chaque chaine pouvaient
jouer les deux rôles.

La chaine défensive partie en direction du bandit et l’assomma sous le choc, ce n'était pas fin mais la situation ne permettait pas d'agir autrement. Il entendit un galop et vit que les bandit avaient capturé une jeune fille, il usa de ses deux chaines, l'une pour assommer le bandit et l'autre pour attraper la captive. Il fit cela avec aisance et rejoignit la route.

Il vit une femme qui avait attiré l'attention des bandits. Mora fit tomber le cheval sur le côté avec sa chaine offensive, il ne blessa que très légèrement la bête. Cela attira hélas l'attention des bandits. Le père en profita, prit ses enfants et partit à toute jambes avec eux. Mora fit tomber en une spirale ses chaines, il en était le centre.

Il utilisa sa magie illusoire pour changer sa voix déjà assez neutre en une voix féminine.

-Quoi ?

Mora fit semblant d'agiter les chaines qui semblaient inertes, il était devenue une cible facile. Les bandit eurent un sourire mauvais et tombèrent dans le piège pour beaucoup en pensant avoir une femme sans défense avec une armure en tissu. Sans doute pensaient-ils qu'il était un mage qui n'avait plus de mana.

Cela donna l'occasion à la guerrière au sol de se relever et combattre le petit groupe qui était indécis.

 

Nariko

Humain(e)

Re : Twing twang ! [Mora Samflam]

Réponse 2 vendredi 31 août 2012, 22:38:03

Pour la brave Kaï, la situation devenait légèrement complexe, lorsque le cavalier ennemi redressa son cheval pour tenter de l’abattre sur elle. Elle semblait comme tétanisée, surprise par la taille robuste de la bête, lorsque quelque chose la heurta, et fit tomber le cavalier, le cheval hennissant de surprise. Également confuse, Kaï crut voir Nariko, mais vit, au lieu de ça, une curieuse femme aux cheveux verts dans une armure rose qui portaient aux bras deux chaînes en acier qui tournoyaient toutes seules. Kaï cligna des yeux à plusieurs reprises, ne croyant pas à ce qu’elle voyait. Les bandits, surpris, se tournèrent vers la femme.

« Keussékec’te nana ?
 -  Une ch’talope de magicienne ! »

Les hommes s’avancèrent prudemment vers elle, et Kaï sortit sa dague. Ils étaient trop proches pour qu’elle se serve de son arbalète, mais, à défaut, elle avait toujours sa dague. La soulevant, elle bondit vers l’un des bandits, et planta la dague dans sa jambe, le faisant hurler. Les bandits sursautèrent, et celui qui était blessé pesta, retrouvant la « sauvageonne ». Elle se reçut un coup de pied dans le ventre, lui coupant la respiration, et l’individu leva le pied, l’abattant sur elle. Dans un sursaut, Kaï l’évita en roulant sur le sol, mais éternua, le souffle court, des larmes coulant de ses yeux. Continuant à la poursuivre, l’homme l’attrapa par les cheveux, la souleva du sol... Et n’eut le temps de rien faire d’autre. Une forme jaillit des buissons, et la lame de Nariko jaillit. L’homme eut le temps de pousser un bref soupir, avant qu’Heavenly Sword ne le décapite, relâchant Kaï.

Nariko était là, et Kaï tomba au sol. Nariko tourna alors la tête vers les autres bandits, le bout d’Heavenly Sword couvert de sang... Sang qui fut alors absorbé par la lame. Les bandits haussèrent des sourcils incrédules. Regardant autour d’elle, Nariko grinça les sourcils en voyant le cadavre d’une femme. Le père, un homme blessé, était prostré dans un coin, tenant ses enfants contre lui. Des trois, ce fut la fille qui la regarda, avec une lueur de détermination dans le regard. Un regard de haine que Nariko connaissait bien pour l’avoir déjà vu. Inutile de parler, de dire quoi que ce soit, car la guerrière comprenait ce que ce regard disait, quelles en étaient les supplications. Tue-les. Tue-les tous. Elle se retourna vers les bandits, et s’élança vers eux. Elle bondit en l’air, tournoya sur elle-même, atterrit devant deux des adversaires, et Heavenly Sword les cisailla au ventre. Un seul coup de lame fut suffisant, et le sang gicla, l’épée absorbant le sang qui se tenait sur elle. Les deux corps s’écrasèrent sur le sol, le sang filant de leurs plaies immenses. Elle se retourna vers un autre bandit, qui brandit son bouclier en bois. La lame magique s’enfonça sans difficulté à l’intérieur, et creva son cœur. Il n’en restait plus qu’un, qui se mit à paniquer, et lâcha son arme en tombant au sol.

« Non... Non, pitié ! »

Nariko grogna, n’ayant aucune envie de lui accorder sa pitié. Le bout de sa lame s’approchait, lorsqu’elle entendit une voix résonner dans son dos :

« Ne... Ne faites pas ça... »

Tournant la tête, Nariko vit le noble la regarder. Il saignait de la bouche, et reprit son souffle.

« Il... Il nous le faut vivant pour... Pour obtenir l’emplacement de son campement, pour... Pour l’interroger... »

Il toussa, et Nariko grogna. Elle releva sa lame, leva son pied, et l’abattit d’un coup sec sur la tête de l’homme, l’envoyant dormir, le nez brisé. Alors, seulement, la guerrière, tout en rangeant Heavenly Sword, se tourna vers le mystérieux individu qu’elle avait pris pour une femme. Maintenant qu’elle voyait l’homme de plus près, elle réalisa son erreur.

« Nariko, se présenta-t-elle tout simplement. Je vous remercie d’avoir protégé Kaï... Vous pouvez m’expliquer ce merdier ? »

Après tout, Nariko venait de débarquer, et ne comprenait pas grand-chose... Si ce n’est que des types avaient blessé Kaï, ce qui était inacceptable. Tout autant que de s’attaquer à des gosses. Rien qu’à cette idée, Nariko sentait son cœur se serrer, avec une envie de rage meurtrière qui se mettait à brûler en elle.
DC d’Alice Korvander.

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Mora Samflam

Humain(e)

Re : Twing twang ! [Mora Samflam]

Réponse 3 dimanche 02 septembre 2012, 03:14:37

Le peu de bandits ayant eut la mauvaise idée d'attaquer Mora eurent une surprise. Les chaines, qui avaient semblé inertes bougèrent de nouveau tel des serpents de fer et emprisonnèrent les assaillants dans un étaux métallique qui produisit le bruit caractéristique d'os que l'on broie. Le jeune homme ne pardonnait pas aux personnes s'en prenant aux enfants et malheureusement cela avait été leurs cas.
Le chevalier remarqua la présence d'autre personne qui s'avérait être une alliée de la courageuse femme affrontant le reste des bandits. Il sentit également la haine de la jeune fille, qu'il comprit aisément, les bandit violaient aisément et sa mère avait sans doute été tuée sous ses yeux.  Si les femmes avaient épargnés des hommes cela n'aurait pas été son cas, les rares colère de Mora concernant des innocents ne pouvaient aisément être calmé. Il n'était pas violent par nature et savait généralement garder son calme, le chevalier resta sur place sens en alerte.

Le père des enfants demanda la clémence de la femme qui tenait une épée étrange, Mora avait vu le sang être absorbé par la lame. Le prétexte était les informations qu'il pouvait donner. Le bandit eu un sourire, mais ne put rester conscience longtemps car il reçut un magistrale coup de pied l'envoya dormir.

"Nariko. Je vous remercie d’avoir protégé Kaï... Vous pouvez m’expliquer ce merdier ?"

Le chevalier s'inclina légèrement.

-Mora...Oups, j'oubliais *dit-il d'un ton amusé alors qu'il avait une voix de femme audible par l'audience*

Il mit fin à l'illusion concernant sa voix, s'il avait souhaité jouer il l'aurait gardé, mais par respect il reprit sa vraie voix, qui avait une tonalité très douce pour un humain de sexe masculin.

-Mora Samflam. J'ai vu un garde d'escorte sur la route et je suis venu voir. J'ai vu ces enfant qui avaient été kidnappés, les aient sauvé, puis rejoint le chariot et Kaï était déjà en difficulté. Je pense que votre amie n'a pas put rester de marbre devant ce qu'on fait les bandits et j'aurais fait de même.

Il ressentait la rage monter en elle, de toute évidence cette guerrière était toute aussi dangereuse qu'une horde de bandit. Le jeune homme savait que sa version de l'histoire pourrait jouer contre lui et il savait que certaines personnes aimait se battre contre des personnes fortes. Le chevalier rejoignit le groupe avec une démarche très féminine, ce qui pouvait en perturbé plus d'un, mais c'était une partie de la formation qu'il avait suivit et lui semblait naturel.
Mora avait un petit sourire malgré lui car Nariko était fort jolie, Kaï quand à elle dégageait un aura sauvage et cela n'avait pas laisser de marbre le chevalier. Néanmoins il n'était pas temps de jouer, attendre serait plus amusant et il ne savait pas comme Nariko allait réagir avec cette rage qui la consumait.

-Vous semblez tendue Nariko, est-ce la colère qui vous rend si nerveuse ?

Son ton était doux et espérait que cela ne produise pas l'effet inverse que celui rechercher, c'est-à-dire calmer cette rage.


Nariko

Humain(e)

Re : Twing twang ! [Mora Samflam]

Réponse 4 lundi 03 septembre 2012, 00:02:35

« Vous semblez tendue Nariko, est-ce la colère qui vous rend si nerveuse ? »

L’homme avait une voix très douce, et pouvait visiblement modifier celle-ci pour qu’elle soit féminine. La différence entre sa voix normale et sa voix modifiée restait très minime, et la présence de cet homme très efféminé, a fortiori avec cette armure rose pimpante, perturba légèrement Nariko. Son regard oscilla entre le chevalier, Kaï, et le noble.

« Courage, mes petits... Tout se passera bien...
 -  Maman, elle...
 -  Chuuut… N’y pense pas… La garde sera bientôt là, et… Nous serons vengés… »

Nariko cessa de les observer, puis regarda Mora. Kaï, de son côté, regardait les cadavres, cherchant des traces, des indices, quelque chose...

« Je n’ai aucune raison d’être calme, s’expliqua-t-elle simplement. Quiconque s’en prend à Kaï encoure mon courroux. »

L’homme que Nariko avait assommé n’avait pas attaqué Kaï. Autrement, même les ordres du noble n’auraient pas permis de le sauver de la vengeance de Nariko. Elle marcha un peu, ne sachant pas quoi dire. La famille était brisée, dévastée. Le fils pleurait, le père maintenait ses enfants contre lui en fermant lentement les yeux, et la fille... La fille était celle qui avait le plus souffert. En effet, elle était la seule à ne pas pleurer. Il existe des douleurs profondes, des douleurs insidieuses, si profondes et dures qu’aucune larme ne peut les exprimer. Nariko le savait bien, c’était ce qu’elle avait ressenti en voyant le cadavre de Kaï, pendu par Acerodon dans la volière. Elle n’avait jamais ressenti une telle rage auparavant, une telle fureur... Savoir Kaï en vie était un grand soulagement pour la guerrière.

Elle marchait un peu, quand elle entendit des bruits de sabots et des cris. Quelques secondes après, la cavalerie arriva. De nombreux soldats en armure sur des chevaux, portant les blasons et les étendards de leur seigneur. Ils s’avancèrent rapidement, et des archers visèrent Nariko et Mora.

« Halte ! Halte !
 -  Qui êtes-vous ?!
 -  C’est Messire Grey ! »

Lord Grey entreprit alors de se redresser, continuant à tenir ses enfants, tandis que les soldats approchaient. Ils étaient nerveux, et la vue du carnage ne semblait guère leur convenir. Levant la main, Sire Grey leur expliqua que ces trois individus l’avaient sauvé, et qu’ils avaient été attaqués par les bandits du Taureau.

« Mes enfants sont grièvement blessés... Nous devons rentrer à Fort-Sauveur. Tâchez de prévenir Messire William et nos vassaux. Nous avons été trahis. Ces bandits savaient exactement quand nous attaquer, et où.
 -  Trahis ? Mais... ?!
 -  Il suffit ! McCloud paiera pour ce qu’il a fait, mais, pour l’heure, j’ai besoin de repos !
 -  Oui, Monseigneur ! »

Les gardes s’avancèrent vers les enfants, qui se laissèrent faire sans protester, le fils continuant à pleurer à chaudes larmes. On embaumait le cadavre de la mère, et, pendant ce temps, Nariko et Kaï observaient la scène. Sire Grey peinait à marcher, boitait lentement, et se tourna alors vers ceux qui l’avaient sauvé.

« Suivez-nous, je vous prie. J’ai... Nous avons besoin de vous pour mettre fin à... A tout ce cauchemar. »

Nariko fronça les sourcils, guère tentée. Elle avait d’autres soucis que cette histoire qui s’annonçait assez complexe.

« Vous serez rémunérés, bien entendu... »

Elle croisa les bras, et regarda Kaï. Cette dernière hocha lentement la tête. Plus que la promesse d’avoir de l’or, c’était surtout Kaï qui l’avait décidé.

« Très bien. On vous suit. »

La petite troupe se mit ainsi en route, rejoignant la ville de Saint-Sauveur. Ce n’était pas le fief de Lord Grey, mais de Sire William, qui était l’un des plus puissants seigneurs de la région, et le fils du duc. Vieux et malade, le duc était impuissant à diriger sa seigneurie, et un tournoi allait bientôt s’organiser pour déterminer qui serait le successeur du duc. Fort-Sauveur était une belle ville près de la mer, en hauteur. On voyait de loin l’imposant château qui se dressait au-dessus de la ville. On avait offert à Nariko un cheval, Kaï étant assis dessus, entre les bras de la guerrière. La jeune femme était bouleversée, mais, (mal)heureusement, ce n’était pas la première fois qu’elle assistait à un tel carnage.


Fort-Sauveur

« Ne t’en fais pas, Kaï, tout se passera bien. »

Nariko essayait de l’en assurer, mais Kaï n’avait pas besoin de plus. Avec Nariko à côté d’elle, elle ne craignait plus rien. La guerrière tourna la tête vers Mora, et lâcha, avec un léger sourire, comme pour essayer de détendre l’atmosphère :

« J’aime bien votre style. »
DC d’Alice Korvander.

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Mora Samflam

Humain(e)

Re : Twing twang ! [Mora Samflam]

Réponse 5 jeudi 06 septembre 2012, 22:42:41

Mora eu un sourire en entendant la réponse, il voyait à peu près comment Nariko était envers la dénommée Kaï.

-Kaï a bien de la chance d'avoir une protectrice comme vous.


Mora hésita à utiliser la magie sur la jeune fille qui avait été violée, il tissa un très léger sort. C'était un magie faible mais très efficace qui allait petit à petit changer la blessure en une force de caractère équivalent. Le jeune homme se fera sans doute taper sur les doigts par ses maîtresses pour avoir fait cela. 

En magie la puissance d'un sort ne dépend pas que de son rang, mais de la manière dont il est utiliser. Un même sort de sommeil peut apaiser, endormir ou faire mourir.

Un grondement vint de l'entrée de la forêt, Mora avait facilement reconnu le bruit de la cavalerie armée du seigneur. Si elle avait été différente il aurait été près à dresser un rempart car il avait déjà vu des bandits se faire passer pour les sauveurs afin de profiter des rescapés.
Ce ne fut pas le cas cette fois car il reconnus un des hommes qui l'avait interrogé à la sortie de la ville. Celui-ci le reconnu aussi, mais ne fit aucun commentaire.

Le nom du seigneur fut prononcer, messire Grey, un homme qui semblait respecté dans la région car Mora avait souvent entendu éloge sur les conseils avisés qu'il donnait quand on le consultait.

Le vieil homme se dirigea vers eux avec peine leur demandant de le suivre, il promis rémunération. Mora s'inclina poliment, l'or ne l'intéressait pas temps que cela, mais il verrait avec le noble s'il ne pourrait pas avoir plutôt une chambre pour Nariko, Kaï et lui même. Kaï semblait avoir bien souffert de la situation et un bon sommeil aidait toujours à récupérer.

Le jeune homme ne connaissait la destination que de nom et était très curieux de voir si ce que l'on disait de cette ville était vrai, voir la mer serait aussi bien apaisant.

Un garde adressa la parole à Mora.

-Chevalier Mora, je peux vous prêter mon cheval si vous le désirez.

Le jeune homme lui répondit avec un jolie sourire en caressant l'encolure de la monture.

-Je vous remercie beaucoup. Votre cheval est très calme et vous apprécie beaucoup.


Cette remarque étonna le garde, mais bon peut-être ce chevalier avait été dresseur avant. Sa formation avec Minu avait créer un don à Mora, celui de comprendre les animaux.

Le chevalier de la rose monta en amazone avec une aisance qui avait donné l'illusion que pendant un moment il ne pesait presque rien. Cela lui valut un regard admiratif et intrigué d'un jeune chevalier. Pourquoi Mora avait choisit la monte en amazone et bien tout simplement car c'était celle qu'il préférait et qui lui donnait l'occasion d'utiliser ses chaines en cas d'embuscade.

Durant le trajet Samflma remarqua l'attitude très maternelle qu'avait Nariko envers Kaï, ces deux là avaient dû traverser beaucoup d'épreuves ensemble et leur complicité était évidente aux yeux du jeune homme.

Nariko lui adressa un sourire et un joli compliment.

« J’aime bien votre style. »

Quand on parlait de style on faisait généralement allusion à l'art martial, il n'y avait pas que cela.Mora avait souvent un sourire et il le montra bien volontiers en répondant au compliment.

-J'ai eu de bonnes instructrices, quand à mon style vestimentaire et bien...c'est une petite fantaisie. *léger rire*

Le ton était joyeux, il fallait bien casser la monotonie de voyage.

-Votre style est aussi très agréable.

Compliment pour compliment, Mora aimait bien jouer à ce petit jeu là. Il adressa un joli sourire à Nariko.

Les portes de Fort-sauveur était en vue au loin, il y avait encore un bon quart-d'heure avant qu'ils atteignent la destination. Mora pouvait sentir l'odeur caractéristique de la mer.

Nariko

Humain(e)

Re : Twing twang ! [Mora Samflam]

Réponse 6 vendredi 07 septembre 2012, 21:14:58

« J'ai eu de bonnes instructrices, quand à mon style vestimentaire et bien...c'est une petite fantaisie. »

Une petite fantaisie... Nariko ne pouvait que confirmer, mais ça lui donnait un charme certain. Elle hocha lentement la tête. Il ressemblait à une espèce de clown de carnaval avec cette armure rose pimpante, mais elle supposa qu’on avait déjà du lui en faire la remarque. Nariko avait déjà entendu parler d’hommes qui étaient ainsi, des mâles qui voulaient se faire passer pour des femmes. Elle ne s’était jamais vraiment penchée sur la question, mais tout cela lui semblait curieux. Tout dans cet homme respirait une élégante féminité, formant un contraste curieux. Nariko était une femme qui agissait comme un homme, et ce chevalier était un homme qui agissait comme une femme. Un mélange détonant.

Les chevaux avançaient le long de cette ville portuaire. Il y avait de nombreuses falaises, et, en tournant la tête, la guerrière put voir le port. La mer était quelque chose qu’elle n’avait pas spécialement eu l’occasion de voir beaucoup dans ses montagnes. Et, pour être honnête, cette étendue d’eau l’angoissait un peu. Nariko avait certes appris à nager dans des ruisseaux, mais la plus grande étendue d’eau qu’elle n’avait jamais vue dans les montagnes était un lac.  Partant de là, contempler cette étendue bleuâtre qui semblait s’étendre à perte de vue n’était pas spécialement pour la rassurer, bien loin de là. Elle préféra plonger son attention sur le fort, et songer à autre chose. Quoi qu’il arrive, il allait falloir éviter qu’elle se trouve sur l’un des rafiots en bois qui flottaient sur la mer.

Ces préoccupations sortirent de son esprit quand elle entra dans l’enceinte du fort. Un homme ne tarda pas à se présenter dans la cour vers Sire Grey. Il faisait frais, et il y avait un peu de vent. Sur une falaise, c’était plutôt normal, après tout.

« Sire Grey ! Quelle horreur !
 -  Vous n’auriez pas mieux dit, Messire Manikin. Ces couards et ces vauriens paieront chèrement leurs crimes !
 -  Je vais immédiatement envoyer des messagers prévenir tous vos vassaux, et ordonner un ost pour en finir avec McCloud. »

Sire Grey hocha machinalement la tête, mais était plongé dans ses pensées. Tuer le Taureau serait un bon début, mais ne suffirait pas à châtier tous les responsables de cet attentat. Lord Manikin, qui était l’un des vassaux de Grey, tourna la tête vers les trois invités, et Sire Grey expliqua brièvement à ce dernier qu’ils les avaient sauvés.

« Edwin nous a doublés, c’est sûr. Je veux qu’on envoie un messager dans son château, et un autre pour le roi. Que le Parlement royal soit réuni ! »

Manikin blêmit, et se dépêcha. Pendant ce temps, Grey se tourna vers Nariko, Kaï, et Mora, et leur firent signe de le suivre. Nariko obtempéra, et s’avança à travers les coursives du fort, jusqu’à arriver dans une pièce avec de grandes fenêtres, et une cheminée dans un coin. Il faisait plutôt froid, et le feu brûlait. Grey devait être sacrément endurci, pour ne pas être effondré par la mort de sa femme, et par ce qui était arrivé à sa famille. Nariko voyait toutefois bien la lueur dans son regard. Il préférait laisser parler sa rage et sa colère plutôt que sa souffrance et sa tristesse. Nariko ne pouvait pas le juger, elle fonctionnait sur le même modèle.

« Asseyez-vous, si vous y tenez. »

Elle déclina l’invitation d’un haussement d’épaules, préférant rester debout. Grey, de son côté, s’assit, et sortit un parchemin, et le déplia. C’était une carte assez sommaire de la région, qu’il s’efforça de présenter.

« Pour commencer, je vous remercie de m’avoir secouru. Rien ne vous y contraignait, et, pour ça, vous bénéficiez de ma gratitude éternelle, car vous avez sauvé mes enfants. »

Nariko secoua la tête, pressée qu’il en vienne aux faits.

« Je... Rien ne vous force à nous aider, bien sûr, mais, puisque vous êtes là, je vous prierai au moins de m’écouter... Nous sommes l’un des duchés les plus influents du royaume. Nous avons de grandes forêts permettant d’obtenir du bétail, mais aussi des gisements de pierre et de matières premières, notamment du fer. De plus, notre ouverture à la mer fait du duché une importante plate-forme de transition pour le commerce international. »

Ce royaume s’appelait l’Ilnia. Il était bien plus petit que l’Empire d’Ashnard, mais disposait d’une puissance militaire, et se trouvait à de nombreuses lieues des Ashnardiens. Son plus proche ennemi était le royaume voisin, une junte militaire qui s’appelait Julnius. Il y a de cela dix ou quinze ans, les Ilniens et les Julniens avaient terminé une longue guerre entamée par Julnius pour prendre l’Ilnia, qui avait réussi à les repousser, et reconstruisait maintenant les défenses. Le royaume faisait des affaires, autant avec les Nexusiens qu’avec les Ashnardiens.

« Notre duché est fidèle à l’Ilnia, mais le duché voisin ne l’est pas, ce qui est un secret de polichinelle. Il est dirigé par Sire Barclay, un militaire ambitieux. Et ce dernier entend profiter de la situation actuelle pour s’emparer de notre duché. »

Nariko se fichait pas mal de ces histoires, mais se força à écouter. Le duc actuel, vieillissant, devait désigner le seigneur qui le succéderait au sein des principaux seigneurs du duché. Il y avait Sire Grey, mais il n’était pas le seul en course. L’un des autres concurrents était notamment Sire Edwin, qui, d’après les informations de Grey, travaillait pour le compte de Barclay. Le duc lui avait en effet fourni des armes et des provisions, et les hommes de Sire Grey avaient rapporté des éléments qui impliquaient la participation de Sire Edwin auprès des brigands de McCloud.

McCloud, quant à lui, était l’ancien duc, qui avait perdu ce dernier il y a quelques années suite à une révolte fomentée par le fils de l’actuel duc. La dispute entre les McCloud et la famille actuelle, les Phershing, remontait à plusieurs siècles, et chacune des deux familles clamait qu’elle était légitime à contrôler ce duc. Les Phershing avaient actuellement comme descendant August McCloud, un militaire qu’on surnommait « le Taureau », et le fils de Lord Phershing, William, était actuellement parti en croisade. McCloud en avait profité pour dresser un camp dans la forêt, ce qui avait conduit à la hausse sensible du taux de criminalité dans la région.

« Nous avons déjà envoyé des troupes pour tenter de déloger le Taureau, mais sans succès. Nos hommes se font repérer trop facilement, car ils sont trop nombreux... Ceci dit, on ne peut pas envoyer seulement deux ou trois hommes, car...
 -  En bref, abrégea Nariko, vous avez besoin d’une bonne poire pour aller dans ce camp, et tuer McCloud ? »

Elle était assez agacée, et cette expédition avait pour elle tout de la mission-suicide. Sire Grey secoua la tête.

« J’ai besoin que vous trouviez à l’intérieur des preuves incriminant Edwin... Ceci me permettra d’obtenir de la part du roi des troupes et des armes de siège pour attaquer son château. Edwin est le responsable de la mort de ma femme ! Ce ne serait que justice ! C’est lui qui a donné à McCloud les informations sur mon itinéraire, ce qui a permis au Taureau de monter cette expédition ! »

Accessoirement, la chute d’Edwin permettrait assurément à Sire Grey d’obtenir une meilleure place pour obtenir le contrôle du duché. Cependant, Nariko n’était pas une soldate, et cette histoire ne l’intéressait que fort peu. Elle croisa donc les bras en fronçant les sourcils.

« J’ai besoin de votre aide pour empêcher que toute la région n’explose... »
DC d’Alice Korvander.

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Mora Samflam

Humain(e)

Re : Twing twang ! [Mora Samflam]

Réponse 7 dimanche 23 septembre 2012, 03:39:37

Mora ressentit l'angoisse de Nariko en voyant la mer. Il avait eut peur des étendus d'eau jusqu'à ce que la sadique Pénélope lui enseigne la nage et le sang-froid en le noyant presque en permanence. Ceci dans le but de le débarrasser de sa peur du milieux aquatique, cela avait fonctionné. Peut-être devrait-il l'aider à ne plus craindre les grandes étendues d'eau, d'une manière douce bien sur. Cela serait une occasion de s'amuser un peu, mais pour l'instant il contemplait l'architecture du port.

On voyait clairement que de nombreuses cultures échangeaient beaucoup en ce lieu ne serait-ce qu'en voyant les maisons au loin, chacune avait son style particulier. Certaines étaient carrés, d'autre avaient une toiture rondes. Mora avait hâtes de pouvoir déambuler près des marchand, sentir les parfums, voir les différents textiles, gouter à de nouveaux plats car il y avait tant de choses à découvrir dans les ports.

Mora se faisait remarquer et un citoyen le pointa du doigt en le nommant " Le chevalier de la Rose ". C'était un surnom qui le définissait, il adressa un sourire aimable au jeune homme. On racontait beaucoup de légende sur son compte, par exemple il aurait repousser une horde démoniaque seul avec ses chaines pour protéger une paysanne et sa fille. En réalité il n'y avait eut qu'un démon et la fillette en question avait chasser le démon grâce à un pouvoir latent. Le chevalier de la Rose était certes puissant, mais restait un simple humain.

Le vent qui soufflait le long du chemin menant au ford lui était agréable et jouait doucement avec ses cheveux. Il y avait l'odeur de la mer, mais aussi des terres alentours, cela avait une senteur qui ne le laissait pas insensible. C'était un bien endroit, mais il savait que dans tous paradis un peu de noirceur existait. Il espérait juste qu'ils ne rencontrerait pas celle-ci pendant leur séjour.

Lorsque Sire Grey leur demanda de suivre, Mora se contenta d'un léger geste de la tête pour signifiait qu'il le suivrait. Ils arrivèrent dans une pièce très grande avec une cheminé qui peinait à réchauffer la pièce de pierre froide. Le chevalier de la rose apposa sur lui un très léger sort de feu, indétectable. Sire Grey faisait de son mieux pour paraître fort, mais Mora sentit ses sentiment profonds qui étaient compréhensibles. Hélas la société refusait à l'homme de se montrer faible, comme sur Terre.

Mora déclina gentiment l'offre en prétextant que les luxueux sièges de la pièce l'invitait toujours à dormir et que cela aurait été fort impoli. Cela était bel et bien vrai, quand il n'avait pas de compagnie.

Messire Gray présenta globalement ce qui faisait la richesse du duché, ainsi que ses conflits en cours. Mora savait qu'il s'agissait aussi d'une des nations neutre ayant l'exceptionnelle autorisation de commercer avec les différentes nations car il ne fallait pas se leurrer Ashnard avait besoin de ressource de Nexus et inversement.

Mora suivait un peu l'histoire politique afin de savoir où il mettait les pieds et avoir une sortie de secours en cas de coups d'état ou assassinat car il avait une fois faillit être emprisonné. Un coup du sort avait voulut qu'il sauve une personne importante qui le tira de ce mauvais pas. Le chevalier vit tout de suite pourquoi Sire Grey fut attaqué.
Il suivait également un peu l'économie et commerçait de temps en temps, Fort-sauveur était réputé pour "la pierre de nymphe", un petit galet qui avait des propriétés apaisantes, calmantes, lorsqu'elle entrait en contact avec le peau et servait contre le stress et les douleurs légères.

Sire Grey entra dans le vif du sujet. Mora eut un discret sourire, il était évident que pour recueillir des informations une troupe était trop voyante, les pauvres avaient été envoyer à la mort. Le seigneur demanda leur aide, chose qui était assez délicat pour Mora car il devra faire attention aux conséquences. Il vit une carte sur la table et se dirigea dessus.

Il observa cette carte très détaillée et vit un passage assez discret qui passait très près de l'endroit idéal pour dresser un camp fortifié, car si un seigneur approvisionnait des bandits nulle doute qu'il y aurait des défenses. Une troupe d'hommes était obligé de prendre les route, mais en petit nombre c'était possible.  Pour s'infiltrer il faudrait sans doute attendre la nuit et il devra ôter son armure.

-Cette grande carte est-elle toujours à jours ?


Il demanda les différents rapports sur les bandits et sortit de sa bourse de petit galets en fonction. Le but était de définir précisément où était le campement et comment y parvenir sans se faire repérer.

La façon de faire de Mora était la même que celle des anciens tacticiens, il avait apprit des livres, des champs de batailles où il était incognito et aussi en observant Hune, la déesse de l'hécatombe.
D'ailleurs pendant qu'il pensait à la meilleure tactique d'approche chacun purent remarquer que la présence de Mora c'était totalement effacé. S'il ne se tenait pas devant eux ils en auraient oubliés sa présence. Le chevalier avait apprit cela involontairement. C'était une technique indispensable à l'assassinat, lui s'en serait pour passer inaperçue.

Cette mission il aurait pu la faire seule, mais il préférait largement avoir des alliés dans le cas où il y aurait un soucis. Prudence est mère de sureté comme on dit sur Terre.

Par la fenêtre on voyait le ciel devenir crépusculaire. 
 

Nariko

Humain(e)

Re : Twing twang ! [Mora Samflam]

Réponse 8 dimanche 23 septembre 2012, 13:51:15

Grey divulguait ses ordres de mission, ce qui ne plaisait que moyennement à Nariko. Elle avait déjà suffisamment de problèmes comme ça sans devoir se rajouter ceux des ordres. Certes, ce qui se passait ici était regrettable, mais elle ne pouvait pas aider partout... Néanmoins, Nariko savait qu’elle allait devoir agir, car Kaï la forcerait dans ce sens. L’adolescente était encore bien plus sensible que Nariko à l’injustice de ce monde, à la violence, et elle avait vu de près des scènes particulièrement horribles. On pouvait admirer le tempérament de Grey. Après ce que sa famille avait vécu, il arrivait encore à avoir la tête sur les épaules, même si son cœur devait crier vengeance. Mora, le « chevalier de la Rose », qui exerçait sur Nariko un charme particulier, s’était penché sur la carte, et essayait de repérer l’emplacement du camp.

« Cette grande carte est-elle toujours à jours ? s’enquit Mora.
 - Évidemment que ma carte est à jour ! » maugréa Grey.

Il expliqua que la forêt en soi n’était pas particulièrement dangereuse... Du moins, par rapport à d’autres.

« Il y a quelques rares meutes de loups près des montagnes, mais ces derniers sont surtout actifs lors de l’hiver. On trouve également des ours, et les marais regorgent parfois de noyeurs. Mis à part cela, il n’y a aucune menace sérieuse... Si on ne tient pas compte de McCloud, naturellement. »

La forêt s’étalait au centre du domaine, sur une bonne partie. Nariko regardait la carte de l’autre côté. Les montagnes étaient plutôt des espèces de collines, et le domaine d’Edwin était à l’opposé de la forêt Le marais, quant à lui, était planté dans la forêt. Les marais, les égouts, les endroits humides et puants de manière générale, attiraient généralement des noyeurs, des monstres peu dangereux, mais dont il fallait malgré tout se méfier, car ils n’hésitaient pas à attaquer les humains. Ils se déplaçaient souvent la nuit.

« Aucune autre créature dont il faudrait se méfier ? demanda Nariko en fixant Grey dans les yeux.
 -  Je ne vous ai cité que les animaux principaux, nuança Grey. Au nord, près d’un bosquet druidique, vous trouverez aussi des wyverns, mais les druides les apprivoisent généralement.
 -  Des druides ?! Ne sont-ils pas dangereux ? »

Contrairement à ce que la croyance populaire affirmait, il arrivait fréquemment que les druides soient xénophobes. Ils aimaient la nature au point d’en devenir, dans certaines communautés, des espèces de fanatiques qui attaquaient les étrangers. Grey secoua toutefois la tête. Il affirma que ces druides étaient pacifiques. Nariko commença à prendre une feuille qui traînait dans un coin, et dessina une reproduction simplifiée de la carte, y indiquant les informations essentielles. L’exercice ne lui prit que quelques minutes, et la carte simplifiée ressemblait à ceci :


Nariko la contempla brièvement, puis la rangea sur elle. Des noyeurs, des loups, et des ours... Rien de bien dangereux. Les wyverns, en revanche... Les paysans avaient généralement pour habitude de comparer la wyvern à un dragon, et certains chasseurs de monstres peu scrupuleux encourageaient cette erreur, afin de gonfler les prix, un dragon étant bien plus difficile à tuer qu’une simple wyvern. La wyvern avait l’apparence d’un grand reptile volant avec un cou serpentin, et une longue queue qui se terminait par un trident venimeux. Le poison des wyverns n’était pas mortel, mais engourdissait les muscles, en plus de provoquer une grande douleur. La wyvern pouvait également voler sur de courtes distances, mais pas de manière aussi longue qu’un dragon. Nariko espérait ne pas trop croiser de créatures de ce style lors de sa marche vers le camp.

« Très bien, je veux bien le faire, finit par dire Nariko. Si j’ai bien compris, il faut trouver un moyen de se rendre dans ce camp, et trouver des preuves ?
 -  Oui, résuma le seigneur. Si vous pouviez trouver une arme portant les armoiries d’Edwin, ce serait suffisant, mais, si vous avez la chance de mettre la main sur un parchemin, un registre, des choses de ce genre, nous trouverons suffisamment de preuves...
 -  Et comment on rentre là-dedans ? En tapant à la porte ?
 -  Les éclaireurs qui ont espionné le camp indiquent qu’il est possible de s’y infiltrer par une rivière qui passe à côté, et qui conduit dans une grotte. Notez que je vous indique que ce n’est qu’une possibilité, mais, d’après les rapports, le camp est près d’une montagne, et s’étale en partie dans des grottes. En vous aventurant dans les grottes, vous devriez pouvoir rejoindre le camp. Je vous conseille de vous y aventurer de nuit... »

Nariko siffla, et se retint de dire quelque chose d’insultant.

« Néanmoins, il faut plusieurs heures pour se rendre au camp... Et se déplacer la nuit n’est pas recommandé... »

Le soleil commençait en effet à se coucher.

« Je vous propose de vous reposer dans la ville ce soir, ce qui vous laissera accessoirement le temps de vous renseigner auprès d’autres individus sur ce voyage... »

Ce n’était pas bête. Nariko regarda Mora, le chevalier de la Rose, et haussa les épaules.

« Je ne suis pas à une nuit près. »

Grey hocha la tête, puis reporta son attention sur Mora :

« Et vous ? »
DC d’Alice Korvander.

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